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02/12/2014

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

chevalier.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


Ils le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


cunon.pngLe vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

30/04/2013

Légitime défense

Pour Dieu et pour le Roy

Dirigé par Lulo, le blogue Légitime Défense est un site consacré à la promotion du légitimisme, pour la restauration de la monarchie en France avec le duc d’Anjou, Louis XX, à sa tête.

St_Thomas1.jpgLégitime Défense est un instrument de lutte contre la Modernité, tant dans sa dimension philosophique d’autonomie, c’est-à-dire d’immanence et de refus de la transcendance, que dans sa dimension politique, illustrée par les trois formes de Révolution que sont le libéralisme, le socialisme et le nationalisme.

Au contraire, Légitime Défense s’inscrit pleinement dans le sillage de saint Thomas d’Aquin en s’appuyant sur la philosophie réaliste. Ce site revendique une monarchie fondée sur l’hétéronomie, et non pas un régime aussi bâtard que libéral conservant les principes de 1789. Contre le naturalisme et le laïcisme, ce blogue promeut la royauté sociale du Christ.

Du point de vue religieux et dans sa sphère de compétences, Légitime Défense participe au combat catholique traditionaliste contre les hérésies contemporaines telles que le modernisme, le sédévacantisme, toutes les formes de gnose et de néo-paganisme.

 

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26/07/2012

Les principes politiques intangibles du combattant contre-révolutionnaire

Il ne peut être question de mener une action politique sérieuse au service de la France que nous aimons, sans définir avec précision les principes fondamentaux qui seuls peuvent nous permettre de devenir des soldats politiques efficaces. C’est le but de cette note, qui sous la forme de points importants, esquisse les grandes lignes de la pensée contre-révolutionnaire.

1)      Dieu et le Roy !

      Sans l’alliance du trône et de l'autel, la France n’existe pas, car cette union lui est pourrions-nous dire “consubstantielle”.

dieu_le_roi5.jpgIl n'existe aucun contre-révolutionnaire qui puisse remettre en question ce qui constitue cette Vérité métaphysique de l’identité Française réelle. Le sacre lie le Roy de France au Christ dans l’accomplissement de sa tache de souverain temporel. Il en découle logiquement que le combattant contre-révolutionnaire, légitimiste par perfection, lutte pour la défense des droits naturels aujourd'hui bafoués de l'héritier de nos Rois, et pour la protection de l'Église Catholique Romaine opprimée par le fanatisme de la Révolution des « Lumières », ainqi que par l’illuminisme maçonnique et le sectarisme républicain.

2)      Refus radical de toutes les idéologies artificielles révolutionnaires.

      La  philosophie abstraite et utopique de la liberté (libéralisme), de l’égalité (socialisme) et de la fraternité républicaine (terreau du nationalisme), sont les idéologies ennemies déclarées du combattant contre-révolutionnaire.

      Que peut donc signifier une notion aussi vague que celle de la liberté complètement détachée d’une moralité supérieure chargée de la contrôler ? Où commence par exemple la liberté ? Où s’achève-t-elle ? De plus il est mensonger d’affirmer que les hommes sont libres de toutes contraintes et parfaitement égaux.

De simples exemples, les plus immédiats suffisent amplement pour nous en convaincre :

-        La liberté d’un assassin, criminel en fuite vaut-elle celle de l’homme juste, travailleur et honnête ?

-         Nous ne sommes pas tous égaux, un homme intelligent n’a pas la même valeur qu’un ignorant ; certains sont plus forts physiquement que d’autres ; celui qui a été formé pour exercer un métier et qui a décroché un diplôme à cet effet vaut plus qu’un incompétent.

Toutes ces choses logiques et élémentaires font simplement appel au bon sens... Proclamer la liberté comme le fait la république des francs-maçons ne revient pas à la réaliser pour autant, il ne suffit pas d'exprimer une idée pour qu'elle se mette à exister concrètement... Quant à la fraternité, elle n’est pas possible en l’absence d’un Père et des valeurs communes. La fraternité républicaine relève du domaine de la pure utopie et ne possède aucun contenu clairement défini et réel. Les dogmes idéologiques des clubs maçonniques se meuvent dans l'abstrait, et postulent la suprématie de la « déesse raison » qui peut conduire l’humanité aux frasques les plus pitoyables, grotesques, et engendrent les drames les plus tragiques que l’histoire des hommes ne manque plus de nous révéler :

-        Le régicide au nom de la raison, extermination de la Vendée au nom de la « déesse raison », les noyades de prêtres dans la Loire et profanation des tombes royales au nom de la raison, la dilapidation des biens royaux au nom de la raison.

-        La dénatalité, l' accueil de l’autre à l’extrême et jusqu’à l’effacement de soi même, l'islamisation, la mondialisation toujours au nom de la raison...

Face à cette subversion de la vraie raison par la « déraison », les soldats de la contre-révolution sont les seuls et authentiques porte-paroles de la Vérité héritée de la Tradition Catholique et Royale Française. Ils ont pour devoir de lutter contre l'illusionnisme révolutionnaire, contre les fabricants en gros d'utopies politiques, et contre les marchands du temple.

3)      La révolution n’est pas un progrès.

      Les républicains dans leur fanatisme, leur aveuglement et leur refus d’analyser l’histoire sont persuadés qu'ils sont en mesure d’accomplir le paradis absolu sur terre de l’homme sans Dieu, à l’aide de moyens mensongers et purement artificiels qui leur sont propres. La Déclaration des Droits de l'Homme constitue le credo de ceux-ci et ses articles « sont censés » aller dans le sens positif de l’histoire...

Mais quoi qu'on en dise, la Monarchie à l’expérience du passé, il est impossible de bannir et de supprimer les différences dans la société des hommes à coups de déclarations stériles et de lois inapplicables dans le réel. Le contre-révolutionnaire lutte avec acharnement pour effacer des esprits que le Royalisme soit relégué dans les abîmes de l'histoire et du « passé », et que la Révolution soit présentée comme étant le synonyme du « progrès ».

4)      Contre l’utopie du suffrage universel.

      Qui peut encore avoir la naïveté de croire sérieusement, que des millions de Français « électeurs », qui délèguent leur portion « du pouvoir » à quelques centaines de députés de l’assemblée nationale se trouveront mieux représentés que par le Roy de France Légitime et ses conseils ? Les partis politiques contrarient les instincts naturels de la France réelle, en divisant les Français.

La logique veut que toute communauté humaine, pour être solide et prospère, soit une société « unie ». A commencer par la famille, qui est le plus petit des Royaumes, il en va de même pour les entreprises qui veulent faire des bénéfices, pour une simple équipe de football qui souhaite remporter des matchs et des championnats... La république qui puise sa légitimité dans le suffrage universel, est malsaine car elle contribue à entretenir dans le pays, un état de puissantes divisions, d'hostilité, de haine, qui oppose violemment les français les uns aux autres dans les périodes de campagne électorale.

D’autre part, ceux qui ont pris le soin d’étudier les rouages des sociétés de pensée, savent que la fragmentation des français favorise l’émergence des pires arrivistes au pouvoir, et qu’elle aboutit au nivellement par le bas, et parfois pire encore à la dictature d'une partie de la population sur une autre. Du reste il apparaît clairement que la décision d’une majorité « relative » n’a jamais signifié que cette dernière soit bonne. L’histoire nous prouve que « la loi du nombre », n'a jamais été une valeur positive, mais que trop souvent elle a engendré la médiocrité, et qu’elle impose les frasques les plus absurdes et parfois les plus inhumaines à tout un pays.

          Cette critique de la démocratie, des désordres économiques, sociaux et moraux qu’elle entraîne, et l’un des principaux devoirs du soldat contrerévolutionnaire. De plus il se doit de donner le bon exemple par une conduite toute contraire à ces mœurs infâmes :

-        Par une famille nombreuse catholique et pratiquante, des enfants d’une bonne éducation, de l’ordre, de l’autorité, de la piété et de la sagesse dans ses prises de décisions et ses actions.

-        Par un dévouement sans faille à l’héritier de nos rois, qui seul incarne depuis des siècles en France les aspirations légitimes et naturelles du pays, dont le pouvoir n'est pas fondée sur un quelconque consensus démocratique, mais uniquement sur la loi divine.

5)      La négation de la légitimité théologique et naturelle, engendre la destruction de la cité et de l’ordre traditionnel.

drapeau_esf_fleur_de_lys_blanc_100_150.jpg      « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine ». Voilà une parabole qui ne date pas d’hier, et qui avec le temps ne prend pas une seule ride… Celui qui cherche à détruire où modifier l'ordre traditionnel voulu par Dieu provoque des catastrophes (avortements, divorces, négation des principes politiques irréductibles d’une civilisation).

Dès le début de la Révolution, la plupart des premiers penseurs contre-révolutionnaires ont discerné que cette maladie naissante portait dans son sein ses futurs “dérapages” les plus violents, comme les nomment à présent « pudiquement » les historiens libéraux, et qu'elle finirait par engendrer des « catastrophes mondiales »... Au final plus l’histoire, et les régimes politiques se succèdent les uns aux autres depuis le tournant cruel, satanique et barbare de « 1789 », plus les contre-révolutionnaires se voient confirmés dans leur analyse.

Si les conséquences de la Révolution sont nombreuses, et notamment la dégénérescence des mœurs de la civilisation française. Il est toutefois d’une importance capitale d’en remonter toujours à la cause, et donc de souligner inlassablement le rôle destructeur exercé par « la secte maçonnique », c'est-à-dire par les philosophes des lumières, par la matrice révolutionnaire qui s'est accaparée par la force et la violence l’œuvre capétienne, son objectif est de détruire l’esprit français et de saper les fondements de l’alliance du trône et de l'autel.

Le soldat contre-révolutionnaire est l’ennemi des sociétés secrètes et des doctrines ésotériques, il en dénonce le puissant pouvoir occulte de manipulation, et les nombreuses nuisances politiques et sociales. L’étendard de la contre-révolution Catholique et Royale, Légitimiste par cohérence, est le drapeau blanc à fleurs de lys frappé en son centre du Sacré-Cœur.

 

Reny_F

03/04/2012

Être et transmettre.

blas.pngLa campagne présidentielle bat son plein, jamais le niveau des héritiers spirituels de Robespierre à la présidence de la « république » n'a été aussi bas, en témoignent les interminables bavardages démocratiques de comptoir des plus anciens électeurs moribonds, esclaves à jamais des isoloirs et des urnes électorales, puissantes machines de guerre à étouffer les racines de notre civilisation Chrétienne au profit des idéaux maçonniques.

