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15/02/2022

“Je crois plus en la Providence qu’en l’homme providentiel” - Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou

INTERVIEW - Alors que les élections présidentielles approchent et que le climat politique est de plus en plus effervescent, le Prince Louis de Bourbon a accepté de répondre à nos questions et de nous livrer la vision politique qu’il défend. Héritier de la monarchie capétienne, le Prince incarne un projet authentique et résolument transcendant ; il offre un regard neuf sur la res publica.

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LA FUGUE : Quel héritage doit assumer le chef de la Maison de France au XXIe siècle ?

L. DE BOURBON : Celui des quinze siècles de l’histoire de France : c'est-à-dire de sa continuité comme nation souveraine dont l’essentiel de la destinée, près de treize siècles, a été réalisé sous le règne des différentes dynasties qui ont progressivement constitué le pays et mené à son apogée.

Incarnez-vous, au-delà de l’héritage culturel et historique, un véritable modèle politique? Vous qualifieriez-vous “d'homme politique” ? 

Comme héritier de La royauté française, nul ne doute que j’incarne un modèle politique. C’est pour cela que jusqu’aux années 1950, la république imposait l’exil aux chefs de Maison. Il y avait un rejet idéologique de ce modèle.

Ainsi en assumant, comme mes prédécesseurs, cette place de successeur légitime je suis un « homme politique »… Mais encore faut-il s’entendre sur le terme homme politique. En royauté l’homme politique est celui qui est au service de son pays, qui l’incarne dans la durée.  Le roi, parce qu’il était sacré, n’exerçait pas seulement une fonction de gestion des hommes et des choses, mais d’abord un service dû à ceux qu’il dirigeait. Cet aspect religieux était très important puisqu’il garantissait les dérives notamment celles menant à la tyrannie qui est l’exercice du pouvoir pour les seules fins de celui qui l’exerce. 

Qu’est-ce qui vous distingue des autres hommes politiques ?

Ma liberté. Je ne dépends de personne ni d’aucun groupe. C’est l’hérédité qui m’a désigné c’est-à-dire quelque chose qui échappe totalement au commerce des hommes et aux combinaisons politiciennes. C’est la Providence qui fait qu’on est roi ou chef de Maison. Cela donne une légitimité qu’aucun autre pouvoir ne peut avoir. C’est cela la souveraineté.

Quelles sont vos différentes responsabilités à l’heure actuelle et vos engagements dans la société ?

J’ai des responsabilités familiales, celles d’un père de famille qui avec son épouse, est soucieux d’élever ses quatre enfants en leur transmettant des valeurs afin que, devenus adultes, ils puissent eux même continuer la longue chaîne de la vie qu’incarne toute famille. Complément de ces responsabilités familiales, j’en ai d’autres qui sont professionnelles. Il me semble essentiel en effet que tout chef de famille puisse subvenir aux besoins des siens. Dans le prolongement de ces responsabilités, j’essaye d’avoir aussi des activités sociales notamment vis-à-vis des plus pauvres et j’encourage mes enfants à avoir cette attention aux autres.

Enfin j’assume mes engagements dynastiques en participant comme successeur légitime des rois de France à de nombreuses cérémonies de tous ordres auxquelles je suis convié notamment par les différentes autorités religieuses, politiques, culturelles, économiques. Ce rôle de témoin me parait essentiel car c’est ainsi que la tradition monarchique peut s’inscrire dans la durée et rester un espoir pour demain.

Existe-t-il une figure dans l’Histoire de France qui vous a particulièrement aidé à incarner l’idéal monarchique ?

La question n’a pas grand sens car les « figures » ne sont pas les mêmes selon les circonstances. En treize siècles de royauté comment ne pas voir de multiples figures depuis Clovis qui a baptisé la dynastie et la France jusqu’à Louis XVI, le roi-martyr, en passant par Jeanne d’Arc, la patronne de la légitimité ?

Mais ceci rappelé, la figure de deux souverains demeure pour moi comme celle de deux témoins essentiels, Saint Louis et Henri IV. Le premier est le modèle par excellence des rois puisqu’il a su totalement mêler ses devoirs vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis des hommes. Pas simple pour un « homme politique » de faire du décalogue son « programme » sans tomber dans les excès d’une théocratie… Le second, dans de toutes autres circonstances, est celui qui par son charisme a restauré l’harmonie et la paix dans le royaume ravagé par 30 ans de guerres civiles. Ce sont deux figures complémentaires… mais il y en a bien d’autres.

