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09/05/2013

Compte rendu de la journée « dans les pas et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc »

porte.jpgC’est sous un ciel nuageux et couvert que se sont rassemblés samedi matin 04 mai 2013 à Vaucouleurs  sur les décombres du château du Sire Robert de Baudricourt les participants à la journée « dans les pas et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc ». Ils sont venus des quatre coins de la Lorraine, mais aussi d’Alsace, et même du Limousin !

A 10H00 débutait la visite de ce haut lieu historique, notre guide captivait rapidement son auditoire en expliquant le parcours général, mais aussi et surtout l’épisode de la pucelle à Vaucouleurs, élément important pour ne pas dire « déterminant » dans la mission divine de Jeanne mandatée par le ciel. Puis, nous nous sommes dirigés à l’intérieur de la chapelle où notre groupe a pu admirer la magnificence des vitraux, avant de descendre dans la crypte là même où Sainte Jeanne d’Arc se rendait régulièrement pour prier lors de son passage dans la petite châtellenie restée jadis fidèle au roi de France. Nous avons visionné en ce lieu particulièrement émouvant un petit film en trois dimensions fort intéressant, mais non détaché de toutes critiques pour notre attroupement d’érudits et de fidèles (Charles VI n’était pas fou comme on le raconte trop souvent, mais épileptique… !). Avant de quitter la crypte, notre groupe a adressé une prière collective au pied de la célèbre statue en pierre de la Vierge à l’enfant devant laquelle Sainte Jeanne d’Arc s’est recueillie elle-même autrefois à de nombreuses reprises. Les effets d’ailleurs ne se sont pas fait attendre, puisqu’à notre sortie de cette construction souterraine, les premiers rayons de soleil commençaient à percer le ciel encore chargé de nuages…

La matinée s’est terminée par la visite du musée Johannique de Vaucouleurs où quantité de pièces sont entreposées : dessins, maquettes, cartons de vitraux, estampes, bronzes et affiches représentent l’imagerie basi.jpgjohannique. Après avoir remercié notre guide nous avons rejoint nos véhicules pour nous diriger en direction de Domrémy-la-pucelle, au restaurant « accueil du pèlerin » où nous étions attendus pour le déjeuner.

C’est sous un soleil radieux et un ciel bleu complètement dégagé que nous sommes arrivés au pied de la basilique du Bois Chenu, cette fois nous en avions la certitude, le ciel était avec nous pour parachever cette belle journée. Rassemblés autour d’une bonne table, les convives des différentes provinces font connaissance et les discussions vont bon train. A la fin du repas, nos hôtelières nous ont gratifié d’un retentissant « Ave Maria ».

la-statue-de-jeanne-d-arc-le-4-janvier-2012-dans-sa-maison-natale-a-domremy-dans-les-vosges.jpg

Après avoir quitté le restaurant, nous avons visité très rapidement le magnifique intérieur de la basilique du Bois Chenu, peu de temps avant de nous diriger vers la maison natale de Sainte Jeanne d’Arc, où nous attendait notre prochain guide pour poursuivre notre programme fascinant. L'ensemble sous l’œil vigilant et bienveillant de notre accompagnateur Monsieur Charles, héritier spirituel et gardien de la mémoire des travaux inégalés de Monsieur Henri Bataille.

