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17/01/2019

Vœux du Prieur de la Confrérie Royale

Mercredi 16 janvier 2019,
en la fête du Cœur immaculé de Marie refuge des pécheurs (cf. > ici) ;
mémoire de Saint Marcel 1er, pape et martyr.

« La foi est un rayon du Ciel
qui nous fait voir Dieu en toutes choses
et toutes choses en Dieu »
St François de Sales

 Bien chers Amis et Bienfaiteurs,

notre-dame-des-victoires.jpgUne fois encore, une fois de plus, le passage d’une année civile à une autre me ramène vers vous. Deux semaines se sont déjà largement écoulées depuis que la date si populaire du 1er janvier a entraîné des rafales de messages de « Bonne année ! », que les catholiques les plus consciencieux complètent pieusement d’un autre adjectif : « Bonne et sainte année ! ».

Je remercie très chaleureusement ceux qui m’ont adressé de belles cartes par la poste, ceux qui m’ont envoyé des vœux personnels par internet, ceux qui m’ont téléphoné… Je devrais presque écrire : « qui ont réussi à m’attraper de manière quasi miraculeuse au téléphone » !!!
J’en profite au passage pour vous remercier également de votre patience : l’ensemble des messages que je reçois par tous ces divers moyens occuperait à temps plein au moins un secrétaire, si ce n’est deux ! J’arrive à lire chaque jour à peu près tout ce que l’on m’adresse, mais il m’est habituellement impossible d’y répondre rapidement, sauf urgence absolue. Chaque jour ajoute un nouvel empilement à la strate de la veille : mon bureau et ma boîte aux lettres électroniques se peuvent comparer à un espace archéologique… dans lequel les archéologues ne se pressent d’ailleurs pas !

A l’heure où ce tourbillon s’apaise, c’est-à-dire au moment où la plupart des gens ont déjà tourné la page des vœux, c’est à mon tour de vous rejoindre au moyen de ces quelques lignes : les lecteurs de ce Blogue du Maître-Chat Lully ont reçu, dès le jour de l’an (cf. > ici), un bref message de cette extraordinaire majesté féline – si populaire auprès de ceux qui gravitent dans l’orbite du Refuge Notre-Dame de Compassion – exprimant l’essentiel de ce que je vous peux moi-même souhaiter en sus des vœux conventionnels : la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, la paix et la lumière célestes, la force et le courage à l’heure de l’épreuve… qui ne nous est jamais épargnée tant que nous cheminons « in hac lacrymarum valle ».

Or justement parce qu’est maintenant passée l’euphorie (souvent très artificielle) des « fêtes », et parce que l’on peut déjà prendre du recul par rapport aux soubresauts de la vie politique et sociale des deux mois qui se sont écoulés, sans me prendre en aucune manière pour Cassandre, je ne vous cèlerai pas que – tout en priant pour qu’il y ait le moins de « dégâts » possible – je n’ai pas une vision très optimiste pour l’avenir.

Entre un clergé dont la plupart des membres n’a qu’un comportement de fonctionnaires gérant de manière très humaine une espèce d’entreprise chargée de « parler de Jésus », mais en ayant semble-t-il oublié les dramatiques réalités du salut des âmes – qui tombent en enfer serrées comme des flocons de neige pendant une tempête hivernale -, et des hommes politiques qui sont, dans leur majorité, d’une part dirigés par le dieu de l’argent (« mammon d’iniquité »), à travers tous les lobbies financiers et économiques mondialistes, et d’autre part téléguidés par les idéologies antichrétiennes (maçonnerie et tous les avatars de l’« esprit des lumières »), les peuples ne perçoivent plus les réalités surnaturelles éternelles et ne vivent que le regard rivé sur un bien-être matériel immédiat (qui n’est certes pas négligeable mais qui n’est en rien leur fin ultime) sans avoir conscience qu’ils sont appelés à la Cité de Dieu.
De fait, au lieu de travailler à se conformer à elle autant qu’il est possible ici-bas, la cité terrestre ne peut que dramatiquement en devenir l’antithèse, faite d’égoïsmes, de haines, de violences, de stupre, de mensonges, d’injustice et de crimes, ainsi que nous le voyons de plus en plus se réaliser sous nos yeux.

Le seul et unique moyen d’enrayer cet entraînement diabolique vers le chaos, est la conversion.

