28/02/2014
28 février 1794, les Lucs-sur-Boulogne
1789 la Monarchie s’effondre comme un château de cartes, lorsque la tête du roi tombe c’est la stupeur dans la France entière. Les campagnes vont très rapidement devenir le « laboratoire scientifique »de toutes les mutilations et les exécutions illégitimes sommaires vont s’enchaîner, la Révolution s'acharne à changer le peuple français par la violence en le coupant méthodiquement de ses racines spirituelles et temporelles... La situation lamentable actuelle que nous connaissons dans le domaine de l'enseignement n'est que le fruit d’une opération chirurgicale pratiquée par une poignée de fous furieux, autoproclamés médecins (sans diplôme) à cette époque. S’il est vrai que de nos jours les révolutionnaires ne coupent plus les têtes, force est de constater qu’ils les vident par un formatage idéologique intensif et républicain. Ce qui est plus sournois, mais tout aussi efficace. En ce sens il nous paraît opportun en ce jour de mémoire de nous rappeler ou de faire découvrir à certains de nos jeunes lecteurs une bien sombre histoire, qui aurait pu tomber totalement dans l’oubli sans le long travail de transmission animé par quelques consciences bienveillantes soucieuses de justice et de vérité.
Nous sommes le 28 février 1794 en Vendée, les troupes des généraux Cordellier et Crouzat tuant pillant, saccageant, massacrant et incendiant tout sur leur passage selon le décret validé par la convention d’exterminer « les brigands », viennent d’essuyer un revers infligé dans les landes de la Vivandière par l’armée de Charette, général en chef de l’armée Catholique et Royale. Affaiblie après « Savenay » et la virée de galerne, privée de nombreuses forces, condamnée à pratiquer une guérilla, l’armée vendéenne doit cependant se retirer après la victoire. Martincourt, un lieutenant républicain de Cordellier s’en aperçoit et après avoir regroupé plusieurs fugitifs, se dirige vers les Lucs-sur-Boulogne avec l’intention ferme d’y exercer des représailles sans quartier…
Divisé en deux paroisses, le Grand-Luc compte 2 050 habitants et le Petit-Luc une centaine de personnes. Face à l'arrivée des colonnes, l’abbé Voyneau curé du Petit-Luc s’avance au devant des soldats républicains sur le chemin de la Malnaie pour les exhorter à ne pas tuer ses paroissiens, il sera attaché puis torturé à un arbre, on lui arrachera la langue, on lui plantera une pince dans la poitrine de manière à lui extraire le cœur que les assassins écraseront à coup de talons sur les pierres du chemin. Pris de panique, les villageois ne sachant où aller vont trouver refuge dans la chapelle du Petit-Luc. Ils ne sont pas en mesure de se défendre, ce sont des vieillards, des femmes et des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans. L’absence d'hommes achève de convaincre les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. La petite chapelle ne pouvant contenir toute la population, les révolutionnaires sans pitié commencent par décharger leurs fusils sur la foule agenouillée à l’extérieur, puis afin d'économiser les cartouches, lancent une charge à la baïonnette massacrant et achevant les blessés. Les survivants se barricadent à l'intérieur de la chapelle, les Républicains incendient alors l'église puis ouvrent le feu avec leurs canons, le clocher s'effondre, écrasant de sa masse le monceau des victimes encore pantelantes.
L’idée d’exterminer la population vendéenne est pour la première fois énoncée le 4 avril 1793 par certains politiques et officiers supérieurs. Le ministre Barrère dans sa soif intense de « liberté, d’égalité et de fraternité républicaine », propose personnellement « un plan de destruction totale ». « La Vendée »,s’exclame Turreau « doit être un cimetière national, il faut prioritairement éliminer les femmes, sillons reproducteurs». On crée des camps d’extermination comme à Noirmoutiers par exemple. A Bourgneuf et à Nantes, on organise des noyades spéciales pour les enfants, sinistre supplice que Carrier nomme « baptême républicain ». Les Vendéens ne doivent plus se reproduire, d’où le recours à une symbolique macabre à couper le sexe des hommes, ou à faire exploser des cartouches dans l’appareil génital des femmes. Les témoignages et les descriptions révèlent l’atrocité et l’horreur de la situation comme celle de Peigné, de Saint-Julien-de-Concelles, où des femmes enceintes étaient étendues et écrasées sous des pressoirs...
Aucune cause armée ne peut justifier dans le monde le massacre de population civile, rien ne peut justifier une telle barbarie. Bien des années plus tard en 1863, sous les décombres de la chapelle du Petit-Luc, on découvrit les ossements de ces martyrs enlacés de leurs scapulaires et de leurs chapelets. Le massacre des Lucs-sur-Boulogne a fait 564 victimes. Il devient donc nécessaire de revoir et d'entretenir le souvenir de l'histoire de cette journée macabre, si mal connue des manuels de l’histoire « officielle » pour des raisons qui de toute évidence s’imposent d’elles mêmes.....
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Les noms des 110 enfants des Lucs-sur-Boulogne de moins de 7 ans, massacrés par les troupes républicaines, le 28 février 1794.
Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois, |
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Cette longue litanie est suffisamment émouvante pour se passer de commentaires. Nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller en Pèlerinage du Souvenir à la Chapelle du Petit-Luc dans laquelle sont inscrits tous les noms de ces jeunes martyrs. |
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24/02/2014
Forum légitimiste du Royaume de France.
L’équipe de ce forum légitimiste adhère sans restriction à la pensée légitimiste traditionnelle, telle qu'elle est défendue et promue par l'U.C.L.F. Son but est de faire connaître les Cercles de nos provinces, faciliter les contacts entre les légitimistes, afin de mener le bon combat doctrinal :
- Contre l'orléanisme
- Contre le providentialisme
- Contre le nationalisme
- Contre la gnose et l'ésotérisme
- Contre la franc-maçonnerie
- Pour la Monarchie Catholique traditionnelle
Venez vous inscrire et participer au Forum Légitimiste
00:15 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : uclf, forum du royaume de france, légitimisme, orléanisme, nationalisme, gnose, ésotérisme, providentialisme
19/02/2014
J'irai la voir un jour
Refrain :
Au ciel, au ciel, au ciel,
J'irai la voir un jour,
Au ciel, au ciel, au ciel,
J'irai la voir un jour.
1.
J'irai la voir un jour !
Au ciel dans ma patrie.
Oui j'irai voir Marie,
Ma joie et mon amour.
2.
J'irai la voir un jour,
C'est le cri d'espérance
Qui calme (guérit) ma souffrance
Au terrestre séjour.
3.
J'irai la voir un jour,
La Vierge incomparable,
La Mère toute aimable
Que chante mon amour.
4.
J'irai la voir un jour,
J'irai m'unir aux anges
Et dire (chanter) ses louanges
Au ciel, avec sa cour.
5.
J'irai la voir un jour,
J'irai près de son trône :
C'est là que Dieu couronne
Les fils de son amour.
6.
J'irai la voir un jour,
J'irai loin de la terre
Sur le Cœur de ma Mère
Reposer sans retour.
(J'irai la voir un jour,
Cette Vierge immortelle
Bientôt j'irai près d'elle
Lui dire mon amour)
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18/02/2014
Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise Catholique
Nous reproduisons ci-dessous intégralement l'article paru dans le magazine de presse économique et de société « capital ». Il s'agit de rappeler simplement à nos lecteurs l'influence toujours actuelle, le rôle nuisible joué chez nous en Lorraine par la secte maçonnique aux commandes de son instrument démo(n)cratique favori « la république ». Sa lourde responsabilité dans le déclin de notre civilisation, la volonté franche et méthodique des loges maçonniques d'anéantir définitivement la belle et glorieuse tradition Catholique et Royale de nos ancêtres. Nous invitons ceux qui souhaitent mieux connaître les origines de ce poison mortel, à se procurer l'ouvrage « La conjuration antichrétienne» de Monseigneur Henri Delassus (1836 - 1921).
Rude ennemi du modernisme et du libéralisme, ce livre dénonce francs-maçons et « démocrates républicains » comme autant d'expressions maléfiques de l'esprit de la Révolution.
