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20/12/2010

« Messire » « Notre Dame »

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« Messire » « Notre Dame »

Deux noms qui montèrent souvent aux lèvres de nos pères, l’un s’adressant au Christ et l’autre à la Vierge, attestant l’union profonde de la cité charnelle à la cité de Dieu quand nous vivions en chrétienté.

Nous avons conscience d’être aujourd’hui les détenteurs du plus bel héritage qui soit : la tradition du « Christ vrai Roi de France », transmise par le trône et l’autel à toutes les générations, après avoir su amener la France jusqu’à son degré de civilisation le plus élevé. 

Français à notre tour, nous comprenons qu’il appartient aujourd’hui à notre génération de défendre, de conserver et d’assurer la passation de ce patrimoine sacré auquel se trouve attaché l’avenir de nos enfants et des générations à venir. C’est à nous que revient désormais l’énorme responsabilité de le transmettre et de le faire fructifier.

Or, sous les coups de boutoir redoublés de la laïcité républicaine, de la cathophobie révolutionnaire, sous la menace d’islamisation extrême de notre pays, nous voyons à l’évidence que cette transmission même se trouve mise en péril de mort... ! Et l’Histoire, maîtresse de Vérité, nous rappelle ces pays d’Europe autrefois catholiques où le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ a pour ainsi dire été chassé de toutes les institutions...baudricourt.gif

Qu’adviendra-t-il de la France, qu’adviendra-t-il des pays de racine anciennement catholique en Europe ? Avons-nous pris tous les moyens naturels et surnaturels pour mener la contre-révolution et reprendre un jour la main chez nous ?

Persuadés que la fatalité n’existe pas, que la difficulté des circonstances traversées ne peut être qu’un stimulant nouveau à la générosité du don de nous-mêmes dans ce combat pour le rétablissement de la vérité politique française. Le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt conjugue les efforts de tous ses membres et s'attache à faire connaître en Lorraine les vraies valeurs de la monarchie Française Traditionnelle.



19/12/2010

Aujourd'hui 19 décembre : date anniversaire de la naissance de Philippe de France, duc d'Anjou (Philippe V d'Espagne).

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Philippe de France, duc d'anjou.

Philippe de France est né le 19 décembre 1683 à Versailles. Deuxième fils du Grand Dauphin et petit-fils de Louis XIV, il est d'abord titré duc d'Anjou.

À la fin des années 1690 se pose le problème dit de la succession d'Espagne : Charles II d'Espagne, est malingre et contrefait, de santé très délicate et sans postérité. Avant même sa mort, les grandes puissances européennes tentent de s'entendre pour s'approprier son royaume. L'enjeu est important : si l'Espagne allait aux Bourbons, cela augmenterait l'influence déjà immense de Louis XIV. Si l'Espagne allait aux Habsbourg d'Autriche, l'empire de Charles Quint serait reconstitué. Finalement, pressé par le cardinal Portocarrero, son principal conseiller, Charles II choisit la solution française. Le 2 octobre 1700, il fait du jeune duc d'Anjou son légataire universel.

Versailles.JPGLa nouvelle arrive le 9 novembre suivant à Versailles. Le 16 novembre 1700, Louis XIV annonce à la cour qu'il accepte le testament de Charles II. Cette journée est restée célèbre. Le roi de France présente ainsi son petit-fils, âgé de dix-sept ans, qui ne parle pas un mot d'espagnol : « Messieurs, voici le roi d'Espagne ! ».

Puis il déclare à son petit-fils : :« Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir ; mais souvenez-vous que vous êtes né Français... »

16/12/2010

Louis XX : «La tête d'Henri IV est un patrimoine national»

« Avec la confirmation de la découverte, c'est à moi, en tant que chef de la maison des Bourbon, d'établir une relation avec le gouvernement et d'essayer de l'enterrer dans les conditions les plus dignes possibles », déclare Mgr Le Prince Louis de Bourbon.

 


 

 

La dépouille du bon roi avait été profanée en 1793 et sa tête avait disparu. Retrouvée il y a deux ans, elle vient d'être authentifiée par une équipe scientifique qui présente ses conclusions jeudi matin. 

 

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 LIRE AUSSI :

 

» MON FIGARO SELECT - L'incroyable histoire de la tête d'Henri IV

» La tête d'Henri IV est retrouvée et authentifiée

11/12/2010

Les deux cités

saint_augustin.jpgPour que les hommes soient unis sur la notion de justice et de l'Etat, et ainsi pour éviter toute révolution (autrement dit pour assurer la durée d'un régime), il est nécessaire précisément que tous aient, un même esprit; ce qui suppose une même éducation. C'est donc finalement l'absence d'une même éducation, la formation d'idéologies révolutionnaires où l'intrusion de moeurs et de coutumes étrangères qui sont à l'origine des troubles dans les Etats.

Il y a donc obligatoirement opposition et révolution dès lors que les communautés implantées sur un même territoire n'ont pas la même vision de la cité, et il n'y a pas la même vision de la civilisation parce qu'il n'y a pas la même éducation. La révolution de 1789 a coupé la civilisation française en deux sociétés distinctes : la société traditionnelle qui est une société de devoirs, de transmission de la culture, de la mémoire, du patrimoine. Puis la société dite "moderne" qui est une société incapable de s'extraire du temps présent, de prévoir l'avenir, c'est la société du matérialisme et de la consommation sans limite (la société sans Dieu). Plusieurs sociétés engendrent forcément plusieurs éducations. C'est pourquoi, en définitive, il n'y a que deux sortes d'éducation : une éducation qui élève l'homme en lui rappelant ses devoirs et les traditions de son pays et une éducation qui le détruit. Mais allons encore plus loin, et posons la question de savoir pourquoi il y a cette divergence sur l'éducation ?

Il y a deux manières d'éduquer les hommes, car deux visions de l'homme s'offrent à l'esprit : cette conception qui affirme que l'homme possède une âme spirituelle et donc immortelle, ce qui le destine à un autre monde ; et cette conception que l'homme est purement et simplement mortel, ce qu'enseignent les doctrines matérialistes, qui niant l'existence de l'âme, nient par conséquent aussi l'existence d'une autre vie. Or cette erreur des modernes n'est pas sans une grande incidence sur l'ordre politique, puisqu'elle va, en réalité, modifier toute la conception du bonheur. En effet, s'il n'y a de vie qu'ici-bas (si l'homme est purement et simplement mortel), il ne pourra y avoir aussi de bonheur qu'ici-bas : par contre, s'il y a une autre vie après la mort (si l'homme est immortel de par son âme), alors un autre bonheur est possible dans l'au-delà. Dire de l'homme qu'il est mortel revient à dire que sa fin est d'ordre temporel, que sa béatitude consiste dans les biens du temps. Au contraire, dire de l'homme qu'il est par nature immortel revient à dire que sa fin est d'ordre spirituel, et que sa béatitude consiste dans les biens de l'esprit.

Les matérialistes (les sans Dieu) considèrent que le bonheur n'est qu'en ce monde et par ce monde, ils veulent en profiter au plus vite car ce monde passe vite; ce qui conduit forcément l'homme a des comportements déviants, à la propagation de tous les vices, et au violent rejet des valeurs traditionnelles.les-anges.jpg

A l'inverse pour les défenseurs de la société traditionnelle le bonheur se trouve dans un autre monde, alors ils oeuvrent et ordonnent le temps qui passe en vue de ce bonheur. Dans cette perspective, l'homme conçoit son bonheur comme étant d'ordre spirituel. La recherche de l'excellence spirituelle sera donc au centre de la vie de ces hommes et de ces femmes. Il s'en suivra naturellement l'établissement d'un régime ordonnant cet idéal spirituel (Monarchie Catholique), ordonnant la soumission à une hiérarchie composée par les plus excellents, imposant une éducation apprenant le courage, le combat, si nécessaires pour obtenir des biens si élevés et par conséquent si difficiles à atteindre. Car en réalité la vie est un combat, et nous sommes soldats, devant vaincre notre imperfection humaine afin de nous reposer un jour, en toute liberté. Mais dans le temps présent, il nous faut s'armer de courage pour être et demeurer spirituels et traditionnels. "Seuls ceux qui se feront violence entreront dans le royaume des cieux". Cette sentence de l'Evangile nous montre que la doctrine Chrétienne, transmise par le Divin Rédempteur est, et ne peut qu'être d'ailleurs, en parfaite adéquation qu'avec la soumission de la raison au réel, puisque celle-ci nous est donnée par le Divin Créateur. C'est pourquoi il s'ensuit et il s'en suivra toujours que les véritables révolutionnaires, de tout temps, ont eu et auront toujours l'Eglise et sa doctrine en profonde aversion. Car ce qu'ils veulent fondamentalement, c'est établir leur repos ici-bas ! Or rien n'est plus contraire à l'enseignement salvateur de la Croix.

L'ordre temporel doit être établi en vue que l'homme atteigne sa perfection. Et c'est le désir, l'amour, de la perfection qui conduira une bonne autorité Chrétienne à établir des lois contre ceux qui incitent à la débauche, pensant plus à se reposer sur leurs lauriers et à profiter qu'à se battre pour s'élever et s'édifier mutuellement dans la pratique de toutes les vertus et arts dignes d'une véritable civilisation.

Dans la société révolutionnaire, les artisans de la république des droits de l'homme finissent progressivement par abandonner toute recherche de la véritable excellence (morale et intellectuelle) puisqu'elle demande beaucoup d'efforts, de courage, de combats, et dans cette chute les révolutionnaires de toutes les époques entraînent avec eux le peuple français formaté à cette mauvaise école de pensée. Le peuple subissant cette mauvaise politique finira ainsi naturellement par refuser tout effort, toute contrainte, toute obéissance, toute éducation dignes de ce nom...

Voilà sommes toutes, les deux visions fondamentales de la vie humaine qui s'affrontent et qui divisent aujourd'hui les français en deux camps. Et il y a entre ces deux camps un désaccord sur ce qui est bien et mal du fait d'un désaccord sur la nature et la finalité de l'homme.

Pour résumer :

L'immortalité de l'homme doit donc être au coeur de toute politique; nier cette immortalité en revient à détruire l'homme et à renverser par conséquent toute civilisation traditionnelle. Et en effet, si l'on considère attentivement l'histoire, on s'apercevra que toute civilisation, quelle qu'elle soit, fut suscitée en définitive par un élan plus ou moins explicite vers l'immortalité (Pour la France c'est la transmission d'une tradition politique et religieuse : la Monarchie Catholique, Roy de France Lieu-tenant de Dieu sur 276bd616.jpgterre) vers les biens de l'esprit : c'est la découverte et la compréhension du vrai, du bien ou encore du beau, essence même de l'Eternel qui a élevé les hommes à la civilisation. La cité catholique seule, en raison de la grâce de Dieu, a pu approcher cet idéal.

Concluons donc que c'est le rejet, l'oubli et puis l'ignorance de Dieu qui engendre toute révolution, car toute révolution dans la société est due, avant, à une révolution dans le coeur des hommes. C'est donc Dieu, derrière l'immortalité de l'homme, qui est au coeur de toute politique, car le nier revient à nier la nature même de l'homme. Tous les peuples qui se sont élevés se sont élevés par leur élévation à Dieu, aux biens de l'esprit. L'athéisme et le laïcisme engendrés par le matérialisme des lumières (la société "moderne" sans Dieu), sont donc les pires ennemis de l'homme et de la France de Dieu.    

 

 

06/12/2010

La définition de l’identité Française

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A chaque nouvelle élection, chacun aura remarqué que le thème de l’identité nationale revient sur le devant de la scène politique. Chaque parti cherchant pour l’occasion à s’en faire le défenseur, c’est le temps des promesses et des discours sans lendemain.. A notre époque où tout est beaucoup trop relativisé, il convient de bien s'entendre sur les mots, et sur les définitions précises. Exigence certes plus que nécessaire afin de lever toute ambiguité, surtout sur des concepts aussi important que ceux de la politique et de la philosophie. Le but étant surtout de ne pas tomber dans le panneau du formatage idéologique républicain : la monarchie c’est le mal, la république avec sa laïcité, sa liberté, sa tolérance, son libéralisme économique, etc... serait le bien... 

La France est un pays de tradition catholique et non laïque, comme on veut nous le faire croire dans le sens moderne et républicain du terme. La laïcité telle qu'on l'entendait autrefois signifiait la distinction des pouvoirs temporel et spirituel, mais aucunement la liberté de culte intégrale et la reconnaissance de l'égalité des religions et des opinions philosophiques diverses... Il suffit pour s’en convaincre de se souvenir que le Roi de France lui même devait s’engager publiquement à combattre6clovis.jpg l'hérésie lors de son sacre. De ce fait, la France catholique traditionnelle, ne peut en vérité s’accommoder d’un quelconque régime politique démocratique abstrait, puisque l'autorité vient de la tradition (d'en haut et non d'en bas).

La pratique démocratique présuppose d’ailleurs l'entrée dans une démarche clientéliste, où les valeurs morales seront toujours très secondaires, selon les courants, ce n'est plus la politique pour le bien commun mais le système de l'offre et de la demande. Entrer dans le jeu de la démocratie moderne c'est se condamner à ne plus oser parler vrai, et à se renier publiquement. 

En vérité, la laïcité républicaine, fruit de la révolution de 1789 ne poursuit qu'un seul but : détruire la religion Catholique en France. Mais comme cette nouvelle parodie de religion ne propose rien de bien de solide en remplacement et que la nature n'aime pas le vide, ce sont les autres religions et sectes diverses qui gagnent du terrain aujourd’hui sur notre sol... Le laïcisme républicain, en dépouillant la France traditionnelle du catholicisme, rabaissant notre religion au rang de tous les autres cultes sur son propre territoire, la condamne à se fondre dans l'indifférenciation. Ce processus entamé depuis la révolution, a rendu notre civilisation mûre pour sa dissolution dans la mondialisation la plus barbare et sauvage... 

