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09/07/2013

Le 14 juillet, l'histoire falsifiée

bastille.JPGA l'approche du 14 juillet, nous ne pouvons trouver meilleur support que la lecture de l'excellent article du site Vive le Roy pour revoir notre histoire de France. L'histoire vraie, dégagée de toutes les fables et faussetés républicaines, qui depuis trop longtemps détournent les coeurs et empoisonnent l'âme des français. La réalité de cette prétendue « prise de la Bastille » est en définitive si peu glorieuse pour les meneurs de la Révolution, qu'ils n'ont pas hésité à la falsifier, allant jusqu'à inventer la libération d'un prisonnier qui n'a jamais existé ( le comte de Lorges )...

Méfions nous de l'histoire « officielle », et du formatage idéologique républicain, de ses mythes, de ses légendes et de ses symboles maçonniques qui ne respirent pas la France mais son contraire... Gardons bien à l'esprit que les républicains n'ont de cesse que de chercher à habiller comme des anges les oripeaux du diable, dans le but de masquer la Vérité.

(http://www.viveleroy.fr/La-prise-de-la-Bastille-le-14,103)

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17/03/2013

Opinion de Bismarck sur la république, l'empire et les Bourbons en France

La lettre qui suit, est attribuée au chancelier de l'Empire d'Allemagne, Otto von Bismarck. Ce courrier résume à merveille la pensée intime de ce prince ennemi de la France. Lisez-la, faites profit de cette analyse politique, de ces projets secrets bien que très anciens, et tirez-en la conclusion indiquée par le bon sens et le patriotisme réel (la légitimité) qui s'imposent à ceux pour qui le beau nom de France signifie encore quelque chose...

MON CHER BARON,

otto_von_bismarck.jpgVoici ma réponse à votre longue lettre du 3 courant, et les instructions confidentielles auxquelles vous voudrez bien vous conformer. Elles vous seront remises par un homme sûr, le courrier Pf.

Je laisse de côté le langage diplomatique pour causer familièrement avec vous, comme au mois de juin, l'an passé, sous les ombrages de Varzin, alors que nous rêvions ensemble l'unité de la patrie allemande et que pour la réaliser, j'espérais déjà attirer l'Empereur Napoléon dans le piège où il est tombé.

Vos appréhensions sur la possibilité d'une revanche de la France ne sont pas fondées. Elles ne le seraient que si cette Nation était unie au dedans. Alors, vous avez raison, il ne faut pas se le dissimuler, cette Puissance qui, sans avoir fait, en vue de la guerre, la moitié des préparatifs que nous avions faits nous-mêmes; qui avait mis sur pied deux fois moins d'homme maladroitement éparpillés, combattant par groupes contre nos masses ; cette Puissance qui, par ces motifs, a eu successivement, prisonniers, chez nous, 360,000 hommes d'excellentes troupes, et qui malgré cela, en pleine révolution, avec des recrues mal vêtues, mal nourries, mal armées, a pu retenir encore six mois nos formidables aimées : cette Puissance, dis-je, avec sa bravoure proverbiale et ses immenses ressources serait redoutable pour nous si elle était unie.

Il faut prévoir, dites-vous, le cas où viendraient se retourner contre nous les chances heureuses auxquelles nous avons dû la victoire :
L'incurie de Napoléon et de ses ministres, l'alliance des Etats du Sud, la supériorité du nombre, la portée plus grande de l'artillerie. Cela pourrait arriver, ajoutez-vous, si un Bismarck et un de Moltke français venaient à occuper la place d'un Olivier ou d'un Lebœuf.

Je vous répondrai toujours : Oui, si la France était unie; mais elle ne l'est pas et ne peut, heureusement pas l'être, l'esprit des Français étant ce qu'il est. Le sort de l'Espagne est celui réservé désormais à la France. Cela n'empêche pas que je m'occupe de nous assurer des alliances pour l'avenir, même en prévision d'éventualités inadmissibles. Il faut être prêt à tout événement. Mais voici pourquoi je juge ces éventualités inadmissibles.

La France est partagée en Bonapartistes, en Orléanistes, en Légitimistes, et en Républicains. C'est, pour nous, comme si elle était divisée en quatre Etats indépendants et mêmes rivaux. Leur rivalité fait notre force et garantit notre sécurité. Il faut bien, il est vrai, qu'un parti finisse par l'emporter sur les autres. Heureusement pour nous, cela parait devoir être le parti Républicain.

En 1789, les cahiers des députés aux Etats-Généraux voulaient tous le maintien delà Royauté avec des réformes. Le rapport lu à l'Assemblée Nationale, le 27 juillet 1789, par le comte de Clermont-Tonnerre le prouve. La France et son Roi étaient tombés d'accord. La République a été alors imposée à la Nation par des scélérats.

En 1848, c'est à un escamotage qu'elle a dû son avènement. Le 4 septembre 1870, c'est encore un escamotage qui l'a imposée à Paris et à la France. Jamais le vrai peuple n'en avait voulu librement. Cette fois, en voudra-t-il ? Je l'espère de plus en plus. Le mot de Thiers a porté son fruit : La République est le gouvernement qui nous divise le moins.

La preuve c'est qu'il y avait en France trois partis : les Légitimistes, les Orléanistes et les Bonapartistes, et que, grâce à Thiers, en voilà quatre ; car les bourgeois et les boutiquiers, dupes honnêtes ou jobards, vaniteux, qu'on mène avec des mots, se croient sérieusement républicains. Or, Dieu sait ce qu'il y a de dupes et de jobards des Flandres aux Pyrénées.

Donc, la République va s'implanter en France. Vous devez, par votre parole, par vos subventions à certains journaux démocratiques et par tous les moyens en votre pouvoir travailler secrètement à en amouracher les Français : 

- Parce que tant que la République durera, la confiance ne pourra renaître. Ce régime inquiète si bien les capitaux que la moitié du dernier emprunt de deux milliards est encore à classer. S'il dure, la France ne trouvera certainement pas de banquiers pour répondre des trois derniers milliards qui lui restent à nous payer, et nous lui avons pris déjà tout ce dont elle peut disposer en numéraire.

- Parce que le parti républicain est, en France, le moins patriote. Pendant le siège de Paris les farouches républicains de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant ont été le type de la lâcheté tout en demandant à grands cris la guerre à outrance. Ils n'ont su que jeter leurs fusils dans les tranchées, hurler dans les clubs et souiller les Eglises de leurs ordures. C'est pour les avoir déshonorés en divulguant leur conduite dans ses ordres du jour que le général Clément Thomas a été assassiné par eux.

Ce sont des républicains du 4 septembre qui ont eu l'attention, lors- que Paris était investi par des Prussiens, d'inaugurer la statue de Voltaire, Chambellan de notre Grand Frédéric, et qui avait félicité ce prince d'avoir battu les Français à Rosbach. On n'est pas plus plat, plus lâche ou plus bête.

Quant à la Commune, son premier soin a été de faire insérer à son Journal officiel, la recommandation de ne rien faire, autour de Paris, qui pût nous déplaire. Elle a renversé la colonne Vendôme faite avec le bronze de nos canons. Vous voyez que les républicains de toutes nuances sont, plus ou moins, des nôtres. Avec l'Internationale, je les mènerai où je voudrai. Ils n’ont plus rien de leurs pères de 1792, à qui il restait quelque chose des sentiments de patriotisme puisés sous la monarchie.

Par contre, travaillez de toutes vos forces à empêcher le rétablissement de la monarchie.

Celle de Napoléon, passe encore. Elle a, elle-même, une origine et des antécédents révolutionnaires, des engagements avec les révolutionnaires de France et d'Italie; elle est forcée de continuer à leur donner des gages, de pactiser avec eux comme par le passé. Par conséquent elle désorganisera aussi fatalement la France, qu'elle a déjà corrompue et abaissée. Nous n'avons donc pas à la redouter, le cas échéant. Mais je ne crois pas que les Français en veuillent. Deux fois les Napoléons ont laissé la France plus petite qu'ils l'avaient prise. Une nation vaniteuse ne pardonne pas cela.

Dans tous les cas, j'ai étudié personnellement Napoléon III. C'est un Raton dont Cavour et moi avons été tour à tour le Bertrand. Il a proclamé naïvement le principe des nationalités, mais ça été à notre profit.
Il n'a pas fait l'unité française en annexant la Belgique qu'il convoitait ; Cavour a fait l'unité italienne, et j'ai fait l'unité allemande. Il reviendrait sur le trône que je lui ferais encore tirer les marrons du feu. En le flattant, on fera de lui tout ce qu'on voudra. Entre nous il est facile à rouler.

Esprit versatile et sans suite, rien ne lui a réussi. Par sa guerre en Crimée et le soulèvement delà Pologne, il s'est brouillé avec la Russie. Par sa guerre d'Italie, il s'est brouillé avec l'Autriche sans se faire un allié de Victor Emmanuel. Tantôt il a joué celui-ci au profit du Pape, tantôt il a joué le Pape, au profit du roi d'Italie. Par sa guerre du Mexique, il s'est fait un ennemi de l'Amérique du Nord qui l'a impérativement prié de s'en aller, abandonnant le malheureux Maximilien.

Mal avec l'Espagne, mal avec l'Angleterre, mal avec la Belgique, méprisé au dehors pour son caractère fourbe et sa politique indécise, il s'est trouvé sans alliances et est tombé sous le poids du mépris de son propre peuple. Si le vent tournait de ce côté vous pouvez donc tendre les voiles.

Il n'en est pas de même des Bourbons.