Conversion toujours plus profonde – car jamais achevée – des chrétiens eux-mêmes au véritable esprit évangélique (qui n’a rien à voir avec une pseudo spiritualité de bisounours ou de ravi de la crèche) et à ses exigences de prière, de pénitence, et de sacrifices volontaires et généreux.
Conversion de tous ceux qui ne croient pas – ou plus – à Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, unique Sauveur : conversion des pécheurs, conversion des hérétiques, conversion des juifs, conversion des païens et mahométans, conversion des francs-maçons et autres sectaires grenouillant dans l’ombre, conversion des capitalistes, conversion des marxistes, conversion des hommes politiques, conversion des libertins et débauchés, conversion des matérialistes, conversion des satanistes…
En tous et en chacun : conversion des intelligences, des cœurs… et, par conséquent, des mœurs !

S’il n’y a pas de conversion entière, véritablement amoureuse, à Dieu et à Sa Loi de sainteté dans les faits concrets, dans la vie pratico-pratique de chacun et des sociétés, le monde périra misérablement (cf. Luc XIII, 3).

Il n’y a pas de voie médiane.

En définitive, mes vœux pour chacun d’entre vous se résument en ceci : qu’en chacun de ces jours de l’année 2019, vous viviez toujours plus, toujours mieux, et toujours plus intensément, dans la Vérité et la Charité de Notre-Seigneur pour étendre, à l’intérieur de vous comme autour de vous, le Règne de l’unique Rédempteur !

Et au cours de cette année qui vient de commencer, ne vous attendez à rien d’autre de ma part qu’à encore davantage de « rabâchage » des exigences d’une vie authentiquement chrétienne, de « rabâchage » des vérités spirituelles et historiques aujourd’hui combattues, et de « rabâchage » légitimiste.

Car si les domaines spirituels et temporels sont distincts, ils ne sont en aucune manière séparés, et mes responsabilités, notamment en qualité de Prieur de la Confrérie Royale, exigent de moi que je rappelle à temps et à contre-temps les desseins de Dieu sur ce Royaume de France et la mise en œuvre d’une contre-révolution autant spirituelle que sociale.

Et pour terminer :

  1. Je tiens à remercier TRES chaleureusement tous nos bienfaiteurs qui par leurs oboles, régulières ou ponctuelles, permettent au Refuge Notre-Dame de Compassion d’exister et à moi-même de vivre et d’œuvrer : des travaux nécessaires sont toujours à envisager ici pour l’achèvement des restaurations du Mesnil-Marie et prévoir la construction d’une chapelle ; j’ai aussi dû commander la confection d’une nouvelle soutane (plus exactement, pour l’habit augustin on parle de tunique)…
  2. Mes chers amis les chanoines de l’Ordre de Saint-Remi m’ont fait l’honneur de me nommer chanoine d’honneur de leur chapitre, qui a reçu sa première approbation épiscopale en octobre dernier : je recevrai la mosette et la croix de l’Ordre à Cotignac le 9 février prochain à l’occasion du pèlerinage pour la France qu’ils y organisent (cf. > ici).

En vous renouvelant l’assurance de ma religieuse amitié et de mes prières à toutes vos intentions, je vous reste uni

in Corde Iesu & Mariae.

 Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.

27/03/2017

« Comment êtes-vous devenu royaliste ? »

C'est à cette question que répond le Frère Maximilien-Marie sur le site du blog du Mesnil-Marie. Un beau témoignage qui servira à tous :

_____________________

fleur de lys

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Il y a de cela déjà plusieurs mois, sur le Forum du Royaume de France, Frère Maximilien-Marie avait consenti à répondre à cette question : « Comment êtes-vous devenu royaliste ? » Je lui avais alors demandé l’autorisation de publier cette réponse sur mon blogue, mais il n’y avait pas consenti, au prétexte que cela avait été une réponse hâtive, imparfaite dans son style, incomplète… etc.
Depuis lors, j’ai maintes et maintes fois reporté l’antienne, affiné mes questions, noté ses explications, insisté pour obtenir des précisions… et, avec un ami qui m’a assisté dans l’ « interviou » finale, nous avons
 obtenu les réponses que nous souhaitions ainsi que l’autorisation de les publier à votre intention.
C’est à dessein que j’ai choisi ce jour pour le faire, afin de marquer d’une certaine manière l’anniversaire de la naissance de l’infortuné petit Roi-martyr, Louis XVII.

Lully.

