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30/01/2014

In memoriam Prince Alphonse

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Il y a vingt ans lorsque nous fûmes réveillés pour apprendre la terrible nouvelle de la mort accidentelle du Prince Alphonse ce fut pour tous ses proches la stupeur. A mesure que la nouvelle se répandait, l'abattement se propagea à tous ses fidèles et à ceux qu'il avait rencontrés.

Au-delà de la mort d'un Prince dont tous appréciaient le charisme, les qualités humaines et de cœur, le sens politique (la prudence des Bourbons), l'érudition, chacun se rendait compte aussi qu'un espoir pour la France venait de disparaître. Depuis trois ans que le Prince sillonnait son pays que de choses avions-nous pu vivre ! Que de contacts, d'idées partagées, de projets qui renaissaient partout ! Si tout cela peut paraître étrange de nos jours où le contexte politique et social a tellement changé, comment ne pas se rappeler qu'il y a vingt ans, pour la première fois sans doute depuis le Comte de Chambord, nous pouvions croire en un avenir meilleur. Nous pouvions espérer renouer avec nos traditions. De nouveau la royauté avait sa place. Le Prince la rendait si actuelle et si naturelle. En témoigne le souci qu'il eut de donner son rang à la France dans les JO d'hiver, sa manière d'aborder l'Europe qu'il ne concevait qu'avec les repères Jacques_de_Bauffremont.pngque seules les dynasties anciennes pouvaient lui donner, sa conception du rôle de la majesté et de la fonction royale. Il aimait répéter que les Bourbons étaient prêts à reprendre leur place dès lors que les Français en seraient convaincus. Et ils commençaient de l'être.

Mais cette mort si tragique devait aussi nous permette de mieux comprendre le mystère de la royauté française si différente d'une simple monarchie. La mort du Prince Alphonse signifiait l'avènement du Prince Louis, alors âgé de quatorze ans. Il devînt notre chef incontesté et incontestable et chacun se mit à son service, malgré sa jeunesse et son manque d'expérience, tant il est vrai qu'en France, le roi ne meurt jamais. Le principe dépasse la personne. Il le dépasse car le roi, incarnation de toutes les familles, est la tête de la nation et ce qui lui donne du sens. Cela est bien au dessus du pouvoir, ô combien temporel, d'un simple monarque. Oui, un enfant peut être roi de France ! Et, à l'expérience, nous avons déjà pu constater combien notre chef de Maison, désormais, devenu homme a, dès le début, rempli son rôle, c'est-à-dire assumé les devoirs que sa légitimité lui incombait. Comme chacun de ses aïeux a aussi su le faire au cours du millénaire passé, il a apporté sa propre touche. Si le Prince Alphonse a voulu être un pont entre deux époques et a souhaité renouer l'antique dialogue entre la France et sa dynastie, le Prince Louis, cette étape désormais franchie, se place résolument dans l'avenir. Il a compris combien notre société était en pleine mutation et combien le rôle des dynasties est de maintenir les repères pour assurer les changements. Donner du sens à notre société. Tel est bien ce qui guide toute notre action. Il ne s'agit pas d'être fidèles à une nostalgie mais à des principes dont mille ans d'histoire ont prouvé la justesse.

Le Prince Alphonse a montré que la voie était possible. Le Prince Louis rappelle désormais, régulièrement, qu'il s'agit, avec l'aide de Dieu et de tous les saints, de prendre en main notre destin, le salut de la France.


Duc de Bauffremont

http://documents.royaute.org/imb47.pdf

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La légitimité des Lys et le Duc d'Anjou

251521_188536564542160_3081876_n.jpgPréface de la Duchesse d'Anjou et de Ségovie en date du 15 mars 1989 :

Cher Monsieur,

    On a bien voulu me signaler que vous veniez de terminer un nouvel ouvrage au titre évocateur : " La légitimité des Lys et le Duc d'Anjou ".
   

Ce livre qui vient après un certain nombre d'autres que vous avez consacrés à de grandes figures de notre histoire, me touchera sans doute tout particulièrement puisque vous y parlez abondamment de mon regretté fils, le prince Alphonse.

Je le lirai bien sûr, avec beaucoup d'émotion et, qui sait, peut être y trouverai-je une certaine consolation encore que, pour une mère, la perte d'un fils aîné ne saurait trouver ici bas d'apaisement durable.   

Le rappel à Dieu de mon aîné le duc d'Anjou a suscité un si grand nombre de témoignages d'affection et de sympathie que je ne mesure réellement qu'aujourd'hui combien mon fils était devenu en quelques années à peine quelqu'un de proche, de respecté et d'aimé en France. Sa disparition laisse un grand vide pour ne rien dire de celui qu'elle laisse dans mon coeur.    obseques-duchesse-anjou-grand-mere-louis-bourbon-duc_1_604065.jpg

Jeune fille, j'ignorais tout de la légitimité ; ce n'est vraiment qu'après la guerre que j'ai compris ce que représentait mon fils aîné et ce qu'il incarnait après le décès de son père, le feu duc d'Anjou et de Ségovie. Je me suis dès lors, beaucoup préoccupée de tout cela, tâchant d'aider mon fils du mieux que je pouvais. Son décès ruine, sans doute, beaucoup d'espoirs qu'avaient placés en lui bien des fidèles de vieille date et un nombre grandissant de jeunes nouveaux-venus.   

Toutefois, l'Espérance n'est pas morte avec lui, puisqu'il nous laisse avec un magnifique renouveau du sentiment royal en France, un fils sur les deux qu'il avait plu à la Providence de lui donner et qui lui furent d'une grande consolation au milieu des adversités et des épreuves de la vie.

Malgré mon âge, je reste très confiante, assurée que, pour l'heure la succession existe même si elle nous apparaît fragile mais la précarité est la marque toute spéciale de cette dynastie royale toujours placée entre les mains de la Providence.

C'est donc à mon petit-fils et à tout ce qu'il incarne désormais, que je consacrerai les années qu'il plaira à Dieu de m'accorder, et c'est vers ce nouveau et bien jeune Chef de maison que devrons converger les prières, les conseils et le soutien de tout un peuple de fidèles.

Ceci laisse imaginer que j'aurai, du moins je l'espère, de nombreuses occasions de rencontrer de nouveau ces innombrables Français qu'aimait si tendrement le duc d'Anjou, et qui demeurent indéfectiblement attachés à la plus pure et à la plus honorable tradition politique de notre chère Patrie, tradition qui avait pris, pour un temps, les traits et le visage de mon bien-aimé fils le prince Alphonse.

 Je ne puis donc que me réjouir, cher monsieur, de la parution de votre ouvrage, tout en vous assurant de la gratitude et de la reconnaissance de votre affectionnée.

Emmanuelle, duchesse d'Anjou et de Ségovie.

28/01/2014

Journée du souvenir. Discours de Louis XX

À l’issue de la messe de requiem pour Louis XVI, ce discours a été prononcé ce samedi 25 janvier par Louis XX. Un discours qui nous rappelle le devoir de chacun, la nécessité d’agir. Au-delà de l’hommage rendu aux Rois Louis IX et Louis XVI, il s’agit d’un message de soutien à la France et aux Français.

louisxx-4388667.jpgMon Père (Père A. Pic)
Monsieur l’Administrateur (de la Chapelle Expiatoire)

Chers Amis,

Quel plaisir de vous retrouver après cette cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI qui nous a réunis, si nombreux, dans l’émotion et le souvenir.

Je commencerai par vous souhaiter une bonne et heureuse année, pour vous, les vôtres, vos familles, vos enfants. Mais ces voeux, je les adresse aussi plus largement à la France toute entière et aux Français. Je pense, notamment, à tous ceux qui se trouvent confrontés à des situations douloureuses de tout ordre. Beaucoup de nos contemporains souffrent, doutent, parfois sont désenchantés. Mes pensées vont vers eux.

Depuis des années, dans mes interventions publiques, j’ai rappelé qu’il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir.
Les exemples de grandes figures de la royauté vont dans ce sens. C’est à cela que sert la mémoire.

Louis XVI que nous venons d’honorer à travers cette belle cérémonie nous y convie. Mais, en 2014, un autre roi nous y aidera aussi : Louis IX, Saint-Louis, dont nous commémorons le 800e anniversaire de la naissance, survenue en 1214, la même année que la bataille de Bouvines.

Saint-Louis, par l’exemple de son œuvre et de sa vie, laisse une fondation solide sur laquelle il est toujours possible de construire. Son œuvre a été celle d’un roi qui a permis à la couronne de retrouver sa souveraineté face aux grands féodaux ; celle d’un roi qui a été habité par les valeurs chrétiennes pour réformer la justice et les institutions. Il a montré ainsi que l’éthique était au cœur de l’action publique. Voilà des principes encore bien actuels. Si actuels que, s’ils ne sont pas rappelés d’abord, puis remis au centre de l’action, notre société continuera à être instable et fragile.

