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31/08/2010

Naissance de Légitimité infos

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Nous avons l'honneur de vous faire part de la naissance d'un nouveau site Légitimiste d'informations :

"Légitimité Française Infos".

Nous souhaitons longue vie à ce nouveau venu et, invitons par la même occasion nos fidèles lecteurs à s'abonner par e-mail à la "Newsletter" de ce site Légitimiste et Traditionaliste. 

 

 Pour vous rendre sur Légitimité Française infos, merci de cliquer sur le lien ci-dessous :

http://richemont.hautetfort.com/ 

27/08/2010

Pèlerinage 2010 à Domrémy

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Itinéraire :
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Départ à 9H30 de la Basilique de Domrémy pour rejoindre le pèlerinage en marche :
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11h00 : Brixey aux Chanoines (église)
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12h00 : Pique-nique - Chapelle de Beauregard
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15h00 Arrivée à Domrémy
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Possibilité de visiter le village
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16h00 : Messe solennelle dans la Basilique, célébrée par M. l'abbé Boivin. Premier Assistant du District de France.
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FRATERNITE SACERDOTALE SAINT-PIE X
 

Pour tout renseignement et inscriptions

Secrétariat
Ecole de L'Etoile du Matin
57230 Eguelshardt

03 87 06 53 90

03 87 06 59 09
 
Voir sur le site de la FSSPX  :
 

25/08/2010

Edmund Burke (1729-1797)

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Edmund Burke est un homme politique également journaliste, c'est-à-dire un commentateur en même temps qu'un acteur politique, ce qui l'amène à écrire, dans un style plutôt vif, dans le "feu de l'action", sur des sujets d'actualité. En novembre 1790 il fait donc paraître à Londres un ouvrage éminemment d'actualité, ses fameuses "Reflexions on the Revolution in France", ouvrage qui aura un succès considérable chez les monarchistes français.

La philosophie politique d'Edmund Burke : pour l'ordre providentiel par le droit naturel historique

A - Nature et société

La Nature, c'est-à-dire l'Histoire, est gouvernée par la Providence divine. La finalité historique est le développement humain tel qu'il est voulu par Dieu.
La méthode du développement est une lente transformation des choses et des gens par l'expérience historique, qui repose sur l'héritage.
C'est l'héritage qui permet le passage de ce qui est à ce qui va devenir, qui sera le nouveau présent avant d'être le futur...
C'est donc l'hérédité, qui est le principe naturel qui permet la transmission de la vie et des biens, qui assure la stabilité de la société politique dans son évolution : donc hérédité de la Couronne, hérédité de la Pairie, succession héréditaire des libertés, franchises et privilèges, accordées par les ancêtres aux Communes et au peuple ; autrement dit, succession naturelle d'un type de gouvernement qui est le produit d'un certain développement historique.

C'est que la nature humaine est complexe et qu'il serait absurde de compter sur la raison individuelle pour "découvrir" le système politique idéal.
L'être humain n'est pas rationnel. Les passions dominent l'homme. Il croit agir logiquement, selon ses intérêts, mais est inconsciemment dominé par ses sentiments.
Les relations interindividuelles en sont incertaines, mais encore plus incertaines les relations sociales et notamment politiques. C'est que l'homme-individu se double alors d'un homme-citoyen, écartelé entre ce qu'il croit être ses intérêts personnels à court, moyen et long terme, l'intérêt du groupe social qui est le sien et l'intérêt du groupe social global.
Le législateur est donc confronté à une réalité qui est d'une telle complexité qu'elle échappe à la raison individuelle, au demeurant bien faible, de l'être humain.
Seule la raison collective, générale, historique, permet de déterminer ce qu'il convient de faire pour aller dans le sens de l'histoire ; c'est-à-dire dans le sens du développement humain tel qu'il est voulu par Dieu.
C'est la raison collective qui crée les habitudes sociales qui se transmettent, tout en se modifiant, de génération en génération et qui conduisent à agir dans le bon sens moral comme les saines habitudes physiques conditionnent le bon comportement du corps.

Donc la raison abstraite, a-historique, ne peut conduire qu'à la métaphysique des Droits de l'Homme, tels qu'ils sont inscrits dans la Déclaration française de 1789.

B - Contre les Droits de l'Homme "à la française"

Selon Burke, les Droits de l'Homme, tels qu'ils sont proclamés en France en 1789, comme étant inaliénables et sacrés, ne peuvent être qu'une imposture. C'est l'effet d'une perversion de l'esprit et de la morale.

 

Tout d'abord, cette doctrine n'est que mensonge éhonté destiné à couvrir les exactions d'arrivistes corrompus et sanguinaires.
Les Droits de l'Homme ne s'exercent pas réellement. La démocratie n'est pas le gouvernement du peuple mais la dictature des clubs. La loi de la majorité n'est que la loi d'une toute petite minorité d'excités. La majorité des Français n'a pas voulu le renversement de la monarchie.
Si la propriété est sacrée, pourquoi spolier les émigrés et l'Eglise ? Si la liberté d'opinion existe et si les arrestations ne peuvent être arbitraires, pourquoi, sans autre forme de procès, sabrer les opposants et faire défiler sous les fenètres de l'Assemblée leurs têtes au bout des piques ?

En vérité, le système politique qui découle des "Droits de l'Homme" est absurde parce que métaphysique, c'est-à-dire abstrait. Cela résulte du fait que les philosophes révolutionnaires se font de l'Homme une "idée" qui n'a rien à voir avec la réalité et construisent à partir de leurs "idées" un système théorique qui, donc, ne peut avoir aucune base véritablement naturelle dans le sens d'historique.

18/08/2010

Le Cercle Robert de Baudricourt fait sa rentrée

Reunion du samedi 11 Septembre 2010

 

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Première partie :
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"Le cercle fait sa rentrée"
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Programme et objectifs du Cercle Robert de Baudricourt pour la fin de l'année 2010
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Deuxième partie :
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Etude Légitimiste / "Les corps intermédiaires, entre individu et État"
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Les corps intermédiaires étaient des communautés traditionnelles au sein desquelles l’homme détenait des parcelles d’autorité en vertu du principe de subsidiarité ; ils lui apportaient protection, responsabilités, honneur et dignité dans le service du bien commun.
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Sur réservation uniquement : 03-83-81-00-29
/ 06-46-77-66-85

15/08/2010

MONARCHIE INFO


25 & 26 septembre 2010

98ème PÈLERINAGE LÉGITIMISTE À SAINTE-ANNE D'AURAY EN BRETAGNE
 
 
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Samedi 25 septembre
Marche du pèlerinage
14h00
Regroupement des pèlerins au parking de la Garenne à Vannes
14h15
Départ de la marche vers Sainte-Anne-d'Auray
ou Visite guidée : La bataille de Quiberon
14h15
Rassemblement des autres pèlerins devant la basilique, près de la Scala Santa pour les visites : Musée de la Chouannerie - Fort de Penthièvre - Chapelle Sainte-Barbe
19h30
Près du monument du Comte de Chambord à Sainte-Anne-d'Auray : Galettes-saucisses, ... Veillée
Dimanche 26 septembre
10h00
Messe, au Champ des Martyrs, à Brec'h - Renouvellement de la consécration de l'UCLF au Sacré-Coeur
12h00
Dépôt de gerbes au monument du Comte de Chambord à Sainte-Anne-d'Auray - Allocution du président de l'Union des Cercles Légitimistes de France
12h30
Repas - Au choix : restaurant La Croix Blanche ou pique-nique
15h00
Conférence : "Le Morbihan et la duchesse de Berry", par le professeur Charles-Antoine Cardot - Nombreux stands
17h30
Clôture

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Renseignements et inscriptions auprès de :

Fédération Bretonne Légitimiste
B.P. 10307 35703 Rennes cedex 7
Tél. : 09 71 31 10 40 - Courriel :
fed.bretonnelegitimiste@orange.fr

Cercle Georges Cadoudal
Tél. 02 97 45 46 80 - Courriel : cercle.cadoudal@yahoo.fr

 
 
Télécharger le Bulletin d'inscription

 

Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie

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Dimanche 15 août 2010. Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. 
Fête d'obligation

La fête de l'Assomption de la Sainte Vierge est une des plus grandes fêtes de l'année, fête d'obligation et jour férié, même lorsqu'elle tombe en semaine. C'est aussi la fête patronale de la France depuis la consécration de notre pays à Notre Dame par le roi Louis XIII en 1638.
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En 1637, le roi Louis XIII désirant un héritier consacre la France à la Vierge Marie et demande à ses sujets de faire tous les 15 août une procession dans chaque paroisse afin d'avoir un fils. Comme Louis XIV naît l'année suivante, la fête célébrée par le Voeu de Louis XIII prend une importance particulière en France.
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R. O Marie, ô Mère chérie,

Garde au cœur des français la foi des anciens jours !

Entends du haut du Ciel, ce cri de la patrie :

Catholique et Français toujours !

Entends du haut du Ciel, ce cri de la patrie :

Catholique et Français toujours !

Catholique et Français toujours !

14/08/2010

« Il y a de la mousse sur la route »

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Un dimanche après-midi en Bocage. Une promenade de plus et nous laissons la voiture à l’entrée d’un sombre et quelque peu inquiétant bois de chênes, châtaigniers et autres espèces si propre à notre région. Le pâle et froid soleil d’hiver s’en va doucement, vers là-bas, vers le pays de Charette… La carte de Cassini est formelle, c’est « par là » qu’ils sont passés… Mais comment les Vendéens ont-ils pu se battre ici ? Il n’y a rien, rien que des champs ou des arbres. Il n’y a rien non, mais attendez voir, ça y est le chemin est là ! Il faut donc prendre cette route de ferme dont le goudron s’effrite et dont le milieu est envahi d’herbe. Il y a de la mousse sur la route, signe que plus personne ne passe régulièrement ici depuis longtemps. Ce chemin, pourtant goudronné semble si abandonné, il n’y passe jamais personne faut-il croire. On y  avance, l’air est glacial, rien ne bouge, que quelques oiseaux apeurés. La carcasse d’une vieille auto des années 50 gît là parmi les broussailles, noyée dans la rouille et attaquée de toutes parts par les ronces. Comme le chemin lui-même, elle est le symbole d’un temps révolu tout comme un jour le nôtre le sera, révolu, oublié, méprisé quoi qu’on en dise. Il ne sert à rien de se gausser de modernité car nous serons toujours le passé de quelque chose…. Le chemin se poursuit, se rétrécissant de plus en plus, jusqu’à devenir boueux. Le goudron a disparu et fait place maintenant  à un bourbier glacé qui va se creusant  à mesure de la progression des promeneurs. Le chemin devient creux et de plus en plus sombre. Pas un bruit, le silence est sépulcral et c’est tout juste si la bise parvient à atteindre les branchages tristes qui recouvrent ce sentier lugubre et abandonné. Un élargissement vient, tout à coup perturber la douce continuité du chemin. Un autre chemin que nous n’aurions pas vu sur la carte ? Non, fausse alerte, ce n’est qu’un sentier menant à l’entrée d’un champ. Pas grand chose d’historique de ce côté…. Mais qu’est-ce donc là, derrière ces arbres ? Bon sang ! une croix ! Elle est toute petite, toute ronde, le granit est couvert d’un lichen gluant et froid. Le vieil homme rencontré avant la promenade avait raison. « En allant par là, vous verrez la croix des chouans » avait-il dit. Il n’en savait pas plus, ou peut-être s’était-il tu, volontairement, lassé d’être pris pour un vieux fou dont plus personne n’écoute les discours sur les vieilles histoires du pays. Ce vieil homme marchait péniblement en appelant un jeune chien particulièrement récalcitrant. Il devait être d’ici, de pas loin, de l’une de ces maisons en contre-bas de la colline, ces maisons si difficiles à dater aux tuiles rouges et aux fenêtres vermoulues et  à la peinture écaillée.