reportage1.JPGLa maison de Jeanne, berceau de son enfance, lieu chargé d’histoires et riche en émotions. Cette petite maison couverte d’un toit en appentis, comporte quatre pièces au rez-de-chaussée et un grenier servant à entreposer vivres et matériels. On peut notamment y voir des cheminées monumentales, une plaque de foyer décorée datant du XVIème siècle, ainsi qu’une statue en bronze représentant Jeanne d’Arc en prière. Au dessus de la porte d’entrée se trouve une statue de Jeanne agenouillée en armure. Au dessous un tympan datant de 1481 sculpté d’armoiries : les armes de France avec trois fleurs de lys, les armes de la famille Thiesselin, et les armes de Jeanne offerte par le roi Charles VII. Puis à proximité immédiate de la maison natale, emmené par notre accompagnatrice notre groupe s’est orienté en direction du « Centre Johannique », qui, a véritablement offert à nos visiteurs une découverte approfondie du monde médiéval  et des enjeux politiques qui qualifient la fin de la guerre de cent ans. Cet endroit comprend trois espaces complémentaires : le déambulatoire, la grande galerie et la salle de projection ou nous avons vu là aussi un petit film très intéressant. A la sortie de ce musée, et avant de quitter Domrémy-la-pucelle, notre groupe est passé rapidement par la petite Eglise du village, lieu du baptême de Jeanne, qui conserve des vestiges contemporains de la sainte (fonts baptismaux et sculptures). Puis enfin, par la petite boutique souvenirs de Domrémy où quelques uns d’entre nous se sont laissés tenter par « quelques achats » (livres, épinglettes à fleurs de lys…).

cercle robert de baudricourt,cercle saint materne,rendez-vous légitimiste,alsace,lorraine,uclf,vaucouleurs,domrémy,sainte jeanne d'arc,légitimitéIl était déjà 16H00, l’heure de rejoindre tous ensemble une dernière fois nos véhicules pour nous rendre à l’ermitage de Notre-Dame de Bermont, notre dernière étape, située à trois kilomètres au nord de la commune de Greux. Nous avons été chaleureusement accueillis par Monsieur Olivier et son épouse, qui nous ont conté avec beaucoup de passion l’histoire de cet ermitage et de sa petite chapelle, qui fut un lieu de prière et de dévotion régulière de Jeanne auprès de la Statue de Notre Dame de Bermont. Les membres de notre groupe ont été particulièrement enchantés par ce qu’ils ont pu apprendre, par les connaissances exceptionnelles et le don de ce dernier guide pour nous les transmettre. Nous ne pouvions espérer pour terminer cette journée étincelante, conférence plus intéressante, passionnante et documentée.

Pour terminer ce petit compte rendu, qui je l'espère aura remémoré pendant un instant à quelques uns de nos lecteurs de très bons souvenirs. Les membres du Cercle Robert de Baudricourt se joignent tous à moi pour remercier chaleureusement nos amis alsaciens, et plus particulièrement encore le président fondateur du Cercle légitimiste Saint Materne, pour s’être associés à nous et avoir ainsi participé au succès de ce grand rendez-vous légitimiste placé « dans les pas et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc ! ».

 

Reny_F

 

01/04/2013

« Dans les pas, et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc »

 Jargeau.jpgSamedi 4 mai 2013 

« Dans les pas, et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc » 

 

Le Cercle Robert de Baudricourt vous invite cordialement à participer à la sortie qui aura lieu le samedi 4 mai 2013 à Domrémy-la-pucelle / Vaucouleurs. 

Programme 

10h00      Rassemblement  à la porte de France (Vaucouleurs) 

-          Conférence sur les ruines du château de Robert de Baudricourt 

-          Visite de la chapelle castrale           

12h30      Déjeuner au restaurant le Pèlerin (Domrémy-la-pucelle) 

14h00       Visite de la maison natale de Sainte Jeanne d’Arc 

15h00      Visite du musée Johannique 

16h00       Visite de l’Ermitage Notre Dame de Bermont 

18h00       Clôture 

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Coupon réponse à retourner impérativement avant le 26 avril 2013 à

 Cercle Robert de Baudricourt 3 rue de Forbach 54700Pont à Mousson

 

Nom : …………………………………........

Prénom : …………………………………... 

Adresse :……………………………………………………………………………………………...…………………………………………………………………………………………….

 

Participera à la journée du 4 Mai 2013 : « Dans les pas et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc » 

Nombre de personne : 28 € x …... = …… € 

Ci-joint un chèque de……. € à l’ordre de « Cercle Robert de Baudricourt ».

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Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger et imprimer votre bulletin d'inscription

http://beaudricourt.hautetfort.com/files/Samedi%204%20mai...