Combattez surtout la fusion entre les deux branches de cette maison. Les Orléanistes, seuls, ne seraient qu'un moyen terme. Ils auraient encore pour adversaires les trois autres partis, et laisseraient la France divisée. Ce qu'il faut surtout empêcher, c'est leur fusion avec Henri V, c'est l'avènement de la légitimité :

1°) Parce que celle-ci représente l'unité et la grandeur de la France, par la conquête successive de ses provinces, y compris l'Alsace et la Lorraine.

2°) Parce qu'elle représente les idées d'ordre, de droit, de religion, qui sont les éléments sociaux de conservation et de grandeur.

3°) Parce que le principe de transmission héréditaire du pouvoir, exclut les ambitieux, les mécontents, les avocats qui s'entendent si bien à jeter leur pays dans les hasards des révolutions, pour pêcher en eau trouble.

4°) Parce que, le retour à ce principe, ramènerait la confiance, les affaires et la prospérité publique.

5°) Parce que le comte de Chambord, dans ses proclamations, a fait voir qu'il était à la fois homme de cœur et Roi libéral dans le bon sens du mot, conservant du passé et prenant du présentée qu'ils ont de bon.

6°) Parce que la monarchie des Bourbons a toujours été le symbole de l'honneur et de la fierté patriotique. Je me rappelle que lorsque l'ambassadeur d'Angleterre vint, en 1830, dire au prince de Polignac que son pays s'opposait au débarquement des troupes françaises à Alger, le prince lui répondit simplement : Milord, la flotte française appareille de Toulon tel jour ; s'il vous plait d'essayer de lui barrer le chemin, libre à vous.

Les républicains de 1871 n'eussent pas fait cette fière réponse. Ils sont et resteront toujours plus préoccupés des intérêts de leurs partis que des intérêts de la France. Leur patrie, c'est le monde, disent ces idiots, menés par l'Internationale.
Voilà pourquoi les bataillons des purs, de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant, refusaient de marcher contre nous, tandis que les légitimistes, les zouaves pontificaux, les mobiles bretons nous ont résisté héroïquement de l’aveu même de Gambetta. Voilà pourquoi, dans toute la guerre même un républicain notable n'est tombé sous nos balles, tandis que les de Mailly, les de Luynes, les Chevreuse, les Grencey,"les Dampierre, les Segoyer, les Coriolis, les Brissac, les Bouille, les Charette, les de Sonis, les Vogué, les Quatre-barbes, etc., sont morts pour la France, ou ont versé leur sang pour elle. Si les Flourens et les Delescluze sont morts aussi, ça été en se battant contre les Français.

7°) Enfin, vous vous opposerez de toutes vos forces à l'établissement de la monarchie des Bourbons parce qu'elle seule peut ramener des alliances à la France ; notamment celle de la Russie ; et que l'Allemagne, prise entre la France et la Russie comme dans un étau, avec le Danemark au nord et l'Autriche au Midi, la Hollande, la Belgique et la Suisse à l'Ouest, serait gravement compromise. Alors vos craintes deviendraient fondées.

louisbraunwc3bcrttembergischedragoner.jpgVous me répéterez que la partie saine de la population désire la fusion, que cette idée fait des progrès dans les classes éclairées, la finance, l'industrie et le haut commerce.
« La France intelligente, dites-vous, commence à être fatiguée des intrigants et des avocats. Elle commence à se dire qu'elle leur doit tous ses bouleversements ; qu'elle est, depuis quatre-vingts ans la  dupe et la victime de l'esprit révolutionnaire, que les deux grands principes de l'autorité et de la liberté avaient été conciliés par Louis XVI et l'Assemblée nationale, que ce sont les ambitieux et la populace qui ont tout remis en question, qui ont engendré le 10 août, et les massacres de septembre le 9 thermidor et '1804 ; les Cent jours et 1830 ; 1848, 1850 et 1852 enfin 1870 et 1871. Elle se dit que ces dates sont les périodes diverses d'un même mal, des étapes successives dans la voie révolutionnaire et qu'elle veut en sortir.
Comment ? En rompant résolument avec tout ce qui tient à la Révolution, c'est-à-dire en redonnant à la Monarchie héréditaire et légitime, avec les garanties constitutionnelles acceptées par Louis XVI, et offertes par Henri V ; en un mot en retournant à l'état de choses qui a fait la grandeur et la gloire de la France pendant quatorze siècles, combiné avec la sage liberté de l'Angleterre et de la Belgique.»

II est tout simple, mon cher baron, que les esprits élevés, remontant des effets aux causes, voient, dans la fusion, le salut de la France. M. Guizot l'a conseillée dans sa lettre à M. Grévy. Le roi Louis-Philippe en mourant, l'a recommandée à ses fils.

Mais d'abord j'espère que les princes d'Orléans ne se prêteront pas à la fusion. L'intérêt évident de leur patrie, leur devoir de bon Français seraient qu'ils se ralliassent ouvertement, loyalement à Henri V.
Mais une telle conduite demanderait un grand coeur, du courage, du désintéressement, une vertu rare ; elle est trop contraire aux traditions de leur maison. L'ambition est dans leur sang.

La fusion rallierait non-seulement les légitimistes et les orléanistes, mais toute cette masse flottante d'hommes honnêtes, dégoûtés de la République ou de l'Empire, ou encore indécis. Elle serait le salut de la France, et écarterait définitivement les deux seuls régimes que nous devions désirer. Eh bien ! malgré cela, je vous prédis que les d'Orléans, éviteront la fusion. Au lieu de diriger leur parti, dans la voie du patriotisme, ils se laisseront aller eux-mêmes, à l'esprit de rancune et d'intrigues de leur entourage, à ses préjugés et à son ambition. Ils resteront prétendants pour leur compte ; et grâce à eux la France continuera d'être écartelée par quatre partis.

Quant à Henri V seul, les Français, qui ont de l'esprit, n'ont pas assez de bons sens pour le rappeler. Si ce Prince remontait sur le trône de ses pères, il n'y serait pas six mois que la France reviendrait de ses préjugés contre la maison de Bourbon. C'est précisément ce qu'il ne faut pas. Il est plus facile que vous ne pensez de l'empêcher. Les Bourbons sont impopulaires précisément à cause de leurs qualités. Les légitimistes et les cléricaux, leurs partisans, ont beau être, en France, les plus éclairés, les plus honnêtes, les plus patriotes, ils sont opposés aux idées anti-sociales et anti-religieuses qui ont fait tant de progrès, de dupes et de criminels. Ils luttent, à peu près seuls, contre le courant qui entraine la France vers l'anarchie et le paganisme. C'est assez pour qu’ils soient en butte à la haine et à la calomnie, non-seulement de la populace, qui est une bête idiote et féroce , mais de la de politique ou de religion. Elle ne lit que les déclamations d'un journaliste inventé pour la seriner. Bourgeoisie, qui a l'esprit formé à toutes les questions élevées.

Exploitez cet état de choses. Faites souvent parler, dans vos journaux, du danger de la réaction, des crimes de l'absolutisme, des horreurs de la féodalité, de l'infâme droit du Seigneur, de la dime, des corvées, de l'inquisition, comme si tout cela avait réellement existé ou pouvait revenir. Faites peur des empiétements et des captations du clergé. Dites qu'avec Henri V, la religion serait non-seulement protégée mais imposée, que chacun serait forcé d'aller à la messe et même à confesse.

Ces déclarations et ces balivernes ne manquent jamais leur effet auprès des masses ignorantes et imbéciles, auxquelles le suffrage universel a remis le sort de la France.
Entretenez la peur de l'épouvantail légitimiste et clérical, en faisant propager les calomnies ou les préjugés qui ont fait naître cette peur.

Les gens intelligents diront que l'ancien régime, en supposant vrai ce qu'on en dit de faux, n'a rien produit de comparable aux convulsions de la France depuis 1789, aux massacres de 1793, aux journées de juin 1848, aux pillages, aux assassinats, aux incendies de la Commnne en 1871. Mais le peuple a ses journaux qui lui persuadent que cela est du progrès. Il restera entiché des idées républicaines comme nous le désirons. Il en sera de même des bons bourgeois. En voyant flamber la maison du voisin, ils prennent bien peur pour la leur, ils se disent bien, sur le moment, qu'il n'y a jamais de Légitimistes ni de Cléricaux parmi les incendiaires et les révolutionnaires, ni parmi ceux qui les produisent ou les excusent, que les principes religieux sont la meilleure garantie de l'ordre et de la probité.
Mais l'esprit d'opposition, inné en France, et le fanatisme anti-religieux sont si forts, qu'une fois le danger passé, ils continuent à se défier des victimes et à voter pour les coupables. Ils resteront nos auxiliaires en envoyant éternellement des Clemenceau aux Assemblées nationales ; des Ranc et des Mottu aux Conseils généraux. Gambetta, l'ami des Delescluze, des Millière, des Raoul Rigault, l'ami des incendiaires et des assassins qu'il n'a jamais désavoués, sera avant peu Président de la République française.

Et vous voulez, mon cher ami, que je redoute dans l'avenir une revanche de la France ! Tranquillisez-vous : cette nation est condamnée à mort. Elle aura ce qu'elle mérite : c'est-à-dire la République alternant avec l'Empire ou la Commune ; le despotisme alternant avec le pétrole.
Vous dites que si les gens honnêtes et sensés se ralliaient franchement à la République, elle pourrait se consolider et devenir un mauvais exemple pour nos peuples. 

