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11/06/2011

Chant Royaliste : La Catholique

 

chant royaliste,la catholique,montjoie de saint denis

La Catholique


Depuis dix neuf cents ans et plus
La France est la France de Jésus.
Depuis les Francs et les Gaulois
La France a toujours dit : "Je crois".

Hardi contre la clique,
Sans patrie et sans Dieu
Pour la foi catholique
Français debout car Dieu le veut !
Chantons la Catholique
Vive la France et Dieu !


La belle France de Clovis
De Charlemagne et de saint Louis,
De Jeanne d'Arc et de Bayard
Vers Dieu levait son clair regard.

Mais une bande de vautours
Planant sur elle de nos jours
A fait de l'ombre sur la croix
Et réduit la France aux abois.

chant royaliste,la catholique,montjoie de saint denisLa France pleure et tend les bras
Malheur à qui ne l'entend pas !
Honte à qui n'ose pas bouger
Lorsque sa Mère est en danger !

Nos fiers ancêtres ont lutté
Pour nous donner la liberté,
Pour conserver pareil trésor
Luttons comme eux jusqu'à la mort.

Sans crainte risquons notre peau
Pour la Croix et pour le Drapeau.
Autour d'eux si nous nous serrons
Par ces deux signes nous vaincrons !


 

09/06/2011

Contre-révolution, légitimistes et traditionalistes

Louis de bonaldLa contre-révolution se développe dans le soutien aux régimes monarchiques contre le volontarisme constitutionnel des révolutionnaires de 1789 et le rationalisme. Parmi les figures les plus importantes de ce courant, Louis de Bonald, Chateaubriand et Joseph de Maistre ont laissé une oeuvre qui s'inscrit dans la continuité des Considérations sur la France du whig anglais Edmund Burke (1729-1797), premier théoricien de la contre-révolution. Le courant traditionaliste propose dès les années 1814 un contre-modèle catholique et royaliste : opposés à la souveraineté populaire, les tenants du traditionalisme affirment l'essence divine de la société et face à la centralisation jacobine prônent un retour au corporatisme dans le respect de l'entité familiale. "Il s'ensuit qu'une bonne monarchie ne peut être gouvernée que selon la loi divine, autrement dit selon les principes chrétiens." Cette idée qualifiée de "traditionalistese retrouve encore dans les premiers écrits de Lamennais.

de maistreLa Restauration ne répond cependant pas à l'attente de la pensée Contre-révolutionnaire. Selon Bonald ou de Maistre, le retour à une monarchie chrétienne ne peut s'effectuer par le biais de la Charte qui n'assure pas le développement de la religion catholique. Les légitimistes et les ultras soutiennent la branche aînée des Bourbons dans leur souhait de recouvrer le pouvoir après 1830, souhait que l’on retrouve encore à la fin du XIXe siècle à travers le comte de Chambord.

Aujourd’hui il y a encore des légitimistes en France : est-ce un mystère ? Non. Car les convictions légitimistes ont une ténacité qu’on ne rencontre pas dans les partis politiques. Cela s’explique : il est tout simple qu’une autorité qui a duré pendant des siècles ait laissé de plus profondes racines que des gouvernements d’un jour apportés par une révolution et balayés par une autre révolution. Ni les douleurs de l’émigration, ni les échafauds de la terreur, ni le triste spectable de la Monarchie restaurée se retirant en 1830 sans combattre, ni les longues années d’attente et d’espérances, ni la restauration manquée du comte de Chambord, ni les adversités et les amertumes de toute espèce, n’ont pu décourager cette fidélité aux principes légitimistes, qui est restée au coeur d’un certain nombre de Français et que les pères transmettent à leurs enfants comme un précieux héritage. Il y a donc encore des légitimistes en France, des légitimistes fervents et dévoués, il y en a dans toutes les conditions sociales et dans toutes les provinces.

Heureusement oui, il reste encore des légitimistes, il faudrait plaindre la France ou une monarchie qui a réalisé tant de si grandes choses, n’aurait laissé ni souvenirs, ni adhérents. Oui, ce serait un affligeant spectacle, si l’héritier malheureux et proscrit de nos souverains n’avait pas conservé dans le royaume crée par ses pères quelques coeurs dévoués et fidéles. Disons-le sans crainte, si la France en arrivait un jour là, elle serait bien prêt de sa dissolution.

Le danger n’est pas dans une renaissance de l’esprit Contre-Révolutionnaire, il n’est pas dans ce qui rappelle la tradition Catholique de la France, il n’est pas dans les idées de fidélité, d’honneur et de sacrifice. Le danger pour la France réelle est ailleurs, il est dans l’esprit de doute et d’égoïsme, dans la mollesse et le matérialisme, dans l’empressement avec lequel on accueille et on renie aussitôt tous les gouvernements de la république, culte éhonté de ce que l'on nous présente comme la "Volonté générale".

Dans le nouveau siècle d’égoïsme et de matérialisme qui s’ouvre devant nous, les légitimistes donnent le grand et salutaire exemple de fidélité au Royaume de France, consacrant l’intelligence et le savoir dans le but de perpétuer nos nobles traditions, plaçant le droit au dessus de la force, les principes au dessus des circonstances, l’intérêt public au-dessus des intérêts personnels, en luttant contre la corruption générale, restant digne et toujours debout au mileu du spectacle de licence et de bassesse que nous offre la république.

Ainsi comprise, la mission des légitimistes, dans tous les temps, dans toutes les situations est magnifique.

Les légitimistes sont la réprésention vivante de l’honneur de la France, et de l’idée du devoir !

 

07/06/2011

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 11 juin 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

06/06/2011

Les apparitions de la rue du Bac

 

sainte catherine labouré

Rares sont les catholiques français, les catholiques parisiens surtout, qui ne connaissent pas ou n'ont pas entendu parler de la chapelle de la médaille miraculeuse, 140 rue du Bac à Paris, visitée chaque année par de très nombreux fidèles français et étrangers.

apparitions Rares sont ceux qui ignorent tout des apparitions de Notre-Dame à une jeune novice du couvent des célèbres soeurs de la Charité, plus connues sous le nom de « Soeurs de Saint Vincent de Paul » dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, à celle qui deviendra sainte Catherine Labouré, canonisée par le pape Pie XII en 1947.

Rappelons brièvement les faits racontés notamment dans l'ouvrage « Catherine Labouré et la Médaille miraculeuse » de l'abbé Laurentin et de Pierre Roche.

Beaucoup ne connaissent qu'une partie des apparitions de Notre-Dame à l'humble religieuse. Mais la Très Sainte Vierge a parlé en termes très clairs des tristes événements qui allaient survenir en France ce même mois de juillet 1830, comme l'indique précisément Albert Garreau :

« La première apparition a lieu dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830. Les temps sont bien mauvais dit la belle Dame, assise dans le fauteuil qui se trouve encore aujourd'hui rue du Bac, cependant que la jeune fille s'est agenouillée et a placé ses deux mains dans le giron de la Vierge. Des malheurs vont fondre sur la France ; le trône sera renversé ; le monde entier sera secoué par des malheurs de toutes sortes. La Sainte Vierge a l'air peinée en disant cela. Mais venez au pied de cet autel : là les grâces seront répandues sur les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur : elles seront répandues sur les grands et sur les petits ».

médaille miraculeuseAinsi la Sainte Vierge évoquait avec tristesse le trône de France qui serait renversé ; c'est assez dire aux yeux de Notre Dame la gravité des événements de Juillet.

Les théories des historiens libéraux pour expliquer la Révolution de 1830 ne tiennent pas devant les affirmations de la Reine du ciel venue chez nous. Mais il y eut aussi une autre manifestation divine dont les historiens ne parlent pas, sauf, bien sûr, l'abbé Laurentin. C'est le fait suivant, d'après le récit de Catherine Labouré elle-même :

« Le jour de la Sainte Trinité, le 6 juin 1830, Notre-Seigneur m'apparut comme Roi, avec la Croix sur la poitrine, pendant la messe, au moment de l'évangile (dans lequel Notre Seigneur rappelle selon saint Mathieu 28, 18-20 : tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre...) Il me sembla que Notre-Seigneur était dépouillé de tous ses ornements : tout cela croula à terre et il m'a semblé que la Croix coulait sous les pieds de Notre-Seigneur... C'est là que j'ai eu les pensées les plus noires et les plus tristes ; c'est là que j'ai eu la pensée que le Roi de la Terre serait perdu et dépouillé de ses habits royaux ».

Cette apparition se déroule en deux temps : premièrement Notre-Seigneur est vêtu des ornements royaux, Il manifeste avec Sainte Jeanne d'Arc, qu'Il est le vrai roi de France ; deuxième temps : Il est dépouillé de ces ornements, Il manifeste qu'Il ne va plus être roi de France. La Sainte elle même a fait aussitôt la relation avec les événements politiques du moment.

1èr temps : juin, au moment de l'apparition, la France atteint, sous le règne de son dernier roi sacré, un bonheur que les historiens ont peine à comparer ; et le pouvoir attache de l'importance à la renaissance catholique.

2èm temps : juillet, la sainte le devine, car personne ne le soupçonne encore à cette date, si ce n'est la bourgeoisie voltairienne - : Charles X est chassé de son trône par la coalition des financiers, des ennemis de l'Eglise et la trahison de son entourage qui n'aurait eu aucune peine à mater cette révolution.

Le Roi aurait pu continuer à soutenir la renaissance religieuse du 19èm siècle, initiée sous son règne et qui ne trouva plus qu'opposition dans l'autorité politique, une finalité. Nous ne prétendons pas que Notre-Seigneur dans cette apparition ait un objectif exclusivement politique. Il est même évident que ce qui attriste Notre-Seigneur c'est la déchristianisation, la perte de Sa royauté sur les âmes ; mais, nous pensons que cette apparition est aussi une leçon sur les moyens qui sont nécessaires pour arriver à cette fin qu'est le règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

sainte catherine labouréComme Sainte Catherine Labouré, nous pensons que cette apparition s'applique aux institutions. « C'est là que j'ai eu la pensée que le Roi de la terre serait perdu et dépouillé de ses habits royaux ».

En sommes ces apparitions de la rue du Bac, sont une reconnaissance de la légitimité en général et de la légitimité de Charles X en particulier.

Elle éclaire un peu plus le problème de la succession de France, et surtout, c'est une manifestation surnaturelle de plus par laquelle Notre-Seigneur vient confirmer son attachement à notre pays, et nous éclairer sur les moyens nécessaires à son bonheur.

03/06/2011

Le rattachement de la Lorraine à la France

françois III de lorraineAccord à la Pragmatique Sanction.

Se pose la question de la succession de l'empereur d'Allemagne, Charles VI de Habsbourg. Celui-ci n'a qu'une fille, Marie-Thérèse, à laquelle il tient à céder ses possessions héréditaires. Il publie à cette fin un texte appelé Pragmatique Sanction.

marie thérèse de habsbourgLes diplomaties des grands pays s'activent et négocient leur accord à la Pragmatique Sanction. C'est ainsi que le duc de Lorraine et du Barrois, François III, qui est destiné à épouser Marie-Thérèse, cède ses duchés à Stanislas. Il est convenu aussi qu'à la mort de leur nouveau titulaire, les duchés reviendront au roi de France.

Le rattachement de la Lorraine à la France.

stanislasLe 23 février 1766, Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, ancien roi de Pologne, s’éteint à Lunéville. Les duchés, qui lui avaient été remis en viager par Louis XV, dont il était le beau-père, passent sous juridiction française.

Le 5 février 1766, en s’approchant d’une cheminée de son appartement, Stanislas Leszczinski met le feu à sa robe de chambre. Il ne parvient pas à éteindre le feu et, quand on finit par l’entendre, il est déjà gravement brûlé. A sa vieille gouvernante qui l’aide à se relever du brasier et qui se brûle elle-même en l’aidant, il aurait dit en plaisantant : « Madame, qui eut cru qu’à nos grands âges, nous brûlerions un jour des mêmes feux ? ». Stanislas Leszczinski meurt des suites de ses blessures, à l’âge de 88 ans.

C’est ainsi que disparaît le duché, fondé 800 ans auparavant. 

Le duché de Lorraine était en effet issu du partage de la Lotharingie, au Xe siècle, qui avait vu l’apparition d’un duché de Haute-Lotharingie, appelé au XIe siècle duché de Lorraine.

01/06/2011

Sous la bannière du Royaume des Lys.

 

bannière

La légitimité, c’est l’ordre, la tradition, la stabilité et le vrai. Rompant avec le désordre que la France subit depuis 1789.

Il n’y a pas d'autres « issues » possible pour les hésitants, les demi-vrais, les demi-faux, les partisans d’une monarchie constitutionnelle, ceux qui pensaient pouvoir vivre avec des « fragments » de vérité sans être obligés de rompre complètement avec les idéologies du carnage révolutionnaire de 1789. Si on veut le rétablissement de l’ordre et du droit pour la France, alors il faut le vouloir tout entier, c’est à dire avec le retour de la Monarchie Catholique Traditionnelle. Dont le droit ne peut être discuté, et ne peut être sujet aux caprices et tergiversations. L'existence d'un parlement composé de partis « politiques et clubs idéologiques » prétendant représenter la souveraineté du peuple au côté du roi n’est pas compatible avec la Tradition politique Française. A ce titre gardons nous bien de l'orléanisme et du bonapartisme, qui sont les seuls monarchismes à promouvoir la fusion avec les valeurs révolutionnaires, pour le résultat que nous connaissons déjà de par l’histoire...

Dans ce combat, il faut bien choisir, ou bien l’on se trouve du côté de l’ordre avec la légitimité et la tradition, ou bien l’on se trouve dans le camp de la révolution. Les entre-deux sont des révolutionnaires qui parfois s’ignorent, en regardant des deux côtés ils pensent qu’on peut faire de l’ordre avec du désordre, de l’autorité avec des principes qui sapent l’autorité à la base... Il faut bien choisir, c’est ou la Royauté Française, ou la république illégitime et maçonnique. Ou le drapeau blanc à fleurs de lys, ou le drapeau tricolore entaché du sang des martyrs catholiques et royalistes de la révolution... Il n’existe rien d’autre de possible entre les deux étendards.