13/10/2012

AU SECOURS DE VAUCOULEURS

vaucouleurs.jpgVaucouleurs, du côté de "France" -la France du quinzième siècle-  s'annonce par de graves paysages, forêts, prés exigus, clairières de champs bombés aux horizons sauvages, villages dans l'ombre de leur ravin. C'est octobre, les hameaux le font savoir comme ces calendriers des travaux déroulés, dans des quadrilobes, au soubassement des églises. Voici les tas de bois en vue du long hiver. Sur la planche, le cochon que l'on vient de tuer fait -on m'excusera- un noble cadavre. Une échelle oscille dans un pommier. A Couvert-puis, Biencourt, Ribeaucourt, le temps s'est arrêté et l'automne d'aujourd'hui est l'automne d'hier et de toujours. Connaissez-vous les jolies portes, le pont, le site de Montiers-sur-Saulx ? Les bois, au bord des petites routes, commencent à peine à s'effeuiller. Dans l'ombre humide, des géants veillent, revêtus de mousses somptueuses, auxquels l'imagination, sur cette terre à merveilles, s'empresse de prêter un caractère fatidique.


A quelques lieues d'ici, au coeur de hauts pays battus des vents, Grand propose à la solitude les vestiges de l'époque où ses murs enfermaient un sanctuaire prestigieux que Camille Jullian nomme "le plus fameux des temples d'Apollon celtique". Sous les portiques de Grand on pratiquait l'oniromancie : la nuit venue, après le sacrifice, le consultant entrait dans le sommeil qui devait lui offrir le rêve propre à le renseigner. Lumières de la nuit, oracles du songe... Par Houdelaincourt, Rosières-en-Blois, on gagne Vaucouleurs et les eaux d'une Meuse non moins paradoxale, "endormeuse" au dire de Péguy, et en même temps éveilleuse, conseillère de résistance, maîtresse d'énergie.


M. HENRI BATAILLE, sur les bords de la Meuse ne dort pas.


henri bataille.jpgDepuis 1928, il veille et se dépense dans un site qu'il honore comme l'auxiliaire providentiel de la vocation de Jeanne d'Arc.

Depuis 1928 ! C'est beau, ce long effort qui se poursuit soixante-deux ans plus tard, long effort inspiré, soutenu par une ardeur inextinguible, entrepris tout juste cinq siècles après l'apparition de Jeanne au pied des tours de Vaucouleurs !

Ces tours de Vaucouleurs, que gouvernait Robert de Baudricourt, elles abritaient en 1428, l'une des toutes dernières flammes de la résistance française au nord de la Loire : le flot anglais et bourguignon recouvre tout, à telles enseignes que pour trouver, quittant le "sanctuaire" de la Meuse, une autre place française, il faut marcher... jusqu'au Mont-Saint-Michel.


Ces tours de la cité de Vaucouleurs, on sent bien qu'Henri Bataille les vénère comme des dames autrefois puissantes et tutélaires, des fées de pierre déchues après avoir porté le destin de la France. Il se plaît à égrener, à faire chanter leurs beaux noms sonores : Gargasse, Saladin, Quiquengrogne, en exaltant ces heures dangereuses de 1428 où l'Anglo-Bourguignon campe devant Vaucouleurs. Robert de Baudricourt traite avec l'ennemi mais ne rend pas la place. Le temps gagné sera infiniment précieux. Dans Vaucouleurs, resté français, derrière ces tours assez vaillantes pour incliner les assiégeants à se contenter d'une capitulation conditionnelle, l'épopée de Jeanne d'Arc pourra se préparer, le salut pourra prendre forme. Henri Bataille avance de solides arguments pour appuyer sa thèse d'une reddition remise à Pâques ou à la Trinité.
Et cette thèse va réveiller les questions éternelles de la stratégie de dissuassion et de la valeur des fortifications permanentes. Sautant encore cinq siècles en sens inverse, on se prend à rêver d'une certaine ligne Maginot et du cours qu'aurait pris l'Histoire si ce colosse n'avait souffert des infirmités que l'on sait...


tour.jpgVoilà bientôt trois quarts de siècle qu'Henri Bataille s'est consacré à une double, à une triple défense et illustration : illustration du rôle historique de la cité de Vaucouleurs, matrice de l'aventure qui sauva la France ; illustration de la vertu politique de Robert de Baudricourt, négociateur heureux et collaborateur clairvoyant des destinées ; illustration, enfin des pierres qui protégèrent l'enfance de l'épopée, longtemps ensevelies sous la terre, sous les constructions parasites, sous le voile de l'oubli.