Ne craignez pas cela. Telle qu'elle s'est montrée trois fois déjà en France, la République est faite pour en dégoûter. Quant aux gens honnêtes et sensés ils resteront de plus en plus à l'écart. Ce n'est pas à l'intelligence et au mérite à se rallier au parti des ignorants et des culotteurs de pipe. Un homme de cœur et d'honneur ne le peut pas.

La France offre ce phénomène d'une République qui ne peut durer huit jours sans tomber dans le sang ou dans la boue, qu'à la condition d'être gouvernée par des Monarchistes. Les Républicains proprement dits ne fournissent que des sujets comme les préfets et sous-préfets nommés par Gambetta, c'est-à-dire des ignorants et des incapables. Aussi, les dupes honnêtes dont je parle plus haut disent-ils naïvement qu'ils veulent la République sans les Républicains. Dès lors il serait plus simple et plus logique de revenir de suite à la monarchie. Comment, en effet, exiger des monarchistes qu’ils se dévouent toujours à faire aller une machine dans laquelle ils n'ont pas confiance ? De quel droit demander ce sacrifice à leurs convictions? De la part de gens qui se croient républicains, il y a même peu de dignité à le demander, car c'est faire l'aveu de la nullité de leur parti et prononcer sa condamnation. Mais ce n'est pas notre affaire. Ne songeons qu'à profiter de la sottise et des divisions des Français.

Donc la République française, malgré sa belle devise sur les murs, dès qu'elle ne sera plus entre les mains des royalistes, qui la font vivre provisoirement, tombera d'abord entre les mains des intrigants et des incapables, jusqu'à ce qu'elle retombe entre les mains des criminels d'où elle sort à peine. C'est inévitable. Quand une Nation n'a plus le frein de la religion et des mœurs, que le frein de la force est le seul qui la contienne, tout est possible, même l'avènement d'un demi-million d'Erostrates, du jour où la force tombe entre leurs mains comme au 18 mars.

Alors on songe aux grandes villes disparues de la scène du monde : Tyr et Babylone, Thèbes et Sparte, Carthage et Troye.

On nous reprochait en Allemagne, l'hiver dernier, de ne pas détruire Paris par un bombardement ; laissons faire cette besogne aux Parisiens, ils s'y entendent merveilleusement. Du train dont vont les choses, on pourra, peut-être, avant un siècle, appliquer à l'emplacement où s'élève la Babylone moderne, ce fragment d'un vers de l'Enéide :

Et campos ubi Troja fait.

et cela, parce que la France, reniant son passé glorieux, livrée aux avocats et au casse-cou, aura cessé d'être française pour devenir républicaine. Réjouissons-nous-en. Nous avons pris définitivement sa place dans les destinées du monde. Elle ne pourra plus s'opposer aux progrès de l'Allemagne. Elle voulait nous arrêter à la ligne du Mein; elle ne nous empêchera pas de nous étendre des Vosges aux Karpathes, de Kiel à Trieste et même à la Haye, à cheval sur la Baltique, la mer du Nord et l'Adriatique.
L'empire d'Allemagne, avec Berlin pour capitale, que Thiers redoutait, est fondé. Le pangermanisme est proche, grâce à l'impuissance de la France républicaine.

Donc : VIVE LA REP... !   A BAS LES B.....!

Tel doit être, en France, le cri d'un bon Prussien.

Otto Von Bismarck

 

PS : Merci à Henryk, Administrateur du forum Légitimiste, de nous avoir fait connaître cette Lettre.

http://royaume-de-france.clicforum.com/t1357-Opinion-de-B...

08/05/2012

Regard d'un Chouan sur l'élection présidentielle

chouan.jpgBien que François Hollande ait bénéficié du soutien inconditionnel des imams et des recteurs des mosquées, il paraît peu probable que ce soit cette frange de la population qui a fait cette fois la différence. Pas plus que la proposition de loi sur le mariage gay, mesure qui est sans doute très loin d'être la préoccupation fondamentale de la société actuelle.

A propos de l'islam, les musulmans n'ont pas besoin de voter d'ailleurs pour s'attirer les faveurs de la république, cela se fait très bien naturellement comme pour toutes les hérésies, fausses religions, lobbies et sectes en tout genre. A l'inverse des Catholiques qui tentent maladroitement depuis la chute de la Monarchie Traditionnelle d'utiliser les moyens du système maçonnique pour lui résister..., voir de le renverser sans succès..., comme le savent très bien les légitimistes, qui ont pris le temps puis le soin au préalable d'étudier politiquement les racines du mal et le mécanisme infernal des « sociétés de pensée »...  

Le résultat de cette élection présidentielle est plus un profond désaveu de l'électorat « conservateur » vis à vis de la « politique droitiste » toujours préconisée par Nicolas Sarkozy en période électorale, suivie d'aucune mesure sérieuse de mise en oeuvre pour accomplir le programme sur lequel il a été élu. Tout le monde se souvient par exemple que les discours de 2007 sur « l'identité française » et le nettoyage « au Kärcher » ont été suivi de la création du C.F.C.M, et du référendum sur le traité européen par la voie parlementaire...


La droite ne s'appelle finalement droite que parce qu'elle est moins à gauche que la gauche. Et peu importe qu'elle soit « extrême » où non, il n'y a pas de différence à la base de fondements philosophiques ni de valeurs, la droite comme la gauche a accepté le préalable révolutionnaire. Aucune écurie du système ne peut donc logiquement constituer un frein ni même une alternative politique sérieuse, solide et tenable à l'esprit de la révolution. Alors certains craignent aujourd'hui avec l'élection de Hollande une accélération du processus « gauchiste républicain », c'est fort probable en effet... Il est fort possible que cette « accélération » puisse engendrer malheureusement dans la société une sorte de relativisme que nous pouvons déjà regretter, c'est ce que nous pourrions appeler le « fatalisme » des faibles. Cependant de la même manière et instinctivement, il est évident que ce même phénomène de gauchissement "aigu", va produire un durcissement de la force Royaliste Traditionaliste déjà existante et opposée au système impie dominant. Seule force politique possible crédible et efficace pour le redressement salutaire de la France de Jeanne d'Arc. Le camp contre-révolutionnaire des Chouans va continuer à se renforcer, les bataillons de la tradition et de la légitimité de croître 

Les légitimistes instruments de la providence ont le privilège de verser à boire à toutes les fleurs de Lys desséchées du doux Royaume de France, dans l'espoir de les voir refleurir en abondance un jour sur la terre tant aimée de nos ancêtres et pour la plus grande gloire de Dieu !


Reny_F

 

03/04/2012

Être et transmettre.

blas.pngLa campagne présidentielle bat son plein, jamais le niveau des héritiers spirituels de Robespierre à la présidence de la « république » n'a été aussi bas, en témoignent les interminables bavardages démocratiques de comptoir des plus anciens électeurs moribonds, esclaves à jamais des isoloirs et des urnes électorales, puissantes machines de guerre à étouffer les racines de notre civilisation Chrétienne au profit des idéaux maçonniques.

Devant ce fiasco programmé, devant ces discussions politiciennes théâtrales dépourvues d'intelligence, devant ces fausses oppositions entre néo-trotskiste socialistes communards et pseudo-conservateurs de « droite », il m'arrive souvent (en fait, chaque jour et à chaque écrit) de me poser une question : comment transmettre l'essentiel dans cette France à l'agonie qui pourrait tenir en une ou deux phrases et caresser l'espoir de redresser un jour l'Alliance salutaire du Trône et de l'Autel ? Le berceau de notre civilisation Catholique et Royale... Je rumine cette éternelle question sans trouver la réponse qui me satisferait pleinement.

Le Royaume de France ? Le trésor de la Tradition, les racines réelles de notre mère patrie. La solution Légitimiste..., qui s'en souvient et la connait encore ? Comment les choses qui devraient être les plus simples dans ce pays qui est pourtant le nôtre, sont souvent devenues les plus complexes ?

« Être et transmettre ». C'est toujours avec cette disposition d'esprit, me semble-t-il qu'il faut chercher à savoir comment faire pour servir sa patrie, comment être utile à son Roy, comment donner le meilleur de nous même, comme on cherche à le faire très naturellement avec sa propre famille.

Toutes les hérésies, les impiétés et les perfidies se sont infiltrées dans la brèche ouverte de 1789. La naissance, l'évolution de ce système politique impie a produit, puis alimenté de nombreux fléaux majeurs qui menacent toujours de mort notre civilisation. En toute logique ce n'est pas la matrice de la démocratie révolutionnaire qui sera en mesure de trouver une solution potentielle à toutes les difficultés actuelles, puisqu'elle en est elle même la source directe... Elle est la mère de toutes les erreurs. La république est malsaine, en raison des conditions violentes de sa naissance, malsaine dans son principe comme dans son application. Elle est nuisible dans le sens principalement ou elle pousse les français inconsciemment à négocier dans le cadre politique leurs racines, leur identité et leur origine toujours au bénéfice de celles des autres. En vérité la république s'acharne sur la France ; elle déteste, divise, opprime et oppose les français à l'infini par le « jeu » électoral !

La Monarchie légitime à l'inverse, seule, peut les réconcilier sans la moindre entrave possible, c'est la clef de l'énigme..., toute sa force réside dans la reconnaissance de son autorité familiale et paternelle, dans la puissance des conseils de sa noblesse Catholique et Royale.

De toute évidence une France forte d'elle-même ne pourra jamais s'accommoder de principes politique et de symboles qui lui sont intrinsèquement contraires et hostiles. Si on tourne le dos à la Tradition Royale de notre pays, aux fondements de notre civilisation millénaire, à ses principes irréductibles sous quelque prétexte que l'on puisse inventer, alors on tombe inévitablement dans les bras des nombreuses légions de la Révolution, pour les résultats que nous connaissons...