 

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Voici donc la « Croix des Chouans », des « Vendéens » plutôt non ? La grande histoire ici se confond avec la petite et le seul souvenir que l’on ait à l’esprit sont ces hommes déterminés avec leurs faux tournées à revers…. Et puis cette horreur, ce feu, ces crimes sans nom… Notre chemin continue et de plus en plus, une impression de paix se dégage. Le chemin nous protège, de quoi, nous n’en savons rien mais il semble moins sombre et moins sinistre au fur et à mesure que nous avançons. Cette impression de crainte du début de la promenade s’est estompée et nous voilà prêts pour des kilomètres, ce chemin nous a donné des ailes.. Se tortillant, tantôt s’élargissant tantôt se rétrécissant, montant, descendant, il nous plonge dans une atmosphère qui nous échappe. Serions-nous devenus insensibles au temps ? La carte nous indiquait un pont qui enjamberait une rivière anecdotique… Point de pont à l’horizon et la précision de ces vieilles données bicentenaires laisse sans doute à désirer. Il n’y a rien par ici et d’ailleurs la végétation est de plus en plus dense, tout à l’heure nous ne pourrons plus avancer. Il est là !!!!!!!!!! victoire !!!!!! Le « pont », le pont est là !!!!!! Il est d’une largeur impressionnante, le triple de celle du chemin ! Comment est-ce possible ? La « bataille » s’est donc déroulée là sur cet amas de pierres, sur ce chemin boueux, le long de ce ruisseau que l’on imaginait énorme. Les chevaux y étaient tombés, les caissons des républicains aussi, mais pourtant ce ruisseau est si petit ! C’est à peine s’il fait trente centimètres de profondeur. Allons ma bonne amie, franchissons le pont et allons voir si le chemin continue. Nous ne traînerons pas car le soir s’avance et le ciel menace de neige. Cet hiver est presque aussi rigoureux que celui de 1794. Mon Dieu, la panique nous prend tout à coup. Quelque chose nous dit de rebrousser chemin au plus vite. De toute façon nous venons de franchir  l’autre côté du pont. Il n’y a plus rien à voir. Une entrée de champ….. Le chemin s’arrête définitivement. La carte indiquait une route qui continuait jusqu’au village pris par les Vendéens mais non, le temps a passé et le chemin s’arrête…. Pour toujours…..

 

Pour toujours se sont arrêtés la vaillance et l’héroïsme de la Vendée, comme son chemin. Gardons l’enseignement de ces braves qui nous ont permis d’être des hommes libres, libres de croire, libres d’aimer. Tiens une cloche sonne dans le lointain…. Cinq heures du soir. Sommes-nous bêtes, c’est l’église du village voisin qui nous rappelle que l’heure de la fin de la balade a sonné et que nous devons rentrer au chaud. Pourtant dans le tintement de cette cloche du Bocage, il y avait comme un message, un ultime message secret, un message venu du tréfonds du passé, que seuls les hommes libres savent décoder. C’était une cloche, rien qu’une cloche, une cloche d’un clocher de…. Vendée…..

 

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Le retour est épuisant, le froid dévore nos mains, la boue n’en finit pas, des ornières profondes voudraient nous retenir et nous empêcher de revenir à notre monde. Il monte ce chemin, j’imagine les cris de « Vive le Roi » derrière les buissons mais il n’y a rien…. Je me mets simplement à la place de ces pauvres femmes qui ont couru là pour sauver leur honneur et leur vie, un bébé malade dans les bras et un autre enfant haletant derrière sa mère. Sans doute qu’eux aussi craignaient la neige qui allait trahir leur passage et les mener à une mort atroce….. La « croix des chouans » est là, encore un bon quart d’heure et nous serons arrivés… La voiture est là, symbole de ce modernisme chaud où nous vivons au quotidien. La voiture n’a pas bougé, elle a attendu patiemment le retour de ces fous à l’insatiable appétit d’un passé révolu mais si beau. C’est promis nous irons offrir un cierge à « Notre-Dame de Beauchêne » pour la remercier de nous offrir son Bocage chaque dimanche.

 

Cette promenade achevée, cette promenade imaginaire qui n’est qu’une synthèse de tout ce que votre serviteur a pu vivre d’émotion en vingt ans d’intérêt pour la Vendée est dédiée à tous ceux qui ressentent l’envie, le besoin de s’évader de cet ennui perpétuel qui fait notre vie moderne. L’histoire n’est pas une contrainte, je ne suis pas certain que soit vraiment une libération, c’est juste un rêve tenace,  un voyage qu’il faut faire. L’avenir plonge ses racines dans l’histoire et comme nous le disions plus haut dans le texte : « Nous serons toujours le passé de quelque chose »…..

 

 

Richard LUEIL / Février 2010

09/08/2010

Les valeurs de la civilisation Française Traditionnelle et Légitime.

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En ces temps de trouble, de cruelle perte de l'identité, du manque de repères et de l'écrasement si ce n'est de l'inversion totale des valeurs Chrétiennes fondamentales. De la triste période de l'absurdité, des trahisons les plus infâmes et des renonciations abjectes et indigestes en tous genres. Le devoir du légitimiste intègre, tel celui du gardien, ou d'un simple veilleur, sera de conserver intacte ce qui fit jadis l'honneur et la grandeur de la France Monarchiste et Catholique. En montrant toujours l'exemple à nos compatriotes contre vents et marées, avec charité, honnêteté, droiture, franchise et respect total de nos traditions ancestrales.

Non ! Il n'est pas permis de pactiser sous une forme où sous une autre avec les agents de l'imposture, de la corruption et du mensonge. Et celui qui franchit ce pas, ne peut plus de ce fait revendiquer de porter le beau nom de "Légitimiste"...

Le combat peut certes être culturel, mais en dernier ressort seulement. Il sera tout d'abord spirituel avant d'être temporel et au final culturel. Voilà comment les choses doivent être prises dans le bon ordre. Imaginer un seul instant pouvoir mener ce combat dans le sens inverse, c'est s'embourber inévitablement dans les pièges les plus grossiers tendues par la révolution maçonnique des "droits de l'homme". Nul n'a jamais pu utiliser les fossoyeurs de la France réelle pour travailler au redressement du Trône de Dieu sur terre.

Les royalistes oecuméniques qui pensent pouvoir faire de l'entrisme au sein d'un parti politique républicain, les nationalistes qui mélangent Sainte Jeanne d'Arc au tricolore et ceux qui osent déposer le Sacré-coeur de notre Seigneur Jésus-Christ sur le drapeau de la révolution, les catholiques libéraux et républicains sont tous dans une totale, radicale et fatale contradiction.

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Les Légitimistes soldats de la vérité doivent inlassablement dénoncer que le vote à l'échelle nationale est une supercherie.

Nos compatriotes sont aujourd'hui persuadés d'avoir du "pouvoir" en faisant usage du suffrage universel. Alors qu'ils n'en ont en vérité aucun... Pire que cela même, cette pratique les empêchera toujours de se plaindre de la politique qui est menée. Le système leur répondra alors :

"Mais c'est bien vous qui avez voté ! Alors de quoi vous plaignez vous ? Si les choses vont mal après tout, c'est bien de votre faute..."

Nous voyons à quel point il est facile pour les dirigeants de la France actuelle, de se cacher derrière la prétendue "volonté populaire", ils font ainsi supporter au peuple Français une responsabilité qu'il ne peut pas assumer. Et se déresponsabilisent eux-mêmes par la même occasion tout en profitant des avantages personnels et nauséabonds que leur offre ce système perfide, médiocre et désastreux pour le pays réel.

Nous remarquerons ici, la différence entre l'ancien régime et le système républicain. Le Roy de France avait politiquement une obligation de résultat, car il transmettait son royaume à son propre fils. Il ne pouvait donc pas se permettre de laisser à son successeur un royaume dans un mauvais état. L'intérêt de l'hérédité du pouvoir est que cela permettait une politique sur le long terme, le fils continuant dans la lignée du Père. Aujourd'hui, le président de la république est élu pour 5 ans seulement, profite de la place, et se moque bien de qui sera le prochain... Sans compter que l'alternance droite / gauche empêchera toujours de mener une politique efficace et durable allant dans le seul intérêt du pays (les uns annulant les mesures et les lois que les autres viennent de mettre en place juste avant eux...) Bref cette politique ruineuse condamne non seulement le peuple Français à la régression, mais à la disparition historique sur le long terme...

En résumé il n'y a que la Monarchie Traditionnelle qui pourra un jour sauver la France de la faillite et de la mort à laquelle la république la condamne. Si autrefois dans le pays réel et sous nos Rois le peuple était dirigé, en république il est aujourd'hui manipulé.

Dans notre monde Légitimiste en "éveil", nous n'avons pas le droit de renoncer à nos traditions Françaises, et d'abandonner ainsi nos compatriotes à la société de la consommation, du profit et de l'argent roi.

 

Mavendorf.

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08/08/2010

Forum de l'Armée Catholique et Royale de SecondLife

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Le groupe de l’Armée Catholique et Royale sur second-life s’est doté d’un nouveau support.

Il s’agit d’un Forum ayant pour objectif de règler les problèmes techniques liés directement à second-life. Les membres du groupe sont tous cordialement invités à s’y présenter, afin de faciliter également les échanges entre les personnes hors connexion.

Les réunions, rassemblements, conférences Légitimistes y seront par la même occasion régulièrement annoncés.

 

Le groupe executif du Forum :

Administration

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Michel Lectar
 
 
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Christ Mavendorf
 
 
 
 
 
 
Modération 
 
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Charlène Courtois 
 
 
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EstienneDeVignolles Aristocrat
  
 
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Françoise Lionheart
  
 
 
 
Les premiers membres inscrits : 
 
 
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Henryk Cobalt 
 
 
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Françoise Bellingshausen 
 
 
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Henri Lionheart
 
 
 
 
 
Pour vous rendre sur le Forum de l'Armée Catholique et Royale, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous :
 
 

06/08/2010

Les Preux Chevaliers du Royaume de France

 

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La Chevalerie

Au début, le chevalier (du mot cheval) n'était qu'un soldat de cavalerie. Un cheval de bataille et une armure coûtaient cependant très cher et le Roy devait s'assurer que ses chevaliers retiraient un profit suffisant de leurs terres. Les hommes désiraient devenir chevaliers pour obtenir respectabilité. Un chevalier devait se montrer généreux, courtois, brave, délicat et audacieux 
 

De nos jours, on constate un regain d'intérêt pour la chevalerie. En effet nos sociétés occidentales modernes, dominées entièrement par le "règne de la quantité" et soumises à l'hégémonie des marchands, parcourues de plus par des courants plus ou moins désordonnés et exaltés; témoignent du besoin croissant de retrouver un sens sacré à l'existance.