Mais aujourd’hui, que représentons-nous ? Que souhaitons-nous ? A quoi sert de s’inscrire dans une tradition millénaire ?
Cela n’a vraiment de sens que si nous voulons apporter quelque chose à la société. Or, la société contemporaine est en pleine mutation. Je pense qu’elle a besoin de ce que la tradition représente et peut encore lui apporter.

Souvent, on me demande si je suis prêt à reprendre la place que la tradition donne à l’aîné des Bourbons. Je réponds toujours à cela, comme mon père l’a fait avant moi, que notre position est d’une nature différente. Nos droits sont incontestables et viennent du fond des âges et ils reposent sur cette union entre une dynastie et un peuple. Nous assumons ces droits restant disponibles.

Cette union a permis au royaume de France de se constituer peu à peu, du petit domaine entourant Paris, jusqu’aux frontières actuelles que Louis XVI s’évertuait à ouvrir au monde avec la Pérouse et les combats menés en Amérique contre l’Angleterre.

Tel est le miracle capétien, celui de la France aussi.

La France a progressé dans le cadre de la royauté dont les institutions reposaient sur la défense des faibles, et sur les valeurs héritées du message chrétien dont la première est le bien commun. Saint-Louis en a été le modèle que ses descendants ont suivi.

Le successeur légitime des rois de France doit conserver intact cet héritage, précieux trésor pour l’avenir. Ces valeurs ont fait leur preuve puisqu’elles ont permis à notre pays d’être gouverné et de progresser pendant huit siècles. Ce sont elles encore qui ont animé génération après génération les meilleurs de nos enfants. Cette permanence montre combien elles sont justes. Ce bien commun passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi. Ce bien commun est aussi inspiré par le souci de la justice et du progrès social reposant sur la réalité et non l’idéalisme.

Devant les interrogations de notre génération actuelle face aux erreurs passées, nous croyons bien que nous aspirons à un renouveau. Le Pape François agit dans le même esprit en dénonçant avec vigueur les dérives de toutes sortes, notamment éthiques, qui désagrègent notre société.

Dans cette quête de renouveau et de sens, les jeunes se mobilisent. Ils retrouvent, faisant preuve d’une étonnante clairvoyance, le vrai, le juste et le beau. Ils l’expriment à leur manière et notamment à l’aide de tous les nouveaux modes de communication. J’y vois un message d’avenir. La ténacité de ceux qui ne furent d’abord que des sentinelles, des veilleurs, est assez puissante pour, peu à peu, amener des changements législatifs majeurs, comme l’Espagne nous en montre actuellement l’exemple. Nous savons que nous pouvons compter sur la puissance de la tradition et de ses réussites.

La force de la royauté a toujours été de savoir s’adapter aux évolutions tant que celles-ci avaient pour finalité le bien de l’homme créé à l’image de Dieu. Cette vérité de Saint-Louis, qui fut encore celle des grandes réformes du XVIII siècle initiées par les rois Louis XV et Louis XVI et que la Révolution est venue détourner, demeure actuelle. Saurons-nous l’entendre et la mettre en œuvre ?

Ce message est celui du présent et de l’avenir. Fidèle à la tradition royale française, je le porte, me sachant soutenu par l’exemple de mes ancêtres et par l’espoir qui vous anime.

Merci.

Louis, duc d’Anjou

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Source :

http://richemont.hautetfort.com/archive/2014/01/26/journee-du-souvenir-discours-de-louis-xx-5281858.html

 

27/01/2014

Le 26 janvier 1796, Stofflet s'adresse à ses compagnons d'armes

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"Braves amis, le moment est venu de vous montrer. Dieu, le roi, le cri de la conscience, celui de l'honneur et la voix de vos chefs vous appellent au combat !! Plus de paix ni de trêve avec la république, elle a conspiré la ruine entière du pays que vous habitez.".

Telle est la proclamation qu'a adressé le général Stofflet à ses partisans, en leur demandant de se réunir prés de Jallais, sur les landes de Cabournes. Seront-ils nombreux à répondre à son appel ? Rien n'est moins sûr, car la politique de pacification menée par Hoche a fait la preuve de son efficacité. La liberté religieuse et l'abolition de la conscription ont satisfait les paysans, qui hésitent d'autant plus à reprendre les armes qu'ils savent que Hoche contrôle étroitement la région sur le plan militaire. Stofflet lui-même pense que cette nouvelle insurrection n'a guère de chance de réussir.

 "Nous marchons à l'échafaud, mais c'est égal. Vive le roi quand même ! "

Aurait-il dit à ses proches après avoir pris sa décision. Le retour du comte d'Artois en Angleterre, après les espoirs soulevés par sa venue à l'Ile d'Yeu, a découragé bien des bonnes volontés. C'est pourtant sur l'ordre du prince et de son frère, transmis par le comte Colbert de Maulévrier, que Stofflet fidèle, a rompu ce 26 janvier 1796 la paix conclue avec la République...

25/01/2014

Réunion du cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 8 février 2014, à Metz (57 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

20/01/2014

Un bel exemple de fidélité

2371844_16367959-der-deseze6col-20140118-t114a.jpg« 26 décembre 1792 », plus qu'une date, c'est la devise du comte Patrick de Sèze. L'Histoire explique cette particularité : c'est le jour de la plaidoirie de son aïeul, Raymond de Sèze, avocat de Louis XVI lors de son procès. Plus de 200 ans après l'exécution du roi, le comte a précieusement conservé les originaux des minutes du procès.

21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné, place de la Révolution, à Paris au terme d'un procès de près d'un mois. Une date anniversaire pour tous les nostalgiques de la monarchie qui sera commémorée mardi, notamment à Vannes. Le comte Patrick de Sèze y sera avec sa famille. Une famille dont le nom est à jamais lié à celui du souverain : son aïeul, Raymond de Sèze, fut le défenseur du roi Louis XVI devant la Convention nationale, avec François-Denis Tronchet et Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes. Avocat au barreau de Bordeaux, Raymond de Sèze fut le conseil de la famille royale à plusieurs occasions, comme dans l'affaire du collier de la reine... Mais le 26 décembre 1792, c'est la plaidoirie la plus importante de sa carrière qu'il prononce. Cette date est aujourd'hui la devise du comte de Sèze qui vit à Baden, au bord du golfe du Morbihan.

Source le Télégramme : article complet

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12/01/2014

« La liberté d’expression », une chimère démocratique

batman.jpgLe déchaînement médiatique des derniers jours me pousse à sortir de ma réserve et à commenter à mon tour les récents événements et plus particulièrement cette polémique qui s'étale à longueur de journée sur les stations radios, les écrans TV et les réseaux sociaux via internet. Tout d'abord, il faut bien prendre acte que nous assistons depuis quelques années à quelque chose d'absolument nouveau, à un divorce progressif entre une petite partie des gens du showbiz (artistes, chroniqueurs, acteurs de cinéma, humoristes ; des personnalités par exemple comme Alain Delon, Gérard Depardieu, Eric Zemmour, Jean Roucas, Dieudonné...) et la ligne de conduite du système dominant actuel, dont ils ont pourtant tous abondamment profité. Les tensions les plus vives apparaissent et le « vivre ensemble républicain » semble sérieusement ébranlé, rattrapé par la situation précaire qu'il a engendré et ce réel qu'il n'a de cesse de nier. Cependant nous allons voir, que malgré les « fractures » nouvelles et les difficultés qu'elles soulèvent, tous ces hommes ou ces groupes d'hommes restent fortement imprégnés, conditionnés par l'esprit des « lumières » et les idéologies propagées par la Révolution (Libéralisme, socialisme, nationalisme).

Il est très difficile, voir impossible de comprendre cette énigme, ou plutôt les problèmes dans lesquels notre pays s'enfonce lamentablement, et de tenter même de la résoudre, si l'on pas compris au préalable les relations que le système politique actuel entretient avec les différentes « religions » (La vraie la religion Catholique, et toutes les autres, les fausses...).

En premier lieu il convient de rappeler que depuis la Révolution « française », et en raison de la place qu'elle occupait autrefois, du rôle essentiel qu'elle a joué dans le développement de notre civilisation sous la Monarchie Traditionnelle, l'Eglise Catholique reste la cible privilégiée de la république. Le processus de déchristianisation des deux derniers siècles, s'explique par la politique anticléricale violente menée par la franc-maçonnerie, sa main mise sur les consciences avec son « éducation nationale » puissante matrice à produire avec méthode un peuple matérialiste athée d'aveugles et d'ignorants.