Source et suite de la note : ICI

30/05/2011

Lundi 30 mai 2011, fête de Sainte Jeanne d'Arc.

Chers Amis du “Refuge Notre-Dame de Compassion“,

Vous vous en doutez, la fête de ce jour est particulièrement joyeuse et fervente en notre “Mesnil-Marie” : Sainte Jeanne d'Arc!

Statue de Sainte Jeanne d'Arc au Mesnil-Marie

D'une manière habituelle, on entend dire qu'elle est “patronne secondaire de la France”.
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire (ici par exemple > www) - mais je veux insister et j'insisterai encore plus d'une fois sur ce point -, le qualificatif “secondaire” est inapproprié pour rendre la réalité de ce que le Saint-Siège a voulu en plaçant la France sous la protection céleste particulière de Sainte Jeanne d'Arc, et il vaut mieux utiliser l'expression : patronne de la France en second.
En Français, en effet, le qualificatif  “secondaire” peut revêtir une nuance dépréciative : est secondaire ce qui est de moindre importance, voire de moindre qualité.

L'intention de l'Eglise en proclamant Sainte Jeanne d'Arc (comme aussi Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus) patronne “secondaire” de la France n'était évidemment pas de dire que c'était un patronage de seconde zone ou auquel il fallait attribuer une moindre importance : cela signifiait seulement que, en sus de la protection de Notre-Dame de l'Assomption et au vu des besoins spirituels de notre Patrie dans les temps modernes, l'Eglise voulait que la France soit plus et mieux protégée grâce à Sainte Jeanne d'Arc, que la France bénéficie d'une manière plus spéciale des prières et des mérites de Sainte Jeanne d'Arc, que la France se ressente davantage des bienfaits de l'intercession de Sainte Jeanne d'Arc…

La manière dont Sainte Jeanne d'Arc est traitée dans le calendrier liturgique français issu de la réforme de 1969 est à proprement parler scandaleuse, puisqu'elle y est reléguée au rang de “mémoire facultative”, alors que la fête du 30 mai eût dû rester au rang le plus élevé des célébrations liturgiques, ainsi que nous le faisons toujours avec le calendrier traditionnel!

Blason de Sainte Jeanne d'Arc

Je voudrais aujourd'hui insister sur un titre dont on peut qualifier Sainte Jeanne d'Arc : elle est la sainte de la légitimité dynastique.

A un moment de l'histoire où, du fait d'un certain nombre de scandales et de mensonges, l'héritier du Trône en était arrivé à douter lui-même de sa propre légitimité, Jeanne a été suscitée par Dieu afin de lui rendre confiance, pour lui assurer “de par le Roi du Ciel” qu'il était vrai fils de Roi et légitime héritier de la Couronne et, en conséquence logique, pour l'amener à recevoir son “digne sacre” à Reims.
Ce faisant, Jeanne a suscité le sursaut psychologique et spirituel qui a refait l'unité et la force de la France.


C'est en rendant à la France son Roi légitime que la Pucelle a redonné confiance aux bons Français et a pu conduire les troupes à la victoire.
C'est en rendant à la France son Roi légitime que Jeanne a pu insuffler à toute la France un élan et une pugnacité qui ne se sont pas éteints avec les flammes du bûcher dans lequel elle a consommé son sacrifice.
C'est en rendant à la France son Roi légitime qu'elle a permis la victoire militaire sur l'envahisseur et, par conséquence, la conservation de la France dans le giron de l'Eglise Romaine : si, en effet, le Roi d'Angleterre était aussi devenu Roi de France, au siècle suivant la France aurait pu sombrer dans le schisme anglican.


Voilà pourquoi l'oraison propre de la fête de Sainte Jeanne d'Arc n'hésite pas à affirmer : “Ô Dieu, qui avez merveilleusement suscité la Bienheureuse vierge Jeanne pour la défense de la foi et de la patrie… Deus, qui beatam Joannam virginem ad fidem ac patriam tuendam mirabiliter suscitasti!
La vocation militaire de Jeanne était ordonnée à la conservation de la Foi catholique en France.

Le sacre de Charles VII (d'étail d'un vitrail de l'église de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu)

Ainsi on peut dire qu'en envoyant Jeanne au secours de la France envahie et humilié, Dieu a également confirmé de manière éclatante la justesse et la pertinence des Lois Fondamentales du Royaume : ces Lois sont l'une des expressions des desseins de Dieu sur la France ; elles sont la garantie institutionnelle d'une fidélité aux volontés de la Providence sur ce pays!

