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01/12/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

Samedi 3 décembre se tiendra, à 14h30, la prochaine réunion du Cercle légitimiste Robert de Baudricourt, à Metz.

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Elle sera suivie du Rosaire pour la France à 17h, à l'église Sainte Ségolène de Metz.

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Renseignements au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

31/10/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 05 novembre 2016, à Metz.

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

09/05/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 mai 2016, à Metz.

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

07/03/2016

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 12 mars 2016, à Metz.  

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

03/12/2015

Rosaire pour la France

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26/09/2015

réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 03 octobre 2015, à Metz.  baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

09/03/2015

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 14h30 le samedi 28 mars 2015, à Metz (57 000). Elle sera suivie d'un Chapelet.

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

04/02/2015

Rosaire pour la France, à Metz

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17/01/2015

Messe pour Louis XVI en Lorraine

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A noter également Messe pour Louis XVI le dimanche 25 janvier 2015, demandée par l'association PSB Lorraine, à 11 heures à la chapelle du Sacré-Coeur, 65 rue du Maréchal Oudinot 54230 Nancy.

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Puis à 15 heures, à l'hôtel Ariane, 10 rue de la Saône 54520 NANCY/LAXOU. Conférence par :

Monsieur Aymeric Péniguet de Stoutz

Administrateur de la chapelle expiatoire à Paris

Sur le thème :

La chapelle expiatoire de Paris et les commémorations sous la restauration

« une protestation perpétuelle de la réaction »

Renseignements, tarifs et inscriptions : 03 83 90 34 14

04/01/2015

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 24 janvier 2015, à Metz (57 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

04/06/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 07 juin 2014, à Metz (57 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

25/01/2014

Réunion du cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 8 février 2014, à Metz (57 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

27/10/2013

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

 La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 16 novembre 2013, à Metz (57 000).

 

 

 

 

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

19/09/2013

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 28 septembre 2013, à Metz (57 000).

 

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

25/06/2013

Saint Livier, le héros de 451

stlivier.jpgDès les premiers siècles, des missionaires avaient été envoyés de Rome dans les Gaulles pour les évangéliser et pour ériger des églises épiscopales dans ses principales cités.

Le pays des Médiomatriciens, dont Metz était la capitale et qu'une voie importante mettait en communication avec Rome, ne fut pas oublié par ceux qui gouvernaient l'Eglise catholique, l'un des premiers, il accepta l'Evangile et reconnut la puissance spirituelle du saint-siège. L'évêque missionaire de Metz s'appelait Clemens Flavius et appartenait à une famille sénatoriale de Rome. Ses successeurs, à son exemple, devinrent des saints et en formèrent plusieurs que l'Eglise honore. Le plus ancien de nos historiens, Paul Diacre, nous a donné sur quelques uns d'entre eux de précieux renseignements. Or parmi ces héros, sanctifiés et honorés, nous voyons figurer celui que nos pères appelaient : Monseigneur Saint Livier, fils de Honstrand seigneur du pays messin et de Guinarde de Gournay. Soldat martyr, particulièrement vénéré dans les Evéchés de Metz, Toul et Verdun, dans toute la région qui environne l'abbaye de Salival et la vallée de la seille.

D'après les Bénédictins, qui ont écrit l'histoire de Metz en 1775, saint Livier naquit au Vème siècle et son martyre eut lieu à l'époque de l'invasion des Huns commandés par Attila en 451. Metz, capitale des Médiomatriciens, que Ptolémée, dans sa géographie, nomme Divodurum Mediomatricorum, se distinguait entre toutes les autres villes, par son importance et sa population. Elle était l'un des principaux et des plus anciens établissements celtiques. Elle se trouvait au centre de la grande nation des médiomatriciens.

Respectée de ses dominateurs, elle avait sous sa dépendance des milices bien organisées, aguerries et commandés par de véritable hommes de guerre. Dans ces conditions on comprend qu'elle ait pu essayer de résister au flot des barbares qui l'inonda à la veille de Pâques en 451. Les Médiomatriciens se levèrent en masse pour repousser les envahisseurs et succombèrent glorieusement sous le nombre. Les églises et les sanctuaires furent détruits. Seul, le premier oratoire chrétien, élevé en l'honneur de Saint Etienne, fut sauvé, par l'intervention miraculeuse de Saint Clément, son fondateur.