Le judaïsme quant à lui, ennemi de l'Eglise Catholique, a toujours vu dans cette « Révolution française » un bon moyen de s'infiltrer dans la brèche ouverte par la franc-maçonnerie, de pénétrer dans les arcanes du pouvoir temporel et d'en tirer bénéfice, même si parfois il est avéré dans l'histoire que cette stratégie n'a pas toujours été payante et que cela s'est retourné contre lui. L'alliance du nationalisme et du socialisme (national-socialisme) par exemple, étant la facette de la Révolution lui étant la plus hostile.

Plus récemment l'islam a bénéficié lui aussi de la même manière des idéaux de 1789, c'est grâce à cela qu'il a constitué très rapidement un capital rapide non négligeable sur le sol européen et qu'il continue encore d'en tirer avantage, malgré les lamentations habituelles et la concurrence qu'il a entrepris avec le judaïsme dans cette course effrénée dans la « victimisation ». Les deux par ce phénomène, rendent la civilisation occidentale (sans se soucier de faire une distinction éventuelle entre les périodes de l'histoire et les différents régimes qui se sont succédé) coupable de tous les maux, en la condamnant à l'aide du joug maçonnique a une repentance perpétuelle allant jusqu'au violent rejet d'elle même, et donc à terme à sa propre disparition... Du jamais vu dans l'histoire, jamais les peuples européens ne sont allés aussi loin dans le masochisme et l'autodestruction.

Attardons nous un instant à présent sur ce que l'on appelle « la liberté d'expression », chose que nos adversaires sont totalement incapables de définir avec précision mais qu'ils revendiquent tous comme un « droit », facteur aggravant de la multiplicité des (prétendus) débats intellectuels sur nos écrans TV sans jamais apporter une réponse concrète. Il est bien évident que Dieudonné était plus sympathique il y a quelques années pour le système dominant, à l'époque où il se moquait dans ses sketchs de Jean-Marie Le-Pen, et plus largement encore, de ceux qui ont toujours manifesté de l'attachement pour le « conservatisme, ou la politique stérile des réactionnaires ». C'est au nom de cette « liberté d'expression » qu'une guerre intellectuelle a été savamment entreprise dans le but de détruire les dernières forces sensibles aux traditions de notre pays. Des gens, des humoristes par exemple ont été utilisés (parfois de manière inconsciente) pour conduire des campagnes d'intérêts financières ou communautaires pour réaliser cet objectif, de la même façon la politique d'immigration qui s'accompagne par l'effondrement démographique programmé des peuples occidentaux converge vers le but ultime recherché. Or, il apparaît que cette société multiculturelle, ce nouvel « el dorado » qui n'existe finalement que dans l'imaginaire d'une petite caste de privilégiés, se trouve une fois de plus en situation d'échec, face à ses propres contradictions, comme l'avaient prévu les Royalistes depuis très longtemps. Chacun peut s'apercevoir que cette « liberté d'expression » ne s'applique pas de la même manière en fonction des individus et des communautés, taillant une fois de plus en pièces le mythe maçonnique du tous « égaux ». En effet certains pions, purs produits de la dite « société nouvelle » comme Dieudonné, qui en est vraiment la caricature parfaite, finissent par entrer en révolte contre celle-ci. Un peu comme la créature du docteur Frankenstein, prenant opportunément conscience de ce qu'elle est, qui se détourne de sa trajectoire pour se retourner avec âpreté contre son maître... C'est quelque chose d'absolument nouveau, mais qui cependant présente une similitude dans l'histoire, qui correspond à ce cycle sans fin qui fait que depuis la rupture de 1789 les peuples passent tel un balancier de l'anarchie à la dictature. Il faut remarquer que des gens comme Dieudonné ou Alain Soral viennent de la gauche sociale, et qu'ils se trouvent dans une perspective de rapprochement avec la droite nationale. C'est tout le sens d'ailleurs du mouvement qui porte le nom Egalité / Réconciliation.

  • Egalité : pour créer une force politique nouvelle sous prétexte d'une égalité en vérité impossible, fondée sur la base du socle maçonnique illusoire des sociétés de pensée. En fait, on utilise les mêmes principes doctrinaux que ceux que l'on cherche à vaincre, pour arriver inévitablement au même résultat.

  • Réconciliation : dans le but de fédérer les tendances diverses les plus opposées de la Révolution autour du plus petit dénominateur commun. Fraternité utopique qui vole en éclats dès la première embûche.

Ces gens, malgré les apparences et les divergences réelles d'opinions, qu'ils se trouvent par ailleurs dans le camp du ministre de l'intérieur ou dans celui de l'humoriste déchu ; restent tous conditionnés par un seul est même mode de pensée philosophique qui est celui de la « Révolution française », dans laquelle tous puisent leur source. La simple observation des attitudes et des paroles des principaux protagonistes achève de nous en convaincre définitivement. Tout le monde a vu Valls bomber le torse à l'annonce de l'interdiction du spectacle qui prête à polémique, il a présenté d'ailleurs cette décision juridique comme étant une « victoire de la république », Dieudonné quant à lui a répondu à l'affront en invitant ses partisans du 09 janvier de Nantes à rentrer chez eux en chantant la « marseillaise »... !

Et le Royalisme dans tout ça ? Très simplement il convient de rappeler sommairement que nous ne sommes pas pour « la liberté d'expression », pas plus que pour la « démocratie » ces vieilles chimères maçonniques complètement folles. Car nous savons par la connaissance approfondie de l'histoire, les horreurs que ces monstres ont engendré pour le plus grand malheur de l'humanité, à commencer par les massacres de Vendée et la dictature du comité de salut public, la Terreur de Robespierre en passant par la Révolution Russe pour finir par les plus grands totalitarismes de l'époque contemporaine. Chimères que d'adhérer ou simplement prêter oreilles à toutes ces doctrines politiques erronées ! Les légitimistes se sont toujours prononcés en revanche pour le strict respect de notre tradition Royale et Catholique (et il y a déjà bien du grains à moudre pour celui qui se dévoue à cette œuvre avec sérieux), car ce sont elles posées sur la base ferme et inébranlable du socle des lois fondamentales du Royaume, qui seules seront en mesure aujourd'hui comme hier de sauver la France du marasme dans lequel elle semble une fois de plus s'engager. La France étant un pays de tradition catholique, il est bien normal et naturel qu'elle soit gouvernée par de bons catholiques. Le modèle du combattant légitimiste, reste le chevalier chrétien qui loin de toute forme de haine et de surenchères partisanes révolutionnaires, continue à cultiver l'amour de son pays, défenseur des justes droits de Dieu à commencer par l'exercice de son Lieu-Tenant.


Mavendorf

04/01/2014

« En mémoire de sa majesté Louis XVI, Roy de France »

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Le cercle Robert de Baudricourt vous invite cordialement à participer à la demi-journée qui se tiendra le samedi 18 janvier 2014, au domaine de l'asnée à Villers-les-Nancy.

Plan d'accès

Programme

15H45 : Accueil

16H00 : Conférence, Vie et mort du Roy Louis XVI

17H00 : Galette des Rois

18H30 : Clôture

...................................................................

Coupon réponse à retourner impérativement avant le 14 janvier 2014 à : Cercle Robert de Baudricourt 3 rue de forbach 54 700 Pont à Mousson

Nom : .............................................

Prénom : ........................................

Adresse : ..........................................................................................

Participera à la demi-journée « En mémoire de sa majesté Louis XVI, Roy de France »

Nombre de personnes : 6 x .......... = ...........

Ci joint un chèque de : ....... à l'ordre de Cercle Robert de Baudricourt

- Entrée gratuite pour les adhérents du Cercle

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Renseignements

- Téléphone : 03 83 81 00 29 ou 06 46 77 66 85

- courriel : ro.beaudricourt@sfr.fr

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour télécharger et imprimer votre bulletin d'inscription :

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Messe pour le repos de l'âme du Roi Louis XVI

 

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Dimanche 19 Janvier 2014

10h30

Eglise Marie-Immaculée

32 avenue du général Leclerc à Nancy 

Plan d'accès

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01/01/2014

Bonne et sainte nouvelle année 2014 !



Le Cercle Robert de Baudricourt vous présente ses meilleurs voeux,
nous prions le Saint enfant Jésus, Notre très douce Dame et Saint Joseph de répandre sur la Famille Royale, sur la France, sur vous, sur vos familles et sur tous ceux qui vous sont chers,
de très abondantes grâces et bénédictions célestes, afin que 2014 soit une très bonne et sainte nouvelle année !