Le grand défi de notre temps, consiste à nous débarrasser de ces haillons révolutionnaires et républicains ensanglantés qui nous déshonorent, et que l’on ose encore nous présenter comme les « grandes avancées » de 1789. Jusqu’à quand les méchants seront-ils seuls à montrer de l’énergie, à agir, à l’emporter presque partout, malgré leur infime minorité ?

Cette défection des forces contre-révolutionnaires vient sans doute de la réduction progressive des foyers légitimistes populaires qu'on pouvait encore trouver dans certaines campagnes très catholiques autrefois. Viviers Légitimistes qui ont hélas difficilement survécu à la reconnaissance de la république par l'Église. La prise de position de l'Église en faveur du « ralliement » ne nous facilite clairement pas la tâche, elle aurait toujours dû rester un allié solide en souvenir de l'alliance du trône et de l'autel. Il en va d'ailleurs de son propre intérêt, car la Révolution est tout autant spirituelle que politique. Aujourd'hui, quand on dit à certains catholiques qu'ils devraient être royalistes par cohérence, ils répondent justement que l'Église n'a plus de problème avec la république... Ce qui est une grave erreur de discernement, car l'Église reste toujours la cible privilégiée du système républicain mondialiste et apatride.

bannièreL’héritier de nos rois chef de la Maison de Bourbon, a l’honneur et la charge de représenter seul, aujourd’hui le grand principe de la légitimité. C’est de par ce principe, de par la tradition millénaire qu’il incarne, qu’il tient en ses mains le salut de notre France. La résurrection de notre patrie passe obligatoirement par le roi et la tradition. C’est pour cette raison que tous les hommes d’ordres doivent venir se ranger, sous la bannière du Royaume des Lys. Tous les gens de bien doivent aider le fils de Saint-Louis à accomplir toujours mieux sa mission au service du Christ qui est vrai Roi de France. 

Puissent les Français s'affranchir du joug maçonnique, en revenant franchement à la vraie tradition chrétienne et nationale, dont l'héritier de nos rois de par sa naissance, c'est à dire par la volonté de Dieu, est le seul représentant légitime.

30/05/2011

Lundi 30 mai 2011, fête de Sainte Jeanne d'Arc.

Chers Amis du “Refuge Notre-Dame de Compassion“,

Vous vous en doutez, la fête de ce jour est particulièrement joyeuse et fervente en notre “Mesnil-Marie” : Sainte Jeanne d'Arc!

Statue de Sainte Jeanne d'Arc au Mesnil-Marie

D'une manière habituelle, on entend dire qu'elle est “patronne secondaire de la France”.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire (ici par exemple > www) - mais je veux insister et j'insisterai encore plus d'une fois sur ce point -, le qualificatif “secondaire” est inapproprié pour rendre la réalité de ce que le Saint-Siège a voulu en plaçant la France sous la protection céleste particulière de Sainte Jeanne d'Arc, et il vaut mieux utiliser l'expression : patronne de la France en second.
En Français, en effet, le qualificatif  “secondaire” peut revêtir une nuance dépréciative : est secondaire ce qui est de moindre importance, voire de moindre qualité.

L'intention de l'Eglise en proclamant Sainte Jeanne d'Arc (comme aussi Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) patronne “secondaire” de la France n'était évidemment pas de dire que c'était un patronage de seconde zone ou auquel il fallait attribuer une moindre importance : cela signifiait seulement que, en sus de la protection de Notre-Dame de l'Assomption et au vu des besoins spirituels de notre Patrie dans les temps modernes, l'Eglise voulait que la France soit plus et mieux protégée grâce à Sainte Jeanne d'Arc, que la France bénéficie d'une manière plus spéciale des prières et des mérites de Sainte Jeanne d'Arc, que la France se ressente davantage des bienfaits de l'intercession de Sainte Jeanne d'Arc…

La manière dont Sainte Jeanne d'Arc est traitée dans le calendrier liturgique français issu de la réforme de 1969 est à proprement parler scandaleuse, puisqu'elle y est reléguée au rang de “mémoire facultative”, alors que la fête du 30 mai eût dû rester au rang le plus élevé des célébrations liturgiques, ainsi que nous le faisons toujours avec le calendrier traditionnel!

Blason de Sainte Jeanne d'Arc

Je voudrais aujourd'hui insister sur un titre dont on peut qualifier Sainte Jeanne d'Arc : elle est la sainte de la légitimité dynastique.

A un moment de l'histoire où, du fait d'un certain nombre de scandales et de mensonges, l'héritier du Trône en était arrivé à douter lui-même de sa propre légitimité, Jeanne a été suscitée par Dieu afin de lui rendre confiance, pour lui assurer “de par le Roi du Ciel” qu'il était vrai fils de Roi et légitime héritier de la Couronne et, en conséquence logique, pour l'amener à recevoir son “digne sacre” à Reims.
Ce faisant, Jeanne a suscité le sursaut psychologique et spirituel qui a refait l'unité et la force de la France.


C'est en rendant à la France son Roi légitime que la Pucelle a redonné confiance aux bons Français et a pu conduire les troupes à la victoire.
C'est en rendant à la France son Roi légitime que Jeanne a pu insuffler à toute la France un élan et une pugnacité qui ne se sont pas éteints avec les flammes du bûcher dans lequel elle a consommé son sacrifice.
C'est en rendant à la France son Roi légitime qu'elle a permis la victoire militaire sur l'envahisseur et, par conséquence, la conservation de la France dans le giron de l'Eglise Romaine : si, en effet, le Roi d'Angleterre était aussi devenu Roi de France, au siècle suivant la France aurait pu sombrer dans le schisme anglican.


Voilà pourquoi l'oraison propre de la fête de Sainte Jeanne d'Arc n'hésite pas à affirmer : “Ô Dieu, qui avez merveilleusement suscité la Bienheureuse vierge Jeanne pour la défense de la foi et de la patrie… Deus, qui beatam Joannam virginem ad fidem ac patriam tuendam mirabiliter suscitasti!
La vocation militaire de Jeanne était ordonnée à la conservation de la Foi catholique en France.

Le sacre de Charles VII (d'étail d'un vitrail de l'église de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu)

Ainsi on peut dire qu'en envoyant Jeanne au secours de la France envahie et humilié, Dieu a également confirmé de manière éclatante la justesse et la pertinence des Lois Fondamentales du Royaume : ces Lois sont l'une des expressions des desseins de Dieu sur la France ; elles sont la garantie institutionnelle d'une fidélité aux volontés de la Providence sur ce pays!

Dieu n'a pas voulu que Charles VII soit sacré à Reims de préférence à son cousin anglais par une espèce de divin caprice ; Il ne l'a pas voulu parce que Charles aurait été plus capable humainement de faire le bonheur de la France et plus talentueux politiquement ; Il ne l'a même pas voulu parce que Charles VII aurait été plus vertueux ou plus pieux que son rival…
Non! Dieu - dans son omniscience éternelle - savait même que Charles VII commettrait des fautes, des fautes graves parfois contre la morale chrétienne dans sa vie privée, et des fautes importantes aussi dans le gouvernement du Royaume et ses relations avec l'Eglise.
Et cependant Il a voulu que ce soit lui - lui et pas un autre qui eût pu être supérieur en qualités humaines et spirituelles - qui soit reconnu comme Roi, parce qu'il était fils légitime de Charles VI et désigné comme Roi légitime par les Lois Fondamentales!

Grandes armes de France

Aujourd'hui, ces mêmes Lois Fondamentales désignent le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, aîné des Capétiens, descendant direct de Saint Louis, d'Henri IV et de Louis XIV, comme héritier de la Couronne et du Trône de France.

C'est par fidélité aux desseins de Dieu sur la France et par obéissance aux dispositions de la Providence - exprimées dans les Lois Fondamentales -, et non en raison d'un attachement sentimental, par nostalgie ou pour quelque autre raison humaine, que nous sommes attachés à la légitimité dynastique.

Nous ne sommes pas les supporters d'un “prétendant” : d'ailleurs le Prince Louis ne prétend à rien, tout simplement il est.
Nous ne sommes pas entrés en légitimité (et j'emploie cette expression avec le même sens d'engagement et de don de soi qui sous-tend l'expression : entrer dans les ordres) parce que nous trouverions au Prince des qualités ou des vertus supérieures…
Nous ne sommes pas des idéalistes et nous sommes ennemis de toute forme de culte de la personnalité ; nous savons que nul homme n'est parfait, mais que tous et chacun portent en eux un mélange de qualités et de défauts, de vertus et de péchés : le Prince n'échappe pas à la complexité de cette réalité humaine…


Mais en revanche nous croyons en Dieu qui, par l'action de Ses saints, par les héros inspirés qu'Il a suscités, et surtout par l'obéissance à Ses lois et aux dispositions de Sa Providence peut changer le cours de l'histoire et redonner vie à un pays.
Nous croyons particulièrement que le Sacre peut infuser dans un homme et - à travers cet homme malgré ses imperfections - peut communiquer à une société tout entière et à un Etat des grâces desquelles découlent le bonheur et la prospérité terrestres eux-mêmes.

Samedi 28 mai 2011 - Fête catholique et légitimiste (Bourg en Bresse)

Tout ce que j'ai précédemment exprimé m'amène à vous dire que notre Frère Maximilien-Marie a été très heureux de participer, samedi dernier 28 mai, à la grande fête catholique et légitimiste qui avait été organisée près de Bourg-en-Bresse par une union d'associations légitimistes du Lyonnais et de Bourgogne.

Il a eu la grande joie d'y retrouver des amis qu'il n'avait pas revus depuis longtemps, de faire de nouvelles connaissances et de rencontrer “en vrai” des personnes avec lesquelles les moyens modernes de communication lui permettent d'avoir des contacts amicaux réguliers…

Cette journée fut un vrai succès : l'ambiance y fut excellente et les conférences de grande qualité!
En intermède, le choeur de “La Joyeuse Garde” (photo ci-dessus) exécutait des chants traditionnels, chouans et royalistes repris par toute l'assemblée.

Notre Frère m'a donc chargé de remercier en son nom tous les amis qu'il a revus là et, bien sûr, tous ceux qui se sont généreusement dépensés pour l'organisation et la réussite de cette manifestation dont il faut espérer non seulement la réédition, mais aussi qu'elle inspirera aussi d'autres provinces pour la défense et la promotion de la légitimité dynastique…

Puisse Sainte Jeanne d'Arc, intercéder puissamment pour notre France et lui permettre de revenir aux sources vives de la fidélité à sa vocation et de la légitimité voulue par Dieu

luly   

Lully.

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Source : Le blog du Mesnil-Marie

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/05/30/2011-45-ou-a-p...

29/05/2011

29 mai 1825 SACRE DE CHARLES X

Le Sacre de Charles X.

 

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Le roi Charles X partit de Compiègne dans le beau carrosse du sacre, le 27 mai 1825 avec Monsieur le Dauphin, et prit une nuit de repos à Fismes, où il donna audience à l'archevêque de Reims. Il arriva le 28 mai 1825 à Reims pour assister à la première cérémonie, celle des vêpres.

 

carrosseM. l'archevêque de Reims, Jean-Baptiste de Latil, vêtu de ses habits pontificaux et accompagné de ses suffragants, les évêques de Soissons, d'Amiens, de Beauvais et de Chalons, tous en chape et en mitre, l'a reçu sous un immense porche richement construit dans le style gothique, en avant du portail de la sainte basilique. Le chapitre de la métropole était aussi en chape. Le Roi fut conduit processionnellement sous le dais jusque dans le sanctuaire, précédé des services de sa maison civile et militaire, et suivi des ducs d'Orléans et de Bourbon. M. l'archevêque de Latil a présenté l'eau bénite à Sa Majesté, qui s'est agenouillée. Puis il a harangué Sa Majesté. M. de Latil n'a eu de garde de manquer de l'à propos qui était de position :

 

« Sire, aux vives acclamations de bonheur et d'amour qu'excite dans mon diocèse la présence d'un Roi digne fils de Saint-Louis, et aux sincères expressions de la reconnaissance et de la fidélité de cette bonne ville, si heureuse de se voir encore la ville du sacre, qu'il me soit permis d'ajouter les hommages et les voeux d'un chapitre aussi recommandable par la pureté de ses principes, que par la solidité de ses vertus et de tout un clergé qui connaît et qui aime à remplir ses devoirs.

 

Quant à moi, Sire, j'ose me croire dispensé de manifester des sentiments qui, invariables comme mes principes, sont depuis longtemps connus de Votre Majesté.

 

Mais après avoir, comme un serviteur fidèle, pris part, pendant une si longue suite d'année, à tous les évènements de la vie de Votre Majesté, je dois aujourd'hui bénir hautement la divine Providence qui, dans une cérémonie aussi remarquable par toutes ces circonstances, m'a destiné à remplir auprès de votre auguste personne, la plus belle, la plus consolante des fonctions de mon saint ministère, et je rends grâce à Dieu, la sagesse éternelle, de vous avoir inspiré, Sire, la grande et religieuse pensée de venir sanctifier la dignité royale par un acte solennel de religion, au pied du même autel où Clovis reçut l'onction sainte.