Dieu n'a pas voulu que Charles VII soit sacré à Reims de préférence à son cousin anglais par une espèce de divin caprice ; Il ne l'a pas voulu parce que Charles aurait été plus capable humainement de faire le bonheur de la France et plus talentueux politiquement ; Il ne l'a même pas voulu parce que Charles VII aurait été plus vertueux ou plus pieux que son rival…
Non! Dieu - dans son omniscience éternelle - savait même que Charles VII commettrait des fautes, des fautes graves parfois contre la morale chrétienne dans sa vie privée, et des fautes importantes aussi dans le gouvernement du Royaume et ses relations avec l'Eglise.
Et cependant Il a voulu que ce soit lui - lui et pas un autre qui eût pu être supérieur en qualités humaines et spirituelles - qui soit reconnu comme Roi, parce qu'il était fils légitime de Charles VI et désigné comme Roi légitime par les Lois Fondamentales!

Grandes armes de France

Aujourd'hui, ces mêmes Lois Fondamentales désignent le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, aîné des Capétiens, descendant direct de Saint Louis, d'Henri IV et de Louis XIV, comme héritier de la Couronne et du Trône de France.

C'est par fidélité aux desseins de Dieu sur la France et par obéissance aux dispositions de la Providence - exprimées dans les Lois Fondamentales -, et non en raison d'un attachement sentimental, par nostalgie ou pour quelque autre raison humaine, que nous sommes attachés à la légitimité dynastique.

Nous ne sommes pas les supporters d'un “prétendant” : d'ailleurs le Prince Louis ne prétend à rien, tout simplement il est.
Nous ne sommes pas entrés en légitimité (et j'emploie cette expression avec le même sens d'engagement et de don de soi qui sous-tend l'expression : entrer dans les ordres) parce que nous trouverions au Prince des qualités ou des vertus supérieures…
Nous ne sommes pas des idéalistes et nous sommes ennemis de toute forme de culte de la personnalité ; nous savons que nul homme n'est parfait, mais que tous et chacun portent en eux un mélange de qualités et de défauts, de vertus et de péchés : le Prince n'échappe pas à la complexité de cette réalité humaine…


Mais en revanche nous croyons en Dieu qui, par l'action de Ses saints, par les héros inspirés qu'Il a suscités, et surtout par l'obéissance à Ses lois et aux dispositions de Sa Providence peut changer le cours de l'histoire et redonner vie à un pays.
Nous croyons particulièrement que le Sacre peut infuser dans un homme et - à travers cet homme malgré ses imperfections - peut communiquer à une société tout entière et à un Etat des grâces desquelles découlent le bonheur et la prospérité terrestres eux-mêmes.

Samedi 28 mai 2011 - Fête catholique et légitimiste (Bourg en Bresse)

Tout ce que j'ai précédemment exprimé m'amène à vous dire que notre Frère Maximilien-Marie a été très heureux de participer, samedi dernier 28 mai, à la grande fête catholique et légitimiste qui avait été organisée près de Bourg-en-Bresse par une union d'associations légitimistes du Lyonnais et de Bourgogne.

Il a eu la grande joie d'y retrouver des amis qu'il n'avait pas revus depuis longtemps, de faire de nouvelles connaissances et de rencontrer “en vrai” des personnes avec lesquelles les moyens modernes de communication lui permettent d'avoir des contacts amicaux réguliers…

Cette journée fut un vrai succès : l'ambiance y fut excellente et les conférences de grande qualité!
En intermède, le choeur de “La Joyeuse Garde” (photo ci-dessus) exécutait des chants traditionnels, chouans et royalistes repris par toute l'assemblée.

Notre Frère m'a donc chargé de remercier en son nom tous les amis qu'il a revus là et, bien sûr, tous ceux qui se sont généreusement dépensés pour l'organisation et la réussite de cette manifestation dont il faut espérer non seulement la réédition, mais aussi qu'elle inspirera aussi d'autres provinces pour la défense et la promotion de la légitimité dynastique…

Puisse Sainte Jeanne d'Arc, intercéder puissamment pour notre France et lui permettre de revenir aux sources vives de la fidélité à sa vocation et de la légitimité voulue par Dieu

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Lully.

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Source : Le blog du Mesnil-Marie

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/05/30/2011-45-ou-a-p...