 

17/12/2013

Loi TAUBIRA : « révolution sociétale » ou suicide social ?

retour-a-une-crise-de-29-ou-un-mensonge-leurre-de.jpgPACS, Mariage pour tous, puis PMA et GPA pour tous
par AJCLME

En 1998, Mme Élisabeth Guigou alors ministre socialiste présentait à l’Assemblée nationale sa loi sur le PACS en jurant : « il n’est pas question, ni aujourd’hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier » et « Le gouvernement dont je fais partie ne proposera jamais l’adoption ni la procréation médicalement assistée pour les concubins homosexuels ». En 2013 elle se rallie au « Mariage pour tous » et avoue avoir menti en déclarant : « À l’époque, l’important était de faire passer le pacs [...] il n’était pas possible de mettre sur la table la question du mariage homosexuel, même au sein du gouvernement, il a fallu que j’insiste » et « La fin justifiait les moyens ». Quel crédit peut-on encore accorder au gouvernement par l’opinion quand on constate ce type de manipulation ? Que penser des actuelles déclarations du gouvernement quand il affirme que la PMA et la GPA ne sont pas envisagées pour les couples homosexuels ?

Source et suite :

Loi TAUBIRA : « révolution sociétale » ou suicide social ?

16/12/2013

Pénétrons dans le secret de Notre Dame de Paris

Notre-Dame-French-Moments-16.jpgLa façade gothique apparait encadrée de deux tours largement ouvertes par plusieurs portails sur un parvis

Notre Dame est comme un vaisseau amarré en bord de Seine nourricière et purificatrice 
S'ajoutent les gargouilles cinquante-quatre statues de « chimères » devenant des symboles de Notre Dame
Elle s'impose dans la cité par sa visibilité et sa sonorité
Elle célèbre les épousailles du ciel et de la terre

Doux mystère où flottent les saints
Que l'encens des prières embaume
850 ans de liturgie, sobre beauté et grandeur du rite latin pour contribuer à la prière du peuple de Dieu
Evadons-nous vers les cieux
Que la grâce puisse nous purifier par son doux arôme

C'est le lieu ou l'archevêque accomplit son ministère de gouvernement de sanctification et de rassemblement
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La maîtrise de Notre Dame de Paris assure l'animation musicale

Des célébrations liturgiques par des chants, motets, pièces d'orgues en faisant une large place au répertoire mais aussi l'art de l'improvisation
Elle est la mère de toutes les Eglises du diocèse qui a toujours gardé une dimension symbolique et particulière

Quel lieu extraordinaire qui révèle des chefs d'oeuvres au service de la liturgie
On y trouve la vie
De nombreux visiteurs pénètrent annuellement dans cette sombre et bourdonnante cavité
Ouvrons les portes de l'ouvrage céleste pour nous conduire au ciel, on y observe de grosses colonnes rondes toutes identiques
Le long de la nef quelque chose d'antique

Baies hautes, ornées de vitraux contemporains abstraits pour faire entrer la lumière
Profondes tribunes servant à contribuer les poussées des voûtes du haut vaisseau
On y admire de beaux et religieux tableaux
Et accessoirement à entreposer les courtines, tentures et tapisseries qu'on utilise les jours de fêtes

L'ensemble des vitraux dont la Rose nord devait être perçue dans une compréhension globale de l'esprit et du corps portant une divine énergie
Le déambulatoire qui permet d'approcher au plus près du sanctuaire où se trouve la plus grande concentration de « sacralité » 

La Sainte Couronne d'épines y est vénérée
arton87-e537f.jpgLa Pietà exécute la promesse de Louis XIII par Louis XIV en vouant la France à la Vierge Marie
La Vierge dite de Charles X, une longue frise de sculpture d'or ou se développent des scènes de la vie du Christ après sa résurrection
Mausolée du comte d'Harcourt lieutenant des armées du Roi

Des boiseries ornées de scènes de la vie de la Vierge, stalle épiscopale à baldaquin
On y admire le mobilier liturgique,  le lutrin, le candélabre du cierge pascal et les fonds baptismaux ; il est lié à cette naissance du peuple chrétien
Découvrons les trésors d'oeuvres d'art liturgiques exposés dans les vitrines pour y être conservés 

Embellis de prières sans fin 
On ne peut qu'y trouver la foi

Rappelons de grands évènements : 

Une prestigieuse cérémonie de l'alliance du Roi de France avec les cantons suisses ; 350 ans de liens ; à partir de 1516 après la bataille de Marignan (1515) expirée 8 ans après la mort de Louis XIII en 1651 doit être reconduite sous chaque règne
Notre Dame n'était pas encore achevée a la fin du XIII siècle que les parisiens y ont veillé le corps du Roi Saint Louis qui était mort a Tunis
Le roi Philippe le Bel en 1302 a ouvert les premiers états généraux du Royaume de France
Le roi Henri IV y a épousé en 1572 Marguerite de Valois, et en 1594 s'est solennellement converti au catholicisme

Permanence des Fastes a Notre Dame symbole de l'esprit monarchique Français
Rappelons les faits : 

Clovis choisit d'installer à Paris sa Capitale
Un rapport privilégié s'installa entre le palais et la Cathédrale jusqu'à l'évènement des Carolingiens 

800px-Paris_(75)_Cathédrale_métropolitaine_Notre-Dame_Intérieur_02.jpgMême si les rois sont sacrés à Reims et enterrés à Saint Denis, leur relation avec Notre Dame de Paris est très étroite et chargée de sens.
Dès après le sacre, le roi y accomplit un acte politique essentiel : c'est ici que s'achève son entrée dans Paris, par laquelle il prend possession de sa Capitale et, par là, de son Royaume

L'évêque lui ouvre les portes de la Cathédrale après serment de respecter et défendre les droits et les privilèges de Dieu.
Mariages et baptêmes ramènent le roi à Notre Dame, sans compter les Te Deum et autres cérémonies religieuses dont la Cathédrale est le cadre naturel.
C'est aussi la qu'ont lieu les obsèques solennelles avant que la dépouille royale ne rejoigne Saint Denis
Notre Dame l'Eglise de l'amour infini ! 

Pendant les offices de la pentecôte on jetait par les trous des clefs de voûte des colombes, des fleurs et des étoupes enflammées pour rappeler la descente du Saint Esprit sur les disciples du Christ ;
les dalles étaient recouvertes de jonchées de fleurs odorantes pendant les fêtes du moyen-âge
Quelle belle âme cette Cathédrale ! 

But ultime d'un pèlerinage
C'est pourquoi son image et son histoire angélique m'en imprègnent
                  
Christelle
la fidèle 

14/12/2013

La contre-révolution en Lorraine sous l'empire

Dans son remarquable ouvrage sur le diocèse de Nancy. M. l'abbé Eugène Martin n'a rien omis et si je me permets aujourd'hui de glaner derrière lui, c'est seulement parce que j'ai pensé, en apportant quelques documents inédits, intéresser ceux qui ont la curiosité de connaître cette concordat.jpgépoque passionnante en France du culte catholique.

Le Préfet de la Meurthe en 1802 était Marquis : nommé à Nancy depuis le 2 mars 1800, il commençait à bien saisir l'esprit de ses administrés. Il devait sa nomination tant à ses sentiments modérés pendant la Révolution, qu'aux services qu'il avait rendus, lors de sa brève mission dans les quatre nouveaux départements de la rive gauche du Rhin, où il s'était révélé un administrateur de premier ordre. Dès son arrivée dans la Meurthe, il s'était efforcé de pacifier les esprits. Son prédécesseur sous le Directoire, le commissaire du pouvoir exécutif Saulnier, homme fort intelligent, mais très autoritaire, s'était montré souvent brutal surtout à l'égard des émigrés rentrés et des prêtres réfractaires qu'il avait poursuivi avec la dernière rigueur. Les populations étaient restés profondément attachés au catholicisme romain, même pendant le régime anti-religieux du Directoire et les efforts des commissaires du pouvoir exécutif pour faire admettre le culte décadaire et le calendrier républicain n'avaient pu triompher de leur obstination.

Avant de faire reconnaître le nouveau clergé concordataire, Marquis dans son « oeuvre d'apaisement ».., avait dû d'abord extirper les derniers germes du catholicisme intransigeant que maintenait à Nancy l'ancien Evêque La Fare, demeurés en relation avec quelques prêtres lorrains.

Su moment où Bonaparte reconstituait l'Eglise de France, il entendait que les prêtres devinssent de véritables fonctionnaires rentrant dans la hiérarchie de l'Etat : aussi s'il favorisait les uns, se montrait-il sévère envers ceux qui contrariaient sa politique.