 

Car dans tout, soumis à votre puissance, Sire, tout vous fera assez entendre que vous êtes chrétien, tout vous dira que pour votre bonheur, comme pour le bonheur de vos peuples, et afin d'accomplir les destins de Dieu, en marchant sur les traces de tant de rois, dont par le droit de votre naissance, vous portez la couronne. Oui, Sire, tout vous dira que vous êtes le fils aîné de l'église et le roi très chrétien. Daigne le Roi agréer l'expression de nos sentiments, daigne le ciel exaucer tous nos voeux. »

 

cardinale de la fareSa Majesté ayant fait sa prière, a été complimenté par M. l'archevêque. Un chanoine a entonné l'antienne Ecce ego mitto angelum meum, et on a conduit processionnellement le Roi vers le sanctuaire, où Sa Majesté s'est placée à son prie-dieu, ayant à ses côtés les Princes. Les Princesses étaient dans des tribunes. MM. les cardinaux étaient en avant du prie-dieu, et les archevêques et évêques appelés à la cérémonie occupaient des places dans le sanctuaire. M. l'archevêque officiant a récité les oraisons Deus, qui scis genus humanum et autres analogues, puis est allé se placer dans les stalles avec ses suffragants, et a entonné les vêpres. Cet office terminé, M. le cardinal de La Fare est monté en chaire, et a commencé son discours. Après ce sermon, le prélat officiant a entonné le Te Deum que le Roi a entendu debout. A quatre heures, le Roi se retira dans le palais qui lui avait été préparé dans l'archevêché.

 

Le 29 mai 1825, à Reims, le roi Charles X se présenta de bon matin au seuil de la basilique, accompagné de tous ses grands-officiers, et de tous ceux qui portaient les insignes de la royauté. Une foule immense obstruait les avenues de la basilique dès l'aurore, et avant neuf heures du matin, les tribunes étaient occupées, dans le sanctuaire à droite, par les députations de la chambre des pairs, les ministres secrétaire d'état, les ministres d'état, les conseillers d'état, les maîtres des requêtes, les gouverneurs des divisions militaires ; à gauche les grands officiers de la couronne et de la maison du Roi.

 

sacre, charles x, reims, archevêque, eglise, tradition catholique, royalimse, royautéCoiffé d'une toque, le Roi était habillé d'une tunique écarlate où sept fentes avaient été aménagées pour les onctions saintes. Sa Majesté s'est avancée vers le sanctuaire, et s'est placée sous un dais en avant du choeur. M. l'archevêque de Reims a présenté l'eau bénite au Roi. On a chanté sexte et M. l'archevêque s'était revêtu des ses ornements pontificaux derrière l'autel. Sa chape, d'une très belle exécution, était relevée en bosses d'or sur drap d'or, l'agrafe était une pierre d'un gros volume et d'un grand prix, richement enchâssée, et la mitre était ornée de pierres fines, qui faisaient beaucoup d'effet. Toutes ces pierreries ont été montées par M. Cahier, orfèvre du Roi, et les ornements et les broderies ont été travaillés chez Mlle Quinet, au numéro 40 de la rue du Four, à Paris. M. l'archevêque a apporté la Sainte Ampoule et a entonné le Veni, creator. C'est pendant cet hymne que sa Majesté, la main sur les Évangiles, et sur le reliquaire de la vraie croix, a prêté les serments dans la formule qui avait été adoptée.

 

Le Roi a ensuite prêté les serments comme chef et souverain, Grand-maître des ordres du Saint-Esprit, de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur, qu'il a promis de maintenir sans les laisser déchoir de leurs glorieuses prérogatives.

 

épée de charlemagneSa Majesté ayant été conduite au bas de l'autel par les deux cardinaux, a quitté sa robe de soie lamée d'argent et sa toque, et n'a gardé que sa camisole de satin. Le grand-chambellan lui a mis les bottines de velours, et M. le Dauphin les éperons d'or. M. l'archevêque a béni l'épée de Charlemagne et en a ceint le Roi, puis il l'a ôtée et la lui a remise nue avec les prières prescrites.

 

Les deux cardinaux ont conduit le Roi pour les onctions. On a ouvert le reliquaire de la Sainte Ampoule, et M. l'archevêque en a pris une parcelle avec une aiguille d'or, et l'a mêlé avec de saint chrême. Les deux cardinaux ont dénoué la camisole du Roi pour les onctions. Sa Majesté s'est prosternée sur un carreau au pied de l'autel, et MM. les archevêques de Besançon et de Bourges, et les évêques d'Autun et d'Évreux, nommés pour chanter les litanies, ont commencé ces prières.

 

Quand elles ont été terminées, M. l'archevêque s'étant placé devant l'autel, s'est tourné du coté du Roi. Sa Majesté s'est mise à genoux devant le prélat. M. l'archevêque, la mitre en tête, a dit une oraison. M. l'évêque de Soissons, qui faisait les fonctions de diacre, a présenté le saint chrême à l'officiant. Celui-ci a fait les onctions : la première sur le sommet de la tête, la seconde sur la poitrine, la troisième entre les deux épaules, la quatrième et la cinquième sur les deux épaules, et la sixième et la septième aux plis de chaque bras. Après les onctions, on a revêtu le Roi de la tunique et dalmatique de satin violet semé de fleurs de lys d'or et du manteau royal de velours bordé d'hermine.

 

Sa Majesté, ainsi vêtue, s'est de nouveau mise à genoux, et M. l'archevêque, toujours assis et la mitre en tête, a béni les gants du Roi, son anneau, son sceptre, sa main de justice, et les a remis successivement au roi avec les prières marquées dans le cérémonial.

 

Les quatre maréchaux, Moncey, Soult, Mortier et Jourdan avaient apporté devant l'autel le glaive, le sceptre, la main de justice et la couronne. L'archevêque de Latil,  posa sur la tête du descendant de Saint-Louis la couronne de Charlemagne. Les trois Altesses Royales, Monsieur le Dauphin, M. le duc d'Orléans, Louis-Philippe et M. le duc de Bourbon, Louis Henri Joseph, ont porté la main pour la soutenir. M. l'archevêque a béni la couronne sans cesser de la toucher, et l'a posé seul sur la tête du Roi.

 

sacre, charles x, reims, archevêque, eglise, tradition catholique, royalimse, royautéDans le fond du choeur, du côté de la nef, paraissait le magnifique jubé, sur lequel était placé le trône royal, qui s'élevait à plus de quinze pieds. On y montait des deux côtés par un escalier de trente marches, et le Roi pouvait y être vu de toutes les parties de l'église. A droite et à gauche, étaient rangés en échelon les drapeaux et guidons des différents corps de l'armée qui se trouvait réunis au camp de Saint-Léonard et dans Reims. Puis Charles X marcha vers le trône, avec grâce, aisance et dignité, sous le poids immense de ces ornements royaux, et portant le sceptre et la main de justice. M. l'archevêque officiant soutenait le Roi. Le vieux maréchal Moncey, portant droite et nue l'épée de connétable, et le fidèle maréchal duc de Bellune, le bâton de commandement à la main, marchaient parallèlement à la tête de la monarchie vivante.

 

M. l'archevêque, tenant le Roi par la main, l'a assis sur le trône en récitant les prières. Puis ayant quitté sa mitre, il a salué trois fois Sa Majesté, et a dit trois fois à voix haute :   « Vivat Rex in aeternum ! »   M. le Dauphin et les Princes se sont levés, ont déposé leur couronne et sont allés saluer le Roi, en disant aussi « Vivat Rex in aeternum ... » 

 

Au même instant, tous les drapeaux, portés par leurs colonels, s'inclinèrent et saluèrent le Roi. Les portes s'ouvrirent. La foule se précipita à l'intérieur de la cathédrale et put acclamer le souverain dans toute sa gloire, tandis que cinq cent  colombes lâchées dans la nef voletaient, affolées par le déchaînement des orgues et l'odeur de l'encens. Armé, sacré, couronné, Charles X se fit applaudir lorsqu'il sortit de la cathédrale, tandis que l'artillerie tonnait sur les remparts, et que toutes les cloches de la ville sonnaient..

 

28/05/2011

28 mai 2011, Ier anniversaire du Duc de Bourgogne et du Duc de Berry

Ier anniversaire de

Mgr le Dauphin et de son frère, S.A.R. le prince Alphonse


 

Jumeaux

Tous nos Voeux de bonheur et de prospérité !

Que Dieu bénisse la Famille Royale !

Vive le Roi, vive la Reine !
Joyeux anniversaire au dauphin de France et à son frère.

 

Le cercle Légitimiste Robert de Baudricourt

23/05/2011

Sainte Anne d'Auray 2010

Allocution du président

de l’Union des Cercles Légitimistes de France

au 98e pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d’Auray

 

 

uclf,pierre bodin,sainte anne d'auray,légitimité,monarchie catholiqueMonsieur l’abbé,

Chers amis,

 

- 1787, deux ans avant la révolution, constatant combien les catholiques ignoraient leur religion, le Père de Clorivière annonçait qu'un grand bouleversement social était proche.

- 17 juin 1789, des députés des états généraux se proclamaient Assemblée nationale. Ils rejetaient l'autorité du Roi.

Ignorance et refus de l'autorité sont deux caractéristiques majeures de la révolution.

L'ignorance du peuple est le fondement même de la démocratie, le terreau sur lequel les révolutionnaires édifient leur temple du mensonge et de la manipulation. Dans le domaine religieux, le père de Clorivière avait deviné vers quel abîme elle dirigeait le Royaume et 220 ans plus tard, nous pouvons mesurer hélas le désastre.

Dans le domaine politique, l'ignorance n'est pas moins dangereuse. Au contraire, liée à l'orgueil depuis que l'on a fait croire au peuple qu'il était le souverain, elle est directement responsable du totalitarisme feutré que nous subissons aujourd'hui. Comme saint Thomas d'Aquin l'écrivait "D’une façon générale, l’observateur attentif de l’histoire d’hier et de celle d’aujourd’hui reconnaîtra que les tyrans ont sévi plus nombreux dans les pays gouvernés par une collectivité que dans ceux où le pouvoir n’appartenait qu’à un seul".

Avant d'envoyer un soldat au feu, on lui apprend à se servir de son arme et à reconnaître ses ennemis, on le forme au métier militaire. Avant de construire une maison, nous faisons appel à un architecte ; pour défendre une cause devant le tribunal, nous avons recours aux services d'un avocat. Pour effectuer une tâche de quelque ampleur et d'une certaine complexité, un homme sensé va s'adresser à un spécialiste. Mais quand il s’agit de la gouvernance du pays, chacun se croit assez intelligent, assez savant pour donner son avis.

Avec une telle prétention, comment pourrions-nous respecter et même seulement accepter une autorité ?

Ne nous étonnons pas de ce que les Français contestent, le lendemain de l’élection, le président qu'une majorité, toute relative, vient de désigner. Les démocrates prônent le suffrage universel mais descendent dans la rue pour en refuser les résultats. Peut-il en être autrement lorsque le dogme républicain proclame que tout pouvoir vient exclusivement du peuple !

Un dogme partagé implicitement, il est vrai, par certaines catégories de royalistes qui refusent le roi désigné par sa naissance, c'est-à-dire par la Providence. D'aucuns, tournant le dos à la tradition, espèrent concilier royauté et démocratie comme c'est le cas dans plusieurs pays européens.

Le système pervers auquel nous sommes soumis aujourd'hui ne se contente pas de nier toute transcendance, de refuser au lieutenant de Dieu de régner sur le trône de ses pères, il combat toute autorité qu'il n'a pas désignée lui-même.

Pour contrer cette subversion, quelle que soit notre place dans la société, contribuons, dans les tâches familiales, professionnelles et politiques qui nous incombent, à restaurer le respect dû à l'autorité.

Mais comment pouvons-nous nous opposer avec quelque efficacité à l’autre source du torrent révolutionnaire ? 

Eh bien, reprenons la prédiction du père de Clorivière. Puisque l'ignorance est une cause majeure du dérèglement, commençons par nous instruire. Nous instruire des rudiments, des fondements de la politique, d'une politique conforme à la loi naturelle. Ayons l'humilité de reconnaître que la science politique ne nous est pas innée, qu'il nous faut travailler, étudier pour l'acquérir. Son étude est d'autant plus nécessaire aujourd'hui que nos adversaires ont l'habileté de nous entraîner sur leur terrain, l'habileté de nous faire croire que nous pouvons utiliser leurs propres armes, celles justement qui nient dans la pratique la Royauté sociale de Notre Seigneur.

Ils entretiennent aussi un mythe récurrent, celui qui laisse espérer qu’après avoir réussi à s’emparer du pouvoir et à établir une « bonne république », on pourrait alors restaurer la monarchie.

-         belle utopie ! Dans notre république française, le pouvoir est cadenassé.

-         imposture. S’il était possible de réaliser une bonne république, l’institution monarchique, quoiqu’en ait dit saint Thomas, ne serait plus la seule voie pour réaliser le bien commun. Elle ne serait plus nécessaire.

-         mensonge criminel enfin, il détourne les Français de la monarchie présentée comme objectif secondaire, lointain, voire irréaliste tandis qu’il les mobilise pour un but présenté comme réalisable et proche : la bonne république. Mais, en France, il n’existe pas, il ne peut pas y avoir une bonne république !

. En ce pays d’Auray, encore si rempli du souvenir des exploits de la Chouannerie,

. au pied du monument du Comte de Chambord,

. et alors que nous venons d’assister à la messe des Martyrs célébrée à la mémoire et en l’honneur de tous ces combattants de la liberté, chouans et émigrés, morts pour Dieu, pour leur pays et pour leur Roi,

ne nous contentons pas de cultiver leur souvenir, rendons-leur le seul hommage qui leur soit agréable : continuer leur combat contre la Révolution.

Ne nous laissons surtout pas mériter le reproche adressé au dernier roi de Grenade : "Pleure comme une femme, ce royaume que tu n'a pas su défendre comme un homme".

La plupart de nos cercles légitimistes proposent une formation politique dans le cadre de groupes d'étude. Ne partez pas à la guerre sans avoir pris la peine de connaître le magnifique héritage de nos pères et les forces de nos adversaires. Rejoignez l'un de ces groupes. Adhérez au cercle de votre province, travaillez à connaître et à faire connaître la monarchie légitime.