Aujourd'hui plus que jamais, les Français doivent retrouver une posture et une attitude qui consiste à faire un travail sur eux mêmes pour tenter d'abandonner avec efficacité tout mauvais réflexe révolutionnaire, tout lavage de cerveau démocratique républicain, afin de renouer sûrement, solidement et durablement avec leur identité réelle et traditionnelle. Il est indispensable de nourrir cette réflexion qui incite à mieux se connaître pour s'accepter, puis ensuite s'oublier pour mieux se consacrer aux autres et servir d'exemple.

Dans l'état lamentable de notre société décadente, ce message philosophique fort est des plus subversifs, des plus « contre-révolutionnaires ». Il s'évertue avec modestie à remonter aux causes premières pour éviter tous les mirages qui ne montrent que les mauvais effets. Cette démarche demande de ne pas nous obnubiler sur « le crime » qui trop souvent peut être nous fait oublier à « qui » il profite.

Même si la Monarchie n'exerce plus de nos jours le pouvoir, qu'elle est privée injustement de ses droits les plus rudimentaires et légitimes, l'héritier de la couronne royale, les prêtres réfractaires et le cri du Chouan sont quant à eux toujours bien vivants !

 

Reny_F

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Le comte de Chambord toujours très actuel :

 

"Il est des positions où il faut se résigner à subir quelques inconvénients pour en éviter de plus grands encore, et savoir sacrifier ce qui peut paraître l'utilité du moment à l'utilité permanente et véritable...

Ayons foi en nos doctrines, en nos traditions. Le sentiment moral est notre condition d'existence et notre force, ne l'abdiquons pas. C'est ce qui fait notre valeur aux yeux du pays, et c'est ce qui ramènera le pays vers nous, lorsqu'il sera rendu à la liberté et à lui -même. Telle que je la comprends
l'abstention (lors des consultations électorales) n'est pas un défaut d'affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C'est s'affirmer, c'est protester que de dire au pouvoir : les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ; ils ne veulent pas avoir l'air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ; ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l'apparence d'une opposition vaincue à votre facile triomphe...

Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu,
l'abstention d'aujourd'hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens...

Mais j'en suis convaincu, la protestation incessante par
l'abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l'intimidation électorale..."

Henri V . Comte de Chambord. 22 septembre 1861

 

01/07/2011

La République instrument politique de la Révolution.

Reny.jpgLa France traverse aujourd’hui la crise identitaire la plus grave de son histoire, et sans être de ces esprits pessimistes qui voient toujours en noir, on peut se demander avec raison si notre civilisation ne va pas disparaître totalement. Car c’est un fait, et l’histoire nous donne bien des exemples : les civilisations sont mortelles. Le danger de la situation actuelle provient surtout du triomphe de plus en plus complet des doctrines révolutionnaires. C’est là qu’est l’immense péril de l’heure présente. 

La République instrument politique de la Révolution ne fait que ruiner la France, elle ne ressemble en rien à la civilisation Française Traditionnelle. Elle n’est qu’une usurpation qui s’est appropriée de manière illégitime l’oeuvre capétienne pour la dénaturer sous des contre-valeurs nihilistes dont nous voyons le plein effet aujourd'hui. Au point de vue strictement politique, sa forme de gouvernement ne saurait convenir à un grand pays, surtout quand ce pays est comme la France, essentiellement monarchique par tempérament et catholique par tradition. Le maintien du régime républicain, en effet, ne présente que des inconvénients et ne fait que compromettre gravement l’avenir même de notre pays.

La République, c’est l’incarnation politique de la Révolution; elle est la Révolution, et c’est ce qui nous impose l’obligation stricte, le devoir rigoureux de la combattre : il y a là pour nous Français une question de vie ou de mort.

La République est de toutes les formes politiques celle qui a le plus d’affinité avec la Révolution. Elle n’a fait, du reste, sa première apparition chez nous qu’au moment même de l’avènement du renversement de 1789. Les républicains de droite et de gauche qui la défendent ne le font pas parce qu’elle leur paraît assurer mieux la liberté, se prêter moins à l’arbitraire, réaliser plus d’économies que la monarchie. Non ! Ils la soutiennent parce qu’elle personnifie surtout la Révolution, il suffit pour s’en convaincre d’écouter les discours actuels des politiciens.

Il est absolument nécessaire de se pénétrer de ces vérités, si l’on veut travailler efficacement au relèvement de notre mère patrie. Quiconque sera bien convaincu que la République perd la France parce qu’elle est la Révolution, comprendra du même coup sur quel terrain il faut porter la lutte. Il verra que c’est peu de renverser la République si le gouvernement qui lui succède est, lui aussi, imbu des doctrines révolutionnaires. De la position d’adversaire idéologique, peut-être, mais de collaborateur pratique, celui qui refusera la régle du jeu que nous impose la république, sera capable de porter au coeur même de la Révolution les coups fatals qui lui ont été si souvent épargnés. Et la plus évidente preuve du fait que le combat réel se situe ici, c’est la haine farouche et disproportionnée avec laquelle l’ennemi nous attaquera si nous portons nos efforts sur ce terrain...

Mgr Louis XXSi l’on veut tenter politiquement quelque chose pour la France, il nous faut concentrer nos énergies sur le refus total et sans nuances de toutes espèces de discussions démocratiques dans le cadre des institutions républicaines. Refusons la règle du jeu du système, refusons la jusqu’au bout ! Nous devons être des réfractaires, unissons-nous autour du Roi pour former la France réelle, cette grande nation Traditionnelle, Monarchiste et Contre-révolutionnaire, c’est là qu’est le salut, inutile de le chercher ailleurs. Ceux qui cherchent la France en dehors de ses principes irréductibles, en dehors de l’union du Trône et de l’Autel, s’épuisent en efforts stériles.

Si néanmoins les Français soucieux de préserver l’avenir de la France, pérsistent à garder de secrètes attaches pour les principes de la Révolution, le Roi, quelles que puissent être, d’ailleurs ses intentions, ne sera-t-il pas, au moins dans une grande mesure, condamné à l’impuissance ? Tout ne dépend donc pas du Roi seul. Le concours de la France est nécessaire, et de même que la France sans le Roi ne peut que s’enfoncer chaque jour un peu plus dans l’abîme, le Roi sans la France ne peut rien pour le redressement salutaire de notre patrie et de notre peuple.

La Monarchie sauvera la France, seulement si la France est franchement Contre-révolutionnaire, c’est à dire franchement Catholique et Royale. Au contraire, si elle n’est que la substitution d’un régime politique à un autre, si elle n’est que le changement de l’étiquette gouvernementale, et qu’au lieu du Roi légitime, elle se borne à placer à la tête du pays une fois « la gauche » et l’autre fois « la droite », elle ne sauvera rien et ne fera qu’aggraver sa situation. Voilà ce qu’il faut à tout prix faire comprendre à ceux qui cultivent encore l’amour de la France, voilà ce qu’il faut faire comprendre et admettre à tous les nombreux « déçus » de la république. 

Reny_F

 

 

17/04/2011

Le débat sur la laïcité....

guéant, débat laïcitéLa remise en cause sérieuse des tabous est devenu un sport national dans le système politique actuel, qui ne sait plus comment gérer la crise identitaire de plus en plus accentuée de notre monde contemporain.  

Avant d'aborder un sujet aussi important que celui de la question de la place de la laïcité dans la cité, et de nous intéresser de plus prêt à ce qui tourmente aujourd'hui la république. Il convient dans un premier temps de redéfinir avec précision ce qu'est réellement la laïcité Française. Et cette définition doit se faire en fonction de l'histoire, à la lumière des siècles du passé, et d'après les principes structurels de notre authentique civilisation, et non pas d'après notre temps et des idéologies mortelles héritées des Lumières.

Il nous faut tout d'abord rappeler que la France en tant que civilisation a été bâtie et a prospéré à la lumière d'une alliance, fruit de deux principes : l'alliance du trône et de l'autel. Clovis le premier de nos rois, en se faisant baptiser a donné naissance à cette civilisation française que les légitimistes continuent aujourd'hui de défendre, et que Clovis a placé autrefois dans la continuité de l'Empire catholique romain. Cette alliance du temporel et du spirituel éveille bien souvent la méfiance chez nos contemporains qui traduisent celle-ci par l'idée d'un régime théocratique et dictatorial, habitués et conditionnés qu'ils sont à l'utopie de la soit disante « liberté républicaine ».

sacre ClovisEt pourtant, Clovis, en choisissant le catholicisme et non pas un christianisme arien comme les rois goths, a d'emblée embrassé un christianisme respectueux d'une distinction des pouvoirs temporel et spirituel, différent d'un arianisme qui penchait dangereusement vers un totalitarisme chrétien gothique. De par ce baptême, Clovis a initié la véritable laïcité française, qui est à la fois l'union et la distinction des pouvoirs temporel et spirituel, soit de la monarchie française et de la religion catholique. C'est ce dont témoignera le sacre des rois de France et le titre de fils aîné de l'Eglise pour le Roy. La France est donc structurellement et ontologiquement, un pays royaliste et catholique sans être pour autant une théocratie.

