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19/03/2012

6ème centenaire de l'anniversaire de Sainte Jeanne d'Arc

Soirée du 12 mai 2012 

organisée par le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt


Vaucouleurs, découverte des lieux historiques



Visite guidée, à 18H15

Les ruines du château de Robert de Baudricourt,

la porte de France,

la chapelle castrale

Repas, à 20H00

Accueil du pèlerin

2 place de la basilique

88 630 Domrémy la pucelle



Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

10/03/2012

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 17 mars 2012, à Pont à Mousson (54 700).

  

 

 Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

05/03/2012

Anniversaire de la princesse Eugénie

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Joyeux anniversaire à S.A.R la Princesse Eugénie, que cette nouvelle année vous apporte bonheur, santé, amitié et toutes les bonnes choses que l'on puisse vous offrir ! 

28/02/2012

Massacre des Innocents aux Lucs-sur-Boulogne

 
 
790.jpgLe 28 février 1794, tuant et incendiant sur leur passage, les colonnes des généraux Cordellier et Crouzat se dirigent vers le village des Lucs-sur-Boulogne. Mais sur le chemin, ils sont attaqués par Charette et mis en déroute. Cependant, après sa victoire, Charette, obligé de pratiquer la guérilla, se retire. Martincourt, un lieutenant de Cordellier s'en aperçoit et après avoir rallié plusieurs fuyards, se dirige vers Les Lucs avec l'intention d'y exercer des représailles.
 
 
Le massacre
 
 
Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 110 avaient moins de 7 ans. La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village. Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur. L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement.
 

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110 enfants âgés de moins de 7 ans sont massacrés. Ils sont proposés pour la béatification
 
Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois,
Thomas AIRIAU, de Villeneuve, 10 mois,
Joseph ARCHAMBAUD, de Puyberne, 20 mois,
Agathe ARNAUD de Belleville (tuée au Lucs ) 4 ans et demi,
Etienne BERIAU, de l’Erzandière.15 jours,
Marie-Madeleine BERIAU, de Roblin, 2 ans et 11 mois,
Jeanne BERIAU, du Petit-Luc, 4 ans,
Marie BERNARD, de la Jarrie, 3 ans,
Céleste BOISSELEAU, de la Grézaudière, 6 ans,
Pierre BOISSELEAU, de la Gaconnière, 6ans et demi,
François BOSSIS, du bourg du Grand-Luc, 7 mois,
Joseph BOSSIS, son frère, 23 mois,
Louis BOSSIS, autre frère, 5 ans,
Pierre BOUET, de la Surie, 27 mois,
Louis BOURON, de Bourgneuf, 3 mois,
Madeleine BOURON, sa cousine, de Bourgneuf, 3 ans,
Marie CHARUAU, de la Guyonnière, 2 ans,
Marie-Madeleine CHARUAU, sa sœur, 4ans et 3 mois,
Jean CHARRIER, de la Devinière, 3 ans,
Marie DAVIAUD, de l’Erzandière, 1 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 5 ans et 8 mois,
Jeanne DAVIAUD, au Petit-Luc, 2 ans et 11 mois,
Pierre DAVIAUD, son frère, 4 ans et 10 mois,
Louis EPIARD, du Chef-du-Pont, 5 ans et 10 mois,
Jean-François ERCEAU, de la Sorinière, 27 mois,
Pierre FETIVEAU, de la Gaconnière, 27 mois,
N…FETIVEAU, son frère, 3 mois,
Jeanne FEVRE, du Chef-du-Pont, 5 ans et demi,
Suzanne FORGEAU, de la Sorinière, 20 mois,
Rose-Aimée FORT, du Champ-Dolent, 31 mois,
Pierre-René FORT, son frère, 5 ans et 9 mois,
Marie-Anne FOURNIER, bourg du Grand-Luc, 30 mois,
Jacques FOURNIER, son frère, 5 ans et 5 mois,
Marie GARREAU, de la Cornetière, 7 ans,
Marie-Anne GAUTRET, de la Guénière,7 ans,
Pierre GEAI, des Temples ; 25 mois,
Jean GIRARD, du Chef-du-Pont, 1 an,
Marie-Jeanne GIRARD, sa sœur, 4 ans et 2 mois,
Pierre GIRARD, leur frère, 6 ans et 4 mois,
Pierre GOUIN, des Temples, 1 an,
Louis GRALEPOIS, de la Grézaudière, 13 mois,
Jeanne GRALEPOIS, de la Bretonnière, 5 ans,
Pierre GRATON, du Puy, 3 ans et 4 mois,
Jeanne GRIS, de la Cernetière, 5 mois,
Pierre GRIS, son frère, 5 ans,
Lubin GUILLET, du Bourg du Grand-Luc, 6 ans,
Marie GUITET, de l’Erzandière, 4 ans et demi,
Marie HERMOUET, du bourg du Grand-Luc, 5 mois,
Louis HIOU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Marie-Anne JOLI, de la Bromière, 27 mois,
Marie MALARD, du Marchais, 4 ans,
Jean MALIDIN, de la Primaudière, 18 mois,
Marie MALIDIN, sa sœur, 3 ans et 11 mois,
Jeanne MALIDIN, de la Bruère, 3 ans,
Rose MALIDIN, sa sœur, 6 ans et 2 mois,
Joseph MANDIN, du bourg du Grand-Luc, 23 mois,
Louis MANDIN, son frère, 5 ans et 9 mois,
Véronique MARTIN, de la Moricière, 1 an,
Marie-Françoise MARTIN, du Petit-Luc, 2 ans,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 4 mois,
Rosalie MARTIN, de la Guénière, 2 ans et 10 mois,
Louise MARTIN, sa sœur, 5 ans et 3 mois,
Rosalie MARTINEAU, de Bourgneuf, 2 ans et 11 mois,
Jean MIGNEN, de la Sorinière, 1 an,
Louise MINAUD, du Brégeon, 15 jours,
Louise-Marie MINAUD, sa sœur, 15 mois,
Jean MINAUD, leur frère, 5 ans et 3 mois,
Pierre MINAUD, autre frère, 6 ans et 11 mois,
Jeanne MINAUD, de la Davière, 15 mois,
André MINAUD, son frère, 4 ans et 2 mois,
Véronique MINAUD, leur sœur, 6 ans et 8 mois,
Pierre MINAUD, leur cousin de la Davière, 4 ans,
Louise MINAUD, de l’Ethelière, 33 mois,
Marie-Anne MINAUD, sa sœur, 6 ans et 11 mois,
Anne MORILLEAU, de la Primaudière, 2 ans
Céleste MORILLEAU, sa sœur, 6 ans et 5 mois,
Jean PERROCHEAU, du Retail, 5 ans et 3 mois,
Pierre POGU, de la Pellerinière, 22 mois,
Jean POGU, son frère, 5 ans,
Rose PREVIT, de Villeneuve, 10 mois,
Marie PREVIT, sa sœur, 6 ans,
Rose REMAUD, de Bourgneuf, 4 ans et 11 mois,
Marie REMAUD, de la Grande-Métairie, 4 ans et demi,
Pierre RENAUD, de la Nouette, 18 mois,
Catherine RENAUD, sa sœur, 3 ans et demi,
Jeanne RENAUD, leur cousine, de la Nouette, 4 ans,
Marie-Anne RENAUD, de la Petite-Brosse, 4 ans,
Pierre RENAUD, son frère, 6 ans et demi,
Marie RICOULEAU, de la Bromière, 22 mois,
Jeanne ROBIN, de la Retardière, 5 ans,
Marie-Anne RORTAIS, de la Guyonnière, 4 ans,
Jeanne ROUSSEAU, de la Gaconnière, 23 mois,
Jean ROUSSEAU, son frère, 3 ans et 11 mois,
Louis ROUSSEAU, autre frère, 7 ans,
Victoire ROUSSEAU, cousine, de la Gaconnière, 11 mois,
Jeanne ROUSSEAU, sœur de Victoire, 4 ans,
Jeanne SAVARIAU, de la Sorinière, 5 ans et 10 mois,
Pierre SIMONEAU, de la Moricière, 6 mois,
Jean SIMONEAU, son frère, 4 ans et 10 mois,
Jacques SIMONEAU, de la Bugelière, 18 mois,
Joseph, SIMONEAU, cousine, de la Bugelière, 8 mois,
Henri SORET, du Petit-Luc, 2 ans,
Jacques SORIN, de la Bromière, 5 mois,
Jean SORIN, son frère, 3 ans et 3 mois,
Madeleine TENET, du Chef-du-Pont, 7 ans,
Louis VRIGNAUD, de la Ricoulière, 23 mois,
Marie-Jeanne VRIGNAUD, de la Cornetière, 3 ans,
Jean-Baptiste VRIGNAUD, son frère, 4 ans et 5 mois.
   
Cette longue litanie est suffisamment émouvante pour se passer de commentaires. Nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller en Pèlerinage du Souvenir à la Chapelle du Petit-Luc dans laquelle sont inscrits tous les noms de ces jeunes martyrs.
   
Nous reprenons la prière composée en 1994 (lors du Bicentenaire) pour demander la Béatification des enfants martyrs des Lucs :
 
« Seigneur Jésus, qui avez couronné de l’auréole des martyrs les petits enfants de Bethléem immolés à votre place par Hérode, daignez nous accorder la Glorification des petits enfants des Lucs, victimes de l’impiété révolutionnaire. N’est-ce pas en haine de votre nom qu’ils furent eux aussi massacrés, nouveaux SAINTS INNOCENTS de cette paroisse justement surnommée le BETHLEEM DE LA VENDEE ? Notre-Dame du Petit-Luc, Reine des Martyrs, priez pour nous ! ».
 

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26/02/2012

Deux pièges en temps de crise : naturalisme et providentialisme

arton17-57fc7.jpgou l’ignorance des légitimités naturelle et théologique

Ces deux tendances se retrouvent chez de nombreux catholiques déconcertés par un environnement social et politique ambiant bien éloigné des principes chrétiens.

 La légitimité d’une institution

Le défi des sociétés humaines a toujours été de se doter de l’institution politique la plus légitime.