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Nancy : Les initiés y font la loi, à la mairie et au tribunal de commerce
Agglomération de 350 000 habitants, Nancy est dirigé par une poignée de francs-maçons. Le premier d’entre eux ? Il siège à la mairie et préside la communauté urbaine depuis près de trois décennies. Bien qu’il s’interdise de participer aux rites locaux (sa propre loge est située à Paris), André ROSSINOT ne se cache pas d’appartenir au Grand Orient (GODF). Tous les mois de janvier, il présente officiellement ses vœux aux vénérables de la ville et son équipe municipale regorge de frères de différentes obédiences : au moins trois de ses vingt et un maires adjoints porteraient le tablier, ainsi que plusieurs de ses directeurs d’administration.
Cet homme de droite reste aussi en pays de connaissance lorsqu’il croise le fer avec les socialistes du cru. Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine, et Michel Dinet, le patron du conseil général de Meurthe-et-Moselle, sont eux aussi des initiés. Lorsque le besoin s’en fait sentir, André Rossinot n’hésite d’ailleurs pas à ouvrir les portes du temple à ses opposants. «Il m’a carrément proposé de me faire entrer en maçonnerie si j’arrêtais de torpiller son projet de tramway», s’irrite encore l’un des vingt maires de l’agglomération, qui a refusé tout net cette offrande empoisonnée.
Mais les maçons nancéiens ne se cantonnent pas aux ors de la place Stanislas. Ils hantent aussi les couloirs du tribunal de commerce. Certes, l’actuel patron de cette institution, Yves Aubry, n’est pas lui-même un frère. Mais le président de la chambre des procédures collectives (où se joue le destin des entreprises en difficulté), Gérard Gabriel (GODF), porte le tablier, tout comme l’administrateur judiciaire Pierre Bayle (GLDF) et le mandataire liquidateur Alain Villette. Bien que tous les trois nient farouchement fréquenter les loges de la ville, plusieurs de nos informateurs les y ont croisés.
La fraternité permet-elle à certains acteurs locaux de conclure parfois des petits arrangements, lors des liquidations d’entreprises ? C’est en tout cas ce qu’assurait l’ancien président François Ganne, qui a claqué la porte de la juridiction en septembre 2007. C’est aussi ce que laisse penser le rapport de l’Inspection générale des services judiciaires, remis en avril 2008 au garde des Sceaux. Ses auteurs y fustigent la «proximité nuisible» entre les juges du tribunal de commerce et leurs auxiliaires.
Selon nos informations, nos trois mousquetaires seraient par ailleurs membres, aux côtés de magistrats et d’avocats, d’une fraternelle des professions juridiques, très influente dans les salles d’audience du tribunal de grande instance, cette fois. Ils se retrouveraient en outre une fois par mois à l’abbaye des Prémontrés pour les agapes du très discret cercle Lothaire, le Club 50 de la ville.
A leur table, les deux seuls Nancéiens à nous avoir avoué leur appartenance maçonnique, Philippe Vivier (GODF), ancien président du tribunal de commerce, et le psychosociologue Bernard Turkawka. Mais aussi Jean-Pierre Carolus, actuel président de la CCI, Jean-François Mayeux, le notaire attitré de la ville, et Pierre Bandin, le patron du Novotel de Laxou, dans la banlieue.
Ce dernier servirait aussi à dîner aux dix-huit membres du Club des philanthropes, qui se réunit deux lundis par mois dans ses salons. Beaucoup d’entre eux sont francs-maçons, en particulier Michel Recroix, un expert en placements financiers qui roule au volant d’une Mercedes immatriculée au Luxembourg. Frères de tous les pays…
Etienne Gingembre
Source : article
18:44 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : lorraine, franc-maçonnerie, initiés, nancy, capital, mgr henri delassus, la conjuration antichrétienne
14/02/2014
Le mythe de la « bonne république » chez les catholiques
Deux cents ans de Révolution ont réduit les catholiques à l’état de réactionnaires. Chaque nouvelle loi inique les met en campagne pour alerter l’opinion et tenter de faire pression sur le gouvernement. Comme toujours la loi est votée, et la fièvre activiste retombée, ils replongent dans un attentisme providentialiste et défaitiste d’où ils ne sortent que pour voter pour le moindre mal (...) en attendant le prochain coup de l’ennemi. Plutôt que de s’acharner à combattre les symptômes (les mauvaises lois républicaines), pourquoi ne pas reconnaître enfin l’effet corrupteur de ces assemblées délibérantes qui font de l’opinion de la majorité, l’expression de la vérité ? Au lieu de subir les attaques, ne vaut-il pas mieux en reprendre l’initiative avec nos principes (la loi naturelle et l’autorité) et nos armes (la Grâce divine et la raison) pour restaurer des institutions traditionnelles ?
Table des matières
- Introduction
- La monarchie parlementaire de Charles X
- La « bonne » assemblée de 1871 ou « République des ducs »
- La « bonne » assemblée de 1919 ou Chambre bleu horizon
- Bilan : Trois « bonnes » assemblées, trois échecs
- Le mythe des « bonnes républiques »
- Derniers arguments des sergents de la lutte électorale
- La seule solution : l'institution politique Très Chrétienne
Introduction
La forme d’une institution est faite en vue d’une fin
Effectivement, selon nombre de catholiques la forme du gouvernement — monarchie, aristocratie, république — serait neutre, il suffirait que n’importe lequel de ces régimes soit aux mains d’hommes vertueux pour être vertueux. Or saint Thomas nous rappelle ce principe :
En toutes choses qui ne naissent pas du hasard, la forme dépend nécessairement de la fin de l’action. [1]
Source et suite sur Vive le Roy
19:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : site vive le roy, étude, formation, doctrine légitimiste, science politique, uclf
09/02/2014
Université Saint Louis 2014, Camp Chouan
Jeunes, cadres et formation continue ouverte à tous les âges
Les objectifs
Pour acquérir une vraie formation politique et devenir des combattants efficaces il s’agit de bien identifier :
- ce pour quoi on se bat (connaissance de soi), la monarchie traditionnelle de droit divin,
- ce contre quoi on se bat (connaissance de l’adversaire), les idéologies (libéralisme, nationalisme, socialisme), toutes filles de la Révolution et de sa religion la gnose.
Le programme
Dans l’esprit de camaraderie qui a fait son renom, retrouvez Lulo, Faoudel, Gédéon, Savéan, Surville et bien d’autres au cours
- de conférences,
- d’exposés,
- d’ateliers.
Renseignements et inscriptions
Renseignements : saintlouis.univ@gmail.com
17:21 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université saint louis, camp chouan, chateau de couloutre, uclf, formation légitimiste, royalisme
30/01/2014
In memoriam Prince Alphonse
Il y a vingt ans lorsque nous fûmes réveillés pour apprendre la terrible nouvelle de la mort accidentelle du Prince Alphonse ce fut pour tous ses proches la stupeur. A mesure que la nouvelle se répandait, l'abattement se propagea à tous ses fidèles et à ceux qu'il avait rencontrés.
Au-delà de la mort d'un Prince dont tous appréciaient le charisme, les qualités humaines et de cœur, le sens politique (la prudence des Bourbons), l'érudition, chacun se rendait compte aussi qu'un espoir pour la France venait de disparaître. Depuis trois ans que le Prince sillonnait son pays que de choses avions-nous pu vivre ! Que de contacts, d'idées partagées, de projets qui renaissaient partout ! Si tout cela peut paraître étrange de nos jours où le contexte politique et social a tellement changé, comment ne pas se rappeler qu'il y a vingt ans, pour la première fois sans doute depuis le Comte de Chambord, nous pouvions croire en un avenir meilleur. Nous pouvions espérer renouer avec nos traditions. De nouveau la royauté avait sa place. Le Prince la rendait si actuelle et si naturelle. En témoigne le souci qu'il eut de donner son rang à la France dans les JO d'hiver, sa manière d'aborder l'Europe qu'il ne concevait qu'avec les repères que seules les dynasties anciennes pouvaient lui donner, sa conception du rôle de la majesté et de la fonction royale. Il aimait répéter que les Bourbons étaient prêts à reprendre leur place dès lors que les Français en seraient convaincus. Et ils commençaient de l'être.