Devant ce fiasco programmé, devant ces discussions politiciennes théâtrales dépourvues d'intelligence, devant ces fausses oppositions entre néo-trotskiste socialistes communards et pseudo-conservateurs de « droite », il m'arrive souvent (en fait, chaque jour et à chaque écrit) de me poser une question : comment transmettre l'essentiel dans cette France à l'agonie qui pourrait tenir en une ou deux phrases et caresser l'espoir de redresser un jour l'Alliance salutaire du Trône et de l'Autel ? Le berceau de notre civilisation Catholique et Royale... Je rumine cette éternelle question sans trouver la réponse qui me satisferait pleinement.

Le Royaume de France ? Le trésor de la Tradition, les racines réelles de notre mère patrie. La solution Légitimiste..., qui s'en souvient et la connait encore ? Comment les choses qui devraient être les plus simples dans ce pays qui est pourtant le nôtre, sont souvent devenues les plus complexes ?

« Être et transmettre ». C'est toujours avec cette disposition d'esprit, me semble-t-il qu'il faut chercher à savoir comment faire pour servir sa patrie, comment être utile à son Roy, comment donner le meilleur de nous même, comme on cherche à le faire très naturellement avec sa propre famille.

Toutes les hérésies, les impiétés et les perfidies se sont infiltrées dans la brèche ouverte de 1789. La naissance, l'évolution de ce système politique impie a produit, puis alimenté de nombreux fléaux majeurs qui menacent toujours de mort notre civilisation. En toute logique ce n'est pas la matrice de la démocratie révolutionnaire qui sera en mesure de trouver une solution potentielle à toutes les difficultés actuelles, puisqu'elle en est elle même la source directe... Elle est la mère de toutes les erreurs. La république est malsaine, en raison des conditions violentes de sa naissance, malsaine dans son principe comme dans son application. Elle est nuisible dans le sens principalement ou elle pousse les français inconsciemment à négocier dans le cadre politique leurs racines, leur identité et leur origine toujours au bénéfice de celles des autres. En vérité la république s'acharne sur la France ; elle déteste, divise, opprime et oppose les français à l'infini par le « jeu » électoral !

La Monarchie légitime à l'inverse, seule, peut les réconcilier sans la moindre entrave possible, c'est la clef de l'énigme..., toute sa force réside dans la reconnaissance de son autorité familiale et paternelle, dans la puissance des conseils de sa noblesse Catholique et Royale.

De toute évidence une France forte d'elle-même ne pourra jamais s'accommoder de principes politique et de symboles qui lui sont intrinsèquement contraires et hostiles. Si on tourne le dos à la Tradition Royale de notre pays, aux fondements de notre civilisation millénaire, à ses principes irréductibles sous quelque prétexte que l'on puisse inventer, alors on tombe inévitablement dans les bras des nombreuses légions de la Révolution, pour les résultats que nous connaissons...

Aujourd'hui plus que jamais, les Français doivent retrouver une posture et une attitude qui consiste à faire un travail sur eux mêmes pour tenter d'abandonner avec efficacité tout mauvais réflexe révolutionnaire, tout lavage de cerveau démocratique républicain, afin de renouer sûrement, solidement et durablement avec leur identité réelle et traditionnelle. Il est indispensable de nourrir cette réflexion qui incite à mieux se connaître pour s'accepter, puis ensuite s'oublier pour mieux se consacrer aux autres et servir d'exemple.

Dans l'état lamentable de notre société décadente, ce message philosophique fort est des plus subversifs, des plus « contre-révolutionnaires ». Il s'évertue avec modestie à remonter aux causes premières pour éviter tous les mirages qui ne montrent que les mauvais effets. Cette démarche demande de ne pas nous obnubiler sur « le crime » qui trop souvent peut être nous fait oublier à « qui » il profite.

Même si la Monarchie n'exerce plus de nos jours le pouvoir, qu'elle est privée injustement de ses droits les plus rudimentaires et légitimes, l'héritier de la couronne royale, les prêtres réfractaires et le cri du Chouan sont quant à eux toujours bien vivants !

 

Reny_F

comtechambord.jpg


Le comte de Chambord toujours très actuel :

 

"Il est des positions où il faut se résigner à subir quelques inconvénients pour en éviter de plus grands encore, et savoir sacrifier ce qui peut paraître l'utilité du moment à l'utilité permanente et véritable...

Ayons foi en nos doctrines, en nos traditions. Le sentiment moral est notre condition d'existence et notre force, ne l'abdiquons pas. C'est ce qui fait notre valeur aux yeux du pays, et c'est ce qui ramènera le pays vers nous, lorsqu'il sera rendu à la liberté et à lui -même. Telle que je la comprends
l'abstention (lors des consultations électorales) n'est pas un défaut d'affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C'est s'affirmer, c'est protester que de dire au pouvoir : les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ; ils ne veulent pas avoir l'air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ; ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l'apparence d'une opposition vaincue à votre facile triomphe...

Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu,
l'abstention d'aujourd'hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens...

Mais j'en suis convaincu, la protestation incessante par
l'abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l'intimidation électorale..."

Henri V . Comte de Chambord. 22 septembre 1861

 

03/12/2011

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

 

saint-nicolas-gloire-saint-jean-baptiste-sainte-lucie-lorenzo-lotto-13-354-iphone.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


rech1.gifIls le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


Le vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

22/07/2011

Une "Saine colère".

Le Christ chasse les marchands du templeSi nous sommes encore hélas bien loin d'entreprendre une croisade politique sérieuse, en raison du fait des compromissions d'un nombre important de Français qui refusent la royauté légitime et préfèrent se corrompre avec les idéologies révolutionnaires (nationalisme - libéralisme - socialisme - bonapartisme - orléanisme - républicanisme !!). Notre devoir, à nous Légitimistes, est de toucher les consciences et de faire, à notre échelle ce que nous pouvons pour le triomphe de la Tradition et de la vérité politique Française.

Ce qui m'amène à vous parler dans cette nouvelle note de ce spectacle injurieux, intitulé "Golgota Pic Nic", prévu à l'affiche dans un Théâtre Parisien pour la fin de cette année.

Loin de pratiquer la stratégie de la "rage de dents", en raison qu'elle a échoué lorsque les catholiques étaient majoritaires, que celle-ci fixe l'attention sur un sacrilège, nous accoutume à tous les autres et épuise les derniers combattants. Le militant légitimiste afin d'utiliser son intelligence à bon escient, trouvera toujours plus judicieux de s'attaquer à la cause de ce qui cherche à nuire à notre Religion, plutôt que de concentrer toute son énergie à lutter contre UN seul des innombrables méfaits de la république...!

Voici donc le moment opportun de faire ici un bref rappel historique, concernant directement le sujet qui nous préoccupe.

Ce n'est qu'à partir de la Révolution française que Dieu et la notion de blasphème contre Lui a été évacué du droit. Les événements qui survinrent en 1789 en France représentent le passage, par l’effet d’une fracture violente et radicale, entre un monde fondé sur des valeurs sacrées, et un autre livré et dominé par des puissances occultes auxquelles nous restons à présent prisonniers et asservis. La Révolution, maçonnique dans son essence, est une révolte contre l’ordre naturel et surnaturel établi par Dieu.

En 1789, les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, supprimèrent la notion de blasphème du droit français. Mais celle-ci fut heureusement rétablie sous la Restauration de 1815, pour éviter que puisse se reproduire les actes assassins commis pendant la période de la Terreur. Une loi sur le sacrilège fut donc étudiée et envisagée, puis enfin appliquée en janvier 1825.

Sans grande surprise la loi interdisant le blasphème est à nouveau abrogée dans les années 1830, au moment même de l'usurpation du trône par Louis Philippe d'Orléans... Puis enfin sera supprimée définitivement du droit français par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Voilà d'où viennent donc ces innombrables blasphèmes, fruits de la société actuelle "super évoluée" ou la notion des droits de Dieu a complètement été effacé, pour qu'une pièce de théâtre puisse cracher son venin contre la Religion Catholique en toute impunité. Alors que pendant des siècles dans la France Catholique et Royale le blasphème était sévèrement puni par les tribunaux.

Pour supprimer les innombrables méfaits de ce système pervers et sans valeurs, dans l'ordre politique, il serait plus utile de commencer par apprendre et à faire connaître la monarchie légitime. A la suite de quoi un jour, la mise en pratique d'activités purement "chouannes" apparaîtra comme une nécessité à une minorité suffisante de Français pour renverser la table, et rétablir le vrai droit Royal... Un Catholique n'a pas d'autres choix que de l'entrevoir...

D'ailleurs Notre-Seigneur s'est aussi irrité et a brandi le fouet dans le Temple pour chasser les marchands qui insultaient Dieu par leurs trafics. Par là, Il nous a montré qu'il existe une "saine colère" !

 

Reny_ F

19/06/2011

« Nous ne sommes pas solidaires »

Comme amorce de réflexion politique purement monarchiste, penchons nous un instant sur cette réplique qui revient souvent dans la bouche des nouveaux convertis à la royauté, et le constat qu’ils font a propos du royalisme en général, notamment sur son manque de cohésion. Après avoir quitté le combat des chefs de la république, nombreux sont ceux qui découvrent avec stupéfaction le combat des princes... Bien des néophytes abordent le royalisme, et croient au départ que tous les royalistes forment un seul « bloc » parfaitement homogène, alors que rien n'est plus faux. C’est la première grande découverte que font la plupart des gens qui commencent à s'y intéresser.

rassemblons nousCe premier « cap » passé, réclamer d’emblée l’union sacrée, et certes un bon réflexe de base pour quiconque veut agir pour la France, et qui a conscience que notre peuple souffre cruellement de ce manque d’unité et de solidarité. Mais, c'est bien souvent le point de vue trop téméraire et pressé de quelqu'un qui est novice, et qui ne juge pas utile de chercher auparavant à comprendre ce qui est à l’origine de ces divisions permanentes. Faire abstraction de cette difficulté est une erreur fatale, qui ramènera dans bien des cas hélas, ces nouveaux convertis à la royauté dans les bras de la révolution.

Tout d’abord et afin d’éviter à nos lecteurs de tomber dans ce piège énorme, rappelons brièvement que faire de la politique quantitativement et non qualitativement (réflexe républicain), de manière démocrate ne fait qu'additionner des voix asservies et désincarnées moralement et spirituellement. C’est le premier point à maîtriser pour rester en éveil ne pas se laisser prendre par les idéologies révolutionnaires.

Le problème ensuite de la très difficile communication entre les royalistes, est qu'une partie non négligeable d'entre eux sont en vérité des frondeurs, des dissidents au principe français qu'ils prétendent défendre. Aujourd'hui, si tout royaliste reconnaissait l'aîné des Capétiens et travaillait avec l'Union des Cercles Légitimistes de France (L’UCLF n’est pas un parti politique mais, dans la mesure où elle travaille, à faire connaître l’institution monarchique qui a fait la France, elle fait ouvertement de la politique. C’est sa particularité dans le mouvement légitimiste.), en apportant son savoir-faire, ses préoccupations souvent légitimes, ce serait déjà un grand pas vers l’indispensable et nécessaire unité au salut de la France réelle. Mais si on continue à considérer comme royalistes français des gens qui n'ont de cesse, par orgueil et/ou méconnaissance, de corrompre l'héritage capétien dans une optique libérale, orléaniste ou nationaliste, le chaos n'est alors pas prêt de s'estomper.