Dans une société chrétienne, la légitimité doit revêtir un double aspect :

  • une légitimité théologique qui implique la reconnaissance institutionnelle de Dieu comme source de l’autorité. (Plus précisément, pour le catholique, la reconnaissance de Jésus Christ comme Roi et du Père céleste comme principe de toute autorité). Cet aspect de la légitimité est révélé et expressément demandé par Dieu Lui-même dans la Bible .
  • une légitimité naturelle : l’institution politique la plus légitime est celle qui réalise le plus le bien commun. Saint Thomas identifie le bien commun à la tranquillité de l’ordre, l’unité de la paix, la concorde entre les citoyens.

La quête de la légitimité naturelle résulte de l’observation et de l’étude de la nature humaine. Elle tient compte de données multiples, comme l’histoire du peuple, son tempérament ses coutumes…

En résumé :

 

  • la reconnaissance de Dieu comme source de l’autorité relève de la légitimité théologique.
  • la désignation de l’autorité pour un bien commun optimum relève de la légitimité naturelle.

À ce propos, l’exemple de la constitution de l’Ancienne France (les Lois Fondamentales du Royaume) est très significatif. D’une part, le roi reconnaît institutionnellement, lors du sacre, la souveraineté du Christ vrai Roi de France, ainsi que les lois de son Église. D’autre part, la constitution assure le bien commun, l’unité, en désignant clairement le monarque par sa naissance. En effet, en soustrayant la désignation de l’autorité du choix humain, elle épargne au peuple bien des luttes de factions, ou de partis pour la conquête du pouvoir.

Un autre exemple est celui de l’Église. Dans cette institution :

  • le Pape reconnaît institutionnellement la souveraineté de Dieu et jure de préserver le dépôt de la foi (légitimité théologique),
  • le Pape est désigné par le conclave (légitimité naturelle).

Tel est le fonctionnement normal d’une société chrétienne. Malheureusement, par ignorance ou malice, il arrive que l’un des aspects de la légitimité, voire les deux, soient remis en question.

Pire : il arrive qu’une institution soit agressée, voire menacée de destruction par l’autorité même qu’elle désigne ; cela suscite de grands désordres et le désarroi chez les chrétiens désireux du bien commun.

Alors deux tentations surviennent : chercher une solution purement humaine (naturalisme) ou attendre une intervention purement divine (providentialisme).

Dans tous les cas, c’est au moins l’un des deux aspects nécessaires de la légitimité qui est oublié.

 Le naturalisme contre la légitimité théologique

Généralités sur le naturalisme

Le naturalisme est une doctrine qui fait abstraction de la Révélation et qui prétend que les seules forces de la raison et de la nature suffisent pour conduire l’homme et la société à sa perfection.

Il procède d’une vision optimiste des capacités humaines à se sauver sans le secours de Dieu, parce qu’il ignore le péché originel. C’est le règne de la raison souveraine, l’ère des Lumières. On s’en prend à la légitimité théologique : Dieu n’est plus à l’origine de l’autorité, le principe de la souveraineté est transféré à l’homme.

Mais il y a plusieurs façon d’ordonner la cité à l’homme, d’où la prolifération des idéologies, ces constructions purement intellectuelles en quête d’un système social dont le mécanisme suffirait par lui-même à assurer le bonheur de l’humanité.

Ainsi pour le libéralisme, la société trouve sa justification dans l’individu lui-même ; pour le socialisme c’est dans la classe prolétarienne ; pour le nationalisme, la nation a en elle-même sa propre finalité. Par delà leurs oppositions apparentes, il est remarquable que toutes ces idéologies s’accordent à prôner un état laïc.

Est-il besoin de montrer combien cette vision est illusoire pour un chrétien ? L’histoire fourmille de ces cités puissantes, orgueilleuses de leurs sciences et de leurs richesses qui disparaissent à tout jamais. Ainsi en va-t-il des civilisations païennes qui naissent, connaissent une apogée puis se perdent dans l’oubli (l’Égypte des pharaons, Babylone, Athènes, les grandes civilisations amérindiennes…).

À l’inverse, la Bible nous conte l’histoire extraordinaire d’une toute petite nation de bergers qui a miraculeusement traversé les millénaires jusqu’à Jésus. Comment expliquer ce prodige ? Israël est né d’un pacte entre Abraham et Dieu. L’Ancien Testament n’est que le récit des bénédictions que Dieu accorde à son peuple quand celui-ci manifeste sa fidélité et s’humilie. Mais le Livre Saint relate également toutes les trahisons d’Israël. Ses refus de la grâce de Dieu ont systématiquement amené les défaites, la servitude et l’exil, tant qu’il ne reconnaissait pas ses devoirs envers le Seigneur.

Ces quelques exemples pour montrer que seule la fidélité à Dieu permet aux cités d’échapper au cycle naturel de la vie et de la mort.

La tentation du naturalisme chez les catholiques

Aujourd’hui, le naturalisme infecte toute la société : Dieu est chassé de la vie civile, des lois, des écoles, des médias, des spectacles. Il n’apparaît plus nulle part.

Dans ce climat hostile, tout un clergé moderniste, par manque de confiance en la puissance de Dieu, et par respect humain s’est laissé tenter. Choisissant de plaire au monde, il a cherché à construire une unité, à rallier les esprits sur des notions floues et inconsistantes comme la paix, le partage, la tolérance, la démocratie, le dialogue avec les autres religions. C’est l’esprit d’Assise et du Mont Sinaï qui sont autant de tentatives d’union par des moyens humains. Le prosélytisme et l’esprit missionnaire sont proscrits. A la rigueur dans ces réunions, Jésus Christ devient encombrant car trop peu œcuménique.

Ainsi, les paroles « intolérantes » du Christ sont cachées puis oubliées : « si vous ne croyez pas que Moi Je suis (Dieu), vous mourrez dans vos péchés » (Jean-8,24) ou « Allez dans le monde entier et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. »(1 Co 6, 9-10)

Pour justifier ces lâchetés, et s’attirer les faveurs du monde moderne, les pensées de philosophes peu orthodoxes sont sollicitées (Kant, Husserl, Mircea Eliade…).

Dans l’ordre politique, beaucoup de catholiques sont contaminés : combien de nos amis, conscients de la nécessité d’agir pour la Cité, s’aventurent dans des partis politiques dont aucun ne reconnaît Dieu comme l’origine de l’autorité, mais qui au contraire, placent le principe premier de la souveraineté dans la nation ?

Ils oublient la doctrine de l’Église que nous enseigne le Docteur Angélique :

L’homme est rendu débiteur à divers titres vis-à-vis d’autres personnes selon leurs diverses perfections et les différents bienfaits qu’il en a reçus. Dieu occupe la toute première place, étant pour nous le premier principe d’être et de gouvernement. Ce titre convient aussi secondairement à nos parents dont nous sommes nés et à notre patrie dans laquelle nous avons été élevés. Et donc après Dieu, l’homme est fortement débiteur à l’égard de ses parents et de sa patrie.(saint Thomas d’Aquin II II 101 1).

Très bien, nous répondent-ils, mais soyons sérieux ! nous sommes très peu nombreux ! Pour sauver le pays, la solution est de s’allier autour d’un programme politique commun avec les « têtes bien faites » même si elles sont antichrétiennes (solution purement humaine). Ensuite, quand la situation se sera assainie et que nous serons au pouvoir, nous restaurerons les valeurs chrétiennes.

Pensent-ils vraiment que leurs « amis » païens les laisseront faire, eux, la petite minorité dans leur parti ? INCROYABLE ! En taisant la doctrine du Christ Roi, qu’ils jugent trop peu fédératrice, ils espèrent restaurer une cité chrétienne grâce à la démocratie ou grâce à une « bonne » dictature.

Dieu peut-Il trouver son compte dans leur petit calcul ? « Celui qui rougira de Moi, Je rougirai de lui ». Comment pourrait-Il aider ceux qui ont honte de Lui ? Pareille chose s’est-elle jamais rencontrée dans l’histoire ?

Cette démarche prend les choses à l’envers : la pérennité de notre pays qui est né du pacte de Tolbiac entre Dieu et Clovis, ne peut être assurée que par la proclamation par les chrétiens du principe premier : le Christ roi de France.

Mais sans doute ne sommes-nous pas encore tombés assez bas pour avoir cette humilité….

 Le providentialisme contre la légitimité naturelle

Généralités sur le providentialisme

Le providentialisme est une doctrine qui compte uniquement sur l’intervention divine pour résoudre le mal social et qui attend une sorte d’âge d’or.

Dans l’optique pessimiste du providentialisme, l’action humaine est inutile, la raison est suspecte, Dieu intervient miraculeusement sans aucun concours, sans aucun effort de l’homme.

En déconsidérant l’intelligence humaine, le providentialisme ignore cette part que Dieu laisse aux hommes dans la façon de s’organiser. Il néglige la science morale et la science politique qui en fait partie, sciences qui étudient la nature humaine et qui ont pour finalité de construire la cité en vue du bien commun.

Si le providentialiste a conscience de l’importance de la légitimité théologique, il en accorde beaucoup moins à la légitimité naturelle. Il ne comprend pas que, pour faire une bonne institution, de bons sentiments ne suffisent pas. Il faut aussi que son fonctionnement soit le plus conforme à la nature humaine (nature voulue par Dieu), d’où l’absolue nécessité d’une autorité, d’une hiérarchie et de lois que l’on ne peut remettre en question sans créer un désordre grave. La forme de l’institution étant pour lui très secondaire, il la juge d’après la sainteté apparente de l’autorité et de la hiérarchie, au lieu de considérer la sainteté de l’institution elle-même dans le bien qu’elle procure par le fait même d’exister.

Voilà tout le problème : cette propension du providentialiste à juger ses supérieurs, à exiger leur perfection sous peine de ne plus les reconnaître. L’histoire nous fournit des exemples de telles sécessions.