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Bénédiction du Nouveau Chevalier

1

- Dans la bénédiction du nouveau chevalier, on procède de la façon que voici. Le pontife, avant que ne soit dit l'évangile, bénit son épée en disant:

2

- Bénédiction de l'épée. " Exaucez, Seigneur, nos prières; que la dextre de Votre Majesté daigne bénir cette épée dont Votre serviteur ici présent désire être ceint; que dans la mesure de Votre bénédiction il puisse être le défenseur de l'Eglise, des veuves, des orphelins et de tous les serviteurs de Dieu contre la cruauté des païens; qu'il épouvante et terrifie ceux qui lui tendraient des pièges; accordez lui de les poursuivre dans l'équité et de nous défendre dans la justice. "Amen"

3

- Autre bénédiction: "Seigneur Saint, Père tout-Puissant, Dieu éternel, par l'invocation de Votre Saint Nom, par la venue du Christ, Votre fils, notre Seigneur, et par le don du Saint Esprit défenseur, bénissez cette épée afin que Votre serviteur que voici, qui en ce jour en est ceint comme le lui accorde Votre bonté, foule aux pieds les ennemis invisibles, soit victorieux en tout combat et demeure toujours sans blessure; nous Vous le demandons par Jésus Christ..." On répond: "Amen."

4

- "Béni soit le Seigneur mon Dieu qui éduque mes mains pour le combat." Et quand on a dit les trois premiers versets suivis du "Gloria Patri..." le pontife dit: "Sauvez Votre serviteur. Le Seigneur soit avec vous... Prions."

5

- Oraison : " Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, Vous qui seul mettez toutes choses en ordre et les disposez comme il convient, Vous qui, pour réprimer la malice des méchants et pour protéger la justice, avez permis aux hommes par une règle salutaire l'usage du glaive sur la terre, Vous qui avez voulu que soit institué l'ordre militaire pour la protection du peuple. Accordez à Votre serviteur ici présent, qui vient de placer son cou sous le joug de la chevalerie, les forces de la piété céleste et l'audace pour défendre la foi et la justice. Accordez-lui un accroissement de sa foi, de son espérance et de sa charité; disposez comme il convient toutes choses en lui: crainte autant qu'amour de Dieu, humilité, persévérance, obéissance et patience en bonne mesure, afin qu'il ne blesse injustement personne avec ce glaive ou avec un autre. Nous Vous en prions... " On répond : " Amen. "

6

- Après cela le pontife prend sur l'autel l'épée nue et la pose dans la dextre du récipiendaire en disant: "Reçoit ce glaive au nom du Père et du fils et du Saint-Esprit et sers-t'en pour ta propre défense, pour celle de la Sainte Église de Dieu, pour la confusion des ennemis de la Croix du Christ et de la foi chrétienne ainsi que la couronne du royaume de France. Autant que l'humaine fragilité te le permettra, ne blesse personne injustement avec lui. Qu'il daigne t'accorder cela, Celui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles " On répond "Amen"

8

- Ensuite, l'épée ayant été remise au fourreau, le pontife ceint le récipiendaire de l'épée avec son fourreau, et l'en ceignant il dit: "Sois ceint de ton glaive sur ta cuisse, ô toi qui es tout puissant dans le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais sois attentif au fait que ce n'est pas par le glaive, mais par la foi, que les saints ont vaincu les royaumes "

9

- Ceint donc de l'épée, le nouveau chevalier la sort du fourreau et, dégainée, il la brandit trois fois dans sa main, puis il l'essuie sur son bras et la rengaine.

10

- Cela fait, le pontife, distinguant ce nouveau chevalier à son caractère militaire, lui donne le baiser de la paix en disant: " sois un soldat pacifique, actif, fidèle et soumis à Dieu ."

11

- Puis il lui donne un léger soufflet en disant: "Réveille-toi du sommeil du mal, et sois vigilant dans la foi en Christ et dans une réputation louangeuse ". "Amen"

12

- Alors les nobles de l'assistance lui remettent ses éperons, là où il est de coutume que cela se fasse, et l'on chante l'antienne: "Ton allure te fait remarquer parmis les fils des hommes; ceins ton épée sur ta cuisse, ô toi qui es très puissant. "

13

- Oraison : " Dieu éternel et tout-puissant, répandez la grâce de Votre bénédiction sur Votre serviteur ici Présent, qui désire d'être ceint de cet estoc remarquable; rendez-le confiant dans la force de Votre dextre; qu'il soit armé Par Vos célestes défenses contre toutes les forces adverses afin qu'ainsi dans ce siècle il ne soit troublé par aucune des tempêtes guerrières. Par le Christ... "

14

- Enfin le pontife lui donne son étendard.

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Le Code de la Chevalerie

Le code de la chevalerie du temps des Croisades se résume en dix commandements, tout comme le décalogue de l'Église :

 

1.
Cette première règle de la chevalerie est la plus importante de toute. Si on n'était pas chrétien, on ne pouvait devenir chevalier. Le chevalier devait croire en Dieu et avoir en lui plein confiance.

Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Église et observeras tous ses commandements.

2
Cette règle est le cri d'armes du chevalier. Le chevalier devait servir et défendre l'Église

Tu protégeras l'Église.

3.
Le chevalier devait défendre tous les faibles aussi bien les prêtres que les femmes et les enfants.

Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur.

 4.
Le chevalier devait aimer et protéger sa patrie.

Tu aimeras le pays où tu es né.

5.
Le chevalier devait être une brave personne. Mieux valait être mort que d'être appelé couard

Tu ne reculeras pas devant l'ennemi.

6.
Cette règle invitait les chevaliers à combattre les païens

Tu feras aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.

7.
Le seigneur devait protéger son vassal qui lui en échange, était fidèle à son seigneur. Le chevalier devait aider son seigneur lorsqu'il avait besoin d'aide.

Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.

8.
Le chevalier ne devait en aucun cas mentir et le respect de la parole donnée allait aussi avec la franchise.

Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée.

 

9.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux.

Tu feras largesse à tous.

10.
Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal. Satan est l'ennemi du chevalier.

Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.

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Les Vertus de la Chevalerie

Loyauté

Le chevalier doit toujours être loyal envers ses compagnons d'armes. Que se soit pour la chasse ou pour traquer un ennemi, le chevalier doit être présent au combat jusqu'à la fin avec ses compagnons, prêt à les aider en tout temps avec vaillance

Prouesse

Le chevalier doit être preux. La force de l'âme est aussi très importante afin de combattre les redoutables adversaires qu'il rencontre lors de ses quêtes. Il doit les combattre pour le service de la justice et non par vengeance personnelle

Sagesse et
mesure

Le chevalier dpit être sage et sensé afin d'empêcher la chevalerie de basculer dans la sauvagerie et le désordre. Le chevalier doit avoir le contrôle sur sa colère, sa haine. Il doit rester maître de lui-même en tout temps. Les échecs sont donc de mise pour le chevalier afin d'exercer l'agilité intellectuelle et la réflexion calme.

Largesse et
courtoisie

Un noble chevalier doit partager autant de richesses qu'il posse avec amis et paysans sous son aile. Il doit faire preuve de courtoisie. .

Justice

Le chevalier doit toujours choisir le droit chemin sans être encombré par des intérêts personnels. La justice par l'épée peut être horrible alors l'humilité et la pitié doit tempérer la justice du chevalier.

Défense

Un chevalier se doit de défendre son Seigneur et ceux qui dépendent de lui. Il doit toujours défendre son pays, sa famille et ceux en qui il croit fermement et loyalement

Courage

Un chevalier se doit de choisir le chemin le plus difficile et non le chemin guidé par ses intérêts personnels. Il doit être prêt à faire des sacrifices. Il doit être à la recherche de l'ultime vérité et de la justice adoucie par la pitié.

Foi

Un noble chevalier doit avoir foi en ses croyances et ses origines afin de garder l'espoir.

Humilité

Le chevalier ne doit pas se vanter de ses exploits, mais plutôt laisser les autres le faire pour lui.

Franchise

Le chevalier doit parler le plus sincèrement possible

 

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03/08/2010

La Formation à la doctrine Légitimiste est une nécessité.

ange.jpgPlus que jamais, nous savons aujourd'hui que l’adversaire de la France traditionnelle a multiplié les partis politiques pour que toutes les sensibilités soient prises en compte et embrigadées dans le cercle vicieux de la dialectique « démocratique et républicaine ».

Impossible d’en sortir : tout est fait pour servir le Système mis en place depuis 1789. Tout est fait pour aller dans l’unique sens prévu par la machinerie républicaine : c’est à dire le gauchissement de plus en plus accentué du peuple « Français ». Cette mécanique a été démontée et expliquée par A. Loubier. Il faudra bien un jour que ceux qui veulent défendre la France traditionnelle finissent par l’étudier pour comprendre que dans un tel système, spécialement élaboré par l’adversaire pour assurer la pérénnité de son système à défaut de tout autre, on ne peut strictement rien faire de sérieux pour un retour de la Monarchie Traditionnelle (Régime naturel de la France).

Que peut-on faire de sérieux à l’heure actuelle, après tous les Concordats, tous les ralliements qui ont fait travailler nos prédécesseurs au seul système républicain. Force est de constater devant cet historique tonitruant, que ces règles nous feront toujours collaborer au système de l'ennemi et surtout pas au nôtre ! Tant qu’on adoptera les principes fabriqués par l’adversaire, il ne sera en effet pas possible de sortir le pays de l’ornière...

D’ailleurs le Système actuel fonctionne tellement bien que ses techniciens utilisent toujours les mêmes recettes : inutile de se fatiguer. Ce sont des professionnels de la fabrication de candidats, des partis politiques, des « sondages » d’opinion, des diabolisations, etc... pour qu’au jour J le candidat choisi par avance puisse s’asseoir dans le siège que lui ont préparé les puissances qui décident dans la coulisse mais exigent en retour une servilité à toute épreuve au seul Système...

Quand donc acceptera-t-on de reconnaître que dans le cadre des institutions démocratico-républicaines, il ne sera jamais possible d’imposer la vérité au milieu d’une infinité d’opinions contraires ??... !

Plus de deux cents ans d’expériences, deux cents ans d’échecs continuels, deux cents d’avancement du seul plan de l’adversaire. A partir du moment où l’on reconnaît les règles du jeu fixées par celui-ci, on entre dans son système. On s’en satisfait, quelles que soient les dénégations et c’est bien le plus terrible !

La liste est déjà tellement longue de toutes les compromissions...

Certains se proclament à l’occasion « monarchistes », parfois « contre-révolutionnaires », reste que dans la majorité des cas le pacte avec le système a eu lieu et c’est tout ce qui était demandé. Sous l’antiquité les empereurs romains auraient bien toléré la Religion Chrétienne; la seule chose qu’ils exigeaient des Chrétiens, c’était de brûler quelques grains d’encens aux divinités païennes. Par refus de cet acte d’apostasie qui leur assurait la tranquillité, les persécutions se déchaînèrent et plusieurs millions de chrétiens subirent le martyre.

Il en est de même avec le système démocratique républicain, la règle est la suivante :

Critiquez moi tant que vous voudrez, même de la façon la plus saignante, mais surtout, surtout , et vous avez intérêt à vous y conformer ! ... faites partie de Moi !