Un monarchiste qui va contre la tradition capétienne et les lois fondamentales du royaume en choisissant un royalisme « à la carte », fait donc de ce fait un grand pas vers l'orléanisme et le bonapartisme, qui sont les seuls monarchismes à promouvoir la fusion avec les valeurs révolutionnaires. Celui qui va dans ce sens commence à produire obligatoirement de la « division ».

Pour les légitimistes il n'y a pas de prétendant, mais seulement un héritier, c'est tout, et les règles dynastiques font partie intégrante du légitimisme français, c'est un invariant qu'il ne revient à personne de changer ni de juger. Le principe premier reste, historiquement et indéniablement, le droit de succession du roi, la loi naturelle. Si on tourne le dos à cela pour des raisons quelles qu'elles soient, on n'est pas légitimiste, parce qu'on n'est pas fidèle aux lois fondamentales du royaume de France. En effet on ne peut logiquement se permettre, si on prend la charge de défendre une école de pensée bien précise, d'être perméable aux idées des écoles ennemies. Ce qui est tout de même philosophiquement élémentaire. Si l’on accepte les « opinions extérieures » à la doctrine que nous défendons, cela signifierait que nous relativiserions et donc abandonnerions notre propre combat.

Au contraire d'un président de la république, le roi de France est un héritier avant d'être un candidat avec des idées personnelles, voilà résumé toute la base et la force du royalisme. Le roi doit incarner un héritage qui est déjà établi par le projet capétien en France, et être capable de l'adapter au monde dans lequel il pourrait régner. En ce sens, les petits programmes politiques des frondeurs révolutionnaires sont complètement vains.

Les royalistes libéraux, s'ils étaient honnêtes, devraient se qualifier de royalistes révolutionnaires, puisqu'ils sanctifient la Révolution en acceptant l'abrogation des lois fondamentales. La France, il n'y a plus que les légitimistes qui la portent. Et d'un point de vue plus pragmatique, c'est porter la responsabilité d'ouvrir une boîte de Pandore, que de vouloir supprimer des lois qui ont assuré la stabilité de la monarchie pendant tant de siècles. Ce sont les seules qui permettent de définir sans conteste le roi légitime, et ceux qui le nient commettent une faute grave.

fleurs de lysAlors, et en conclusion, si les royalistes ne sont pas solidaires, si « nous ne sommes pas solidaires » pour reprendre le titre de cette note, c’est parce que trop nombreux sont ceux qui refusent la tradition et le roi désigné par les lois fondamentales du Royaume. Rassemblons nous, oui ! Mais autour du roi. La nation au sens « traditionnel » (et non pas au sens « révolutionnaire »), ne peut se construire qu’autour du roi de France légitime. Le roi est le point central et incontournable de notre patriotisme authentique. Sans le roi, il n’y pas d’unité possible, il est le seul a pouvoir réconcilier les Français entre eux, et par la même occasion le seul à pouvoir les réconcilier avec leur histoire.

 

Reny_F

 

18/05/2011

Résistance Catholique et Royaliste à la « pensée unique » !

drapeau-legitimiste.jpgCe qui est de plus en plus perceptible aujourd’hui, c’est bien le climat étouffant dans lequel nous vivons. Il y a un détachement de plus en plus significatif et accentué entre nos compatriotes et le climat de négation de la France dans lequel nous évoluons. La France ne respire plus et ne sait plus à quel remède se vouer pour retrouver sa grandeur, son élégance et sa liberté d’autrefois.

Terrorisme républicain, politique de la repentance, ambiance de mort insupportable et constante culpabilisation extrême, qui s’amplifie chaque jour et pousse chaque Français au sentiment de détestation de ses racines et de suspicion de son origine... Les tenants du système actuel réécrivent en toute impunité notre passé à l’aide du pouvoir médiatique et de l’éducation nationale, l’objectif étant de peser fortement et moralement sur les comportements des personnes. La puissante technique de diabolisation et d’intimidation va toujours plus loin dans le sens de la pensée unique. On cherche à diaboliser ou à ringardiser tout homme susceptible de résister contre cette entreprise machiavélique de la table rase du passé.

Les ennemis de la France sont aux commandes de l’Education nationale, de la culture et des médias. Les journaux, les radios ou la télévision sont de redoutables courroies de transmission qui servent de relais de diffusion. La violence audio-visuelle impitoyable que subissent aujourd’hui les Français, est pour le système le moyen le plus efficace pour les faire renoncer à eux-mêmes...

Ainsi, depuis la révolution de 1789, à des degrés différents l’ensemble des canaux du pouvoir ont joué un rôle déterminant dans l’orientation des consciences, des comportements individuels et collectifs. Le but poursuivi reste toujours le même : disqualifier, isoler, neutraliser toute forme de résistance Contre-Révolutionnaire à ce climat délétère et manichéen. Nous sommes bien obligés de constater que l’esprit de la révolution a réussi un coup de maître car il continue d’agir comme une chape de plomb sur les consciences et donne surtout l’impression que l’on ne peut s’y opposer.

Culpabilisation-immobilisation, c’est contre ce terrorisme républicain que les Légitimistes doivent agir et c’est à ce climat que nous sommes confrontés d’une manière de plus en plus pesante.

Le phénomène de rejet de notre identité s’est considérablement aggravé ces 20 dernières années. Les jeunes générations sont les plus touchées par cette entreprise malsaine de destruction identitaire et les moins aptes à y résister parce que coupées dès la naissance de leurs racines réelles et noyées dans une imagerie et un vocabulaire insolent, les isolant des richesses de notre histoire et les façonnant à l’esprit de l’impérative « mondialisation ». Pour nous Légitimistes, leur donner autre chose à aimer, autre chose à voir, autre chose à écouter devient une urgence capitale. Les Français doivent savoir qu’ils possèdent un héritage et doivent en connaître le contenu. Si aujourd’hui cette transmission ne se fait pas, il ne faut pas avoir la naïveté d’y voir l’effet du hasard : c’est le fruit d’une guerre culturelle sans pitié qui est menée contre le peuple Français et son identité séculaire.

L’école de la république n’assurant pas (bien évidemment) la transmission de notre héritage réel. Elle délivre un savoir en ruine, sans ordre, sans repère, sans idée d’excellence ni respect de notre patrimoine... Notre culture est dépréciée, or le contenu de notre culture est Monarchiste et Catholique. La dévalorisation de notre passé conduit à un rejet de ce qui est au coeur même de ce passé : c'est à dire à un violent rejet de la religion Catholique. L’effondrement culturel de notre Nation va donc de paire avec son effondrement spirituel.

Qui mène la guerre de déracinement ?

Un petit nombre d’initiés, de professionnels de la subversion, que l’on trouve dans les ministères, mais aussi dans les mouvements politiques, syndicats, forces occultes, enfin dans les médias...

Qui parle de reconquête parle d’étude et de formation à la doctrine légitimiste. La doctrine reste l’enseignement le plus solide pour déculpabiliser et donc pour faire aimer la vraie France aux Français, en nous situant pleinement dans notre civilisation, dans notre culture. Apprendre à voir, apprendre à écouter, à connaître nous font redécouvrir ce qui relie, ce qui doit unir les Français entre eux et les réconcilier avec l’histoire.

C’est pourquoi l’étude de la doctrine légitimiste n’est pas facultative car elle a pour objectif d’atteindre notre prochain, personnellement, dans ses façons de voir, d’écouter, de goûter ; de juger ... pour le déculpabiliser en lui donnant les moyens de se repérer à travers notre patrimoine.

Les légitimistes se situent dans le domaine de l’action. Il s’agit, répétons-le, tout d'abord d’une démarche d’éducation, de conquête des coeurs et des intelligences.

Reny_F

 

10/05/2011

Inconvénients de la démocratie / Force de la Monarchie

démocratieLes faiblesses de la démocratie

Le premier inconvénient du système démocratique consiste en ce que les qualités requises pour être élu diffèrent souvent de celles exigées pour gouverner. A l’occasion d’une campagne électorale, un candidat est jugé pour son charisme, sa capacité à séduire les foules, à plaire, à rassurer, à donner l’impression d’être intègre, déterminé, de prendre au sérieux les problèmes des Français, etc... Ce sont des qualités d’acteur, de séducteur et d’orateur qui sont mises en avant. Elles sont indispensables pour la conquête du pouvoir mais se révèlent insuffisantes pour l’exercice de celui-ci. Ici priment la compétence, l’esprit de décision, la vision à long terme des intérêts du pays, la capacité à savoir s’entourer, le sens du service, le courage de prendre des décisions parfois impopulaires, etc...qualités fondamentalement différentes de celles précédemment évoqués. On comprend mieux dès lors l’érosion d’un Jacques Chirac en manque d’idées directrices au cours de son deuxième mandat ou la désillusion qui a accompagné celui de Nicolas Sarkozy pourtant auréolé d’une campagne médiatique inégalée. On pourrait dire que la sélection d’un candidat par le biais du suffrage universel tient plus d’un d’un show médiatique, que d’un test sur les capacités d’exercice du pouvoir. Rien de surprenant dès lors qu’apparaissent sur la scène politique des acteurs de cinéma (Reagan ou Schwarzenegger aux Etats-Unis, Bernard Tapie en France), ou bien des personnalités dont la notoriété relève beaucoup plus d’une présence médiatique que d’une aptitude à l’exercice du pouvoir (Ségolène Royal est un exemple).

Le deuxième inconvénient réside dans le fait que le type d’homme à vouloir se présenter n’est pas forcément celui qui est le plus apte à servir le bien commun. Le désir du pouvoir ne signifie pas, ipso facto, recherche du bien commun. Certes, l’homme politique qui recherche le pouvoir peut être mû par une saine ambition mais il peut aussi considérer celui-ci comme une jouissance plus qu’un service, et dès lors y voir une sorte de récompense des efforts dépensés pour le conquérir. D’où cette ivresse qui caractérise souvent les vainqueurs au soir de l’élection présidentielle, le V de la victoire frénétiquement déployé. On serait légitimement en droit d’attendre un minimum de recueillement et de gravité, afin de mesurer l’ampleur des responsabilités. Imagine-t-on une seconde un pape nouvellement élu, savourer sa victoire comme un footballeur ? Se méfier donc des hommes sûrs d’eux-mêmes et trop assurés de leur talent politique ; cela peut cacher une recherche de gloire personnelle et un manque de sens des vraies responsabilités.