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Le Château de Ladonchamps, qui faisait autrefois parti du patrimoine de saint Livier, a été cédé par un Gournay à la famille Lefebvre. (1)

L'armée Messine était d'environ quarante mille hommes. Cette armée se recrutait dans une population calme et paisible, peu remuante et peu ambitieuse, mais courageuse et ferme à l'heure du péril. La situation de Metz avait fait de la ville une forteresse bien gardée, et, de ses défenseurs, de bons et vaillants soldats qui ne redoutaient ni les surprises, ni les attaques, ni le nombre des ennemis. 

Saint Livier, jeune chef fut bientôt apprécié et aimé de ses soldats. On connaissait sa justice et son courage; il ne compta bientôt plus dans toutes l'armée que des coeurs qui lui étaient acquis. Il se mis avec un grand zèle à organiser, à instruire et à discipliner ses troupes; il veillait à tous leurs besoins, s'occupant des moindres détails, il se mêlait à ses soldats, les encourageait et développait leurs qualités militaires. Enfin chaque jour on sentait se resserrer les liens qui unissaient le jeune chef à son armée.

Maintenant si nous jetons un coup d'oeil sur l'état des esprits dans tout le pays messin, nous voyons la population inquiète et en proie a de tristes pressentiments. Les âmes pieuses redoutaient de grands malheurs; elles étaient convaincues que la société, amollie par la civilisation de l'empire des Césars, était en décadence et que Dieu voulait la transformer. On ajoutait à ces présages, que seule l'église de Saint Clément serait épargnée, pour perpétuer la mémoire de son apostolat à Metz.

attila-fleau-de-dieu-08-g.jpgVers 445, Attila règnait sur les Huns, peuple d'origine scytique établi dans la Pannonie. Il était le maître absolu d'un peuple nombreux qui ne se contentait plus d'adorer les idoles des anciens païens, mais qui rendait son hommage et son culte à la divinité sous le symbole d'une épée. Ce peuple répandu sur une grande partie de l'Europe, détruisait, ravageait, brûlait tout sur son passage : plus de cinq cents villes où places fortes avaient disparu, emportées par ce torrent dévastateur. En peu d'années cette multitude étendit sa domination sur toutes les provinces d'Allemagne et sur une grande partie de la Russie. On sait que les Gaulles ne furent pas épargnées.

A la fin de l'hiver 451, les Huns se répandrient dans le bassin de la Moselle et dans les plaines de la Seille, au nombre de cinq cent mille combattants. Saint Livier, le chef messin réserva toutes ses forces pour défendre la capitale. Tous ses soins et toute sa sollicitude se concentrèrent sur ce point important. Les remparts étaient réparés, la forteresse pourvue de tous les engins et des munitions de guerre, les première attaques repoussées : habitants et soldats rivalisaient de courage et de zèle. Saint Livier montra tout ce qu'on peut attendre d'un héros chrétien, il releva le courage de ses compatriotes. A la tête d'une poignée de braves, résolus comme lui, de vaincre où de mourir pour la cause de Dieu et de la patrie, il fit f63.highres.pngune sortie et attaqua avec tant d'impétuosité et de succès un corps d'armée ennemi, qu'il le tailla en pièces après en avoir tué le chef de sa propre main. Mais après des prodiges de valeurs, Livier succomba sous le nombre. Il déploya pendant la mêlée, une intrepidité et une audace surhumaines qui l'entrainaient au milieu des barbares et les remplissaient eux mêmes d'admiration et de crainte. Saint Livier enveloppé avec sa petite troupe par une nuée de barbares, fut pris les armes à la main. Il ne restait plus de ses glorieux compagnons que quelques survivants couverts de blessures et de sang. On les chargea de chaînes, on voulu les faire abjurer la religion chrétienne. Ce fut en vain que l'on employa les promesses et les menaces la plupart moururent dans les tourments. Saint Livier demeura inébranlable.