C’est tout ce qui est demandé : quelques minuscules grains d’encens pour que le système dialectique puisse fonctionner et que les roues de la mécanique ne soient pas grippées par quelques inopportuns grains de sable.

Comment ne pas voir que la cause principale de la crise actuelle est bien l’abandon des principes qui ont fait la France ? Mais aussi la reconnaissance des principes de l’adversaire qui « sont des principes de mort », les Légitimistes ne le dirons jamais assez...

Comme nous pouvons le constater le système sait admirablement bien se défendre. C’est même la seule chose qu’il sache bien faire. Son savoir est également incomparable dans tout ce qui relève de l’antichristianisme. Nous sommes donc toujours très perplexes lorsque des gens « proches » de nos traditions servent le Système et utilisent sans le moindre complexe ses règles du jeu qui nous tuent à petit feu depuis plus de deux siècles ...

Conclusion 

L’heure n’est plus à mener des combats perdus d’avance, des combats sans lendemain.

La formation personnelle, l’auto-immunisation sont aujourd’hui de rigueur si l’on ne veut pas succomber. Quand donc les braves gens qui veulent faire absolument « quelque chose » pour la France, comprendront- ils et ouvriront-ils enfin les yeux ? !!

Faudra-t-il que toute possibilité d’entreprendre quoi que ce soit disparaisse de la surface de notre terre ? Pieds et poings liés, le message sera alors peut être assez clair ?

contre.JPGCes observations nous amènent en dernier lieu à constater qu’en démocratie, toute structure qui prend de l’importance finit par être infiltrée, noyautée puis déviée de sa trajectoire contre-révolutionnaire... Il est essentiel donc, de se préserver soi-même par une connaissance solide de la Vérité. D’où l’impérieuse nécessité de se former avec des ouvrages de valeur sur chaque camp des deux cités. C’est à ce prix, exigeant certes, que l’extinction sera évitée et que des dernières braises, tant craintes par nos adversaires, resurgira le phénix de la Contre-révolution Catholique.

Dernier point, capital :

La dimension surnaturelle du combat, si bien explicitée par Mgr Gaume, et Delassus, on ne peut strictement rien comprendre aux données terrestres, aux évolutions du combat et à tout ce dont nous sommes les témoins sans cette dimension surnaturelle.

Il serait bon de ne plus ignorer cette donnée absolument essentielle et de commencer par faire plutôt confiance à Dieu qu’aux « idéologies révolutionnaires » (Socialisme, nationalisme, libéralisme).

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31/07/2010

L’harmonie de la société traditionnelle

L’harmonie de la société traditionnelle

face aux horreurs du capitalisme libéral

 

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« Dieu établit les rois comme ses ministres et règne par eux sur les peuples.

C'est pour cela que nous avons vu que le trône royal n'est pas le trône d'un homme,

 mais le trône de Dieu même.

Le modèle pour le gouvernement monarchique est l'autorité paternelle,

se trouve donc dans la nature même.

Les rois de France se font sacrer à Reims,

ce qui donne ä leur pouvoir un caractère religieux. »

(Bossuet, La politique tirée de l'Ecriture Sainte, 1679,

Extrait du livre III.)

 

Il faut se garder de caricaturer l’Ancien Régime, comme on le fait trop souvent, qui fut le cadre de vie de nos ancêtres pendant des siècles, et donc représente un élément respectable de notre patrimoine, avant que la terrible Révolution Française ne vienne détruire un ordre fondé sur la religion, la fidélité à l'égard des devoirs et les liens entre les générations, temps où les hommes n’étaient pas encore asservis aux durs impératifs de l’argent roi et de la société libérale. C’est pourquoi il faut nécessairement sur ces sujets, se libérer rapidement des clichés distillés par les manuels d’histoire de la République !

 

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Il convient donc d’en finir avec une vision figée par les trois siècles qui nous en séparent, et la lecture idéologique du passé de la France qui a stérilisé les recherches des historiens. Heureusement, il n’en va plus ainsi de nos jours, où de nombreux travaux d’érudition ont fait bouger les choses, et ont montré que les conditions existentielles étaient bien plus douces que ce que la propagande républicaine n’a eu de cesse d’imposer aux esprits, nous faisant découvrir une société qui avait évidemment ses imperfections et ses limites comme tout système humain, mais néanmoins participait d’un ordre général de vie plutôt harmonieux et équilibré.
 
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Alexis de Tocqueville
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En effet, cet ordre, car s’en était un, était placé sous l’influence bénéfique de l’Église catholique tant décriée de nos jours, mais qui exerçait son ministère et rayonnait par son influence morale sur l’ensemble des populations, comme l’écrit Alexis de Tocqueville.

 

 

A notre époque où une majorité de français ne pratique plus la religion, il est difficile d’imaginer la société de jadis, totalement immergée dans la Foi. Que ce soit dans la vie quotidienne, ponctuée par les sonneries de cloches, les offices et fêtes religieux, ou dans les évènements marquants de l’existence (baptême, mariage, sépulture). Pour les chrétiens d'alors la vie sur terre n’était qu’un passage vers la vie éternelle et, pour mériter le Ciel, il fallait mettre un frein à ses mauvais instincts et racheter ses fautes.

 

Du point de vue économique, le système seigneurial, hérité du Haut Moyen Age, était basé sur une répartition des tâches entre celui qui assurait la sécurité le seigneur, et ceux qui produisaient les richesses, paysans, artisans, etc. En revanche, ce qu’on ignore, c’est qu’il existait de très nombreux contre pouvoirs reconnus comme les Etats provinciaux, les coutumes, qui permettaient un équilibre qui s’avéra durable et sage, évitant les régime des opinions. Sans oublier que Louis XVI que les révolutionnaires traînaient dans la boue, a, en dix-neuf ans de règne, signé tous les recours en grâce qu'on lui soumettait, de sorte qu'aucun condamné à mort ne fut renvoyé à l'échafaud, supprima l'usage de la torture dans les interrogatoires et celui des corvées.

 

De la sorte, issus des idées républicaines, le socialisme marxiste et le libéralisme sont les deux face d’une même médaille matérialiste et athée qui fonde toute sa pensée sur une vision purement économique du monde et des hommes.

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Le libéralisme comme le socialisme manifestent un optimisme humaniste fallacieux, puisque la société n’évolue pas vers la réalisation du Royaume céleste, qui serait une éthique de la perfection humaine, mais est en prise avec des forces négatives qui tendent à un asservissement toujours plus important de l’esprit de l’homme. Comme le dira fort justement le cardinal Billot : « les principes du libéralisme et du socialisme sont absurdes, contre nature et chimériques ». 

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Le libéralisme assujettit les peuples aux forces du marché, il gère la société sans aucune préoccupation religieuse, sociale, nationale et familiale, les livrant à la croissance continue de la production, il est une machine infernale condamnant la morale comme anti-économique. Exemple: le travail dominical. Bientôt, à quand le retour du travail des enfants ?  Quant à la gauche "socialiste" elle oppose à ce matérialisme des gouvernements qui développent la confiscation des activités politiques, économiques, éducatrices et sociales entre les mains d'une administration pléthorique, paralysante et parasite dont les militants mercenaires collaborateurs fournissent le personnel... 

 

 

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Sous l’Ancien Régime, si la vie était parfois dure pour beaucoup de gens, car les rares sources d’énergie extérieures, les moulins et les animaux ou la production de richesses, reposaient uniquement sur le travail des hommes, néanmoins des réseaux de solidarité existaient et il n’y avait absolument pas de barrière étanche entre les catégories. Le paysan et l’artisan habile ou le commerçant entreprenant pouvaient s’enrichir et même acheter des seigneuries, voire pour certains, au bout de plusieurs générations, accéder à la noblesse. Ainsi la plupart des gens avaient certes peu de biens, mais les faisaient durer et s’entre aidaient à l’inverse de notre société contemporaine, que l’on considère comme plus riche mais qui est infiniment plus égoïste.

 

Par ailleurs,  de cette « société d’ordres » - et en aucun cas de classes ! Car, sous Louis XIV, et contrairement aux idées reçues, un fils de pêcheur illettré pouvait devenir officier général (Jean Bart), le descendant de simples artisans champenois ministre (Colbert). Pour reposer sur des fondements radicalement différents de ceux que nous connaissons, la société française d’Ancien Régime a ainsi été une société ouverte, capable de faire progresser dans l’échelle sociale les plus méritants.

 

 

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La Doctrine sociale de l'Eglise, qui prendra fait et cause pour une population enchaînée à des conditions de travail inacceptables, continue donc toujours à s’élever logiquement contre les horreurs du libéralisme moderne, non par des injonctions tirées d'encycliques vieilles de plus de cent ans, mais par des analyses fondées sur l’observation des faits actuels, comme l’a déclaré Benoît XVI dans son discours aux Invalides parlant des biens matériels et de l’argent comme « des idoles à fuir, des mirages de la pensée ! »

 

 

 

 

 

25/07/2010

La démocratie totalitaire

Peut-on forcer quelqu’un à être libre ? Si la question parait saugrenue, la réponse du prophète de la démocratie ne lasse pas de surprendre.
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Quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie pas autre chose sinon qu’on le forcera à être libre
Jean-Jacques Rousseau, Contrat social, livre 1er, chap. VII

 

Autrement dit, pour Rousseau et ses disciples :

  • Les représentants de la volonté générale normalisent ce qui est le “bien” et le “vrai“ du moment, indépendamment de toute morale, de toute transcendance. Ils n’ont d’autre référence qu’eux-mêmes, que leur raison qu’ils sacralisent : le culte de la déesse Raison remplace le culte de Dieu comme source du bien et du vrai.
  • Les citoyens doivent se soumettre en conscience à ces lois indiscutables puisque la seule morale reconnue est celle de la volonté générale. S’ils n’obéissent pas, ils ne sont pas libres, ce sont des aliénés qu’il faut enfermer, soigner, rééduquer ou tout simplement éliminer !!!

Dans une société traditionnelle, on n’est tenu d’obéir en conscience à l’autorité que si ses lois sont conformes à la morale naturelle. Cette morale est une référence fixe, extérieure à l’homme, elle dépend de notre nature et en définitive de la volonté de l’Auteur de notre nature. Aucune autorité humaine n’a le pouvoir de décider de ce qui est bien ou mal, il y a une transcendance qui échappe à tout vouloir humain. Ainsi en était-il sous la monarchie française : si la morale était parfois transgressée, la transgression était reconnue comme telle mais personne ne songeait à remettre en cause la morale elle-même.

À l’inverse, les régimes modernes - et en particulier la démocratie (volonté générale) - parce qu’ils ne reconnaissent aucune transcendance, substituent à la morale naturelle une morale de majorité, une morale variable, une morale de circonstance qui produit des lois auxquelles il est impossible de dire “non”. En effet : à quel titre pourrait-on dire “non” quand il n’existe rien d’absolu sinon ce dogme de la volonté générale ?

La Déclaration “universelle” des droits de l’Homme n’a jamais pu combler l’abîme laissé par la transcendance abandonnée, elle n’en est que le pâle reflet, production elle même de la raison humaine sinon de l’esprit de quelques occidentaux. Elle est d’ailleurs considérée à juste titre par les autres peuples, au mieux comme une étrangeté, au pire comme une marque d’impérialisme.