Concernant l’école laïque et gratuite, il faut savoir que c’est un mythe fondateur de la IIIe république. L’école n’a pas attendu cette dernière pour être gratuite, la IIIe république n’a rien inventé. Les écoles de l’Ancien Régime n’étaient pas nécessairement payantes, nous pouvons prendre l’exemple des Frères des Ecoles chrétiennes, fondés en 1681 pour instruire gratuitement les enfants du peuple. En fait la grande invention de la IIIe république était plutôt la laïcité scolaire, portée à l’époque par un anticléricalisme acharné très à la mode dans les élites tenant le pouvoir (Toujours présent et virulent de nos jours). Le but des différentes lois portant sur l’éducation vers la fin du 19ème-début du 20ème siècle étaient d’ailleurs plus de laïciser (comprendre athéiser !) l’école, comme le reste de la société, que de permettre à tout le monde d’être correctement instruit... 

En résumé et en raison des conditions de sa naissance et de sa tradition, notre pays s'est toujours inscrit dans l'ordre catholique du monde. Mais, au niveau du mode de gouvernement c'est le Roy qui détient la souveraineté temporelle. C'est ce qui fait que la st_michela.gifFrance n'a jamais été une théocratie.

 

Le combat légitimiste entend bien affirmer l'essence catholique de notre France, et ce ne sont pas les opinions particulières et individuelles qui doivent nous détourner de cette vérité fondamentale. Le combat légitimiste est une fidélité à la tradition française qui ne dépend pas d'une incarnation populaire relative et démocratique mais d’un principe irréductible : l'alliance du trône et de l'autel. 

La France doit donc cesser de se renier et rétablir sa religion d’Etat, qui est le catholicisme apostolique et romain. Un Français ne peut y être que favorable, car telle est l'âme de notre pays, et que sans notre religion qui a élevé chaque pierre de notre patrimoine, jamais le Royaume de France n'aurait été porté à un tel dégré d'excellence culturel et spirituel. 

 

02/12/2010

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

Réunion du samedi 18 Décembre 2010, à Villers les Nancy.

 

 

Première partie : Calendrier

(Agenda du Cercle Robert de Baudricourt - premier trismestre de l'année 2011)

Deuxième partie : Etude Légitimiste

« La majorité ne fait pas la vérité »

 

Renseignements : 03-83-81-00-29
ou 06-46-77-66-85

29/11/2010

La Monarchie Traditionnelle Française

Les avantages de la monarchie catholique traditionnelle

La monarchie conférerait à l’Etat des qualités bénéfiques: 2217934523_small_1.jpg

  • unité,
  • continuité,
  • indépendance,
  • responsabilité,
  • légitimité.

Unité, mémoire et tradition

L'unité, sans laquelle il ne saurait y avoir d‘autorité véritable, est indispensable pour garantir l’indépendance nationale.

La démocratie républicaine divise les Français en entretetenant un état permanent de division et de guerre civile

Dans une démocratie les intérêts supérieurs du pays sont sacrifiés aux luttes partisanes.

"La véritable unité de la Nation française ne se fera que par un retour à la foi de ses ancêtres et à la royauté capétienne qui permettra le libre et authentique épanouissement des communautés composant le corps social" (Prince Jacques-Henri, dans sa déclaration du 19 novembre 1972 à l'occasion de son voyage dans l'Ouest)

 

princealphonse.jpg"Que chacun soit bien convaincu que l'aîné des Capétiens, fidèle à la tradition millénaire de sa famille, n'est pas là pour diviser mais pour unir et rassembler" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Pau, le 29 Mmars 1987)

"Défendre la vérité ce n'est pas diviser mais unir (...). Ce n'est que sur la vérité que les choses valables peuvent s'édifier, ce n'est que par la vérité que les Français retrouveront cette unité patiemment construite et soudainement abolie voici deux siècles. (...) Puissent, par le triomphe de la vérité, les Français s'aimer de nouveau les uns les autres pour que vive la France !" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Paris, le 22 janvier 1988).

"Ne l'oubliez pas ; c'est par le retour à ses traditions de Foi et d'honneur, que la grande nation (i.e. la France) un moment affaiblie, recouvrera sa puissance et sa gloire" (Le Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870).

Comment revenir au spectacle de nos divisions,... à l'unité nécessaire ?" par MGR Delassus

Mgr_Henri_Delassus_-1836-1921-.jpg"Il n'existe pas deux voies: c'est de revenir au principe qui, au cinquième siècle, a fait la France.

A un peuple précipité hors de sa voie, arraché à ses traditions et qui meurt, on ne peut rendre du sang, de la vie, du patriotisme, de l'élan, qu'en le ramenant, en le rattachant de nouveau à son principe. [...] Car où se trouve le principe générateur de l'unité, là se trouve le renouvellement de la patrie française !"

(Mgr Delassus, L'esprit familial, dans la famille)

Identité

"L'identité nationale passe aussi et sûrement par cette mémoire du temps passé, ponctuée par des anniversaires qu'il faudrait commémorer dignement" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Paris, le 22 janvier 1989) 

La monarchie est le régime politique qu'il faut à la France parce que c'est son régime naturel.

Le roi fédère autour de sa personne et agrège des populations autour de ce qu'il représente: la nation et la patrie.

La France est née catholique et royaliste.

Ses ennemis pourront épiloguer et chicaner; ils ne pourront jamais effacer le baptême de Clovis.

C'est pourquoi par exemple, la mémoire de ce grand roi est oubliée, les livres le concernant, mis de côté, son histoire, passée à la trappe dans les manuels scolaires...

Mais la vérité ne change pas et les faits historiques sont tétus...

Continuité

Les successions paisibles, conséquences du principe héréditaire dans la dévolution du pouvoir, évitent à la France de connaître des révolutions meurtrières et des guerres fratricides...

Ainsi des objectifs à long terme peuvent-ils être atteints.

La continuité du pouvoir monarchique durant huit siècles contraste avec l’instabilité institutionnelle des deux derniers siècles.

Indépendance

La monarchie est la qualité d’un régime qui ne repose pas sur l’élection, laquelle lie le pouvoir à l’opinion publique, l’obligeant à pratiquer une démagogie éhontée pour recueillir des suffrages.

Le régime électif est ainsi obligé de centraliser l’administration du pays. Il détruit les libertés locales, municipales, régionales, professionnelles, les provinces à qui le roi permettait de vivre et de s’organiser librement.

Dégagé des soucis électoraux, le Roy serait en situation d'être un arbitre.

Responsabilité

Les intérêts dynastiques et personnels du Roi se confondent avec les intérêts nationaux, tandis que le pouvoir démocratique dilue la responsabilité dans les majorités et les scrutins.

Légitimité

La monarchie reconnaît Dieu comme la source du pouvoir.

C'est un régime politique sain qui s’exerce en vue du seul bien commun, indépendant des groupes d’intérêt et des puissances d’argent.

La monarchie diminue les risques de corruption du pouvoir du fait même que le roi est sûr de son pouvoir. Il n'a pas besoin de se corrompre dans de basses manigances pour l'obtenir...

L’Etat royal puise sa légitimité dans l’Histoire et les services qu’il a rendus au pays au cours des siècles.

Il n’y a pas de légitimité en démocratie puisque le pouvoir est le fruit des compétitions électorales et que les partis l’exercent selon les caprices de l’opinion...

Moralité

Dans la monarchie, les manoeuvres électorales que l'on rencontre dans la démocratie sont absentes. La moralité s'en trouve sauve.

Voici le programme gouvernemental que le comte de Chambord proposait aux Français : chambord2.jpg

"Pénétré des besoins de mon temps, toute mon ambition est de fonder avec vous (i.e. les Français), un gouvernement vraiment national, ayant le droit pour base, l'honnêteté pour moyen, la grandeur morale pour but" (Le Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870)

"Gouverner ne consiste pas à flatter les passions des peuples, mais à s'appuyer sur leurs vertus" (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 9 octobre 1870)

Représentation

La monarchie a historiquement conduit le Royaume de France à son plus haut degré de civilisation.

La Monarchie traditionnelle, héréditaire, décentralisée et représentative a fait la France et l’a conduite à son apogée.

Le monarque mieux que quiconque représente la France et la France de toujours...

L’histoire confirme ces simples vérités historiques :

Le bilan des régimes démocratiques, Républiques ou Empire, est autrement lourd : morts par milliers, cinq invasions depuis 1792 (1792,1813,1870,1914,1940), instabilité constitutionnelle, luttes intestines, révolutions, affaiblissement général de la France.

Les Légitimistes travaillent donc au juste retour du régime naturel de notre pays. Ayant condamné le régime politique républicain, et reconnaissant dans la Monarchie Catholique Traditionnelle la vérité historique de la France, ils s’efforcent de la restaurer.   

23/11/2010

Le Royaume de France et le Sacré-Coeur

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Le 19 mars 1682,

Les 72 membres du clergé présents à l'Assemblée adoptent la Déclaration des Quatre Articles ( ou Déclaration de l’assemblée du clergé de France) rédigée par Bossuet, qui rappelle les libertés de l’Eglise gallicane :

1. le pape n’a qu’une autorité spirituelle, il ne peut ni juger les rois, ni les déposer.

2. le concile œcuménique est supérieur au pape.

3. les libertés de l’Eglise gallicane sont inviolables.

4. le pape n’est infaillible qu’avec le consentement de l’Eglise universelle.

 

Voltaire écrit : "L'Assemblée de 1682 crut que le moment était venu d'établir en France une Eglise catholique, apostolique, mais qui ne serait point romaine".

Louis_XIV.jpgLouis XIV demande que les Quatre Articles soient publiés dans toute la France, et enseignés dans les séminaires. Protestation d'une partie du clergé français, ainsi que du pape Innocent XI, qui condamne officiellement la Déclaration le 11 avril. Il refuse l'investiture canonique à tous les évêques nommés par lui. En 1688, 35 évêchés seront ainsi vacants. Pour éviter le schisme, Louis XIV cédera en 1693, informant le pape que la Déclaration ne serait plus enseignée en France.

1683 : Le 18 octobre, à Fontainebleau, Louis XIV révoque l'édit de Nantes (1598).

 

Le 17 juin 1689 : Marguerite-Marie reçoit les Demandes du Sacré-Cœur à la France.

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Marguerite-Marie écrivit une première lettre à la Mère de Saumaise, son ancienne supérieure, en date du 23 février de la même année, afin de la remercier de tout ce qu'elle a fait dans le but de promouvoir le Message du Sacré-Cœur :

« Ah ! que de bonheur pour vous et pour ceux qui y contribuent ! car ils s'attirent par là l'amitié et les bénédictions éternelles de cet aimable Cœur, et un puissant protecteur pour notre patrie ...
Il ne veut établir Son règne parmi nous que pour nous accorder plus abondamment ses précieuses grâces de sanctification et de salut. »

Une seconde lettre, envoyée le 17 juin 1689, est beaucoup plus explicite :

« ... Il me semble que Notre-Seigneur désire entrer avec pompe et magnificence dans la maison des princes et des rois, pour y être honoré autant qu'il y a été outragé, méprisé et humilié en sa Passion, et qu'Il reçoive autant de plaisir de voir les grands de la terre abaissés et humiliés devant Lui, comme Il a senti d'amertume de se voir anéanti à leurs pieds.
Et voici les paroles que j'entendis sur ce sujet : "Fais savoir au Fils aîné de mon Sacré-Cœur, (parlant du Roi de France) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte Enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par la consécration à mon Cœur adorable, qui veut triompher du sien, et, par son entremise, de celui des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint dans ses étendards et gravé dans ses armes, pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Eglise. Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de Son dessein, qui est la consécration d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommes de toute la France." »

Cette lettre, qui contient ce qu'on appelle le "Message du Sacré Cœur à la France", a été bien souvent discutée et diversement interprétée. Il est certain que les demandes du Sacré Cœur ne furent pas réalisées par Louis XIV, soit parce qu'elles ne lui parvinrent pas, soit parce qu'il ne se crût pas obligé de s'y conformer. Le Message valait-il pour la France, que le Roi incarnait en 1689 ? Beaucoup de fidèles n'en ont jamais douté.

Sainte Marguerite-Marie ne parle que du roi, car le roi et la France ne font qu'un. Le roi, c'était toutes les âmes de la France réunies en une seule âme. Notre-Seigneur Jésus-Christ l'appelle, Lui : le fils aîné de mon Sacré-Cœur.

 
Quant à l'étendard, pour bien comprendre ce que Dieu veut, il faut savoir que, depuis les temps les plus reculés, la France avait toujours eu un étendard sacré ; un étendard qui reposait dans le sanctuaire de Saint-Denis, à l'ombre des saints protecteurs de la France,2ayl5bdg.gif qui n'en sortait quand quand le roi se mettait à la tête de l'armée, et que l'on allait chercher solennellement à l'heure des périls suprêmes. L'étendard représentait l'âme religieuse de la France, et il flottait au milieu des bannières comme une prière.

C'est un étendard de ce genre que Dieu avait donné à Jeanne d'Arc. Il en avait prescrit la forme et les emblèmes, et Il lui avait ainsi communiqué des vertus qui conduisait la France épuisée à des triomphes inespérés. En 1689, Dieu demandait donc au Roi de France, par l'intermédiaire de Marguerite-Marie, quelque chose de semblable : un étendard sacré qui fût un acte de foi, et qui, indiquerait que, plus haut que la proverbiale bravoure de ses enfants, la France mettait l'appui et la bénédiction de Dieu.