Les Huns s'emparèrent de la ville et de la citadelle qu'ils réduisirent en cendres. La Chapelle de Saint Etienne seule resta debout au milieu des ruines.

la-mort-de-saint-livier-1.jpgAprès la défaite des Champs catalauniques les Huns décident de se venger en massacrant leurs prisonniers. Livier est amené dans une grande prairie, il était plein de calme et de majesté, il regardait le mort en face avec la fermeté du soldat et la douceur d'un saint. Sur un ordre de ses chefs, un Hongre le décapite alors qu'il est en prière. Il ne s'effondre pourtant pas. Il se relève, prend sa tête tombée sur le sol et, à pas lents, se dirige vers une colline proche où il finit par se coucher sur le sol. Les Huns, térrifiés à la vue du martyre qui ne tombait pas comme un mort, se dispersèrent ausitôt. Les habitants de vallée de la Seille acoururent pour procéder à ses funérailles. Ils empruntèrent des briques à une construction abandonnée et élevèrent un tombeau à l'endroit même ou le saint s'était arrêté, et ou sa tête en touchant la terre avait fait jaillir une source d'eau vive, disent les chartes de Saint Arnould. La dépouille du saint y fut pieusement déposée , on planta quelques arbustes pour indiquer aux pèlerins la place ou reposait saint Livier. On voit en plusieurs endroits de la Chrétienté, des puits qui doivent leur célébrité à de semblables prodiges que Dieu a opérés pour honorer ses saints. 

chapliviers.jpgLa chapelle bâtie sur le tombeau du martyr a traversé les siècles et n'a eu à subir ni destruction ni la ruine, plus heureuse que l'abbaye Salivale, sa voisine de qui elle dépendait et qui a disparu pendant la tourmente révolutionnaire.

Livier est le héros chrétien du siège de 451. Son martyr a un sens, il tend à expliquer que, malgré tous les désastres, la foi sauve, qu'elle demeure plus forte que la mort. Sur le mont Saint-Jean, près de Marsal et de Moyenvic, la chapelle et la source Saint-Livier perpétuent son souvenir.

Source : "La vie de Saint Livier" par Monsieur l'Abbé de Tinseau (1886).

(1) Sur la gauche de ce dessin, seule subsiste actuellement la petite chapelle castrale de la Nativité de la Très-Sainte-Vierge-Marie. L'héritier des marquis de Ladonchamps mettra celle-ci à la disposition de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X pour ses messes dominicales.

21/07/2011

L'implantation du Christianisme en Lorraine

constantinC'est vers l'an 300 que le christianisme apparaît en Lorraine. Surtout après l'an 313, quand l'empereur romain Constantin publia l'édit de Milan, qui autorise l'exercice public de la religion chrétienne. Mais les progrès furent très lents.

Le premier évêque de Metz est Saint Clément. Il précède de quelques années celui de Toul, Saint Mansuy et celui de Verdun, Saint Saintin. Malgré l'édit de Constantin, il y a encore des persécutions dans notre région. Elophe et Libaire eurent le tête tranchée à Soulosse et Saint Livier subit la même peine à Vic-sur-Seille. C'est d'abord dans les villes que la religion chrétienne s'implante et plus lentement dans les campagnes où subisteront encore longtemps des traces de la religion païenne.

Les moines vont jouer un grand rôle dans le développement du christianisme en Lorraine. Très tôt, vers le début de 6è siècle, un moine irlandais fonde une abbaye à Saint-Avold et un autre, venu du même pays, saint Colomban, s'installe à Luxeuil. A partir de l'an 600, de nombreux monastères s'implantent à proximité des villes comme Saint-Pierre-aux-Nonnains, Sainte-Glossinde, Saint-Symphorien et Saint-Martin à Metz, Saint-Vanne à Verdun et Saint Mansuy à Toul.

évêque de metz ChrodegangD'autres moines préfèrent la solitude, comme ceux de Saint-Mihiel et construisent des monastères à Senones, Etival, Moyenmoutiers et Remiremont. Plus tard, en 757, Chrodegang, évêque de Metz, rappelle aux moines le respect de la règle de Saint Benoît. Il fonde une abbaye à Gorze, près de Metz, abbaye qui deviendra célèbre dans tout l'Occident chrétien. Il impose aussi aux chanoines de sa cathédrale un mode de vie proche de celui des moines et travaille au renouveau de la vie liturgique.

Chrodegang, fait de Metz la ville où va naître le chant grégorien, avec une notation qui se répand dans toute l'Europe.  