Quelle définition donneriez-vous de l’homme providentiel ?

Celui qui arrive au bon moment… Mais je crois plus en la Providence qu’en l’homme providentiel.

La dimension providentielle peut-elle provenir d’un engouement populaire ou est-elle nécessairement fondée sur l’autorité divine ?

Comme le dit Saint-Paul, il n’y a pas de pouvoir qui ne vienne de Dieu.

Peut-on dire que les rois, en tant que personnes sacrées et tenant leur autorité de droit divin, sont, par essence, des “hommes providentiels” ?

Ne l’ont-ils pas tous été ?

Dernièrement vous écriviez, évoquant la proximité des élections présidentielles : “N’est-ce pas le moment de placer la barre plus haut ? Qu’est-ce qui sera le bon et le bien pour la France et les Français de demain ? sur le long terme. Voir juste et voir loin”. Voyez-vous en la monarchie le seul régime capable de proposer une telle solution ?

Montrez-m’en d’autres ? 

Mais que l’on s’entende bien, je parle plus volontiers de royauté « à la française » c’est-à-dire fortement ancrée sur son territoire (le pré-carré) et le service des hommes, mais couronnée par Dieu par le sacre, que de monarchie, régime d’un seul qui peut être exercé à des fins personnelles…

Quelles réponses la monarchie pourrait-elle apporter aux crises multiples qui fracturent notre société ? crise sociale, économique, politique, écologique, religieuse, etc.

Avant les réponses, au pluriel et selon les conjonctures du moment, il y aurait surtout un changement d’optique. Remettre la société à l’endroit en recréant une société finalisée. Les fractures de notre société viennent de causes profondes qui sont nées d’un abandon des fondamentaux qui garantissent la vie sociale au profit de fausses idéologies délétères. Ce qui fait du mal à la société c’est l’individualisme et le relativisme. Il n’y a plus ni bien, ni vrai, ni juste. La confusion règne partout et la notion de bien commun a cédé la place à la primauté donnée aux intérêts individuels ou communautaristes.

Selon vous, de quel mal souffre le plus la France de nos jours ? 

Que ses élites aient perdu le sens du réel et de leur devoir vis-à-vis de la collectivité.

Pour se relever, la France a-t-elle besoin d’un homme providentiel ?

Chaque Français peut contribuer à être l’homme providentiel dès lors qu’il assume ses devoirs d’état, vis-à-vis de sa famille et de son pays. Il y a une conversion de tous qui est nécessaire. Aide- toi et le Ciel t’aidera. N’inversons pas les rôles.

Le risque lié à l’attente de l’homme providentiel, n’est-il pas de tomber dans un attentisme stérile ?

Ni Saint Louis, ni Henri IV n’ont attendu l’homme providentiel. Ils ont mis leur énergie au service de leur royaume.

Que diriez-vous aux jeunes qui veulent s’engager pour le bien commun aujourd’hui ? 

N’ayez pas peur ! Allez-y.

Source : ICI

27/01/2019

Louis de Bourbon : « La France doit rester unie et se regrouper autour des fondamentaux »

5482b7_10510e51c3c949478751b064562bb67a~mv2.jpgÀ la suite de la messe célébrée le dimanche 20 janvier, le prince Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon, a accepté de répondre à quelques questions.

Monseigneur, vous avez commémoré le 21 janvier ? Que signifie cette date, pour vous ?

Chaque année, en principe, j’assiste à une ou plusieurs cérémonies organisées à la mémoire du roi Louis XVI. Je maintiens ainsi une tradition qu’avant moi mon grand-père et mon père avaient tenu à respecter. Savez-vous que c’est mon grand-père qui, en 1972, a souhaité qu’une messe annuelle ait lieu à la chapelle expiatoire ? Jusqu’alors, seule la nécropole de Saint-Denis avait une cérémonie tous les ans. Ces messes sont célébrées en communion avec de très nombreuses autres dans toute la France et à l’étranger.
Cette date, pour moi comme pour tous les Français, est très importante car elle marque une rupture dans la tradition politique de notre pays. En assassinant le roi, c’est la tête de la France qui était atteinte encore plus que celle d’un homme.
Depuis, l’équilibre politique est instable. Après les huit siècles de royauté, comptez les régimes qui ont suivi : cinq républiques, mais aussi deux empires, un État, des formes parlementaires de monarchie comme celle de Louis-Philippe. Et chacun de ces régimes, souvent, a connu des phases multiples. Tout cela est éphémère. Le pouvoir a besoin de la durée.