De plus, la nature même du procédé démocratique stimule l’ego des candidats. L’"onction" démocratique précédée d’une campagne électorale gonfle souvent d’orgueil son bénéficiaire. En effet, il pourra toujours attribuer sa victoire à son talent d’orateur ou à sa capacité de séduction. Dans une campagne électorale où domine, comme au sport, l’esprit de compétition, il peut être tenté d’affirmer : « si j’ai été élu président, c’est parce que je suis le meilleur ». A l’inverse, celui qui n’a pas choisi de gouverner, soit qu’il ait été désigné par ses pairs (comme dans l’aristocratie), soit qu’il hérite du pouvoir par naissance (comme dans la monarchie), sera moins tenté, une fois au pouvoir, par le sentiment de ne devoir son poste qu’à lui seul. Il sera sans cesse rappelé à la modestie de sa prise de fonctions.

france Force de la Monarchie

La Monarchie a l’expérience des siècles, elle est aussi la capacité de prévoir le long terme, par le souverain en ses conseils, débarrassé des soucis de réélection. Elle garantit le véritable progrès qui ne réside pas dans la jouissance égoïste ou dans la recherche de l’enrichissement à tout prix, mais dans la recherche et la conservation du bien commun qui est l’unité de la paix, le mieux vivre ensemble.

La Monarchie permet de conduire la politique dans une perspective historique. Elle est le garant du véritable progrès : comme pour les sciences physiques qui nécessitent d’accumuler les expériences dans un esprit pragmatique, les sciences sociales ne peuvent assurer le progrès que si elles retiennent les enseignements des expériences passées, hors de toute idéologie.

L’idée que l’histoire « avance » dans le sens du progrès est une illusion, née au temps des « Lumières », selon laquelle les progrès des sciences et des techniques entraîneraient des progrès dans tous les autres domaines (morale, société, etc.). On voit de nos jours ce qu’il en est de cette chimère qui a conduit l’homme à violer la nature en se prenant pour le Créateur au lieu de la respecter en l’apprivoisant.

De même, la nature de l’homme ne change pas avec le temps. Contrairement à la République inspirée par les idéologies, la monarchie traditionnelle Française n’a jamais eu pour ambition de faire évoluer l’homme vers le surhomme, de transformer sa nature, mais simplement, de rendre les personnes meilleures en développant chez elles les vertus, en leur faisant donner le meilleur d’elles-mêmes dans leur participation au bien commun.

C’est cet effort constant ― conduit génération après génération ― qui a fait s’épanouir la civilisation dans notre pays, et que les idéologies filles de la Révolution, s’acharnent à effacer les traces en promouvant l’individualisme, son esprit de révolte, d’irresponsabilité et de jouissance.

doctrine légitimiste, france, royalisme, légitimité, catholique, traditionLa Monarchie a-t-elle un avenir en France ?

Oui. Ce sont justement sa capacité de durer, sa stabilité, sa longévité démontrée par les siècles qui font l’intérêt du régime monarchique. La république en revanche n’a jamais pu vraiment trouver sa forme. On parle déjà de VIe République. L’instabilité marque la vie politique française depuis deux siècles. Le régime républicain, fondé sur les principes de la démocratie parlementaire et dont la dégradation est évidente, voire irréversible, perd l’estime et la confiance d’un nombre croissant de Français. Ce régime est structurellement incapable de se réformer. Fondé sur la loi du nombre, il entretient la division entre deux France (il y a un « peuple de gauche » et un « peuple de droite »).

Désormais la république brade la souveraineté de la France en faveur d’une entité européenne, fondée sur les seules valeurs marchandes. Beaucoup de Français se trouvent désemparés parce qu’ils ne savent pas comment remplacer ce régime peu soucieux du bien commun. Le salut du pays impose un revirement total par l’abandon des illusions démocratiques, et l’avènement du régime naturel qu’est la Monarchie, qui seule est fondée sur les valeurs morales traditionnelles auxquelles, croyants ou non, et plus qu’ils ne pensent eux mêmes, les Français restent attachés.

21/03/2011

Analyse politique

élections,république,monarchie catholique,analyse politique,doctrine,traditionUne fois n’est pas coutume, et même si je trouve peu d’intérêt à commenter les rituelles frasques républicaines, je vais aujourd’hui me livrer à cet exercice dans un but purement pédagogique.

 

Bien que notre positionnement politique se situe à l’extérieur de ce système démagogique. Au lendemain du scrutin ayant eu lieu dans le cadre des élections cantonales, il me paraît opportun de prendre ma plume de Monarchiste afin de faire un bref exposé pour disséquer la situation politique actuelle de notre France, prisonnière du sectarisme laïc et républicain.

La « Gauche » tout d’abord, semble opérer la bonne opération au soir de ce premier tour. Si elle emporte cette victoire, ce puissant poison idéologique garantira en effet et comme toujours le caractère funeste dans l’application de chacune de ses prises de positions mortelles. La Gauche étant un grand vrac d’hystériques, qui maudissent principalement les mots « culture » , « tradition » et « racines ». Il ne faut pas s’attendre à une amélioration du niveau intellectuel et moral de notre civilisation si ce troupeau d’égaré venait à rafler la mise. Cette « Gauche » en révolution permanente, restant l’adepte du multiculturalisme, du nivellement par le bas, de l’impossible égalité absolue, de la confusion des genres, de la religion du laïcisme, du grand maternage, de la très-sainte et précaire subvention, et des prestations sociales à n’en plus finir...!

Un rapide coup d’œil suffit pour comprendre que la « Droite molle » a été la grande perdante de ce scrutin, malgré les « gesticulations sarkoziennes » dernières, notamment au Puy en Velay ou notre énervé national a redécouvert pour l’occasion l’héritage Chrétien de la France sur le chemin de Compostelle... Souvenons nous (il y a déjà cinq ans) des appels grotesques de l’ancien ministre de l’intérieur en direction de l’électorat « national et patriote ». Electorat crédule qu’il s’était empressé de trahir dès le lendemain de sa victoire présidentielle de 2007. Dans une Monarchie Catholique Traditionnelle, l’actuel saltimbanque de l’élysée pourrait tout juste prétendre au titre honorifique de « bouffon du roi », et encore...

Ce camp d’imposteur prétendu « conservateur » marche en réalité bras-dessus bras-dessous avec la Gauche caviar et impie dont nous venons de dresser le rapide portrait plus haut. La dissolution des frontières nationales, la mort programmé des institutions traditionnelles telles que la famille sont l’œuvre d’une Droite républicaine corrompue avec la révolution depuis sa plus tendre enfance. Et pour preuves : aujourd’hui cette Droite courbe l’échine devant l’Europe mondialiste, devant les imams, devant la déculturation, devant l’athéisme à marche forcée, devant les exigences des puissants lobbies et de l’insupportable repentance...  

Voyons maintenant la poussée de la droite présentée comme « extrême » dans ce scrutin... Le tableau de cette famille républicaine sans grandeur d’âme, reste en effet incomplet si nous omettons de préciser que notre refuge et nos espérances ne se trouvent pas dans le résultat électoral de la « droite nationale ». Incontestablement en tant que Royalistes Légitimistes Contre-révolutionnaires, nous sommes attachés à la tradition de notre pays, à la messe traditionnelle par exemple, à l’amour de la France, à l’amour de notre patrie, à l’amour de ses racines et de son Histoire. Mais ce n’est pas pour autant que la Droite-de-la-Droite nous ressemble et nous séduise.

De façon générale, les partis politique les plus à droite restent profondément républicains. Bien qu’ils soient les seuls partis qui ne considèrent pas le patriotisme comme un gros mot, ils tirent leur seule espérance politique des urnes... La Nation défendue par les souverainistes de la droite « dure » est une idée révolutionnaire. Il est facile de le constater, ces gens adorent le drapeau tricolore de la République ! Voilà une autre raison qui marque notre profonde différence. Pauvre Sainte Jeanne d’Arc, tous les ans au mois de mai, on l’entoure du bleu-blanc-rouge festif de la Gueuse ! Quelle indignité, quelle manque de classe, quel disgracieux affront ! Une fleur de Lys ou un étendard blanc, ça a quand même plus de tenue : ça vise un objectif moral, spirituel, intellectuel, esthétique et historique de haute volée.

Quant à « La Marseillaise » reprise par les partisans de ce patriotisme républicain d’opérette, rappelons brièvement qu’à l’origine il s’agit d’un chant maçonnique de canaille déicide et satanique... 

Un mot à présent sur les abstentionnistes. Nous retrouvons là sans aucun doute les déçus et les blasés de ce système corrompu jusqu’à l’os. Nous voudrions leur dire de ne pas perdre espoir et qu’il existe autre chose que la république et sa politique néfaste, que la France ne peut pas être autre chose qu’une Monarchie Catholique. La démocratie intégrale au niveau national est une mascarade qui n’abuse que les naïfs. Notons que les légitimistes se sont souvent prononcés pour une démocratie locale où les gens pourraient s’exprimer sur un nombre de sujets à définir, cela dans le cadre des provinces où, autrefois on trouvait l’intendance et le parlement. En un mot : l’autorité Royale en haut, et les libertés locales en bas. Schéma à l’heure actuelle totalement impossible, car il faudrait d’abord restaurer une bonne autorité en haut, une autorité légitime qui soit conforme à la nature réelle, à la loi naturelle et à la vocation Catholique de notre France...

A ces déçus nous voulons simplement rappeler qu’il existe l'Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF), qui est un mouvement royaliste qui a la particularité et l'honneur d'être le seul en France à maintenir politiquement l'intégrité de l'héritage français et légitime. C'est une tâche essentielle à une époque où même ceux qui se croient le plus français sont largement contaminés par les idéologies révolutionnaires.

 

21/11/2010

La crise de la jeunesse Française

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Le monde moderne fait de nos enfants des déracinés, des « républicains » sans mémoire historique, sans la moindre référence à notre civilisation Catholique Traditionnelle et Française. Le rejet des valeurs chrétiennes entraîne chez nos jeunes un mal être croissant, une grave crise de l’identité. L’usage de la drogue, la délinquance, les violences urbaines, les suicides, le satanisme, la libération des moeurs, les avortements et les divorces sont les conséquences dramatiques du rejet du décalogue.

L’instruction publique est en train de créer des générations d’illettrés, une jeunesse complètement à la dérive. Les problèmes des jeunes échappent le plus souvent aux parents qui ne savent plus comment faire pour les gérer. Paralysés, ils ne comprennent pas d’où vient le mal. Les enfants finissent par échouer chez le médecin, le psychologue où le psychiatre. Les ouvrages dénonçant le malaise de la jeunesse et la faillite de l’éducation nationale sont de plus en plus nombreux. C’est le seul point positif... Les critiques d’ailleurs sont de plus en plus sévères envers ce système abject qui assassine notre jeunesse et ruine son avenir. En revanche bien peu proposent des solutions. Et pour cause...

