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04/12/2014

Saint patron protecteur de toute la Lorraine.

stnicol.jpgLe culte de saint Nicolas se répandit très tôt en occident, notamment dans la région rhénane d'où il vint sans doute dans l'ancienne Lotharingie. L'abbaye de Gorze, près de Metz, n'y est pas étrangère, car depuis longtemps déjà, on y vénérait les reliques du thaumaturge. Dès la première moitié du XIè siècle, des églises et Chapelle furent dédiées à saint Nicolas. Le Duc de Lorraine Thierri II qui fit construire un nouveau faubourg à Neufchâteau, y érigea en 1097, une église qui fut dédiée à saint Nicolas. A Gerbéviller, l'ancienne église Saint Pierre comportait une chapelle latérale dédiée à saint Nicolas etc..

Nicolas avait été archevêque de la ville de Myre, au sud-ouest de la Turquie actuelle, sur le bord de la Méditérranée. Il y avait été inhumé et sa tombe attirait des foules, car il s'y produisait des miracles. En 1087, des marchands italiens qui rentraient d'Antioche en bateau, accostèrent à Myre et s'emparèrent de la relique qu'ils ramenèrent à Bari. Ils furent accueillis en grandes pompes à leur retour. Les italiens invoquèrent qu'ils avaient voulu préserver des Sarrasins les restes de saint Nicolas, mais ce faisant, ils privèrent l'Eglise d'Orient qui avait une grande dévotion pour ce saint. Il faut observer que la rupture entre les deux églises avait eu lieu en 1053...

Le culte de saint Nicolas était déjà bien établi chez nous avant la translation de la relique à Bari, mais l'événement  eut un retentissement universel.

basilique_1300278272.jpgUn certain Aubert qui revenait de croisade fit étape à Bari où il alla se prosterner sur le tombeau. Là, servi par la providence, il rencontra le clerc chargé de la garde des lieux et qui, comme lui, était originaire de Port. Ils se trouvèrent même des liens de parenté et se lièrent d'amitié. Les relations évoluèrent si bien que le clerc eut une vision dans laquelle saint Nicolas lui apparut et lui exprima son désir qu'une de ses reliques soit déposée à Port. Avec les clefs du tombeau que le clerc détenait, rien n'était plus facile. Une petite expédition nocturne permit de prélever une partie d'un doigt du saint que l'on appelera plus tard la jointure.

A son retour, Aubert déposa la relique dans l'église de Port et plusieurs miracles s'ensuivirent. Le bourg prit de le nom de Saint-Nicolas de Port et un pèlerinage se mit en place qui eut un immense succès. On venait de partout, de Lorraine et de beaucoup plus loin, notamment de Bourgogne, de France et d'Allemagne. On y vit de très nombreux dignitaires et souverains. Jeanne d'Arc, elle-même y vint avant d'entreprendre sa mission.

René II eut une très grande dévotion pour saint Nicolas, surtout lors de la guerre contre Charles le Téméraire. Après la bataille de Nancy le 5 juillet 1477, le duc attribua son succès principalement à saint Nicolas et pour la première fois, fut affirmé publiquement son patronage sur la Lorraine. Patronage confirmé en 1657 par le pape Innocent X.

(Source : Lorraine 2000 ans d'histoire)