Surtout, l’absence de transcendance consacre l’absence de limites : la volonté générale autoréférente est prête à toutes les redéfinitions du “vrai“ et du “bien”. Toutes les dérives sont désormais possibles, il n’y a plus d’obstacle au pire.

Cette petite phrase de Rousseau ne contient-elle pas en puissance toutes les horreurs et tragédies que l’humanité vit depuis maintenant plus de deux siècles ? N’y trouve-t-on pas en germe ces régimes inédits issus de la Révolution que sont les totalitarismes ?

Par ailleurs, il est entendu traditionnellement que la liberté suppose la vérité selon la phrase du Christ « …vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ».

(Jn 8, 32)

Donc la liberté suppose une référence fixe, extérieure à l’homme : le réel. Précisons que cette référence du réel est universelle, accessible à toutes les intelligences puisqu’elle en est l’unique objet.

Autrement dit, la liberté découle de la soumission au réel.

Pour Rousseau et ses disciples la liberté réside dans la soumission à l’utopie de la volonté générale .

On atteint là une forme supérieure d’oppression intellectuelle puisque l’objet de l’intelligence n’est plus le réel mais l’utopie des dirigeants.

 

24/07/2010

Le Cercle Robert de Baudricourt ouvre sa boutique

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Le service à café du Sacré-Coeur.
25 Euros.
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Lot de 3 petites boites à dragées.
6 Euros
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Boite à dragées du Sacré-Coeur.
2 Euros
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Boites à dragées à Fleurs de Lys.
2 Euros l'unité
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Boite à Fleurs de Lys.
2 Euros
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Vases aux armes du Capitaine Robert de Baudricourt.
8 Euros l'unité.
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(fabrication artisanale)

Tee Shirt Légitimiste

 

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 Recto

 

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.Verso
 

Prix : 8 Euros l'unité. (Toutes tailles)

Fabrication artisanale 

 
Renseignements et commandes au : 06 46 77 66 85
 

23/07/2010

Tracts du Cercle légitimiste de Lorraine

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22/07/2010

L’essence satanique de la Révolution française

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La Révolution qui est survenue en France à la fin du XVIIIe siècle, faisant qu'il y a bien, malgré l'aveuglement de nos contemporains, un avant et un après 1789, le passage, par l'effet d'une fracture violente et radicale, entre un monde fondé sur des valeurs sacrées, et un autre livré et dominé par les puissances auxquelles nous sommes à présent soumis et asservis, est une révolte contre l'ordre naturel et surnaturel établi par Dieu. 
 

 

Foncièrement antichrétienne et antireligieuse, elle s’est attaquée avec une sorte de fureur irrationnelle à l'église, tuant son clergé, combattant sa hiérarchie, ses institutions, ses dogmes, et, pour mieux la renverser, elle a voulu arracher et détruire, par une politique systématique qui poussa la folie jusqu'à établir un nouveau calendrier afin d'effacer des mémoires le temps grégorien, définitivement les fondements mêmes du christianisme.

 

Pourtant, les acteurs qui animèrent la Révolution semblent être de simples marionnettes sans réelle influence sur le cours des choses, des pantins suspendus à des fils actionnés par des mains inconnues ; à cet égard Joseph de Maistre écrit :

 

« La Révolution française mène les hommes plus que les hommes ne la mènent. (...) Plus on examine les personnages en apparence les plus actifs de la Révolution, et plus on trouve en eux quelque chose de passif et de mécanique. On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la Révolution, c’est la Révolution qui emploie les hommes. On dit fort bien quand on dit qu’elle va toute seule. Cette phrase signifie que jamais la Divinité ne s’était montrée d’une manière si claire dans aucun événement humain. » 

  

De la sorte, dirigée par des fantômes, la Révolution n’en fut que plus dangereuse, plus menaçante, car non dépendante de la décision ou du charisme d’un homme. Ne reposant pas sur la volonté de ceux qui en servent la cause, la Révolution posséda de ce fait une capacité de nuisance non maîtrisable, un devenir et une logique échappant à toutes les règles habituelles qui, jusqu’alors, régissaient l’Histoire.

 

 

  

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Joseph de Maistre

 

Comme le souligne Joseph de Maistre :

 

« Un des plus grands crimes qu’on puisse commettre, c’est sans doute l’attentat contre la souveraineté, nul n’ayant des suites plus terriblesSi la souveraineté réside sur une tête, et que cette tête tombe victime de l’attentat, le crime augmente d’atrocité. Mais si ce Souverain n’a mérité son sort par aucun crime ; si ses vertus même ont armé contre lui la main des coupables, le crime n’a plus de nom. »

 

L’incroyable passivité générale, la quasi indifférence dans laquelle Louis XVI fut exécuté fait de ce régicide un crime collectif :

 

« jamais un plus grand crime n’appartint à un plus grand nombre de coupables »,

 

en conséquence :

 

« Chaque goutte du sang de Louis XVI en coûtera des torrents à la France... »

 

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Ainsi, on peut affirmer qu’un effroyable vertige criminel s’est emparé de la France révolutionnaire, est que ce mystère ne peut trouver son explication que dans un ordre d’une nature étrangère à l’intelligence humaine.

 

Pire encore, cet ordre étranger, échappe non seulement au domaine de la loi de la raison naturelle, mais aussi au règne substantiel de la vérité ontologique qui féconde et donne la vie. C’est pourquoi soutiendra Maistre :

 

« Le mal n’a rien de commun avec l’existence ; il ne peut créer, puisque sa force est purement négative : le mal est le schisme de l’être ; il n’est pas vrai. Or ce qui distingue la Révolution française, et ce qui en fait un événement unique dans l’histoire, c’est qu’elle est mauvaise radicalement ; aucun élément de bien n’y soulage l’oeil de l’observateur : c’est le plus haut degré de corruption connu ; c’est la pure impureté. »

 

Une « pure impureté », le jugement est implacable, mais il est certes à la hauteur de l’œuvre de forfaiture commise à l’encontre d’une institution sacrée, de l’attentat contre un monde qui avait sans doute ses imperfections, mais qui avait su protéger au fil des siècles par ses vénérables institutions les plus hautes vertus dont l’esprit est capable, respectant la bienfaisante hiérarchie des valeurs et plaçant la religion au centre de toutes les activités des hommes sur cette terre. Auparavant, comme nous le savons, les anciens levaient les yeux vers le Ciel, scrutant l’immensité en y cherchant la rassurante présence de Dieu. Le renversement du regard, la désorientation du cœur et de l’âme, le rejet de Dieu pour faire de l’homme, en l’exaltant inconsidérément, la nouvelle idole d’un culte sanguinaire, telle est l’entreprise sacrilège de la Révolution.  

 

Ceci explique pourquoi :

 

« Il y a dans la Révolution française, un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. (...) Le discours de Robespierre contre le sacerdoce, l’apostasie solennelle des prêtres, la profanation des objets du culte, l’inauguration de la déesse Raison, et cette foule de scènes inouïes où les provinces tachaient de surpasser Paris ; tout cela sort du cercle ordinaire des crimes, et semble appartenir à un autre monde. »

 

 

 

La contre-révolution et son principe

 

Joseph de Maistre comprendra donc très bien que la Révolution ne peut être authentiquement combattue que par la mise en œuvre d’un principe inverse, d’une négation radicale des bases doctrinales du ferment corrupteur révolutionnaire.

 

Si la Révolution est de nature satanique, écrit Maistre à l’évêque de Raguse en 1815,

« elle ne peut être véritablement finie, tuée, que par le principe contraire, qu’il faut simplement délier (c’est tout ce que l’homme peut faire) ; ensuite il agira tout seul. »

 

Au fond la méthode du redressement salvateur est simple pour Maistre, il s’agit en effet de « délier le principe contraire », pour ainsi dire de le libérer, de lui rendre sa capacité d’action et d’intervention au sein de la réalité collective, de l’autoriser à pénétrer de nouveau spirituellement et organiquement toutes les différentes couches du corps social. Le résultat de ce redressement « contre-révolutionnaire », Maistre l’expose sans détour avec une surprenante clarté  :

« Cette immense et terrible Révolution fut commencée, avec fureur qui n’a pas d’exemple contre le catholicisme et pour la démocratie ! Le résultat sera pour le catholicisme et contre la démocratie. »

 

De ce fait, voici la définition la plus précise, la plus juste, la plus exacte de ce qu’est l’essence profonde de la contre-révolution, de sa perspective et son objet propre :

 

« Le rétablissement de la monarchie qu’on appelle "contre-révolution", ne sera point une "révolution contraire", mais le "contraire de la révolution". »

 

Enfin, comment ne pas citer en forme de synthèse de la conception politique maistrienne les dernières lignes du chapitre V des Considérations sur la France, lignes où Maistre prédit un possible rétablissement du christianisme et de la royauté, après leur triomphe sur les épreuves infligées par l’histoire :

 

Français ! faites place au Roi très-chrétien ; portez-le vous même sur son trône antique ; relevez son oriflamme, et que son or, voyageant d’un pôle à l’autre, porte de toute part la devise triomphale :

 

CHRISTUS REGNAT, VINCIT, IMPERAT ! 

 

 

 

21/07/2010

Le Blason Lorrain et Godefroy de Bouillon

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Le blason aux alérions tire son origine de Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lorraine.
En 1099, Godefroy commandait en chef l'armée qui, après avoir pris Saint-Jean-d'Acre, était venue assiéger Jérusalem. Le siège durait depuis des semaines et le sort ne semblait pas décidé à choisir le camp des vainqueurs car si la situation des assiégés n'était pas bonne, celle des assiégeants ne valait guère mieux.
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Fatigués par les combats, le rude climat et les privations, décimés par les maladies, les Croisés s'affaiblissaient de jour en jour. Un matin, Godefroy, désespéré, implora la Ciel de lui envoyer un signe pour savoir s'il voulait la victoire des armées chrétiennes.
Comme il achevait sa prière, trois oiseaux blancs apparurent dans le ciel.
 
Aussitôt, Godefroy s'écria: “Seigneur, si vous avez décidé de notre victoire, daignez guider la flèche que je vais lancer et permettez que j'abatte un de ces oiseaux”. Il banda son arc et tira. La flèche partit dans les airs et toucha non pas un oiseau, mais les trois en même temps. Un grand cri s'éleva dans les troupes, on cria au miracle. Godefroy brandit son épée en clamant: “Dieu le veut ! Dieu le veut ! Aux échelles” Les préparatifs rapidement achevés, Godefroy ordonna l'attaque et, au bout de plusieurs heures d'un combat acharné Jérusalem fut prise. C'est en souvenir de ce jour que les trois oiseaux de Godefroy de Bouillon, devenus alérions, figurent sur le blason Lorrain.
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Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem

L’ordre du Saint-Sépulcre est un ordre de chevalerie militaire et religieux, dont la fondation est attribuée à Godefroy de Bouillon, le vainqueur de la première croisade en 1099 à Jérusalem. Depuis 1847, l’ordre est une association de fidèles catholiques reconnue par le Saint-Siège et qui œuvre pour aider la communauté chrétienne installée en Terre Sainte.

Sa devise est Deus Lo Vult (Dieu le veut).