Les rapports des préfets ne lui suffisaient pas : il les faisait compléter par les renseignements qui lui parvenaient de diverses sources. Ainsi sur un simple avis du législateur Faure (de la Haute Loire), qui transmettait une dénonciation concernant les prêtres rentrés dans le département de la Meurthe, le Ministre de la police Fouché demandait au Préfet des renseignements détaillés et lui prescrivait une enquête sévère (19 janvier 1802).

fouche.jpegIl y avait alors à Nancy un petit nombre de royalistes et de prêtres réfractaires qui se réunissaient dans la chapelle de l'hospice St-Julien et qui, suivant les rapports des agents secrets, étaient en relation avec les conspirateurs de Paris. « Au commencement de ventôse (février), disait-on, ce parti paraissait très satisfait et se flattait d'avoir acquis une grande influence sur les personnages les plus importants du gouvernement et d'avoir des amis dans le Sénat conservateur et le conseil d'Etat. Il comptait aussi beaucoup sur la nouvelle organisation du clergé qui, d'après ces calculs, devait être presque exclusivement composé de prêtre réfractaires et en conséquences dévoués à la cause des royalistes. »

Les personnes qui étaient désignées comme faisant partie de la « coterie papiste » et que le Préfet avait reçu l'ordre de surveiller depuis le 18 février, étaient les suivantes :

 

1. Vaubecourt-Nettancourt, ex-comte, prévenu d'émigration sous surveillance, ci-devant lieutenant-général des armées, âgé, peu de moyens, paraissant jouir d'une grande considération de la part des autres et vraisemblablement à cause de sa naissance et de son ancien titre ;

2. Ludre (Gabriel-Florent), ex-marquis, autrefois un des propriétaires les plus considérables du département, mais dont la presque totalité des biens a été vendue et sa femme, Madame de Ludre, qui l'a suivie dans l'émigration, non inscrite cependant sur la liste des émigrés ;

3. D'Hofflize (Christophe-Thiébaut), ex-chevalier, ancien capitaine de carabiniers, prévenu d'émigration sous surveillance ;

4. D'Hédival (Nicolas-Hyacinthe-Rousselot), ex-comte, prévenu d'émigration sous surveillance ;

5. Madame de Landreville. ci-devant comtesse, non prévenue d'émigration ;

6. Madame Garemdé, veuve d'un ancien conseiller au Parlement de Lorraine ;

7. Jacquemin, ex professeur de théologie,

8. Mollevaut, ex-curé de Nancy,

9. Mannessy, ex-chanoine de Reims,

10. Rollin, ex-curé de Rancy

(Les quatre derniers de cette liste cachés à Nancy et changeant souvent de demeure.)

 

Tels étaient les importants conspirateurs qui empêchaient le Ministre de la Police et surtout le Préfet de la Meurthe de respirer à l'aise, en cet hiver de 1802. Une volumineuse correspondance était échangée à leur sujet entre Paris et Nancy et, le 9 avril 1802, presque à l'heure où le Concordat était proclamé, le Préfet de la Meurthe recevait de Fouché l'ordre d'expulser de territoire français tous les prévenus dont nous venons de rappeler les noms.

 

Extrait de l'ancienne revue « Le pays Lorrain » numéro de 1906 :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k86162w/f220.image.r=le%20pays%20lorrain.langFR

08/12/2013

Famille d'abord décembre 2013 : entretien avec le Prince Louis Duc d'Anjou

Le Mouvement Catholique des Familles.

http://www.laportelatine.org/associations/mcf/presentatio...

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Après une brève présentation de lui même et de la famille royale, le Prince dans cet entretien, explique sa prise de position en faveur de la famille traditionnelle, et donc contre "le mariage pour tous".

Il délivre également un message d'espoir pour l'avenir de la France, puis félicite cette jeunesse qui se lève et qui fait preuve d'une grande maturité dans l'épreuve.

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01/12/2013

Vidéo UCLF

L’UCLF défend la monarchie française traditionnelle et le successeur désigné par les Lois Fondamentales du Royaume : Louis XX.


19/11/2013

S.A.R Monseigneur Louis XX se déclare "disponible pour la France"

livre1-41ad67b.jpgLe Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, publie un ouvrage aux éditions Du Moment, intitulé : « Un Roi pour la France ? ». (Sortie programmée courant mai 2014)

Yves Derai et Jean-Baptiste Giraud accompagne le Prince dans un livre d’entretien qui s’annonce passionnant.

Le Prince Louis y détaille son programme pour la France, sur les plans politiques, sociaux et économiques. Sans détour, il donnera l’avis d’un homme qui a du recul, une grande connaissance du monde et un héritage pleinement assumé.

Saluons le courage dont le Prince fait preuve, qui est le courage qui l’a fait signer le manifeste contre le « mariage » gay, le courage qui coule dans le sang de ses aïeux d’Hugues Capet à son père, feu Alphonse de Bourbon. Sachons lui en être gré…

Par ce livre, Monseigneur balaye toutes les critiques l’accusant de se dérober des affaires françaises et signe là un acte engagé et volontaire.

Le Prince Louis se déclare, dans ce livre, "disponible pour la France".

A nous de faire connaître à tous ce livre, pour faire connaître la cause du Roi et ainsi, que les Lys refleurissent !

Un vent d’espérance soufflerait-il sur nos contrées ? A nous de se lever pour la France et pour le Roi.

Julien Ferréol

 

Source :

http://www.vexilla-galliae.fr

12/11/2013

Un évêque, une famille, la légitimité en Lorraine pendant la restauration

mgr-charles-de-forbin-janson-edit.jpgCharles Auguste Marie-Joseph, Comte de Forbin Janson, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, fondateur de l'œuvre de la Saint enfance, né à Paris 3 novembre 1785, mort le 11 juillet 1844 dans le château de Guilhermy, près de Marseille. Il était le second fils de Michel-Palamède comte de Forbin-Janson, et de Cornélie-Henriette-Sophie-Louise-Hortense-Gabrielle Galléan, princesse de Galléan.

Issu de l’une des plus grandes familles nobles et légitimistes de Provence, il quitte la France au moment de la Révolution avec ses parents pour ne revenir au pays qu’en 1800. Toute sa vie, l'évêque de Forbin Janson demeura un rude adversaire de la Révolution et des conspirations suscitées par la franc-maçonnerie contre la monarchie Traditionnelle.

En 1810, il se joint à la société secrète royaliste contre-révolutionnaire « les Chevaliers de la foi », fondée par Ferdinand de Bertier de Sauvigny. Ordonné à Chambéry le 15 décembre 1811, Charles Auguste Marie-Joseph de Forbin-Janson fut d’abord supérieur du grand séminaire de l’endroit. À titre de vicaire général, il se rendit à Rome en 1814 où, après avoir consulté Pie VII, il décide de consacrer sa personne au redressement de la France devenue impie par suite de ses violentes poussée de fièvre révolutionnaires. Doué de grands talents et d’une facilité oratoire, capable de déployer une activité généreuse et prodigieuse, il n'a de cesse de défendre l'alliance du trône et de l'autel, convaincu que sans la monarchie la religion ne pouvait subsister.

Nommé évêque de Nancy et de Toul le 21 novembre 1823, la même année il fit l'honneur à la famille Baillard d'aller prendre le déjeuner chez elle à Borville, petit village de campagne située à quelques kilomètres de la colline de Sion. Laboureur de son état, le père des frères Baillard (personnages principaux de l'oeuvre littéraire « la colline inspirée » de Maurice Barrès) tire sa fortune de son mariage avec Marie-Anne Boulay, enfant du pays elle aussi. Léopold, homme distingué dans le village par sa capacité et ses sentiments religieux, n'a de cesse que de pleurer la disparition de Louis XVI et de Marie Antoinette, reine de France et princesse de Lorraine.

Pendant toute la période révolutionnaire, de la terreur et des persécutions, le père des trois frères Baillard recueille, cache chez lui et sauve un bon nombre de prêtres réfractaires. Dans les caves de la maison familiale de Borville se célèbrent les « messes clandestines ». Il fut toujours regardé à Borville comme un modèle de foi, de probité, de justice, de bon sens et de droit le plus sûr. Légitimiste, fidèle à la famille de Bourbon qu'il regardait comme le plus ferme soutien pour la France des principes religieux auxquels il tenait par dessus tout. Son dévouement était tel que, lorsque les soirées d'hiver, il racontait à ses enfants la mort tragique de Louis XVI, de grosses larmes abondantes tombaient de ses yeux. Par sa personnalité ses valeurs, ses récits, son authenticité, le père Baillard aura une influence considérable sur le destin de ses enfants.

sion.jpgTrès rapidement Monseigneur Charles Auguste Marie de Forbin-Janson va renforcer de son côté le pouvoir personnel du fils aîné des Baillard, devenu curé de la belle et importante paroisse de Flavigny-sur-Moselle. En 1825, le puissant évêque de Nancy lance une grande mission à Sion, dont les frères Bailliard seront le bras armé. La colline de Sion, lieu sacré, berceau des ducs de Lorraine...

Cependant la Révolution de 1830 gronde ! Aussi dès l’annonce de la chute de Charles X, à la révolution de Juillet, les émeutiers saccagèrent-ils le séminaire de Nancy, et Mgr de Forbin-Janson dut se résigner à quitter rapidement et définitivement le diocèse.