02/12/2014

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

chevalier.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


Ils le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


cunon.pngLe vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

25/08/2014

Saint-Louis, Roi de France

St-Louis.jpgLouis IX, né en 1214 et devenu roi de France à l'âge de douze ans, fut très pieusement élevé par la reine Blanche, sa mère, qui lui apprit à préférer mourir plutôt que de commettre un péché mortel. Il aimait à s'appeler Louis de Poissy, lieu où il avait été baptisé, pour marquer que son titre de chrétien était son plus glorieux titre de noblesse. « Méprisant les délices du monde, il ne chercha à plaire qu'à Jésus-Christ, le vrai Roi » et fut, dit Bossuet, « le roi le plus saint et le plus juste qui ait jamais porté la couronne ». Assidu aux offices de l'Église, il les faisait célébrer solennellement dans son palais où il entendait quotidiennement deux messes. A minuit, il se levait pour les Matines et commençait par l'office de Prime sa royale journée. Il introduisit dans sa chapelle la coutume de fléchir le genou à ces mots du Credo Et Homo factus est, et de se prosterner à l'endroit de la Passion où il est dit que Jésus-Christ expira; ces deux pieuses pratiques ont été ensuite adoptées par l'Église. « Comme il avait oui dire que quelques-uns des nobles murmuraient de ce qu'il entendait tant de messes et tant de sermons, dit Joinville, il répondit que s'il employait le double de temps à jouer aux dés ou à courir par les forêts pour la chasse, personne n'y trouverait sujet de parler ». Sa piété ne l'empêcha jamais d'ailleurs de donner la plus grande partie de son temps aux affaires de son royaume.

A la suite d'une maladie, il fit vœu d'entreprendre une croisade pour reconquérir Jérusalem. D'abord victorieux, il tomba ensuite entre les mains des Sarrasins. Lorsqu'on lui eut rendu la liberté, il demeura encore quatre ans en Orient pour secourir les chrétiens. Revenu en France, il s'appliqua à de nombreuses fondations pieuses et fit élever la Sainte-Chapelle, comme insigne reliquaire de la sainte couronne d'épines et de l'importante parcelle de la vraie croix que lui avait offertes Baudouin II, empereur de Constantinople. D'une grande austérité pour lui-même et d'une grande charité pour les autres, il disait: « Mieux vaut pour un roi se ruiner en aumônes pour l'amour de Dieu qu'en faste et vaine gloire ». « Maintes fois, dit Joinville, il advint qu'en été il allait s'asseoir au bois de Vincennes après sa messe, et s'accotait à un chêne, et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient affaire venaient lui parler ». Sergent du Christ, il portait continuellement la croix pour marquer que son vœu restait à accomplir, il entreprit en 1270 une nouvelle croisade, mais une épidémie décima son armée en Afrique et l'atteignit lui-même. Les bras en croix et couché sur la cendre, il rendit à Dieu son âme en 1270, à l'heure même où le Christ mourut sur sa croix. La veille de sa mort, on l'entendait répéter: « Nous irons à Jérusalem ». C'est dans la Jérusalem céleste, conquise par sa patience au milieu de ses adversités, qu'il devait régner avec le Roi des rois.

Source : Forum du Royaume de France

 

Saint-Louis est également le Saint Patron de la ville de Saarlouis en Allemagne, ville frontalière de la Lorraine bien connue pour les célèbres fortifications de Vauban. Chaque année l'inégalé Roi de France très Chrétien, y est honoré.

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25/08/2013

25 août, Saint-Louis, Roi de France

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Louis IX, né en 1214 et devenu roi de France à l'âge de douze ans, fut très pieusement élevé par la reine Blanche, sa mère, qui lui apprit à préférer mourir plutôt que de commettre un péché mortel. Il aimait à s'appeler Louis de Poissy, lieu où il avait été baptisé, pour marquer que son titre de chrétien était son plus glorieux titre de noblesse. « Méprisant les délices du monde, il ne chercha à plaire qu'à Jésus-Christ, le vrai Roi » et fut, dit Bossuet, « le roi le plus saint et le plus juste qui ait jamais porté la couronne ». Assidu aux offices de l'Église, il les faisait célébrer solennellement dans son palais où il entendait quotidiennement deux messes. A minuit, il se levait pour les Matines et commençait par l'office de Prime sa royale journée. Il introduisit dans sa chapelle la coutume de fléchir le genou à ces mots du Credo Et Homo factus est, et de se prosterner à l'endroit de la Passion où il est dit que Jésus-Christ expira; ces deux pieuses pratiques ont été ensuite adoptées par l'Église. « Comme il avait oui dire que quelques-uns des nobles murmuraient de ce qu'il entendait tant de messes et tant de sermons, dit Joinville, il répondit que s'il employait le double de temps à jouer aux dés ou à courir par les forêts pour la chasse, personne n'y trouverait sujet de parler ». Sa piété ne l'empêcha jamais d'ailleurs de donner la plus grande partie de son temps aux affaires de son royaume.