Au XIIIe siècle, les Spirituels, ces franciscains disciples de Joachim de Flore, se démarquèrent de leur Ordre en prêchant l’arrivée d’une nouvelle ère chrétienne (l’ère de l’Esprit). Ce nouvel âge devait être marqué par l’exigence d’une pauvreté absolue de l’Église, la défense pour tout religieux, de tout Ordre, de posséder quoi que ce soit. Ce mouvement des Spirituels et de son tiers ordre, les Béguins, eut un retentissement considérable et il engendra une foule de sectes comme les Fraticelli et les Lollards qui poussèrent encore plus loin la logique de leurs principes. Au XIVe siècle, au nom de la pauvreté, ils en étaient arrivés à prêcher le communisme, et même pour certains Fraticelli, la communauté des femmes. Les Lollards Jean Huss et Wicklef déclaraient illégitime toute autorité en état de péché mortel et le devoir pour les fidèles de détruire cette tyrannie d’autant plus odieuse qu’elle s’attaquait à Dieu même.

N’importe qui pouvait donc remettre en cause sa hiérarchie et il devenait dans la pratique impossible de gouverner. C’était l’anarchie. Il en résulta de graves troubles sociaux : En Angleterre les Lollards massacrèrent de nombreux hommes d’Église, de loi et de finance. Pendant tout le XVe siècle, l’Allemagne et surtout la Bohème fut ravagée par la guerre des Hussites

On retrouve le même état d’esprit au XVIe siècle avec Luther. Ce prêtre qui ne supportait pas l’autorité déclarait que l’inconduite morale des prélats corrompait leur état. Par suite de cette confusion entre la personne et la fonction qu’elle occupe, l’institution Église devenait péché. En effet ce sont des hommes pécheurs qui constituent sa hiérarchie, promulguent ses dogmes, canonisent ses saints. Par conséquent aucune institution ne peut servir d’intermédiaire entre Dieu et les hommes. Dieu donne directement, arbitrairement, sa grâce à ceux qu’Il a choisis et indépendamment de leurs efforts et de leur volonté (c’est la prédestination). Plus besoin du magistère de l’Église, Dieu instruit par inspiration le lecteur de la Bible qui devient à lui-même sa propre autorité (c’est le libre examen). Ceci explique le pullulement des sectes protestantes qui sont autant de manières de comprendre l’Écriture Sainte. Comme on faisait remarquer à Luther le caractère déraisonnable et fort peu réaliste de ses propos, il répondait « la raison, c’est la putain du diable ! » (M. Luther, Propos de table) Reniant ses vœux, il se maria à une religieuse Catherine de Bora, et prêcha toute sa vie la révolte contre Rome. En s’attaquant à la notion même d’institution, Luther introduisait un ferment de révolution qui allait toucher toutes les sociétés (civiles et religieuses). Et de fait, la Réforme protestante mit l’Europe à feu et à sang pendant plus d’un siècle.

La tentation providentialiste aujourd’hui

Dans les temps de confusion que nous vivons, on rencontre souvent de ces personnes qui, au mépris des institutions, remettent en question toutes les hiérarchies, que celles-ci soient religieuses ou civiles. On est son propre pape et on attend que Dieu nous donne ex-nihilo un « Grand Monarque ».

En ce qui concerne ce dernier point doit-on rappeler qu’en France, l’institution monarchique possède des règles très précises qui désignent l’aîné de la Maison de France comme successeur légitime ? Le Bon Dieu a Lui-même validé ces lois de succession lors de l’intervention miraculeuse de sainte Jeanne d’Arc : Pour sauver la France a-t-Il établi sur le trône un saint roi ? NON ! Il y a placé le successeur que désignait l’institution : Charles VII, un personnage sans envergure tant du point de vue spirituel que temporel. (il fut le premier capétien à introduire à la cour une maîtresse officielle : Agnès Sorel !!!).

Il faut en conclure que l’institution monarchique française est bonne, que c’est faire la volonté de Dieu que de promouvoir ses lois et l’autorité qu’elle désigne.

Encore une fois, nous n’avons pas à choisir notre roi. Attendre un autre roi que celui désigné par l’institution, c’est détruire l’institution elle-même car c’est violer ses lois.

En effet : selon quelles règles désignerait-on ensuite son successeur ? Selon sa sainteté apparente ? Mais qui pourrait juger sérieusement de la sainteté de son semblable ? Si le choix du monarque est confié aux hommes, personne n’est d’accord, c’est la division, la guerre civile et le malheur assurés pour longtemps.

Attaquer ou ignorer l’institution, c’est commettre un péché grave contre la nature d’animal politique que Dieu nous a donnée.

Certains providentialistes, les survivantistes, vous répondent alors qu’ils acceptent les Lois Fondamentales du Royaume, mais qu’actuellement le trône est vacant car le successeur légitime est le descendant de Louis XVII, le roi perdu.

Mais comment cela serait-il possible ? Dieu qui a Lui-même accrédité les règles de désignation du monarque, pourrait-Il se contredire ensuite en ne les respectant plus ? Expliquons-nous : Si Louis XVII n’était pas mort alors Charles X aurait été un usurpateur. Or ce dernier, après son sacre a guéri des écrouelles. D’autre part, n’oublions pas cette magnifique vision de sainte Catherine Labouré à la veille de la révolution de 1830 : « Le jour de la Sainte Trinité, écrit-elle, Notre Seigneur m’ apparut comme un Roi avec la croix sur la poitrine… » … Puis la scène change : « Il m’a semblé que Notre Seigneur était dépouillé de tous ses ornements… »—« C’est là que j’ai eu la pensée que le roi de la terre serait perdu et dépouillé de ses habits royaux »

Dans ces conditions, qui peut encore sérieusement affirmer que Charles X n’était pas le vrai lieutenant du Christ ? Soulignons au passage l’extrême division des courants survivantistes qui soutiennent chacun leur propre « successeur » de Louis XVII.

Le providentialisme est vraiment un mal social terrible ; nous avons vu à travers les exemples des Spirituels et du protestantisme comment par ses rêves théocratiques, il désorganise la Cité. Pour être commandé il exige la sainteté de l’autorité, il demande au Bon Dieu ce miracle permanent de faire disparaître le péché originel. En pratique, cela rend impossible l’exercice du gouvernement. Et après un premier temps d’anarchie, puisque personne n’est assez saint pour commander, on en arrive fatalement à un système démocratique, où chacun est en théorie son propre maître.

Psychologiquement, le providentialiste est porté à la paresse dans l’action : on le voit rarement dans un groupe de travail si ce n’est pour proclamer son défaitisme. Jamais il ne prend de responsabilité pour le bien commun, parce que « ça sert à rien ! Tout est perdu ! Seul Dieu peut encore quelque chose…  ». En fait, il refuse tout engagement dans une association car cela demande un effort de chaque instant, une foi, une persévérance et une acceptation des autres qui lui font peur. Non ! Il attend le miracle. Pire ! Il l’exige, et en l’annonçant à qui veut l’entendre, il croit s’acquitter de ses devoirs envers la Cité. La superstition l’envahit ; à l’affût de toute sorte de prophéties, il voit des signes précurseurs partout. Par un orgueil démesuré, il finit par se persuader qu’il est dans la confidence divine quant à Ses desseins pour l’avenir.

Souvenons nous que pour continuer de jouir de Sa grâce, le Bon Dieu nous demande notre participation, notre effort, notre zèle à travailler pour le bien de nos semblables. Autrement dit, Il nous demande d’œuvrer selon nos moyens pour le bien commun, et par voie de conséquence, pour l’institution qui seule peut assurer durablement l’unité harmonieuse. L’enseignement de la très légitimiste sainte Jeanne d’Arc est à ce sujet très explicite : «  les hommes d’arme batailleront et Dieu donnera la victoire. »

C’est à travers l’action humaine, surtout si le rapport de force Lui est défavorable que Dieu manifeste Sa toute puissance. C’est ce qu’illustrent fort bien les exemples de David contre Goliath et de la petite bergère lorraine contre les Anglais…

 La solution légitimiste

Naturalisme et providentialisme ne considèrent chacun qu’un aspect de la nature humaine. Le premier, optimiste, ne compte que sur le génie de l’homme en oubliant la grâce divine. Le second, pessimiste, ne compte que sur la Providence. Il oublie qu’on ne peut durablement jouir de la grâce divine et obtenir notre salut, sans manifester du zèle à travailler pour le bien de nos semblables. Or réaliser le bien commun, c’est travailler à l’organisation de la cité, à son unité, conformément à notre nature d’animal politique.

Le problème se complique quand l’autorité détruit l’institution qui l’a désignée. Que ferions-nous par exemple, si un successeur légitime des Rois de France (désigné par les lois fondamentales du Royaume) instituait un monarchie constitutionnelle ? Le légitimiste qui a bien compris sa doctrine donne une solution simple :

L’institution est un bien inestimable qui garantit le bien commun. On ne peut remettre en question l’autorité désignée par l’institution sans remettre en cause l’institution elle-même. Donc on accepte l’autorité. Mais on lui résiste, on la combat même, jusqu’au rétablissement de l’institution. Par dessus tout on prie pour elle, pour que Dieu l’éclaire.

Le cas de figure s’est d’ailleurs produit lors de l’avènement du protestant Henri IV : Il était le successeur légitime mais ne pouvait pas monter sur le trône avant de se convertir au catholicisme. En effet, lors de la cérémonie du sacre le roi doit institutionnellement promettre de servir l’Église. En ces temps malheureux, le devoir du citoyen était de combattre le successeur tout en reconnaissant sa légitimité naturelle, et cela jusqu’à ce qu’il abjure. C’est ce qu’il advint. Mieux ! La Providence récompensa cette patience, cette fidélité de notre pays dans l’épreuve : À la mort d’Henri IV, Elle permit le règne de son fils, le très pieux Louis XIII qui consacra le royaume à la Vierge.

Cette attitude vaut aussi bien pour l’institution politique que pour l’institution religieuse. C’est tout le sens du combat de Mgr Lefebvre au sein de l’Église.

Une phrase résume parfaitement la doctrine légitimiste ; elle a été prononcée par Henri V Comte de Chambord, reprise par son successeur Alphonse II, puis récemment par Louis XX : « ma personne n’est rien, mon principe est tout »

Le message est donc clair : Cessons de juger l’autorité, œuvrons pour l’institution et prions. Alors Dieu nous donnera les grâces pour le reste car nous aurons fait notre devoir.