Mais cette mort si tragique devait aussi nous permette de mieux comprendre le mystère de la royauté française si différente d'une simple monarchie. La mort du Prince Alphonse signifiait l'avènement du Prince Louis, alors âgé de quatorze ans. Il devînt notre chef incontesté et incontestable et chacun se mit à son service, malgré sa jeunesse et son manque d'expérience, tant il est vrai qu'en France, le roi ne meurt jamais. Le principe dépasse la personne. Il le dépasse car le roi, incarnation de toutes les familles, est la tête de la nation et ce qui lui donne du sens. Cela est bien au dessus du pouvoir, ô combien temporel, d'un simple monarque. Oui, un enfant peut être roi de France ! Et, à l'expérience, nous avons déjà pu constater combien notre chef de Maison, désormais, devenu homme a, dès le début, rempli son rôle, c'est-à-dire assumé les devoirs que sa légitimité lui incombait. Comme chacun de ses aïeux a aussi su le faire au cours du millénaire passé, il a apporté sa propre touche. Si le Prince Alphonse a voulu être un pont entre deux époques et a souhaité renouer l'antique dialogue entre la France et sa dynastie, le Prince Louis, cette étape désormais franchie, se place résolument dans l'avenir. Il a compris combien notre société était en pleine mutation et combien le rôle des dynasties est de maintenir les repères pour assurer les changements. Donner du sens à notre société. Tel est bien ce qui guide toute notre action. Il ne s'agit pas d'être fidèles à une nostalgie mais à des principes dont mille ans d'histoire ont prouvé la justesse.
Le Prince Alphonse a montré que la voie était possible. Le Prince Louis rappelle désormais, régulièrement, qu'il s'agit, avec l'aide de Dieu et de tous les saints, de prendre en main notre destin, le salut de la France.
Duc de Bauffremont
http://documents.royaute.org/imb47.pdf
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La légitimité des Lys et le Duc d'Anjou
Préface de la Duchesse d'Anjou et de Ségovie en date du 15 mars 1989 :
Cher Monsieur,
On a bien voulu me signaler que vous veniez de terminer un nouvel ouvrage au titre évocateur : " La légitimité des Lys et le Duc d'Anjou ".
Ce livre qui vient après un certain nombre d'autres que vous avez consacrés à de grandes figures de notre histoire, me touchera sans doute tout particulièrement puisque vous y parlez abondamment de mon regretté fils, le prince Alphonse.
Je le lirai bien sûr, avec beaucoup d'émotion et, qui sait, peut être y trouverai-je une certaine consolation encore que, pour une mère, la perte d'un fils aîné ne saurait trouver ici bas d'apaisement durable.
Le rappel à Dieu de mon aîné le duc d'Anjou a suscité un si grand nombre de témoignages d'affection et de sympathie que je ne mesure réellement qu'aujourd'hui combien mon fils était devenu en quelques années à peine quelqu'un de proche, de respecté et d'aimé en France. Sa disparition laisse un grand vide pour ne rien dire de celui qu'elle laisse dans mon coeur.
Jeune fille, j'ignorais tout de la légitimité ; ce n'est vraiment qu'après la guerre que j'ai compris ce que représentait mon fils aîné et ce qu'il incarnait après le décès de son père, le feu duc d'Anjou et de Ségovie. Je me suis dès lors, beaucoup préoccupée de tout cela, tâchant d'aider mon fils du mieux que je pouvais. Son décès ruine, sans doute, beaucoup d'espoirs qu'avaient placés en lui bien des fidèles de vieille date et un nombre grandissant de jeunes nouveaux-venus.
Toutefois, l'Espérance n'est pas morte avec lui, puisqu'il nous laisse avec un magnifique renouveau du sentiment royal en France, un fils sur les deux qu'il avait plu à la Providence de lui donner et qui lui furent d'une grande consolation au milieu des adversités et des épreuves de la vie.
Malgré mon âge, je reste très confiante, assurée que, pour l'heure la succession existe même si elle nous apparaît fragile mais la précarité est la marque toute spéciale de cette dynastie royale toujours placée entre les mains de la Providence.
C'est donc à mon petit-fils et à tout ce qu'il incarne désormais, que je consacrerai les années qu'il plaira à Dieu de m'accorder, et c'est vers ce nouveau et bien jeune Chef de maison que devrons converger les prières, les conseils et le soutien de tout un peuple de fidèles.
Ceci laisse imaginer que j'aurai, du moins je l'espère, de nombreuses occasions de rencontrer de nouveau ces innombrables Français qu'aimait si tendrement le duc d'Anjou, et qui demeurent indéfectiblement attachés à la plus pure et à la plus honorable tradition politique de notre chère Patrie, tradition qui avait pris, pour un temps, les traits et le visage de mon bien-aimé fils le prince Alphonse.
Je ne puis donc que me réjouir, cher monsieur, de la parution de votre ouvrage, tout en vous assurant de la gratitude et de la reconnaissance de votre affectionnée.
28/01/2014
Journée du souvenir. Discours de Louis XX
À l’issue de la messe de requiem pour Louis XVI, ce discours a été prononcé ce samedi 25 janvier par Louis XX. Un discours qui nous rappelle le devoir de chacun, la nécessité d’agir. Au-delà de l’hommage rendu aux Rois Louis IX et Louis XVI, il s’agit d’un message de soutien à la France et aux Français.
Mon Père (Père A. Pic)
Monsieur l’Administrateur (de la Chapelle Expiatoire)
Chers Amis,
Quel plaisir de vous retrouver après cette cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI qui nous a réunis, si nombreux, dans l’émotion et le souvenir.
Je commencerai par vous souhaiter une bonne et heureuse année, pour vous, les vôtres, vos familles, vos enfants. Mais ces voeux, je les adresse aussi plus largement à la France toute entière et aux Français. Je pense, notamment, à tous ceux qui se trouvent confrontés à des situations douloureuses de tout ordre. Beaucoup de nos contemporains souffrent, doutent, parfois sont désenchantés. Mes pensées vont vers eux.
Depuis des années, dans mes interventions publiques, j’ai rappelé qu’il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir.
Les exemples de grandes figures de la royauté vont dans ce sens. C’est à cela que sert la mémoire.
Louis XVI que nous venons d’honorer à travers cette belle cérémonie nous y convie. Mais, en 2014, un autre roi nous y aidera aussi : Louis IX, Saint-Louis, dont nous commémorons le 800e anniversaire de la naissance, survenue en 1214, la même année que la bataille de Bouvines.
Saint-Louis, par l’exemple de son œuvre et de sa vie, laisse une fondation solide sur laquelle il est toujours possible de construire. Son œuvre a été celle d’un roi qui a permis à la couronne de retrouver sa souveraineté face aux grands féodaux ; celle d’un roi qui a été habité par les valeurs chrétiennes pour réformer la justice et les institutions. Il a montré ainsi que l’éthique était au cœur de l’action publique. Voilà des principes encore bien actuels. Si actuels que, s’ils ne sont pas rappelés d’abord, puis remis au centre de l’action, notre société continuera à être instable et fragile.
Mais aujourd’hui, que représentons-nous ? Que souhaitons-nous ? A quoi sert de s’inscrire dans une tradition millénaire ?
Cela n’a vraiment de sens que si nous voulons apporter quelque chose à la société. Or, la société contemporaine est en pleine mutation. Je pense qu’elle a besoin de ce que la tradition représente et peut encore lui apporter.
Souvent, on me demande si je suis prêt à reprendre la place que la tradition donne à l’aîné des Bourbons. Je réponds toujours à cela, comme mon père l’a fait avant moi, que notre position est d’une nature différente. Nos droits sont incontestables et viennent du fond des âges et ils reposent sur cette union entre une dynastie et un peuple. Nous assumons ces droits restant disponibles.
Cette union a permis au royaume de France de se constituer peu à peu, du petit domaine entourant Paris, jusqu’aux frontières actuelles que Louis XVI s’évertuait à ouvrir au monde avec la Pérouse et les combats menés en Amérique contre l’Angleterre.
Tel est le miracle capétien, celui de la France aussi.
La France a progressé dans le cadre de la royauté dont les institutions reposaient sur la défense des faibles, et sur les valeurs héritées du message chrétien dont la première est le bien commun. Saint-Louis en a été le modèle que ses descendants ont suivi.
Le successeur légitime des rois de France doit conserver intact cet héritage, précieux trésor pour l’avenir. Ces valeurs ont fait leur preuve puisqu’elles ont permis à notre pays d’être gouverné et de progresser pendant huit siècles. Ce sont elles encore qui ont animé génération après génération les meilleurs de nos enfants. Cette permanence montre combien elles sont justes. Ce bien commun passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi. Ce bien commun est aussi inspiré par le souci de la justice et du progrès social reposant sur la réalité et non l’idéalisme.