 

Le 15 septembre 1693

Les évêques de France désavouent les quatre articles de la Déclaration de Bossuet, sur la demande d’Innocent XII et avec l’approbation de Louis XIV. Celui-ci informe le pape que la Déclaration ne sera plus enseignée en France. En retour, Innocent XII accepte l'extension du droit de régale à tous les diocèses et investit les évêques nommés depuis 1682.

 

Le 17 Juin 1789 Début de la Révolution Française

Soit 100 ans jour pour jour après la demande de consécration au Sacré Coeur

5 mai 1789, Louis XVI ouvrit officiellement la réunion des Etats généraux dans l’hôtel des Menus Plaisirs à Versailles (aujourd'hui un terrain vague). Dès le 6 mai, les députés du tiers état changèrent de nom, se faisant appeler « députés des Communes » à l'instar du Parlement britannique. L'usage voulait qu'il faille commencer par vérifier les pouvoirs des députés et les députés des communes proposèrent que tout cela fût fait en commun ce que refusèrent le clergé et la noblesse. Au bout d'un mois et ne cédant pas sur leurs exigences, les députés du tiers-état prirent la décision de tout vérifier eux-mêmes le 12 juin avec l'appui de quelques curés. Le 17 juin 1789, sur proposition de l'abbé Sieyès, les députés du tiers-état, considérant qu'ils représentaient les 9/6mes de la Nation, rejetèrent les trois ordres et se proclamèrent Assemblée Nationale. Ainsi, ils décidèrent de s'autoriser à percevoir des impôts et réfléchirent au fait d'écrire noir sur blanc les règles de gouvernement, les attributions de chacun (roi, la_Bastille.jpgministres, députés...) devant être clairement définies dans une Constitution. Il faut dire que cette méthode était déjà employée aux Amériques... Louis XVI se sentit bafoué. Très en colère et sur les conseils de son entourage, il fit fermer la salle de réunion des députés. Cela ne les découragea pas. Trois jours plus tard, ils se réunirent le 20 juin 1789 dans la salle du Jeu de Paume à Versailles. Ils proclamèrent le serment « de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l'exigeraient, jusqu'à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides ». Ce fut le début de la Révolution...

Le 12 Juillet 1790 Début de la Persécution des prêtres

Le projet de constitution civile du clergé fut adopté par la Constituante le 12 juillet 1790.

D'inspiration gallicane, la constitution civile du clergé souhaitait établir l'indépendance totale (sauf en matière doctrinale) de l'Église de France à l'égard de la papauté. Son organisation se calquait sur l'administration civile, les évêchés correspondant aux 83 départements. Les évêques et les prêtres sont élus par les fidèles, constitués en corps électoraux locaux.

Les prêtres se divisent en deux groupes : Les jureurs qui prêtent serment à la constitution, et les réfractaires qui vivent et officient dans la clandestinité, protègés par les populations des Campagnes. Devant l'impossibilité d'imposer la Contitution civile du clergé, l'Assemblée aboli la liberté de culte, et instaure le culte de l'être suprême. Les français, très proches de leurs prêtres, se révoltent dans plusieurs endroits. Le soulèvement le plus connu est celui de Vendée qui a donné lieu à de fortes persécutions. De nombreuses régions se sont soulevées pour protèger leurs prêtres : la Bretagne, Lyon, Toulouse, la Provence ...

 Louis XVI

 Ce fut alors que l'infortuné Louis XVI se décida, mais trop tardivement, à un acte qui eût peut-être conjuré le danger s'il avait été fait à temps. Tombé du trône dans une prison, accablé des malheurs de la France, voyant qu'il n'y avait de ressources nulle part, il se souvint de Marguerite-Marie, du secret qui avait été confié à son aïeul, et il se décida à accomplir enfin cette consécration de la France au Cœur de Jésus, que Dieu avait demandé à ses pères et qui n'avait pas été réalisée.
Cet appel au secours sous forme de vœu, plus qu'une consécration, était-elle pourlouis16-testa.jpg autant conforme aux vœux de Notre-Seigneur ? Lorsqu'il prit cet engagement solennel, Louis XVI n'était plus roi que de nom. Hors, Notre-Seigneur voulait que la France soit consacrée à Son divin-Cœur par un Souverain en fonction, et non pas en roi dépouillé, recourant en dernier recours à Jésus-Christ, au fond d'une cellule, aux Tuileries...

Les Chouans et Vendéens

 Il nous faut rappeler que, durant la Révolution et les années qui suivirent, les Vendéens, révoltés face au régime anticlérical et antichrétien, et autres chouans prirent pour insigne le Sacré-Coeur surmonté d'une Croix, tous deux rouges sur fond blanc, avec cette devise : " Dieu et le Roy ". Ce culte prit alors une signification politique contre-révolutionnaire.

 

 

21/11/2010

La crise de la jeunesse Française

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Le monde moderne fait de nos enfants des déracinés, des « républicains » sans mémoire historique, sans la moindre référence à notre civilisation Catholique Traditionnelle et Française. Le rejet des valeurs chrétiennes entraîne chez nos jeunes un mal être croissant, une grave crise de l’identité. L’usage de la drogue, la délinquance, les violences urbaines, les suicides, le satanisme, la libération des moeurs, les avortements et les divorces sont les conséquences dramatiques du rejet du décalogue.

L’instruction publique est en train de créer des générations d’illettrés, une jeunesse complètement à la dérive. Les problèmes des jeunes échappent le plus souvent aux parents qui ne savent plus comment faire pour les gérer. Paralysés, ils ne comprennent pas d’où vient le mal. Les enfants finissent par échouer chez le médecin, le psychologue où le psychiatre. Les ouvrages dénonçant le malaise de la jeunesse et la faillite de l’éducation nationale sont de plus en plus nombreux. C’est le seul point positif... Les critiques d’ailleurs sont de plus en plus sévères envers ce système abject qui assassine notre jeunesse et ruine son avenir. En revanche bien peu proposent des solutions. Et pour cause...

Rongée, dévorée par la dictature jacobine et le sectarisme laïc, la société actuelle est dans l’incapacité totale de donner des repères. A notre petit niveau, il nous faut tout faire pour aider les parents qui vivent au quotidien les conséquences de la décadence et sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants. Parce que nous sommes responsables, Catholiques et Français. Et que nous avons une famille et une patrie à défendre. En tant que Français et Catholiques nous avons le devoir « d'oeuvrer » pour libérer la nôtre des idéaux assassins de la république universelle des prétendus « droits de l'homme ».

Face au développement du communautarisme sur notre sol, au fur et à mesure que les jeunes Français verront se developper des cultures et coutumes diamétralement opposées à nos traditions ancestrales. Ils deviendront aigris et rageurs, c'est une certitude... Car tout ceci est beaucoup trop déséquilibré, aucun dialogue « démocratique et républicain » ne permettra de calmer la douleur, le sentiment d’humiliation et de trahison que ressentiront les générations de jeunes du futur...

La seule solution pour notre jeunesse et qu'elle se remette à élever des familles nombreuses, pour voir l'avenir de façon plus radieuse. Mais là encore, c'est la Foi Chrétienne qui a un immense rôle à jouer, en alliance avec la Tradition politique de notre France (L’alliance du Trône et de l’Autel). Si aujourd’hui comme hier la préservation de l'héritage politique et religieux de la France réelle est un acte indispensable de fidélité, il reste insuffisant car il faut aussi le transmettre avec l'objectif de le faire fructifier.

Trop de mensonges trompent nos jeunes et nous font perdre beaucoup de temps pour sortir de la crise. L’écrasante majorité d'entre eux, hélas ne se rendent pas compte encore, ô combien, la révolution qui a été imposé par la violence depuis deux siècles dans notre beau Royaume de France, n'avait d'autre finalité que d'installer au pays des « droits de l'homme » une démocratie totalitaire avec un cynisme mortifère et démoniaque... !

Reny-F

14/11/2010

LA BOUTIQUE DU CERCLE LEGITIMISTE HENRI IV

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Français ! Légitimistes, défenseurs infatigables de la France Traditionnelle, Catholique et Royale. Abonnés et fidèles lecteurs de notre site internet. Nous tenons à vous faire part de l'existence de la boutique royaliste du Cercle Légitimiste Henri IV, consultable sur cette page internet :

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Voici un aperçu des articles proposés par nos amis du Bearn :

 

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Timbres poste : la planche de 30, au prix de 27 Euros.

Pour plus de renseignements sur cet article, merci de cliquer sur le lien ci dessous :

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Porte-clefs : 8 Euros

 

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Vitrail 10 cm x 18 cm : 15 Euros

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Drapeau 90 cm x 150 cm. Fond bleu / 16 Fleurs de Lys or. Ou Fond blanc / 16 Fleurs de Lys or.

Prix : 40 Euros.  

 

Pour passer et imprimer vos commandes, merci de vous rendre directement sur le site officiel du Cercle Henri IV :

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En participant à l'acquisition des articles proposés par le Cercle Henri IV, vous aidez celui-ci à son developpement et vous soutenez par la même occasion les autres projets de création de cercles Légitimistes sur le territoire.

Avec tous nos remerciements.

11/11/2010

LA FRANCE N’EST PAS A NEGOCIER

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       L’élection présidentielle approche, et c’est toujours à ce moment là que les masques finissent pas tomber. C’est là que l’on découvre les prises de positions curieuses des mouvements se revendiquant le reste du temps contre-révolutionnaires, royalistes, nationalistes et soit-disant hors-système. La plupart de ces mouvements « patriotiques » finissent toujours par craquer et ainsi par se prononcer pour telle où telle écurie républicaine de la droite nationale où conservatrice ! Il faut bien faire « front » nous dira-t-on ! Comment ne pas s’aperçevoir que cette idée de ralliement s’apparente déjà à une forme de négociation, de marchandage, de consensus. En gros on s’en remet toujours à cette autorité impie républicaine qui dirige actuellement notre peuple, et on lui demande de « nous prendre en pitié », de faire quelque chose pour nous et « d’entendre notre souffrance » par le « droit de vote »… !
            

        C’est le but du vote, qui n’est ni plus ni moins qu’une forme de revendication stérile. Mais nulle part il n’y a une remise en cause sérieuse et radicale de ce système infâme qui assassine la France Chrétienne d’élections en élections. Puisque l’on continue à s’y soumettre en reconnaissant son autorité, et en lui réclamant des miettes de pain cancéreuses.

              Ne nous lassons jamais de rappeler à nos compatriotes que ce qui peut redresser la France, c'est sa tradition. Il n’y a que la Monarchie Catholique qui peut ramener notre pays dans son air natal.
Suivre des courants (ou des groupes politiques ambigues qui nous poussent toujours à rallier la république), au lieu de faire prévaloir les bons principes de la Monarchie Française, ce ne peut vraiment pas être notre rôle. Le rôle des Catholiques et des Légitimistes doit être de ramener les Français autour des idées vraies, sans se demander si elles sont ou non séduisantes pour les foules. C'est d’ailleurs ce qu'ont fait les Apôtres..

            Rester fidèle à la vocation de la France, ce n'est pas prendre la pose et attendre sans rien faire. C'est tout d’abord refuser de sacrifier l'identité culturelle et spirituelle du pays autour d'une table pour un quelconque "compromis républicain". Parce que à chaque "consensus", c'est à un petit bout de France que vous renoncerez. Celui qui renonce à nos traditions de manière consciente où par égoïsme porte en lui la responsabilité de ce qui fait la ruine de notre pays. Tout comme les chrétiens qui s’engagent sous la bannière des partis idéologiques républicains, participent à cette politique de suicide national. SAINTEJ.JPG

            La France, la vraie France est Catholique et Royale. Le Roy est le fils ainé de l’Eglise, la France ne peut pas être autre chose que cela. Nous avons une bannière, nous avons tout ce qu’il faut pour nous défendre. Nous avons à notre disposition tout ce qu’il faut pour faire avancer les choses vraiment dans le bon sens. Mais il faut pour cela retrouver tout d’abord le véritable esprit de la Croisade, et abandonner définitivement celui de la négociation, du compromis, du consensus, et donc de l’inutile revendication républicaine…

            L’étude approfondie de l’histoire de France, des causes qui ont fait sa prospérité et sa prépondérance dans le monde, et de celles qui font sa décadence, ne peuvent que nous convaincre que les destinées de notre pays sont intimement liées à celles de la Monarchie Catholique. Impossible de s’en défaire, il n’y a qu’une seule chose qui puisse rendre à la France le rang qui est le sien : c’est de retremper l’âme française dans l’esprit du passé.
Mirabeau avait donné tout l’argument de la Révolution en ce peu de mots : « Il faut décatholiciser la France pour la démonarchiser, et la démonarchiser pour la décatholiciser ». Aujourd’hui encore, et nous ne le voyons que trop, dans les rangs de nos ennemis c’est toujours le même mot d’ordre.

            Les principes démocratiques des droits de l’homme sont désorganisateurs, on ne peut donc pas vraiment s’étonner de ce phénomène de dégénérescence qui ne peut aller qu’en s’accentuant... La solution passe obligatoirement par un juste retour aux droits de Dieu... D'autant plus que pour sauver la France nous ne ferons pas l'économie de cette unité royale indispensable : "Tout Royaume divisé contre lui-même court à la ruine".

             Il n’est donc pas possible pour un catholique de se « résigner » par paresse à choisir le « moins pire » des hommes (des candidats). Il nous faut au contraire reconnaitre la toute puissance de Dieu et agir en conséquence pour le rétablissement de Ses droits, pour qu’Il règne. Sainte Jeanne d'Arc l'avait compris, et c'est ainsi qu'elle a su mettre en marche bien des hommes dans une guerre décisive et determinante au service du seul Roy de France légitime, Lieu-Tenant du Christ vrai Roi de France.