Bien différente est la conception de la laïcité pour les républicains, qui d'après la libéralisation maximale des esprits, héritée de 1789, ne s'occupent ni de réfléchir d'après l'histoire, ni d'après les racines et la tradition de notre pays. Tout part selon eux de l'homme abstrait, de l'individu totalement libre (Les droits de l'homme), de l'homme avec un grand H, dépouillé de toutes racines et traditions. Dès lors pour l'Etat laïc, la religion doit être contrôlée impitoyablement et cantonnée dans la sphère privée.

sacre napoléonTel est le sens du sacre inversé de Napoléon, le fils de la révolution qui place lui-même sa couronne d'empereur sur sa tête, en montrant ainsi au peuple qu'il n'y a plus d'union du trône et de l'autel, mais que l'autel devient le serviteur du trône... Telle est l'attitude des extremistes républicains qui veulent faire croire que l'homme est double et que le politique doit être impérativement dissocié du religieux. Ce qui est totalement inapplicable dans les faits, puisque la composition religieuse d'une nation influence obligatoirement la politique... La laïcité républicaine nie ainsi toute fidélité historique, comme toute notion de vérité et de transcendance en prétendant être au-dessus de toutes les religions et de jouer le rôle d'arbitre. Notons cependant que la religion catholique dans le système politique actuel, reste toujours la cible privilégiée des républicains et des révolutionnaires, car elle entretient un lien historique indiscutable avec la tradition et l'identité réelle de la France.

Ainsi nous voyons aujourd'hui des mairies comme c'est le cas à avignon, organiser et financer en toute impunité le blasphème, en autorisant publiquement l'affichages d'images honteuses et scandaleuses, visant à nuire à la seule religion catholique ! Voilà ou mène la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, coup qui avait fait écho à 1793 et à la mise à mort du Roy de France, fils aîné de l'Eglise.

Sachons donc bien distinguer une laïcité française, pleinement respectueuse de notre civilisation, d'une laïcité républicaine qui est la séparation du politique et du religieux visant à nier la civilisation française et nos racines profondes. 

C'est de cette façon que nous voyons aujourd'hui Monsieur Guéant, ministre de l'intérieur empêtré dans les contradictions républicaines, s'inquiéter de la place de la laïcité (au sens révolutionnaire) dans la cité. Les républicains semblent s'alarmer de l'espace occupé par l'islam sur notre sol. Ils ne parviennent pas à maîtriser le problème, forcément puisqu'ils en sont eux même la principale cause  

Retenons bien que la laïcité républicaine c'est la négation de la religion catholique. Cette laîcité républicaine c'est Le NEANT. Les républicains en sont les prédicateurs zélés et ils en incarnent magnifiquement la vacuité. Cette "culture" républicaine, cet "art républicain", ces "valeurs républicaines" ne sont que des clapotis de néant.... D'ailleurs les discours et gesticulations des politiques n’intéressent plus personne.

Voilà où en sont leurs "fondamentaux". Sans oublier la dissolution de notre pays dans une Europe qui se contrefiche de la racine des peuples. Le désintérêt est général, la république n'a jamais été rien d'autre qu'une vieille prostituée décatie qui ne charme désormais plus personne...

Français, il est plus que temps de tourner enfin la page...

 

 

06/04/2011

Nous ne serons jamais républicains, parce que nous sommes Français !

Armoiries_royales_France.jpgVoici résumé très exactement dans le simple titre de cette nouvelle note, la devise et l'exigence qui s'imposent aux légitimistes.

Dans cette société anesthésiée par la logorrhée du gouvernement et des partis politiques, c'est le devoir des défenseurs du Royaume de France et de ses lois, de continuer inlassablement le combat entamé naguère par « les Chouans ». C'est le meilleur moyen de rendre hommage à ces redoutables soldats de Dieu et du Roy, en témoignant par notre exemple que leur sacrifice pour la France n'a pas été vain. Il nous faut revenir, comme aiment à dire les modernes, « aux traditionnels fondamentaux », continuer le combat Contre-Révolutionnaire avec les moyens d'aujourd'hui.

Ce combat passe inévitablement par la formation. Nous former, nous instruire, élargir nos connaissances des institutions royales comme du monde contemporain. Faute de quoi, nous nous laisserons prendre par la matrice républicaine qui nous conduira inexorablement dans les voies du « politiquement correct » et du nivellement par le bas. Adopter le vocabulaire de l'ennemi, prétendre se déguiser momentanément « en républicain », pratiquer l'entrisme dans les partis politiques, c'est déjà entrer dans la défaite... Les mots et la façon d'agir ne sont jamais neutres. A les mal utiliser, on peut perdre son âme...

La république a proclamé que le peuple était « son propre souverain »... L'attitude des maîtres actuels de la France lorsque que le résultat d'un référendum est contraire à leurs intérêts, nous révéle le mépris que cette classe politique de corrompus vouent à ce « prétendu souverain ». Dès lors ils s'empressent toujours de modifier les règles du jeu pour contenir le nouveau problème et les mécontentements... Décidement il faut être bien naïf, où « aux ordres » pour croire qu'il est possible de reconquérir le pouvoir ou de faire respecter un droit naturel en s'appuyant sur une vague reconnaissance par l'opinion publique. Et pourtant certains continuent de croire qu'il suffira un jour d'élire un « bon président de la république » pour redresser la France, mais ce jour là n'arrivera jamais. Les faits nous démontrent au contraire, que c'est depuis que l'on use de ce moyen, que l'on s'éloigne de la France Catholique et Royale. Comment est il possible de continuer à préférer patauger dans la médiocrité d'un tel système, alors que nos armes naturelles pour la France se trouvent dans l'excellence Royaliste ?

L'opinion du peuple ? Les « vrais tenants » du système n'en n'ont que faire, elle n'est pour eux qu'une arme qu'ils s'efforcent de manipuler mais qu'il faut tenir à l'écart dès lors qu'elle risque de leur échapper des mains. Les états majors des partis politique de la république ne laissent pas entrer les intrus dans la puissante matrice, sinon en petit nombre, et toujours dans le but de les compromettre et les assimiler...

Notre fidèlité au Royaume de France nous impose ce refus catégorique de « l'assimilation » aux idéologies révolutionnaires. Nous ne pouvons pas être « républicains », parce que nous sommes, et entendons bien rester « Français » !

Reny_F

21/03/2011

Analyse politique

élections,république,monarchie catholique,analyse politique,doctrine,traditionUne fois n’est pas coutume, et même si je trouve peu d’intérêt à commenter les rituelles frasques républicaines, je vais aujourd’hui me livrer à cet exercice dans un but purement pédagogique.

 

Bien que notre positionnement politique se situe à l’extérieur de ce système démagogique. Au lendemain du scrutin ayant eu lieu dans le cadre des élections cantonales, il me paraît opportun de prendre ma plume de Monarchiste afin de faire un bref exposé pour disséquer la situation politique actuelle de notre France, prisonnière du sectarisme laïc et républicain.

La « Gauche » tout d’abord, semble opérer la bonne opération au soir de ce premier tour. Si elle emporte cette victoire, ce puissant poison idéologique garantira en effet et comme toujours le caractère funeste dans l’application de chacune de ses prises de positions mortelles. La Gauche étant un grand vrac d’hystériques, qui maudissent principalement les mots « culture » , « tradition » et « racines ». Il ne faut pas s’attendre à une amélioration du niveau intellectuel et moral de notre civilisation si ce troupeau d’égaré venait à rafler la mise. Cette « Gauche » en révolution permanente, restant l’adepte du multiculturalisme, du nivellement par le bas, de l’impossible égalité absolue, de la confusion des genres, de la religion du laïcisme, du grand maternage, de la très-sainte et précaire subvention, et des prestations sociales à n’en plus finir...!

Un rapide coup d’œil suffit pour comprendre que la « Droite molle » a été la grande perdante de ce scrutin, malgré les « gesticulations sarkoziennes » dernières, notamment au Puy en Velay ou notre énervé national a redécouvert pour l’occasion l’héritage Chrétien de la France sur le chemin de Compostelle... Souvenons nous (il y a déjà cinq ans) des appels grotesques de l’ancien ministre de l’intérieur en direction de l’électorat « national et patriote ». Electorat crédule qu’il s’était empressé de trahir dès le lendemain de sa victoire présidentielle de 2007. Dans une Monarchie Catholique Traditionnelle, l’actuel saltimbanque de l’élysée pourrait tout juste prétendre au titre honorifique de « bouffon du roi », et encore...

Ce camp d’imposteur prétendu « conservateur » marche en réalité bras-dessus bras-dessous avec la Gauche caviar et impie dont nous venons de dresser le rapide portrait plus haut. La dissolution des frontières nationales, la mort programmé des institutions traditionnelles telles que la famille sont l’œuvre d’une Droite républicaine corrompue avec la révolution depuis sa plus tendre enfance. Et pour preuves : aujourd’hui cette Droite courbe l’échine devant l’Europe mondialiste, devant les imams, devant la déculturation, devant l’athéisme à marche forcée, devant les exigences des puissants lobbies et de l’insupportable repentance...  

Voyons maintenant la poussée de la droite présentée comme « extrême » dans ce scrutin... Le tableau de cette famille républicaine sans grandeur d’âme, reste en effet incomplet si nous omettons de préciser que notre refuge et nos espérances ne se trouvent pas dans le résultat électoral de la « droite nationale ». Incontestablement en tant que Royalistes Légitimistes Contre-révolutionnaires, nous sommes attachés à la tradition de notre pays, à la messe traditionnelle par exemple, à l’amour de la France, à l’amour de notre patrie, à l’amour de ses racines et de son Histoire. Mais ce n’est pas pour autant que la Droite-de-la-Droite nous ressemble et nous séduise.