A la suite d'une maladie, il fit vœu d'entreprendre une croisade pour reconquérir Jérusalem. D'abord victorieux, il tomba ensuite entre les mains des Sarrasins. Lorsqu'on lui eut rendu la liberté, il demeura encore quatre ans en Orient pour secourir les chrétiens. Revenu en France, il s'appliqua à de nombreuses fondations pieuses et fit élever la Sainte-Chapelle, comme insigne reliquaire de la sainte couronne d'épines et de l'importante parcelle de la vraie croix que lui avait offertes Baudouin II, empereur de Constantinople. D'une grande austérité pour lui-même et d'une grande charité pour les autres, il disait: « Mieux vaut pour un roi se ruiner en aumônes pour l'amour de Dieu qu'en faste et vaine gloire ». « Maintes fois, dit Joinville, il advint qu'en été il allait s'asseoir au bois de Vincennes après sa messe, et s'accotait à un chêne, et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient affaire venaient lui parler ». Sergent du Christ, il portait continuellement la croix pour marquer que son vœu restait à accomplir, il entreprit en 1270 une nouvelle croisade, mais une épidémie décima son armée en Afrique et l'atteignit lui-même. Les bras en croix et couché sur la cendre, il rendit à Dieu son âme en 1270, à l'heure même où le Christ mourut sur sa croix. La veille de sa mort, on l'entendait répéter: « Nous irons à Jérusalem ». C'est dans la Jérusalem céleste, conquise par sa patience au milieu de ses adversités, qu'il devait régner avec le Roi des rois.

 

Source : laportelatine.org

03/12/2011

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

 

saint-nicolas-gloire-saint-jean-baptiste-sainte-lucie-lorenzo-lotto-13-354-iphone.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


rech1.gifIls le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


Le vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

02/11/2011

LA NOBLESSE DE LORRAINE AUX CROISADES

L'histoire de la noblesse de Lorraine se lie étroitement aux annales des guerres saintes.

Avec les croisades on voit la chevalerie naissante briller bientôt du plus vif éclat; les signes héraldiques deviennent d'un usage habituel; les tournois, les fêtes chevaleresques se multiplient; des modifications essentielles pénètrent dans le régime des fiefs, les noms de familles commencent alors à recevoir des règles déterminées; les chevaliers apprenent à mieux combattre; on discipline les hommes d'armes; et, dans les dernières croisades, on voit les rois de France prendre des barons à leur solde, signe précurseur de l'organisation des armées régulières.

 

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Les principales familles de Lorraine qui fournirent des combattants aux Croisades d'Orient.

 

Maison de Raigecourt

Maison de l'ancienne chevalerie de Lorraine, Gilles de Raigecourt était à la troisième croisade. Geoffroi de Raigecourt fut l'un des dix chevaliers qui portèrent le dais à l'entrée de l'empereur Charles IV dans la ville de Metz. Sous les ducs de Lorraine, la maison de Raigecourt a donné un maréchal de Lorraine et de Barrois, des grands veneurs, grands maîtres et généraux d'artillerie, des ambassadeurs, sénéchaux et chambellans; en France, des officiers généraux, un prélat, une dame d'honneur de Madame Elisabeth de France; en Allemagne, des lieutenants généraux, chambellans et dames de l'ordre de la Croix Etoilée. Alliance avec les Bauffremont, Briey, Gournay, Harancourt, Lenoncourt, Saint-Mauris, etc.