 RENY.F

04/11/2010

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

Réunion du samedi 20 Novembre 2010.

 

 

Première partie : Lancement de "La Ligue Légitimiste de Lorraine"

(Bulletin d'information contre-révolutionnaire.)

Deuxième partie : Etude Légitimiste

(Argumentaire de base en faveur de la Monarchie Traditionnelle.)

 

Renseignements : 03-83-81-00-29
ou 06-46-77-66-85 

01/11/2010

Une stèle à la mémoire de Stofflet en Lorraine

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 Stofflet

 

Rappel du parcours héroïque de ce soldat des droits de Dieu : Stofflet (Jean-Nicolas), né à Bathelémont en 1753, était fils d'un meunier. Après avoir servi pendant 16 ans comme simple soldat, il devint garde-chasse du comte de Colbert-Maulevrier. Il prit part en 1793 au soulèvement de la Vendée, se distingua dans toutes les occasions, s'attacha à d'Elbée, et devint major général de l'armée vendéenne. Il remplaça La Rochejaquelin dans le commandement en chef en 1794. A la suite de différents avec Charette, il traita avec la Convention en 1795. Il recommença la guerre la même année, sur l'invitation du comte d'Artois (le futur Charles X), avec le grade de maréchal de camp, qui lui avait été conféré; mais il ne put réunir qu'un petit nombre de soldats, et tomba dans les mains des républicains, qui le conduisirent à Angers, où il fut fusillé en 1796. Il fut un des meilleurs chefs de la Vendée militaire, de l'armée Catholique et Royale.

 

Ci-joint l'article paru dans la presse locale le Vendredi 29 octobre 2010 : 

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(Article proposé par un fidèle lecteur de nos pages)

29/10/2010

98ème Pèlerinage Légitimiste à Sainte Anne d'Auray

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Le 98ème Pélerinage Légitimiste à Sainte Anne d'Auray s'est déroulé les 25 et 26 septembre 2010.

Cette année les participants du samedi avaient le choix entre une marche entre Vannes et Sainte Anne d'Auray et une visite guidée : la bataille de Quiberon. Une veillée près du monument du comte de Chambord les rassemblait tous dans la soirée.

Le dimanche, la messe était célébrée, en la Chapelle du Champ des Martyrs, par Monsieur l'Abbé Jean-Baptiste Guyon de la FSSPX.

Puis c'était au monument du Comte de Chambord, l'allocution de Pierre Bodin, Président de l'UCLF.

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Un repas était servi au restaurant "La Croix blanche" et le professeur Charles Antoine Carnot captivait ses auditeurs grâce à sa conférence "Le Morbihan et la duchesse du Berry".

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Source : le site officiel de l'UCLF.

 

28/10/2010

Archives de la presse Légitimiste

Le Droit monarchique :
un journal légitimiste et traditionaliste
(1883-1884)

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Nous voudrions rappeler que ce journal politique hebdomadaire qui n'a paru qu'un an, de décembre 1883 à novembre 1884 a joué cependant un rôle considérable dans le maintien des lois fondamentales du Royaume de France par les Légitimistes, qui après la mort du comte de Chambord ont refusé de reconnaître le comte de Paris, un Orléans, comme le roi de France. Puis ont considéré à juste titre la maison de Bourbon-Anjou comme héritière par la loi salique du trône de France.

 

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Cinquante-trois numéros du Droit Monarchique ont vu le jour. Chaque numéro coûtait 5 centimes, l'abonnement par an était de 4 francs. Chaque numéro compte quatre pages après le titre Droit monarchique. Journal politique hebdomadaire et l'épigraphe " La parole est à la France et l'heure est à Dieu ". II semble que cette épigraphe soit empruntée au manifeste du comte de Chambord du 8 mai 1871.

Les rédacteurs sont peu nombreux : à peine une dizaine ; le principal est Jules Delmas. On trouve aussi les signatures de Taillefer, Barbazan, de Saint-Léon, Du Hézo, Didier, de Verneuil, D. de C. (initiales seules).

Le titre du journal semble être inspiré directement par une brochure parue en 1883 : Le Droit monarchique de Joseph du Bourg (Voir photo).

Dès le premier numéro daté du dimanche 2 décembre 1883 le rédacteur en chef, J.D. (Jules Delmas), résume dans un bref éditorial la doctrine inspirée par le groupe des fidèles de la comtesse de Chambord. " Le droit monarchique est représenté par les descendants du duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV. Ceux qui reconnaissent comme Roi Mgr le comte de Paris... désertent la cause de la Légitimité, la cause de la Patrie, pour passer à l'orléanisme, au libéralisme politique, une des formes les plus malsaines de la Révolution ".

Les thèses légitimistes étaient également développées dans une autre feuille imprimée à Paris Le Journal de Paris fondé en octobre 1880, sous l'influence de Maurice d'Andigné.

Même si sa signature n'apparaît pas dans le Droit Monarchique, l'action du comte Maurice d'Andigné ancien secrétaire du comte de Chambord dans le lancement de cette feuille paraît certaine. C'est lui qui dans une lettre adressée au directeur du journal Le Gaulois marque publiquement son hostilité aux Orléans : " comme légitimiste, je ne reconnais et n'ai le droit de reconnaître à Monsieur le comte de Paris que le titre de chef de la branche d'Orléans ! " (le 24 octobre 1884).

 

 

27/10/2010

La civilisation Française

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   L’histoire de la civilisation française est vaine si l’on ne fait pas la distinction entre la civilisation française traditionnelle et la civilisation actuelle dîte révolutionnaire (qu’il n’est pas possible de reconnaître comme étant française).

 Dans le sens traditionnel : Le mot « patria » dans le latin médiéval, et le mot « patrie » adopté par la langue française au seizième siècle, désignaient la terre des pères, le pays de la naissance et de l’éducation. L’amour de la patrie (le mot patriotisme n’existait pas encore), rendait à la France les devoirs de la piété avec les honneurs du respect et de la fidélité. La patrie était la France. La France était un être moral doté de vertus. Les Français évoquaient souvent ces vertus de la France et voulaient s’en montrer dignes. En cas de guerre certains d’entre eux acceptaient de donner leurs vies. Mais aucune obligation n’était faite au commun des hommes de mourir pour la patrie sur simple réquisition du Roy.

Dans le sens qualifié de révolutionnaire. La nouvelle civilisation est d’abord celle des libertins. Puis devient celle des philosophes des Lumières de 1789. Enfin elle se réalise pleinement dans la patrie de la Révolution, c’est-à-dire dans les droits de l’homme. Cette patrie n’est pas la France, et la France réelle ne représente pour elle qu’un support et un instrument. On voit que cette deuxième définition n’a rien à voir avec la première. La république, issue de la Révolution française et de ses deux faces bourgeoise et populaire, a toujours eu une tendance à se servir du peuple au profit des intérêts des dits bourgeois, dont le seul intérêt était de remplacer la noblesse et de faire de bonnes affaires. Cela est inscrit dans la nature même du régime, qui, parce qu'il est lié à la course aux places, encourage la concurrence des pires arrivistes. Le pouvoir n'est jamais venu du peuple, on le lui fait simplement croire. Aujourd’hui il vote pour des ambitieux déjà désignés par des partis, quand on ne lui dit pas comment voter lors des référendums. Au moins, la monarchie a le mérite de l'honnêteté parce que le pouvoir souverain agit toujours en tant que tel et indépendamment du peuple.

Pourtant les Français, tout en conservant la mémoire de la civilisation française traditionnelle, ont progressivement adopté la seconde. Ils ont même fini par confondre les deux. Au point de voir la France dans la patrie révolutionnaire... Les richesses et les énergies du patriotisme naturel ont été détournées de leur objet et mobilisées au service d’une patrie qui n’était pas la France, qui n’était qu’une utopie. En somme la patrie révolutionnaire a été substituée à la France, mais à l’insu des Français. France et république ne sont pas une seule et même civilisation, d’ailleurs la république n'en est pas une, elle n'est qu'un parasite, qui s'est approprié l'œuvre de nos rois, pour la dénaturer sous des contre-valeurs nihilistes dont nous voyons le plein effet aujourd'hui.

Ce changement progressif des mentalités fut le résultat d’une longue manipulation. Habiles serviteurs de l’idéologie des droits de l’homme, les politiciens des régimes successifs depuis l’Empire jusqu’à la Cinquième République, parlant sans cesse de la chère France immortelle, ont effectué le plus gros du travail de brouillage des esprits.

La tromperie a culminé avec les guerres, et surtout celle de 1914-1918. On a dit aux Français en 1914 « C’est la guerre du droit » et ils l’ont cru. Et surtout ils ont cru que la « guerre du droit » était vraiment la guerre pour la France. Alors ils ont engagé tout leur courage, et sont allés se faire tuer par centaines de milliers pour le seul avantage de la patrie révolutionnaire. Ces innombrables vies sacrifiées ont certes rendu l’Alsace et la Lorraine, mais elles ont servi principalement l’expansion de l’idéologie des droits de l’homme.

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 Après la mort des soldats, nous assistons aujourd’hui à la mort du pays lui-même : en ces premières années du vingt-et-unième siècle nous entrons dans la dernière phase, celle de la disparition historique de la France. Le patriotisme républicain exterminateur y travaille depuis longtemps. Nous savons que déjà les hommes de la Révolution, et leurs successeurs et disciples du dix-neuvième siècle, rêvaient d’une France absorbée dans le genre humain. Mais ils avaient encore besoin de la France et du sang français pour imposer aux autres pays l’idéologie des droits de l’homme.

Aujourd’hui cette idéologie domine partout sur l’occident. La situation n’est donc plus du tout la même. Conserver une idée de la France n’a plus aucun intérêt pour eux. Sans doute considérent-ils son éventuelle survie comme un obstacle à l’avènement de la patrie mondiale confondue avec le genre humain... Il importe donc pour la république universelle de hâter la disparition de la France. Les guerres, les discordes et les épurations du patriotisme révolutionnaire l’ont déjà vidée de sa substance. Le sacrifice des soldats Français a préparé celui de la France.

Nous n'avons qu'un seul regret, celui que trop de Français tardent à comprendre tout cela et à prendre conscience que la vraie cassure qui a cruellement et durablement divisé le pays, remonte à la révolution et ne finira qu'à la fin de celle-ci. Impossible de sortir du marasme suicidaire où s'est engagé notre pays tant qu'une minorité suffisante de Français n'aura pas compris cela.

Si tous les Français savaient exactement sur quels effroyables crimes repose la révolution et son drapeau, ils reviendraient beaucoup sur leur jugement sommaire et très incomplet sur la Royauté et sur le drapeau blanc à fleurs de lys...
D'ailleurs une seule royauté et une seule Eglise ont construit plus d'un millénaire d'évolution constante de notre pays, tandis que cinq républiques (déja 5 ! ) n'ont pas suffi pour détruire cet héritage magnifique pourtant abondamment pillé...


En tout cas, les Légitimistes ne s'y trompent pas... La destruction de ce qui est faux n'engendrera pas notre mort, mais bien au contraire la résurrection du Royaume de France par le retour du Lieu-tenant de Dieu sur terre. Et puis, nous serions bien coupables à notre tour, de ne pas nous efforcer de rétablir la vérité politique et religieuse de notre pays. Ainsi que de laisser d’autres Français périr dans l'ignorance pour un drapeau qui n’est de toute évidence pas le notre...

 

 

24/10/2010

Prière de Saint Louis

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Dieu Tout-Puissant et éternel,
Qui avez établi l’empire des Francs pour être dans le monde
L’instrument de vos divines volontés,
Le glaive et le bouclier de votre Sainte Eglise,

Nous vous en prions, prévenez toujours et partout de votre céleste lumière,
Les fils suppliants des Francs,
Afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour réaliser votre règne en ce monde,
Et que pour accomplir ce qu’ils ont vu,
Ils soient remplis de charité, de force et de persévérance,

Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi soit-il

Prière proposée par une adhérente
du Cercle Robert de Baudricourt

21/10/2010

La Légitimité Royale Française et les avatars du royalisme...

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1- Les Légitimistes :

Tout d'abord il est bon de préciser que les légitimistes ne sont pas un courant du royalisme, une tendance où une catégorie particulière. Comme nous l'avons déjà affirmé à plusieurs reprises sur ce site. La légitimité est, dans son essence, la plus ancienne tradition politique de notre pays puisqu’elle remonte à Clovis. Elle défend cette monarchie catholique qui durant treize siècle a construit la France dans l’amour réciproque des peuples et du Roy. La pensée légitimiste est la seule authentiquement traditionnelle car elle n’emprunte rien aux idéologies, toutes issues de la Révolution. Les légitmistes tournent donc aujourd'hui leurs regards vers l'ainé de la branche encore solide de l'arbre Capétiens-Bourbons et reconnaissent le Prince Louis comme étant le chef de cette famille et comme seul héritier légitime du trône.

La conviction légitimiste est intimement liée à la Foi Catholique. La légitimité politique se définit historiquement par le respect des lois fondamentales de France, notamment le serment du Sacre. Clovis devient en 496, le seul roi légitime parmi les rois barbares du fait de son baptême et non de sa force. Le baptême, la légitimité dynastique, ne suffisent pas : encore faut-il une politique légitime. C’est le grand message du comte de Chambord (Henri V), qui n’a pas voulu être le souverain de la Révolution (c’est le sens de son refus symbolique du drapeau tricolore).
 