De façon générale, les partis politique les plus à droite restent profondément républicains. Bien qu’ils soient les seuls partis qui ne considèrent pas le patriotisme comme un gros mot, ils tirent leur seule espérance politique des urnes... La Nation défendue par les souverainistes de la droite « dure » est une idée révolutionnaire. Il est facile de le constater, ces gens adorent le drapeau tricolore de la République ! Voilà une autre raison qui marque notre profonde différence. Pauvre Sainte Jeanne d’Arc, tous les ans au mois de mai, on l’entoure du bleu-blanc-rouge festif de la Gueuse ! Quelle indignité, quelle manque de classe, quel disgracieux affront ! Une fleur de Lys ou un étendard blanc, ça a quand même plus de tenue : ça vise un objectif moral, spirituel, intellectuel, esthétique et historique de haute volée.

Quant à « La Marseillaise » reprise par les partisans de ce patriotisme républicain d’opérette, rappelons brièvement qu’à l’origine il s’agit d’un chant maçonnique de canaille déicide et satanique... 

Un mot à présent sur les abstentionnistes. Nous retrouvons là sans aucun doute les déçus et les blasés de ce système corrompu jusqu’à l’os. Nous voudrions leur dire de ne pas perdre espoir et qu’il existe autre chose que la république et sa politique néfaste, que la France ne peut pas être autre chose qu’une Monarchie Catholique. La démocratie intégrale au niveau national est une mascarade qui n’abuse que les naïfs. Notons que les légitimistes se sont souvent prononcés pour une démocratie locale où les gens pourraient s’exprimer sur un nombre de sujets à définir, cela dans le cadre des provinces où, autrefois on trouvait l’intendance et le parlement. En un mot : l’autorité Royale en haut, et les libertés locales en bas. Schéma à l’heure actuelle totalement impossible, car il faudrait d’abord restaurer une bonne autorité en haut, une autorité légitime qui soit conforme à la nature réelle, à la loi naturelle et à la vocation Catholique de notre France...

A ces déçus nous voulons simplement rappeler qu’il existe l'Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF), qui est un mouvement royaliste qui a la particularité et l'honneur d'être le seul en France à maintenir politiquement l'intégrité de l'héritage français et légitime. C'est une tâche essentielle à une époque où même ceux qui se croient le plus français sont largement contaminés par les idéologies révolutionnaires.

 

13/01/2011

Des promesses électorales aux actes de gouvernement

elect.jpgComment ne pas s'imaginer que la France, un jour, pourrait connaître une situation semblable à celle de l’ex-Yougoslavie ? Un territoire éclaté, divisé et meurtri.  Aujourd’hui elle n’est plus qu’un simple pays « d'électeurs » formatés pour le consumérisme, où subsisteraient quelques ruines grandioses, restes d'un passé effacé, presque mythique...

Tragique destin d'un si beau pays, qui par invasion perd sa langue, renie ses origines, oublie son histoire et laisse tomber en ruine les châteaux et les cathédrales élevés par des siècles de persévérance et de foi.

Tous les poisons de la décadence nous ont été versés depuis plus de deux cents ans, et les Français les ont bu docilement... Dédain de notre langue et de notre littérature refus de la enri.jpgsource chrétienne de notre civilisation. Puis enfin, effacement programmé de notre histoire dans les écoles. Bref..., la politique de la table rase du passé !

Subsiste encore néanmoins le passé tangible et visible : notre patrimoine architectural. Négligé très souvent, abandonné parfois, on lui consentait, par un reste d'honneur et de mémoire, un modique budget : celui que les enfants parvenus mais ingrats sont obligés de verser à leurs parents pauvres... Assez pour que le « tourisme », mot abjecte, apporte à l'Etat de quoi poursuivre ses ultimes gaspillages. Or, l'Etat d'aujourd'hui est perdu de dettes. Ce que font le mauvais père de famille, ou le mauvais entrepreneur, avant de se pendre, il s'y livre : il vend les meubles, puis les terres, puis les murs.

Comment les Français attachés à nos traditions peuvent-ils croire encore au « bon parti de droite républicaine » ? Tous finissent par trahir le fil des engagements qu’ils prennent solennellement devant les Français, lors de la campagne présidentielle. Pour l’occasion du grand rendez-vous, on ne cesse de proclamer avec obstination à qui veut l’entendre, la volonté politique de préserver l’intégrité du patrimoine historique de la Nation...!!
LARP.JPGDes promesses électorales aux actes de gouvernement, la duplicité de la République saute pourtant aux yeux, tant l’ambition affichée sur cette question est à ce point contredite par la réalité de la politique mise en oeuvre. Dans l’application de cette politique de démolition de notre patrimoine culturel, aussi sournoise que méthodique, la détermination du gouvernement maçonnique est sans faille... Le sentiment d’impunité éprouvé par nos gouvernants est tel que ceux-ci s’autorisent désormais toutes les audaces une fois au pouvoir !

Autrement dit..., la France réelle..., ne serait-elle pas au fond prisonnière des idéologies révolutionnaires de 1789 ?

Notre pays traverse sans doute la crise identitaire la plus grave de son histoire, processus de défiguration historique, auquel il faut nous opposer, résolument, pendant qu’il en est encore temps...

Le mouvement Légitimiste doit désormais s’amplifier car nul ne peut admettre qu’un projet aussi condamnable que celui de la disparition historique de la France puisse demain aboutir.
Les Français, célèbres ou anonymes, simple amoureux du patrimoine de la France, doivent donc conjuguer leurs forces autour de la tradition politique de la vraie France (Roy protecteur de l'Eglise et Lieu-Tenant de Dieu sur terre), sans réticence, ni attentisme, car l’enjeu collectif pour notre pays est immense. N’en va-t-il pas au fond de la sauvegarde durable de la mémoire de notre pays et donc de la préservation de l’héritage de la France Traditionnelle, Catholique et Royale...

Reny.F

06/12/2010

La définition de l’identité Française

robin.gif

A chaque nouvelle élection, chacun aura remarqué que le thème de l’identité nationale revient sur le devant de la scène politique. Chaque parti cherchant pour l’occasion à s’en faire le défenseur, c’est le temps des promesses et des discours sans lendemain.. A notre époque où tout est beaucoup trop relativisé, il convient de bien s'entendre sur les mots, et sur les définitions précises. Exigence certes plus que nécessaire afin de lever toute ambiguité, surtout sur des concepts aussi important que ceux de la politique et de la philosophie. Le but étant surtout de ne pas tomber dans le panneau du formatage idéologique républicain : la monarchie c’est le mal, la république avec sa laïcité, sa liberté, sa tolérance, son libéralisme économique, etc... serait le bien... 

La France est un pays de tradition catholique et non laïque, comme on veut nous le faire croire dans le sens moderne et républicain du terme. La laïcité telle qu'on l'entendait autrefois signifiait la distinction des pouvoirs temporel et spirituel, mais aucunement la liberté de culte intégrale et la reconnaissance de l'égalité des religions et des opinions philosophiques diverses... Il suffit pour s’en convaincre de se souvenir que le Roi de France lui même devait s’engager publiquement à combattre6clovis.jpg l'hérésie lors de son sacre. De ce fait, la France catholique traditionnelle, ne peut en vérité s’accommoder d’un quelconque régime politique démocratique abstrait, puisque l'autorité vient de la tradition (d'en haut et non d'en bas).

La pratique démocratique présuppose d’ailleurs l'entrée dans une démarche clientéliste, où les valeurs morales seront toujours très secondaires, selon les courants, ce n'est plus la politique pour le bien commun mais le système de l'offre et de la demande. Entrer dans le jeu de la démocratie moderne c'est se condamner à ne plus oser parler vrai, et à se renier publiquement. 

En vérité, la laïcité républicaine, fruit de la révolution de 1789 ne poursuit qu'un seul but : détruire la religion Catholique en France. Mais comme cette nouvelle parodie de religion ne propose rien de bien de solide en remplacement et que la nature n'aime pas le vide, ce sont les autres religions et sectes diverses qui gagnent du terrain aujourd’hui sur notre sol... Le laïcisme républicain, en dépouillant la France traditionnelle du catholicisme, rabaissant notre religion au rang de tous les autres cultes sur son propre territoire, la condamne à se fondre dans l'indifférenciation. Ce processus entamé depuis la révolution, a rendu notre civilisation mûre pour sa dissolution dans la mondialisation la plus barbare et sauvage... 

Concernant l’école laïque et gratuite, il faut savoir que c’est un mythe fondateur de la IIIe république. L’école n’a pas attendu cette dernière pour être gratuite, la IIIe république n’a rien inventé. Les écoles de l’Ancien Régime n’étaient pas nécessairement payantes, nous pouvons prendre l’exemple des Frères des Ecoles chrétiennes, fondés en 1681 pour instruire gratuitement les enfants du peuple. En fait la grande invention de la IIIe république était plutôt la laïcité scolaire, portée à l’époque par un anticléricalisme acharné très à la mode dans les élites tenant le pouvoir (Toujours présent et virulent de nos jours). Le but des différentes lois portant sur l’éducation vers la fin du 19ème-début du 20ème siècle étaient d’ailleurs plus de laïciser (comprendre athéiser !) l’école, comme le reste de la société, que de permettre à tout le monde d’être correctement instruit... 

En résumé et en raison des conditions de sa naissance et de sa tradition, notre pays s'est toujours inscrit dans l'ordre catholique du monde. Mais, au niveau du mode de gouvernement c'est le Roy qui détient la souveraineté temporelle. C'est ce qui fait que la st_michela.gifFrance n'a jamais été une théocratie.