Devant les interrogations de notre génération actuelle face aux erreurs passées, nous croyons bien que nous aspirons à un renouveau. Le Pape François agit dans le même esprit en dénonçant avec vigueur les dérives de toutes sortes, notamment éthiques, qui désagrègent notre société.
Dans cette quête de renouveau et de sens, les jeunes se mobilisent. Ils retrouvent, faisant preuve d’une étonnante clairvoyance, le vrai, le juste et le beau. Ils l’expriment à leur manière et notamment à l’aide de tous les nouveaux modes de communication. J’y vois un message d’avenir. La ténacité de ceux qui ne furent d’abord que des sentinelles, des veilleurs, est assez puissante pour, peu à peu, amener des changements législatifs majeurs, comme l’Espagne nous en montre actuellement l’exemple. Nous savons que nous pouvons compter sur la puissance de la tradition et de ses réussites.
La force de la royauté a toujours été de savoir s’adapter aux évolutions tant que celles-ci avaient pour finalité le bien de l’homme créé à l’image de Dieu. Cette vérité de Saint-Louis, qui fut encore celle des grandes réformes du XVIII siècle initiées par les rois Louis XV et Louis XVI et que la Révolution est venue détourner, demeure actuelle. Saurons-nous l’entendre et la mettre en œuvre ?
Ce message est celui du présent et de l’avenir. Fidèle à la tradition royale française, je le porte, me sachant soutenu par l’exemple de mes ancêtres et par l’espoir qui vous anime.
Merci.
Louis, duc d’Anjou
Source :
http://richemont.hautetfort.com/archive/2014/01/26/journee-du-souvenir-discours-de-louis-xx-5281858.html
00:06 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : louis xx, louis xvi, messe, chapelle expiatoire, paris, souvenir
27/01/2014
Le 26 janvier 1796, Stofflet s'adresse à ses compagnons d'armes
"Braves amis, le moment est venu de vous montrer. Dieu, le roi, le cri de la conscience, celui de l'honneur et la voix de vos chefs vous appellent au combat !! Plus de paix ni de trêve avec la république, elle a conspiré la ruine entière du pays que vous habitez.".
Telle est la proclamation qu'a adressé le général Stofflet à ses partisans, en leur demandant de se réunir prés de Jallais, sur les landes de Cabournes. Seront-ils nombreux à répondre à son appel ? Rien n'est moins sûr, car la politique de pacification menée par Hoche a fait la preuve de son efficacité. La liberté religieuse et l'abolition de la conscription ont satisfait les paysans, qui hésitent d'autant plus à reprendre les armes qu'ils savent que Hoche contrôle étroitement la région sur le plan militaire. Stofflet lui-même pense que cette nouvelle insurrection n'a guère de chance de réussir.
"Nous marchons à l'échafaud, mais c'est égal. Vive le roi quand même ! "
Aurait-il dit à ses proches après avoir pris sa décision. Le retour du comte d'Artois en Angleterre, après les espoirs soulevés par sa venue à l'Ile d'Yeu, a découragé bien des bonnes volontés. C'est pourtant sur l'ordre du prince et de son frère, transmis par le comte Colbert de Maulévrier, que Stofflet fidèle, a rompu ce 26 janvier 1796 la paix conclue avec la République...
22:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stofflet, vendée, comte de maulévrier, armée catholique et royale
25/01/2014
Réunion du cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 8 février 2014, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
21:20 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cercle robert de baudricourt, légitimisme, formation, lorraine, doctrine, metz
20/01/2014
Un bel exemple de fidélité
« 26 décembre 1792 », plus qu'une date, c'est la devise du comte Patrick de Sèze. L'Histoire explique cette particularité : c'est le jour de la plaidoirie de son aïeul, Raymond de Sèze, avocat de Louis XVI lors de son procès. Plus de 200 ans après l'exécution du roi, le comte a précieusement conservé les originaux des minutes du procès.
21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné, place de la Révolution, à Paris au terme d'un procès de près d'un mois. Une date anniversaire pour tous les nostalgiques de la monarchie qui sera commémorée mardi, notamment à Vannes. Le comte Patrick de Sèze y sera avec sa famille. Une famille dont le nom est à jamais lié à celui du souverain : son aïeul, Raymond de Sèze, fut le défenseur du roi Louis XVI devant la Convention nationale, avec François-Denis Tronchet et Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes. Avocat au barreau de Bordeaux, Raymond de Sèze fut le conseil de la famille royale à plusieurs occasions, comme dans l'affaire du collier de la reine... Mais le 26 décembre 1792, c'est la plaidoirie la plus importante de sa carrière qu'il prononce. Cette date est aujourd'hui la devise du comte de Sèze qui vit à Baden, au bord du golfe du Morbihan.
Source le Télégramme : article complet
18:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, louis xvi, de sèze, révolution, 21 janvier, avocat, télégramme
12/01/2014
« La liberté d’expression », une chimère démocratique
Le déchaînement médiatique des derniers jours me pousse à sortir de ma réserve et à commenter à mon tour les récents événements et plus particulièrement cette polémique qui s'étale à longueur de journée sur les stations radios, les écrans TV et les réseaux sociaux via internet. Tout d'abord, il faut bien prendre acte que nous assistons depuis quelques années à quelque chose d'absolument nouveau, à un divorce progressif entre une petite partie des gens du showbiz (artistes, chroniqueurs, acteurs de cinéma, humoristes ; des personnalités par exemple comme Alain Delon, Gérard Depardieu, Eric Zemmour, Jean Roucas, Dieudonné...) et la ligne de conduite du système dominant actuel, dont ils ont pourtant tous abondamment profité. Les tensions les plus vives apparaissent et le « vivre ensemble républicain » semble sérieusement ébranlé, rattrapé par la situation précaire qu'il a engendré et ce réel qu'il n'a de cesse de nier. Cependant nous allons voir, que malgré les « fractures » nouvelles et les difficultés qu'elles soulèvent, tous ces hommes ou ces groupes d'hommes restent fortement imprégnés, conditionnés par l'esprit des « lumières » et les idéologies propagées par la Révolution (Libéralisme, socialisme, nationalisme).
Il est très difficile, voir impossible de comprendre cette énigme, ou plutôt les problèmes dans lesquels notre pays s'enfonce lamentablement, et de tenter même de la résoudre, si l'on pas compris au préalable les relations que le système politique actuel entretient avec les différentes « religions » (La vraie la religion Catholique, et toutes les autres, les fausses...).
En premier lieu il convient de rappeler que depuis la Révolution « française », et en raison de la place qu'elle occupait autrefois, du rôle essentiel qu'elle a joué dans le développement de notre civilisation sous la Monarchie Traditionnelle, l'Eglise Catholique reste la cible privilégiée de la république. Le processus de déchristianisation des deux derniers siècles, s'explique par la politique anticléricale violente menée par la franc-maçonnerie, sa main mise sur les consciences avec son « éducation nationale » puissante matrice à produire avec méthode un peuple matérialiste athée d'aveugles et d'ignorants.
Le judaïsme quant à lui, ennemi de l'Eglise Catholique, a toujours vu dans cette « Révolution française » un bon moyen de s'infiltrer dans la brèche ouverte par la franc-maçonnerie, de pénétrer dans les arcanes du pouvoir temporel et d'en tirer bénéfice, même si parfois il est avéré dans l'histoire que cette stratégie n'a pas toujours été payante et que cela s'est retourné contre lui. L'alliance du nationalisme et du socialisme (national-socialisme) par exemple, étant la facette de la Révolution lui étant la plus hostile.
Plus récemment l'islam a bénéficié lui aussi de la même manière des idéaux de 1789, c'est grâce à cela qu'il a constitué très rapidement un capital rapide non négligeable sur le sol européen et qu'il continue encore d'en tirer avantage, malgré les lamentations habituelles et la concurrence qu'il a entrepris avec le judaïsme dans cette course effrénée dans la « victimisation ». Les deux par ce phénomène, rendent la civilisation occidentale (sans se soucier de faire une distinction éventuelle entre les périodes de l'histoire et les différents régimes qui se sont succédé) coupable de tous les maux, en la condamnant à l'aide du joug maçonnique a une repentance perpétuelle allant jusqu'au violent rejet d'elle même, et donc à terme à sa propre disparition... Du jamais vu dans l'histoire, jamais les peuples européens ne sont allés aussi loin dans le masochisme et l'autodestruction.