Cet esprit de la monarchie catholique traditionnelle existe toujours. A la Toussaint de 1979, Monsieur Gérard Saclier de la Bâtie entreprît de recréer un grand mouvement politique “royaliste-légitimiste” : ce fut la fondation de l’Union des Cercles Légitimistes de France (U.C.L.F.). Ce mouvement reprend toute la tradition défendue par Henri V et le légitimisme historique : une tradition qui restaure le droit dynastique de France, et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution.

Pour nous défenseurs du royaume, il est clair que les institutions monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et chrétien. Les légitimistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident chrétien).
Cet esprit de la monarchie chrétienne traditionnelle : c’est lui, et lui seul, qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.


La plus grande et insupportable usurpation de la royauté Française : l'orléanisme


2- Ensuite viennent donc les Orléanistes. Les Orléans ont toujours été dynastes, cependant les Lois Fondamentales du Royaume les placent très loin derrière la branche aînée d’Anjou. Un prince d’Orléans désirant malgré tout satisfaire une ambition royale doit donc renoncer au principe de légitimité pour ne mettre en avant que sa seule personne. Le Comte de Paris est l’exemple extrême de cette stratégie préconisée par son aïeul, l’usurpateur Louis-Philippe. L’abandon de la transcendance pourtant inhérente à la monarchie, le condamna tantôt à faire une cour servile au pouvoir en place, tantôt à se prostituer à l’opinion du jour, abdiquant de fait tout courage et tout honneur.

Pour légitimer son usurpation de 1830, Louis-Philippe d'orléans revendique une monarchie populaire par opposition à la traditionnelle monarchie royale. Ce qui est une synthèse entre monarchie et démocratie, cet abandon du régime de conseil pour le régime d’opposition est préjudiciable au bien commun. En effet, l’existence d’une opposition constitutionnelle, inhérente au gouvernement représentatif, rend celui-ci impotent tant elle excite l’ambition, exaspère les passions et pervertit jusqu’aux plus vertueux.
A noter dans l'arbre généalogique de la famille d'orléans, la présence du régicide Philippe d'Orléans (Dit Philippe Egalité : adepte de la Franc-maçonnerie). Philippe d'orléans à été jusqu'à voter la mort de son cousin le Roy Louis XVI.
Il faut souligner également que l'appartenance des dits prétendants orléanistes à la Franc-maçonnerie est totalement incompatible avec la charge royale, qui suppose d'être libre de toute autre appartenance que celle due à Dieu et au Royaume. Bref, l'orléanisme est un royalisme libéral et calculateur, une variante des droits de l'homme, ce qui est une farouche opposition aux droits de Dieu !

 

Les Naudorfistes : où autres adeptes de la survivance...
 

3- Les royalistes survivantistes.

Pour les survivantistes, le dauphin Louis devenu Louis XVII aurait été libéré par une conspiration qui lui aurait substitué un autre enfant, mort peu après dans la geôle du Temple. Après bien des vicissitudes, il serait réapparu à l'age adulte en Hollande sous l'identité de Naundorff. On dit par conséquent aussi bien Naudorfistes que survivantistes pour définir cette nouvelle tendance du royalisme. Naundorff ayant laissé une postérité, il existe aujourd'hui un de ses descendant qui s'estime seul héritier du trône...

Et pourtant la question de la survivance est réglée avec certitude depuis 1825, et le toucher des écrouelles de Charles X: les procès-verbaux sont reproduits dans le Manifeste. La guérison miraculeuse des écrouelles est accordée non pas à la personne mais à la fonction, si l'on peut dire. Donc, quels que soient les mérites personnels du Roi, le miracle s'accomplit parce qu'il est le Roi: c'est un signe certain de légitimité, qui a toujours été compris comme tel depuis le XII°siècle.
Et si Charles X était bien légitime en 1825, cela signifie que Louis XVII ne pouvait avoir survecu aux mauvais traitements subis durant sa captivité à la Tour du Temple...
De plus, la réfutation de la mort au temple du Dauphin est grave pour un royaliste. En effet la négation du martyr de l'enfant roy est un choix bien délicat...

A noter aussi la multiplication impressionnante des faux dauphins depuis Naundorff, et que les fantaisies diverses sur ce chapitre ne manquent pas... Le fait que les faux dauphins soient assez nombreux, engendre le problème pour les survivantistes de l'embarras du choix (En même temps c'est très pratique pour ces royalistes survivantistes qui pensent et agissent comme des républicains !)

 


Les providentialistes


4- Les Royalistes providentialistes.

Cette dernière tendance bien que différente et parfois opposée à la précédente, peut aussi se confondre en une seule. En vérité, cela dépend des individus puisque c'est toujours d'un "royalisme à la carte" qu'il s'agit...

Le providentialisme est une doctrine qui compte uniquement sur l’intervention divine pour résoudre le mal social et qui attend une sorte d’âge d’or. Dans l’optique pessimiste du providentialisme, l’action humaine est inutile, la raison est suspecte, Dieu intervient miraculeusement sans aucun concours, sans aucun effort de l’homme.
En déconsidérant l’intelligence humaine, le providentialisme ignore cette part que Dieu laisse aux hommes dans la façon de s’organiser. Il néglige la science morale et la science politique qui en fait partie, sciences qui étudient la nature humaine et qui ont pour finalité de construire la cité en vue du bien commun.

Les royalistes providentialistes finissent par remettre en cause toutes les hiérarchies et attendent absolument tout de Dieu sans rien faire. Ce qui est radicalement opposé à la légitimité et à la défense de ses principes. Le providentialisme est vraiment un mal social terrible, on voit rarement des providentialistes dans un groupe de travail si ce n’est pour proclamer un défaitisme perturbateur. Jamais ils ne prennent de responsabilité pour le bien commun.
En fait, ils refusent tout engagement dans une association car cela demande un effort de chaque instant, une foi, une persévérance et une acceptation des autres qui font peur. Non ! Ils attendent le miracle. Pire ! Ils l’exigent, et en l’annonçant à qui veut l’entendre, ils pensent s’acquitter des devoirs envers la Cité. La superstition les envahit ; à l’affût de toute sorte de prophéties, ils voient des signes précurseurs partout. Par un orgueil démesuré, ils finissent par se persuader qu’ils sont dans la confidence divine quant à Ses desseins pour l’avenir.

Souvenons nous que pour continuer de jouir de Sa grâce, le Bon Dieu nous demande notre participation, notre effort, notre zèle à travailler pour le bien de nos semblables. Autrement dit, Il nous demande d’œuvrer selon nos moyens pour le bien commun, et par voie de conséquence, pour l’institution qui seule peut assurer durablement l’unité harmonieuse. L’enseignement de la très légitimiste Sainte Jeanne d’Arc est à ce sujet très explicite : «  les hommes d’arme batailleront et Dieu donnera la victoire. »

17/10/2010

La Laïcité Républicaine : religion imposée par l'Etat maçonnique

Avoir chassé Dieu de l’espace public pour le reléguer dans la sphère privée ne suffit pas à la République et aux Loges maçonniques; les pressions sont fortes pour substituer au culte divin une véritable religion républicaine ritualisée avec l’homme au centre : la laïcité.
 

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Pour de multiples raisons dont certaines sont liées à la présence en France d’une importante communauté musulmane, le problème de la laïcité se retrouve sous les feux de l’actualité. Cependant, cette notion reste assez confuse dans l’esprit de beaucoup. D’autant que derrière les mots se cachent des intentions et des arrière-pensées aussi précises que dissimulées. C’est pourquoi nous porterons d’abord notre attention sur le sens du terme laïcité et de sa dérive idéologique : le laïcisme
Notre cheminement nous amènera à dire un mot de la distinction traditionnelle et essentielle entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel.  
L’autre versant de notre réflexion portera sur ce que pourrait désigner l’expression : la laïcité à la française, caractéristique exclusive de notre exception culturelle. Si elle existe parfois ailleurs, elle n’y a pas la même audience ni la même influence sur la vie politique et sociale du pays considéré. 
 
L’évolution de la pensée laïque : de la laïcité au laïcisme 
 
- Le terme laïc, né au Moyen-âge, sert à distinguer l’homme ordinaire du clerc. Cette ancienneté du mot n’est pas celle de la laïcité et du laïcisme qui ne datent que du XIXe siècle (1870 et 1848). Ce sont tous deux des vocables de crise.
 
- La laïcité veut exclure l'Eglise et communautés spirituelles de l’exercice de tout pouvoir civil, en particulier de l’enseignement alors que …  
le laïcisme s’affirme comme une doctrine cherchant à limiter, voire à supprimer, l’influence de la religion sur la vie publique. 
 
Il n’y a pas, entre ces deux termes, une différence de nature mais seulement de degré. Disons que le laïcisme manifeste la laïcité pleinement exprimée, une laïcité de combat. 
Il faut noter ici la place éminente prise par la question scolaire dans cet affrontement. C’est là la marque évidente de l’idéologie. L’esprit laïc veut s’assurer la maîtrise de l’enseignement afin de mieux dominer les esprits génération après génération. Or, c’était là une mission toujours revendiquée, à juste titre en France, par l’Église. C’est d’ailleurs pourquoi la querelle scolaire a, par le passé, touché aux limites de la guerre civile.
 
Fondement de la Tradition Française 
 
Ainsi, il est bon de rappeler de prime abord que la civilisation française a été bâtie et a prospéré à la lumière de deux principes : le trône et l'autel. Clovis en se faisant baptiser a initié cette civilisation française que nous défendons et placé ses pas dans une certaine continuité de l'Empire romain, catholique à sa disparition. Cette formule un peu convenue, usée tant politiquement que, par exemple, sous la plume d'un écrivain comme Balzac dans son avant-propos à la Comédie humaine, éveille instinctivement le soupçon chez nos contemporains qui la traduisent par l'idée d'un régime théocratique et d'oppression, habitués qu'ils sont à l'utopie de la liberté humaine.

Pourtant, Clovis, en choisissant le catholicisme et non pas un christianisme arien comme les rois goths, a d'emblée embrassé un christianisme respectueux d'une distinction des pouvoirs temporel et spirituel, différent d'un arianisme qui penchait dangereusement vers un totalitarisme chrétien gothique. Avec ce baptême, Clovis a initié l'union et distinction des pouvoirs temporel et spirituel, soit de la royauté et de la religion catholique. C'est ce dont témoignera le sacre des rois de France et le titre de fils aîné de l'Eglise pour le Roi de France. La France est donc structurellement et ontologiquement, un pays catholique sans être pour autant une théocratie.

Bien différente est la conception des républicains, qui d'après la pensée des Lumières ne s'occupent ni de réfléchir d'après l'identité et la tradition d'une civilisation comme la France, ni de vérité : tout part selon eux d'un homme abstrait, de l'individu, dégagé de toute racine comme de toute transcendance autre qu'un rationalisme imparfait. Dès lors la religion doit être contrôlée impitoyablement ou sanctionnée et cantonnée dans la sphère privée ! Tel est le sens du sacre inversé de Napoléon, qui place lui-même sa couronne d'empereur sur sa tête en montrant qu'il n'y a plus d'union du trône et de l'autel mais que l'autel est le serviteur du trône. Telle est l'attitude des républicains qui veulent faire croire que l'homme est double et que la sphère publique et politique et la sphère privée et religieuse doit être dissociée. Ces deux tendances nient aussi toute fidélité historique, comme toute notion de vérité et de transcendance en faisant se valoir toutes les religions - ainsi la religion catholique, l'"infâme" de Voltaire, sera et est encore la cible privilégiée en tant que lien privilégié avec la tradition et la vérité de la France. Cela a culminé en 1905 avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat, coup qui fait écho à 1793 et à la mort du roi. 
  
 
Vers une religion républicaine obligatoire 
 
Devant la situation actuelle il est bien tentant pour la laïcité de promouvoir une véritable religion républicaine remplaçant les dogmes religieux, considérés comme diviseurs, par des postulats idéologiques tout aussi absolus, selon le vieux principe : on ne supprime bien que ce que l’on remplace
Parmi les vérités qui doivent s’imposer à tous se trouvent, comme il se doit, la “ tolérance ” et les “ droits de l’homme ” qui manifestent pourtant, par nature, la rébellion de l’être humain contre son Créateur. Bien sûr, il ne s’agit pas de la tolérance dans sa définition classique mais du sens nouveau qui s’est imposé à notre société depuis quelques décennies. De nos jours, la tolérance nous pousse à l’acceptation égale et universelle de toute action humaine, même intolérable. C’est une valeur absolue, ouverte à toutes les déviations, à toutes les “ hérésies ”, à toutes les convictions. Ce nouveau dogme n’accepte aucune exception. En fait, il n’y a rien de plus intolérant que les nouveaux apôtres de la tolérance républicaine. Ils excommunient avec facilité tous ceux qui ne sacrifient pas au nouveau culte républicain... 
 
Cela sent bigrement la Révolution, au temps le plus fort de la déchristianisation. Certes, ce n’était qu’un projet sans avenir immédiat. Mais voilà l’orientation. D’autant que les baptêmes républicains sont déjà une réalité dans quelques municipalités
 

 Conclusion

 

 

Au terme de cet exposé, on pourrait à bon droit se montrer pessimistes. Effectivement, le tableau n’a rien de réjouissant. Cependant, nous ne l’ignorons pas, l’Église Catholique, qui se trouve au cœur de nos préoccupations, peut compter sur la protection de la Providence. Elle a déjà, au cours de sa longue histoire, traversé mille périls, sans avoir été abattue. 