Source :

http://www.viveleroy.fr/Deux-pieges-en-temps-de-crise,17

23/02/2012

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 17 mars 2012, à Pont à Mousson (54 700).

  

 

 Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

16/02/2012

Grande Fête Catholique et Légitimiste

Grande Fête Catholique et Légitimiste 
du Lyonnais et de la Bourgogne


Le Samedi 28 AVRIL 2012 de 10h à 18h


Au DOMAINE LYON-SAINT-JOSEPH, 38 allée Jean-Paul II, 69110 SAINTE-FOY-LES-LYON

LES THEMES DE CETTE JOURNEE FRANCAISE ET FAMILIALE SERONT
CETTE ANNEE, « LE SACRE » et le « 600° ANNIVERSAIRE DE JEANNE »


Ouverture des portes à 10h, et tout au long de la journée profitez de :

Chants Royalistes et de tradition par la Chorale ‘’La Joyeuse Garde’’
Conférences de madame Marie-Paule Renaud «Sainte Jeanne d’Arc» (le matin)
et de monsieur Jean Saignol «Le Sacre» (l’après-midi)


Visite des stands :

- Exposition de toiles de Madame de Noblet d’Anglure, Chevalier des Arts-Sciences-Lettres,
titulaire de nombreuses distinctions, exposée aux Musées d’Arras, Auxerre et Orvar (Portugal),
- Librairie DPF de Chiré en Montreuil,
- Articles et Insignes Royalistes, Epinglettes, Sculptures, Produits Régionaux …
Tombola, Jeu d’Evaluation,


A 12h30 Déjeuner animé par ‘‘La Joyeuse Garde’’

Restaurant sur place : 17€ (ATTENTION, réservation préalable IMPERATIVE !)
ou Pique-Nique tiré du sac dans une salle réservée.



 

POUR VENIR
En AUTO … vous disposez d’un très vaste parking gratuit.
En BUS ligne C20E direction Francheville-Findez, au départ de Bellecour-Chambonnet, arrêt «La Plaine»
là, prendre le «Chemin des Fonts», coiffeur à l’angle – 100m plus bas à droite, «Allée Jean-Paul II»


ESSAYONS le COVOITURAGE : faites nous connaître votre offre de places ou votre demande.



INSCRIPTIONS ET RESERVATIONS à Guy BOYARD Montfollet 01270 VILLEMOTIER
INFORMATIONS
guy.m.boyard@orange.fr - 06 87 31 20 27 ou henriburgat@free.fr - 06 76 79 63 60

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Cliquez sur le lien ci-dessous pour télécharger et imprimer votre bulletin d'inscription :

http://beaudricourt.hautetfort.com/images/b.Fiche_d-Inscription.pdf

12/02/2012

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 18 février 2012, à Pont à Mousson (54 700).

  

 

 Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

11/02/2012

Recevez gratuitement votre prochain numéro de la Gazette Royale !

310119_139079909527262_139079059527347_128436_1987384404_n.jpg- Offre réservée uniquement aux inscrits du forum Légitimiste "Royaume de France".

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     Vous êtes membre de notre forum ? Vous désirez recevoir gratuitement le prochain numéro de la Gazette Royale, revue trimestrielle de l'Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF), par voie électronique ou par voie postale ?

Contactez sans plus tarder l'administration de notre forum par messagerie privée. Laissez-nous vos coordonnées, et nous vous ferons parvenir gratuitement votre prochain numéro !

Vive le Roy !

 

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10/02/2012

Le Refuge Notre-Dame de Compassion

"Travailler pour que les structures de la société, les institutions, les lois et les arts soient en accord avec les valeurs traditionnelles de la culture et de la civilisation chrétiennes, dont la charité divine est la fin ultime."

Le Refuge Notre-Dame de Compassion

image_07.jpg« L’ Association « Refuge Notre-Dame de Compassion » a pour objets :

- D’intervenir par l’assistance charitable, en portant secours, dans les domaines de la pauvreté, de la famille, de l’enfance et de la jeunesse ainsi que des personnes âgées, de l’accueil des exclus, de la prévention, des loisirs, dans un esprit d’entraide et de partage.

- De promouvoir la solidarité sous toutes ses formes notamment en développant des activités de prévention, de formation et/ou d’animation à caractère social, culturel, artisanal ou cultuel en direction de la famille, des jeunes et des personnes âgées.

- De promouvoir toute action qui contribue au bien des individus et des familles et de défendre leurs intérêts moraux et matériels. »

« L’association exercera sa mission caritative auprès de laïcs, de séminaristes, de religieux, de prêtres, à l’exclusion de tous ceux relevant du domaine psychiatrique et des situations irrégulières telles que définies par la législation et les règlements en vigueur.

Elle portera son attention au soutien des vocations sacerdotales et religieuses chrétiennes.

Elle soutiendra les droits de la personne humaine et la défense de sa dignité, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle.

Elle se réserve le droit à une sollicitude particulière envers les fidèles du Christ et à ceux qui sont attachés à la spiritualité et au culte des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie ainsi qu’aux implications sociales, caritatives, apostoliques, culturelles, cultuelles et spirituelles qui en découlent.

Elle se réserve le droit d’agir afin de réunir des fidèles de l’Église Catholique. »

 

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1) Spirituellement :

refuge notre dame de compassionLe « Refuge Notre-Dame de Compassion » se place dans la spiritualité de l’ École française, et tout particulièrement de Saint François de Sales. Par suite, il accorde une grande attention aux demandes du Sacré Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie (1647-1690) qu’il veut travailler à faire mieux connaître et comprendre, afin de permettre aux âmes d’en vivre.

La réparation est au centre des appels lancés par le Sacré-Cœur. Le nom « refuge« , choisi pour désigner cette œuvre, signifie a) que l’Association, en cherchant à répondre aux demandes du Cœur de Jésus, veut Lui offrir des cœurs qui Lui soient un refuge dans lequel Il sera consolé des ingratitudes humaines, et b) qu’elle travaille pour que les âmes aux prises avec les difficultés de cette terre reçoivent, comme en un refuge, la force et la consolation qui sont répandues par ce divin Cœur.

Le vocable Notre-Dame de Compassion souligne la place prééminente de la Très Sainte Vierge Marie dans le mystère du salut et, en conséquence, dans la vie spirituelle des fidèles : le Cœur très aimant de la Vierge de Compassion est un modèle pour les âmes réparatrices, et il est le canal par lequel les grâces du Cœur de Jésus sont répandues sur les hommes.

L’Association entend promouvoir les pratiques liturgiques, les retraites spirituelles, les récollections et pèlerinages… etc. en accord avec cette spiritualité.

2) Doctrinalement :

L’Association est en union avec le Magistère authentique de l’Église Catholique Romaine ; elle fait connaître la doctrine catholique traditionnelle et la défend contre les attaques ou les déformations inspirées par les erreurs modernes.

L’aspect profondément et volontairement traditionnel de l’Association n’est cependant pas un refus arbitraire de tout développement, car la Tradition authentique n’est pas une lettre morte mais un processus vivant de continuité et d’accomplissement.

3) Liturgiquement :

L’Association est attachée à la forme traditionnelle du rite romain, elle défend et promeut la liturgie latine, dite de Saint Pie V ; elle contribue aussi, selon ses moyens, à la beauté du culte divin, et participe à la conservation, à l’entretien et à la restauration d’objets et ornements liturgiques.

4) Apostolat et éducation :

Enracinée dans l’esprit évangélique, l’Association cherche naturellement à gagner au Christ, « doux et humble de cœur », des cœurs qui lui soient dévoués. Cet attachement au Divin Rédempteur et à Ses enseignements de vérité nécessite une sorte de conversion continue et des approfondissements incessants. L’ambition éducative de l’association, sans négliger les aspects humains de l’enseignement et de la formation, consiste prioritairement dans l’assistance spirituelle, pour -- autant que possible -- éclairer, soutenir et conseiller les âmes dans leur quête de Dieu, et les aider à atteindre leur plénitude dans la conformité aux desseins d’amour de Dieu sur chacune d’entre elles.

5) Société et culture :

Ayant conscience que le christianisme est la « religion de l’Incarnation », et que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes » (Pie XII), l’Association défend et promeut toutes les valeurs traditionnelles de la culture et de la civilisation chrétiennes. Elle veut travailler pour que les structures de la société, les institutions, les lois et les arts soient en accord avec ces valeurs, dont la charité divine est la fin ultime. 

Le « Refuge Notre-Dame de Compassion » vit essentiellement grâce aux cotisations de ses membres et aux dons manuels. Elle doit faire face à des dépenses importantes pour remettre en état et aménager d’une manière conforme à ses objectifs la vieille ferme vivaroise -- « le Mesnil-Marie » -- où son siège social est établi, en vue d’en faire un lieu de rayonnement spirituel et d’accueil.

Vous pouvez l'aider et faire un don en ligne >>> www.

Pour de plus amples renseignements,  vous pouvez lire ici > www et ici > www ; et pour contacter le Refuge>>>www. 

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08/02/2012

Archives Légitimistes / La rencontre à Dreux

Dans le bimestriel "Bourbons Magazine" de juillet/août 1999.

Suite au décès du comte de Paris. Nous pouvons lire un article qui parle de la rencontre du 27 juin de la même année entre Monseigneur Louis XX et son cousin Henri d'Orléans. Le Prince répond aux questions de Bertrand Guillerm concernant directement la signification de ce rapprochement familial historique. (En effet il faut remonter en 1873 pour trouver une telle rencontre entre les deux aînés des deux branches de la Maison de Bourbon).

C'est un article très intéressant, ou Monseigneur Louis XX rappelle de façon claire le principe de légitimité, et des règles dynastiques :

Tout à débuté par une déclaration du prince Louis de Bourbon parue dans le Figaro, le lundi 21 juin 1999, à la suite du décès du comte de Paris : "Je prends part au deuil d'un membre de la famille de Bourbon". Ajoutant que "contrairement à ce qui est couramment avancé, le prince Henri d'Orléans n'était que l'aîné de la branche cadette de la Maison de Bourbon". Il espérait enfin que le nouvel aîné des Orléans "saura s'en souvenir" et "qu'avec lui l'ensemble de la famille pourra se réconcilier".