En 1928, il dégage la basse-cour du château, la porte d'entrée, le pourtour de la crypte de l'ancienne chapelle et aussi le superbe tilleul multiséculaire qui se déploie en face de la vallée. Ce Schliemann d'une Troie qui ne fut pas prise roulera pour cette exhumation des milliers de brouettes...


En 1932, il lui faudra lutter pour sauvegarder le site même du château, menacé de nivellement. Henri Bataille doit négocier avec l'huissier et le gendarme. Il l'emporte et pourra mener, jusqu'en 1954 -grâce à des dons, puis grâce au produit de ses efforts- des fouilles qui livreront le rez-de-chaussée de l'ouvrage, avec des murs très respectables pouvant atteindre six mètres d'épaisseur, des bases de tours et toutes les trouvailles que l'on pense. Comme des constructions plus récentes s'étaient accrochées au château, la Rumeur, qui ne chôme pas, prétend qu'il donne des vessies pour des lanternes en faisant passer de simples maisons pour la résidence de Robert de Baudricourt !

Je passe sur quelques épisodes une autre page de l'oeuvre d'Henri Bataille : après le château, les murs de ville ! A partir de 1965, en effet, il acquiert sept propriétés à seule fin de pouvoir mettre en valeur les tours de l'enceinte qui reçut Jeanne d'Arc. Car la clôture de Vaucouleurs, partout rompue, subsiste comme en pointillé. Et de même que Vaucouleurs, dans la France envahie, fut un "clou de fidélité", de même ces tours soignées avec un zèle méticuleux forment grâce à Henri Bataille les clous précieux qui continuent de fixer cette cité à son glorieux passé.


J'ai vu Henri Bataille sur la scène de ses grands travaux, les siens et ceux de son épouse, qui n'a pas cessé de se dépenser à ses côtés. Le château qu'il avait commencé de rendre à la lumière, hélas, disparaît de nouveau sous la végétation. Ces tâches sont trop souvent des supplices de Sisyphe... Mais Henri Bataille est tout courage et de toute confiance. Allez aux beaux jours sur la côte de Vaucouleurs. Il vous abordera, courtois et calme, pour remettre l'actuelle "porte de France" à sa place, qui est celle d'une construction du XVIIIème siècle posée sur une partie intacte -qu'il faut absolument dégager- de la porte qu'emprunta Jeanne allant sauver la France. A la mauvaise saison, Henri Bataille ne sera pas là pour vous faire visiter, gratuitement, selon son usage, la "Carcassonne de l'Est". C'est le temps de ses conférences, d'où il tire les ressources nécessaires pour sa mission. Les Anglais se montrent particulièrement généreux.


Pierre Bénard - docteur es lettres

- Revue "Sites et Monuments" - 1991

14/05/2012

Compte rendu de la journée du 12 mai 2012 à Vaucouleurs

100_2823.JPGC’est une cinquantaine de personnes environ, venues de différentes provinces : Franche-Comté, île de France, Champagne, Alsace et Lorraine, qui se sont regroupées autour de la porte de France sur les hauteurs de la petite ville de Vaucouleurs le samedi 12 mai 2012, à l'occasion de l'année du six centième anniversaire de la naissance de la petite bergère de Domrémy-la-pucelle.

Vaucouleurs première étape décisive de l'épopée éblouissante de Sainte Jeanne d'Arc. La porte de France, le meilleur endroit pour débuter le récit de l'histoire de cette petite châtellenie restée fidèle au Roy de France, et qui arma jadis la Sainte patronne de la Légitimité.

100_2821.JPGCette visite passionnante des lieux historiques était organisée par le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt.