Même s’Il se voit rejeté des institutions humaines, Dieu est là. Il veille et intervient par des moyens qui souvent nous échappent quand Il Lui plaît. C’est pourquoi nous devons toujours être prêts. 
En attendant, nous devons nous préparer par la formation et l’étude. Même si cela peut nous paraître parfois ingrat et difficile. Il y a tant de choses à remettre en ordre après les dégâts engendrés par les prétendues autorités actuelles chargées du “ bien commun ”... 
Parallèlement, nous devons vivre, les uns les autres, en toute fraternité. L’idéal poursuivit doit nous unir. Le combat solitaire est un combat perdu. Tâchons de reconstituer, à notre échelle, un milieu chrétien, en attendant la grande restauration. Et ne désespérons jamais de Dieu. Il donne la victoire à ceux qui la méritent ! 
  

14/10/2010

29 Septembre 1886 à Sainte Anne d'Auray.

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Discours prononcé par le général de Cathelineau le 29 Septembre 1886 à Sainte-Anne d'Auray 

Mesdames et Messieurs,

C'est le souvenir du passé, le souvenir de nos ancêtres qui nous réunit... Comme eux nous voulons rester fidèles à cette magique devise qu'ils avaient adoptée et défendue et qu'ils nous ont laissée comme un héritage sacré : Dieu et le Roi ! Voilà notre patrimoine. Allons, debout ! pour le défendre : noblesse oblige...

Peuple français, peuple breton réveillez-vous; sortez de votre léthargie ; levez-vous il faut combattre l'usurpation...  Comptez, si vous le pouvez, les héros qui sont sortis de vos rangs ; les martyrs qui se sont fait immoler pour défendre et venger le Christ attaqué, pour défendre et venger la patrie.

Et toi, peuple breton, as-tu oublié le sang qu'il t'a fallu répandre pour conserver ton sol et ta liberté contre le léopard anglais. Tu fus invincible et tu devins si terrible, qu'il suffisait qu'on apprît que tu entrais dans un camp pour que l'adversaire déposât les armes et demandât immédiatement la paix. Telles furent ta puissance et ta gloire ! Plus indomptable et plus résistant que le roc de granit qui borde tes rivages tu avais la fierté du vieux lion dans le désert.

Pourtant un jour, épris des charmes du beau pays de France, subjugué par la grandeur et l'héroïsme de ses rois, tu le respectes et tu te prends à l'aimer... Ton chef, la grande-duchesse de Bretagne, épouse deux de ses Rois ; ta fierté ton ambition sont dépassées ; tu donnes ton coeur à la France ; tu lui jures fidélité... et tes serments tu les as gardés et tu les garderas à la vie, à la mort, à cette France qui t'avait séduit, à ces souverains qui t'avaient entraîné... Aussi, c'est chez toi que nous sommes tous, aujourd'hui, venus nous retremper dans la fidélité...

Oui ! c'est devant les saints que tu invoques que nous venons par la prière ranimer notre foi et grandir nos espérances...  C'est devant " la grande Dame Sainte Anne » comme tu l'appelles, devant Saint Michel, le chef de la milice céleste, dont l'épée est invincible, que nous crions sus à la félonie et à l'usurpation...

Mais pour anéantir la Révolution, source de la félonie et de l'usurpation, pour prier à notre aise, pour élever nos enfants comme nous le voulons et le devons, pour gagner avec fruit nôtre pain quotidien, en un mot pour vivre heureux et dans la paix... Il nous faut, de par Dieu et par la loi, notre roi légitime et chrétien, l'aîné des princes d'Anjou, le plus près du sang de notre magnanime Henri; il nous faut son drapeau, le drapeau sauveur de Jeanne d'Arc, le drapeau blanc.

Vous les voyez ici, nombreux, ils nous entourent -, que de victoires ils nous rappellent ! que de serments gardés ! que de sacrifices et d'héroïsme n'ont-ils pas enfantés!...

Vive le drapeau blanc, vive le Roy !! 

Oui, dans les tristesses de l'attente, répétons, comme nos pères ; vive le roi quand même ! La nuit est sombre et nous enveloppe, mais courage ! après la nuit vient l'aurore, je la vois poindre à votre horizon ; et bientôt, je l'espère, cette réunion, m'en donne la foi   avec le sergent du Christ, notre roi, et la protection du Sacré Coeur de Jésus, nous aurons le triomphe ; l'Eglise sera écoutée, vénérée et défendue ; la France, notre chère patrie, sera ressuscitée.

11/10/2010

Légitimité et Tradition

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Dès 1883, une minorité de monarchistes dits Légitimistes avaient refusé de se rallier aux Orléans et étaient restés fidèles au drapeau blanc.

Le comité central Légitimiste mis en place en 1884 rallie à lui de grands noms du monarchisme : comme le général de Cathelineau, Urbain de Maillé.

Joseph du Bourg publia en 1910 un livre : 

les entrevues des princes à Frohsdorf 1873 et 1883, La vérité et sa légende, l’auteur ne cachait pas ses opinions légitimistes. Son but était de rappeler la question de la succession du comte de Chambord (Henri V), mort à Frohsdorf en août 1883. « la loi salique est immuable », le roi n’a pas le pouvoir de la modifier l’eut-il voulu, il en était le gardien.

Joseph du Bourg était un défenseur de ce principe fondamental : d’après le droit monarchique, la couronne appartient à l’aîné des Bourbons. Cette reconnaissance engendre obligatoirement le refus de deux ralliements successifs : pas de ralliement aux Orléans en 1883, pas de ralliement à la république en 1891.

La formule de « traditionalisme intégral » avait été lancée par la revue de Cathelineau Montfort en 1911, la Monarchie Française comme étant l’antithèse du nationalisme intégral. Les partisans de la contre-révolution intégrale, formule lancée par Pierre Gibert dans l’avant garde de l’ouest (18 janvier 1896) n’ont pas eux, ralliés le maurrassisme.

 Les Légitimistes ont maintenu le droit dynastique de la vraie France et pratiqué une reflexion importante dans l’optique contre-révolutionnaire et catholique traditionaliste. Refusant le ralliement à la monarchie constitutionnelle de 1830 et aux principes révolutionnaires et républicains de 1789 et de 1875, ils forment un groupe en lutte permanente avec les républicains mais aussi les Orléanistes et les partisans de Charles Maurras. L’absence de ralliement à des thèses modernistes où libérales permet le maintien des doctrines politiques et religieuses de la Monarchie Catholique Française. Les défenseurs de la Monarchie Traditionnelle ne peuvent se rallier à la république laïque ni à la monarchie constitutionnelle.

Ces deux refus de ralliement sont donc la marque des Légitimistes.

 Ainsi, les Légitimistes sont les seuls à pouvoir s’honorer d’être les intégraux défenseurs des lois fondamentales du Royaume de France. Ils sont à la racine sur le plan intellectuel de la pensée politique royaliste catholique, et contre-révolutionnaire. Ils incarnent la manifestation vivante du maintien de la théorie contre-révolutionnaire élaborée par Bonald, Mgr Pie et Blanc de Saint Bonnet. Fidèles aux principes de la Monarchie Catholique Française traditionnelle :

Le Prince, les lois fondamentales du Royaume et la Foi Catholique.

La Monarchie Catholique Française, régime naturel de notre pays est le seul régime politique permettant aux Français de s'affranchir du joug maçonnique et satanique en revenant franchement à la vraie tradition chrétienne dont le Roy par sa naissance (C'est-à-dire par la volonté de Dieu), est le seul représentant légitime.

 

 

08/10/2010

La garde Légitimiste

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Le Roy est là avec nous irréductibles Français, incarnant à lui seul la souveraineté du pays réel, l'espoir de la liberté et de la délivrance du Royaume.

 Dans la continuité de Sainte Jehanne d'Arc, nous autres soldats, fantassins et chevaliers sommes autour de lui pour le protéger et le guider toujours dans l'intérêt de la Tradition de nos pères. Nous faisons bloc avec lui, équipés du bouclier de la Foi Catholique et de la redoutable doctrine légitimiste. Car de lui seul dépend l'unité du royaume et la perpétuité du sublime héritage laissé par Saint-Louis. Sur notre droite et sur notre gauche approchent des meutes de chiens et de monstres incontrôlables, tous veulent mordre, tous veulent discuter le pouvoir au Roy, tous veulent s'approprier une partie de la couronne, certains cherchent même à la faire disparaître pour toujours...

 Mais la garde légitimiste est là, fidèle et dévouée, elle veille sur le Fils aîné de l'Eglise Catholique. Elle tient ! Continue inlassablement d'escorter le Lieu-tenant de Dieu sur terre avec prudence, patience et sagesse pour qu'il puisse poursuivre sa longue route qui le conduira à Reims. Ce chemin est si dur, pénible et laborieux, semé d'embûches, il en est ainsi maintenant depuis plus de deux cents ans. Si le gardien meurt, le combat se poursuit sans cesse avec une nouvelle génération de preux chevaliers, un nouveau Roy incarnant toujours le même principe de la France éternelle.

 Plus l'on s'approchera du but ultime, plus les chiens seront dangereux et les ennemis de la couronne difficiles à identifier... Le peuple Français privé de son histoire, de ses racines et de ses traditions ne comprend plus, ne comprend pas le sens du combat qui est pourtant celui de son existence même. Il est assommé par ses nouveaux maîtres manipulateurs, détourné de sa vocation divine et de sa mission dans le monde.

De temps à autre une belle âme touchée par la grâce de Dieu s'éveille enfin, parvient à franchir le barrage des chiens enragés, pour rejoindre et renforcer le socle de l'inépuisable garde légitimiste.

03/10/2010

Les combats de messieurs Malgrétout, Tradi et Légitimiste

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Extrait du manifeste Légitimiste

 

Interrogeons nous un instant sur l’action politique du catholique au sein d’une société postrévolutionnaire.

Monsieur MALGRÉTOUT

M. MALGRÉTOUT est un catholique que l’on qualifie couramment de « conservateur » et ne conçoit pas son devoir d’état sans œuvrer pour l’Église. Il souffre vivement de la crise que celle ci traverse, de la complicité des autorités religieuses dans son sabordage et sa dissolution dans cette entité informe qui rassemble toutes les religions : l’œcuménisme.

Pour défendre la Foi, M. MALGRÉTOUT décide de combattre les erreurs de l’Église conciliaire de l’intérieur avec les armes démocratiques que celle-ci met à sa disposition : « Je vais faire de l’ “entrisme” dans l’équipe diocésaine, leur faire entendre raison et quand elle sera assainie, elle pourra elle-même faire pression sur l’échelon supérieur ».

Une fois dans le groupe M. MALGRÉTOUT se garde bien d’exposer trop ouvertement la saine doctrine sous peine de se discréditer d’emblée. Il doit accepter la règle du jeu : « Cher Monsieur vous penser ceci mais Madame X pense le contraire, vous devez respecter ses idées si nous voulons agir ensemble ». Dans ce cadre, il ne peut que réagir aux attaques des éléments les plus subversifs, d’ailleurs le plus souvent il ferme les yeux pour ne pas passer pour « intégriste ».

Son action porte cependant quelques fruits : Le dimanche, il est tout heureux d’avoir obtenu du curé le « je crois en Dieu » en latin, en échange de quoi il consent de temps en temps à « animer » la messe, il s’est même résolu à distribuer la communion de peur que quelqu’un de plus indigne que lui ne le fasse. Le voilà qui au nom du moindre mal cède et collabore objectivement à ce qu’il prétendait combattre. Compromis après compromis, il finit par oublier la saine doctrine et ceci à l’échelle la plus petite, lui qui ambitionnait une réforme de la politique vaticane.

M. MALGRÉTOUT se prend parfois à rêver d’une organisation de « bons catholiques », suffisamment puissante pour contrecarrer de l’intérieur les velléités révolutionnaires de la Rome conciliaire. Il envisage même par ce biais que l’Église de Vatican II finisse par adhérer à la doctrine traditionnelle. Mais il faudrait pour cela être plus nombreux à combattre « comme lui, concrètement sur le terrain ». Et M. MALGRÉTOUT de blâmer son ami M. TRADI qui prétend œuvrer pour l’Église à l’extérieur de l’Église officielle ; ce lâche qui a déserté alors qu’il faudrait faire masse pour contrer toutes ces agressions.

Monsieur TRADI

Monsieur TRADI et la question religieuse
M. TRADI, quant à lui, a bien compris qu’il est inutile d’essayer de concilier les principes de la Rome moderniste avec la doctrine traditionnelle de l’Église.

Il n’y a qu’une solution : Rome doit renoncer à Vatican II. Il se défie de la liturgie moderne, de son ambiguïté, du peu d’égard qu’elle accorde au Bon Dieu par la disparition des gestes des attitudes et des paroles qui aident à prendre conscience de la Présence Réelle.

M. TRADI perçoit nettement que si ses concepteurs ont donné cette forme à leur messe, c’est bien en vue d’une finalité très précise : la pratique de cette forme éloigne à leur insu les fidèles du Bon Dieu ; son objet n’est plus le sacrifice offert à Dieu mais un repas dont le centre d’intérêt est l’assistance elle-même comme en témoigne entre autres l’autel tourné vers le peuple.

L’Homme FINIT PAR USURPER LA PLACE DU BON DIEU.

Il sait que la réforme liturgique s’inscrit dans un mouvement plus vaste dont le Vatican se fait le promoteur : la fusion de toutes les religions autour de thèmes fédérateurs comme la fraternité universelle, la paix dans le monde, la démocratie, les Droits de l’Homme. C’est l’esprit d’Assise, du Mont Sinaï ou Jésus Sauveur fait figure d’indésirable quand il déclare : « Si vous ne croyez pas que Moi Je Suis, vous mourrez dans vos péchés »(St Jean- 8, 24). Dans ces conditions M. TRADI adopte l’attitude la plus raisonnable : pour préserver sa foi et celle de sa famille, il refuse la pratique du nouveau culte et du système démocratique qu’il sous tend. Il combat pour l’Église à l’extérieur de l’Église conciliaire. Là, fort de la saine doctrine il agit : il prie, il étudie, il prend des responsabilités dans les Cercles de Tradition, il aide les prêtres et les écoles. Loin de déserter, il combat efficacement et rend le plus grand service à l’Église en défendant sans compromission sa tradition qui est la Parole du Bon Dieu.