Vive le Roi !

 

Pierre Bodin

20/05/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 11 juin 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

18/05/2011

Résistance Catholique et Royaliste à la « pensée unique » !

drapeau-legitimiste.jpgCe qui est de plus en plus perceptible aujourd’hui, c’est bien le climat étouffant dans lequel nous vivons. Il y a un détachement de plus en plus significatif et accentué entre nos compatriotes et le climat de négation de la France dans lequel nous évoluons. La France ne respire plus et ne sait plus à quel remède se vouer pour retrouver sa grandeur, son élégance et sa liberté d’autrefois.

Terrorisme républicain, politique de la repentance, ambiance de mort insupportable et constante culpabilisation extrême, qui s’amplifie chaque jour et pousse chaque Français au sentiment de détestation de ses racines et de suspicion de son origine... Les tenants du système actuel réécrivent en toute impunité notre passé à l’aide du pouvoir médiatique et de l’éducation nationale, l’objectif étant de peser fortement et moralement sur les comportements des personnes. La puissante technique de diabolisation et d’intimidation va toujours plus loin dans le sens de la pensée unique. On cherche à diaboliser ou à ringardiser tout homme susceptible de résister contre cette entreprise machiavélique de la table rase du passé.

Les ennemis de la France sont aux commandes de l’Education nationale, de la culture et des médias. Les journaux, les radios ou la télévision sont de redoutables courroies de transmission qui servent de relais de diffusion. La violence audio-visuelle impitoyable que subissent aujourd’hui les Français, est pour le système le moyen le plus efficace pour les faire renoncer à eux-mêmes...

Ainsi, depuis la révolution de 1789, à des degrés différents l’ensemble des canaux du pouvoir ont joué un rôle déterminant dans l’orientation des consciences, des comportements individuels et collectifs. Le but poursuivi reste toujours le même : disqualifier, isoler, neutraliser toute forme de résistance Contre-Révolutionnaire à ce climat délétère et manichéen. Nous sommes bien obligés de constater que l’esprit de la révolution a réussi un coup de maître car il continue d’agir comme une chape de plomb sur les consciences et donne surtout l’impression que l’on ne peut s’y opposer.

Culpabilisation-immobilisation, c’est contre ce terrorisme républicain que les Légitimistes doivent agir et c’est à ce climat que nous sommes confrontés d’une manière de plus en plus pesante.

Le phénomène de rejet de notre identité s’est considérablement aggravé ces 20 dernières années. Les jeunes générations sont les plus touchées par cette entreprise malsaine de destruction identitaire et les moins aptes à y résister parce que coupées dès la naissance de leurs racines réelles et noyées dans une imagerie et un vocabulaire insolent, les isolant des richesses de notre histoire et les façonnant à l’esprit de l’impérative « mondialisation ». Pour nous Légitimistes, leur donner autre chose à aimer, autre chose à voir, autre chose à écouter devient une urgence capitale. Les Français doivent savoir qu’ils possèdent un héritage et doivent en connaître le contenu. Si aujourd’hui cette transmission ne se fait pas, il ne faut pas avoir la naïveté d’y voir l’effet du hasard : c’est le fruit d’une guerre culturelle sans pitié qui est menée contre le peuple Français et son identité séculaire.

L’école de la république n’assurant pas (bien évidemment) la transmission de notre héritage réel. Elle délivre un savoir en ruine, sans ordre, sans repère, sans idée d’excellence ni respect de notre patrimoine... Notre culture est dépréciée, or le contenu de notre culture est Monarchiste et Catholique. La dévalorisation de notre passé conduit à un rejet de ce qui est au coeur même de ce passé : c'est à dire à un violent rejet de la religion Catholique. L’effondrement culturel de notre Nation va donc de paire avec son effondrement spirituel.

Qui mène la guerre de déracinement ?

Un petit nombre d’initiés, de professionnels de la subversion, que l’on trouve dans les ministères, mais aussi dans les mouvements politiques, syndicats, forces occultes, enfin dans les médias...

Qui parle de reconquête parle d’étude et de formation à la doctrine légitimiste. La doctrine reste l’enseignement le plus solide pour déculpabiliser et donc pour faire aimer la vraie France aux Français, en nous situant pleinement dans notre civilisation, dans notre culture. Apprendre à voir, apprendre à écouter, à connaître nous font redécouvrir ce qui relie, ce qui doit unir les Français entre eux et les réconcilier avec l’histoire.

C’est pourquoi l’étude de la doctrine légitimiste n’est pas facultative car elle a pour objectif d’atteindre notre prochain, personnellement, dans ses façons de voir, d’écouter, de goûter ; de juger ... pour le déculpabiliser en lui donnant les moyens de se repérer à travers notre patrimoine.

Les légitimistes se situent dans le domaine de l’action. Il s’agit, répétons-le, tout d'abord d’une démarche d’éducation, de conquête des coeurs et des intelligences.

Reny_F

 

15/05/2011

Interview de Monseigneur Louis XX dans "l'Ardennais".

 

interview,louis xx,reims,cathédrale,monarchie,légitimitéDescendant direct de Louis XIV, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou sera présent à la messe anniversaire du 15 mai en la Cathédrale de Reims. Il a accepté de répondre à nos questions.

Vos parentes (les princesses de Bourbon Parme) sont venues samedi dernier, jour anniversaire de la première pierre de la cathédrale, pourquoi avez vous fait un autre choix ?

« Mon emploi du temps professionnel m'oblige à faire un choix entre toutes les célébrations auxquelles on m'invite. La semaine dernière, mes cousins sont venus à cette journée car il est bien qu'il y ait toujours une représentation de la famille. »


Qu'est-ce qui motive votre venue à Reims ? Avez-vous des liens avec la ville ?

« La cathédrale de Reims est un des lieux phare dans l'histoire de France au même titre que Versailles ou la basilique royale de Saint-Denis. C'est un des joyaux de la France non seulement par son architecture, mais aussi par sa symbolique. J'ai reçu par ma naissance un héritage particulier : celui d'être l'aîné des successeurs des rois de France. Par nature, j'ai un lien tout particulier avec la ville. Je me dois de venir honorer la mémoire de la France millénaire. Au-delà de la dimension historique, je suis déjà venu à plusieurs reprises à Reims. J'avais visité la cathédrale, le palais du Tau et bien sûr des caves de champagne. J'ose vous avouer que j'ai d'ailleurs un faible pour le champagne. J'ai également des amis qui ont résidé à Reims et que j'ai visités à plusieurs reprises. »


Descendant de Louis XIV
Pouvez-vous rappeler votre ascendance royale ? Si la monarchie revenait en France, seriez-vous le roi ?

« Selon les Lois fondamentales et les lois saliques, depuis la mort du comte de Chambord, en 1883, qui a vu s'éteindre la branche aînée issue de Louis XV, c'est la branche suivante à qui revient la couronne. Je descends en ligne directe par les hommes du Roi Louis XIV. À ce titre, aujourd'hui, je suis l'aîné des Capétiens et le chef de la maison de Bourbon. »


Pensez-vous que la monarchie puisse revenir un jour en France ?

« Voilà une très bonne question, mais je n'ai pas de boule magique. Cela ne dépend pas de moi. J'assume d'être le successeur des rois et donc d'être au service de la France et des Français. La Monarchie, c'est un vrai système de gouvernement. Le roi est une sorte d'arbitre garant de l'union de la nation et par là même de la démocratie et de la pérennité d'un pays. Le roi doit transmettre un pays le mieux possible à son fils à qui la tâche incombera ensuite. C'est un système étonnamment très moderne et qui d'ailleurs fonctionne dans de nombreux pays en particulier en Europe. Je suis intimement persuadé qu'il manque cette stabilité à la France. La représentation nationale est une partie du dispositif, mais comme pour le rugby, les capitaines des équipes ne suffisent pas. Il faut un arbitre au-dessus de la mêlée. »

14/05/2011

L'ABBÉ LAURENT CHATRIAN (1732-1814)

 prêtre réfractaireNé en 1732 à Lunéville, l'Abbé Laurent Chatrian a été une des figures les plus marquantes du clergé contre-révolutionnaire lorrain de la fin du XVIIIe siècle. Il a successivement été vicaire à Remoncourt, Bronville, Lunéville, Ogéviller avant de devenir, en 1771, secrétaire de Mgr Drouas, évêque de Toul, charge qui le mit en contact avec l’ensemble des ecclésiastiques du diocèse. Elu député suppléant aux Etats Généraux, il refusa de prêter le serment civique et émigra en Allemagne. Revenu en France, il mourut à Lunéville en 1814. 

C'est seulement en août 1754, à l'âge de 22 ans, qu'il se destine finalement au sacerdoce en entrant au séminaire de Toul. Ordonné prêtre en septembre 1756, il exerce successivement le vicariat dans plusieurs paroisses rurales. En décembre 1773, il est nommé curé de Resson dans le doyenné de Bar. Enfin, le 27 janvier 1778, il devient curé de Saint-Clément, près de sa ville natale, Lunéville, où il exercera son sacerdoce jusqu'en 1789.

aMGR de la FareA partir du 28 juin 1790, l'Abbé Chatrian siège aux États généraux, en remplacement de l'abbé Bastien, curé de Xeuilley, décédé. Passif, il ne se fait pas remarquer, se bornant seulement à protester contre les mesures anticatholiques de l'Assemblée et le vote de la Constitution civile du clergé. Le 4 janvier 1791, il refuse de prêter le serment constitutionnel qui lui est imposé et qu'il qualifie d' " impie ". Son refus catégorique témoigne de la profondeur de sa foi et de sa fidélité à son évêque, Monseigneur de La Fare, qui a déjà quitté son diocèse dans la nuit du 7 au 8 janvier 1791, pour se réfugier à Trèves.

Après la clôture de l'Assemblée Nationale, le 30 septembre 1791, reconnu comme prêtre réfractaire, il revient en Lorraine. Privé de sa paroisse et de tout traitement, il s'établit à Lunéville chez son neveu (M. de l'Espée). Les mesures hostiles aux prêtres réfractaires le frappent. Pour des motifs essentiellement politiques, son séjour à Lunéville lui devient bien vite insupportable. C'est pourquoi, le 6 mai 1792, il décide d'émigrer à Trèves, pour retrouver son évêque et quelques prêtres déjà réunis par l'exil.

Il imagine que son séjour ne sera qu'un intermède de très courte durée et pense reprendre bientôt le chemin de la France. Mais l'exil se prolonge, et la situation religieuse évolue dans un tel chaos, que ses espoirs de rentrer au pays sont de plus en plus incertains.

L'espoir de rentrer en France va s'affirmer avec le Concordat du 16 juillet 1801 qui rétablit la paix religieuse en France, et le sénatus-consulte du 26 avril 1802 qui accorde amnistie pleine et entière aux émigrés. Ainsi, en 1802, tout engage l'abbé Chatrian et ses compagnons d'émigration à prendre le chemin du retour. Un grand nombre d'entre eux se met en route, et le 10 mai, il arrive à Lunéville.

prêtre réfractaire,lorraineComment entrer dans cette France révolutionnaire et nouvelle qui n'avait plus voulu de ses prêtres ? Contrairement à ce qu'il espérait, il est nommé à Château-Voué ; il ne rejoint pas son ancienne paroisse de Saint-Clément où il rêvait de retrouver ses fidèles (qu'il avait tant aimés). Il refuse donc cette nomination et reste simple prêtre à Lunéville. Son âge avancé, il a alors 71 ans, suffit à expliquer sa retraite. Il se retranche dans son cabinet où il se livre à des lectures et à des compilations qui ne sont, dans le fond, que des compléments de plusieurs recueils commencés avant la Révolution ou pendant son émigration. Il meurt le 24 août 1814 à l'âge de 82 ans. L'Abbé Chatrian fut un homme de foi, de conviction et d'honneur, qui est resté fidèle à la conception traditionnelle de l'Église.

10/05/2011

Inconvénients de la démocratie / Force de la Monarchie

démocratieLes faiblesses de la démocratie

Le premier inconvénient du système démocratique consiste en ce que les qualités requises pour être élu diffèrent souvent de celles exigées pour gouverner. A l’occasion d’une campagne électorale, un candidat est jugé pour son charisme, sa capacité à séduire les foules, à plaire, à rassurer, à donner l’impression d’être intègre, déterminé, de prendre au sérieux les problèmes des Français, etc... Ce sont des qualités d’acteur, de séducteur et d’orateur qui sont mises en avant. Elles sont indispensables pour la conquête du pouvoir mais se révèlent insuffisantes pour l’exercice de celui-ci. Ici priment la compétence, l’esprit de décision, la vision à long terme des intérêts du pays, la capacité à savoir s’entourer, le sens du service, le courage de prendre des décisions parfois impopulaires, etc...qualités fondamentalement différentes de celles précédemment évoqués. On comprend mieux dès lors l’érosion d’un Jacques Chirac en manque d’idées directrices au cours de son deuxième mandat ou la désillusion qui a accompagné celui de Nicolas Sarkozy pourtant auréolé d’une campagne médiatique inégalée. On pourrait dire que la sélection d’un candidat par le biais du suffrage universel tient plus d’un d’un show médiatique, que d’un test sur les capacités d’exercice du pouvoir. Rien de surprenant dès lors qu’apparaissent sur la scène politique des acteurs de cinéma (Reagan ou Schwarzenegger aux Etats-Unis, Bernard Tapie en France), ou bien des personnalités dont la notoriété relève beaucoup plus d’une présence médiatique que d’une aptitude à l’exercice du pouvoir (Ségolène Royal est un exemple).