 

Le combat légitimiste entend bien affirmer l'essence catholique de notre France, et ce ne sont pas les opinions particulières et individuelles qui doivent nous détourner de cette vérité fondamentale. Le combat légitimiste est une fidélité à la tradition française qui ne dépend pas d'une incarnation populaire relative et démocratique mais d’un principe irréductible : l'alliance du trône et de l'autel. 

La France doit donc cesser de se renier et rétablir sa religion d’Etat, qui est le catholicisme apostolique et romain. Un Français ne peut y être que favorable, car telle est l'âme de notre pays, et que sans notre religion qui a élevé chaque pierre de notre patrimoine, jamais le Royaume de France n'aurait été porté à un tel dégré d'excellence culturel et spirituel. 

 

11/11/2010

LA FRANCE N’EST PAS A NEGOCIER

chevalier01.jpg

       L’élection présidentielle approche, et c’est toujours à ce moment là que les masques finissent pas tomber. C’est là que l’on découvre les prises de positions curieuses des mouvements se revendiquant le reste du temps contre-révolutionnaires, royalistes, nationalistes et soit-disant hors-système. La plupart de ces mouvements « patriotiques » finissent toujours par craquer et ainsi par se prononcer pour telle où telle écurie républicaine de la droite nationale où conservatrice ! Il faut bien faire « front » nous dira-t-on ! Comment ne pas s’aperçevoir que cette idée de ralliement s’apparente déjà à une forme de négociation, de marchandage, de consensus. En gros on s’en remet toujours à cette autorité impie républicaine qui dirige actuellement notre peuple, et on lui demande de « nous prendre en pitié », de faire quelque chose pour nous et « d’entendre notre souffrance » par le « droit de vote »… !
            

        C’est le but du vote, qui n’est ni plus ni moins qu’une forme de revendication stérile. Mais nulle part il n’y a une remise en cause sérieuse et radicale de ce système infâme qui assassine la France Chrétienne d’élections en élections. Puisque l’on continue à s’y soumettre en reconnaissant son autorité, et en lui réclamant des miettes de pain cancéreuses.

              Ne nous lassons jamais de rappeler à nos compatriotes que ce qui peut redresser la France, c'est sa tradition. Il n’y a que la Monarchie Catholique qui peut ramener notre pays dans son air natal.
Suivre des courants (ou des groupes politiques ambigues qui nous poussent toujours à rallier la république), au lieu de faire prévaloir les bons principes de la Monarchie Française, ce ne peut vraiment pas être notre rôle. Le rôle des Catholiques et des Légitimistes doit être de ramener les Français autour des idées vraies, sans se demander si elles sont ou non séduisantes pour les foules. C'est d’ailleurs ce qu'ont fait les Apôtres..

            Rester fidèle à la vocation de la France, ce n'est pas prendre la pose et attendre sans rien faire. C'est tout d’abord refuser de sacrifier l'identité culturelle et spirituelle du pays autour d'une table pour un quelconque "compromis républicain". Parce que à chaque "consensus", c'est à un petit bout de France que vous renoncerez. Celui qui renonce à nos traditions de manière consciente où par égoïsme porte en lui la responsabilité de ce qui fait la ruine de notre pays. Tout comme les chrétiens qui s’engagent sous la bannière des partis idéologiques républicains, participent à cette politique de suicide national. SAINTEJ.JPG

            La France, la vraie France est Catholique et Royale. Le Roy est le fils ainé de l’Eglise, la France ne peut pas être autre chose que cela. Nous avons une bannière, nous avons tout ce qu’il faut pour nous défendre. Nous avons à notre disposition tout ce qu’il faut pour faire avancer les choses vraiment dans le bon sens. Mais il faut pour cela retrouver tout d’abord le véritable esprit de la Croisade, et abandonner définitivement celui de la négociation, du compromis, du consensus, et donc de l’inutile revendication républicaine…

            L’étude approfondie de l’histoire de France, des causes qui ont fait sa prospérité et sa prépondérance dans le monde, et de celles qui font sa décadence, ne peuvent que nous convaincre que les destinées de notre pays sont intimement liées à celles de la Monarchie Catholique. Impossible de s’en défaire, il n’y a qu’une seule chose qui puisse rendre à la France le rang qui est le sien : c’est de retremper l’âme française dans l’esprit du passé.
Mirabeau avait donné tout l’argument de la Révolution en ce peu de mots : « Il faut décatholiciser la France pour la démonarchiser, et la démonarchiser pour la décatholiciser ». Aujourd’hui encore, et nous ne le voyons que trop, dans les rangs de nos ennemis c’est toujours le même mot d’ordre.

            Les principes démocratiques des droits de l’homme sont désorganisateurs, on ne peut donc pas vraiment s’étonner de ce phénomène de dégénérescence qui ne peut aller qu’en s’accentuant... La solution passe obligatoirement par un juste retour aux droits de Dieu... D'autant plus que pour sauver la France nous ne ferons pas l'économie de cette unité royale indispensable : "Tout Royaume divisé contre lui-même court à la ruine".

             Il n’est donc pas possible pour un catholique de se « résigner » par paresse à choisir le « moins pire » des hommes (des candidats). Il nous faut au contraire reconnaitre la toute puissance de Dieu et agir en conséquence pour le rétablissement de Ses droits, pour qu’Il règne. Sainte Jeanne d'Arc l'avait compris, et c'est ainsi qu'elle a su mettre en marche bien des hommes dans une guerre décisive et determinante au service du seul Roy de France légitime, Lieu-Tenant du Christ vrai Roi de France.

 RENY.F

27/10/2010

La civilisation Française

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   L’histoire de la civilisation française est vaine si l’on ne fait pas la distinction entre la civilisation française traditionnelle et la civilisation actuelle dîte révolutionnaire (qu’il n’est pas possible de reconnaître comme étant française).

 Dans le sens traditionnel : Le mot « patria » dans le latin médiéval, et le mot « patrie » adopté par la langue française au seizième siècle, désignaient la terre des pères, le pays de la naissance et de l’éducation. L’amour de la patrie (le mot patriotisme n’existait pas encore), rendait à la France les devoirs de la piété avec les honneurs du respect et de la fidélité. La patrie était la France. La France était un être moral doté de vertus. Les Français évoquaient souvent ces vertus de la France et voulaient s’en montrer dignes. En cas de guerre certains d’entre eux acceptaient de donner leurs vies. Mais aucune obligation n’était faite au commun des hommes de mourir pour la patrie sur simple réquisition du Roy.

Dans le sens qualifié de révolutionnaire. La nouvelle civilisation est d’abord celle des libertins. Puis devient celle des philosophes des Lumières de 1789. Enfin elle se réalise pleinement dans la patrie de la Révolution, c’est-à-dire dans les droits de l’homme. Cette patrie n’est pas la France, et la France réelle ne représente pour elle qu’un support et un instrument. On voit que cette deuxième définition n’a rien à voir avec la première. La république, issue de la Révolution française et de ses deux faces bourgeoise et populaire, a toujours eu une tendance à se servir du peuple au profit des intérêts des dits bourgeois, dont le seul intérêt était de remplacer la noblesse et de faire de bonnes affaires. Cela est inscrit dans la nature même du régime, qui, parce qu'il est lié à la course aux places, encourage la concurrence des pires arrivistes. Le pouvoir n'est jamais venu du peuple, on le lui fait simplement croire. Aujourd’hui il vote pour des ambitieux déjà désignés par des partis, quand on ne lui dit pas comment voter lors des référendums. Au moins, la monarchie a le mérite de l'honnêteté parce que le pouvoir souverain agit toujours en tant que tel et indépendamment du peuple.

Pourtant les Français, tout en conservant la mémoire de la civilisation française traditionnelle, ont progressivement adopté la seconde. Ils ont même fini par confondre les deux. Au point de voir la France dans la patrie révolutionnaire... Les richesses et les énergies du patriotisme naturel ont été détournées de leur objet et mobilisées au service d’une patrie qui n’était pas la France, qui n’était qu’une utopie. En somme la patrie révolutionnaire a été substituée à la France, mais à l’insu des Français. France et république ne sont pas une seule et même civilisation, d’ailleurs la république n'en est pas une, elle n'est qu'un parasite, qui s'est approprié l'œuvre de nos rois, pour la dénaturer sous des contre-valeurs nihilistes dont nous voyons le plein effet aujourd'hui.

Ce changement progressif des mentalités fut le résultat d’une longue manipulation. Habiles serviteurs de l’idéologie des droits de l’homme, les politiciens des régimes successifs depuis l’Empire jusqu’à la Cinquième République, parlant sans cesse de la chère France immortelle, ont effectué le plus gros du travail de brouillage des esprits.

La tromperie a culminé avec les guerres, et surtout celle de 1914-1918. On a dit aux Français en 1914 « C’est la guerre du droit » et ils l’ont cru. Et surtout ils ont cru que la « guerre du droit » était vraiment la guerre pour la France. Alors ils ont engagé tout leur courage, et sont allés se faire tuer par centaines de milliers pour le seul avantage de la patrie révolutionnaire. Ces innombrables vies sacrifiées ont certes rendu l’Alsace et la Lorraine, mais elles ont servi principalement l’expansion de l’idéologie des droits de l’homme.

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 Après la mort des soldats, nous assistons aujourd’hui à la mort du pays lui-même : en ces premières années du vingt-et-unième siècle nous entrons dans la dernière phase, celle de la disparition historique de la France. Le patriotisme républicain exterminateur y travaille depuis longtemps. Nous savons que déjà les hommes de la Révolution, et leurs successeurs et disciples du dix-neuvième siècle, rêvaient d’une France absorbée dans le genre humain. Mais ils avaient encore besoin de la France et du sang français pour imposer aux autres pays l’idéologie des droits de l’homme.