Monsieur TRADI et la politique
En bon catholique, M. TRADI ne conçoit pas son devoir d’état sans œuvrer pour la Cité. Il souffre vivement de la crise que le pays traverse, de la complicité des autorités politiques dans son sabordage sa dissolution dans cette entité informe que constitue l’Europe libérale. Pour défendre son pays, M. TRADI décide de combattre la République de l’intérieur avec les armes démocratiques que celle-ci met à sa disposition :

« Je vais faire de l’ “entrisme” dans la section locale du parti politique “le moins mauvais”, lui faire entendre raison et quand elle sera assainie, elle pourra elle-même faire pression sur l’échelon supérieur ».

Une fois militant M. TRADI se garde bien d’exposer trop ouvertement les principes chrétiens de la politique. Il tait surtout le principe de Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus Christ sous peine de se discréditer d’emblée. Il doit accepter la règle du jeu : « Cher Monsieur vous pensez ceci mais Monsieur Y est agnostique, Monsieur Z est païen, vous devez respecter leurs idées si nous voulons agir ensemble ». Dans ce cadre il ne peut que réagir aux attaques des éléments les plus subversifs, d’ailleurs le plus souvent il ferme les yeux pour ne pas passer pour « intégriste ». Son action porte cependant quelques fruits : À la fête du parti il est tout heureux d’avoir obtenu une messe de Saint Pie V et M. TRADI de faire de la publicité pour cette fête dont la conférence est dite par un païen notoire et dont les stands sont couverts de littérature antichrétienne...

Le voilà qui au nom du moindre mal cède et collabore objectivement à ce qu’il prétendait combattre. Compromis après compromis il finit par oublier la saine doctrine et ceci à l’échelle la plus petite, lui qui ambitionnait une réforme de la politique du pays. M. TRADI se prend parfois à rêver d’une organisation de « bons catholiques » suffisamment puissante pour contrecarrer de l’intérieur les velléités révolutionnaires de la République. Il envisage même par ce biais que la République finisse par adopter la doctrine catholique. Mais il faudrait pour cela être plus nombreux à combattre « comme lui, concrètement sur le terrain ». Et M. TRADI de blâmer son ami M. LÉGITIMISTE qui prétend œuvrer pour le pays à l’extérieur de la République ; ce lâche qui a déserté alors qu’il faudrait faire masse pour contrer toutes ces agressions...

Monsieur LÉGITIMISTE

M. LÉGITIMISTE quant à lui a bien compris qu’il est inutile d’essayer de concilier les principes de République française avec la doctrine chrétienne, de baptiser la République. Il n’y a qu’une solution : la France doit renoncer à la République. Il se défie du suffrage universel par le biais duquel l’homme prend l’habitude de décider de ce qui est bien ou mal, sans égard pour la volonté divine ( morale naturelle et morale révélée). M. LÉGITIMISTE perçoit nettement que si ses concepteurs ont donné cette forme à leur société, c’est bien en vue d’une finalité très précise : la pratique du suffrage universel habitue à leur insu les citoyens à s’approprier ce privilège divin de décider de ce qui est bien et mal.

L’HOMME FINIT PAR USURPER LA PLACE DU BON DIEU.

Il sait que le suffrage universel s’inscrit dans un mouvement plus vaste dont la République française se fait le promoteur : la fusion de toutes les nations dans le nouvel ordre mondial autour de thèmes fédérateurs comme la fraternité universelle, la paix dans le monde, la démocratie, les Droits de l’Homme. Combien dès lors le Christ fait-Il figure d’indésirable quand Il déclare « je suis Roi », Il est si peu démocrate quand Il révèle que sa légitimité ne vient pas de la volonté des hommes mais de celle du Père « Ma royauté n’est pas de ce monde »( St Jean-18, 38). Dans ces conditions, M. LÉGITIMISTE adopte l’attitude la plus raisonnable : pour préserver sa foi et celle de sa famille, il refuse de pratiquer le suffrage universel, la forme démocratique de cette société. Il continue le combat pour le pays à l’extérieur de la République. En France, le régime naturel est la monarchie très chrétienne. Au sein de l’Union des Cercles Légitimistes, il agit en étudiant, il s’investit dans un cercle ou un groupe d’étude, il aide les journaux du mouvement, il fait du prosélytisme et prie pour la restauration du Trône et de l’Autel. Loin de déserter, il combat efficacement, il rend le plus grand service au pays en défendant sans compromission la tradition du Christ roi de France et du roi très chrétien son lieutenant.



Brève analyse
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI sont victimes de ce que l’on peut appeler le libéralisme pratique : en théorie ils se défient de l’idéologie libérale mais en pratique ils agissent comme des libéraux.

Quelques observations s’imposent :

1re observation :
Le danger révolutionnaire réside dans la règle du jeu démocratique (c’est l’arme de l’ennemi). Comme l’a si bien démontré Adrien LOUBIER dans son ouvrage Groupes réducteurs et Noyaux dirigeants, la forme démocratique (son fonctionnement), aboutit inexorablement à la finalité pour laquelle cette forme a été conçue : la libéralisation des esprits. Dans un premier temps la pratique démocratique impose ― pour faire le poids ― des alliances avec des éléments subversifs. De ces compromissions résultent l’occultation puis la perte et enfin l’oubli de vérités essentielles susceptibles de diviser le groupe (justement les vérités qui fondent la cité chrétienne). Dans un second temps, la pratique du suffrage universel habitue l’individu à décider du bien et du mal sans autre référence que lui-même. À la suite du sophiste Protagoras, il finit par penser que « l’homme est la mesure de toute chose », il devient l’Homme-Dieu à son insu.

2e observation :
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI adhèrent sans le savoir à la fameuse distinction moderniste entre THÈSE et HYPOTHÈSE. La thèse est la théorie (la royauté sociale de NSJC) déclarée comme irréaliste et à ce titre reléguée dans le rang des abstractions. L’hypothèse est l’action concrète aujourd’hui (l’œcuménisme religieux ou politique) qui permet de promouvoir un minimum de doctrine acceptable par tout le monde. C’est oublier que notre doctrine n’est puissante et cohérente que si elle complète, on ne peut l’envisager diluée avec une idéologie, donc une pensée forcément révolutionnaire. De plus il ne nous appartient pas d’en disposer ainsi à notre gré, on ne peut que la transmettre dans sa plénitude ( tradere = transmettre ).

3e observation :
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI sont de braves personnes dévouées, aimées de leur entourage et exemples pour lui. Par leur engagement hasardeux, ils sont les plus sûres cautions du système révolutionnaire lui-même.

4e observation :
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI dans l’ordre politique sont des réactionnaires. Le propre du réactionnaire est de manquer d’ambition : il se borne à défendre tel ou tel point attaqué par la Révolution en abandonnant comme un espoir chimérique la pleine restauration de la Cité de Dieu. C’est la politique du moindre mal, la politique de la rustine alors qu’il faudrait mobiliser toutes les énergies pour reconstruire la bicyclette. Dans une société chrétienne, on peut être réactionnaire autrement dit réagir aux attaques ponctuelles ; puisque l’on tient déjà la place, il faut la défendre. Dans une société révolutionnaire, on est sur le terrain de l’adversaire, il le connaît mieux que nous, si en plus on lui laisse l’initiative de l’attaque et le choix des armes alors le combat est perdu d’avance. À ceux qui nous demandent s’il est sérieux de parler d’attaque étant donnés nos faibles effectifs nous répondons : N’est-ce pas parce que depuis deux cents ans les catholiques s’épuisent à essayer de contrer la Révolution avec ses propres armes que nous sommes toujours moins nombreux ? Il nous faut donc pratiquer l’offensive avec cette finalité concrète de rétablir une institution légitime.

5e observation :
Justement la notion capitale d’institution est méconnue. Par une extraordinaire naïveté M. TRADI semble penser qu’une majorité arithmétique de catholiques dans un pays en fait un pays catholique ! ! ! ! C’est déclarer à la manière révolutionnaire que le TOUT n’est que la somme des PARTIES. La doctrine traditionnelle précise au contraire que le tout est l’action commune et ordonnée des parties. Un pays n’est donc catholique que si son fonctionnement, son organisation, ce qui l’anime (son « âme »), bref son institution politique est catholique.

Ignorer cette évidence c’est commettre la même erreur que Léon XIII qui espérait baptiser la République en obligeant les catholiques numériquement majoritaires à voter (inutile de revenir ici sur le désastre politique et social du Ralliement dont les effets se font encore sentir plus de cent ans après). C’est tomber dans le même piège que l’ancien mouvement de Jean OUSSET : la Cité Catholique ambitionnait d’occuper l’espace politique grâce à la formation d’élites à la doctrine sociale de l’Église (ce qui est fort louable) ; malheureusement par crainte de divisions jamais n’y était abordée la question de l’institution politique à installer concrètement et sans laquelle les principes chrétiens de la politique ne sont que lettres mortes. Résultat : les membres et Jean OUSSET lui-même ont fini par douter d’une « théorie » dont ils ne voyaient pas bien comment l’appliquer dans cette société. Le mouvement a explosé et nombre de bonnes volontés, par découragement, se sont définitivement détournées de la politique.

Conclusion
Rappelons quelques notions élémentaires tirées de l’enseignement de saint Thomas : La politique a pour finalité d’organiser la cité en vue du bien commun. Le bien commun s’identifie à l’unité de la paix qui est l’amitié politique ou encore la concorde civile.

L’unité élémentaire, la concorde minimale n’est assurée que dans la reconnaissance commune de l’autorité politique.

Comment dès lors, des mouvements catholiques espèrent-ils sérieusement faire de la politique sur la seule base que leurs membres connaissent la doctrine de l’Église, mais sans que ceux-ci ne s’accordent au préalable sur l’institution politique à mettre en place (et donc sur l’autorité qu’elle désigne ) ? N’a-t-on pas là une division fondamentale incompatible avec la définition même de la politique ? Pourquoi les catholiques s’épuisent-ils dans des combats électoraux dont le mécanisme révolutionnaire les empêchera toujours d’instaurer un bon gouvernement et introduira en eux le germe libéral ?

Pourquoi ne se mobilisent-ils pas pour promouvoir, faire connaître et aimer l’institution politique de l’ancienne France, elle qui a reçu à tant de reprises le sceau de la Providence ? Mais peut-être qu’à la manière moderniste ne croient-ils plus à la Cité de Dieu que comme une simple “thèse”, une théorie à reléguer dans le rang des abstractions ?

02/10/2010

Conscience de la Légitimité

Conscience de la légitimité


La légitimité est la qualité de ce qui est fondé en droit et donc conforme aux lois. La France mît plusieurs siècles à enfanter ses lois fondamentales qui restèrent non écrites et qui pourtant, d'une certaine manière, tinrent lieu de constitution au royaume de France. Ces lois règlent notamment la dévolution de la Couronne. Les lois fondamentales du royaume furent un outil d'une redoutable efficacité pour garantir la continuité dynastique des Capétiens et à travers eux, la continuité de la Couronne, préfiguration de l'État. Elles se placent au dessus de toutes les autres lois et le Roi lui-même y est assujeti. Il s'engage à s'y soumettre et à les maintenir lors de son sacre.

Le souverain légitime est donc celui qui est désigné sans équivoque possible par les lois fondamentales du royaume. Ces lois constituent un véritable trésor, elles sont en quelque sorte la matrice originelle de la France. Ces lois ont été enrichies au fil des siècles, mais en les précisant seulement et sans jamais que cela n'invalide ni n'altère les lois précédemment admises par la coutume, coutume dont elles sont le reflet. Les lois fondamentales étant supérieures à toute autre loi ou engagement, il en découle que toutes constitutions, lois ou traités ignorant ces lois ou en contradiction avec celles-ci doivent être considérées comme nuls.

Lois fondamentales du royaume

Ces loi règlent définitivement l'ordre de succession au trône. La Couronne, qui symbolise la souveraineté de l'État, se transmet donc selon un ordre précis où l'hérédité joue un rôle prépondérant. La Couronne est encore aujourd'hui une notion en vigueur en France où elle est dite dormante.

 

Fidélité au Roi légitime

La force de ces lois fondamentales réside dans le fait qu'elles excluent tous prétendants à la Couronne à l'exception d'un seul qui est désigné mécaniquement par elles, sans erreur possible, à savoir l'aîné légitime de la branche aînée des Capétiens. Elle réside encore dans le fait que, les femmes étant exclues de la succession, la continuité dynastique est assurée et la Couronne ne peut tomber en des mains étrangères par mariage. Ces lois sont en outre illustrées par l'adage "le Roy ne meurt jamais" étant donné que le mort saisi le vif, il y a donc toujours un Roi vivant.

 

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Louis XX

Le Roi actuellement désigné par les lois fondamentales du royaume, et donc le Roi légitime, est Louis XX (SAR Louis de Bourbon, duc d'Anjou), aîné salique de tous les Capétiens, chef de nom et d'armes de la Maison royale de France. Nous lui sommes fidèles et le considérons comme le roi régnant, bien qu'empêché, tout comme nous sommes fidèles aux Lois fondamentales du royaume. C'est la raison pour laquelle on nous appelle légitimistes. Nous, légitimistes, sommes donc les partisans de l'aîné salique des descendants d'Hugues Capet et affirmons que les Lois fondamentales du royaume sont intangibles et de nature supraconstitutionnelle. Ces lois et ce roi sont notre héritage commun, confisqué par les révolutions et leur émanation, la république. Nous réclamons cet héritage au nom de tous ceux qui ne voient pas dans la République une source de prospérité, de paix et de grandeur mais un régime corrompu aux mains d'une caste sans scrupules, impropre à garantir le bien commun !