Chef de nom et d'armes : M.le marquis de Raigecourt.

Armes : d'or, à la tour de geules.

Devise : Inconcussible.

 

Maison de Briey

Ancienne maison de Lorraine dont la filiation est connue depuis Jean de Briey, seigneur de Thionville, qui vivait à la fin du onzième siècle. Renaud et Hugues de Briey allèrent à la première croisade; Renaud mourut en Palestine. En 1284, Henri et Oury de Briey prirent part, avec la meilleure noblesse de Lorraine, aux célébres tournois de Chauvency. On trouve encore : Varin de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Antoine, duc de Lorraine; François de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Henri III; Jean-Gabriel de Briey, colonel des régiments de La Marck, de l'Ile-de-France et de Gâtinais; Auguste-François de Briey, chevalier de l'ordre de Marie-Thérèse et chambellan de l'empereur d'Autriche, etc. Alliances avec les maison d'Aspremont, Busancy-Pavant, Beauffort, Choiseul, Hangest, Haussonville, Mérode, Namur d'Elzée, Raigecourt, Scorailles, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Charles-Herbrand, comte de Briey.

Devise : Diex me conduie

Armes : d'or, à trois pals de gueules alaisés et fichés.

 

bauffremontMaison de Bauffremont

Maison illustre, originaire de Lorraine, Liébaud Ièr, baron de Bauffremont, prit part à la troisième croisade et vivait encore en 1203. Son petit-fils, Liébaud II, eut la charge de maréchal de Bourgogne vers la fin du treizième siècle. On disait au moyen âge : Li Bauffremont li bon barons. Parmi les seigneurs de cette maison on trouve : Jean de Bauffremont, tué à la bataille d'Azincourt; Nicolas de Bauffremont, lieutenant général au gouvernement de Bourgogne en 1596; Louis Bénigne, marquis de Bauffremont, prince de Listenois, seigneur héréditaire du duché de Pont de Vaux, prince du Saint-Empire; Joseph de Bauffremont, chef d'escadre sous Louis XV. Cette maison compte quatre chevaliers de la Toison d'or, deux chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, et s'est allié aux d'Aubusson de La Feuillade, Courtenay, Gontaut-Biron, La Rochefoucault, La Vauguyon, Montmorency, Narbonne-Lara, Polignac, Toulongeon, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Alphonse-Charles-Jean, duc de Bauffremont.

Devise : Dieu ayde au premier chrestien.

Légende : Plus de deuil que de joie.    

 

18/06/2011

Les Croisades : Hugues Ier de Vaudémont

31 mars 1146

Saint Bernard prêche la IIe croisade à Vézelay

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L'appel de Saint Bernard survient un demi-siècle après celui du pape Urbain II à Clermont (1095).

Bernard de Clairvaux songe à la Palestine et l'idée lui vient de proclamer une nouvelle croisade comme le pape Urbain II, en 1095, avec cette fois-ci la participation des souverains et du plus puissant d'entre eux : le roi capétien. Il fait part de son projet à Louis VII qui l'accepte d'emblée.

À la demande de Saint Bernard, le roi convoque toute la noblesse de France à Vézelay pour le jour de Pâques 1146. Sur le parvis de l'église, au sommet de la prestigieuse colline, Saint Bernard prononce une vigoureuse allocution puis fixe une croix de drap rouge sur la poitrine du roi. La préparation de l'expédition prend du temps.

croisésEnfin, à la Pentecôte 1147, l'armée royale s'achemine vers Metz. Elle est rejointe à Worms par les Anglais. Au total plusieurs milliers de combattants et leurs suites. Un certain nombre de Seigneurs de Lorraine répondirent à l'appel de Saint Bernard : l'évêque de Metz Etienne de Bar, l'évêque de Toul Henri de Lorraine, Simon de Parroy, le comte de Vaudémont Hugues Ier...