Le deuxième inconvénient réside dans le fait que le type d’homme à vouloir se présenter n’est pas forcément celui qui est le plus apte à servir le bien commun. Le désir du pouvoir ne signifie pas, ipso facto, recherche du bien commun. Certes, l’homme politique qui recherche le pouvoir peut être mû par une saine ambition mais il peut aussi considérer celui-ci comme une jouissance plus qu’un service, et dès lors y voir une sorte de récompense des efforts dépensés pour le conquérir. D’où cette ivresse qui caractérise souvent les vainqueurs au soir de l’élection présidentielle, le V de la victoire frénétiquement déployé. On serait légitimement en droit d’attendre un minimum de recueillement et de gravité, afin de mesurer l’ampleur des responsabilités. Imagine-t-on une seconde un pape nouvellement élu, savourer sa victoire comme un footballeur ? Se méfier donc des hommes sûrs d’eux-mêmes et trop assurés de leur talent politique ; cela peut cacher une recherche de gloire personnelle et un manque de sens des vraies responsabilités.

De plus, la nature même du procédé démocratique stimule l’ego des candidats. L’"onction" démocratique précédée d’une campagne électorale gonfle souvent d’orgueil son bénéficiaire. En effet, il pourra toujours attribuer sa victoire à son talent d’orateur ou à sa capacité de séduction. Dans une campagne électorale où domine, comme au sport, l’esprit de compétition, il peut être tenté d’affirmer : « si j’ai été élu président, c’est parce que je suis le meilleur ». A l’inverse, celui qui n’a pas choisi de gouverner, soit qu’il ait été désigné par ses pairs (comme dans l’aristocratie), soit qu’il hérite du pouvoir par naissance (comme dans la monarchie), sera moins tenté, une fois au pouvoir, par le sentiment de ne devoir son poste qu’à lui seul. Il sera sans cesse rappelé à la modestie de sa prise de fonctions.

france Force de la Monarchie

La Monarchie a l’expérience des siècles, elle est aussi la capacité de prévoir le long terme, par le souverain en ses conseils, débarrassé des soucis de réélection. Elle garantit le véritable progrès qui ne réside pas dans la jouissance égoïste ou dans la recherche de l’enrichissement à tout prix, mais dans la recherche et la conservation du bien commun qui est l’unité de la paix, le mieux vivre ensemble.

La Monarchie permet de conduire la politique dans une perspective historique. Elle est le garant du véritable progrès : comme pour les sciences physiques qui nécessitent d’accumuler les expériences dans un esprit pragmatique, les sciences sociales ne peuvent assurer le progrès que si elles retiennent les enseignements des expériences passées, hors de toute idéologie.

L’idée que l’histoire « avance » dans le sens du progrès est une illusion, née au temps des « Lumières », selon laquelle les progrès des sciences et des techniques entraîneraient des progrès dans tous les autres domaines (morale, société, etc.). On voit de nos jours ce qu’il en est de cette chimère qui a conduit l’homme à violer la nature en se prenant pour le Créateur au lieu de la respecter en l’apprivoisant.

De même, la nature de l’homme ne change pas avec le temps. Contrairement à la République inspirée par les idéologies, la monarchie traditionnelle Française n’a jamais eu pour ambition de faire évoluer l’homme vers le surhomme, de transformer sa nature, mais simplement, de rendre les personnes meilleures en développant chez elles les vertus, en leur faisant donner le meilleur d’elles-mêmes dans leur participation au bien commun.

C’est cet effort constant ― conduit génération après génération ― qui a fait s’épanouir la civilisation dans notre pays, et que les idéologies filles de la Révolution, s’acharnent à effacer les traces en promouvant l’individualisme, son esprit de révolte, d’irresponsabilité et de jouissance.

doctrine légitimiste, france, royalisme, légitimité, catholique, traditionLa Monarchie a-t-elle un avenir en France ?

Oui. Ce sont justement sa capacité de durer, sa stabilité, sa longévité démontrée par les siècles qui font l’intérêt du régime monarchique. La république en revanche n’a jamais pu vraiment trouver sa forme. On parle déjà de VIe République. L’instabilité marque la vie politique française depuis deux siècles. Le régime républicain, fondé sur les principes de la démocratie parlementaire et dont la dégradation est évidente, voire irréversible, perd l’estime et la confiance d’un nombre croissant de Français. Ce régime est structurellement incapable de se réformer. Fondé sur la loi du nombre, il entretient la division entre deux France (il y a un « peuple de gauche » et un « peuple de droite »).

Désormais la république brade la souveraineté de la France en faveur d’une entité européenne, fondée sur les seules valeurs marchandes. Beaucoup de Français se trouvent désemparés parce qu’ils ne savent pas comment remplacer ce régime peu soucieux du bien commun. Le salut du pays impose un revirement total par l’abandon des illusions démocratiques, et l’avènement du régime naturel qu’est la Monarchie, qui seule est fondée sur les valeurs morales traditionnelles auxquelles, croyants ou non, et plus qu’ils ne pensent eux mêmes, les Français restent attachés.

08/05/2011

Sainte Jeanne d'Arc

carte royaumeIntroduction

En 1420, la France n'existe plus. Après l'assassinat de son père, Jean Sans Peur, le duc de Bourgogne Philippe III le Bon s'est allié à Henri V d’Angleterre. En 1424, les Anglais envahirent le domaine de Charles (Dauphin de France et héritier de la Couronne) et mirent le siège devant Orléans, ville-clef pour le passage de la Loire. Une fois la ville tombée, ils pouvaient facilement conquérir le reste du pays. Mais Orléans ne tomba pas, grâce à une paysanne de dix-huit ans : Jeanne d’Arc. 

Charles VII règne sur le centre et au sud (pays d'oc). On le surnomme par dérision « le petit roi de Bourges ». Il n'a ni argent ni soutiens, si ce n'est celui des Armagnacs et de quelques mercenaires. Le roi est au bord du renoncement lorsqu'il rencontre Jeanne d’Arc...

archangeL'enfance de Jeanne d'Arc

Jeanne d’Arc est né en 1412 à Domrémy, aux marches de la Lorraine, dans une famille de paysans nommée « Darc ». Sa famille sera anoblie par Charles VII et changera son nom en d'Arc. Jeanne est une fillette pieuse, rien ne la distingue de ses compagnons de jeu. A l'âge de 13 ans, elle eut une apparition de Saint Michel sous l'apparence d'un chevalier, de Sainte Marguerite et de Sainte Catherine. L'archange et ses deux saintes lui ordonnent de conduire le dauphin à Reims pour le faire sacrer. Jeanne n'en parle à personne, mais mois après mois, année après année, les voix reviennent, insistantes… porche château BaudricourtA seize ans, elle parle de ses voix à son oncle, Durand Laxart, qui l'escorte auprès de Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, forteresse voisine de Domrémy. Baudricourt conseille Laxart de ramener sa nièce chez ses parents avec une bonne gifle... L'année suivante, les Anglais déferlent sur la Lorraine, Jeanne voit l'ennemi de près et doit se réfugier à Neufchâteau avec sa famille. Revenue à Vaucouleurs, sa personnalité ne passe pas inaperçu, elle rencontre même le duc de Lorraine. Face à une telle détermination, Baudricourt lui donne une escorte de quelques hommes, dont Jean de Metz et Bertrand de Poulengy, qui resteront fidèles à Jeanne tout au long de son épopée. Habillée en homme, Jeanne va jusqu'à Chinon pour y rencontrer le dauphin…

La rencontre du dauphin à Chinon

chinon

Arrivée à Chinon, Jeanne se rend à la grande salle du château. Elle n'avait encore jamais vu le roi, et pourtant elle le reconnaît, caché dans son assistance, alors qu'un sujet avait pris sa place. Charles VII est étonné, la jeune fille se présente sous le nom de Jeanne la Pucelle et que le Roy des cieux lui commande de l'emmener à Reims pour le faire sacrer. Jeanne et Charles s'entretiennent en secret, nul ne sait ce qu'ils se sont dits, mais le roi ressort avec le visage éclairé. Charles lui donna une armure, une garde de quelques hommes, et l'autorisa à se joindre au dernier convoi destiné à secourir Orléans. Jeanne fit faire un étendard timbré de la fleur de lys et des noms JhesusMaria. De tous les autres chefs de guerre, il n'en est pas un qui ose s'opposer à la jeune fille, tous ont cœur de lui obéir.

histoire de france, jeanne d'arc, domrémy, charles VII, Henri V d'angleterre, chinon, sacre, légitimité, lorraine, pucelle d'orléansL'épée de Jeanne d'Arc

Une fois l'armure de Jeanne confectionnée, on s'inquiéta de l'épée. « Allez à Sainte-Catherine-de-Fierbois dit elle, dans la chapelle du pèlerinage. Vous creuserez derrière l'autel, vous enlèverez une dalle, des pierres, et à peu de profondeur, vous trouverez l'épée qu'il me faut. » Ainsi fut-il fait, et l'on trouva une grande épée à la garde marquée de cinq petites croix. Cette épée était celle de Charles Martel qui, après Poitiers, l'aurait offerte aux prêtres du sanctuaire.

orléansLe siège d'Orléans 

Avant l'arrivée de Jeanne d’Arc, Orléans est au bord de la reddition, la ville n'a plus de ressources et est épuisé. Le duc Charles d'Orléans étant fait prisonnier après Azincourt, c'est son demi-frère Jean, dit Dunois, un enfant bâtard, qui défend la ville avec courage. Tandis que les chefs de guerre français hésitent et tergiversent, Jeanne rentre secrètement dans la ville pour y rencontrer Dunois. Elle le somme de faire une sortie, mais la dernière a été trop catastrophique que le bâtard d'Orléans préfère attendre les renforts. Jeanne prend les choses en main, deux bastides anglaises se tiennent dans la région, il faut les attaquer ! Jeanne charge elle-même la bastide des Augustins, la garnison la suit et c'est un succès. Le soir au conseil de guerre, Dunois et ses hommes veulent en rester là, mais Jeanne refuse. Elle ameute la population qui se prépare toute la nuit. Le lendemain, l'assaut est donné, la forteresse est redoutable, les pertes sont élevées, Jeanne est touchée par un carreau d'arbalète au dessus du sein. La blessure est superficielle, elle retourne galvaniser ses troupes. Les Anglais paniquent, ils se jettent dans la Loire, le 8 mai 1429, Orléans est sauvé. C'est un miracle ! La prise d'Orléans prouve le caractère divin de sa mission.

sacreLe Sacre du Roi

 Après l'exploit d'Orléans, deux possibilités s'offraient aux Français : attaquer Paris ou aller à Reims, comme le veut Jeanne, pour sacrer le roi. Le Dauphin, hésitant, fini par donner raison à Jeanne. Seulement le pari est risqué, Reims est cerné par des possessions anglaises et bourguignonnes. Une rencontre décisive a lieu à Patay, face aux Anglais de John Talbot, tout juste chassé d'Orléans. Chacun a encore les souvenirs d'Azincourt, cimetière français. Seulement la Pucelle est là, et elle assure la victoire au nom de Dieu. La bataille s'engage, la charge française est irrésistible, les Anglais laissent 2 000 morts et leur chef prisonnier. Côté français, les pertes sont quasiment nulles. Pour ouvrir la route jusqu'à Reims, les Français libèrent Auxerre, Troyes et Chalons. Le Dauphin peut enfin faire son entrer dans la cathédrale de Reims pour y recevoir le Saint Chrême. Jeanne est à ses côtés, portant son étendard. Le régent anglais, le duc de Bedford, réagit sans attendre, il fait sacrer le jeune Henri VI à Notre-Dame de Paris. Mais sans la Sainte Ampoule, qui valide le rituel du sacre, le couronnement n'a aucune signification. Il n'y a plus qu'un seul Roi sur la France, l'héritier des Valois, Charles VII. La mission de Jeanne s'est couronnée d'un succès, en quelques mois, la victoire a changé de camp.

reimsLa portée du sacre de Charles VII fut majeure. En effet, le nouveau souverain devenait le représentant légitime de Dieu sur terre, digne successeur des Valois. De ce fait, le traité de Troyes n’avait plus de valeur, et le jeune Henri VI, qui apparaissait déjà comme un souverain déjà peu légitime, perdait ainsi toute crédibilité. Dès l’annonce du sacre, les habitants de Laon décidèrent d’envoyer à Charles VII les clefs de la ville.

Au cours de l’été, de nombreuses cités firent allégeance au nouveau souverain : Sens, Soissons, Crécy, Coulommiers, Provins, Château Thierry, etc.Enfin, à la fin du mois d’août, Charles VII signa une trêve de quatre mois avec le duc de Bourgogne.  

Jeanne d’Arc chef de guerre (été 1429 à mai 1430) 

Suite à la signature de la trêve entre Charles VII et Philippe le Bon, Jeanne décida de marcher sur Paris (la cité était alors entre les mains des Bourguignons.). Assistée par Jean II, duc d’Alençon, Jeanne entreprit le siège de la ville au début du mois de septembre 1429. Blessée à la cuisse devant la porte Saint Honoré, les combats cessèrent, malgré les protestations de la Pucelle. En outre, Charles VII décida d’interdire à l’armée royale de reprendre les combats, soucieux de respecter la trêve signée avec les Bourguignons.

Souhaitant rester prudent quant à la suite des évènements, le roi de France préféra se retirer vers la Loire. A la fin de mois de septembre, se trouvant alors à Gien, Charles VII décida de licencier son armée. Jeanne d’Arc fut alors envoyée dans le Berry afin de lutter contre les compagnies qui causaient à cette époque de graves déprédations. Début novembre, elle parvint à s’emparer de Saint Pierre le Moûtiers, mais échoua devant La Charité sur Loire, alors aux mains du Bourguignon Perrinet Gressart. Cependant, l’hiver arrivant, Jeanne dut abandonner le siège et regagner le château de Mehun sur Yèvre où séjournait le roi.

A la fin du mois de décembre, en guise de remerciement, la Pucelle fut anoblie par le roi, ainsi que ses parents, ses frères, et tout son lignage. Mars 1430, la Pucelle décida finalement de quitter le château de Sully sur Loire, où elle avait accompagnée le roi. Elle ne voulait pas rester inactive alors que le duc de Bedford, afin de renforcer son alliance avec la Bourgogne, avait donné la Champagne et la Brie à Philippe le Bon.