 

Louis XX, roi de France

 

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Issu en ligne directe de la plus ancienne et de la plus prestigieuse lignée royale d'Europe, les Capétiens, depuis le 30 janvier 1989, il est Sa Majesté le roi Louis XX de France par la grâce de Dieu, fils de feu Sa Majesté le roi Alphonse II, aîné salique de tous les Capétiens, chef de nom et d'armes de la Maison royale de France dite aussi Auguste Maison de Bourbon, Souverain Grand Maître des Ordres royaux du Saint-Esprit et de Saint-Michel, Bailli Grand-Croix d'Honneur et de Dévotion de l'Ordre Souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, dit Ordre de Malte, et, pour le commun, Son Altesse Royale le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou.

"De mon père, j'ai hérité des droits héréditaires au trône de France, c'est un héritage historique et culturel que j'estime très important, et cela entraîne des obligations que je dois remplir." Louis XX

Son Altesse Royale Louis Alphonse de Bourbon est né le 25 avril 1974, 760 ans jour pour jour après Saint Louis ( Louis IX ) dont il est l’aîné des descendants par ordre de primogéniture mâle. Il est le second fils de SAR le prince Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, (1936-1989) et de son épouse Carmen Martínez-Bordiú y Franco (née en 1951).

Il est baptisé dans la religion catholique le 3 mai 1974 au palais royal du Pardo, près de Madrid.

D'abord titré par son père duc de Touraine le 19 septembre 1981, SAR le prince Louis de Bourbon fut ensuite titré duc de Bourbon le 27 septembre 1984, suite au décès accidentel de son frère aîné SAR le prince François de Bourbon dans un accident de voiture. Louis devint alors l'héritier de son père.


L'héritier de la Couronne de France

''Ainsi, et c'était déjà la position de mon père, nous n'avons à revendiquer ou à prétendre à quoi que ce soit. Nous sommes, c'est tout, et à ce titre nous assumons pleinement notre héritage. Actuellement, c'est un rôle essentiellement historique, de témoignage, de transmission. La grandeur n'est pas en moi mais dans l'héritage moral qui m'échoit. Cela m'impose des devoirs, mais dans la vie, il y a des choses plus lourdes à porter. Que je doive assumer mon rôle de chef de la Maison de Bourbon, cela n'a rien à voir avec ma jeunesse" Louis XX, 17 décembre 1996 au journal Le Figaro

 

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Il déclare le 19 avril 2000, être « le successeur des Rois de France », après la mort de son père dans un terrible accident de ski aux États-Unis le 30 janvier 1989. Sa Majesté prend désormais comme nom usuel « Louis » tout court et reprend le titre de duc d'Anjou de son père et de son grand-père. Sa Majesté le Roi Louis XX est accablé par cette nouvelle disparition brutale, il est encore jeune et va devoir affronter seul les grandes responsabilités qui incombent à l'aîné des Capétiens, chef de la Maison royale de France.

En temps que chef de la Maison royale, Louis XX va assumer la grande maîtrise des Ordres royaux français : L'ordre du Saint-Esprit et l'ordre de Saint-Michel, patron et protecteur de la France.


En 2000, en tant que chef de Maison royale, Louis XX est reçu dans l'ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte comme bailli grand-croix d'honneur et de dévotion lors d'une cérémonie au château de Versailles.

En tant qu'aîné des descendants directs de Louis XIV, Sa Majesté honore régulièrement de sa présence la messe anniversaire de la Fondation des Invalides en l'église Saint-Louis-des-Invalides.

Le 8 juin 2004, Louis XX préside les célébrations de la remise du cœur de Louis XVII dans la crypte royale à la basilique royale de Saint-Denis.

Il épouse le samedi 6 novembre 2004 à 19 heures, en l'église Saint-Stanislas Marie-Marguerite Vargas Santaella.

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De cette union sont nés :


• Eugénie de Bourbon (5 mars 2007), fille de France, baptisée le samedi 2 juin 2007 par le nonce apostolique en France, Fortunato Baldelli, à la nonciature apostolique de Paris ;
• Louis de Bourbon (28 mai 2010), fils de France, dauphin de France, titré duc de Bourgogne.
• Alphonse de Bourbon (28 mai 2010), fils de France, titré duc de Berry, son frère jumeau.

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30/09/2010

Manifeste Légitimiste

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Non ! La Monarchie n'est pas morte !

Deux cent ans après 1789, la Monarchie Française paraît définitivement enterrée pour le commun des mortels, abreuvé par les médias de la philosophie vomitive des droits de l’homme, gangrené par cette nouvelle vérole qu’est l’esprit républicain, laïcard et maçonnique !

Les Idées ? La Question des Institutions ? La Formation politique ? Plus personne ne s’y intéresse ; « les petits esprits ne voyant », nous dit Bonald, «dans les meilleures institutions que leurs abus et dans les plus mauvaises, que leurs avantages ».

Dans un volume de plus de 300 pages, l’Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF) nous interpelle, nous sort de notre léthargie, pour réveiller en nous le sentiment monarchique et présenter au peuple français ce qu’était l’Ancienne France, tant décriée par nos gouvernants actuels.

Cet ouvrage nous expose tout d’abord une introduction à la Politique, puis développe certaines notions-clés, comme la Légitimité d’une institution, la notion du Bien Commun, ou encore, la question de l’Autorité.

Une étude claire et précise des Lois Fondamentales du Royaume, véritable constitution monarchique, le fonctionnement et l’histoire des corporations, et l’évolution de la Politique, à travers les différentes périodes de l’histoire de France, font de ce Manifeste  un important corpus doctrinal, dont on ne peut que saluer la parution.

Dans une France en pleine décadence, ce Manifeste, d’une lecture simple et agréable,  et résolument tourné vers l’avenir, est un traité indispensable à tout Français désireux de restaurer la Grandeur perdue de son Pays.

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29/09/2010

Le CHRIST est Roi de FRANCE.

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« Le salut de la France ne peut être obtenu que par la reconnaissance du règne du Christ sur la nation »

Saint Pie X.

Ce qui nous amène a en conclure que la nation Française ne peut exister sans son Roi.

 

« Messire » - « Notre Dame »

 Deux noms qui montèrent souvent aux lèvres de nos pères, l’un s’adressant au Christ et l’autre à la Vierge, attestant l’union profonde de la cité charnelle à la cité de Dieu quand nous vivions en chrétienté.

 Le premier rappelait la légitimité du Christ au royaume de France. C’est dans ce sens que l’employait Jeanne d’Arc parlant à Charles VII. 

  « Moi je te dis de la part de Messire, que tu es héritier de France et fils de Roi ».

 Précisant cette souveraineté particulière elle disait encore :

« Mon Seigneur veut que le dauphin devienne Roi et tienne le royaume en commende. ».

 Puis encore :

 « Gentil dauphin, j’ai nom Jeanne la Pucelle et vous mande le Roi des cieux que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims et serez LieuTenant du Roi des Cieux qui est Roi de France ».



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C’était énoncer les deux fondements de la constitution française : le Christ et le Roi; le Roi vassal de Dieu. Il y avait implicitement dans sa constitution et même, explicitement à partir de Jeanne d’Arc, un lien de vassalité entre Dieu et le Roi. C’est là l’aspect le plus éminent des lois fondamentales du royaume qui formaient notre constitution non écrite.

 Le Christ est donc bien le Suzerain légitime du Royaume et cela non pas seulement par l’effet d’un simple et vague sentiment religieux, mais en vertu d’un état de droit, d’un lien de droit public qui n’admet ni limite ni prescription. La légitimité du Christ est pour nous Français, une vérité politique. Comme les lois fondamentales du royaume qui n’étaient pas écrites, cette légitimité n’en a pas moins le caractère d’une institution reconnue du peuple et de tous les rois de l’ancien régime.

Violée, bafoué hier, oubliée par surcroît aujourd’hui, cette légitimité demeure cependant imprescriptible. Qui pourrait mettre en doute la réalité de cette alliance attestée par nos origines, la mission de Jeanne, le Sacre et le droit royal, surtout lorsqu’on voit ces témoignages inséparables comme un bloc illuminés tous ensemble et à nouveau par les révélations du Sacré-Coeur ?

Plus nous approfondirons le sujet plus en effet nous verrons s’accroître notre conviction. La concordance, le parallélisme ou l’union intime du naturel et du surnaturel y éclatent à chaque instant.

 Nous avons perdu le sens de la légitimité : il faut le reconquérir. Depuis la révolution de 1789 notre histoire présente tous les caratères d’une liquidation, liquidation de la Foi dans le droit, la politique, l’économie, toutes les sciences, toutes les disciplines, liquidation de l’autorité et avec elle de la liberté, des libertés, de l’obéissance, de la religion familiale, du droit de propriété. Il ne reste plus rien. Cet aplanissement est le stigmate de la dissolution, la démission de la vie...

Or il y a une Loi des lois, au dessus des nôtres et qui tire son fondement légitime du droit de Dieu Lui même sur Sa création. Elle se manifeste en différents points de la société pour en former les assises, elle s’irradie en certaines institutions données par la nature ou la révélation et c’est d’elle que ces choses tirent leur légitimité.

Celle du Prince, la plus haute dans l’organisation hiérarchique en couvre et protège d’autres dont elle n’est que l’auxiliaire ou l’éminente garantie. La France où le Christ détient des droits particuliers et inaliénables, ne saurait retrouver la paix qu’en restaurant chez elle toutes ces légitimités.

 

   

27/09/2010

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26/09/2010

Introduction à la pensée Légitimiste

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Pie VI

Pour des royalistes, poser le problème politique uniquement sous l’angle institutionnel Monarchie/République, n’est pas satisfaisant. Il est vrai que seule l’institution monarchique assure la pérennité de l’autorité politique, et de fait la continuité d’une politique dans un pays : c’est ce qui fit dire à S.S. Pie VI que « la monarchie était en théorie la meilleure forme de gouvernement » (Déclaration du 17 Juin 1793).

Cependant, le pouvoir quasi absolu d’un seul n’est pas le propre de la monarchie, loin de là : la république (Ve du nom) nous offre le spectacle d’un régime républicain ― donc de nature instable ― qui a voulu pallier ses défaillances chroniques par l’institution gaullienne d’une dictature plébiscitaire.

Cette dictature est nécessairement plus oppressive que l’Ancien Régime dans lequel des catégories de français structurées les (corps intermédiaires) gouvernant leurs intérêts catégoriels comme des corps sociaux organisés, concourraient presque toujours à l’intérêt général (au besoin avec l’arbitrage suprême du roi). Aujourd’hui, le pouvoir central se mêle de toutes choses, gouverne tout et tout seul, donc gouverne mal.

La légitimité politique se définit historiquement par le respect des lois fondamentales de France, le serment du Sacre, et l’application d’une politique légitime. Ainsi, Clovis devient en 496, le seul roi légitime parmi les rois barbares du fait de son baptême et non de sa force. Le baptême, la légitimité dynastique, ne suffisent pas : encore faut-il une politique légitime. C’est le grand message d’Henri V, qui n’a pas voulu être le souverain légitime de la Révolution (c’est le sens de son refus symbolique du drapeau tricolore).

La marque politique de l’Ancienne France, ce avec quoi la Révolution a opéré une rupture, c’est la conduite d’une politique dominée par le Droit naturel et chrétien. Si aujourd’hui, nous descendons dans l’arène politique comme royalistes, c’est pour faire triompher ce Droit naturel et chrétien, au sein du mouvement légitimiste et armés de l’immense héritage de la pensée de la monarchie traditionnelle française transmise par nos pères depuis Clovis.

Qu'est-ce que la royauté ?

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En France la royauté n'a jamais été imposée (Contrairement à la république). C'est une Monarchie Catholique, un régime stable permettant de se développer et d'assurer à l'ensemble de la population sécurité, justice, libertés en un mot tout ce qui fait que les hommes puissent vivre et s'épanouir sans avoir peur du lendemain tant pour eux que pour leurs enfants. Un régime garant de la Tradition.

Le tableau ci dessous résume les deux grands modèles, le contemporain et celui de la France royale qui a permis à notre pays de se développer durant plus de dix siècles en faisant rayonner sa civilisation ("le modèle français" ) sur toute l'Europe et une partie du monde

 

 

 

 Royauté française       

Transcendance, réalisme, être, sujet, droit naturel intangible, l'esprit domine la matière, le Droit objectif et  la Justice

Bien commun,

Inscription dans le temps

Pouvoir est un service dont le détenteur (le roi) est le gérant

Société ordonnée, hiérarchique, axée sur les fins dernières de l'homme

Economie ordonnée aux besoins de l'homme

 

Modèle post révolutionnaire

Immanence, idéalisme, avoir, objet, droits subjectifs sujet des contingences, la matière s'impose à l'homme, les droits subjectifs

Profit individuel

Présent

Toute puissance du pouvoir (du peuple) défini par la loi qui est variable

Désordre social égalitariste axé sur les satisfactions hédonistes

Primat de l'économie sur l'homme

 

23/09/2010

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

Réunion du Samedi 23 octobre 2010

 

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Première partie : Littérature Contre-révolutionnaire
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- Extrait des considérations sur la France
 
(Les prétendus dangers d'une contre-révolution catholique)
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Deuxième partie : Etude Légitimiste
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- Du gouvernement représentatif
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(par Louis de Bonald)

 

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Renseignements : 03-83-81-00-29
ou 06-46-77-66-85 
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