Nous ont fait l'honneur de leur présence, le prince et la princesse Charles Emmanuel de Bauffremont et leurs enfants, Monsieur Laurent de la Rosiere secrétaire général de l'Institut de la Maison de Bourbon, Sandor et Herta Margarete Habsbourg-Lorraine 

100_2817.JPG

vaucouleurs,cercle robert de baudricourt,domrémy,jeanne d'arc,imb,prince de bauffremont,laurent de la rosiere,reny franck,uclfNotre guide conférencière captivait son auditoire et nous a dévoilé les trésors cachés de la porte de France, de la chapelle castrale, des merveilleux vitraux contant l'histoire de Jeanne mandatée par le Ciel.

Puis et pour finir de la crypte, à l'endroit même où s'affermit la foi de Jeanne devant la statue du XIVème siècle de Notre Dame des Voûtes. C'est ici que, en prières durant des heures elle se sentit pleinement l'instrument de la divine providence, avant que le Sire de Baudricourt se décide enfin à lui fournir une escorte pour prendre la route de Chinon.  

vaucouleurs,cercle robert de baudricourt,domrémy,jeanne d'arc,imb,prince de bauffremont,laurent de la rosiere,reny franck,uclf 

100_2803.JPGAprès cette visite des lieux historiques chargée en histoire et riche en émotions, nous nous sommes dirigés vers le Restaurant "Au Pèlerin" à Domrémy-la-pucelle pour le dîner.

Une place était réservée au Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt pour exposer sa bannière et les objets de sa boutique.

06/01/2012

Sainte Jeanne d'Arc a 600 ans.

Sainte jeanne d'arcC'est le 6 janvier 1412, il y a très exactement 600 ans, que Jeanne naquit à Domrémy à près de cinq lieues de Vaucouleurs, alors que la misère était grande et l'avenir devenu bien incertain au Royaume de France.

L'alliance anglo-bourguignonne était plus étroite que jamais, quelle force pourrait bien l'empêcher de donner le coup de grâce à Charles VII ?

En bas âge, Jeanne faisait des vœux ardents pour que son roi ait son royaume « en commande ». Dieu se plaît à faire des faibles les instruments de sa puissance, il avait fait choix de cette fille des champs, dont l'âme si pure était précieuse devant lui, pour sauver la France.

A 13 ans les voix qu’elle entend (celles de Saint Michel Archange Saint patron protecteur de la France, Sainte Marguerite et Sainte Catherine) lui disent d’aller sauver le Royaume de France de l'invasion Anglaise et de faire couronner Charles VII à Reims.

Le 17 juillet 1429, Charles VII est sacré et couronné dans la cathédrale de Reims. Capturée le 24 mai 1430 par les hommes du duc de Bourgogne à Compiègne, elle est livrée aux Anglais qui la font juger par un tribunal à Rouen pour sorcellerie.

En 1456, elle est réhabilitée, béatifiée en 1909 et canonisée en 1920.

 

11/07/2011

Au pays de Sainte Jeanne d’Arc

A un peu plus de deux mois du Traditionnel pèlerinage de septembre à Domremy-la-pucelle organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Nous publions un billet spécial « vacances » consacré à Sainte Jeanne d’Arc patronne de la Légitimité. 

musée

Photos du musée Johannique

 

musée domrémyPour nos lecteurs en vacances en Lorraine ou simplement de passage, où bien encore pour les Lorrains en quête d’idée (et d’identité), pensez à visiter le musée Jeanne d’Arc situé au 8 rue principale à Domrémy-la-pucelle. Dans quatre salles sont exposés de très riches collections de statues et statuettes représentant la Sainte de la Patrie. Vous trouverez également des affiches, des gravures et autres objets ayant rapport avec la vie de Jeanne. Il est à préciser que l’entrée de ce musée JOHANNIQUE est totalement gratuite, et que celui-ci fonctionne sans aucune aide extérieure.