Attardons nous un instant à présent sur ce que l'on appelle « la liberté d'expression », chose que nos adversaires sont totalement incapables de définir avec précision mais qu'ils revendiquent tous comme un « droit », facteur aggravant de la multiplicité des (prétendus) débats intellectuels sur nos écrans TV sans jamais apporter une réponse concrète. Il est bien évident que Dieudonné était plus sympathique il y a quelques années pour le système dominant, à l'époque où il se moquait dans ses sketchs de Jean-Marie Le-Pen, et plus largement encore, de ceux qui ont toujours manifesté de l'attachement pour le « conservatisme, ou la politique stérile des réactionnaires ». C'est au nom de cette « liberté d'expression » qu'une guerre intellectuelle a été savamment entreprise dans le but de détruire les dernières forces sensibles aux traditions de notre pays. Des gens, des humoristes par exemple ont été utilisés (parfois de manière inconsciente) pour conduire des campagnes d'intérêts financières ou communautaires pour réaliser cet objectif, de la même façon la politique d'immigration qui s'accompagne par l'effondrement démographique programmé des peuples occidentaux converge vers le but ultime recherché. Or, il apparaît que cette société multiculturelle, ce nouvel « el dorado » qui n'existe finalement que dans l'imaginaire d'une petite caste de privilégiés, se trouve une fois de plus en situation d'échec, face à ses propres contradictions, comme l'avaient prévu les Royalistes depuis très longtemps. Chacun peut s'apercevoir que cette « liberté d'expression » ne s'applique pas de la même manière en fonction des individus et des communautés, taillant une fois de plus en pièces le mythe maçonnique du tous « égaux ». En effet certains pions, purs produits de la dite « société nouvelle » comme Dieudonné, qui en est vraiment la caricature parfaite, finissent par entrer en révolte contre celle-ci. Un peu comme la créature du docteur Frankenstein, prenant opportunément conscience de ce qu'elle est, qui se détourne de sa trajectoire pour se retourner avec âpreté contre son maître... C'est quelque chose d'absolument nouveau, mais qui cependant présente une similitude dans l'histoire, qui correspond à ce cycle sans fin qui fait que depuis la rupture de 1789 les peuples passent tel un balancier de l'anarchie à la dictature. Il faut remarquer que des gens comme Dieudonné ou Alain Soral viennent de la gauche sociale, et qu'ils se trouvent dans une perspective de rapprochement avec la droite nationale. C'est tout le sens d'ailleurs du mouvement qui porte le nom Egalité / Réconciliation.
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Egalité : pour créer une force politique nouvelle sous prétexte d'une égalité en vérité impossible, fondée sur la base du socle maçonnique illusoire des sociétés de pensée. En fait, on utilise les mêmes principes doctrinaux que ceux que l'on cherche à vaincre, pour arriver inévitablement au même résultat.
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Réconciliation : dans le but de fédérer les tendances diverses les plus opposées de la Révolution autour du plus petit dénominateur commun. Fraternité utopique qui vole en éclats dès la première embûche.
Ces gens, malgré les apparences et les divergences réelles d'opinions, qu'ils se trouvent par ailleurs dans le camp du ministre de l'intérieur ou dans celui de l'humoriste déchu ; restent tous conditionnés par un seul est même mode de pensée philosophique qui est celui de la « Révolution française », dans laquelle tous puisent leur source. La simple observation des attitudes et des paroles des principaux protagonistes achève de nous en convaincre définitivement. Tout le monde a vu Valls bomber le torse à l'annonce de l'interdiction du spectacle qui prête à polémique, il a présenté d'ailleurs cette décision juridique comme étant une « victoire de la république », Dieudonné quant à lui a répondu à l'affront en invitant ses partisans du 09 janvier de Nantes à rentrer chez eux en chantant la « marseillaise »... !
Et le Royalisme dans tout ça ? Très simplement il convient de rappeler sommairement que nous ne sommes pas pour « la liberté d'expression », pas plus que pour la « démocratie » ces vieilles chimères maçonniques complètement folles. Car nous savons par la connaissance approfondie de l'histoire, les horreurs que ces monstres ont engendré pour le plus grand malheur de l'humanité, à commencer par les massacres de Vendée et la dictature du comité de salut public, la Terreur de Robespierre en passant par la Révolution Russe pour finir par les plus grands totalitarismes de l'époque contemporaine. Chimères que d'adhérer ou simplement prêter oreilles à toutes ces doctrines politiques erronées ! Les légitimistes se sont toujours prononcés en revanche pour le strict respect de notre tradition Royale et Catholique (et il y a déjà bien du grains à moudre pour celui qui se dévoue à cette œuvre avec sérieux), car ce sont elles posées sur la base ferme et inébranlable du socle des lois fondamentales du Royaume, qui seules seront en mesure aujourd'hui comme hier de sauver la France du marasme dans lequel elle semble une fois de plus s'engager. La France étant un pays de tradition catholique, il est bien normal et naturel qu'elle soit gouvernée par de bons catholiques. Le modèle du combattant légitimiste, reste le chevalier chrétien qui loin de toute forme de haine et de surenchères partisanes révolutionnaires, continue à cultiver l'amour de son pays, défenseur des justes droits de Dieu à commencer par l'exercice de son Lieu-Tenant.
Mavendorf
04/01/2014
« En mémoire de sa majesté Louis XVI, Roy de France »
Le cercle Robert de Baudricourt vous invite cordialement à participer à la demi-journée qui se tiendra le samedi 18 janvier 2014, au domaine de l'asnée à Villers-les-Nancy.
Plan d'accès
Programme
15H45 : Accueil
16H00 : Conférence, Vie et mort du Roy Louis XVI
17H00 : Galette des Rois
18H30 : Clôture
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Coupon réponse à retourner impérativement avant le 14 janvier 2014 à : Cercle Robert de Baudricourt 3 rue de forbach 54 700 Pont à Mousson
Nom : .............................................
Prénom : ........................................
Adresse : ..........................................................................................
Participera à la demi-journée « En mémoire de sa majesté Louis XVI, Roy de France »
Nombre de personnes : 6 € x .......... = ........... €
Ci joint un chèque de : ....... € à l'ordre de Cercle Robert de Baudricourt
- Entrée gratuite pour les adhérents du Cercle
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Renseignements
- Téléphone : 03 83 81 00 29 ou 06 46 77 66 85
- courriel : ro.beaudricourt@sfr.fr
Cliquez sur le bouton ci-dessous pour télécharger et imprimer votre bulletin d'inscription :
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Messe pour le repos de l'âme du Roi Louis XVI
Dimanche 19 Janvier 2014
10h30
Eglise Marie-Immaculée
32 avenue du général Leclerc à Nancy
Plan d'accès
20:16 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : conférence, lorraine, cercle robert de baudricourt, domaine de l'asnée, villers les nancy, louis xvi, messe, roi martyre
01/01/2014
Bonne et sainte nouvelle année 2014 !
Le Cercle Robert de Baudricourt vous présente ses meilleurs voeux,
nous prions le Saint enfant Jésus, Notre très douce Dame et Saint Joseph de répandre sur la Famille Royale, sur la France, sur vous, sur vos familles et sur tous ceux qui vous sont chers,
de très abondantes grâces et bénédictions célestes, afin que 2014 soit une très bonne et sainte nouvelle année !
10:31 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bonne année, voeux, nouvel an
17/12/2013
Loi TAUBIRA : « révolution sociétale » ou suicide social ?
En 1998, Mme Élisabeth Guigou alors ministre socialiste présentait à l’Assemblée nationale sa loi sur le PACS en jurant : « il n’est pas question, ni aujourd’hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier » et « Le gouvernement dont je fais partie ne proposera jamais l’adoption ni la procréation médicalement assistée pour les concubins homosexuels ». En 2013 elle se rallie au « Mariage pour tous » et avoue avoir menti en déclarant : « À l’époque, l’important était de faire passer le pacs [...] il n’était pas possible de mettre sur la table la question du mariage homosexuel, même au sein du gouvernement, il a fallu que j’insiste » et « La fin justifiait les moyens ». Quel crédit peut-on encore accorder au gouvernement par l’opinion quand on constate ce type de manipulation ? Que penser des actuelles déclarations du gouvernement quand il affirme que la PMA et la GPA ne sont pas envisagées pour les couples homosexuels ?