Rongée, dévorée par la dictature jacobine et le sectarisme laïc, la société actuelle est dans l’incapacité totale de donner des repères. A notre petit niveau, il nous faut tout faire pour aider les parents qui vivent au quotidien les conséquences de la décadence et sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants. Parce que nous sommes responsables, Catholiques et Français. Et que nous avons une famille et une patrie à défendre. En tant que Français et Catholiques nous avons le devoir « d'oeuvrer » pour libérer la nôtre des idéaux assassins de la république universelle des prétendus « droits de l'homme ».

Face au développement du communautarisme sur notre sol, au fur et à mesure que les jeunes Français verront se developper des cultures et coutumes diamétralement opposées à nos traditions ancestrales. Ils deviendront aigris et rageurs, c'est une certitude... Car tout ceci est beaucoup trop déséquilibré, aucun dialogue « démocratique et républicain » ne permettra de calmer la douleur, le sentiment d’humiliation et de trahison que ressentiront les générations de jeunes du futur...

La seule solution pour notre jeunesse et qu'elle se remette à élever des familles nombreuses, pour voir l'avenir de façon plus radieuse. Mais là encore, c'est la Foi Chrétienne qui a un immense rôle à jouer, en alliance avec la Tradition politique de notre France (L’alliance du Trône et de l’Autel). Si aujourd’hui comme hier la préservation de l'héritage politique et religieux de la France réelle est un acte indispensable de fidélité, il reste insuffisant car il faut aussi le transmettre avec l'objectif de le faire fructifier.

Trop de mensonges trompent nos jeunes et nous font perdre beaucoup de temps pour sortir de la crise. L’écrasante majorité d'entre eux, hélas ne se rendent pas compte encore, ô combien, la révolution qui a été imposé par la violence depuis deux siècles dans notre beau Royaume de France, n'avait d'autre finalité que d'installer au pays des « droits de l'homme » une démocratie totalitaire avec un cynisme mortifère et démoniaque... !

Reny-F

08/10/2010

La garde Légitimiste

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Le Roy est là avec nous irréductibles Français, incarnant à lui seul la souveraineté du pays réel, l'espoir de la liberté et de la délivrance du Royaume.

 Dans la continuité de Sainte Jehanne d'Arc, nous autres soldats, fantassins et chevaliers sommes autour de lui pour le protéger et le guider toujours dans l'intérêt de la Tradition de nos pères. Nous faisons bloc avec lui, équipés du bouclier de la Foi Catholique et de la redoutable doctrine légitimiste. Car de lui seul dépend l'unité du royaume et la perpétuité du sublime héritage laissé par Saint-Louis. Sur notre droite et sur notre gauche approchent des meutes de chiens et de monstres incontrôlables, tous veulent mordre, tous veulent discuter le pouvoir au Roy, tous veulent s'approprier une partie de la couronne, certains cherchent même à la faire disparaître pour toujours...

 Mais la garde légitimiste est là, fidèle et dévouée, elle veille sur le Fils aîné de l'Eglise Catholique. Elle tient ! Continue inlassablement d'escorter le Lieu-tenant de Dieu sur terre avec prudence, patience et sagesse pour qu'il puisse poursuivre sa longue route qui le conduira à Reims. Ce chemin est si dur, pénible et laborieux, semé d'embûches, il en est ainsi maintenant depuis plus de deux cents ans. Si le gardien meurt, le combat se poursuit sans cesse avec une nouvelle génération de preux chevaliers, un nouveau Roy incarnant toujours le même principe de la France éternelle.

 Plus l'on s'approchera du but ultime, plus les chiens seront dangereux et les ennemis de la couronne difficiles à identifier... Le peuple Français privé de son histoire, de ses racines et de ses traditions ne comprend plus, ne comprend pas le sens du combat qui est pourtant celui de son existence même. Il est assommé par ses nouveaux maîtres manipulateurs, détourné de sa vocation divine et de sa mission dans le monde.

De temps à autre une belle âme touchée par la grâce de Dieu s'éveille enfin, parvient à franchir le barrage des chiens enragés, pour rejoindre et renforcer le socle de l'inépuisable garde légitimiste.

02/10/2010

Conscience de la Légitimité

Conscience de la légitimité


La légitimité est la qualité de ce qui est fondé en droit et donc conforme aux lois. La France mît plusieurs siècles à enfanter ses lois fondamentales qui restèrent non écrites et qui pourtant, d'une certaine manière, tinrent lieu de constitution au royaume de France. Ces lois règlent notamment la dévolution de la Couronne. Les lois fondamentales du royaume furent un outil d'une redoutable efficacité pour garantir la continuité dynastique des Capétiens et à travers eux, la continuité de la Couronne, préfiguration de l'État. Elles se placent au dessus de toutes les autres lois et le Roi lui-même y est assujeti. Il s'engage à s'y soumettre et à les maintenir lors de son sacre.

Le souverain légitime est donc celui qui est désigné sans équivoque possible par les lois fondamentales du royaume. Ces lois constituent un véritable trésor, elles sont en quelque sorte la matrice originelle de la France. Ces lois ont été enrichies au fil des siècles, mais en les précisant seulement et sans jamais que cela n'invalide ni n'altère les lois précédemment admises par la coutume, coutume dont elles sont le reflet. Les lois fondamentales étant supérieures à toute autre loi ou engagement, il en découle que toutes constitutions, lois ou traités ignorant ces lois ou en contradiction avec celles-ci doivent être considérées comme nuls.

Lois fondamentales du royaume

Ces loi règlent définitivement l'ordre de succession au trône. La Couronne, qui symbolise la souveraineté de l'État, se transmet donc selon un ordre précis où l'hérédité joue un rôle prépondérant. La Couronne est encore aujourd'hui une notion en vigueur en France où elle est dite dormante.

 

Fidélité au Roi légitime

La force de ces lois fondamentales réside dans le fait qu'elles excluent tous prétendants à la Couronne à l'exception d'un seul qui est désigné mécaniquement par elles, sans erreur possible, à savoir l'aîné légitime de la branche aînée des Capétiens. Elle réside encore dans le fait que, les femmes étant exclues de la succession, la continuité dynastique est assurée et la Couronne ne peut tomber en des mains étrangères par mariage. Ces lois sont en outre illustrées par l'adage "le Roy ne meurt jamais" étant donné que le mort saisi le vif, il y a donc toujours un Roi vivant.

 

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Louis XX

Le Roi actuellement désigné par les lois fondamentales du royaume, et donc le Roi légitime, est Louis XX (SAR Louis de Bourbon, duc d'Anjou), aîné salique de tous les Capétiens, chef de nom et d'armes de la Maison royale de France. Nous lui sommes fidèles et le considérons comme le roi régnant, bien qu'empêché, tout comme nous sommes fidèles aux Lois fondamentales du royaume. C'est la raison pour laquelle on nous appelle légitimistes. Nous, légitimistes, sommes donc les partisans de l'aîné salique des descendants d'Hugues Capet et affirmons que les Lois fondamentales du royaume sont intangibles et de nature supraconstitutionnelle. Ces lois et ce roi sont notre héritage commun, confisqué par les révolutions et leur émanation, la république. Nous réclamons cet héritage au nom de tous ceux qui ne voient pas dans la République une source de prospérité, de paix et de grandeur mais un régime corrompu aux mains d'une caste sans scrupules, impropre à garantir le bien commun !

 

Louis XX, roi de France

 

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Issu en ligne directe de la plus ancienne et de la plus prestigieuse lignée royale d'Europe, les Capétiens, depuis le 30 janvier 1989, il est Sa Majesté le roi Louis XX de France par la grâce de Dieu, fils de feu Sa Majesté le roi Alphonse II, aîné salique de tous les Capétiens, chef de nom et d'armes de la Maison royale de France dite aussi Auguste Maison de Bourbon, Souverain Grand Maître des Ordres royaux du Saint-Esprit et de Saint-Michel, Bailli Grand-Croix d'Honneur et de Dévotion de l'Ordre Souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, dit Ordre de Malte, et, pour le commun, Son Altesse Royale le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou.

"De mon père, j'ai hérité des droits héréditaires au trône de France, c'est un héritage historique et culturel que j'estime très important, et cela entraîne des obligations que je dois remplir." Louis XX

Son Altesse Royale Louis Alphonse de Bourbon est né le 25 avril 1974, 760 ans jour pour jour après Saint Louis ( Louis IX ) dont il est l’aîné des descendants par ordre de primogéniture mâle. Il est le second fils de SAR le prince Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, (1936-1989) et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco (née en 1951).

Il est baptisé dans la religion catholique le 3 mai 1974 au palais royal du Pardo, près de Madrid.

D'abord titré par son père duc de Touraine le 19 septembre 1981, SAR le prince Louis de Bourbon fut ensuite titré duc de Bourbon le 27 septembre 1984, suite au décès accidentel de son frère aîné SAR le prince François de Bourbon dans un accident de voiture. Louis devint alors l'héritier de son père.


L'héritier de la Couronne de France

''Ainsi, et c'était déjà la position de mon père, nous n'avons à revendiquer ou à prétendre à quoi que ce soit. Nous sommes, c'est tout, et à ce titre nous assumons pleinement notre héritage. Actuellement, c'est un rôle essentiellement historique, de témoignage, de transmission. La grandeur n'est pas en moi mais dans l'héritage moral qui m'échoit. Cela m'impose des devoirs, mais dans la vie, il y a des choses plus lourdes à porter. Que je doive assumer mon rôle de chef de la Maison de Bourbon, cela n'a rien à voir avec ma jeunesse" Louis XX, 17 décembre 1996 au journal Le Figaro

 

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Il déclare le 19 avril 2000, être « le successeur des Rois de France », après la mort de son père dans un terrible accident de ski aux États-Unis le 30 janvier 1989. Sa Majesté prend désormais comme nom usuel « Louis » tout court et reprend le titre de duc d'Anjou de son père et de son grand-père. Sa Majesté le Roi Louis XX est accablé par cette nouvelle disparition brutale, il est encore jeune et va devoir affronter seul les grandes responsabilités qui incombent à l'aîné des Capétiens, chef de la Maison royale de France.

En temps que chef de la Maison royale, Louis XX va assumer la grande maîtrise des Ordres royaux français : L'ordre du Saint-Esprit et l'ordre de Saint-Michel, patron et protecteur de la France.


En 2000, en tant que chef de Maison royale, Louis XX est reçu dans l'ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte comme bailli grand-croix d'honneur et de dévotion lors d'une cérémonie au château de Versailles.

En tant qu'aîné des descendants directs de Louis XIV, Sa Majesté honore régulièrement de sa présence la messe anniversaire de la Fondation des Invalides en l'église Saint-Louis-des-Invalides.

Le 8 juin 2004, Louis XX préside les célébrations de la remise du cœur de Louis XVII dans la crypte royale à la basilique royale de Saint-Denis.