Mais les Baillard, eux restent sur place ! Leur évêque protecteur n'étant plus à la tête de l'évêché, le retour de bâton est sévère, et les choses vont se compliquer très rapidement pour les trois frères dévoués, qui, ne démériteront pas dans la bravoure et la résistance qu'ils vont opposer à ceux qui se sont promis de les faire disparaître ; avant de tomber malheureusement dans le terrible piège des « interprétations prophétiques », des premières sirènes de la « survivance » et du « providentialisme », victimes d'un escroc qui va précipiter leur perte.

10/11/2013

Hommage à madame Elisabeth

elisabeth_de_bourbon_176417.jpgPetite fille de Louis XV et soeur de trois rois de France, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X ; elle se tient au tout premier plan de l'un des épisodes les plus sanglants de l'histoire de France, la Révolution de 1789 constituée de gens sans foi
 
Jeune femme au visage rond, aux yeux bleus, coiffure large d'une grande fraîcheur 
Faisait frissonner ses admirateurs
 
Charme d'une jolie bergère
Etonne son entourage par la fermeté de son caractère
 
Avec ses amies elle forme une petite cour
Dans sa maison princière à Montreuil domaine spacieux elle s'y retire
 
Pour fuir Versailles, faire régner la paix, la piété
Femme décidée, elle fut aimée
 
Elle s'entoure de personnes réputées pour leur moralité
Native généreuse, elle montre sa compassion envers la pauvreté
 
Faisant donner du lait de ses vaches aux enfants
Elle ne se marie pas, n'entre pas au couvent
Sa vocation est de rester avec les siens, le Roi, la Reine et leurs enfants
 
Fût amoureuse du docteur Dacy d'un amour platonique
Quand celui-ci la vit au couperet, il mourut d'une crise cardiaque, scène tragique
 
Elle se priva pendant quatre ans des étrennes que le roi lui donnait afin qu'une de ses dames pour accompagner Mademoiselle de Causans, puisse constituer la dote nécessaire à son mariage avec le marquis de Raigecourt, gentilhomme Lorrain dont elle était éprise
 
ME-jouant-de-la-harpe.jpgElle jouait de la harpe,
Elle bénéficie d'une instruction complète, lucidité hors du commun, d'un bon sens pratique
Elle fut excellente en mathématique
 
Passionnée des sciences sous l'égide de son maître Antoine Mauduit, elle mettra au point une table préparatoire à l'étude des logarithmes dont la précision fût-elle qu'elle sera utilisée par les astronomes et les navigateurs
Ce fut un ange consolateur
 
Douée dans l'art du dessin,
fût vive, active et de jugement rapide
Malgré cette Révolution stupide
 
Dans les dernières années de la Monarchie, comme avertie de la tragédie, elle se prépare pour les secourir
Elle supplie le député Barnave de croire à la bonne volonté de son frère Louis XVI, elle ordonne aux sans culottes de respecter le Roi
Elle terminera au sacrifice du soir, terrible Croix 
 
A partir de 1789 elle les assiste, elle les réconforte
Refusant de les abandonner, elle quitte avec eux Versailles, les tuileries, elle devient l'ennemie du Régime qui ne peut l'épargner
 
Minée par les nuits sans sommeil, elle se métamorphose physiquement
Malgré tout elle fut très forte
 
Elle était devenue méconnaissable
Tableau pitoyable
 
Malheureusement conduite à l'échafaud
fût guillotinée ; triste fin, quelle méprise
 
Elle se montre intrépide et loyale dans la tourmente
Elle résistera à toutes les brimades jusqu'à ce que la guillotine s'abatte sur sa tête innocente
 
Ayant refusée de s'enfuir à l'étranger comme l'a fait une partie de la noblesse, elle est emprisonnée avec Marie Antoinette pour la soutenir
A la mort des souverains sur l'échafaud on la retrouve dans le Donjon du Temple avec ses neveux le petit dauphin Louis XVII et sa soeur Madame Royale, restés orphelins, tragique destin ! 
Elle n'a toujours vu que mensonge et illusion dans cette Révolution
Elle a toujours déploré la faiblesse de son frère et n'a jamais pu y remédier
 
Grande figure de la résistance spirituelle qui l'amène à la persécution
Elle est aussi l'incitatrice
Sur le chemin de l'exécution, elle exhorte ses compagnons du supplice
 
Elle quittera ce monde sans regret tout à l'espérance de se retrouver dans le sein de Dieu avec sa « famille » tel un Lys foudroyé
Ce fut une terrible et douloureuse épopée
 
Louis XVI a offert sa vie pour son peuple, Madame Elisabeth l'a offerte pour les siens, elle est morte en martyre ; il a été témoigné qu'après son assassinat s'est rependue sur la place une odeur de Rose,
Que Dieu permette qu'elle soit reconnue Sainte, pour elle je lui dédie cette Prose.
 
 
Christelle
la fidèle

02/11/2013

Une journée de novembre en Lorraine

20131101_151337.jpgNovembre 2013, c'est le petit matin en Lorraine. Le silence de la maison et l'odeur du café bien chaud me laissent songeur face aux mystères des siècles du passé, me vient alors à l'esprit cette idée spontanée de partir aujourd'hui même sur les chemins de la découverte, en quête des joyaux de notre patrimoine oublié. Et si nous nous évadions ensemble le temps d'un instant pour nous rendre aux sources de la chrétienté ? Très loin des tumultes de l'éco-taxe et des hausses d'impôts déprimantes de ce gouvernement à la sauce socialiste tout aussi illégitime que le système dans lequel il puise sa source et sa soif intarissable d'injustice.

Qui a déjà entendu parler de l'Abbaye de l'Etanche, située à quelques kilomètres de la petite bourgade de Vigneulles-les-Hattonchâtel ?

Le déjeuner tout juste achevé, les journées sont tellement courtes en cette saison que c'est déjà l'heure du départ. N'ayant en rien renoncé au projet matinal, impossible de s'en aller en excursion sans les plus jeunes de la maison, tant la motivation éblouissante des enfants d'accompagner leur père se révèle joyeuse et sincère, transformés pour l'occasion en guides, en explorateurs et en reporters d'un jour.

Nous prenons la route en famille direction Thiaucourt-Régnéville, pour passer à proximité du tristement célèbre village détruit autrefois par les Allemands, puis c'est Vigneulles-les-Hattonchâtel. Dans le petit village de Creue, sous la grisaille de ce ciel couvert de novembre, nous empruntons un petit sentier étroit, complètement perdu au fond d'une rue pour nous enfoncer dans l'inconnu et la profondeur de la forêt. Au beau milieu de ce bois, au bout de ce passage qui semble mener notre petit groupe d'explorateurs vers nulle part, nous arrivons sur les hauteurs à la croisée des chemins, un arc-en ciel de possibilités s'offre alors devant nous... Sans la moindre signalisation forestière, nous décidons de nous engager sur la voie incertaine qui s'ouvre sur le flanc est. Après quelques minutes de progression, nous apercevons au loin le clocher de l'église de Hattonchâtel.., conscients de notre erreur et afin d'éviter de nous égarer une fois encore, nous préférons demander notre chemin à un villageois :

« La route de l'Etanche ? Bien sûr ! Prenez la sente au bout de la rue voisine, poursuivez jusqu'à l'antenne de l'armée, puis vous descendrez sur la deuxième voie à votre droite. »

Nous touchons au but, la tension monte d'un cran, tant nous sommes pressés et débordants d'envie d'atteindre notre objectif. Après avoir franchis l'antenne de l'armée, le premier repère de notre indicateur, nous arrivons au seuil de ce deuxième chemin recouvert par les feuilles mortes d'automne. Quelques mètres encore dans cette descente abrupte, nous apercevons un groupe d'hommes, une quarantaine environ, ce sont des chasseurs bredouilles me semble-t-il sur le retour, équipés de gilets rouges avec une meute de chiens aux abois. Arrivés à leur hauteur, nous demandons à l'un d'entre eux si nous sommes encore loin de notre but.

« Non vous n'êtes plus bien loin, nous rassure-t-on, l'Abbaye se trouve à 150 mètres à peine. »

20131101_152350.jpgA notre arrivée sur le lieu tant recherché, le désastre supposé se dévoile progressivement sous nos yeux avec une bien triste et dure réalité. Vestiges, ruines et pierres anciennes sont les ultimes témoins d'un passé qui paraît révolu. Actuellement Notre-Dame de l'Étanche est à l'abandon, son état se dégrade cruellement au centre d'un cadre pourtant magnifique entourée d'un petit ruisseau et d'un étang, elle survit difficilement, totalement isolée du reste de la civilisation. Les fenêtres et les portes sont endommagées, ou plus précisément ce qu'il reste des pillages. Les murs menacent de s'écrouler à chaque instant et les toits sont à demi-effondrés. L'ancienne Abbaye a été fondée en 1144 par Philippe abbé de Belval, l'église aurait été consacrée en 1147. Dans son voisinage, s'élevait jadis un couvent de femmes, lui aussi rattaché à l'ordre de Prémontré, mais qui disparut par la suite. Elle possédait également le prieuré de Bénoîte-Vaux, célèbre lieu de pèlerinage lorrain. Rasée dans un premier temps par les Suédois en 1632, l'Abbaye de l'étanche a été reconstruite en 1743 avec une aile à neuf cellules ; la chapelle a été terminée en 1770. Son dernier abbé fut Joseph Prélat, nommé en 1786 puis chassé violemment quelques années plus tard par la Terreur Révolutionnaire anticléricale qui s'est impitoyablement abattue sur le doux Royaume de France...