Source et suite :
Loi TAUBIRA : « révolution sociétale » ou suicide social ?
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vive le roy, politique, société, uclf
16/12/2013
Pénétrons dans le secret de Notre Dame de Paris
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : notre dame, paris, christelle la fidèle
14/12/2013
La contre-révolution en Lorraine sous l'empire
Dans son remarquable ouvrage sur le diocèse de Nancy. M. l'abbé Eugène Martin n'a rien omis et si je me permets aujourd'hui de glaner derrière lui, c'est seulement parce que j'ai pensé, en apportant quelques documents inédits, intéresser ceux qui ont la curiosité de connaître cette époque passionnante en France du culte catholique.
Le Préfet de la Meurthe en 1802 était Marquis : nommé à Nancy depuis le 2 mars 1800, il commençait à bien saisir l'esprit de ses administrés. Il devait sa nomination tant à ses sentiments modérés pendant la Révolution, qu'aux services qu'il avait rendus, lors de sa brève mission dans les quatre nouveaux départements de la rive gauche du Rhin, où il s'était révélé un administrateur de premier ordre. Dès son arrivée dans la Meurthe, il s'était efforcé de pacifier les esprits. Son prédécesseur sous le Directoire, le commissaire du pouvoir exécutif Saulnier, homme fort intelligent, mais très autoritaire, s'était montré souvent brutal surtout à l'égard des émigrés rentrés et des prêtres réfractaires qu'il avait poursuivi avec la dernière rigueur. Les populations étaient restés profondément attachés au catholicisme romain, même pendant le régime anti-religieux du Directoire et les efforts des commissaires du pouvoir exécutif pour faire admettre le culte décadaire et le calendrier républicain n'avaient pu triompher de leur obstination.
Avant de faire reconnaître le nouveau clergé concordataire, Marquis dans son « oeuvre d'apaisement ».., avait dû d'abord extirper les derniers germes du catholicisme intransigeant que maintenait à Nancy l'ancien Evêque La Fare, demeurés en relation avec quelques prêtres lorrains.
Su moment où Bonaparte reconstituait l'Eglise de France, il entendait que les prêtres devinssent de véritables fonctionnaires rentrant dans la hiérarchie de l'Etat : aussi s'il favorisait les uns, se montrait-il sévère envers ceux qui contrariaient sa politique.
Les rapports des préfets ne lui suffisaient pas : il les faisait compléter par les renseignements qui lui parvenaient de diverses sources. Ainsi sur un simple avis du législateur Faure (de la Haute Loire), qui transmettait une dénonciation concernant les prêtres rentrés dans le département de la Meurthe, le Ministre de la police Fouché demandait au Préfet des renseignements détaillés et lui prescrivait une enquête sévère (19 janvier 1802).
Il y avait alors à Nancy un petit nombre de royalistes et de prêtres réfractaires qui se réunissaient dans la chapelle de l'hospice St-Julien et qui, suivant les rapports des agents secrets, étaient en relation avec les conspirateurs de Paris. « Au commencement de ventôse (février), disait-on, ce parti paraissait très satisfait et se flattait d'avoir acquis une grande influence sur les personnages les plus importants du gouvernement et d'avoir des amis dans le Sénat conservateur et le conseil d'Etat. Il comptait aussi beaucoup sur la nouvelle organisation du clergé qui, d'après ces calculs, devait être presque exclusivement composé de prêtre réfractaires et en conséquences dévoués à la cause des royalistes. »
Les personnes qui étaient désignées comme faisant partie de la « coterie papiste » et que le Préfet avait reçu l'ordre de surveiller depuis le 18 février, étaient les suivantes :
1. Vaubecourt-Nettancourt, ex-comte, prévenu d'émigration sous surveillance, ci-devant lieutenant-général des armées, âgé, peu de moyens, paraissant jouir d'une grande considération de la part des autres et vraisemblablement à cause de sa naissance et de son ancien titre ;
2. Ludre (Gabriel-Florent), ex-marquis, autrefois un des propriétaires les plus considérables du département, mais dont la presque totalité des biens a été vendue et sa femme, Madame de Ludre, qui l'a suivie dans l'émigration, non inscrite cependant sur la liste des émigrés ;
3. D'Hofflize (Christophe-Thiébaut), ex-chevalier, ancien capitaine de carabiniers, prévenu d'émigration sous surveillance ;
4. D'Hédival (Nicolas-Hyacinthe-Rousselot), ex-comte, prévenu d'émigration sous surveillance ;
5. Madame de Landreville. ci-devant comtesse, non prévenue d'émigration ;
6. Madame Garemdé, veuve d'un ancien conseiller au Parlement de Lorraine ;
7. Jacquemin, ex professeur de théologie,
8. Mollevaut, ex-curé de Nancy,
9. Mannessy, ex-chanoine de Reims,
10. Rollin, ex-curé de Rancy
(Les quatre derniers de cette liste cachés à Nancy et changeant souvent de demeure.)
Tels étaient les importants conspirateurs qui empêchaient le Ministre de la Police et surtout le Préfet de la Meurthe de respirer à l'aise, en cet hiver de 1802. Une volumineuse correspondance était échangée à leur sujet entre Paris et Nancy et, le 9 avril 1802, presque à l'heure où le Concordat était proclamé, le Préfet de la Meurthe recevait de Fouché l'ordre d'expulser de territoire français tous les prévenus dont nous venons de rappeler les noms.
Extrait de l'ancienne revue « Le pays Lorrain » numéro de 1906 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k86162w/f220.image.r=le%20pays%20lorrain.langFR
12:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : empire, contre-révolution, lorraine, histoire, persécutions, nancy
08/12/2013
Famille d'abord décembre 2013 : entretien avec le Prince Louis Duc d'Anjou
Le Mouvement Catholique des Familles.
http://www.laportelatine.org/associations/mcf/presentatio...
Après une brève présentation de lui même et de la famille royale, le Prince dans cet entretien, explique sa prise de position en faveur de la famille traditionnelle, et donc contre "le mariage pour tous".
Il délivre également un message d'espoir pour l'avenir de la France, puis félicite cette jeunesse qui se lève et qui fait preuve d'une grande maturité dans l'épreuve.
19:57 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : louis xx, duc d'anjou, mcf, légitimité
01/12/2013
Vidéo UCLF
L’UCLF défend la monarchie française traditionnelle et le successeur désigné par les Lois Fondamentales du Royaume : Louis XX.
00:03 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : uclf
19/11/2013
S.A.R Monseigneur Louis XX se déclare "disponible pour la France"
Le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, publie un ouvrage aux éditions Du Moment, intitulé : « Un Roi pour la France ? ». (Sortie programmée courant mai 2014)
Yves Derai et Jean-Baptiste Giraud accompagne le Prince dans un livre d’entretien qui s’annonce passionnant.
Le Prince Louis y détaille son programme pour la France, sur les plans politiques, sociaux et économiques. Sans détour, il donnera l’avis d’un homme qui a du recul, une grande connaissance du monde et un héritage pleinement assumé.
Saluons le courage dont le Prince fait preuve, qui est le courage qui l’a fait signer le manifeste contre le « mariage » gay, le courage qui coule dans le sang de ses aïeux d’Hugues Capet à son père, feu Alphonse de Bourbon. Sachons lui en être gré…
Par ce livre, Monseigneur balaye toutes les critiques l’accusant de se dérober des affaires françaises et signe là un acte engagé et volontaire.
Le Prince Louis se déclare, dans ce livre, "disponible pour la France".
A nous de faire connaître à tous ce livre, pour faire connaître la cause du Roi et ainsi, que les Lys refleurissent !
Un vent d’espérance soufflerait-il sur nos contrées ? A nous de se lever pour la France et pour le Roi.