À cette occasion, quel message voudriez-vous faire passer au peuple français ?

Actuellement, les Français s’interrogent sur leur identité et leur avenir. Ils sont confrontés à des enjeux extérieurs (mondialisation, par exemple) ou à des périls (montée de l’islamisme). Pour les affronter, le pays doit être uni et partager un même objectif, savoir ce qu’il est et savoir ce qu’il veut. Ainsi, mon message est celui de l’espoir et du non-découragement. Il faut se regrouper autour des fondamentaux : bien commun pour lutter contre les communautarismes et les corporatismes ; justice pour que les plus faibles soient aussi entendus ; souveraineté afin que la France ne se fasse pas dicter ses lois par l’extérieur. La France est un vieux pays qui a longtemps montré le chemin aux autres. Elle ne peut se faire dicter ce qu’elle doit faire, surtout en ce moment où le monde entier est en mutation.

À cette occasion, de nombreux internautes et intellectuels ont ressorti quelques lignes du testament de Louis XVI. Un document édifiant. Il dit notamment à son fils « si vous avez le malheur de devenir roi »…
Pour vous, que veut réellement dire « être roi de France ? »

Être comme Saint Louis, juste ; être comme Henri IV, savoir faire la paix des cœurs ; comme Louis XIV, avoir le sens de la grandeur du pays ; et comme Louis XVI, savoir accepter le sacrifice s’il faut rester en accord avec son âme.

Vous avez la double nationalité française et espagnole et vous avez eu une longue carrière internationale. Envisagez-vous de vous rapprocher davantage de la France ?

Je ne suis pas éloigné de la France. Je vis à l’étranger, c’est très différent. Comme vous le savez, chaque fois qu’une autorité m’invite pour telle ou telle manifestation culturelle ou sociale, je réponds favorablement.

On vous a vu et entendu soutenir les gilets jaunes. Pourquoi ce soutien et en quoi vous semble-t-il légitime ?

J’ai voulu montrer une certaine solidarité avec tout le pays dont je voyais qu’il était en souffrance. Il y a un ressenti d’une grande injustice en train de se développer : d’un côté une fiscalité toujours plus forte, et de l’autre des services publics et un niveau de vie en baisse, et cela, tant dans la France rurale que dans les banlieues qui sont devenues, en certains endroits, des territoires de non-droit. Est-ce sain ? Je ne le pense pas. L’intérêt du mouvement actuel est qu’il est spontané, né de la distorsion entre une France légale et celle qui vit dans la réalité du quotidien. Ainsi, des personnes de tous les horizons s’y associent ou l’approuvent. La durée du mouvement montre sa légitimité.
Certains politiques, comme Benoît Hamon, parlent de « vacillement de la République ».

En effet, la crise des gilets jaunes semble avoir fragilisé la confiance des Français vis-à-vis des institutions. Parallèlement, on sent un regain d’intérêt pour votre parole, qui est reprise par les grands médias. Y voyez-vous un signe quelconque ?

Les huit siècles de royauté ont montré qu’il fallait savoir évoluer. Celle du XIIIe siècle n’était pas celle de François Ier ou de Louis XIV. La royauté n’était pas conservatrice. La république est une forme de gouvernement comme une autre. Rien ne sert de s’attacher à un mot s’il perd de son sens.

 

Source : (entretien Boulevard Voltaire)

28/04/2014

Louis de Bourbon : "Je suis prêt à servir la France"

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Si la France était encore une monarchie, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, serait notre souverain sous le nom de Louis XX. Le prince, qui s'est rendu vendredi à Aigues-Mortes pour commémorer le 800e anniversaire de la naissance de Saint Louis, a accepté de répondre aux questions de La Provence.

Monseigneur, vous vous êtes rendu, vendredi, à Aigues-Mortes pour commémorer le 800e anniversaire de la naissance de Saint Louis. Que représente ce roi, majeur dans notre histoire, pour vous ? Et pourquoi célébrer sa naissance, qui est aussi le jour de votre quarantième anniversaire, à Aigues-Mortes ?