Il épouse le samedi 6 novembre 2004 à 19 heures, en l'église Saint-Stanislas Marie-Marguerite Vargas Santaella.

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De cette union sont nés :


• Eugénie de Bourbon (5 mars 2007), fille de France, baptisée le samedi 2 juin 2007 par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli, à la nonciature apostolique de Paris ;
• Louis de Bourbon (28 mai 2010), fils de France, dauphin de France, titré duc de Bourgogne.
• Alphonse de Bourbon (28 mai 2010), fils de France, titré duc de Berry, son frère jumeau.

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06/08/2010

Les Preux Chevaliers du Royaume de France

 

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La Chevalerie

Au début, le chevalier (du mot cheval) n'était qu'un soldat de cavalerie. Un cheval de bataille et une armure coûtaient cependant très cher et le Roy devait s'assurer que ses chevaliers retiraient un profit suffisant de leurs terres. Les hommes désiraient devenir chevaliers pour obtenir respectabilité. Un chevalier devait se montrer généreux, courtois, brave, délicat et audacieux 
 

De nos jours, on constate un regain d'intérêt pour la chevalerie. En effet nos sociétés occidentales modernes, dominées entièrement par le "règne de la quantité" et soumises à l'hégémonie des marchands, parcourues de plus par des courants plus ou moins désordonnés et exaltés; témoignent du besoin croissant de retrouver un sens sacré à l'existance.

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Bénédiction du Nouveau Chevalier

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- Dans la bénédiction du nouveau chevalier, on procède de la façon que voici. Le pontife, avant que ne soit dit l'évangile, bénit son épée en disant:

2

- Bénédiction de l'épée. " Exaucez, Seigneur, nos prières; que la dextre de Votre Majesté daigne bénir cette épée dont Votre serviteur ici présent désire être ceint; que dans la mesure de Votre bénédiction il puisse être le défenseur de l'Eglise, des veuves, des orphelins et de tous les serviteurs de Dieu contre la cruauté des païens; qu'il épouvante et terrifie ceux qui lui tendraient des pièges; accordez lui de les poursuivre dans l'équité et de nous défendre dans la justice. "Amen"

3

- Autre bénédiction: "Seigneur Saint, Père tout-Puissant, Dieu éternel, par l'invocation de Votre Saint Nom, par la venue du Christ, Votre fils, notre Seigneur, et par le don du Saint Esprit défenseur, bénissez cette épée afin que Votre serviteur que voici, qui en ce jour en est ceint comme le lui accorde Votre bonté, foule aux pieds les ennemis invisibles, soit victorieux en tout combat et demeure toujours sans blessure; nous Vous le demandons par Jésus Christ..." On répond: "Amen."

4

- "Béni soit le Seigneur mon Dieu qui éduque mes mains pour le combat." Et quand on a dit les trois premiers versets suivis du "Gloria Patri..." le pontife dit: "Sauvez Votre serviteur. Le Seigneur soit avec vous... Prions."

5

- Oraison : " Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, Vous qui seul mettez toutes choses en ordre et les disposez comme il convient, Vous qui, pour réprimer la malice des méchants et pour protéger la justice, avez permis aux hommes par une règle salutaire l'usage du glaive sur la terre, Vous qui avez voulu que soit institué l'ordre militaire pour la protection du peuple. Accordez à Votre serviteur ici présent, qui vient de placer son cou sous le joug de la chevalerie, les forces de la piété céleste et l'audace pour défendre la foi et la justice. Accordez-lui un accroissement de sa foi, de son espérance et de sa charité; disposez comme il convient toutes choses en lui: crainte autant qu'amour de Dieu, humilité, persévérance, obéissance et patience en bonne mesure, afin qu'il ne blesse injustement personne avec ce glaive ou avec un autre. Nous Vous en prions... " On répond : " Amen. "

6

- Après cela le pontife prend sur l'autel l'épée nue et la pose dans la dextre du récipiendaire en disant: "Reçoit ce glaive au nom du Père et du fils et du Saint-Esprit et sers-t'en pour ta propre défense, pour celle de la Sainte Église de Dieu, pour la confusion des ennemis de la Croix du Christ et de la foi chrétienne ainsi que la couronne du royaume de France. Autant que l'humaine fragilité te le permettra, ne blesse personne injustement avec lui. Qu'il daigne t'accorder cela, Celui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles " On répond "Amen"

8

- Ensuite, l'épée ayant été remise au fourreau, le pontife ceint le récipiendaire de l'épée avec son fourreau, et l'en ceignant il dit: "Sois ceint de ton glaive sur ta cuisse, ô toi qui es tout puissant dans le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais sois attentif au fait que ce n'est pas par le glaive, mais par la foi, que les saints ont vaincu les royaumes "

9

- Ceint donc de l'épée, le nouveau chevalier la sort du fourreau et, dégainée, il la brandit trois fois dans sa main, puis il l'essuie sur son bras et la rengaine.

10

- Cela fait, le pontife, distinguant ce nouveau chevalier à son caractère militaire, lui donne le baiser de la paix en disant: " sois un soldat pacifique, actif, fidèle et soumis à Dieu ."

11

- Puis il lui donne un léger soufflet en disant: "Réveille-toi du sommeil du mal, et sois vigilant dans la foi en Christ et dans une réputation louangeuse ". "Amen"

12

- Alors les nobles de l'assistance lui remettent ses éperons, là où il est de coutume que cela se fasse, et l'on chante l'antienne: "Ton allure te fait remarquer parmis les fils des hommes; ceins ton épée sur ta cuisse, ô toi qui es très puissant. "

13

- Oraison : " Dieu éternel et tout-puissant, répandez la grâce de Votre bénédiction sur Votre serviteur ici Présent, qui désire d'être ceint de cet estoc remarquable; rendez-le confiant dans la force de Votre dextre; qu'il soit armé Par Vos célestes défenses contre toutes les forces adverses afin qu'ainsi dans ce siècle il ne soit troublé par aucune des tempêtes guerrières. Par le Christ... "

14

- Enfin le pontife lui donne son étendard.

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Le Code de la Chevalerie

Le code de la chevalerie du temps des Croisades se résume en dix commandements, tout comme le décalogue de l'Église :

 

1.
Cette première règle de la chevalerie est la plus importante de toute. Si on n'était pas chrétien, on ne pouvait devenir chevalier. Le chevalier devait croire en Dieu et avoir en lui plein confiance.

Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Église et observeras tous ses commandements.

2
Cette règle est le cri d'armes du chevalier. Le chevalier devait servir et défendre l'Église

Tu protégeras l'Église.

3.
Le chevalier devait défendre tous les faibles aussi bien les prêtres que les femmes et les enfants.

Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur.

 4.
Le chevalier devait aimer et protéger sa patrie.

Tu aimeras le pays où tu es né.

5.
Le chevalier devait être une brave personne. Mieux valait être mort que d'être appelé couard

Tu ne reculeras pas devant l'ennemi.

6.
Cette règle invitait les chevaliers à combattre les païens

Tu feras aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.

7.
Le seigneur devait protéger son vassal qui lui en échange, était fidèle à son seigneur. Le chevalier devait aider son seigneur lorsqu'il avait besoin d'aide.

Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.

8.
Le chevalier ne devait en aucun cas mentir et le respect de la parole donnée allait aussi avec la franchise.

Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée.

 

9.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux.

Tu feras largesse à tous.

10.
Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal. Satan est l'ennemi du chevalier.

Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.

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Les Vertus de la Chevalerie

Loyauté

Le chevalier doit toujours être loyal envers ses compagnons d'armes. Que se soit pour la chasse ou pour traquer un ennemi, le chevalier doit être présent au combat jusqu'à la fin avec ses compagnons, prêt à les aider en tout temps avec vaillance

Prouesse

Le chevalier doit être preux. La force de l'âme est aussi très importante afin de combattre les redoutables adversaires qu'il rencontre lors de ses quêtes. Il doit les combattre pour le service de la justice et non par vengeance personnelle

Sagesse et
mesure

Le chevalier dpit être sage et sensé afin d'empêcher la chevalerie de basculer dans la sauvagerie et le désordre. Le chevalier doit avoir le contrôle sur sa colère, sa haine. Il doit rester maître de lui-même en tout temps. Les échecs sont donc de mise pour le chevalier afin d'exercer l'agilité intellectuelle et la réflexion calme.

Largesse et
courtoisie

Un noble chevalier doit partager autant de richesses qu'il posse avec amis et paysans sous son aile. Il doit faire preuve de courtoisie. .

Justice

Le chevalier doit toujours choisir le droit chemin sans être encombré par des intérêts personnels. La justice par l'épée peut être horrible alors l'humilité et la pitié doit tempérer la justice du chevalier.

Défense

Un chevalier se doit de défendre son Seigneur et ceux qui dépendent de lui. Il doit toujours défendre son pays, sa famille et ceux en qui il croit fermement et loyalement

Courage

Un chevalier se doit de choisir le chemin le plus difficile et non le chemin guidé par ses intérêts personnels. Il doit être prêt à faire des sacrifices. Il doit être à la recherche de l'ultime vérité et de la justice adoucie par la pitié.

Foi

Un noble chevalier doit avoir foi en ses croyances et ses origines afin de garder l'espoir.

Humilité

Le chevalier ne doit pas se vanter de ses exploits, mais plutôt laisser les autres le faire pour lui.

Franchise

Le chevalier doit parler le plus sincèrement possible

 

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03/08/2010

La Formation à la doctrine Légitimiste est une nécessité.

ange.jpgPlus que jamais, nous savons aujourd'hui que l’adversaire de la France traditionnelle a multiplié les partis politiques pour que toutes les sensibilités soient prises en compte et embrigadées dans le cercle vicieux de la dialectique « démocratique et républicaine ».

Impossible d’en sortir : tout est fait pour servir le Système mis en place depuis 1789. Tout est fait pour aller dans l’unique sens prévu par la machinerie républicaine : c’est à dire le gauchissement de plus en plus accentué du peuple « Français ». Cette mécanique a été démontée et expliquée par A. Loubier. Il faudra bien un jour que ceux qui veulent défendre la France traditionnelle finissent par l’étudier pour comprendre que dans un tel système, spécialement élaboré par l’adversaire pour assurer la pérénnité de son système à défaut de tout autre, on ne peut strictement rien faire de sérieux pour un retour de la Monarchie Traditionnelle (Régime naturel de la France).

Que peut-on faire de sérieux à l’heure actuelle, après tous les Concordats, tous les ralliements qui ont fait travailler nos prédécesseurs au seul système républicain. Force est de constater devant cet historique tonitruant, que ces règles nous feront toujours collaborer au système de l'ennemi et surtout pas au nôtre ! Tant qu’on adoptera les principes fabriqués par l’adversaire, il ne sera en effet pas possible de sortir le pays de l’ornière...