Quittant le roi sans prendre congé, Jeanne participa à quelques combats au printemps 1430, sans toutefois réussir à l’emporter. Cependant, sa présence et sa renommée parvenaient à terrifier certains capitaines et soldats anglais, tant et si bien que leurs supérieurs durent prendre des mesures contre ceux qui tremblaient devant la Pucelle.

En mai 1430, Jeanne répondit à l’appel des habitants de Compiègne, alors assiégés par les Bourguignons (en effet, au lendemain du sacre, Charles VII avait chassé la garnison bourguignonne se trouvant dans la cité.).

 

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Le 23 mai 1430, la Pucelle pénétra dans la cité, accompagnée par des forces très réduites. Tentant une sortie le soir même, elle se lança à l’assaut des troupes de Jean II de Luxembourg, comte de Guise (ce dernier était un fidèle allié des Bourguignons, confirmé dans ses droits par le duc de Bedford.).

C’est alors qu’une troupe anglaise arriva en renfort, prenant les compagnons de Jeanne d’Arc entre deux feux. Se sentant en danger, la jeune femme ordonna à ses hommes de reculer vers Compiègne. Cependant, le pont levis se releva, abandonnant la Pucelle aux mains des Anglo-bourguignons.

C’est alors qu’un des vassaux de Jean de Luxembourg tira une flèche sur le cheval de Jeanne, la faisant tomber à terre. C’est ainsi que cette dernière fut capturée par les Bourguignons. 

Le procès et condamnation de Jeanne d’Arc (janvier à mai 1431)

histoire de france,jeanne d'arc,domrémy,charles vii,henri v d'angleterre,chinon,sacre,légitimité,lorraine,pucelle d'orléansSuite à sa capture, les Bourguignons retinrent Jeanne prisonnière pendant près de six mois. Pendant ce temps, alors que la Pucelle était entre les mains de Jean de Luxembourg, Charles VII parvint à remporter plusieurs victoires.

En juin, l’armée royale stoppa les troupes bourguignonnes, qui tentaient de s’emparer du Dauphiné ; en juillet, Charles VII conclut une alliance avec Frédéric III, archiduc d’Autriche; en novembre, la ville de Liège, soudoyée par le roi de France, se révolta contre les Bourguignons, et Charles VII parvint à s’en emparer.

Jeanne, quant à elle, fut emprisonnée à Rouen dans un château ayant appartenu à Philippe II Auguste, le procès de la Pucelle s’ouvrit en février 1431. Ce fut alors Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, qui fut chargé d’instruire son procès pour hérésie.

Bien qu’étant innocente des crimes qu’on lui reprochait, les Anglais voulaient se débarasser de la jeune femme de manière légale... De ce fait, le tribunal déclara Jeanne coupable d’être schismatique, hérétique, etc.

histoire de france, jeanne d'arc, domrémy, charles VII, Henri V d'angleterre, chinon, sacre, légitimité, lorraine, pucelle d'orléansLe 30 mai 1431, les Anglais firent brûler vive la condamnée sur place du Vieux Marché de Rouen. Cette dernière n’avait pas vingt ans… Afin que ses restes ne soient pas utilisés comme des reliques, les Anglais décidèrent de récolter les cendres de la Pucelle, qu’ils jetèrent ensuite dans la Seine.  

 

06/05/2011

Un Contre-Révolutionnaire Mussipontain

trouard de riolle Jean-François Riolle est né le 06 janvier 1739 à Pont-à-Mousson, il est mort à Naples en 1806. Son père Pierre Riolle sert pendant dix ans dans le régiment des dragons de Beauffremont, prend part à toutes les campagnes du règne de Louis XV.

Homme de haute taille, d'apparence vigoureuse, d'allure élégante et aristocratique, Jean-François Riolle était engagé dans la Gendarmerie du Roi, il fut blessé durant la guerre de sept Ans. Il quitta l'armée et revint à Pont à Mousson en 1758. Il s'intéressa au commerce des marbres qu'il fit venir d'Italie jusque dans la région parisienne. En relation avec les grands sculpteurs de l'époque, Canova et Houdon, il peupla de statues en marbre les jardins du château de Brunoy (Essonne) appartenant au Comte de Provence, futur Louis XVIII et ceux du château de Canon en Normandie pour le comte de Beaumont, avocat au parlement de Paris. Il obtint la charge de Contrôleur Général des marbres du Roi. Anobli par Louis XVI, il porta désormais le nom de Trouard de Riolle. Le Roi le fit Chevalier de Saint-Louis, Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, puis du Saint-Sépulcre et de Jérusalem. Il fut nommé dans le même temps Conseiller du Roi.  

pont à moussonNommé maire-royal par un édit de mars 1774, il s'attacha à l'embellissement de sa ville Pont-à-Mousson : il fit construire les casernes à l'emplacement de l'ancien château ducal (hôpital actuel) pour éviter aux habitants le logement des gens de guerre. Il fit aménager deux digues : les boulevards actuels pour éviter à la ville les inondations qui la ravagaient périodiquement. En 1776, il obtint la création de l'Ecole Royale Militaire pour compenser la perte de l'Université. Il fit aménager au bas de la Côte de Mousson une nécropole destinée à remplacer les multiples cimetières établis autour des paroisses et des monastères.

Les travaux d'assainissement et d'embellisement de la cité lui permettaient d'utiliser une main d'oeuvre inoccupée et de lutter contre la misère, suivant en cela l'exemple donné par de nombreux grands Seigneurs de l'époque. En même temps qu'il s'occupe de la ville, il se plaît à embellir sa propre demeure.

Le Château de Riolle

A la mort de Pierre Fourier, la Congrégation des chanoines réguliers comptait sept abbayes "réformées". Le nombre des frères au séminaire de Pont à Mousson atteignait 108 sous le généralat du Père Achille-François Massu de Fleury (1692).

abbayeLorsque la Lorraine fut rattachée à la France, les congrégations furent tenues de soumettre leurs constitutions à l'approbation royale. La Galaizière, Intendant de Lorraine et Barrois, imposa un général qui fut agrée par les chanoines mussipontains : le Père de Saintignon. Par leur complaisance, les chanoines réguliers avaient bien mérité de Sa Majesté qui les récompensa en leur offrant la direction des collèges d'Epinal et de Pont-à-Mousson, qu'ils acceptèrent. Le séminaire de Saint-Nicolas s'installa en 1776 sur la rive droite de la Moselle dans les anciens bâtiments de l'Université, abandonnés par les jésuites. Ils prirent également la direction de l'ecole Royale Militaire, créee par ordonnance de Louis XVI en date du 1er février 1776, et quelques années plus tard, administrèrent la cure de Saint-Martin. Le monastère de la tour de Prague fut donné par le Roi à la ville, qui le mit en vente. "Les bâtiments", cours et jardins appartenant aux ci-devant chanoines réguliers de pont-à-mousson (sont décrits) sur le plan levé sur les ordres de la Galaizière, à l'occasion de la division faite en dix parties qu'on propose de vendre en gros ou en détail. Le tout cotté relativement au procès verbal d'estimation des 5 et 6 février - en date du 10 février 1778". Ce fut le Chevalier Jean-françois Trouard de Riolle, maire royal de pont-à-mousson, qui fit l'acquisition du tout.

Le château devait donc son nom à Jean-François de Riolle, dernier maire royal de la ville. 

Un Royaliste libéral, devenu Contre-Révolutionnaire.

Séduit dans un premier temps par les «  idées nouvelles », il fut élu député de Saint-Mihiel et Pont à Mousson aux Etats-Généraux de 1789, ayant par la suite compris la plaie profonde faite à la société et deviné une partie des excès qui allaient être commis à travers le processus révolutionnaire, il démissionna de ses fonctions de maire la même année.

Aussi le 9 septembre 1789, il écrivait aux conseillers une lettre dans laquelle il donnait sa démission de maire : « Je ne puis plus, écrivait-il, conserver la place de maire, parce que je vois que tous les corps politiques deviennent agresseurs et c'est pourquoi j'envoie ma démission. Partisan de la liberté publique, je ne connais de puissance que la loi et le Roi. » Signé : Trouard de Riolle. (Archives municipales. registre 1789) 

la rouerieDès lors, les institutions Monarchiques menacées, son parcours ressemble étonnamment à celui du Marquis de la Rouërie..., et comme lui, comprenant le danger que courait la royauté et avec elle la France, il termine par basculer complètement dans le camp de la Contre-Révolution. Dès la fin de l'année 1789, il entretenait avec le Roi des intelligences secrètes, et lui servait d'observateur à l'Assemblée. Lorsque le 20 juin 1791 eut lieu la fuite de Varennes, on ouvrit aux Tuileries l'armoire de fer où Louis XVI conservait ses papiers personnels. On y trouva entre autres des bulletins envoyés au Roy concernant les députés de l'Assemblée Constituante, un du 5 octobre 1789 indiqué par le monarque lui-même "être du Sieur de Riolle". 

Le Chevalier de Riolle fut arrêté à Bourgoin (Isère) le 8 juillet 1790 alors qu'il se rendait à Turin auprès du comte d'Artois, futur Charles X. On trouva sur lui des documents compromettant visant à opérer une Contre-révolution en Lorraine. Traduit devant le tribunal révolutionnaire, il échappa de très peu à la guillotine. Il émigra alors en Autriche avec ses deux fils, puis en Italie. Pendant la terreur, il fut Colonel au service de l'empereur d'Autriche. Il mourut à Naples en septembre 1806. 

un complot contre-révolutionnaireUn Complot Contre-Révolutionnaire en 1790

Pour en savoir plus sur le parcours du Chevalier Trouard de Riolle, il existe un livre publié en 1954 intitulé « Un Complot Contre-Révolutionnaire en 1790 ». Ce livre a été rédigé par Yvonne Trouard de Riolle, descendante du dernier maire royal de Pont-à-Mousson.

Difficile cependant de se faire une idée précise de ce personnage. Il est délicat d'en faire un héros sans reproche de la Contre-Révolution, ses relations avec le Comte de Mirabeau d'avant 1789 restent tout de même plus que douteuses...

04/05/2011

René II duc de Lorraine

armes rené II duc de lorraine Le prince qui défia le puissant duc de Bourgogne.

Petit-fils de René d’Anjou, René de Lorraine vit le jour à Angers le 2 mai 1451. Fils aîné de Ferry de Lorraine comte de Vaudémont, baron de Joinville, sénéchal héréditaire de Champagne et de Yolande d’Anjou (fille de René), il passa toute sa jeunesse à la cour de son grand-père, en Provence et en Anjou. Ce prince avait cinq frères et sœurs : Nicolas, seigneur de Joinville et de Bauffremont ; Pierre ; Jeanne, femme de Charles d’Anjou comte du Maine ; Marguerite, épouse de René duc d’Alençon et Yolande, femme de Louis Landgrave de Hesse.

Succédant à son oncle, Jean de Lorraine au début de l’année 1473 en tant que Capitaine d’Angers, Sénéchal et Gouverneur d’Anjou, René de Lorraine obtint donc de son grand-père René d’Anjou les gages associés à ces différentes fonctions en février.

Une mort subite bouleverse son destin.

En juillet 1473, l’éphémère duc de Lorraine Nicolas d’Anjou décéda laissant son cousin René dans un grand désarroi. Yolande d’Anjou devint alors duchesse de Lorraine situation qui ne durera pas puisqu’elle préféra laissé le duché entre les mains de son fils le 2 août de la même année, en se réservant cependant l’usufruit. René II, duc de Lorraine fit son entrée officielle à Nancy le 4 août.


charles le téméraireRapidement après son accession au pouvoir, le jeune duc fut sollicité par les deux grands princes européens : Louis XI, roi de France et Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Le but de leurs manœuvres était de contracter une alliance. René II privilégia d’abord le roi de France en scellant avec lui le traité de Neufchâteau le 27 août 1473 .

rené II, duc de lorraineUn duc de Bourgogne trop pressant.

René II ne pouvait plus supporter les agissements de Charles le Téméraire, pour qui la Lorraine représentait le territoire idéal qui lui manquait pour créer un grand territoire, un royaume médian dont il serait le prince. Des convois d’hommes et de marchandises traversaient son pays ; des bandes de mercenaires venant du Nord pillaient, brûlaient et tuaient les habitants de cette Lorraine à laquelle il était attaché. Le duc n’en pouvait plus.

René II adhéra à la ligue formée par Louis XI, l’empereur, les princes allemands, les villes d’Alsace et les cantons suisses. Le 15 août suivant, le roi de France l’assura de son aide en cas d’attaque bourguignonne.

Après un court séjour dans les Vosges, notamment à Neufchâteau, Mirecourt et Dompaire, René II vint prendre possession du duché de Bar que lui a confié René d’Anjou, au cours du mois de novembre 1474.

Après avoir défié le duc de Bourgogne par l’intermédiaire de son héraut, le 9 mai 1475, le duc de Lorraine scella un traité d’alliance avec l’empereur le 17 mai. Peu de temps après, René II ne put empêcher les troupes bourguignonnes (environ 40 000 hommes) de pénétrer en Lorraine et de s’accaparer tous les châteaux sauf celui de Prény qui résista aux assauts. Le 30 novembre, Charles le Téméraire fit son entrée dans la cité de Nancy.


Mécontent de la tournure des évènements et fortement résolu à ne pas se laisser faire, le duc de Lorraine constitua une force armée dans les Vosges avec les nobles lorrains restés fidèles ainsi qu’avec des mercenaires suisses venant de différents cantons. Mais les choses ne se passèrent pas si facilement et René II fut contraint de quitter le bailliage des Vosges car sa personne était sérieusement menacée. Il se rendit alors à Joinville vers la fin de l’année 1475. Au cours de l’hiver 1475-1476, le duc de Lorraine manda deux émissaires en Suisse afin de recruter de nouvelles troupes. En avril 1476, ayant eut vent de la cuisante défaite bourguignonne à Grandson le 2 mars précédent, il envisagea immédiatement de reprendre le combat. De passage en Suisse où il tenta de convaincre les cantons de l’aider dans sa tache de reconquête de ses territoires, il prit part à la fameuse bataille de Morat, le 22 juin où le duc de Bourgogne fut défait.

