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13/12/2012

La chapelle des Templiers de Libdeau

chapellelibdeau.jpgMonument en danger !

A seulement 4 km de Toul, sur la route qui mène à Dieulouard, se trouve au lieu-dit "Ferme de Libdeau" un chef d'oeuvre du premier âge du gothique lorrain, la chapelle de la commanderie templière de Libdeau. La rareté des témoignages architecturaux de cet ordre religieux en Lorraine en fait un joyau patrimonial de tout premier ordre, qu'il devient urgent de sauvegarder.

Bâtie au XIIè siècle, dès l'installation des Templiers à Libdeau où ils possédaient une ferme, la chapelle se veut un édifice simple et solide rassemblant à la fois des éléments de style roman et de style gothique. En 1312, à la dissolution de l'ordre templier par le pape Clément V, le domaine devient la propriété des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Puis, jusqu'à la Révolution Française, c'est la famille Chauxcouillon qui en aura la charge. Elle en fera l'acquisition en 1794. L'édifice, unique témoin de l'architecture templière ayant conservé ses voûtes en croisées d'ogives, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en février 1995. Malheureusement, cette voûte en ogive semble être au bout de sa résistance. En effet, la chapelle souffre en silence des assauts répétés du temps amplifiés par l'absence d'entretien et un abandon total depuis 1938. Gravement endommagée, elle risque de disparaître si des travaux de sauvegarde ne sont pas entrepris rapidement.

templierab.gifEn 2010, des défenseurs du patrimoine lorrain se mobilisent pour avertir des dangers courus par la chapelle de Libdeau. Ils fondent, à l'été 2011, le Comité pour l'Etude et de la Restauration de la Chapelle Templière de Libdeau qui a vocation d'acquérir et de mettre en route un plan de sauvegarde du monument. Chose faite le 17 novembre dernier, les héritiers ont accepté de céder le monument pour l'euro symbolique. Le sauvetage peut enfin commencer.

Mais voilà il y a urgence. En effet, la survie de la chapelle dépend de la rapidité avec laquelle les travaux seront engagés et à l'heure actuelle, l'association est très loin d'avoir pu réunir les 105.422.62 Euros nécessaires à cette opération. Le CERTEL a donc signé une convention avec la Fondation du Patrimoine, et a maintenant besoin du soutien de tous les lorrains et des passionnés pour ne pas laisser perdre ce patrimoine unique et magnifique. Il leur appartient et ils ont le devoir de le transmettre aux générations futures.

 

Source : MAG54  

21/07/2011

L'implantation du Christianisme en Lorraine

constantinC'est vers l'an 300 que le christianisme apparaît en Lorraine. Surtout après l'an 313, quand l'empereur romain Constantin publia l'édit de Milan, qui autorise l'exercice public de la religion chrétienne. Mais les progrès furent très lents.

Le premier évêque de Metz est Saint Clément. Il précède de quelques années celui de Toul, Saint Mansuy et celui de Verdun, Saint Saintin. Malgré l'édit de Constantin, il y a encore des persécutions dans notre région. Elophe et Libaire eurent le tête tranchée à Soulosse et Saint Livier subit la même peine à Vic-sur-Seille. C'est d'abord dans les villes que la religion chrétienne s'implante et plus lentement dans les campagnes où subisteront encore longtemps des traces de la religion païenne.

Les moines vont jouer un grand rôle dans le développement du christianisme en Lorraine. Très tôt, vers le début de 6è siècle, un moine irlandais fonde une abbaye à Saint-Avold et un autre, venu du même pays, saint Colomban, s'installe à Luxeuil. A partir de l'an 600, de nombreux monastères s'implantent à proximité des villes comme Saint-Pierre-aux-Nonnains, Sainte-Glossinde, Saint-Symphorien et Saint-Martin à Metz, Saint-Vanne à Verdun et Saint Mansuy à Toul.

évêque de metz ChrodegangD'autres moines préfèrent la solitude, comme ceux de Saint-Mihiel et construisent des monastères à Senones, Etival, Moyenmoutiers et Remiremont. Plus tard, en 757, Chrodegang, évêque de Metz, rappelle aux moines le respect de la règle de Saint Benoît. Il fonde une abbaye à Gorze, près de Metz, abbaye qui deviendra célèbre dans tout l'Occident chrétien. Il impose aussi aux chanoines de sa cathédrale un mode de vie proche de celui des moines et travaille au renouveau de la vie liturgique.

Chrodegang, fait de Metz la ville où va naître le chant grégorien, avec une notation qui se répand dans toute l'Europe.