D’ailleurs le Système actuel fonctionne tellement bien que ses techniciens utilisent toujours les mêmes recettes : inutile de se fatiguer. Ce sont des professionnels de la fabrication de candidats, des partis politiques, des « sondages » d’opinion, des diabolisations, etc... pour qu’au jour J le candidat choisi par avance puisse s’asseoir dans le siège que lui ont préparé les puissances qui décident dans la coulisse mais exigent en retour une servilité à toute épreuve au seul Système...

Quand donc acceptera-t-on de reconnaître que dans le cadre des institutions démocratico-républicaines, il ne sera jamais possible d’imposer la vérité au milieu d’une infinité d’opinions contraires ??... !

Plus de deux cents ans d’expériences, deux cents ans d’échecs continuels, deux cents d’avancement du seul plan de l’adversaire. A partir du moment où l’on reconnaît les règles du jeu fixées par celui-ci, on entre dans son système. On s’en satisfait, quelles que soient les dénégations et c’est bien le plus terrible !

La liste est déjà tellement longue de toutes les compromissions...

Certains se proclament à l’occasion « monarchistes », parfois « contre-révolutionnaires », reste que dans la majorité des cas le pacte avec le système a eu lieu et c’est tout ce qui était demandé. Sous l’antiquité les empereurs romains auraient bien toléré la Religion Chrétienne; la seule chose qu’ils exigeaient des Chrétiens, c’était de brûler quelques grains d’encens aux divinités païennes. Par refus de cet acte d’apostasie qui leur assurait la tranquillité, les persécutions se déchaînèrent et plusieurs millions de chrétiens subirent le martyre.

Il en est de même avec le système démocratique républicain, la règle est la suivante :

Critiquez moi tant que vous voudrez, même de la façon la plus saignante, mais surtout, surtout , et vous avez intérêt à vous y conformer ! ... faites partie de Moi !

C’est tout ce qui est demandé : quelques minuscules grains d’encens pour que le système dialectique puisse fonctionner et que les roues de la mécanique ne soient pas grippées par quelques inopportuns grains de sable.

Comment ne pas voir que la cause principale de la crise actuelle est bien l’abandon des principes qui ont fait la France ? Mais aussi la reconnaissance des principes de l’adversaire qui « sont des principes de mort », les Légitimistes ne le dirons jamais assez...

Comme nous pouvons le constater le système sait admirablement bien se défendre. C’est même la seule chose qu’il sache bien faire. Son savoir est également incomparable dans tout ce qui relève de l’antichristianisme. Nous sommes donc toujours très perplexes lorsque des gens « proches » de nos traditions servent le Système et utilisent sans le moindre complexe ses règles du jeu qui nous tuent à petit feu depuis plus de deux siècles ...

Conclusion 

L’heure n’est plus à mener des combats perdus d’avance, des combats sans lendemain.

La formation personnelle, l’auto-immunisation sont aujourd’hui de rigueur si l’on ne veut pas succomber. Quand donc les braves gens qui veulent faire absolument « quelque chose » pour la France, comprendront- ils et ouvriront-ils enfin les yeux ? !!

Faudra-t-il que toute possibilité d’entreprendre quoi que ce soit disparaisse de la surface de notre terre ? Pieds et poings liés, le message sera alors peut être assez clair ?

contre.JPGCes observations nous amènent en dernier lieu à constater qu’en démocratie, toute structure qui prend de l’importance finit par être infiltrée, noyautée puis déviée de sa trajectoire contre-révolutionnaire... Il est essentiel donc, de se préserver soi-même par une connaissance solide de la Vérité. D’où l’impérieuse nécessité de se former avec des ouvrages de valeur sur chaque camp des deux cités. C’est à ce prix, exigeant certes, que l’extinction sera évitée et que des dernières braises, tant craintes par nos adversaires, resurgira le phénix de la Contre-révolution Catholique.

Dernier point, capital :

La dimension surnaturelle du combat, si bien explicitée par Mgr Gaume, et Delassus, on ne peut strictement rien comprendre aux données terrestres, aux évolutions du combat et à tout ce dont nous sommes les témoins sans cette dimension surnaturelle.

Il serait bon de ne plus ignorer cette donnée absolument essentielle et de commencer par faire plutôt confiance à Dieu qu’aux « idéologies révolutionnaires » (Socialisme, nationalisme, libéralisme).

Reny_F

18/07/2010

Le drapeau de la France réelle.

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A notre époque, nos compatriotes estiment à tort que le drapeau tricolore est un symbole irréfutable de notre pays. On le retrouve constamment mis en évidence et à l'honneur dans les divers mouvements du patriotisme républicain où se réclamant du nationalisme Français.

C'est oublier un peu vite que la France réelle n'est pas née en 1789 comme veulent absolument nous le faire croire les révolutionnaires à travers les manuels scolaires de l'éducation nationale, mais qu'elle est née avec le baptême de Clovis.

En ce sens, le Français soucieux de défendre la tradition politique de notre pays devra s'interroger sur la légitimité de ce "bleu blanc rouge". Car en effet, on ne peut se contenter de défendre un patriotisme irréfléchi et stérile.

Ce drapeau loin d'être celui de la France, est au contraire celui de la république et des prétendues valeurs défendues par cette dernière.

Il est illégitime car il a été imposé par la violence, de la même manière que le roi Louis XVI a été contraint de se coiffer du bonnet phrygien. Dès son apparition, il est le symbole du rejet brutal de la Royauté et de la religion Catholique.
Un royaliste sincère et soucieux de défendre la Monarchie Française, ne peut épouser le tricolore. Qui est, rappelons-le, une composition habile sortie tout droit de l'imaginaire du Franc-maçon La Fayette.

Stupéfiante incohérence et insupportable contradiction des partis politiques républicains qui pensent honorer Sainte Jeanne d'Arc en agitant le tricolore, et en chantant la Marseillaise à l'occasion de cérémonies et commémorations !

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N'oublions jamais que la Sainte de la patrie a servi les Lys. Qu'elle incarne donc en vérité le combat Royaliste et Catholique par excellence. Sa mission première étant de redonner confiance au dauphin :

"Tu es le vrai héritier de France et fils de roi".

Ensuite, elle devait le faire sacrer, lui et non la NATION à Reims.

Elle rappelait explicitement au Roi ce qui était implicite depuis Clovis, à savoir que le vrai Roi de France est Notre-Seigneur Lui-même et que le roi d'ici-bas n'est que son lieu-tenant.

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Le combat de Sainte Jeanne d'Arc n'a absolument rien à voir avec le drapeau tricolore, qui est celui des bourreaux du Roi Louis XVI, de la Reine Marie-Antoinette, de Louis XVII et de tant d'autres encore... Ce drapeau est entaché du sang des Chouans, des Vendéens et de tous les martyres Catholiques, prêtres et laïcs victimes de la cruauté des soldats de la révolution "des droits de l'homme"...

Ces trois couleurs ne sont pas celle de la vraie France Catholique, Royale, Traditionnelle et Légitime.

Relisons avec intérêt ce message du comte de Chambord qui a su refuser cette imposture pour conserver toute sa fidélité à la tradition politique de notre pays. Tradition que sa personne a incarné avec droiture et honneur à un moment donné de l'histoire :

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FRANÇAIS !

Je suis prêt à tout pour aider mon pays à se relever de ses ruines et à reprendre son rang dans le monde. Le seul sacrifice que je ne puisse lui faire est celui de mon honneur. Je suis et je veux être de mon temps, je rends un sincère hommage à toutes ses grandeurs, et quelle que fut la couleur du drapeau sous lequel marchaient nos soldats, j’ai admiré leur héroïsme, et rendu grâce à Dieu de tout ce que leur bravoure ajoutait aux trésor des gloires de la France. Entre vous et moi, il ne doit subsister ni malentendu, ni arrière-pensée. Non, je ne laisserai pas, parce que l’ignorance ou la crédulité auront parlé de privilèges, d’absolutisme, ou d’intolérance, que sais-je encore? de dîme, de droits féodaux fantômes, que la plus audacieuse mauvaise foi essaie de ressusciter à vos yeux, je ne laisserai pas arracher de mes mains l’étendard d’Henri IV, de François 1er et de Jeanne d’Arc. C’est avec lui que vos pères, conduits par les miens, ont conquis cette Alsace et cette Lorraine dont la fidélité sera la consolation dans nos malheurs. Il a vaincu la barbarie sur cette terre d’Afrique, témoin des premiers faits d’armes des princes de ma famille. C’est lui qui vaincra la barbarie nouvelle dont le monde est menacé. Je le confierai sans crainte à la vigilance de notre armée : il n’a jamais suivi, elle le sait, que les chemins de l’honneur. Je l’ai reçu comme un dépôt sacré du vieux Roi mon aïeul, mourant en exil. Il a toujours été pour moi inséparable du souvenir de la patrie absente, il a flotté sur mon berceau et je veux qu’il ombrage ma tombe.

Dans les plis glorieux de cet étendard sans tache, je vous apporterai l’Ordre et la Liberté.

Henri V ne peut abandonner le drapeau blanc d’Henri IV.

Chambord, 5 Juillet 1871

Henri.

22/04/2010

L’action de l’Etat Républicain contre la famille chrétienne.

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Peu soucieuse des péripéties de l’histoire, de la politique ou du droit, la Révolution satanique poursuit inexorablement son oeuvre. L’hyène sanguinaire, renonçant à guillotiner les têtes par centaines sur les places publiques, préfère maintenant les écraser par milliers dans le ventre des mères. Dénonçée, combattue, freinée, momentanément vaincue même, elle n’en continue pas moins d’avancer de sa démarche torse, selon les périodes, à petits pas, à pas feutrés ou, au contraire, à pas de géant lorsqu’elle parvient à rendre la torpeur à ce point générale qu’elle est de plus en plus seule à pouvoir mesurer ses triomphes, la gloire recherchée par Satan n’étant pas de triompher des hommes devant les hommes, piètre satisfaction, mais de triompher des hommes contre Dieu, orgueil suprême, le seul qui puisse lui convenir.

 

La révolution progresse en ce moment irrésistiblement car son maître a réussi cet exploit de mettre à son service, non seulement ceux qu’il a toujours suscités pour la propager mais aussi la plus grande partie de ceux qui devraient la combattre mais qui, pour ne pas s’avouer vaincus, sont allés traîtreusement grossir les troupes de l’Ennemi, l’ouverture au monde qu’ils invoquent pour se justifier ne parvenant pas, malgré tous leurs efforts, à dissimuler leur piteuse capitulation devant ce Monde pour lequel le Christ a refusé de prier. Pourtant, il faut bien constater que, depuis 1789 et jusqu’au dernier Concile, c’est l’Eglise Catholique qui, dans notre pays notamment, a permis à la République issue de la Révolution de durer pendant plus de deux siècles. Elle s’est efforcée pendant tout ce temps - avec qu’elle persévérance et au prix de quels abandons ! - de pactiser avec la révolution en lui apportant, non pas, bien sûr, un « supplément d’âme », mais ce minimum d’âme qui lui était nécessaire pour se rendre supportable.