Julien Ferréol
Source :
http://www.vexilla-galliae.fr
18:42 | Lien permanent | Commentaires (7)
12/11/2013
Un évêque, une famille, la légitimité en Lorraine pendant la restauration
Charles Auguste Marie-Joseph, Comte de Forbin Janson, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, fondateur de l'œuvre de la Saint enfance, né à Paris 3 novembre 1785, mort le 11 juillet 1844 dans le château de Guilhermy, près de Marseille. Il était le second fils de Michel-Palamède comte de Forbin-Janson, et de Cornélie-Henriette-Sophie-Louise-Hortense-Gabrielle Galléan, princesse de Galléan.
Issu de l’une des plus grandes familles nobles et légitimistes de Provence, il quitte la France au moment de la Révolution avec ses parents pour ne revenir au pays qu’en 1800. Toute sa vie, l'évêque de Forbin Janson demeura un rude adversaire de la Révolution et des conspirations suscitées par la franc-maçonnerie contre la monarchie Traditionnelle.
En 1810, il se joint à la société secrète royaliste contre-révolutionnaire « les Chevaliers de la foi », fondée par Ferdinand de Bertier de Sauvigny. Ordonné à Chambéry le 15 décembre 1811, Charles Auguste Marie-Joseph de Forbin-Janson fut d’abord supérieur du grand séminaire de l’endroit. À titre de vicaire général, il se rendit à Rome en 1814 où, après avoir consulté Pie VII, il décide de consacrer sa personne au redressement de la France devenue impie par suite de ses violentes poussée de fièvre révolutionnaires. Doué de grands talents et d’une facilité oratoire, capable de déployer une activité généreuse et prodigieuse, il n'a de cesse de défendre l'alliance du trône et de l'autel, convaincu que sans la monarchie la religion ne pouvait subsister.
Nommé évêque de Nancy et de Toul le 21 novembre 1823, la même année il fit l'honneur à la famille Baillard d'aller prendre le déjeuner chez elle à Borville, petit village de campagne située à quelques kilomètres de la colline de Sion. Laboureur de son état, le père des frères Baillard (personnages principaux de l'oeuvre littéraire « la colline inspirée » de Maurice Barrès) tire sa fortune de son mariage avec Marie-Anne Boulay, enfant du pays elle aussi. Léopold, homme distingué dans le village par sa capacité et ses sentiments religieux, n'a de cesse que de pleurer la disparition de Louis XVI et de Marie Antoinette, reine de France et princesse de Lorraine.
Pendant toute la période révolutionnaire, de la terreur et des persécutions, le père des trois frères Baillard recueille, cache chez lui et sauve un bon nombre de prêtres réfractaires. Dans les caves de la maison familiale de Borville se célèbrent les « messes clandestines ». Il fut toujours regardé à Borville comme un modèle de foi, de probité, de justice, de bon sens et de droit le plus sûr. Légitimiste, fidèle à la famille de Bourbon qu'il regardait comme le plus ferme soutien pour la France des principes religieux auxquels il tenait par dessus tout. Son dévouement était tel que, lorsque les soirées d'hiver, il racontait à ses enfants la mort tragique de Louis XVI, de grosses larmes abondantes tombaient de ses yeux. Par sa personnalité ses valeurs, ses récits, son authenticité, le père Baillard aura une influence considérable sur le destin de ses enfants.
Très rapidement Monseigneur Charles Auguste Marie de Forbin-Janson va renforcer de son côté le pouvoir personnel du fils aîné des Baillard, devenu curé de la belle et importante paroisse de Flavigny-sur-Moselle. En 1825, le puissant évêque de Nancy lance une grande mission à Sion, dont les frères Bailliard seront le bras armé. La colline de Sion, lieu sacré, berceau des ducs de Lorraine...
Cependant la Révolution de 1830 gronde ! Aussi dès l’annonce de la chute de Charles X, à la révolution de Juillet, les émeutiers saccagèrent-ils le séminaire de Nancy, et Mgr de Forbin-Janson dut se résigner à quitter rapidement et définitivement le diocèse.
Mais les Baillard, eux restent sur place ! Leur évêque protecteur n'étant plus à la tête de l'évêché, le retour de bâton est sévère, et les choses vont se compliquer très rapidement pour les trois frères dévoués, qui, ne démériteront pas dans la bravoure et la résistance qu'ils vont opposer à ceux qui se sont promis de les faire disparaître ; avant de tomber malheureusement dans le terrible piège des « interprétations prophétiques », des premières sirènes de la « survivance » et du « providentialisme », victimes d'un escroc qui va précipiter leur perte.
10/11/2013
Hommage à madame Elisabeth
21:47 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : madame elisabeth, révolution, louis xvi, famille royale, christelle la fidèle
02/11/2013
Une journée de novembre en Lorraine
Novembre 2013, c'est le petit matin en Lorraine. Le silence de la maison et l'odeur du café bien chaud me laissent songeur face aux mystères des siècles du passé, me vient alors à l'esprit cette idée spontanée de partir aujourd'hui même sur les chemins de la découverte, en quête des joyaux de notre patrimoine oublié. Et si nous nous évadions ensemble le temps d'un instant pour nous rendre aux sources de la chrétienté ? Très loin des tumultes de l'éco-taxe et des hausses d'impôts déprimantes de ce gouvernement à la sauce socialiste tout aussi illégitime que le système dans lequel il puise sa source et sa soif intarissable d'injustice.
Qui a déjà entendu parler de l'Abbaye de l'Etanche, située à quelques kilomètres de la petite bourgade de Vigneulles-les-Hattonchâtel ?
Le déjeuner tout juste achevé, les journées sont tellement courtes en cette saison que c'est déjà l'heure du départ. N'ayant en rien renoncé au projet matinal, impossible de s'en aller en excursion sans les plus jeunes de la maison, tant la motivation éblouissante des enfants d'accompagner leur père se révèle joyeuse et sincère, transformés pour l'occasion en guides, en explorateurs et en reporters d'un jour.
Nous prenons la route en famille direction Thiaucourt-Régnéville, pour passer à proximité du tristement célèbre village détruit autrefois par les Allemands, puis c'est Vigneulles-les-Hattonchâtel. Dans le petit village de Creue, sous la grisaille de ce ciel couvert de novembre, nous empruntons un petit sentier étroit, complètement perdu au fond d'une rue pour nous enfoncer dans l'inconnu et la profondeur de la forêt. Au beau milieu de ce bois, au bout de ce passage qui semble mener notre petit groupe d'explorateurs vers nulle part, nous arrivons sur les hauteurs à la croisée des chemins, un arc-en ciel de possibilités s'offre alors devant nous... Sans la moindre signalisation forestière, nous décidons de nous engager sur la voie incertaine qui s'ouvre sur le flanc est. Après quelques minutes de progression, nous apercevons au loin le clocher de l'église de Hattonchâtel.., conscients de notre erreur et afin d'éviter de nous égarer une fois encore, nous préférons demander notre chemin à un villageois :
« La route de l'Etanche ? Bien sûr ! Prenez la sente au bout de la rue voisine, poursuivez jusqu'à l'antenne de l'armée, puis vous descendrez sur la deuxième voie à votre droite. »
Nous touchons au but, la tension monte d'un cran, tant nous sommes pressés et débordants d'envie d'atteindre notre objectif. Après avoir franchis l'antenne de l'armée, le premier repère de notre indicateur, nous arrivons au seuil de ce deuxième chemin recouvert par les feuilles mortes d'automne. Quelques mètres encore dans cette descente abrupte, nous apercevons un groupe d'hommes, une quarantaine environ, ce sont des chasseurs bredouilles me semble-t-il sur le retour, équipés de gilets rouges avec une meute de chiens aux abois. Arrivés à leur hauteur, nous demandons à l'un d'entre eux si nous sommes encore loin de notre but.
« Non vous n'êtes plus bien loin, nous rassure-t-on, l'Abbaye se trouve à 150 mètres à peine. »
A notre arrivée sur le lieu tant recherché, le désastre supposé se dévoile progressivement sous nos yeux avec une bien triste et dure réalité. Vestiges, ruines et pierres anciennes sont les ultimes témoins d'un passé qui paraît révolu. Actuellement Notre-Dame de l'Étanche est à l'abandon, son état se dégrade cruellement au centre d'un cadre pourtant magnifique entourée d'un petit ruisseau et d'un étang, elle survit difficilement, totalement isolée du reste de la civilisation. Les fenêtres et les portes sont endommagées, ou plus précisément ce qu'il reste des pillages. Les murs menacent de s'écrouler à chaque instant et les toits sont à demi-effondrés. L'ancienne Abbaye a été fondée en 1144 par Philippe abbé de Belval, l'église aurait été consacrée en 1147. Dans son voisinage, s'élevait jadis un couvent de femmes, lui aussi rattaché à l'ordre de Prémontré, mais qui disparut par la suite. Elle possédait également le prieuré de Bénoîte-Vaux, célèbre lieu de pèlerinage lorrain. Rasée dans un premier temps par les Suédois en 1632, l'Abbaye de l'étanche a été reconstruite en 1743 avec une aile à neuf cellules ; la chapelle a été terminée en 1770. Son dernier abbé fut Joseph Prélat, nommé en 1786 puis chassé violemment quelques années plus tard par la Terreur Révolutionnaire anticléricale qui s'est impitoyablement abattue sur le doux Royaume de France...