20/07/2010

La Famille ROYALE

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Vive le Roi, vive la Reine !
 
Vive la princesse Eugénie !

Vive le dauphin de France et son frère !

18/07/2010

Le drapeau de la France réelle.

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A notre époque, nos compatriotes estiment à tort que le drapeau tricolore est un symbole irréfutable de notre pays. On le retrouve constamment mis en évidence et à l'honneur dans les divers mouvements du patriotisme républicain où se réclamant du nationalisme Français.

C'est oublier un peu vite que la France réelle n'est pas née en 1789 comme veulent absolument nous le faire croire les révolutionnaires à travers les manuels scolaires de l'éducation nationale, mais qu'elle est née avec le baptême de Clovis.

En ce sens, le Français soucieux de défendre la tradition politique de notre pays devra s'interroger sur la légitimité de ce "bleu blanc rouge". Car en effet, on ne peut se contenter de défendre un patriotisme irréfléchi et stérile.

Ce drapeau loin d'être celui de la France, est au contraire celui de la république et des prétendues valeurs défendues par cette dernière.

Il est illégitime car il a été imposé par la violence, de la même manière que le roi Louis XVI a été contraint de se coiffer du bonnet phrygien. Dès son apparition, il est le symbole du rejet brutal de la Royauté et de la religion Catholique.
Un royaliste sincère et soucieux de défendre la Monarchie Française, ne peut épouser le tricolore. Qui est, rappelons-le, une composition habile sortie tout droit de l'imaginaire du Franc-maçon La Fayette.

Stupéfiante incohérence et insupportable contradiction des partis politiques républicains qui pensent honorer Sainte Jeanne d'Arc en agitant le tricolore, et en chantant la Marseillaise à l'occasion de cérémonies et commémorations !

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N'oublions jamais que la Sainte de la patrie a servi les Lys. Qu'elle incarne donc en vérité le combat Royaliste et Catholique par excellence. Sa mission première étant de redonner confiance au dauphin :

"Tu es le vrai héritier de France et fils de roi".

Ensuite, elle devait le faire sacrer, lui et non la NATION à Reims.

Elle rappelait explicitement au Roi ce qui était implicite depuis Clovis, à savoir que le vrai Roi de France est Notre-Seigneur Lui-même et que le roi d'ici-bas n'est que son lieu-tenant.

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Le combat de Sainte Jeanne d'Arc n'a absolument rien à voir avec le drapeau tricolore, qui est celui des bourreaux du Roi Louis XVI, de la Reine Marie-Antoinette, de Louis XVII et de tant d'autres encore... Ce drapeau est entaché du sang des Chouans, des Vendéens et de tous les martyres Catholiques, prêtres et laïcs victimes de la cruauté des soldats de la révolution "des droits de l'homme"...

Ces trois couleurs ne sont pas celle de la vraie France Catholique, Royale, Traditionnelle et Légitime.

Relisons avec intérêt ce message du comte de Chambord qui a su refuser cette imposture pour conserver toute sa fidélité à la tradition politique de notre pays. Tradition que sa personne a incarné avec droiture et honneur à un moment donné de l'histoire :

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FRANÇAIS !

Je suis prêt à tout pour aider mon pays à se relever de ses ruines et à reprendre son rang dans le monde. Le seul sacrifice que je ne puisse lui faire est celui de mon honneur. Je suis et je veux être de mon temps, je rends un sincère hommage à toutes ses grandeurs, et quelle que fut la couleur du drapeau sous lequel marchaient nos soldats, j’ai admiré leur héroïsme, et rendu grâce à Dieu de tout ce que leur bravoure ajoutait aux trésor des gloires de la France. Entre vous et moi, il ne doit subsister ni malentendu, ni arrière-pensée. Non, je ne laisserai pas, parce que l’ignorance ou la crédulité auront parlé de privilèges, d’absolutisme, ou d’intolérance, que sais-je encore? de dîme, de droits féodaux fantômes, que la plus audacieuse mauvaise foi essaie de ressusciter à vos yeux, je ne laisserai pas arracher de mes mains l’étendard d’Henri IV, de François 1er et de Jeanne d’Arc. C’est avec lui que vos pères, conduits par les miens, ont conquis cette Alsace et cette Lorraine dont la fidélité sera la consolation dans nos malheurs. Il a vaincu la barbarie sur cette terre d’Afrique, témoin des premiers faits d’armes des princes de ma famille. C’est lui qui vaincra la barbarie nouvelle dont le monde est menacé. Je le confierai sans crainte à la vigilance de notre armée : il n’a jamais suivi, elle le sait, que les chemins de l’honneur. Je l’ai reçu comme un dépôt sacré du vieux Roi mon aïeul, mourant en exil. Il a toujours été pour moi inséparable du souvenir de la patrie absente, il a flotté sur mon berceau et je veux qu’il ombrage ma tombe.

Dans les plis glorieux de cet étendard sans tache, je vous apporterai l’Ordre et la Liberté.

Henri V ne peut abandonner le drapeau blanc d’Henri IV.

Chambord, 5 Juillet 1871

Henri.

15/07/2010

Ouverture du Prieuré Saint Nicolas à Nancy

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L’annonce de l’ouverture de ce Prieuré était murmurée, aujourd’hui elle est officielle. Le Prieuré Saint-Nicolas ouvrira ses portes pour l’Assomption 2010 !

 

Une grande nouvelle pour la communauté nancéienne traditionaliste qui s’étoffe de dimanche en dimanche. Monsieur l’abbé John Brucciani, qui connaît la région, est nommé Prieur de ce nouveau Prieuré.

 

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Que la divine Providence et les prêtres de l’étoile du matin qui se sont dépensés, en soient remerciés !

 

Dans le bulletin de juillet de la chapelle du Sacré Coeur. Monsieur l’abbé Dominique Rousseau parle déjà de fonder une école primaire prochainement sur Nancy. Le combat de la tradition continue et avec lui l’esprit de sacrifice !

 

 

En savoir plus sur le site de la Porte Latine :
 

14/07/2010

Louis-Joseph de Montmorency-Laval

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Louis-Joseph de Montmorency-Laval, né le11 décembre 1724 et mort le 17 juin 1808, est un ecclésiastique français, évêque d'Orléans de 1754 à 1758 ; évêque de Condom de 1758 à 1760 puis 94évêque de Metz de 1760 à 1801 et grand aumônier de France depuis 1786, nommé cardinal le 30 mars 1789.

 

Quand la Révolution s’en prit au clergé et aux ordres religieux, il lutta de toutes ses forces contre la constitution civile du clergé. Nonobstant, fin avril 1791, il dut se retirer de la cour, d’abord dans la partie germanophone de son diocèse puis, finalement, à Trèves, archidiocèse dont dépendait l’évêché de Metz et dont le titulaire, le duc Clément Wenceslas de Saxe était un oncle maternel du roi. Il était alors âgé de 67 ans.

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Fin octobre 1792, il se rendit à Düsseldorf où il resta jusqu’au 15 février 1793. De là, il rendait visite à des émigrés à Maastricht. Fin octobre, il célébra dans l’église des jésuites de Mannheim une neuvaine de messes pour le repos de l’âme de la reine Marie-Antoinette qui avait été exécutée le 16. Il revint ensuite à Düsseldorf.

Quelques années plus tard, sur la demande du prétendant en exil et futur Louis XVIII, le cardinal maria à Mittau Madame Royale (fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette) avec son cousin le duc d'Angoulême (1799).

Il mourut à 84 ans, le 17 juin 1808 et fut inhumé dans la crypte de l’église Saint-Joseph dans l’église de la « Grosse Freiheit ». Presque cent ans plus tard, c’est-à-dire le 4 juillet 1900, Metz et Altona n’étant plus séparées par une frontière, ses restes furent transférés et inhumés dans la crypte de la cathédrale de Metz.

22/06/2010

COMPROMIS NATIONALISTE ?

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L’union fait la force. L’adage est bien connu... Aussi, nombreux sont ceux qui appellent de leurs vœux un compromis nationaliste, rassemblant les souverainistes républicains et les royalistes. Le cumul des hommes permettrait une dynamique et une efficacité supérieures.

          Ce calcul quantitatif a malheureusement des effets pervers et enferme ses tenants dans le piège démocratique.

La volonté d’union à tout prix est un réflexe démocratique. Le pouvoir appartient aux plus nombreux. La priorité absolue des républicains est d’avoir beaucoup d’argent, de militants, d’hommes. Il faut rassembler, rassembler et encore rassembler. La doctrine doit être ambiguë, reposer sur des principes flous afin d’éviter les discordes et les schismes. L’élection appelle le rassemblement. Lorsque le rassemblement le plus large permet d’accéder, tant bien que mal, au pouvoir, les dirigeants restent prisonniers de cette assemblée hétéroclite. Il faut continuer encore et toujours à négocier, et cette négociation démocratique se fait mécaniquement vers la gauche.

La Droite s’inscrit dans cette logique quantitative de rassemblement, qui l’enferre dans le piège de la Gauche. Les souverainistes appartiennent à cette vielle tradition de l’échec systématique. Mais non, nous crieront-ils, indignés : nous irons jusqu’au bout. Et pourtant ils ont déjà abandonné l’essentiel au nom du rassemblement et de la quantité : ils veulent la souveraineté mais sans souverain. Ils se disent souverainistes mais laissent la tête du roi dans les mains assassines de la Gauche triomphante.

Les « souverainistes » sans souverain nous tendent la main. Certains se laissent et se laisseront tentés. Ils se retrouveront alors prisonniers avec la droite piégée, dans un train en partance vers la Gauche et la République. Le royaliste séduit ne tardera pas à être enfermé dans des négociations perpétuelles, condamné à ne partager avec ses compagnons de voyage qu’un ras-le-bol de café de commerce, loin de toute doctrine cohérente. Le compromis nationaliste ne serait que la première compromission d’une longue série. Ce piège, il ne pourra s’en libérer que par la formule magique : « je me suis trompé. »

          Il ne peut y avoir de souveraineté sans souverain. Ceux qui abandonnent déjà le souverain de chair et de sang et le principe de légitimité pour une « souveraineté » républicaine toute en théorie feront encore bien d’autres abandons plus tard. Les « souverainistes » sans souverains ont déjà capitulé l’essentiel. Les capitulards sont des prostitués du royalisme, ils n’ont encore rien fait qu’ils veulent déjà s’arrêter pour négocier.

La politique ne se résume pas à cette logique quantitative du rassemblement à tout prix. Une alternative est possible : la logique qualitative. Lorsque la doctrine politique est cohérente, un noyau dur de quelques hommes déterminés se constitue. Au lieu de négocier à perte de vue pour rassembler des masse inutiles, ils attirent naturellement  à  eux d’autres hommes de volonté. Alors seulement le monde des possibles s’ouvrent. Il faut pour cela ne jamais négocier la colonne vertébrale de la doctrine dans des auberges espagnoles populeuses.

           Il nous faut bien rassembler, nous rétorquera-t-on. Si ce rassemblement se fait en dépit de la doctrine, préparons-nous aux schismes à répétition et aux capitulations successives de la Droite piégée à laquelle nous appartiendrons alors. Si ce rassemblement se fait au service d’une doctrine cohérente et non négociable , avec des hommes qui n’ont pas besoin d’être séduits pour agir, alors tout nous sera possible !