Il est déjà 16H00 le ciel s'obscurcit, la fraîcheur s'installe, le moment pour nous de quitter cet endroit chargé de vieilles histoires que chacun devine passionnantes. Il est l'heure d'emprunter le chemin du retour, la nuit tombe si vite en novembre.

Des fonds sont récoltés dans le but d'entreprendre le sauvetage de cette Abbaye, comme tant d'autres malheureusement partout en France, des appels aux dons et des pétitions sont lancées. Les gens, les français, restent finalement attachés plus qu'ils ne le pensent eux mêmes à ses murs qui paraissent pourtant définitivement condamnés sur le court terme. Malgré les bonnes intentions, et par cohérence il ne paraît pas imprudent de supposer que l'argent ne saurait suffire à arracher du déclin et de la disparition ses édifices majestueux élevés par nos ancêtres. En effet comment ne pas s'apercevoir qu'il manque à notre civilisation actuelle l'essentiel ; c'est à dire le génie, la foi qui déplace les montagnes et surtout le cœur et l'esprit qui ont édifié ces magnifiques chefs d'oeuvres de l'architecture, biens d'une valeur inestimable, fruits des innombrables trésors de la chrétienté.

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27/10/2013

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

 La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 16 novembre 2013, à Metz (57 000).

 

 

 

 

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

21/10/2013

La duchesse d'Anjou fête ses 30 ans

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La princesse Marie Marguerite de Bourbon, duchesse d’Anjou fête aujourd’hui ses 30 ans. Née à Caracas au Vénézuela, elle a épousé à Saint Domingue en novembre 2004 le prince Louis Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou. Le couple princier est à présent installé à Madrid où sont scolarisés leurs trois enfants : la princesse Eugénie, le prince Louis et le prince Alphonse. Alors que son époux continue à voyager pour des raisons professionnelles et pour ses engagements dynastiques, la duchesse se concentre en priorité sur l’éducation de ses trois enfants.

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Source :

http://www.noblesseetroyautes.com/2013/10/les-30-ans-de-la-duchesse-danjou/

17/10/2013

Forum du Royaume de France

forum légitimiste, doctrine, formation,

L’équipe de ce forum légitimiste adhére sans restriction à la pensée légitimiste traditionnelle, telle qu'elle est défendue et promue par l'U.C.L.F.

Son but est de faire connaître les Cercles UCLF de nos provinces, faciliter les contacts entre les légitimistes. Entretenir les échanges, produire des amitiés et des relations sincères.

Venez vous inscrire et participer au Forum Légitimiste :

http://royaume-de-france.clicforum.com/index.php

13/10/2013

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 26 octobre 2013, à Nancy (54 000).

 

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

05/10/2013

Les journées d'octobre

Les événements se précipitaient toujours dans le même sens : à chaque engagement la royauté perdait de son terrain, de ses forces et de ses chances. Elle recule le 27 juin 1789, elle recule le 14 juillet, elle recule les 5 et 6 octobre, et rappelle Necker au pouvoir ; et voilà qu'on l'a conduit à Paris, dans cette ville où elle n'est pas en mesure de résister à l'Assemblée...

La_Fayette_and_Marie_Antoinette_6th_october_1789.jpgCe n'est qu'au bout de sept heures de marche que le convoi de la royauté arrive de Versailles à Paris. Le peuple est aux fenêtres et contemple avec stupeur un spectacle qu'on ne décrira pas.

C'est dans cet appareil que la Fayette remet Louis XVI entre les mains de Bailly, Bailly dit au Roi :

- « Sire, c'est un beau jour que celui où Votre Majesté vient dans sa capitale avec son auguste épouse, avec un prince qui sera bon et juste comme Louis XVI... »

Puis il s'exprime au nom de Paris, dont il est maire, le voeu de voir Sa Majesté fixer sa résidence habituelle dans sa capitale. Le Roi répondit :

- « C'est toujours avec plaisir et avec confiance que je me vois au milieu des habitants de ma bonne ville de Paris. »

Bailly, se tournant vers le peuple dit :

- « Le Roi vient parmi nous avec plaisir ! »

- « Vous oubliez de dire et avec confiance", reprend la Reine Marie-Antoinette...

Ainsi se terminèrent ces tristes événements des 5 et 6 octobre, dont il n'est pas difficile, malgré les ténèbres dont les passions couvrirent, de distinguer les motifs réels.

 

Extrait de LOUIS XVII

A.DE BEAUCHESNE

03/10/2013

Inauguration d’une statue de Ste Jeanne d’Arc près de Domrémy

Dimanche 29 septembre, a été inaugurée la statue de sainte Jeanne d’Arc à ND de Bermont, à proximité de Domrémy, sous la houlette de l’association « Avec Jeanne ». Ce projet avait été confié au sculpteur Boris Lejeune, qui a réalisé un chef d’œuvre. L’inauguration s’est faite en présence de membres de l’association de M.Alain Olivier, président de l’association ND de Bermont.

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Source :

http://catinfor.com/fr/2013/09/30/inauguration-dune-statue-de-jeanne-darc-pres-de-domremy/

29/09/2013

Saint Michel, l'Ange Gardien de la France

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C'est saint Michel qui a choisi le mont Tombe pour en faire un lieu inviolable, transformé au cours des siècles par les Rois de France en Merveille de l'Occident. Merci à saint Aubert, Evêque d'Avranches sous le Roi Childebert qui crut en la demande de l'Archange faite en 708 d'ériger une chapelle dont il donna le tracé.

charlemagne-makes-a-pilgrimage-to-mont-tombe-now-known-as-mont-saint-michel.jpgAu fils des siècles, c'est du rocher du mont saint Michel qu'a jailli, comme un torrent, cette foi chevaleresque qui a converti et civilisé toute l'Europe. C'est là que Charlemagne et saint Louis vinrent s'agenouiller, que les Normands avec leur Chef Rollon furent adoucis et christianisés, et que Charles VII, remonté sur le trône, se rendit en action de grâces. Plus tard, la France sera innondée d'erreurs et de sang, mais le Mont saint Michel, après des vicissitudes, retrouvera sa mission spirituelle.

Ne soyons pas surpris des vérités oubliées par beaucoup de Français. Le Pape Anastase avait dit à Clovis, son épouse, qu'il avait mis la France sous la protection spéciale du glorieux Prince de la Milice Céleste : "Daigne le Seigneur accorder à vous et à votre Royaume sa divine protection ; qu'Il ordonne à saint Michel, qui est votre Prince et est établi pour les enfants de votre peuple, de vous garder dans toutes vos voies, et de vous donner la victoire sur tous vos ennemis." A sainte Jeanne d'Arc, l'Archange Michel confirme : " Je suis Michel, le protecteur de la France". Avec le secours de l'Archange saint Michel, la France grandit et prospère.

L-Archange-St-Michel.jpgHenri IV est sacré à Chartres les 27 février 1594. Le sacre fit disparaître les dernières résistances et son entrée à Paris, vingt trois jours après, se fit sous les acclamations d'un peuple immense affamé de voir son Roi ! Sa première visite fut en la Cathédrale Notre Dame de Paris. Marie l'en félicita immédiatement en lui envoyant "l'Archange saint Michel, l'Ange Gardien de la France qui tout au long de la cérémonie se tint à côté du Roi visible de toute l'assistance". L'Archange montrait ainsi au Royaume que le choix du Ciel s'était bien porté sur le Monarque et confirmait avec éclat que la Loi Salique doit être appliquée dans son esprit et dans sa lettre.

19/09/2013

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 28 septembre 2013, à Metz (57 000).

