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22/07/2011

Une "Saine colère".

Le Christ chasse les marchands du templeSi nous sommes encore hélas bien loin d'entreprendre une croisade politique sérieuse, en raison du fait des compromissions d'un nombre important de Français qui refusent la royauté légitime et préfèrent se corrompre avec les idéologies révolutionnaires (nationalisme - libéralisme - socialisme - bonapartisme - orléanisme - républicanisme !!). Notre devoir, à nous Légitimistes, est de toucher les consciences et de faire, à notre échelle ce que nous pouvons pour le triomphe de la Tradition et de la vérité politique Française.

Ce qui m'amène à vous parler dans cette nouvelle note de ce spectacle injurieux, intitulé "Golgota Pic Nic", prévu à l'affiche dans un Théâtre Parisien pour la fin de cette année.

Loin de pratiquer la stratégie de la "rage de dents", en raison qu'elle a échoué lorsque les catholiques étaient majoritaires, que celle-ci fixe l'attention sur un sacrilège, nous accoutume à tous les autres et épuise les derniers combattants. Le militant légitimiste afin d'utiliser son intelligence à bon escient, trouvera toujours plus judicieux de s'attaquer à la cause de ce qui cherche à nuire à notre Religion, plutôt que de concentrer toute son énergie à lutter contre UN seul des innombrables méfaits de la république...!

Voici donc le moment opportun de faire ici un bref rappel historique, concernant directement le sujet qui nous préoccupe.

Ce n'est qu'à partir de la Révolution française que Dieu et la notion de blasphème contre Lui a été évacué du droit. Les événements qui survinrent en 1789 en France représentent le passage, par l’effet d’une fracture violente et radicale, entre un monde fondé sur des valeurs sacrées, et un autre livré et dominé par des puissances occultes auxquelles nous restons à présent prisonniers et asservis. La Révolution, maçonnique dans son essence, est une révolte contre l’ordre naturel et surnaturel établi par Dieu.

En 1789, les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, supprimèrent la notion de blasphème du droit français. Mais celle-ci fut heureusement rétablie sous la Restauration de 1815, pour éviter que puisse se reproduire les actes assassins commis pendant la période de la Terreur. Une loi sur le sacrilège fut donc étudiée et envisagée, puis enfin appliquée en janvier 1825.

Sans grande surprise la loi interdisant le blasphème est à nouveau abrogée dans les années 1830, au moment même de l'usurpation du trône par Louis Philippe d'Orléans... Puis enfin sera supprimée définitivement du droit français par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Voilà d'où viennent donc ces innombrables blasphèmes, fruits de la société actuelle "super évoluée" ou la notion des droits de Dieu a complètement été effacé, pour qu'une pièce de théâtre puisse cracher son venin contre la Religion Catholique en toute impunité. Alors que pendant des siècles dans la France Catholique et Royale le blasphème était sévèrement puni par les tribunaux.

Pour supprimer les innombrables méfaits de ce système pervers et sans valeurs, dans l'ordre politique, il serait plus utile de commencer par apprendre et à faire connaître la monarchie légitime. A la suite de quoi un jour, la mise en pratique d'activités purement "chouannes" apparaîtra comme une nécessité à une minorité suffisante de Français pour renverser la table, et rétablir le vrai droit Royal... Un Catholique n'a pas d'autres choix que de l'entrevoir...

D'ailleurs Notre-Seigneur s'est aussi irrité et a brandi le fouet dans le Temple pour chasser les marchands qui insultaient Dieu par leurs trafics. Par là, Il nous a montré qu'il existe une "saine colère" !

 

Reny_ F

17/04/2011

Le débat sur la laïcité....

guéant, débat laïcitéLa remise en cause sérieuse des tabous est devenu un sport national dans le système politique actuel, qui ne sait plus comment gérer la crise identitaire de plus en plus accentuée de notre monde contemporain.  

Avant d'aborder un sujet aussi important que celui de la question de la place de la laïcité dans la cité, et de nous intéresser de plus prêt à ce qui tourmente aujourd'hui la république. Il convient dans un premier temps de redéfinir avec précision ce qu'est réellement la laïcité Française. Et cette définition doit se faire en fonction de l'histoire, à la lumière des siècles du passé, et d'après les principes structurels de notre authentique civilisation, et non pas d'après notre temps et des idéologies mortelles héritées des Lumières.