 

C’est paradoxalement peut être, le « fruit de Concile » le plus évident - sinon le plus inattendu - que ce renoncement de l’Eglise à rendre la Révolution un peu moins contraire à l’ordre naturel, un peu moins inhumaine, en « s’ouvrant au monde », ce qui ne signifie pas autre chose que de l’abandonner à lui-même, à défaut de le rejoindre...Dans ce « mariage adultère de l’Eglise et de la Révolution dont ne pouvait naître (au moindre mal) que des bâtards » ce n’est pas l’Eglise qui a baptisé la Révolution mais c’est la Révolution qui a fait de nouveaux adeptes.

Ainsi, pendant deux siècles, l’Eglise a permis à la Révolution, quel que soit l’adjectif dont on l’affuble - libérale, socialiste, marxiste ou mondialiste... - de disposer du temps nécessaire pour amener les esprits, d’abord par l’école puis par les puissants moyens de communication, à détruire eux-mêmes la civilisation occidentale et chrétienne, son but ultime.Ses idées, dont beaucoup et notamment les plus essentielles sont communes aux différents aspects sous lesquels elle se présente tour à tour ou simultanément, imprègnent les mentalités, les sensibilités, les volontés, les intelligences (le communisme peut bien officiellement disparaître puisque ses erreurs restent tenacement répendues partout, comme Satan peut bien faire croire qu’il n’existe pas puisque son action ne cesse de s’exercer sur nous tous par la tentation).

Bien évidemment, la Révolution ne pouvait que vouloir la disparition de la famille, base de la civilisation occidentale et chrétienne et, qui plus est, d’institution divine (« ce sacrement est grand »). L’objet de cette étude est de décrire comment elle arrive patiemment à ses fins par la voie de réformes législatives avec toutefois l’accélération rapide de ces dernières années, causée précisement par l’incapacité actuelle de l’Eglise Catholique d’exercer une influence quelconque dans ce domaine, comme dans bien d’autres (hélas !) .

 

L’explosion de 1789 alla tout de suite au bout de la logique révolutionnaire et rompit totalement avec la conception traditionnelle de la famille en laïcisant le mariage devenu contrat civil, comme n’importe quel autre contrat, pouvant être rompu par consentement mutuel, le divorce étant aussi largement admis.Bien sûr, comme dans tous les cas où l’idéologie se heurte trop brusquement à la réalité, il fallut « reculer pour mieux sauter », revenir en arrière pour s’y prendre autrement.Ce fut l’oeuvre du Code Civil de 1804. Comme on ne supprime bien que ce que l’on remplace, pour détruire une institution religieuse, il n’y a rien de mieux que de la « singer ».

L’Etre Suprême ou la Déesse Raison « singe » Dieu. L’enseignement laïque « singe » l’enseignement catholique (et non pas l’inverse comme les autorités ecclésiastiques l’ont cocassement proclamé, il n’y a pa si longtemps) et nous voyons bien actuellement à quel degré de « singeries » il en est arrivé.De la même manière, le mariage du Code Civil « singe » le mariage religieux car s’il reste, bien sûr, un contrat civil, il est réglementé sur de nombreux points par des emprunts au droit canonique. Le divorce devient difficile et sera même supprimé en 1816.

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(Louis de Bonald, il contribua à faire abolir le divorce en 1816.)

En tous cas, le Code Civil, sans reprendre en tous points le droit de l’Ancien Régime, revient nettement sur les réformes révolutionnaires.

La Révolution recule donc.. momentanément et comprend qu’avant de revenir à la charge il faut préparer les esprits. D’où son combat acharné et victorieux pour l’école laïque, instituée en 1881 avec Jules Ferry. Elle va alors oeuvrer à la transformation progressive de la société, et surtout des moeurs, et reprendra l’offensive avec la Loi Naquet du 27 juillet 1884 sur le divorce organisé comme un régime d’exception (tactique qui sera reprise plus tard pour l’avortement), sans divorce par consentement mutuel, en améliorant cependant le sort des enfants naturels. Mais c’est essentiellment à partir du début du XXè siècle qu’elle mettra en place le plan qui lui permettra d’aboutir à ses fins.

Se réclamant, dirait-on aujourd’hui, du «principe de protection», l’Etat va intervenir de plus en plus dans la vie familale, comme l’a mis en lumière le Doyen Carbonnier dans un article remarqué sur « la Famille, 50 années de transformations dans la famille française » paru dans l’édition 1983 de son célèbre ouvrage Flexible droit pages 139 et suivantes. Le Doyen fait bien ressortir que cette époque se caractérise essentiellement par l’ ETATISATION de la famille car l’état intervient pour protéger la famille contre l’illetrisme, contre la pauvreté et contre l’autoritarsime des parents : ce sont les lois sur l’instruction publique obligatoire, sur les prestations familiales et sur l’assistance éducative.

 

A partir des années 1960, trois idéologies fondamentales vont inspirer une inflation considérable des réformes du droit de la famille accentuant radicalement la tendance manifestée précédemment.

La première de ces idéologies issue directement des Lumières est celle de la prééminence de la volonté individuelle, non plus seulement membre de la famille. Il devient normal que chaque personne puisse décider à sa guise de sa vie familiale. Cette recherche égoïste du bonheur individuel a pour conséquence l’instabilité de la famille et la perte de sa cohérence, et ruine la notion même de famille basée, au contraire, sur la recherche du bonheur des autres par le don de soit.

Les deux autres idéologies qui interviennent puisamment sur le droit comtemporain de la famille sont aussi anciennes que la première mais elles sont actuellement véhiculées dans toute l’Europe avec insistance sous l’influence de la Convetion Européenne des Droits de l’Homme.

Il s’agit de l’égalité absolue, d’une part, entre l’homme et la femme et, d’autre part, entre tous les enfants qu’ils soient légitimes, naturel ou adulterins.

Ainsi, après les lois de 1965, 1970, 1975 et 1985, les époux peuvent agir seuls, la femme peut notamment avorter sans le consentement de son mari. Le divorce par consentement mutuel est rétabli et un projet de loi prévoit le divorce-répudiation « car au XXIè siècle, on n’oblige pas les egns à vivre ensemble s’ils n’en ont plus envie ». Plusieurs lois successives bouleversent dans le même esprist la législation sur l’adoption en 1966, 1976, 1996 sur l’autorité parentale qui se transforme en démocratie parentale avec des lois de 1964, 1970, 1987, 1993, 2002 consacrant la dissociation du couple et de la parenté, sur les régimes matrimoniaux en 1956, sur la filiation en 1972, 1982, 1993, 1994, l’enfant naturel entrant dans la famille de son auteur (art. 334 du Code Civil).En même temps qu’il mettait en place les causes de la désagrégation de la famille, le législateur s’évertuait à tenter d’en limiter les effets dans « l’intérêt de l’enfant ». Ce vague critère de l’intérêt de l’enfant est donc devenu omniprésent en droit. Il concerne aussi bien l’adoption que l’autorité parentale destinée à « protéger l’enfant dans sa sécurité, sa santé et sa moralité (sic)» (article 371 - 2 du Code Civil) ou les mesures éducatives.

Mais il fallait aussi prévoir, bien sûr, le règlement des difficultés provenant d’une opposition pouvant survenir entre les époux idéologiquement, et non logiquement, égaux en ce qui concerne aussi bien la vie de la famille que l’appréciation de l’intérêt de l’enfant. Le droit contemporain a donc consacré le fameux « ménage à trois », le Juge aux Affaires Familiales pouvant intervenir en de multiples occasions dans la vie familiale, la loi ne pouvant jamais appréhender l’infinie variété de l’immense complexité du phénomène familial. Le juge s’est donc vu octroyer une marge de manoeuvre considérable pour s’immiscer dans la vie familiale. Il peut prononcer la séparation de corps et même le divorce quelle qu’en soit la cause. Le chef de famille n’existant plus, il fallait bien qu’un tiers le remplace. La famille, même provenant d’un mariage légitime, est ravalée au rang d’un simple groupement de fait : le droit appartient au juge.

C’est pourquoi, en même temps qu’il déposait ainsi une multitude de mines prêtes à exploser à l’intérieur de la famille légitime, le législateur s’est efforcé de lui nuire, de l’extérieur, en donnant un statut juridique à des situations de fait ayant pour but non seulement d’imiter mais de parodier le mariage et la famille. C’est toujours la même technique qui est mise en oeuvre : pour détruire, il faut remplacer pour remplacer, on ne peut que « singer ». La loi du 15 novembre 1999 institue le Pacte civil de solidarité, pseudo mariage temporaire, et, pour la première fois, définit légalement le concubinage. mais, qui plus est, ce nouveau contrat et cette union de fait peuvent exister entre deux personnes du même sexe, parodies grotesques du mariage tournant la famille en dérision. Le législateur commence aussi à s’intéresser aus familles « monoparentales » et aux familles « recomposées » dont les appelations signifient bien ce qu’elles sont. Le caractère éminement institutionnel du mariage et de la famille traditionnelle s’est effacé peu à peu au point de disparaître totalement.

Le mariage et la famille malgré encore quelques apparences trompeuses sont livrés à la libre fantaisie des époux qui peuvent, en réalité, règler leurs rapports comme ils veulent, les conflits qui ne manqueront pas de naître entre eux étant naturellement réglés par un tiers qui sera de moins en moins un juge mais le plus souvent un médiateur ou autre psychologue, sociologue, bientôt familiologue délégué par lui. Le libéralisme avait préparé les esprits à la disparition du mariage, le socialisme à réaliser l’essentiel des réformes. Le libéralisme actuellement au pouvoir n’a plus qu’à parachever cette grande oeuvre révolutionnaire : prélude à la sauvagerie méthodiquement organisée.

 

Pourtant la loi devrait, systématiquement favoriser la famille légitime fondée sur le mariage, la plus féconde parce que la plus stable, la plus éducative de la vie en commun et la mieux placée pour faire de l’enfant un homme. Si vous voulez apprendre à un enfant à se dominer et à contrôler ses pulsions, si vous voulez lutter contre la délinquance, la drogue et les sectes, pensez à la famille légitime plus qu’à la police, à la justice et à la prison. Mais plutôt que de renoncer à ses utopies, l’Etat totalitaire préfère épuiser ses contribuables en augmentant les effectifs de la police et de la justice et en construisant des prisons de plus en plus nombreuses parce que de plus en plus nécessaires.

 

On ne peut mieux servir le Royaume de France qu’en lui donnant des familles fécondes selon l’ordre naturel et chrétien, en dehors donc du capharnaüm législatif de l’Etat révolutionnaire.

 

C'est « l’expérience de la tradition » qui s’impose encore dans ce domaine.

21/04/2010

Chouan en avant !