 

Archange saint Michel

Jeanne devant l'Archange Saint Michel (Basilique)

 

basiliqueEt puis outre la maison natale de Sainte Jeanne d’Arc et l’église Saint Rémy, lorsque vous vous trouvez à Domrémy-la-pucelle il ne faut surtout pas manquer de monter à la basilique du Bois-Chenu, exactement là où Jeanne disait avoir entendu « les Voix » lui commandant de conduire l’héritier de la couronne de France à Reims ville du Sacre.

C'est à cet endroit précis et en souvenir de quoi, au XVIe siècle, une chapelle avait été érigée par Étienne Hordal, chanoine de la cathédrale de Toul et arrière-petit-neveu de Jeanne.

statue équestrePrenez ensuite la route pour Vaucouleurs, pour marcher sur les traces de la patronne de la légitimité mandatée par le ciel. Vous découvrirez au centre de la ville une superbe statue équestre de la Pucelle d'Orléans. 

Créée suite à une commande d'Etat passée en 1937, elle fut d'abord installée à Alger en 1951. Mais elle subit des mutilations en 1962... Il fut alors décidé de la rapatrier à Vaucouleurs, la ville qui arma la pucelle. Cette statue en bronze pèse 2,5 tonnes. 

En haut de la cité, les ruines du château de Robert de Baudricourt, Seigneur de Vaucouleurs, qui fournit à Jeanne une escorte pour la conduire à Chinon. « Va, va Jeanne, va et advienne que pourra ! » 

château robert de baudricourt 

Ruines du Château de Baudricourt 

Pour ceux qui passent à proximité de Dieulouard, il faut savoir qu’il existe des liens forts entre notre Jeanne de Lorraine et cette ville voisine de Pont à Mousson. Une statue de la Sainte de la patrie se trouvait d’ailleurs dans l’église paroissiale Saint Sébastien jusqu’aux années quarante en compagnie de Jean de Dieulouard (compagnon de Sainte Jeanne d’Arc, qui a accompagné la pucelle sur la route de Chinon). Avant 1940 en effet se trouvait dans la crypte médiévale un groupe statuaire composé de quatre personnages, que l’on peut admirer sur cette carte postale ancienne :

 

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musée dieulouardDe nos jours, les statues de Jean de Dieulouard et de Jeanne d’Arc ont été restauré, les visiteurs peuvent désormais les contempler au « Musée des Amis du Vieux Pays » à Dieulouard… rappelant ainsi à tous la halte que fit Jeanne à Dieulouard sur son chemin vers Nancy en 1428 pour un pélerinage, tout juste avant le début de son épopée.

Voilà de quoi vous distraire, de vous promener au coeur de la Lorraine et de vous émerveiller dans ce haut-lieu historique et incontournable de l’histoire de la France Royale et Catholique. Voilà de quoi patienter, en attendant le Traditionnel pèlerinage du 18 septembre prochain à Domrémy-la-Pucelle, organisé par la Fraternité Sacerdotale Sainte Pie X. La date de ce pèlerinage a été confirmé dans le dernier bulletin de l’étoile du matin (Voir page 6  "le coin des annonces" - merci de cliquer sur le lien ci-dessous ) :

http://www.laportelatine.org/district/ecoles/activiteseco...

 

 Vive la France ! Vive Jeanne !

 Vive le Christ-Roi ! 

 

01/04/2010

Robert de Baudricourt

Robert de Baudricourt

Capitaine de Vaucouleurs

Robert de BAUDRICOURT († 1454). Seigneur du lieu, de Blaise, Buxy et Sorcy. Capitaine de Vaucouleurs depuis 1415, châtellenie du duché de Bar, dont relevait le village de Domrémy. Il accueillit tout d'abord fraîchement Jeanne d'Arc venu le trouver à Vaucouleurs, puis lui donne une escorte pour l'accompagner à Chinon. Conseiller et chambellan de René d’Anjou. Mort entre février et août 1454.

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Armes : d’or au lion de sable, couronné, lampassé et armé de gueules.

Cimier : une tête de lion d’or lampassé de gueules, dans un vol de sable, avec un tortil d’or et de sable et des lambrequins d’or doublés de sable