Il est déjà 16H00 le ciel s'obscurcit, la fraîcheur s'installe, le moment pour nous de quitter cet endroit chargé de vieilles histoires que chacun devine passionnantes. Il est l'heure d'emprunter le chemin du retour, la nuit tombe si vite en novembre.
Des fonds sont récoltés dans le but d'entreprendre le sauvetage de cette Abbaye, comme tant d'autres malheureusement partout en France, des appels aux dons et des pétitions sont lancées. Les gens, les français, restent finalement attachés plus qu'ils ne le pensent eux mêmes à ses murs qui paraissent pourtant définitivement condamnés sur le court terme. Malgré les bonnes intentions, et par cohérence il ne paraît pas imprudent de supposer que l'argent ne saurait suffire à arracher du déclin et de la disparition ses édifices majestueux élevés par nos ancêtres. En effet comment ne pas s'apercevoir qu'il manque à notre civilisation actuelle l'essentiel ; c'est à dire le génie, la foi qui déplace les montagnes et surtout le cœur et l'esprit qui ont édifié ces magnifiques chefs d'oeuvres de l'architecture, biens d'une valeur inestimable, fruits des innombrables trésors de la chrétienté.
Reny_F
11:19 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lorraine, patrimoine, abbaye, architecture, promenade, découverte
27/10/2013
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 16 novembre 2013, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
21:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, légitimité, metz
21/10/2013
La duchesse d'Anjou fête ses 30 ans
La princesse Marie Marguerite de Bourbon, duchesse d’Anjou fête aujourd’hui ses 30 ans. Née à Caracas au Vénézuela, elle a épousé à Saint Domingue en novembre 2004 le prince Louis Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou. Le couple princier est à présent installé à Madrid où sont scolarisés leurs trois enfants : la princesse Eugénie, le prince Louis et le prince Alphonse. Alors que son époux continue à voyager pour des raisons professionnelles et pour ses engagements dynastiques, la duchesse se concentre en priorité sur l’éducation de ses trois enfants.
Source :
http://www.noblesseetroyautes.com/2013/10/les-30-ans-de-la-duchesse-danjou/
20:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : duchesse d'anjou
17/10/2013
Forum du Royaume de France
L’équipe de ce forum légitimiste adhére sans restriction à la pensée légitimiste traditionnelle, telle qu'elle est défendue et promue par l'U.C.L.F.
Son but est de faire connaître les Cercles UCLF de nos provinces, faciliter les contacts entre les légitimistes. Entretenir les échanges, produire des amitiés et des relations sincères.
Venez vous inscrire et participer au Forum Légitimiste :
21:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : forum, internet, uclf, doctrine légitimiste
13/10/2013
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 26 octobre 2013, à Nancy (54 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
15:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, formation légitimiste
05/10/2013
Les journées d'octobre
Les événements se précipitaient toujours dans le même sens : à chaque engagement la royauté perdait de son terrain, de ses forces et de ses chances. Elle recule le 27 juin 1789, elle recule le 14 juillet, elle recule les 5 et 6 octobre, et rappelle Necker au pouvoir ; et voilà qu'on l'a conduit à Paris, dans cette ville où elle n'est pas en mesure de résister à l'Assemblée...
Ce n'est qu'au bout de sept heures de marche que le convoi de la royauté arrive de Versailles à Paris. Le peuple est aux fenêtres et contemple avec stupeur un spectacle qu'on ne décrira pas.
C'est dans cet appareil que la Fayette remet Louis XVI entre les mains de Bailly, Bailly dit au Roi :
- « Sire, c'est un beau jour que celui où Votre Majesté vient dans sa capitale avec son auguste épouse, avec un prince qui sera bon et juste comme Louis XVI... »
Puis il s'exprime au nom de Paris, dont il est maire, le voeu de voir Sa Majesté fixer sa résidence habituelle dans sa capitale. Le Roi répondit :
- « C'est toujours avec plaisir et avec confiance que je me vois au milieu des habitants de ma bonne ville de Paris. »
Bailly, se tournant vers le peuple dit :
- « Le Roi vient parmi nous avec plaisir ! »
- « Vous oubliez de dire et avec confiance", reprend la Reine Marie-Antoinette...
Ainsi se terminèrent ces tristes événements des 5 et 6 octobre, dont il n'est pas difficile, malgré les ténèbres dont les passions couvrirent, de distinguer les motifs réels.
Extrait de LOUIS XVII
A.DE BEAUCHESNE
10:02 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : journées d'octobre, histoire, louis xvi, famille royale, révolution
03/10/2013
Inauguration d’une statue de Ste Jeanne d’Arc près de Domrémy
Dimanche 29 septembre, a été inaugurée la statue de sainte Jeanne d’Arc à ND de Bermont, à proximité de Domrémy, sous la houlette de l’association « Avec Jeanne ». Ce projet avait été confié au sculpteur Boris Lejeune, qui a réalisé un chef d’œuvre. L’inauguration s’est faite en présence de membres de l’association de M.Alain Olivier, président de l’association ND de Bermont.
Source :
http://catinfor.com/fr/2013/09/30/inauguration-dune-statue-de-jeanne-darc-pres-de-domremy/
18:18 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sainte jeanne d'arc, domrémy, notre dame de bermont, lorraine
29/09/2013
Saint Michel, l'Ange Gardien de la France
C'est saint Michel qui a choisi le mont Tombe pour en faire un lieu inviolable, transformé au cours des siècles par les Rois de France en Merveille de l'Occident. Merci à saint Aubert, Evêque d'Avranches sous le Roi Childebert qui crut en la demande de l'Archange faite en 708 d'ériger une chapelle dont il donna le tracé.
Au fils des siècles, c'est du rocher du mont saint Michel qu'a jailli, comme un torrent, cette foi chevaleresque qui a converti et civilisé toute l'Europe. C'est là que Charlemagne et saint Louis vinrent s'agenouiller, que les Normands avec leur Chef Rollon furent adoucis et christianisés, et que Charles VII, remonté sur le trône, se rendit en action de grâces. Plus tard, la France sera innondée d'erreurs et de sang, mais le Mont saint Michel, après des vicissitudes, retrouvera sa mission spirituelle.
Ne soyons pas surpris des vérités oubliées par beaucoup de Français. Le Pape Anastase avait dit à Clovis, son épouse, qu'il avait mis la France sous la protection spéciale du glorieux Prince de la Milice Céleste : "Daigne le Seigneur accorder à vous et à votre Royaume sa divine protection ; qu'Il ordonne à saint Michel, qui est votre Prince et est établi pour les enfants de votre peuple, de vous garder dans toutes vos voies, et de vous donner la victoire sur tous vos ennemis." A sainte Jeanne d'Arc, l'Archange Michel confirme : " Je suis Michel, le protecteur de la France". Avec le secours de l'Archange saint Michel, la France grandit et prospère.
Henri IV est sacré à Chartres les 27 février 1594. Le sacre fit disparaître les dernières résistances et son entrée à Paris, vingt trois jours après, se fit sous les acclamations d'un peuple immense affamé de voir son Roi ! Sa première visite fut en la Cathédrale Notre Dame de Paris. Marie l'en félicita immédiatement en lui envoyant "l'Archange saint Michel, l'Ange Gardien de la France qui tout au long de la cérémonie se tint à côté du Roi visible de toute l'assistance". L'Archange montrait ainsi au Royaume que le choix du Ciel s'était bien porté sur le Monarque et confirmait avec éclat que la Loi Salique doit être appliquée dans son esprit et dans sa lettre.
09:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : archange, saint michel, milice céleste