13/06/2010

Saint Antoine de Padoue

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Le 13 juin, nous fêtons Saint Antoine de Padoue, l'un des saints les plus populaires de la chrétienté, dont la statue se trouve dans presque toutes les églises du monde.
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Antoine de Padoue (1195 - 13 juin 1231) est un saint catholique romain (fête le 13 juin), docteur de l'Église, surnommé aussi « le Thaumaturge ».

Fernando di Buglione naquit vers 1195 à Lisbonne, dans une famille noble et militaire. Il suivit des études brillantes chez les chanoines Réguliers de saint Augustin à Saint-Vincent da Fora puis au monastère de Sainte-Croix de Coimbra, un important centre d'études et de vie religieuse, où il fut ordonné prêtre.

En 1220, les restes d'un groupe de Franciscains martyrs furent ramenés du Maroc. Cet événement le conduisit à joindre l'ordre de François d'Assise, où il reçut le prénom Antoine. Il partit en mission, à sa demande, au Maroc mais dut être rapatrié en Europe dès 1221 pour des problèmes de santé. Son bateau fut dévié par les vents sur la côte de Sicile où il rencontra les frères de Messine et se rendit avec eux au Chapitre général en 1221, et passa ensuite près d'un an en retraite au couvent de Montepaolo, pratiquement isolé du reste de la communauté.

En 1222, lors de l'ordination de plusieurs franciscains, il dut prendre la parole et montra un grand talent d'orateur et d'érudit. François d'Assise l'envoya alors prêcher en Italie et en France. Il prêcha et enseigna la théologie en Italie, notamment à Bologne, puis alla s'établir dans le sud de la France entre autre à Toulouse et Montpellier. Antoine connaissait très bien la théologie et ses prédications rencontrèrent un succès important, favorisant la conversion de nombreux hérétiques. Il fonda un monastère à Brive, où il fit de nombreuses conversions.

En 1226, il est custode de Limoges et en 1227, après la mort de François d'Assise, il est Provincial d'Italie du nord, tout en continuant ses prêches et ses controverses avec les Albigeois. En 1230, au chapitre, il renonce sa charge de ministre provincial. Il fut envoyé à Rome où il fut un conseiller de Grégoire IX dans le problème de la validité du Testament de François d'Assise.

En 1231, il fut envoyé à Padoue où il poursuivit ses prêches durant le Carême mais il meurt d'épuisement le 13 juin suivant à Arcelle, près de Padoue.

Il fut canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX. Le culte de saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le saint national du Portugal, dont les explorateurs le firent connaître du monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers.

À partir du XVIIe siècle, saint Antoine de Padoue fut également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé, et enfin pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur qui lui avait dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre.

De nombreux épisodes surnaturels lui sont attribués, comme d'avoir tenu une nuit l'Enfant Jésus dans ses bras.
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On le représente souvent prêchant aux foules ou aux poissons, en discussion avec saint François, guérissant des malades, remettant en place la jambe qu'un homme s'était coupée en signe de pénitence, faisant s'agenouiller une mule devant le Saint Sacrement pour convaincre un Juif qui doutait de la présence de Dieu dans l'hostie, ou encore assistant à l'apparition de la Vierge Marie et de l'Enfant Jésus (assis ou debout sur un livre).

Ses principaux attributs sont la bure franciscaine, l'Enfant Jésus, une mule, un livre, des poissons, un cœur enflammé, un lys.
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Prière à Saint-Antoine de Padoue

Saint-Antoine,
Vous que l'on n'invoque jamais en vain,
une fois encore, je me tourne vers vous,
pour que vous m'obteniez du Seigneur Dieu
les grâces dont j'ai grand besoin,
et particulièrement ce qui me tient tant à coeur

Vous avez toujours été mon bon et fidèle protecteur.
Accueillez, s'il vous plaît, ma demande,
pour que, grâce à votre intercession,
Dieu veuille bien m'exaucer,
si telle est Sa Volonté.

Que le Seigneur augmente ma Foi
et me garde le coeur ouvert et miséricordieux !

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

10/06/2010

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

Reunion du Samedi 19 Juin 2010

 

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1) Histoire
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" Les dessous de la prise de la bastille..."
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2) Etude Légitimiste
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- " La boîte à outils du militant légitimiste"
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Sur réservation uniquement : 03-83-81-00- 29

30/05/2010

La Hire, compagnon de Sainte Jeanne d’Arc

Ce joyeux compère, est l'un des compagnons les plus célèbres de Jeanne d'Arc : « La Hire », c'est à dire Étienne de Vignolles...

 

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Étienne de VIGNOLLES (* v. 1380, † 1443) dit La Hire, se rallia au dauphin en 1418, se joignant à Poton de Xaintrailles dont il deviendra inséparable. Capitaine de Vendôme en 1428, il participa à la levée du siège d’Orléans, puis aux combats de Jargeau, Meung, Beaugency, et à la bataille de Patay. Fait écuyer d'écurie du roi , il est nommé bailli du Vermandois à l'occasion du sacre de Charles VII à Reims. Vainqueur en mai 1435 à Gerberoy, il est fait capitaine-général de la Normandie. Seigneur de Montmorillon, il est aussi châtelain de Longueville. Il mourut à Montauban le 11 janvier 1443, lors de la campagne de Guyenne.

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Ses Armes : de sable à trois grappes de vigne d'argent posées 2 et 1, chaque grappe accompagnée d’une feuille. Cimier : un vol d'argent à l'intérieur de sable, lambrequins de sable doublés d'argent.

 

De nos jours la France manque cruellement d’hommes à l’image de « La Hire », mais elle en compte encore quelques uns...

Comment ?

Ne vous ai-je donc jamais parlé du désormais fidèle et irremplaçable compagnon de Messire Mavendorf ? Et de ses magnifiques créations sur le terrain voisin de celui de l’Armée Catholique et Royale (Second-Life) ?

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N’hésitez plus ! Venez nous rejoindre et découvrir le palais de l’intendance, la généalogie des Bourbons, le monument en l'honneur du comte de Chambord de Sainte Anne d’Auray, les superbes pièces du chateau et son mobilier d’époque...

Vous serez accueilli par ce Chevalier au grand coeur, et son épouse Dame Charlene, qui se feront un plaisir de vous faire découvrir cet univers Légitimiste exceptionnel.

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28/05/2010

L'avenir de la Maison de France est assuré !

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Les petits Princes Louis, duc de Bourgogne et Alphonse, duc de Berry sont nés aujourd'hui à 15 h 33 et 15 h 38, heures de Paris ; ils sont les fils jumeaux du Prince Louis, Chef de la Maison de Bourbon, et de la Princesse Marie-Marguerite.

Les deux enfants royaux pèsent  respectivement 3,340 et 3,710 kilos et mesurent 51 et 52 centimètres.

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Que Dieu bénisse la Famille Royale !

Vive le Roi, vive la Reine !
Tous nos voeux au dauphin de France et à son frère.

 

Le cercle Légitimiste Robert de Baudricourt


25/05/2010

LA STATUE DE SAINT-LOUIS A METZ

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La statue de Saint-Louis a été sculptée en 1867 par Charles Pêtre. En 1707, le curé de Saint-Simplice installa, sur la place du Change, une statue de Louis XIII. Les Messins le confondirent avec Louis IX et c'est ainsi que la place s'appela Saint-Louis. Mais la statue de Charles Pêtre est la véritable représentation de Saint Louis.

Saint Louis (Louis IX de France) a été canonisé en 1297. Ce Roi de France est le neuvième de la dynastie des Capétiens directs. Il est connu pour ses compétences de juriste et pour son rôle dans les Croisades, où il gagna jusqu'au respect des musulmans pour sa chevalerie et sa noblesse de cœur.

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Le XIIIème siècle reste dans l'Histoire comme "le siècle d'or de Saint-Louis", période de grande prospérité pour le Royaume. La France est centre des Arts et Louis IX dirige la plus grande armée d'Europe.

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20/05/2010

LEGITIMISTES GARDEZ-VOUS A GAUCHE / LEGITIMISTES GARDEZ-VOUS A DROITE

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De nos jours, la classification politique se fait immanquablement sur une échelle allant de l'extrême droite à l'extrême gauche. Chacun cherche à se repérer sur cette échelle ou y est commis d'office par ses adversaires en fonction des valeurs qu'il défend.

 

Né de la Révolution, le système Droite-Gauche est lui-même révolutionnaire car en perpétuelle évolution. La Droite nationale, considéré comme le parti le plus représentatif de l'extrême droite ou de la "droite traditionnelle" actuelle, aurait été considéré de gauche, voire, d'extrême gauche (parti démocrate ou pseudo-démocrate, parti ne contestant pas la séparation de l'Eglise et de l'Etat...) par les ultra-royalistes de 1815, eux-mêmes considérés à leur époque comme les représentants de la droite extrême.

 

Entrer dans le jeu Droite-Gauche conduit inévitablement ceux qui se décident à franchir le pas à s'identifier à une droite en constante évolution et par conséquent à devenir, le plus souvent à leur corps défendant, révolutionnaires.

 

Les défenseurs d'une doctrine légitimiste intégrale sont les seuls aujourd'hui à pouvoir s'honorer de n'être ni de droite, ni de gauche. Les seuls, donc, à pouvoir se dire contre-révolutionnaires. Les légitimistes sont en effet les dépositaires de l'unique doctrine politique antérieure à 1789 opposée par nature à la Révolution, de l'unique doctrine politique non entachée des idéologies nouvelles issues du mouvement révolutionnaire (libéralisme, socialisme, nationalisme).

L'idéal que nous poursuivons, à savoir l'édification de la Cité de Dieu, est le plus grand, le plus noble. Ainsi, faire triompher la légitimité implique l'anéantissement des efforts révolutionnaires visant à détruire cette Cité. Participer à la victoire d'un parti de droite ne conduirait, au mieux, qu'à ralentir le processus révolutionnaire.

 

Or, que constatons-nous : notre doctrine, aussi merveilleuse soit-elle, n'a cessé, depuis deux siècles, de voir le nombre de ses défenseurs décroître. La responsabilité en revient à nos aïeux qui se sont laissés tenter par des unions irréfléchies avec des partis politiques "conservateurs" (nos contemporains agissent de même). Délaissant temporairement (tout au moins le croyaient-ils) la doctrine légitimiste pour s'allier à des individus supposés idéologiquement proches, ce afin de lutter contre une "gauche" conquérante, ils ont en fait définitivement abandonné leur cause première. Leur énergie a été dépensée au cours de combats conjoncturels. Jetant toutes leurs forces dans des partis ou mouvements plus ou moins éphémères, ils en ont épousé les idées ou les ont  abandonnés vidés, sans plus aucun désir de se battre de nouveau. En bref, ils se sont laissés entraîner dans les rouages de la Révolution dont le mécanisme les broie.

 

Les vrais révolutionnaires se moquent bien de savoir si les catholiques appartiennent à la droite ou à la gauche. Une seule chose leur importe : que l'on entre dans ces partis, parce qu'ils y sont eux-mêmes et que par leur intermédiaire ils pervertissent nos idées, propagent les leurs, nous font perdre de vue les plans que nous avons sur la Cité de Dieu.

 

 

*

 

Existe-t-il une bonne droite ?