Louis de Bourbon : C'est vrai que la concordance des dates et des prénoms est amusante : Saint Louis est né le 25 avril 1214, je suis né 760 ans plus tard et nos épouses se prénomment Marguerite... Mais plus sérieusement, oui, il m'a paru important de venir à Aigues-Mortes à l'occasion du 800e anniversaire de Saint Louis. J'ai accepté cette invitation des autorités civiles et religieuses car honorer ce saint roi, bon époux et bon père de famille, est tout un symbole. Il fonda cette cité en 1240, ouvrant à la France une porte sur la Méditerranée qui ne s'est jamais refermée depuis. Roi réformateur, bâtisseur, juste, il était très aimé car il avait grand souci du faible. Tout cela est présent à Aigues-Mortes, mais j'irai cette année dans d'autres lieux, tant en France qu'à l'étranger, à commencer par le Grau-du-Roi pour la restauration d'un reliquaire[....]

Dans la France actuelle, quel rôle entendez-vous jouer ?


Louis de Bourbon : [...] J'existe, je suis là et si je peux un jour oeuvrer plus concrètement pour la France, je prendrai mes responsabilités. J'ai aujourd'hui 40 ans, trois enfants, une vie active, je sens bien que ma génération et celle qui suit attendent un changement profond et pacifique.

 

Source : le journal "la Provence". Pour lire l'article en entier, cliquez ICI.

25/04/2014

Anniversaire du Duc d'anjou

louisxx.jpgAujourd'hui 25 avril 2014, 40ème anniversaire de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou et de Bourbon, chef de la Maison de France, ainé de Capétiens, grand maître des Ordres du Saint-Esprit et de Saint Michel, en droit Sa Majesté Très Chrétienne Louis XX, Roy de France et de Navarre.

Joyeux anniversaire Monseigneur, que ce nouvel an de grâce puisse vous rapprocher de vos sujets les plus fervents, et éclairer l'esprit des coeurs sensés.

 

Vivat rex in aeternum ! Montjoie Saint Denis !

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fleur de lys

Entretien intégral du Prince, dans le Figaro du 24 avril 2014.

ICI

Extrait : Saint Louis est un modèle et je partage avec lui quelques liens intimes. D’abord, nos épouses portent le même prénom, Marguerite. Ensuite, le roi Louis à sa naissance n’était pas le successeur, puisqu’il avait un frère aîné, Philippe, mort alors qu’il avait à peine une dizaine d’année. Avec la mort de mon frère aîné, François, j’ai vécu le même deuil. Enfin, Saint Louis est devenu roi à 12 ans, et j’en avais à peine plus grand quand je suis devenu chef de famille...

Louis XX

24/04/2014

« Le message de Saint Louis est bien actuel »

Aigues-Mortes, le 25 avril 2014

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Communiqué du secrétariat particulier de monseigneur le duc d'Anjou le 23 avril 2014

Monseigneur le duc d'Anjou et Madame la duchesse d'Anjou, invités par le clergé et les autorités municipales, assisteront à Aigues-Mortes, le 25 avril, jour anniversaire de la naissance et du baptême du Roi Saint Louis, à une Messe pontificale célébrée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes, Uzès et Alès en l'église Notre Dame des Sablons à 19 heures.

Les adhérents et sympathisants de l'Institut Duc d'Anjou qui le peuvent seront les bienvenus à cette cérémonie religieuse.

Source : IDA

«Le message de Saint Louis est bien actuel»

La France va célébrer, ce vendredi, le 800e anniversaire de la naissance de Louis IX, Saint Louis pour l'Histoire. Un timbre commémoratif, une exposition à Poissy, où il est né le 25 avril 1214, des concerts à la Sainte-Chapelle de Paris vont accompagner cet événement. Tandis que le prince Jean de France, duc de Vendôme, rendra un hommage à la chapelle Saint-Louis de Dreux, nécropole de la famille d'Orléans, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, participera aux cérémonies organisées à Aigues-Mortes, d'où le roi partit pour les Croisades. À cette occasion, l'aîné des Capétiens s'est confié en exclusivité au Figaro.

Source : FIGARO

29/03/2014

Entretien avec Florian

interview--Copier-.jpgNous vous proposons en ce jour un entretien très enrichissant, réalisé avec un jeune royaliste (légitimiste) de l’est du royaume de France. Membre de l’UCLF, Florian répond à toutes nos questions sans jamais perdre de vue l’essentiel : La France est catholique et royale ou n’est pas…

VdF

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VdF : Bonjour. Pourriez-vous prendre la peine de vous présenter ?