La réponse ne se fait pas attendre, puisque le duc d'Anjou reçoit un télégramme l'invitant à assister aus obsèques le lundi suivant. Ne pouvant s'y rendre, il propose toutefois de venir à Dreux se recueillir devant la dépouille du défunt, accompagné du fils de celui-ci. Acte de noblesse et de courage, quand on connaît les différents qui opposaient non seulement les deux familles, mais également les deux hommes depuis les procès de 1989.

Le dimanche 27 juin à 15 heures, S.A.R. le prince Louis de Bourbon est accueilli par S.A.R le prince Henri d'Orléans sur les marches de la nécropole royale de Dreux, fermée pour la circonstance. Accolade, puis quelques minutes de recueillement devant le catafalque violet recouvrant le cercueil du comte de Paris. Les deux hommes s'entretiennent ensuite en privé avant de se séparer.

Cette démarche devait avoir un caratère privée. La presse française, espagnole ou anglaise en a toutefois souligné le caractère execptionnel. Il faut en effet remonter en 1873 pour trouver une telle rencontre entre les aînés des deux branches de la Maison de Bourbon. A l'époque, Louis Philippe d'Orléans, comte de Paris, s'était rendu à Frohsdorf afin de s'entretenir avec le comte de Chambord. Notons toutefois une différence majeure : les princes de la famille d'Orléans avaient reconnu le peti-fils de Charles X comme le chef de famille, et la prééminence de ses droits à la couronne de France.

Il ne semble pas, sans vouloir minimiser l'importance de cette rencontre du 27 juin dernier, qu'elle aura de semblables retombées, et il faudra attendre plusieurs années pour en observer les conséquences. La presse a toutefois donné à la rencontre une signification qu'elle n'avait pas, suscitant pour le public des interrogations légitimes. Il nous a alors paru plus sage de demander au prinicipal intéressé ce qu'il en pensait :

B.Guillerm : Monseigneur, la presse a donné un large écho à la démarche que vous avez effectuée le Dimanche 27 juin, en vous rendant à Dreux pour rendre hommage au comte de Paris décédé, avec le fils aîné de celui-ci. Quel sens donnez-vous à cette visite ?


Sans.pngMgr Louis XX : Je crois que comme aîné de la famille il était de mon devoir d'accomplir ce geste, et de témoigner ma sympathie à mon cousin Henri. Outre le fait que son père était une personnalité qui a compté dans l'histoire contemporaine, j'ai estimé que le moment était venu pour moi de faire un geste visant au rapprochement des deux branches des Bourbons. J'en avais évoqué le souhait dès le dimanche 20 juin, et cela a été repris par la presse. Je crois que mon cousin était dans les mêmes dispositions. J'ai donc fait ce que doit faire tout chef d'une famille quand un de ses membres est dans l'affliction.


B.Guillerm : Vous évoquez le prince Henri d'Orléans, nouveau comte de Paris. Pourriez vous nous dire comment s'est passé votre rencontre avec lui ?

Mgr Louis XX : De la meilleure manière possible, et même avec cordialité. Il est bien dommage que cette rencontre avec mon cousin se soit déroulée dans d'aussi tristes circonstances, mais enfin il faut un début à tout.

B.Guillerm : Vous dîtes "début", voulez-vous dire par là que vous envisagez de rencontrer de nouveau Henri d'Orléans ?

Mgr Louis XX : Mais bien sûr, et ses enfants qui sont de la même génération que moi aussi. Je suis toujours disposé aux rapprochements familiaux comme je l'ai dit à mon cousin.

B.Guillerm : Faut-il interpréter cette rencontre comme une reconnaissance dynastique des droits du nouveau comte de Paris ?

Mgr Louis XX : Ecoutez, si malgré l'invitation de mon cousin aux obsèques officielles de son père, je n'ai pu y assister, c'est précisément pour ne pas entretenir de confusion en matière dynastique. Une chose est le rapprochement familial et personnel, une autre chose la position dynastique de chacun. Je suis l'aîné de tous les Bourbons et mon cousin Henri et l'aîné de la branche d'Orléans. Il n'y a rien de plus à ajouter. Je reconnais que les controverses dynastiques sont pénibles et il y en a d'autres dans ma propre famille comme dans bien des familles royales européennes : elles ne servent guère l'idée royale qui est avant tout une idée de réconciliation. Mais je suis dépositaire d'un droit qui vient du fond des âges, et auquel correspond pour moi un devoir : celui de le maintenir, comme le je l'ai reçu, pour le transmettre à mon tour. Je ne peux l'arranger à ma façon, ni m'en dessaisir. Voilà ma position, mais je ne peux évidemment pas empêcher les uns ou les autres d'interpréter à leur manière le geste que je viens d'accomplir.

07/02/2012

Le Forum Légitimiste

L’équipe de ce forum adhére sans restriction à la pensée légitimiste traditionnelle, telle qu'elle est défendue et promue par l'U.C.L.F.

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Son but est de faire connaître les Cercles UCLF de nos provinces, faciliter les contacts entre les légitimistes. Entretenir les échanges, produire des amitiés et des relations sincères.

Venez vous inscrire et participer au Forum Légitimiste :

http://royaume-de-france.clicforum.com/index.php

- Un cercle, c’est l’accès facilité à une culture légitimiste

- Un cercle, c’est votre participation, dans un cadre amical, aux affaires publiques

 

- "Refuser de prendre aucune part aux affaires publiques serait aussi répréhensible que de n'apporter à l'utilité commune ni soin ni concours".     Léon XIII

- « Le régime monarchique a un sens pour l'avenir parce qu'il est celui de la tradition française. Je vous demande de prendre votre place dans la société. »   Prince Louis de Bourbon

29/01/2012

Saint François de Sales, « Introduction à la vie dévote », ch.3

QUE LA DÉVOTION EST CONVENABLE A TOUTES SORTES DE VOCATION ET PROFESSIONS

 

saint françois de salesDieu commanda en la création aux plantes de porter leurs fruits, chacune « selon son genre s ainsi commande-t-il aux chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Eglise, qu’ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vacation. La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l’artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier. Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l’évêque voulût être solitaire comme les chartreux ? Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les capucins, si l’artisan était tout le jour à l’église comme le religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain, comme l’évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ? Cette faute néanmoins arrive bien souvent, et le monde qui ne discerne pas, ou ne veut pas discerner, entre la dévotion et l’indiscrétion de ceux qui pensent être dévots, murmure et blâme la dévotion, laquelle ne peut mais de ces désordres.

 

Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ains elle perfectionne tout, et lorsqu’elle se rend contraire à la légitime vacation de quelqu’un, elle est sans doute fausse. L’abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser, les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées; mais la vraie dévotion fait saint françois de salesencore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vacation ni d’affaires, ains au contraire elle les orne et embellit. Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur, et chacun devient plus agréable en sa vacation la conjoignant à la dévotion: le soin de la famille en est rendu paisible, l’amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d’occupations plus suaves et amiables. C’est une erreur, ains une hérésie, de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés. Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement contemplative, monastique et religieuse ne peut être exercée en ces vacations-là; mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres â perfectionner ceux qui vivent ès états séculiers. Abraham, Isaac et Jacob, David, Job, Tobie, Sara, Rébecca et Judith en font foi pour l’ancien testament; et quant au nouveau, saint Joseph, Lydia et saint Crépin furent parfaitement dévots en leurs boutiques; sainte Anne, sainte Marthe, sainte Monique, Aquila, Priscilla, en leurs ménages; Cornélius, saint Sébastien, saint Maurice, parmi les armes; Constantin, Hélène, saint Louis, le bienheureux Amé, saint Edouard, en leurs trônes. Il est même arrivé que plusieurs ont perdu la perfection en la solitude, qui est néanmoins si désirable pour la perfection, et l’ont conservée parmi la multitude, qui semble si peu favorable à la perfection : Loth, dit saint Grégoire, qui fut si chaste en la ville, se souilla en la solitude. Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.

Source :

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/francoisdesales/viedevote/partie1.htm#_Toc523293586

24/01/2012

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 18 février 2012, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

 

 

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

 

22/01/2012

Les larmes du Royaume de France

 

angelouis.jpgDans notre Lorraine et partout en France, plus de deux siècles après les faits, les Royalistes et les catholiques se sont mobilisés pour rendre hommage à la mémoire du Roy martyr, proie des complots, de toutes les machinations et de la répugnante cruauté des activistes révolutionnaires.

Louis XVI reste le personnage clé de 1789. Date inoubliable, période charnière et énigmatique de notre histoire. Il symbolise à lui seul la fin tragique de la glorieuse monarchie catholique française.

C'est avec un courage personnel, né d'une foi inébranlable dans la force infinie de la royauté française, qu'il se résigne, accepte le sacrifice et le martyre. L'exemplarité de l'attitude royale devant la mort apparaît comme un ultime message politique adressé aux Français. Sa foi religieuse devient un monument d'une beauté étincelante, un contre exemple magnifique opposé au déchaînement des passions et à la folie des hommes de son temps.

Puisqu'il lui avait été retiré par la force les moyens de régner en roi Chrétien, ne pouvant plus rien pour la France, il voulut mourir en saint. Ses derniers jours deviennent les plus glorieux de son existence. On mesure combien le Roy se retrouve à la fois abandonné et diminué comme figure royale et sanctifié par un destin qui trouve sa véritable finalité dans une apologétique qui prouve la grandeur et la Vérité de la religion Catholique face à l'hypocrisie perfide « des prétendus droits de l'homme » assoiffés de pouvoir et de sang !

En abolissant la monarchie, en frappant à mort un homme seul et sans défense, la convention a cherché à détruire toute une tradition millénaire, la tradition catholique et royale française. La condamnation du roi par ce tribunal impie, composé de malfrats révolutionnaires, démontre l'acharnement volontaire « des factions » à couper la France de ses racines chrétiennes et elle rejaillit avec une virulence extrême pendant toute la révolution, elle s'inscrit dans la logique d'un violent rejet de Dieu pour se poursuivre jusqu'à nos jours...

Le jugement du Roy très chrétien par la franc-maçonnerie, s'étant autoproclamé assemblée représentative du « peuple souverain », provoque l'inversion contre nature des rôles, et le renversement du principe politique traditionnel français pour le plus grand malheur de notre pays.