Aujourd’hui cette idéologie domine partout sur l’occident. La situation n’est donc plus du tout la même. Conserver une idée de la France n’a plus aucun intérêt pour eux. Sans doute considérent-ils son éventuelle survie comme un obstacle à l’avènement de la patrie mondiale confondue avec le genre humain... Il importe donc pour la république universelle de hâter la disparition de la France. Les guerres, les discordes et les épurations du patriotisme révolutionnaire l’ont déjà vidée de sa substance. Le sacrifice des soldats Français a préparé celui de la France.

Nous n'avons qu'un seul regret, celui que trop de Français tardent à comprendre tout cela et à prendre conscience que la vraie cassure qui a cruellement et durablement divisé le pays, remonte à la révolution et ne finira qu'à la fin de celle-ci. Impossible de sortir du marasme suicidaire où s'est engagé notre pays tant qu'une minorité suffisante de Français n'aura pas compris cela.

Si tous les Français savaient exactement sur quels effroyables crimes repose la révolution et son drapeau, ils reviendraient beaucoup sur leur jugement sommaire et très incomplet sur la Royauté et sur le drapeau blanc à fleurs de lys...
D'ailleurs une seule royauté et une seule Eglise ont construit plus d'un millénaire d'évolution constante de notre pays, tandis que cinq républiques (déja 5 ! ) n'ont pas suffi pour détruire cet héritage magnifique pourtant abondamment pillé...


En tout cas, les Légitimistes ne s'y trompent pas... La destruction de ce qui est faux n'engendrera pas notre mort, mais bien au contraire la résurrection du Royaume de France par le retour du Lieu-tenant de Dieu sur terre. Et puis, nous serions bien coupables à notre tour, de ne pas nous efforcer de rétablir la vérité politique et religieuse de notre pays. Ainsi que de laisser d’autres Français périr dans l'ignorance pour un drapeau qui n’est de toute évidence pas le notre...

 

 

17/10/2010

La Laïcité Républicaine : religion imposée par l'Etat maçonnique

Avoir chassé Dieu de l’espace public pour le reléguer dans la sphère privée ne suffit pas à la République et aux Loges maçonniques; les pressions sont fortes pour substituer au culte divin une véritable religion républicaine ritualisée avec l’homme au centre : la laïcité.
 

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Pour de multiples raisons dont certaines sont liées à la présence en France d’une importante communauté musulmane, le problème de la laïcité se retrouve sous les feux de l’actualité. Cependant, cette notion reste assez confuse dans l’esprit de beaucoup. D’autant que derrière les mots se cachent des intentions et des arrière-pensées aussi précises que dissimulées. C’est pourquoi nous porterons d’abord notre attention sur le sens du terme laïcité et de sa dérive idéologique : le laïcisme
Notre cheminement nous amènera à dire un mot de la distinction traditionnelle et essentielle entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel.  
L’autre versant de notre réflexion portera sur ce que pourrait désigner l’expression : la laïcité à la française, caractéristique exclusive de notre exception culturelle. Si elle existe parfois ailleurs, elle n’y a pas la même audience ni la même influence sur la vie politique et sociale du pays considéré. 
 
L’évolution de la pensée laïque : de la laïcité au laïcisme 
 
- Le terme laïc, né au Moyen-âge, sert à distinguer l’homme ordinaire du clerc. Cette ancienneté du mot n’est pas celle de la laïcité et du laïcisme qui ne datent que du XIXe siècle (1870 et 1848). Ce sont tous deux des vocables de crise.
 
- La laïcité veut exclure l'Eglise et communautés spirituelles de l’exercice de tout pouvoir civil, en particulier de l’enseignement alors que …  
le laïcisme s’affirme comme une doctrine cherchant à limiter, voire à supprimer, l’influence de la religion sur la vie publique. 
 
Il n’y a pas, entre ces deux termes, une différence de nature mais seulement de degré. Disons que le laïcisme manifeste la laïcité pleinement exprimée, une laïcité de combat. 
Il faut noter ici la place éminente prise par la question scolaire dans cet affrontement. C’est là la marque évidente de l’idéologie. L’esprit laïc veut s’assurer la maîtrise de l’enseignement afin de mieux dominer les esprits génération après génération. Or, c’était là une mission toujours revendiquée, à juste titre en France, par l’Église. C’est d’ailleurs pourquoi la querelle scolaire a, par le passé, touché aux limites de la guerre civile.
 
Fondement de la Tradition Française 
 
Ainsi, il est bon de rappeler de prime abord que la civilisation française a été bâtie et a prospéré à la lumière de deux principes : le trône et l'autel. Clovis en se faisant baptiser a initié cette civilisation française que nous défendons et placé ses pas dans une certaine continuité de l'Empire romain, catholique à sa disparition. Cette formule un peu convenue, usée tant politiquement que, par exemple, sous la plume d'un écrivain comme Balzac dans son avant-propos à la Comédie humaine, éveille instinctivement le soupçon chez nos contemporains qui la traduisent par l'idée d'un régime théocratique et d'oppression, habitués qu'ils sont à l'utopie de la liberté humaine.

Pourtant, Clovis, en choisissant le catholicisme et non pas un christianisme arien comme les rois goths, a d'emblée embrassé un christianisme respectueux d'une distinction des pouvoirs temporel et spirituel, différent d'un arianisme qui penchait dangereusement vers un totalitarisme chrétien gothique. Avec ce baptême, Clovis a initié l'union et distinction des pouvoirs temporel et spirituel, soit de la royauté et de la religion catholique. C'est ce dont témoignera le sacre des rois de France et le titre de fils aîné de l'Eglise pour le Roi de France. La France est donc structurellement et ontologiquement, un pays catholique sans être pour autant une théocratie.

Bien différente est la conception des républicains, qui d'après la pensée des Lumières ne s'occupent ni de réfléchir d'après l'identité et la tradition d'une civilisation comme la France, ni de vérité : tout part selon eux d'un homme abstrait, de l'individu, dégagé de toute racine comme de toute transcendance autre qu'un rationalisme imparfait. Dès lors la religion doit être contrôlée impitoyablement ou sanctionnée et cantonnée dans la sphère privée ! Tel est le sens du sacre inversé de Napoléon, qui place lui-même sa couronne d'empereur sur sa tête en montrant qu'il n'y a plus d'union du trône et de l'autel mais que l'autel est le serviteur du trône. Telle est l'attitude des républicains qui veulent faire croire que l'homme est double et que la sphère publique et politique et la sphère privée et religieuse doit être dissociée. Ces deux tendances nient aussi toute fidélité historique, comme toute notion de vérité et de transcendance en faisant se valoir toutes les religions - ainsi la religion catholique, l'"infâme" de Voltaire, sera et est encore la cible privilégiée en tant que lien privilégié avec la tradition et la vérité de la France. Cela a culminé en 1905 avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat, coup qui fait écho à 1793 et à la mort du roi. 
  
 
Vers une religion républicaine obligatoire 
 
Devant la situation actuelle il est bien tentant pour la laïcité de promouvoir une véritable religion républicaine remplaçant les dogmes religieux, considérés comme diviseurs, par des postulats idéologiques tout aussi absolus, selon le vieux principe : on ne supprime bien que ce que l’on remplace
Parmi les vérités qui doivent s’imposer à tous se trouvent, comme il se doit, la “ tolérance ” et les “ droits de l’homme ” qui manifestent pourtant, par nature, la rébellion de l’être humain contre son Créateur. Bien sûr, il ne s’agit pas de la tolérance dans sa définition classique mais du sens nouveau qui s’est imposé à notre société depuis quelques décennies. De nos jours, la tolérance nous pousse à l’acceptation égale et universelle de toute action humaine, même intolérable. C’est une valeur absolue, ouverte à toutes les déviations, à toutes les “ hérésies ”, à toutes les convictions. Ce nouveau dogme n’accepte aucune exception. En fait, il n’y a rien de plus intolérant que les nouveaux apôtres de la tolérance républicaine. Ils excommunient avec facilité tous ceux qui ne sacrifient pas au nouveau culte républicain... 
 
Cela sent bigrement la Révolution, au temps le plus fort de la déchristianisation. Certes, ce n’était qu’un projet sans avenir immédiat. Mais voilà l’orientation. D’autant que les baptêmes républicains sont déjà une réalité dans quelques municipalités
 

 Conclusion

 

 

Au terme de cet exposé, on pourrait à bon droit se montrer pessimistes. Effectivement, le tableau n’a rien de réjouissant. Cependant, nous ne l’ignorons pas, l’Église Catholique, qui se trouve au cœur de nos préoccupations, peut compter sur la protection de la Providence. Elle a déjà, au cours de sa longue histoire, traversé mille périls, sans avoir été abattue. 

Même s’Il se voit rejeté des institutions humaines, Dieu est là. Il veille et intervient par des moyens qui souvent nous échappent quand Il Lui plaît. C’est pourquoi nous devons toujours être prêts. 
En attendant, nous devons nous préparer par la formation et l’étude. Même si cela peut nous paraître parfois ingrat et difficile. Il y a tant de choses à remettre en ordre après les dégâts engendrés par les prétendues autorités actuelles chargées du “ bien commun ”... 
Parallèlement, nous devons vivre, les uns les autres, en toute fraternité. L’idéal poursuivit doit nous unir. Le combat solitaire est un combat perdu. Tâchons de reconstituer, à notre échelle, un milieu chrétien, en attendant la grande restauration. Et ne désespérons jamais de Dieu. Il donne la victoire à ceux qui la méritent !