Le comte de Vaudémont

vaudémont armesPendant six ans, Hugues de Vaudémont, parti en croisade, fut attendu par sa femme Anne de Bourgogne. Hugues Ier est un de ces nombreux nobles de lorraine qui partirent combattre en Terre Sainte. Son aventure dura bien plus longtemps qu'il ne devait l'escompter.

La deuxième croisade qui se déroula de 1147 à 1149, regroupa au final plus de 200 000 croisés. Comme les dates l'indiquent, cette croisade (il y en eut neuf au total s'étalant de 1095 à 1272) ne dura que deux ans. Or, Hugues de Vaudémont resta six ans en Palestine.

De cet homme les textes ne racontent que peu de choses sinon qu'il fut effectivement comte de Vaudémont (aujourd'hui dans l'actuel département de Meurthe et Moselle) de 1108 à 1155. Il épousa Anne de Bourgogne en 1130. Parti donc en 1147, Hugues ne revint sur ses terres qu'en 1153. Sans doute fut-il fait prisonnier lors de la croisade. Quoiqu'il en soit, tout un chacun pensait qu'il était mort, tous sauf sa femme qui aurait résisté à toutes les sollicitations de mariage espérant et attendant le retour de son mari.

Anne de Bourgogne attendit donc durant six longues années le retour de son aimé et l'histoire lui donna raison. Elle le retrouva. Malheureusement, le destin voulut qu'Anne ne puisse profiter du retour de son mari que deux petites années car celui-ci mourut en 1155.

La sculpture de l'église des Cordeliers à Nancy

Cette histoire qui peut ressembler en tout point à un roman de chevalerie, a été immortalisée par une sculpture visible encore aujourd'hui en l'église des Cordeliers à Nancy. Elle représente Hugues de Vaudémont de retour de Terre Sainte, habilé en haillon, accueillie par sa femme.

21/07/2010

Le Blason Lorrain et Godefroy de Bouillon

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Le blason aux alérions tire son origine de Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lorraine.
En 1099, Godefroy commandait en chef l'armée qui, après avoir pris Saint-Jean-d'Acre, était venue assiéger Jérusalem. Le siège durait depuis des semaines et le sort ne semblait pas décidé à choisir le camp des vainqueurs car si la situation des assiégés n'était pas bonne, celle des assiégeants ne valait guère mieux.
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Fatigués par les combats, le rude climat et les privations, décimés par les maladies, les Croisés s'affaiblissaient de jour en jour. Un matin, Godefroy, désespéré, implora la Ciel de lui envoyer un signe pour savoir s'il voulait la victoire des armées chrétiennes.
Comme il achevait sa prière, trois oiseaux blancs apparurent dans le ciel.
 
Aussitôt, Godefroy s'écria: “Seigneur, si vous avez décidé de notre victoire, daignez guider la flèche que je vais lancer et permettez que j'abatte un de ces oiseaux”. Il banda son arc et tira. La flèche partit dans les airs et toucha non pas un oiseau, mais les trois en même temps. Un grand cri s'éleva dans les troupes, on cria au miracle. Godefroy brandit son épée en clamant: “Dieu le veut ! Dieu le veut ! Aux échelles” Les préparatifs rapidement achevés, Godefroy ordonna l'attaque et, au bout de plusieurs heures d'un combat acharné Jérusalem fut prise. C'est en souvenir de ce jour que les trois oiseaux de Godefroy de Bouillon, devenus alérions, figurent sur le blason Lorrain.
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Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem

L’ordre du Saint-Sépulcre est un ordre de chevalerie militaire et religieux, dont la fondation est attribuée à Godefroy de Bouillon, le vainqueur de la première croisade en 1099 à Jérusalem. Depuis 1847, l’ordre est une association de fidèles catholiques reconnue par le Saint-Siège et qui œuvre pour aider la communauté chrétienne installée en Terre Sainte.

Sa devise est Deus Lo Vult (Dieu le veut).