Louis XVI laisse «de grandes leçons aux Français, et un testament immortel ». Il fut un modèle de foi, d'abnégation, de courage et de bonté paternelle.

 

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louis-xvi.jpg« Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ces injures personnelles. »


Paris, 20 juin 1791, Louis XVI

 

11/01/2012

Messe du 21 janvier 2012

 Messe pour le repos de l'âme du Roi Louis XVI

demandée par le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt

 

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Samedi 21 janvier 2012, à 18H30

 en la Chapelle du Sacré-Coeur 

65 rue du Maréchal Oudinot 54 000 NANCY 

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08/01/2012

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 janvier 2012, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

 

 

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

 

06/01/2012

Sainte Jeanne d'Arc a 600 ans.

Sainte jeanne d'arcC'est le 6 janvier 1412, il y a très exactement 600 ans, que Jeanne naquit à Domrémy à près de cinq lieues de Vaucouleurs, alors que la misère était grande et l'avenir devenu bien incertain au Royaume de France.

L'alliance anglo-bourguignonne était plus étroite que jamais, quelle force pourrait bien l'empêcher de donner le coup de grâce à Charles VII ?

En bas âge, Jeanne faisait des vœux ardents pour que son roi ait son royaume « en commande ». Dieu se plaît à faire des faibles les instruments de sa puissance, il avait fait choix de cette fille des champs, dont l'âme si pure était précieuse devant lui, pour sauver la France.

A 13 ans les voix qu’elle entend (celles de Saint Michel Archange Saint patron protecteur de la France, Sainte Marguerite et Sainte Catherine) lui disent d’aller sauver le Royaume de France de l'invasion Anglaise et de faire couronner Charles VII à Reims.

Le 17 juillet 1429, Charles VII est sacré et couronné dans la cathédrale de Reims. Capturée le 24 mai 1430 par les hommes du duc de Bourgogne à Compiègne, elle est livrée aux Anglais qui la font juger par un tribunal à Rouen pour sorcellerie.

En 1456, elle est réhabilitée, béatifiée en 1909 et canonisée en 1920.

 

23/12/2011

Bonne et sainte année 2012 !

 

voeux,nativité,nouvel an,cercle robert de baudricourt

Au seuil de l'année nouvelle, le Cercle Robert de Baudricourt vous présente ses meilleurs voeux,

nous prions le Saint enfant Jésus, Notre très douce Dame et Saint Joseph de répandre sur la Famille Royale, sur la France, sur vous, sur vos familles et sur tous ceux qui vous sont chers,

de très abondantes grâces et bénédictions célestes, afin que 2012 soit une très bonne et sainte nouvelle année !

 

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16/12/2011

Pour un combat cohérent

Armoiries_royales_France.jpgLes profondes mutations qui affectent notre pays ne peuvent laisser indifférents les catholiques et, au-delà, tous ceux qui reconnaissent l'impérieuse nécessité du respect de la loi naturelle.  

Profanations, sacrilèges et blasphèmes se multiplient et rien ne semble pouvoir arrêter les progrès de l'anti-culture de la mort.Depuis 1830, depuis la chute de la monarchie légitime, la législation a supprimé, l'une après l'autre, les dispositions visant à interdire les agressions contre la religion.Au nom des “Droits de l'Homme” et de la tolérance, toutes les attaques sont autorisées, tout au moins envers l'Église Catholique. 

Les oppositions à cette dégénérescence de la société ont été nombreuses. Si l'on ne considère que leur aspect politique, il est possible de les classer en deux grandes catégories, les défensives et les offensives.   
 
Parmi les défensives, on peut distinguer d'abord celles qui sont purement réactionnelles. Elles sont le plus souvent le fait de personnes qui se soucient fort peu du bien commun ou qui se contentent habituellement de se lamenter sur l'état de la société mais, touchées de près par un événement ou sensibilisées occasionnellement à une cause, elles réagissent. Leur échec est assuré et leur réaction aboutit même souvent à un effet inverse, leur adversaire se parant à bon compte du statut de victime de leur intolérance.   
 
Mais les opérations défensives peuvent aussi être plus réfléchies, plus structurées. Laissant délibérément de côté les événements imprévus, les organisateurs repèrent le scandale annoncé et préparent la riposte : l'avant (la mobilisation), le pendant (les opérations) et l'après (l'exploitation médiatique).   
Pour séduisante qu'elle soit, cette tactique est aussi le plus souvent vouée à l'échec parce que le pouvoir médiatique des adversaires est aujourd'hui infiniment plus fort.   
Surtout, la défense seule ne peut s'en prendre qu'aux effets. C'est oublier le conseil de Goethe : “On veut combattre le mal à la place où il se montre et l'on ne s'inquiète nullement du point où il prend son origine, d'où il exerce son action”.   
 
Les politiques offensives ont au moins le mérite de viser l'origine, la source première des maux. Encore faut-il ne pas se tromper sur les remèdes à mettre en oeuvre.  

Chacun ici garde en mémoire l'erreur politique du pape Léon XIII prônant le ralliement à la république.Combien d'autres cherchent sincèrement à combattre efficacement le mal et sont prêts pour cela à faire alliance avec d'autres révolutionnaires, à épouser des idéologies contraires à la loi naturelle. Comme le pape du ralliement, ils espèrent envers et contre tout que la loi du nombre jouera un jour en leur faveur ; ils oublient que ce qui semblait encore réalisable en 1892 dans une France chrétienne à 90% l'est moins que jamais aujourd'hui dans un pays qui ne compte plus que 4,5% de pratiquants.Dans notre démocratie française, la loi du nombre n'a jamais été qu'un mirage. 

Averti par l'échec de son prédécesseur, saint Pie X conseillera différemment les Français : “Qu'ils soient persuadés (…) qu'il lui [l'Église] suffit de reprendre, avec le concours des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la Révolution et de les adapter, dans le même esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé par l'évolution matérielle de la société contemporaine : car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires ni novateurs, mais traditionalistes”.   
Par “les organismes brisés par la Révolution”, le saint Pape désigne clairement la monarchie traditionnelle et les corps intermédiaires.  

Durant quatorze siècles, la monarchie légitime a su s'adapter sans jamais renier les principes qui ont fait sa grandeur.Si après deux cents ans d'interruption l'adaptation exige un grand effort, elle est réalisable, à condition que les combattants acceptent de s'imprégner des principes.  

Inutile de tergiverser, l'heure n'est pas aux compromissions, elle est à la cohérence. Rappelons-nous l'avertissement du Comte de Chambord : “Mais la France, cruellement désabusée par des désastres sans exemple, comprendra qu’on ne revient pas à la vérité en changeant d’erreur, qu’on n’échappe pas par des expédients à des nécessités éternelles”.   
 
N'engageons pas nos forces dans des réactions vouées à l‟échec, l'heure est au rassemblement, au service de la monarchie légitime, seule institution capable de tarir la source de la décadence.   
Pierre Bodin   
 
source : l'éditorial du N°83 de “La Blanche Hermine” (publication bimestrielle de la Fédération Bretonne Légitimiste - renseignements et abonnements : F.B.L. - B.P. 10307 - 35703 Rennes Cedex 7).   


Source internet :


http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/09/14/2011-71-pour-un-combat-coherent/

03/12/2011

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

 

saint-nicolas-gloire-saint-jean-baptiste-sainte-lucie-lorenzo-lotto-13-354-iphone.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


rech1.gifIls le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


Le vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

01/12/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 janvier 2012, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

24/11/2011

Hommage au chevalier

chevale.pngô belle âme de chevalier
la charité doit être votre pilier 

Vous êtes au service de Dieu
Combien vous devez être pieux 

Vrai combattant du Christ Roi
Soyez fort dans votre foi 

Défenseur de l’Eglise de la tradition
Plein de sagesse et de dévotion 

Ne reculant pas devant l’ennemi
Lorsqu’il faut le combattre sans trêve et sans merci 

Votre honneur c’est de protéger les pauvres, les faibles, les déshérités
En montrant votre humilité et loyauté 
Votre pureté et votre sainteté seront votre armure
Contre les dangers de ce monde impur
 

blason-fleur-de-lys.gifMépriser l’argent et la puissance de cette vie terrestre
Manifester une attitude à la fois simple noble, courtoise et magnifique
ô splendeur de grâce répandue dans votre coeur
étant généreux, clément et plein d’ardeur
 

.
Soyez fidèle à vos voeux avec modestie

Gardez vos yeux vers l’infini
Je vous en supplie
 

H_Christelle

 

16/11/2011

L'implantation des tribus celtes dans notre province

celtes.JPGParmi les tribus celtes qui s'introduisent en Gaule, deux d'entre elles s'installent dans notre région :

- Les Médiomatriques, de la Meuse au Rhin;

- Les Leuques, au sud de la Lorraine.

Elles ont chacune une capitale : Divodurum pour les Médiomatriques (Metz). Tullum pour les Leuques (Toul). Chaque tribu a une assemblée composée des chefs des principales familles qui détient le pouvoir. La société se compose de trois classes :

- les chevaliers ou nobles et les druides.

- la plèbe qui est l'ancienne population

- les esclaves, souvent anciens prisionniers de guerre.

Les Médiomatriques et les Leuques sont avant tout des guerriers. Ils se fixent sur les points élevés déjà occupés par les hommes de la préhistoire. Ces buttes fortifiées s'appellent des oppidums. Ils sont protégés par de solides murailles de pierre. Les guerriers ont un armement composé de lances, d'épées, de boucliers doublés de cuir.

oppi.jpgLes Celtes habitent des buttes de forme circulaire. Après avoir tracé un cercle, les hommes creusent le sol et rejettent la terre à l'extérieur pour former un mur sur lequel ils plantent des pièces de bois qui se croisent au sommet. Sur ce cône, ils fixent des branchages puis de la terre glaise en prenant soin de laisser un trou pour le passage de la fumée. L'habitat des paysans est souvent groupé et forme un village que l'on appellera vicus.

Les hommes portent un pantalon ou braie, une tunique à manches et le manteau (sagum). Les vêtements sont attachés avec des fibules.