18/06/2011

Les Croisades : Hugues Ier de Vaudémont

31 mars 1146

Saint Bernard prêche la IIe croisade à Vézelay

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L'appel de Saint Bernard survient un demi-siècle après celui du pape Urbain II à Clermont (1095).

Bernard de Clairvaux songe à la Palestine et l'idée lui vient de proclamer une nouvelle croisade comme le pape Urbain II, en 1095, avec cette fois-ci la participation des souverains et du plus puissant d'entre eux : le roi capétien. Il fait part de son projet à Louis VII qui l'accepte d'emblée.

À la demande de Saint Bernard, le roi convoque toute la noblesse de France à Vézelay pour le jour de Pâques 1146. Sur le parvis de l'église, au sommet de la prestigieuse colline, Saint Bernard prononce une vigoureuse allocution puis fixe une croix de drap rouge sur la poitrine du roi. La préparation de l'expédition prend du temps.

croisésEnfin, à la Pentecôte 1147, l'armée royale s'achemine vers Metz. Elle est rejointe à Worms par les Anglais. Au total plusieurs milliers de combattants et leurs suites. Un certain nombre de Seigneurs de Lorraine répondirent à l'appel de Saint Bernard : l'évêque de Metz Etienne de Bar, l'évêque de Toul Henri de Lorraine, Simon de Parroy, le comte de Vaudémont Hugues Ier...

Le comte de Vaudémont

vaudémont armesPendant six ans, Hugues de Vaudémont, parti en croisade, fut attendu par sa femme Anne de Bourgogne. Hugues Ier est un de ces nombreux nobles de lorraine qui partirent combattre en Terre Sainte. Son aventure dura bien plus longtemps qu'il ne devait l'escompter.

La deuxième croisade qui se déroula de 1147 à 1149, regroupa au final plus de 200 000 croisés. Comme les dates l'indiquent, cette croisade (il y en eut neuf au total s'étalant de 1095 à 1272) ne dura que deux ans. Or, Hugues de Vaudémont resta six ans en Palestine.

De cet homme les textes ne racontent que peu de choses sinon qu'il fut effectivement comte de Vaudémont (aujourd'hui dans l'actuel département de Meurthe et Moselle) de 1108 à 1155. Il épousa Anne de Bourgogne en 1130. Parti donc en 1147, Hugues ne revint sur ses terres qu'en 1153. Sans doute fut-il fait prisonnier lors de la croisade. Quoiqu'il en soit, tout un chacun pensait qu'il était mort, tous sauf sa femme qui aurait résisté à toutes les sollicitations de mariage espérant et attendant le retour de son mari.

Anne de Bourgogne attendit donc durant six longues années le retour de son aimé et l'histoire lui donna raison. Elle le retrouva. Malheureusement, le destin voulut qu'Anne ne puisse profiter du retour de son mari que deux petites années car celui-ci mourut en 1155.

La sculpture de l'église des Cordeliers à Nancy

Cette histoire qui peut ressembler en tout point à un roman de chevalerie, a été immortalisée par une sculpture visible encore aujourd'hui en l'église des Cordeliers à Nancy. Elle représente Hugues de Vaudémont de retour de Terre Sainte, habilé en haillon, accueillie par sa femme.

01/05/2011

L'affaire de Nancy, 31 août 1790

affaire de nancy, Le 31 août 1790, trois régiments, en tout 5 900 hommes se révoltent contre leurs officiers. Le violent combat qui eut lieu devant le poste de garde de la porte Stainville (l'actuelle Porte Désilles) fit trois cents morts et blessés. Dans les manuels scolaires "officiels" et donc de nature "révolutionnaire", il est enseigné que les soldats de la garnison de Nancy reprochent à leurs officiers une discipline sévère, puis de ne pas avoir touché la solde, ainsi ils ont emprisonné des officiers Royalistes dont le général Malseigne.... (Il n'est pas interdit aujourd'hui de s'interroger sur la motivation véritable de cette insurréction révolutionnaire)

Le Marquis de Bouillé, qui commande les troupes de la place de Metz, marche sur Nancy avec ses soldats.  Vainqueur, il fait châtier les révoltés. Cet événement montra au Roy Louis XVI que des troupes en Lorraine lui étaient restées fidèles et c'est peut être d'ailleurs ce qui poussa le Roy à quitter Paris pour tenter de les rejoindre (Voir l'épisode de la fuite à Varennes).

marquis de bouilléFrançois-Claude-Amour, Marquis de Bouillé.