Il nous faut tout d'abord rappeler que la France en tant que civilisation a été bâtie et a prospéré à la lumière d'une alliance, fruit de deux principes : l'alliance du trône et de l'autel. Clovis le premier de nos rois, en se faisant baptiser a donné naissance à cette civilisation française que les légitimistes continuent aujourd'hui de défendre, et que Clovis a placé autrefois dans la continuité de l'Empire catholique romain. Cette alliance du temporel et du spirituel éveille bien souvent la méfiance chez nos contemporains qui traduisent celle-ci par l'idée d'un régime théocratique et dictatorial, habitués et conditionnés qu'ils sont à l'utopie de la soit disante « liberté républicaine ».

sacre ClovisEt pourtant, Clovis, en choisissant le catholicisme et non pas un christianisme arien comme les rois goths, a d'emblée embrassé un christianisme respectueux d'une distinction des pouvoirs temporel et spirituel, différent d'un arianisme qui penchait dangereusement vers un totalitarisme chrétien gothique. De par ce baptême, Clovis a initié la véritable laïcité française, qui est à la fois l'union et la distinction des pouvoirs temporel et spirituel, soit de la monarchie française et de la religion catholique. C'est ce dont témoignera le sacre des rois de France et le titre de fils aîné de l'Eglise pour le Roy. La France est donc structurellement et ontologiquement, un pays royaliste et catholique sans être pour autant une théocratie.

Bien différente est la conception de la laïcité pour les républicains, qui d'après la libéralisation maximale des esprits, héritée de 1789, ne s'occupent ni de réfléchir d'après l'histoire, ni d'après les racines et la tradition de notre pays. Tout part selon eux de l'homme abstrait, de l'individu totalement libre (Les droits de l'homme), de l'homme avec un grand H, dépouillé de toutes racines et traditions. Dès lors pour l'Etat laïc, la religion doit être contrôlée impitoyablement et cantonnée dans la sphère privée.

sacre napoléonTel est le sens du sacre inversé de Napoléon, le fils de la révolution qui place lui-même sa couronne d'empereur sur sa tête, en montrant ainsi au peuple qu'il n'y a plus d'union du trône et de l'autel, mais que l'autel devient le serviteur du trône... Telle est l'attitude des extremistes républicains qui veulent faire croire que l'homme est double et que le politique doit être impérativement dissocié du religieux. Ce qui est totalement inapplicable dans les faits, puisque la composition religieuse d'une nation influence obligatoirement la politique... La laïcité républicaine nie ainsi toute fidélité historique, comme toute notion de vérité et de transcendance en prétendant être au-dessus de toutes les religions et de jouer le rôle d'arbitre. Notons cependant que la religion catholique dans le système politique actuel, reste toujours la cible privilégiée des républicains et des révolutionnaires, car elle entretient un lien historique indiscutable avec la tradition et l'identité réelle de la France.

Ainsi nous voyons aujourd'hui des mairies comme c'est le cas à avignon, organiser et financer en toute impunité le blasphème, en autorisant publiquement l'affichages d'images honteuses et scandaleuses, visant à nuire à la seule religion catholique ! Voilà ou mène la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, coup qui avait fait écho à 1793 et à la mise à mort du Roy de France, fils aîné de l'Eglise.

Sachons donc bien distinguer une laïcité française, pleinement respectueuse de notre civilisation, d'une laïcité républicaine qui est la séparation du politique et du religieux visant à nier la civilisation française et nos racines profondes. 

C'est de cette façon que nous voyons aujourd'hui Monsieur Guéant, ministre de l'intérieur empêtré dans les contradictions républicaines, s'inquiéter de la place de la laïcité (au sens révolutionnaire) dans la cité. Les républicains semblent s'alarmer de l'espace occupé par l'islam sur notre sol. Ils ne parviennent pas à maîtriser le problème, forcément puisqu'ils en sont eux même la principale cause  

Retenons bien que la laïcité républicaine c'est la négation de la religion catholique. Cette laîcité républicaine c'est Le NEANT. Les républicains en sont les prédicateurs zélés et ils en incarnent magnifiquement la vacuité. Cette "culture" républicaine, cet "art républicain", ces "valeurs républicaines" ne sont que des clapotis de néant.... D'ailleurs les discours et gesticulations des politiques n’intéressent plus personne.

Voilà où en sont leurs "fondamentaux". Sans oublier la dissolution de notre pays dans une Europe qui se contrefiche de la racine des peuples. Le désintérêt est général, la république n'a jamais été rien d'autre qu'une vieille prostituée décatie qui ne charme désormais plus personne...

Français, il est plus que temps de tourner enfin la page...