Les celtes échangent leurs produits, le sel, le blé et le fer avec le vin venu des bords de la Méditerranée. Pour circuler à travers le pays, ils utilisent des pistes. Leurs pièces de monnaie ressemblent aux pièces grecques et bientôt chaque tribu aura ses propres pièces. Sur celles-ci figurent un cavalier, un sanglier, un taureau ou parfois le profil du visage d'un chef.  

08/11/2011

La naissance de Sainte Jeanne d'Arc célébrée l'an prochain à Domrémy sans les légitimistes !

basiliqueSuite à l'appel aux bénévoles lancé sur le site Eglise Catholiques des Vosges :

http://www.catholique-vosges.fr/spip.php?page=article-dom...

Président et secrétaire général du Cercle Robert de Baudricourt se sont rendus à la Basilique de Domrémy-la-pucelle (salle Saint-Michel) le lundi 07 novembre 2011, pour participer à la réunion de préparation dans le cadre de l'organisation des fêtes du 600ème anniversaire de la naissance de Sainte Jeanne d'Arc.

La réunion entamée, l'Abbé Lambert a demandé à Messieurs Reny et Miller dirigeants du Cercle, de présenter brièvement leur association légitimiste ainsi que leur motivation dans le cadre de ces journées de commémoration. Sur le premier point, nous avons rappelé tout d'abord la mission de Sainte Jeanne d'Arc mandatée par le ciel, qui consista essentiellement à conduire le dauphin à Reims pour qu'il prenne le Royaume de France en commande selon la volonté de « Messire ». Et que par conséquent l'objectif principal des légitimistes aujourd'hui, est de transmettre aux jeunes générations la tradition résultant de ce précieux héritage. Sur le deuxième point, dans le soucis d'apporter notre soutien et notre contribution bénévole à ces journées. Nous avons proposé à l'organisateur de cette réunion de disposer d'un stand visant à faire connaître le combat mené par la pucelle d'Orléans au service du trône et de l'autel, ainsi que notre amour pour l'histoire de France à travers les articles disponibles dans la boutique de notre Cercle.

En opposition à nos arguments, Monsieur l'Abbé nous a rappelé l'histoire de France contée par Michelet...! L'aspect strictement religieux et spirituel de ces fêtes a été avancé, oubliant pour le coup un peu vite qu'ateliers et conférences (conférences d'ailleurs dont nous pouvons déjà nous interroger sur l'orientation historique du contenu) sont déjà prévus au programme...

blasonIl nous est apparu que la partie était déjà jouée avant notre arrivée, l'assistance visiblement hostile et préparée s'est « démocratiquement » prononcée contre notre participation. Vous êtes nombreux sur nos pages à nous soutenir, n'hésitez pas transmettre votre avis via le site internet dédié à cette manifestation. Merci d'avance pour votre soutien.

 

Reny_F

02/11/2011

LA NOBLESSE DE LORRAINE AUX CROISADES

L'histoire de la noblesse de Lorraine se lie étroitement aux annales des guerres saintes.

Avec les croisades on voit la chevalerie naissante briller bientôt du plus vif éclat; les signes héraldiques deviennent d'un usage habituel; les tournois, les fêtes chevaleresques se multiplient; des modifications essentielles pénètrent dans le régime des fiefs, les noms de familles commencent alors à recevoir des règles déterminées; les chevaliers apprenent à mieux combattre; on discipline les hommes d'armes; et, dans les dernières croisades, on voit les rois de France prendre des barons à leur solde, signe précurseur de l'organisation des armées régulières.

 

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Les principales familles de Lorraine qui fournirent des combattants aux Croisades d'Orient.

 

Maison de Raigecourt

Maison de l'ancienne chevalerie de Lorraine, Gilles de Raigecourt était à la troisième croisade. Geoffroi de Raigecourt fut l'un des dix chevaliers qui portèrent le dais à l'entrée de l'empereur Charles IV dans la ville de Metz. Sous les ducs de Lorraine, la maison de Raigecourt a donné un maréchal de Lorraine et de Barrois, des grands veneurs, grands maîtres et généraux d'artillerie, des ambassadeurs, sénéchaux et chambellans; en France, des officiers généraux, un prélat, une dame d'honneur de Madame Elisabeth de France; en Allemagne, des lieutenants généraux, chambellans et dames de l'ordre de la Croix Etoilée. Alliance avec les Bauffremont, Briey, Gournay, Harancourt, Lenoncourt, Saint-Mauris, etc.

Chef de nom et d'armes : M.le marquis de Raigecourt.

Armes : d'or, à la tour de geules.

Devise : Inconcussible.

 

Maison de Briey

Ancienne maison de Lorraine dont la filiation est connue depuis Jean de Briey, seigneur de Thionville, qui vivait à la fin du onzième siècle. Renaud et Hugues de Briey allèrent à la première croisade; Renaud mourut en Palestine. En 1284, Henri et Oury de Briey prirent part, avec la meilleure noblesse de Lorraine, aux célébres tournois de Chauvency. On trouve encore : Varin de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Antoine, duc de Lorraine; François de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Henri III; Jean-Gabriel de Briey, colonel des régiments de La Marck, de l'Ile-de-France et de Gâtinais; Auguste-François de Briey, chevalier de l'ordre de Marie-Thérèse et chambellan de l'empereur d'Autriche, etc. Alliances avec les maison d'Aspremont, Busancy-Pavant, Beauffort, Choiseul, Hangest, Haussonville, Mérode, Namur d'Elzée, Raigecourt, Scorailles, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Charles-Herbrand, comte de Briey.

Devise : Diex me conduie

Armes : d'or, à trois pals de gueules alaisés et fichés.

 

bauffremontMaison de Bauffremont

Maison illustre, originaire de Lorraine, Liébaud Ièr, baron de Bauffremont, prit part à la troisième croisade et vivait encore en 1203. Son petit-fils, Liébaud II, eut la charge de maréchal de Bourgogne vers la fin du treizième siècle. On disait au moyen âge : Li Bauffremont li bon barons. Parmi les seigneurs de cette maison on trouve : Jean de Bauffremont, tué à la bataille d'Azincourt; Nicolas de Bauffremont, lieutenant général au gouvernement de Bourgogne en 1596; Louis Bénigne, marquis de Bauffremont, prince de Listenois, seigneur héréditaire du duché de Pont de Vaux, prince du Saint-Empire; Joseph de Bauffremont, chef d'escadre sous Louis XV. Cette maison compte quatre chevaliers de la Toison d'or, deux chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, et s'est allié aux d'Aubusson de La Feuillade, Courtenay, Gontaut-Biron, La Rochefoucault, La Vauguyon, Montmorency, Narbonne-Lara, Polignac, Toulongeon, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Alphonse-Charles-Jean, duc de Bauffremont.

Devise : Dieu ayde au premier chrestien.

Légende : Plus de deuil que de joie.    

 

27/10/2011

Idéalisme ou réalisme politique ?

 

Lorraine LégitimisteSouvent les légitimistes sont accusés par leurs opposants d’être des « idéalistes », de mener un combat politique dépassé, utopique, stérile, inutile, irrationnel, bref « de ne rien faire concrètement pour la France ». Le manque de réalisme serait donc la « tare » du combattant légitimiste, alors qu’il est sollicité régulièrement par ceux qui ont fait le choix démocratique d’abandonner le camp de la Monarchie française traditionnelle, pour celui des clubs idéologiques révolutionnaires de la république...!

 

Tout d’abord, il convient de rappeler la signification de l’idéalisme. L’idéaliste est une personne coupée du réel, qui rêve d’une chose impossible à atteindre, « on rêve d’un idéal », d’une société que l’on exige parfaite (L’impossible égalité républicaine des socialistes est l’exemple sans doute illustrant le mieux cette pure démagogie). La France n’existe pas dans l’imaginaire du combattant légitimiste, elle est bien une réalité concrète et précise, que lui seul est en mesure de rappeler sans rentrer dans des balivernes démocratiques. De ce simple constat essentiel pour la suite de cette publication, nous pouvons affirmer en toute logique qu’il n’est pas possible de défendre l’âme d’un pays que l’on ne connaît pas ou plus. Comment prétendre défendre la France, alors que l’on ignore ce qu’elle est vraiment ? Rappeler sans cesse la tradition politique française (donc le réel) comme le font les légitimistes, sans céder aux chants des sirènes de la démocratie, est indispensable à une époque où le système habitue les Français à la cruelle perte progressive de notre identité nationale au profit de la « mondialisation ».

Et puis, que n’a-t-on pas raconté comme mensonges pour faire craindre la Monarchie aux Français ? Après tant d’années de lavage de cerveaux, que de gens, par exemple, sont fermement convaincus qu'avant la Révolution, la propriété était le privilège exclusif de la noblesse et du clergé. Alors que nos archives sont pleines de documents qui attestent le contraire, la propriété était accessible depuis longtemps à tous, nos ancêtres profitaient à cet égard même d'une plus grande liberté que nous.

Que n'a-t-on pas raconté sur les privilèges de la noblesse ? Pourtant, son premier privilège n'était-il pas de verser son sang pour la défense du Royaume ? La noblesse n'était pas une caste fermée. Jusqu'au 18ème siècle, le mérite en ouvrait d'ailleurs l'accès à tous.

Je ne m'étendrai pas sur la question des impôts. Et à vrai dire, si on faisait la comparaison du fisc ancien et du fisc actuel, elle ne serait pas à l'avantage de celui- ci. Il est puéril de se récrier contre la dîme de jadis, alors que peut-être nul pays n'a jamais été imposé comme l'est aujourd'hui la France.

Et si nous passons à la question de l'éducation qui fait tant de bruit aujourd'hui, je soutiendrai que le passé n'avait rien à nous envier sous ce rapport. Surtout lorsque l’on voit les tragédies actuelles dans les établissements scolaires...Voilà le résultat, depuis que l’état jacobin a voulu imposer aux enfants du peuple l'enseignement sans Dieu… Il est impossible que l'homme, être doué d'intelligence et de volonté, ait une autre fin que de connaître et d'aimer Dieu.