Âgé de bientôt vingt-cinq ans, je suis étudiant en master et prépare les concours de l’enseignement de l’histoire-géographie à Strasbourg. Né à Nice de parents aux origines diverses (allemandes, italiennes, franc-comtoises), je suis cependant très attaché à l’Alsace où je vis depuis près de vingt ans maintenant. Royaliste et légitimiste, c’est à dire fidèle à l’aîné des Capétiens en la personne de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, de jure Louis XX, je suis président depuis sa création du Cercle Saint-Materne, seule association légitimiste d’Alsace. Nous sommes rattachés à l’Union des Cercles Légitimistes de France à laquelle notre cercle est en train d’adhérer.

VdF : Pour quelles principales raisons êtes-vous royaliste ?

Il y a tellement d’arguments qui font de moi un royaliste convaincu… Si je puis me permettre, je les résumerais en trois mots : amour, foi et raison.
Le premier dans l’ordre chronologique est pour moi d’ordre sentimental. Depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par les rois, je connaissais la liste des rois de France par cœur.

 

Source et suite sur cette page.

15/05/2011

Interview de Monseigneur Louis XX dans "l'Ardennais".

 

interview,louis xx,reims,cathédrale,monarchie,légitimitéDescendant direct de Louis XIV, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou sera présent à la messe anniversaire du 15 mai en la Cathédrale de Reims. Il a accepté de répondre à nos questions.

Vos parentes (les princesses de Bourbon Parme) sont venues samedi dernier, jour anniversaire de la première pierre de la cathédrale, pourquoi avez vous fait un autre choix ?

« Mon emploi du temps professionnel m'oblige à faire un choix entre toutes les célébrations auxquelles on m'invite. La semaine dernière, mes cousins sont venus à cette journée car il est bien qu'il y ait toujours une représentation de la famille. »


Qu'est-ce qui motive votre venue à Reims ? Avez-vous des liens avec la ville ?

« La cathédrale de Reims est un des lieux phare dans l'histoire de France au même titre que Versailles ou la basilique royale de Saint-Denis. C'est un des joyaux de la France non seulement par son architecture, mais aussi par sa symbolique. J'ai reçu par ma naissance un héritage particulier : celui d'être l'aîné des successeurs des rois de France. Par nature, j'ai un lien tout particulier avec la ville. Je me dois de venir honorer la mémoire de la France millénaire. Au-delà de la dimension historique, je suis déjà venu à plusieurs reprises à Reims. J'avais visité la cathédrale, le palais du Tau et bien sûr des caves de champagne. J'ose vous avouer que j'ai d'ailleurs un faible pour le champagne. J'ai également des amis qui ont résidé à Reims et que j'ai visités à plusieurs reprises. »


Descendant de Louis XIV
Pouvez-vous rappeler votre ascendance royale ? Si la monarchie revenait en France, seriez-vous le roi ?

« Selon les Lois fondamentales et les lois saliques, depuis la mort du comte de Chambord, en 1883, qui a vu s'éteindre la branche aînée issue de Louis XV, c'est la branche suivante à qui revient la couronne. Je descends en ligne directe par les hommes du Roi Louis XIV. À ce titre, aujourd'hui, je suis l'aîné des Capétiens et le chef de la maison de Bourbon. »


Pensez-vous que la monarchie puisse revenir un jour en France ?

« Voilà une très bonne question, mais je n'ai pas de boule magique. Cela ne dépend pas de moi. J'assume d'être le successeur des rois et donc d'être au service de la France et des Français. La Monarchie, c'est un vrai système de gouvernement. Le roi est une sorte d'arbitre garant de l'union de la nation et par là même de la démocratie et de la pérennité d'un pays. Le roi doit transmettre un pays le mieux possible à son fils à qui la tâche incombera ensuite. C'est un système étonnamment très moderne et qui d'ailleurs fonctionne dans de nombreux pays en particulier en Europe. Je suis intimement persuadé qu'il manque cette stabilité à la France. La représentation nationale est une partie du dispositif, mais comme pour le rugby, les capitaines des équipes ne suffisent pas. Il faut un arbitre au-dessus de la mêlée. »