Général Français. Homme d'honneur, il est connu pour son attachement à Louis XVI, au Royaume de France et par sa fidélité envers les Lois fondamentales. Gouverneur des îles du vent françaises, il combattit brillamment aux Antilles pendant la guerre d'indépendance des Etats-Unis, et enleva plusieurs îles aux Britanniques.

Revenu en France en 1783, il est nommé commandant des Trois-Evechés (Toul, Verdun, Metz), puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Nommé en 1790 général en chef de l'armée de Meuse, Sarre-et-Moselle, il fit respecter l'ordre et la loi à Metz et à Nancy. Il réprime la mutinerie de la garnison de Nancy en 1790 (33 condamnations à mort, 41 aux galères). Les révolutionnaires le détesteront. La Famille Royale compte sur lui pour la sauver, le charge d'organiser sa fuite le 20 juin 1791. Mais les dispositions qu'il prend vont échouer, et Louis XVI est malheureusement arrêté à Varennes. Le Marquis François-Claude-Amour de Bouillé émigre, et se réfugie à Coblentz pour organiser la Contre-révolution Catholique et Royale dans l'Est. Il fit de nombreuses démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance du Roy de France.

C'est à lui qu'il est fait référence dans le cinquième couplet de la Marseillaise...

 

14/07/2010

Louis-Joseph de Montmorency-Laval

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Louis-Joseph de Montmorency-Laval, né le11 décembre 1724 et mort le 17 juin 1808, est un ecclésiastique français, évêque d'Orléans de 1754 à 1758 ; évêque de Condom de 1758 à 1760 puis 94évêque de Metz de 1760 à 1801 et grand aumônier de France depuis 1786, nommé cardinal le 30 mars 1789.

 

Quand la Révolution s’en prit au clergé et aux ordres religieux, il lutta de toutes ses forces contre la constitution civile du clergé. Nonobstant, fin avril 1791, il dut se retirer de la cour, d’abord dans la partie germanophone de son diocèse puis, finalement, à Trèves, archidiocèse dont dépendait l’évêché de Metz et dont le titulaire, le duc Clément Wenceslas de Saxe était un oncle maternel du roi. Il était alors âgé de 67 ans.

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Fin octobre 1792, il se rendit à Düsseldorf où il resta jusqu’au 15 février 1793. De là, il rendait visite à des émigrés à Maastricht. Fin octobre, il célébra dans l’église des jésuites de Mannheim une neuvaine de messes pour le repos de l’âme de la reine Marie-Antoinette qui avait été exécutée le 16. Il revint ensuite à Düsseldorf.

Quelques années plus tard, sur la demande du prétendant en exil et futur Louis XVIII, le cardinal maria à Mittau Madame Royale (fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette) avec son cousin le duc d'Angoulême (1799).

Il mourut à 84 ans, le 17 juin 1808 et fut inhumé dans la crypte de l’église Saint-Joseph dans l’église de la « Grosse Freiheit ». Presque cent ans plus tard, c’est-à-dire le 4 juillet 1900, Metz et Altona n’étant plus séparées par une frontière, ses restes furent transférés et inhumés dans la crypte de la cathédrale de Metz.

25/05/2010

LA STATUE DE SAINT-LOUIS A METZ

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La statue de Saint-Louis a été sculptée en 1867 par Charles Pêtre. En 1707, le curé de Saint-Simplice installa, sur la place du Change, une statue de Louis XIII. Les Messins le confondirent avec Louis IX et c'est ainsi que la place s'appela Saint-Louis. Mais la statue de Charles Pêtre est la véritable représentation de Saint Louis.

Saint Louis (Louis IX de France) a été canonisé en 1297. Ce Roi de France est le neuvième de la dynastie des Capétiens directs. Il est connu pour ses compétences de juriste et pour son rôle dans les Croisades, où il gagna jusqu'au respect des musulmans pour sa chevalerie et sa noblesse de cœur.

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Le XIIIème siècle reste dans l'Histoire comme "le siècle d'or de Saint-Louis", période de grande prospérité pour le Royaume. La France est centre des Arts et Louis IX dirige la plus grande armée d'Europe.

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