L’idéalisme politique contrairement aux arguments fallacieux avancés par les démocrates conservateurs, n’est rien d’autre que la suite logique du « pragmatisme », du choix possible, et de la politique du moindre mal… La vérité est que, dans une écrasante majorité, les opposants à la légitimité sont des adeptes du suffrage universel. L’histoire nous démontre tout d’abord que cette pratique n’a jamais fait progresser les vertus chez l’homme (Contrairement à la pratique de la religion catholique), que le vote a engendré les pires erreurs humaines et les pires dictatures révolutionnaires, et surtout qu’il n’a cessé d’éloigner les Français du Royaume du Lieu-tenant du Christ vrai Roi de France.

Le vote pour désigner le chef d’Etat serait la solution trouvée au problème politique qui nous préoccupe ? Voilà une imposture contre-nature, qu’il n’est pas difficile de vérifier :

Prenons l’exemple d’une société humaine plus petite que le Royaume : l’entreprise. Avons-nous déjà vu des ouvriers choisir leur chef d’équipe, et des chefs d’équipes leur directeur ? Non...! Il y a une suite logique et hiérarchique dans l’établissement de l’ordre naturel (donc de droit divin) des choses. Nous touchons la à une réalité métaphysique que l’on ne peut renverser sans menacer l’objet lui même. L’ouvrier est lié à son entreprise, il doit participer par son travail à son développement et ne pas faire le jeu de la concurrence...

Considérer un objet indépendamment de son lien avec la matière et de ses lois métaphysiques, c’est ce que l’on appelle une abstraction. Considérer la France en dehors de ses lois fondamentales, de sa constitution naturelle et surnaturelle, serait passer à côté de ce qui la forme essentiellement. Aussi, quand nous proclamons qu'il n'y a de salut pour la société et pour la France Catholique et Royale que dans une rupture complète avec les idées révolutionnaires, on ne pourra plus nous accuser de rêver je ne sais quelle résurrection du passé ! Si l'on voulait comprendre ces vérités qui sont élémentaires et dont l'évidence saute aux yeux, nous ne verrions pas tant de gens, animés par ailleurs d'excellentes intentions, mais d'un aveuglement à nul autre pareil, chercher entre la fille aînée de l'Eglise et la Révolution je ne sais quelle conciliation !

 

Alors idéalisme ou réalisme politique ? Comment ceux qui remettent sans cesse en cause la nature réelle de la France par « pragmatisme », peuvent-ils en parler et s’en réclamer encore ?

 

Reny_F

 

25/10/2011

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 26 novembre 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

16/10/2011

« Je m’appelais, Marie-Antoinette Lorraine d’Autriche »

antoinette.jpgEn ce 16 Octobre 1793, il est très exactement 12h15 lorsque la tête de Marie-Antoinette, Reine du Royaume Catholique de France, tombe dans le panier du bourreau. Femme, Reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après un procès honteusement truqué, dont s’inspireront par la suite les plus sombres dictatures des temps modernes.

 

Rien ne peut justifier la violence que les révolutionnaires les plus cruels ont fait subir à notre malheureuse Reine. Après la condamnation et la mort de sa majesté le Roy Louis XVI, le 21 janvier 1793, elle endure une souffrance physique et morale insupportable qui lui fera dire qu’elle n’a « plus de larmes pour pleurer ». Dans la tour du temple la Reine s'agenouille devant son fils devenu Louis XVII, les grandes puissances européennes reconnaissent "l'enfant Roy" comme tel. Très précoce pour son âge et témoin des exactions perpétrées contre ses parents, ainsi Louis XVII demanda-t-il "Maman sommes nous des martyrs ?". Les monstres sans culottes décorés de la cocarde tricolore feront encore endurer par la suite à la Reine la monstrueuse séparation de son fils...

 

ma_cour.jpgC’est un tribunal révolutionnaire et donc illégitime, plus avide de haine que de justice qui a prononcé son effroyable condamnation, alors qu’il n’y avait aucunes charges à son encontre. Elle a ainsi subi un procès perdu d’avance. La souveraine qui répond à ses juges assassins en déclinant son identité, parlant déjà d’elle-même à l’imparfait « Je m’appelais Marie Antoinette Lorraine d’Autriche », avait sans doute  conscience du simulacre de justice.

 

Innocente des crimes dont l’accuse la Franc-maçonnerie, coupable d'être Reine de France, elle est sauvagement guillotinée, et rend son âme à Dieu le 16 Octobre 1793. Son Testament, comme celui du Roy Louis XVI, demeure un témoignage poignant de foi, d’amour, de fidélité pour la France, de courage et de sincérité. Lorsqu'elle est sortie de la charette, elle est montée et à couru toute seule vers l'échafaud, la Reine de France dans ses derniers instants, présente ses excuses à son bourreau pour lui avoir marché sur le pied…

 

Que du haut du Ciel, notre regrettée Reine bénisse et accorde sa protection au beau Royaume de France qu’elle a tant aimé. 

 

 

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Ce 16 octobre, à quatre heures et demie du matin.  

 

C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moment. Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien. J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants; vous savez que je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J'ai appris, par le plaidoyer mérite du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas ! la pauvre enfant, je n'ose lui écrire ; elle ne recevrait pas ma lettre; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eux deux, ici, ma bénédiction.

J'espère qu'un jour, lorsqu'ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Qu'ils pensent tous deux à ce que je n'ai cessé de leur inspirer; que les principes et l'exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur.  

Que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a, elle doit toujours aider son frère par les conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui, et son amitié pourront lui inspirer. Que mon fils, à son tour, rende à sa soeur tous les soins et les services que l'amitié peut inspirer : qu'ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu'ils prennent exemple de nous ! Combien, dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation ! Et dans le bonheur, on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami. Et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n'oublie jamais les derniers mots de son père, que je lui répète expressément : qu'il ne cherche jamais à venger notre mort.

J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; par­donnez-lui, ma chère sœur; pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas. Un jour viendra, j'espère, où il ne sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J'aurais voulu les écrire dès le commencement du procès; mais outre qu'on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide, que je n'en aurais réellement pas eu le temps.  

Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle ou j'ai été élevée et que j'ai toujours professée, n'ayant aucune consolation spirituelle et à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion ; et même le lieu où je suis les exposerait trop, s'ils y entraient une fois.

Je demande sincèrement pardon à dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe. J'espère que dans sa bonté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j'aurais pu vous causer.
  

Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu'ils m'ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J'avais des amis; l'idée d'en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant; qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai pensé à eux ! Adieu, ma bonne et si tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver ? Pensez toujours à moi; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que mes pauvres et chers enfants : mon dieu ! qu'il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu! je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on 'amènera peut-être un prêtre; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger.

 

 

10/10/2011

Un continuateur méconnu de la pensée contre-révolutionnaire

Antoine_Blanc_de_Saint-Bonnet.jpgLe nom de ce philosophe ne dit aujourd'hui plus rien à personne. Qui le connaît ? Antoine Blanc de Saint-Bonnet (1815 - 1880) figure à titre d'exception dans les dictionnaires courants, et les études, à lui consacrées, sont rares. De nos jours, il n'y aurait pas un homme cultivé sur mille pour qui l'oeuvre ou la pensée, le nom même de cet écrivain éveillent une quelconque résonnance.

Dès la parution de La Restauration française, Blanc de Saint-Bonnet osait attaquer de front le phénomène révolutionnaire :

« La démocratie triomphe, et je viens combattre la démocratie. Les aristocraties sont repoussées, et je viens dire que ce sont elles qui ont crée les peuples ; les dogmes sont rejetés, et je viens dire que ce sont les dogmes qui ont crées les aristocraties et le capital, ces deux colonnes de toute civilisation. L'industrie, le crédit, les banques, les emprunts sont proclamés, et je viens dire qu'ils ruineront les peuples. Partout la fausse liberté et la révolution s'annoncent, et je viens, avec ma conscience seule, combattre la Révolution ! Fondée sur des chimères et soutenue par l'imposture, elle conduit les peuples à leur perte et l'humanité à sa fin. »

chateaubriand.jpgTout en dénouant métaphysiquement la question du mal, Blanc de Saint-Bonnet constate qu'à côté de la véritable souffrance, celle qui touche l'homme partout et toujours depuis son éviction du paradis terrestre, la société post-révolutionnaire est atteinte d'un surcroît de souffrance qu'il appelle « mauvaises tristesses » et « mauvaises douleurs ». De toutes évidence, « les hommes sont devenus plus malheureux depuis la Révolution : les rapports humains se distendent et se détériorent, notamment les liens de la famille, l'urbanité périt et la société simple agrégat d'individus esseulés, est devenue un « desert d'hommes », expression que Blanc de Saint-Bonnet emprunte à Chateaubriand, un des écrivains qui selon lui, a le mieux diagnostiqué le dépérissement psychologique de l'homme moderne. Tous ces maux ont une explication ; ils sont l'apanage de la Révolution.

« Si nous voulons connaître les raisons de nos échecs, il faut voir les choses d'un peu plus haut, dominer l'histoire et interroger les grands faits séculaires en vertu du principe que le "présent ne recueille que ce qu'a planté le passé" : "au lieu de secouer le passé comme un arbre mort, examinons bien ce qu'il porte" afin de reconstruire, à partir de la succession des faits, la chaîne historique des idées qui a abouti à cet abîme de calamités. D'ou la nécessité de faire appel à la philosophie et même à la métaphysique pour délacer le noeud du problème de cette époque boiteuse. La Révolution s'affirme par la négation. Négation de l'histoire pluriséculaire du pays qui l'a vue naître ; négation du christianisme, négation des lois naturelles : La Révolution française ne ressemble à rien de ce qu'on a déjà vu dans le passé. Jamais civilisation n'avait osé s'inscrire contre les lois de la nature humaine et rompre tout lien avec le Ciel. »

Blanc de Saint Bonnet veut mettre à nu la perversité de « La Révolution ». Qu'elle le comprenne, ou qu'elle l'ignore, celle-ci accomplit l'oeuvre du démon : l'abolition de Dieu, la destruction de l'homme, et donc de l'être, se mue en un nihilisme général. La thèse de la Révolution, c'est « la thèse de la destruction absolue », c'est « l'exercice de la mort ».