 

Les légitimistes, et de façon plus générale les traditionalistes, estiment en effet pour la plupart qu'il existe une droite bonne, celle tant décriée par les ennemis de l'Eglise que sont les francs-maçons et les marxistes. Obnubilés par le danger, réel, que représentent ces derniers, ils se sentent dans l'obligation de soutenir puis d'adhérer à tout mouvement s'y opposant. Cette droite est composée aujourd'hui de multiples groupuscules aux positions diverses et d'un gros noyau, la Droite nationale, qui a essayé de créer un consensus dans ce monde complexe. Les hommes qui composent ces mouvements ont eux aussi des origines fort diverses. Les catholiques présents y côtoient des individus plus que douteux, notamment les hommes de la Nouvelle Droite.

 

De tous ces facteurs résulte l'illusion d'un combat commun. Les catholiques oublient une chose : les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. Si les grécistes sont en apparence opposés aux maçons, ils n'en sont que les frères ennemis. Les buts de ces hommes sont identiques (détruire la Cité de Dieu), seuls les moyens d'atteindre ce but diffèrent.

 

 

La droite à l'assaut des catholiques

 

L'Union des Cercles Légitimistes de France s'est toujours efforcée de mettre en garde les catholiques contre ces partis politiques républicains. Si quelques personnes de bonne foi se laissent facilement convaincre devant l'abondance de ces preuves, d'autres, bien que frappées par nos arguments, continuent leur combat dans les mouvements de droite. Elles ne veulent pas voir la réalité en face, cela les obligerait à modifier trop de choses dans leur vie. Afin de se rassurer, elles trouvent de bons prétextes pour continuer comme avant. Combien de fois avons-nous entendu dire : "il faut que tous les tradis investissent la Droite nationale pour que nous y ayons plus de poids..."

 

Illusions! Illusions! Les diverses tendances de ces partis évoquées n'évoluent pas chacune de leur côté, elles évoluent ensemble... 

 

 

13/05/2010

Des prétendus dangers d'une contre-révolution.

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Monsieur le comte Joseph de Maistre
*
*
C'est un sophisme très ordinaire à cette époque, d'insister sur les dangers d'une contre-révolution, pour établir qu'il ne faut pas en revenir à la monarchie

Un grand nombre d'ouvrages destinés à persuader aux Français de s'en tenir à la république, ne sont qu'un développement de cette idée. Les auteurs de ces ouvrages appuient sur les maux inséparables des révolutions: puis, observant que la monarchie ne peut se rétablir en France sans une nouvelle révolution, ils en concluent qu'il faut maintenir la république.

Ce prodigieux sophisme, soit qu'il tire sa source de la peur ou de l'envie de tromper, mérite d'être soigneusement discuté.

Les mots engendrent presque toutes les erreurs. On s'est accoutumé à donner le nom de contre-révolution au mouvement quelconque qui doit tuer la révolution; et parce que ce mouvement sera contraire à l'autre, il faudrait conclure tout le contraire.

Se persuaderait-on, par hasard, que le retour de la maladie à la santé est aussi pénible que le passage de la santé à la maladie, et que la monarchie, renversée par des monstres, doit être rétablie par leurs semblables ? Ah ! que ceux qui emploient ce sophisme lui rendent bien justice dans le fond de leur coeur ! Ils savent assez que les amis de la religion et de la monarchie ne sont capables d'aucun des excès dont leurs ennemis se sont souillés; ils savent assez qu'en mettant tout au pis, et en tenant compte de toutes les faiblesses de l'humanité, le parti opprimé renferme mille fois plus de vertus que celui des oppresseurs ! Ils savent assez que le premier ne sait ni se défendre ni se venger: souvent même ils se sont moqués de lui assez haut sur ce sujet.

Pour faire la révolution française, il a fallu renverser la religion, outrager la morale, violer toutes les propriétés, et commettre tous les crimes: pour cette oeuvre diabolique, il a fallu employer un tel nombre d'hommes vicieux, que jamais peut-être autant de vices n'ont agi ensemble pour opérer un mal quelconque. Au contraire, pour rétablir l'ordre, le Roi convoquera toutes les vertus; il le voudra, sans doute; mais, par la nature même des choses, il y sera forcé. Son intérêt le plus pressant sera d'allier la justice à la miséricorde; les hommes estimables viendront d'eux-mêmes se placer aux postes où ils peuvent être utiles; et la religion, prêtant son sceptre à la politique, lui donnera les forces qu'elle ne peut tenir que de cette soeur auguste.

Je ne doute pas qu'une foule d'hommes ne demandent qu'on leur montre le fondement de ces magnifiques espérances; mais croit-on donc que le monde politique marche au hasard, et qu'il ne soit pas organisé, dirigé, animé par cette même sagesse qui brille dans le monde physique ? Les mains coupables qui renversent un État, opèrent nécessairement des déchirements douloureux; car nul agent libre ne peut contrarier les plans du Créateur, sans attirer, dans la sphère de son activité, des maux proportionnés à la grandeur de l'attentat; et cette loi appartient plus à la bonté du grand Etre qu'à sa justice.

Mais, lorsque l'homme travaille pour rétablir l'ordre, il s'associe avec l'auteur de l'ordre; il est favorisé par la nature, c'est-à-dire par l'ensemble des choses secondes, qui sont les ministres de la Divinité. Son action a quelque chose de divin; elle est tout à la fois douce et impérieuse; elle ne force rien, et rien ne lui résiste: en disposant, elle rassainit a mesure qu'elle opère, on voit cesser cette inquiétude, cette agitation pénible qui est l'effet et le signe du désordre; comme sous la main du chirurgien habile, le corps animal luxé est averti du replacement par la cessation de la douleur.

Français, c'est au bruit des chants infernaux, des blasphèmes de l'athéisme, des cris de mort et des longs gémissements de l'innocence égorgée; c'est à la lueur des incendies, sur les débris du trône et des autels, arrosés par le sang du meilleur des Rois et par celui d'une foule innombrable d'autres victimes; c'est au mépris des moeurs et de la foi publique, c'est au milieu de tous les forfaits, que vos séducteurs et vos tyrans ont fondé ce qu'ils appellent votre liberté.

C'est au nom du Dieu TRES GRAND ET TRES BON, à la suite des hommes qu'il aime et qu'il inspire, et sous l'influence de son pouvoir créateur, que vous reviendrez à votre ancienne constitution, et qu'un Roi vous donnera la seule chose que vous deviez désirer sagement: la liberté par le monarque.

Par quel déplorable aveuglement vous obstinez-vous à lutter péniblement contre cette puissance qui annule tous vos efforts pour vous avertir de sa présence ? Vous n'êtes impuissants que parce que vous avez osé vous séparer d'elle, et même la contrarier; du moment où vous agirez de concert avec elle, vous participerez en quelque manière à sa nature; tous les obstacles s'aplaniront devant vous, et vous rirez des craintes puériles qui vous agitent aujourd'hui. Toutes les pièces de la machine politique ayant une tendance naturelle vers la place qui leur est assignée, cette tendance, qui est divine, favorisera tous les efforts du Roi; et l'ordre étant l'élément naturel de l'homme, vous y trouverez le bonheur que vous cherchez vainement dans le désordre. La révolution vous a fait souffrir, parce qu'elle fut l'ouvrage de tous les vices, et que les vices sont très justement les bourreaux de l'homme. Par la raison contraire, le retour à la monarchie, loin de produire les maux que vous craignez pour l'avenir, fera cesser ceux qui vous consument aujourd'hui; tous vos efforts seront positifs; vous ne détruirez que la destruction.

Extrait du chapitre X : Considérations sur la France  de Monsieur le comte Joseph de Maistre.

http://cage.ugent.be/~dc/Literature/JMCF/index.html

12/05/2010

DES HOMMES DE DEVOIR.

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(Uniforme de la Cavalerie noble. Les chevaliers de la couronne portent presque le même uniforme mais avec un casque).*
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Afin de ne pas avoir à agir, ou par simple méconnaissance de l'objet de notre combat, des catholiques, déniant notre invitation à rejoindre la légitimité, invoquent parfois pour justifier leur position de curieux arguments dont l'un d'eux pourrait se résumer ainsi : "l'important est aujourd'hui de convertir son prochain. La politique est secondaire et vous feriez mieux de vaquer à des occupations plus impérieuses !". L'objection se veut catégorique, sans appel. Elle repose cependant sur de graves illusions que le Chanoine Vigué dissipe en quelques lignes :
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"Tant que le Christ ne règne pas sur les sociétés, son influence sur les individus eux-mêmes demeure superficielle et précaire. S'il est vrai que l'œuvre de l'apostolat se ramène, en définitive, à des conversions individuelles et que ce ne sont pas les nations qui vont au ciel, mais les âmes, une par une, il ne faut cependant pas oublier que l'individu vit profondément engagé dans une organisation sociale qui perpétuellement influe sur lui. Chrétienne elle le rend chrétien : non chrétienne, elle empêche de croire, ou s'il est croyant elle tend à ruiner sa foi".

 

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Le sens de l'engagement des chrétiens dans la vie de la cité relève ainsi d'un acte de charité supérieur dont le but est le salut du plus grand nombre. Il est vraiment regrettable que les catholiques aient perdu ce sens du devoir qui est le leur, de tout faire pour restaurer une société chrétienne, d'œuvrer à redonner à la France les assises d'une constitution qui, à défaut d'être parfaite, serait la plus à même d'accomplir la fin assignée à toute société par le Magistère de l'Eglise, à savoir : la reconnaissance du Christ, Roi des Cités. A leur décharge, alléguons le fait que la vision du fonctionnement du système démocratique les a, peu à peu, conduits à amalgamer toute action politique à la corruption, aux querelles et divisions immanquablement suscitées par ce système essentiellement pervers. Détourné de sa véritable signification, le terme "politique" a revêtu pour nombre d'entre eux un caractère péjoratif difficilement délébile.

 

 

 

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C'est en partie aux légitimistes qu'il incombe aujourd'hui de rappeler aux catholiques la tâche à laquelle l'Eglise leur a toujours demandé de s'atteler, de leur signifier qu'il ne sert à rien de vouloir restaurer une société chrétienne si personne ne cherche les modalités politiques nécessaires à cette restauration.

Il revient surtout aux légitimistes de démontrer au plus grand nombre l'incomparable richesse de notre doctrine politique, la seule qui ait, forte de plusieurs siècles d'expérience, réussi à instaurer dans la continuité une société véritablement chrétienne en France.

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Il convient donc que chacun d'entre nous, en fonction des moyens et du temps dont il dispose, travaille au mieux aux intérêts de notre cause. Il s'agit là d'une œuvre primordiale qui nécessite des efforts, de l'abnégation et de la ténacité. Nul dans ce combat n'a le droit de se cacher derrière le labeur des autres, de se contenter d'applaudir, d'encourager, sans lui-même se mettre à l'ouvrage, tant il est peu probable qu'à la fin de sa vie, cette "politique par procuration" pourra être mise à son crédit. Jamais, un légitimiste, un catholique, n'a le droit de céder au découragement, de renoncer aux obligations qu'il a envers la société. Plus que tout autre, il doit constamment essayer d'être un homme de devoir car dans ce combat, ce n'est pas son honneur qui est en jeu, mais celui de Notre Seigneur.