La déconfiture du grand prince provoqua une virulente réaction en Lorraine de la part des habitants qui commencèrent la lutte, reprenant aux garnisons bourguignonnes plusieurs forteresses dont Vaudémont. René II put faire son entrée à Saint-Dié le 21 juillet et à Epinal le lendemain. Il entreprit peu après le siège de la forteresse de Châtel-sur-Moselle et de la cité Nancy ; cette dernière capitula le 8 octobre.

rené II, duc de lorraine Un duché de Lorraine retrouvé.

Le duc de Lorraine ne savoura pas longtemps la prise de sa capitale puisque les troupes du duc de Bourgogne y vinrent mettre le siège le 21 octobre. René II préféra quitter sa chère cité pour aller chercher de l’aide en Alsace, notamment à Sélestat où il séjourna le 1er décembre. Ayant pu convaincre les Alsaciens et les Suisses de l’aider dans sa tâche de recouvrir définitivement son duché, René II passa le 4 janvier 1477 à Saint-Nicolas-de-Port et se dirigea en direction de sa cité ducale. Le 5 janvier, les troupes bourguignonnes furent défaites par une forte coalition au cours de la bataille de ou plutôt pour Nancy. Le grand duc d’Occident, Charles le Téméraire y trouva misérablement la mort.

René II sortit inévitablement grandi de ce conflit qui d’ailleurs aurait pu définitivement lui coûter son duché. Fin janvier 1477, il réunit les États Généraux de Lorraine puis se rendit auprès du roi de France Louis XI qui le félicita grandement.

Olivier PETIT

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http://patrimoine-de-lorraine.blogspot.com/2011/01/le-duc...

 

 

01/05/2011

L'affaire de Nancy, 31 août 1790

affaire de nancy, Le 31 août 1790, trois régiments, en tout 5 900 hommes se révoltent contre leurs officiers. Le violent combat qui eut lieu devant le poste de garde de la porte Stainville (l'actuelle Porte Désilles) fit trois cents morts et blessés. Dans les manuels scolaires "officiels" et donc de nature "révolutionnaire", il est enseigné que les soldats de la garnison de Nancy reprochent à leurs officiers une discipline sévère, puis de ne pas avoir touché la solde, ainsi ils ont emprisonné des officiers Royalistes dont le général Malseigne.... (Il n'est pas interdit aujourd'hui de s'interroger sur la motivation véritable de cette insurréction révolutionnaire)

Le Marquis de Bouillé, qui commande les troupes de la place de Metz, marche sur Nancy avec ses soldats.  Vainqueur, il fait châtier les révoltés. Cet événement montra au Roy Louis XVI que des troupes en Lorraine lui étaient restées fidèles et c'est peut être d'ailleurs ce qui poussa le Roy à quitter Paris pour tenter de les rejoindre (Voir l'épisode de la fuite à Varennes).

marquis de bouilléFrançois-Claude-Amour, Marquis de Bouillé.

Général Français. Homme d'honneur, il est connu pour son attachement à Louis XVI, au Royaume de France et par sa fidélité envers les Lois fondamentales. Gouverneur des îles du vent françaises, il combattit brillamment aux Antilles pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis, et enleva plusieurs îles aux Britanniques.

Revenu en France en 1783, il est nommé commandant des Trois-Evechés (Toul, Verdun, Metz), puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Nommé en 1790 général en chef de l'armée de Meuse, Sarre-et-Moselle, il fit respecter l'ordre et la loi à Metz et à Nancy. Il réprime la mutinerie de la garnison de Nancy en 1790 (33 condamnations à mort, 41 aux galères). Les révolutionnaires le détesteront. La Famille Royale compte sur lui pour la sauver, le charge d'organiser sa fuite le 20 juin 1791. Mais les dispositions qu'il prend vont échouer, et Louis XVI est malheureusement arrêté à Varennes. Le Marquis François-Claude-Amour de Bouillé émigre, et se réfugie à Coblentz pour organiser la Contre-révolution Catholique et Royale dans l'Est. Il fit de nombreuses démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance du Roy de France.

C'est à lui qu'il est fait référence dans le cinquième couplet de la Marseillaise...

 

28/04/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 mai 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

26/04/2011

Nouveau tract

tract

Tel : 03-83-81-00-29

Histoire : L'adoubement autrefois

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauLe jeune et nouveau chevalier a d'abord été damoiseau ( titre de gentilhomme auprès des dames ) puis valet et enfin écuyer (jeune noble qui avant l'adoubement s'attachait au service d'un chevalier et portait son écu). Il deviendra désormais chevalier avec plusieurs de ses compagnons. Au cours d'une cérémonie très honorifique, on remet à l'apprenti-chevalier son épée attachée à sa taille, dans son baudrier de cuir, et ce, de la main du chevalier qui lui a tout enseigné.

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauTout d'abord, la partie préparatoire de l'écuyer, reçu au château de son futur suzerain (seigneur) : le jeune écuyer voulant devenir chevalier doit se recueillir, jeûner toute la journée, et prier une partie de la nuit précédant l'adoubement.

Ensuite vient la partie de la consécration : au matin de la cérémonie, le jeune homme assiste à la messe et communie. Par la suite, des moines et des serviteurs l'habillent et lui donnent les dernières recommandations. Ces préparatifs ont pour but de laisser un temps de réflexion au futur chevalier et de le purifier. Le jeune homme doit être parfaitement certain du choix de sa "destinée" lors de la cérémonie. Son engagement est à vie, et le serment qu'il prononce, inviolable.

Un geste essentiel par lequel le sacrement est administré est la colée. L'adoubant donne un coup léger du plat de la main droite sur la nuque de l'adoubé. Un geste aussi violent vérifiait la maturité du jeune homme pour figurer parmi les adultes, de manière à se tenir droit dans les coups durs et parfaitement maître del ui.

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauA la colée succède la remise des armes où chaque nouveau chevalier démontre devant tous son habileté dans l'escrime à cheval, en renversant d'un seul coup de lance des mannequins, appelés quintaines.

Maintenant armé de son épée, le nouveau chevalier se doit de prêter serment sur la bible. Entouré de son parrain et de ses amis, face au prêtre, il promet de servir Dieu, de rester loyal à son seigneur et de protéger les non-combattants.

La partie festive est maintenant un temps pour tous de se réjouir. Alors, pendant que tout le monde s'attable pour le festin, musiciens, jongleurs et acrobates se préparent à la fête. La journée se poursuit dans la sérénité et la joie, avec tournois de toutes sortes jusqu'au soir où le nouveau chevalier quitte le château de son seigneur.

  

25/04/2011

25 avril 2011, Anniversaire du Duc d'anjou

louis xx Le chef de la Maison de Bourbon est né le 25 avril 1974, 760 ans jour pour jour après Saint Louis. Il est le successeur de la dixième génération de Louis XIV.

Arrière petit-fils du Roi d’Espagne, Alphonse XIII, il a été baptisé le 30 Mai 1974, en la Chapelle du Pardo et fut tenu sur les fonts baptismaux par Monseigneur le Duc d’Anjou et de Ségovie, son grand-père, ainsi que par Dona Carmen Franco de Polo, épouse du Généralissime, son arrière grand-mère.

Il est issu du mariage célébré au Palais du Pardo, le 8 mars 1972, entre le Prince Alphonse de Bourbon , Duc d’Anjou et de Cadix ( 1936-1989 ) et Marie du Carmel Martinez-Bordiu y Franco .

Il fut investi par son père, Monseigneur le Duc d’Anjou et de Cadix, chef de la Maison de Bourbon, des titres d’attentes du Duc de Touraine, en date du 19 septembre 1981, puis du Duc de Bourbon, par acte du 27 septembre 1984, consécutivement au décès, le 7 février 1984, de son frère aîné, le Prince François (1972- 1984 ). Il a succédé à son père comme chef de Maison, le 30 janvier 1989, année du quatrième centenaire de l’avènement d’Henri IV.

Comme chef de Maison il assume la grande maîtrise des anciens ordres royaux français. Il est notamment 19ème Chef et Souverain Grand-Maître de l’Ordre du Saint Esprit, dont il fut créé Chevalier, par son père en 1988.

Le 24 juin 2000 au château de Versailles, il devient le plus jeune Bailli Grand-Croix d'Honneur et Dévotion de l'Ordre de Malte.

Après son baccalauréat obtenu au lycée français de Madrid, le Prince Louis a poursuivi des études universitaires en sciences économiques et financières, couronnées par un diplôme de troisième cycle. Il parle couramment plusieurs langues.

Sportif comme tous les Bourbon, le Prince Louis pratique plusieurs disciplines, en particulier l’équitation, le hockey sur glace et la natation.

Intéressé par tous les problèmes de son temps, il effectue de nombreux déplacements en France et à l’étranger, reçu par les autorités.

mariageLe 6 Novembre 2004, le Prince Louis épousait en la Chapelle Saint Stanislas de Cracovie, à la Romana, Mademoiselle Maria-Margarita Vargas y Santaella, issue d’une ancienne et riche famille vénézuélienne.

Un millier d’invités, venu de France, d’Espagne, du Vénézuela, des Etats-Unis et d’autres pays, assistaient à cette cérémonie, si importante pour les légitimistes français.

famille royaleAujourd'hui 25 avril 2011 à 37 ans, le Duc d'anjou est père de 3 enfants : la Princesse Eugénie née le 05 mars 2007, Louis de Bourbon né le 28 mai 2010 (Dauphin de France), Alphonse de Bourbon né le 28 mai 2010.

Joyeux anniversaire Monseigneur, que ce nouvel an de grâce puisse vous rapprocher de vos sujets les plus fervents, et éclairer l'esprit des coeurs sensés. 

21/04/2011

Grande Fête Catholique et Légitimiste

affiche

à l’Auditorium de Péronnas (Bourg en Bresse) de 10h à 17h

 

*Matinée : 10h Accueil


Chants Royalistes par le Cœur de chants « La Joyeuse Garde » En uniformes d’époque.


10h45 Conférence Monsieur Louis Edgar du BOUEXIC de PINIEUX
« L’impossible bonne république »

Visite des stands, Librairie DPF de Chiré en Montreuil, dédicace d’ouvrages par Mr Daniel de MONTPLAISIR et Mr Etienne COUVERT, Sculpteur sur bois, articles royalistes, exposition de croquis et peintures, produits régionaux, épinglettes, insignes royalistes …


12h Apéritif gratuit


13h Déjeuner Buffet : 15€ avec réservation préalable impérative, ou buvette, sandwichs sur place ou pique-nique tiré du sac.


*Après midi :


Chants Royalistes par le Cœur de chants « La Joyeuse Garde »


14h30 Conférence Monsieur Daniel de MONTPLAISIR « Aujourd’hui la Monarchie »


Visite des stands


Clôture à 17h


Entrée : 8€ par personne, 15€ par ménage, 22€50 pour 3 personnes et plus de la même famille, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans


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FORMULAIRE de RESERVATION A RETOURNER

AVANT  le 9 MAI 2011

 
NOM :……………………………………………………………………..


ACCOMPAGNE (E) de :…… personnes (Indiquer le nombre total de personnes présentes)
Entrées à 8€, 15€, 22€50 Total : …….€
Buffet sur réservation, validée à réception du chèque 15€ par personne …….€
Total Général : …….€


Règlement par chèque Etabli à l’ordre de l’Union Légitimiste, à adresser à :
Mr Guy BOYARD Mont Follet 01270 VILLEMOTIER

Tél pour renseignements 06 87 31 20 27 / 06 76 79 63 60 Mail : guy.m.boyard@orange.fr

 

Cliquez ci dessous pour télécharger votre bulletin de réservation :

reservation.pdf

17/04/2011

Le débat sur la laïcité....

guéant, débat laïcitéLa remise en cause sérieuse des tabous est devenu un sport national dans le système politique actuel, qui ne sait plus comment gérer la crise identitaire de plus en plus accentuée de notre monde contemporain.  

Avant d'aborder un sujet aussi important que celui de la question de la place de la laïcité dans la cité, et de nous intéresser de plus prêt à ce qui tourmente aujourd'hui la république. Il convient dans un premier temps de redéfinir avec précision ce qu'est réellement la laïcité Française. Et cette définition doit se faire en fonction de l'histoire, à la lumière des siècles du passé, et d'après les principes structurels de notre authentique civilisation, et non pas d'après notre temps et des idéologies mortelles héritées des Lumières.

Il nous faut tout d'abord rappeler que la France en tant que civilisation a été bâtie et a prospéré à la lumière d'une alliance, fruit de deux principes : l'alliance du trône et de l'autel. Clovis le premier de nos rois, en se faisant baptiser a donné naissance à cette civilisation française que les légitimistes continuent aujourd'hui de défendre, et que Clovis a placé autrefois dans la continuité de l'Empire catholique romain. Cette alliance du temporel et du spirituel éveille bien souvent la méfiance chez nos contemporains qui traduisent celle-ci par l'idée d'un régime théocratique et dictatorial, habitués et conditionnés qu'ils sont à l'utopie de la soit disante « liberté républicaine ».

sacre ClovisEt pourtant, Clovis, en choisissant le catholicisme et non pas un christianisme arien comme les rois goths, a d'emblée embrassé un christianisme respectueux d'une distinction des pouvoirs temporel et spirituel, différent d'un arianisme qui penchait dangereusement vers un totalitarisme chrétien gothique. De par ce baptême, Clovis a initié la véritable laïcité française, qui est à la fois l'union et la distinction des pouvoirs temporel et spirituel, soit de la monarchie française et de la religion catholique. C'est ce dont témoignera le sacre des rois de France et le titre de fils aîné de l'Eglise pour le Roy. La France est donc structurellement et ontologiquement, un pays royaliste et catholique sans être pour autant une théocratie.

Bien différente est la conception de la laïcité pour les républicains, qui d'après la libéralisation maximale des esprits, héritée de 1789, ne s'occupent ni de réfléchir d'après l'histoire, ni d'après les racines et la tradition de notre pays. Tout part selon eux de l'homme abstrait, de l'individu totalement libre (Les droits de l'homme), de l'homme avec un grand H, dépouillé de toutes racines et traditions. Dès lors pour l'Etat laïc, la religion doit être contrôlée impitoyablement et cantonnée dans la sphère privée.

sacre napoléonTel est le sens du sacre inversé de Napoléon, le fils de la révolution qui place lui-même sa couronne d'empereur sur sa tête, en montrant ainsi au peuple qu'il n'y a plus d'union du trône et de l'autel, mais que l'autel devient le serviteur du trône... Telle est l'attitude des extremistes républicains qui veulent faire croire que l'homme est double et que le politique doit être impérativement dissocié du religieux. Ce qui est totalement inapplicable dans les faits, puisque la composition religieuse d'une nation influence obligatoirement la politique... La laïcité républicaine nie ainsi toute fidélité historique, comme toute notion de vérité et de transcendance en prétendant être au-dessus de toutes les religions et de jouer le rôle d'arbitre. Notons cependant que la religion catholique dans le système politique actuel, reste toujours la cible privilégiée des républicains et des révolutionnaires, car elle entretient un lien historique indiscutable avec la tradition et l'identité réelle de la France.

Ainsi nous voyons aujourd'hui des mairies comme c'est le cas à avignon, organiser et financer en toute impunité le blasphème, en autorisant publiquement l'affichages d'images honteuses et scandaleuses, visant à nuire à la seule religion catholique ! Voilà ou mène la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, coup qui avait fait écho à 1793 et à la mise à mort du Roy de France, fils aîné de l'Eglise.

Sachons donc bien distinguer une laïcité française, pleinement respectueuse de notre civilisation, d'une laïcité républicaine qui est la séparation du politique et du religieux visant à nier la civilisation française et nos racines profondes. 

C'est de cette façon que nous voyons aujourd'hui Monsieur Guéant, ministre de l'intérieur empêtré dans les contradictions républicaines, s'inquiéter de la place de la laïcité (au sens révolutionnaire) dans la cité. Les républicains semblent s'alarmer de l'espace occupé par l'islam sur notre sol. Ils ne parviennent pas à maîtriser le problème, forcément puisqu'ils en sont eux même la principale cause  

Retenons bien que la laïcité républicaine c'est la négation de la religion catholique. Cette laîcité républicaine c'est Le NEANT. Les républicains en sont les prédicateurs zélés et ils en incarnent magnifiquement la vacuité. Cette "culture" républicaine, cet "art républicain", ces "valeurs républicaines" ne sont que des clapotis de néant.... D'ailleurs les discours et gesticulations des politiques n’intéressent plus personne.

Voilà où en sont leurs "fondamentaux". Sans oublier la dissolution de notre pays dans une Europe qui se contrefiche de la racine des peuples. Le désintérêt est général, la république n'a jamais été rien d'autre qu'une vieille prostituée décatie qui ne charme désormais plus personne...

Français, il est plus que temps de tourner enfin la page...

 

 

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 23 avril 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

15/04/2011

Le Duc d'Anjou au 35ème marathon de Paris

maison de Bourbon, duc d'anjou, Louis XX, princesse Maria Margarita de bourbon, marathon de parisLe Prince Louis-Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou, chef de la Maison de Bourbon et héritier des rois de France, a participé le dimanche 10 avril 2011, au 35ème marathon de Paris sous le dossard 19502, en présence de la Princesse Maria Margarita de bourbon. Le départ était donné à 8H45 sur l'avenue des Champs-Elysées (Ancienne place Royale..), l'arrivée ayant lieu avenue Foch.

 

maison de Bourbon, duc d'anjou, Louis XX, princesse Maria Margarita de bourbon, marathon de parisSportif accompli, à bientôt 37 ans, il a déjà participé trois années de suite au Marathon de New-York (3h36mn ; 3h24mn et 3h23mn). C'est la première fois qu'il participe au Marathon de Paris. Le Prince Louis, Duc d'Anjou a encore amélioré son temps : 3h 18 min 57 secondes (temps net) contre 3h23 au dernier marathon de New York. 

 

14/04/2011

14 avril 1711 : décès de Louis de France, le Grand Dauphin

Louis_de_France_1661_1711.jpgLouis de France, dit « Le Grand Dauphin » ou « Monseigneur », n’a jamais régné. Bien qu’il soit l’héritier de la Couronne, il meurt prématurément, avant Louis XIV. Pourtant, son père le prépare à devenir roi. Le Grand Dauphin occupe des postes tant politiques que militaires tout en conservant son goût pour l’art.

Marie-Thérèse d’Autriche, épouse de Louis XIV, donne naissance à Louis de France, en 1661, au Château de Fontainebleau. Dauphin durant sa vie, il reçoit le titre de Grand Dauphin à sa mort.

Le Grand Dauphin, éduqué par Bossuet, jouit d’une bonne réputation auprès de la Cour comme du peuple de Paris. Doté d’une solide culture, passionné par l’art et l’opéra, le fils du Roi, installé dans un appartement à Versailles, témoin de son âme de collectionneur, se rend régulièrement au Palais-Royal  pour y voir un nouveau spectacle. Fidèle à la tradition, le Grand Dauphin chasse régulièrement.

Dans les années 1680, le Roi l’invite à s’investir dans les affaires politiques du royaume. Entré au Conseil des dépêches et à celui des finances en 1682, il obtient même en 1688 le droit d’opiner. A la même époque, il assure ses premières campagnes militaires dont il sort victorieux et admiré de ses troupes.

histoire,grand dauphin,louis de francfe,versailles,chateau de meudon,philippe v,roi d'espagneLe Grand Dauphin partage son temps entre le Château de Versailles et sa propriété de Meudon qui concurrence par son somptueux décor le palais de Louis XIV.  Ce fervent collectionneur y a rassemblé des tapisseries des Gobelins, des tableaux de Poussin ainsi que du mobilier rare.

chateau de meudonPeu de temps avant la mort de son père, il meurt dans son Château de Meudon, le 14 avril 1711 à l'âge de quarante-neuf ans, dans la chambre de son Grand Appartement Frais.  On lui avait prédit « fils de roi, père de roi et jamais roi », prédiction qui se réalisa puisque le Grand Dauphin, fils de Louis XIV fut le père du roi d’Espagne Philippe V

12/04/2011

Le légitimisme ou la pensée royaliste traditionnelle

charles XAprès la Révolution, l’avènement de la Ire République et du Ier Empire, il y eut deux rois légitimes régnants : Louis XVIII (de 1814 à 1824) et Charles X (de 1824 à 1830). Leurs règnes furent marqués par une politique courageuse allant à l’encontre de la révolution de 89.

Après le règne de Charles X, Louis-Philippe d’Orléans usurpa le trône de France en empêchant le roi légitime (Henri V, Comte de Chambord) de succéder. Ce fut la véritable naissance du courant légitimiste qui s’opposait à l’usurpation dynastique des Orléans, et surtout à la politique libérale des grands bourgeois qui soutenaient Louis-Philippe, digne continuateur de la révolution bourgeoise de 89.

Ce courant, dit légitimiste ― parce qu’il voulait renouer avec la légitimité politique de la monarchie chrétienne ― connut un vif succès : Henri V sut rassembler les français restés fidèles à la tradition catholique et monarchique. Le mouvement légitimiste assure depuis lors l’héritage de la pensée de l’Ancienne France ; il s’oppose diamétralement à la Révolution libérale, nationaliste ou socialiste ; en cela il est le seul mouvement politique authentiquement contre-révolutionnaire parce que le seul antérieur à la Révolution ; sa devise est celle des Chouans : “Dieu et le Roi”.

Louis PhilippeHenri V, tout comme le célèbre écrivain légitimiste Antoine Blanc de Saint-Bonnet, prit toujours position dans la vie politique française contre les injustices sociales ou lorsque l’enseignement de l’Église catholique se trouvait bafoué par la fausse “monarchie” louis-philipparde. Son intervention la plus notable fut, sans doute, sa Lettre sur les Ouvriers, dans laquelle il s’opposait à l’égoïsme bourgeois qui exploitait les populations ouvrières, allant à l’encontre de la dignité qu’on doit aux créatures de Dieu. Nombre d’auteurs catholiques suivirent l’exemple de leur Prince (La Tour du Pin, Albert de Mun qui fut à l’origine de toute nôtre législation sociale,…)

Jusqu’à sa mort en 1880, Blanc de Saint-Bonnet dénoncera la démocratie, la politique du grand Capital, et le socialisme anti-chrétien.

Avec le décès d’Henri V, en 1883, le courant légitimiste, se trouva en sommeil. L’idée de monarchie avait été salie par le règne de Louis-Philippe, ce qui éloigna beaucoup de français de leurs princes (y compris ceux qui demeuraient légitimes). Mais c’est surtout le désastreux Ralliement de Léon XIII à la République qui porta le coup le plus rude au mouvement.

À partir de 1883, la flamme légitimiste se maintint pourtant malgré les obstacles : les princes (depuis Jean III jusqu’à Alphonse II puis Louis XX, l’actuel successeur légitime) rappelèrent leurs droits et devoirs à l’égard de la France. Des intellectuels, des organisations (Notamment, l’A.G.L.F. dans les années Cinquante fondée par G. Saclier de la Bâtie, à la demande de Mgr le duc d’Anjou et de Ségovie), des journaux se succédèrent : l’audience était mince, mais les principes purent ainsi se transmettre jusqu’à aujourd’hui.

Le légitimisme aujourd’hui

légitimisme, monarchie de juillet, comte de chambord, uclf, gérard saclier de la bâtieAprès l’éclosion, dans les années 1960-70, de nombreuses associations culturelles proches des légitimistes, Gérard Saclier de la Bâtie entreprît de recréer un grand mouvement politique “royaliste-légitimiste” : ce fut la fondation de l’Union des Cercles Légitimistes de France (U.C.L.F.), à la Toussaint 1979. Ce mouvement reprend toute la tradition défendue par Henri V et le légitimisme historique : une tradition qui restaure le droit dynastique de France, et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution.

Pour nous, il est clair que les institutions monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et chrétien. Les royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident chrétien).

Cet esprit de la monarchie chrétienne traditionnelle existe toujours : c’est lui, et lui seul, qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.

06/04/2011

Nous ne serons jamais républicains, parce que nous sommes Français !

Armoiries_royales_France.jpgVoici résumé très exactement dans le simple titre de cette nouvelle note, la devise et l'exigence qui s'imposent aux légitimistes.

Dans cette société anesthésiée par la logorrhée du gouvernement et des partis politiques, c'est le devoir des défenseurs du Royaume de France et de ses lois, de continuer inlassablement le combat entamé naguère par « les Chouans ». C'est le meilleur moyen de rendre hommage à ces redoutables soldats de Dieu et du Roy, en témoignant par notre exemple que leur sacrifice pour la France n'a pas été vain. Il nous faut revenir, comme aiment à dire les modernes, « aux traditionnels fondamentaux », continuer le combat Contre-Révolutionnaire avec les moyens d'aujourd'hui.

Ce combat passe inévitablement par la formation. Nous former, nous instruire, élargir nos connaissances des institutions royales comme du monde contemporain. Faute de quoi, nous nous laisserons prendre par la matrice républicaine qui nous conduira inexorablement dans les voies du « politiquement correct » et du nivellement par le bas. Adopter le vocabulaire de l'ennemi, prétendre se déguiser momentanément « en républicain », pratiquer l'entrisme dans les partis politiques, c'est déjà entrer dans la défaite... Les mots et la façon d'agir ne sont jamais neutres. A les mal utiliser, on peut perdre son âme...

La république a proclamé que le peuple était « son propre souverain »... L'attitude des maîtres actuels de la France lorsque que le résultat d'un référendum est contraire à leurs intérêts, nous révéle le mépris que cette classe politique de corrompus vouent à ce « prétendu souverain ». Dès lors ils s'empressent toujours de modifier les règles du jeu pour contenir le nouveau problème et les mécontentements... Décidement il faut être bien naïf, où « aux ordres » pour croire qu'il est possible de reconquérir le pouvoir ou de faire respecter un droit naturel en s'appuyant sur une vague reconnaissance par l'opinion publique. Et pourtant certains continuent de croire qu'il suffira un jour d'élire un « bon président de la république » pour redresser la France, mais ce jour là n'arrivera jamais. Les faits nous démontrent au contraire, que c'est depuis que l'on use de ce moyen, que l'on s'éloigne de la France Catholique et Royale. Comment est il possible de continuer à préférer patauger dans la médiocrité d'un tel système, alors que nos armes naturelles pour la France se trouvent dans l'excellence Royaliste ?

L'opinion du peuple ? Les « vrais tenants » du système n'en n'ont que faire, elle n'est pour eux qu'une arme qu'ils s'efforcent de manipuler mais qu'il faut tenir à l'écart dès lors qu'elle risque de leur échapper des mains. Les états majors des partis politique de la république ne laissent pas entrer les intrus dans la puissante matrice, sinon en petit nombre, et toujours dans le but de les compromettre et les assimiler...

Notre fidèlité au Royaume de France nous impose ce refus catégorique de « l'assimilation » aux idéologies révolutionnaires. Nous ne pouvons pas être « républicains », parce que nous sommes, et entendons bien rester « Français » !

Reny_F