 

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

08/09/2013

Dimanche 22 septembre 2013 : pèlerinage à Domrémy

organisé par le prieuré Saint-Nicolas de Nancy

domremy_2013.jpg

Source :

http://www.laportelatine.org/district/prieure/nancy/domremy_2013/domremy_2013.php

05/09/2013

Conférence mercredi 16 octobre 2013 à 19H00 : Les massacres de septembre 1792

Lieu D.R.A.C 8 bis rue Vavin 75006 Paris (Métro Vavin)

Les massacres de septembre 1792, par Monsieur l'Abbé Nicolas Portail, professeur à l'institut Saint Pie X.


portail2.jpg« Les Massacres de septembre, ces exécutions sommaires et massives qui se déroulèrent du 2 au 7 septembre 1792 dans les prisons de Paris, sont un des épisodes les plus sombres de la Révolution française.
Aussi l'imagination des contemporains en fut frappée de stupeur. Certes, depuis 1789, le sang a déjà coulé bien des fois, mais jamais une telle manière, froide et calculée, n'a été employée. La "vengeance du peuple" s'est donnée libre cours. La Révolution est à un tournant décisif de son processus.

les-massacres-de-septembre-1792-abbe-nicolas-portail-.jpgLes avis des historiens sur les motifs de ces massacres sont très partagés, et une multitude de travaux a été réalisée sur ce sujet toujours brûlant. L'abbé Nicolas Portail offre ici une brillante synthèse de ces événements et leur interprétation. Après avoir dégagé les motifs de ces tueries, il suit pas à pas les opérations de la semaine sanglante, à la fois sur le terrain des prisons et dans les coulisses des assemblées révolutionnaires ; il tente enfin de dégager les responsabilités des meneurs de ce drame et les intérêts mis en jeu.
Cette passionnante étude rend justice aux bienheureux martyrs qui ont péri dans ces massacres, soulève le voile encore tiré sur les authentiques responsables et dit toute la vérité sur ce que fut « Septembre 1792 », prémices de la Terreur. »

 

Pour réserver les places, s'inscrire au secrétariat de l'IMB (Institut de la Maison de Bourbon) : 01 45 50 20 70

03/09/2013

Sédévacantisme : sectarisme, illuminisme, doctrine erronée et fausse Tradition au... petit vatican de Clémery (Lorraine) !

Une histoire peu banale qui mérite que l'on s'y attarde un instant, afin d'apprendre à nous prémunir de cette dérive dangereuse qui consiste à se réfugier dans un idéalisme religieux, dans des interprétations prophétiques personnelles, et de devenir ainsi la proie de ces "papes autoproclamés" qui sous couvert de défendre la tradition Catholique dans sa pratique la plus stricte en arrivent finalement très rapidement à son contraire comme nous allons pouvoir le vérifier avec ce qui va suivre. 

L'histoire de Clément XV

Clement-Xv-Pretre-Lorrain-Et-Pape-A-Clemery-1905-1974-Livre-877059258_ML.jpg- Michel Collin né en 1905 à Béchy (moselle) appartient à une famille nombreuse (onze enfants). Son père (infirme) et sa mère étaient des petits commerçants catholiques, très pieux. Michel hérite de la mystique de sa mère qu'il considère comme une "sainte". Assez tôt, il prétend avoir des "visions" sur la fin des temps et le proche avènement du "Grand Monarque"...

Source et suite sur le site en lien ci-dessous, tenu comme il est indiqué par un membre de la famille du "pape" de Clémery, on trouve un résumé de la vie de Michel Collin (Clément XV) : 

http://www.gerard-collin.com/clement xv/histoire resumee.htm

Morceaux choisis dans le texte :

- Dans son journal La Vérité, également publié en allemand et en anglais, Michel Collin (Clément XV) déclare la guerre au pape Paul VI qui a pris sa place au Vatican. Il le dénonce comme "faux pape", l'excommunie, et évoque les "hérésies de Rome". "Sous la dictée du ciel", il rédige les dogmes de "l'Eglise de Gloire" (également nommée Eglise du Miracle et Eglise rénovée) et son catéchisme. Il annonce que la Sainte Vierge et saint Joseph sont corédempteurs du genre humain, appelle au sacerdoce des hommes et des femmes mariés, car pour Dieu il n'y a pas de sexe, supprime la confession auriculaire à cause des "abus".  

- Michel Collin meurt en 1974 "martyr de la fin des temps". Sa communauté attend sa résurrection "miraculeuse", au plus tard pour Noël 1982, mais elle tarde et la communauté de Clémery est désemparée, la clientèle s'effondre. Un schisme se manifeste dans l'association dix ans plus tard à la suite d'un conflit entre "conservateurs" et ceux qui proposent des "voies nouvelles".

- Déjà du temps de Clément XV, des dissidences étaient apparues : les plus connues sont celle de Don Ferraro (ex-prêtre italien) qui se proclama "Christ sur terre" et fut dénoncé comme "faux mystique" par Clément XV, et celle de Gaston Tremblay, ancien évêque de Clément XV qui rompit avec ce dernier en 1967 et se fit proclamer à son tour pape au Canada sous le nom de Grégoire XVII.

La "doctrine".., les reportages TV de l'époque.

ecusson omd.gifIl s'impose à présent de jeter un petit coup d'oeil sur l'étonnante doctrine "traditionnelle" des "apôtres de l'Amour Infini" fondé par Michel Collin, puis repris par son évêque Gaston Tremblay. Voilà qui vaut bien le détour... :

http://www.gerard-collin.com/clement xv/apotres amour infini.htm

Plusieurs vidéos pour se replonger pendant quelques minutes dans la très lourde atmosphère d'idolâtrie de cette époque :

http://www.ina.fr/video/SXC06017411

http://www.ina.fr/notice/voir/CAF93053162

play.jsp?id=EUS_8EDF8CDF2CCF4B379F42F68F8FA781FD

La succession

Un groupe canadien fondé par Gaston Tremblay ("Père Jean-Grégoire") s'était déjà séparé de Clémery en 1967 comme nous l'avons vu un peu plus haut. Une partie des anciens fidèles de Clément XV proclameront Pape G. Tremblay sous le nom de Grégoire XVII...

La page Wikipédia de Gaston Tremblay (Grégoire XVII), successeur de Clément XV :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_XVII

Sur celle des "Apôtres de l'Amour Infini", on apprend que la mouvance a rencontré de très graves et sérieux problèmes avec la justice du Quebec à plusieurs reprises :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Apôtres_de_l'amour_infini

http://www.gerard-collin.com/clement%20xv/presse.htm

Mais, l'histoire ne s'arrête pas là.., accrochez-vous ! Gaston Tremblay avant de rendre son âme à Dieu en 2011, suite à une discorde avec l'un de ses disciples, cet ultime personnage en 2005 va prendre le titre de Léon XIV et se proclamer non seulement "pape" dans la droite ligne de Clément XV, mais aussi... "Roi de France" !! Voici le site internet de cet homme qui dit vivre seul, et simplement de la charité sociale du Quebec dans un appartement à Montréal :

http://eglisenouvellefrance.org/?page_id=833

A lire également la position de ce "nouveau pape et roi" sur la récente question du "mariage pour tous", comme nous pouvons l'imaginer le "grand monarque" n'a pas manqué de réagir à ce sujet d'actualité :

http://eglisenouvellefrance.org/?p=1180 

Sur son forum (ou il est pratiquement d'ailleurs le seul et unique intervenant), un sujet intéressant qui replonge le lecteur dans le triste historique de sa "légitimité". C'est reparti pour un petit tour depuis le petit vatican de Clémery sous le "pontificat" de Clément XV. Dans ce sujet "Léon XIV" est visiblement attaqué par une ancienne disciple du mouvement, soucieuse de régler ses comptes avec le nouveau gérant :

http://www.eglisenouvellefrance.org/forum/viewtopic.php?f=2&t=44

18 pages, attention c'est du lourd... (Avis aux courageux !!)

Conclusion

Cette histoire qui pourrait relever de la farce, aux conséquences pourtant réellement tragiques pour les familles malheureuses qui ont hélas accordé leur confiance à ces faux prophètes, doit impérativement servir de leçon pour notre temps. Plus que jamais, les catholiques doivent redoubler de vigilance face à cette imposture qui porte le nom de sédévacantisme.
songe_don_bosco.jpgNous savons très bien que la nouvelle élection du Pape François (le vrai, le seul, celui qui est à Rome) prend le contrepied de la ligne traditionnelle entamée par Benoit XVI. Dès lors, il y a fort à craindre que cette tentation sédévacantisme se réveille à nouveau, voir fortifie ceux qui malheureusement pourraient se laisser séduire par quelques gourous autoproclamés aux règnes désastreux.

On remarque d'ailleurs que le sentiment qui débute toujours par l'interprétation personnelle d'une prophétie, développé par les royalistes providentialistes adeptes de la "survivance" de Louis XVII, et donc des faux dauphins, est finalement similaire à celui qui est répandu par les sédévacantistes dans le domaine religieux. C'est ce sentiment sorti de l'imaginaire, de l'orgueil et de la bêtise de quelques farfelus, qui ouvrent la porte à tout et à n'importe quoi, les mêmes causes produisent les mêmes effets. « Vous jugerez l'arbre à ses fruits... »

Michel Collin, curé de campagne de Lorraine, s'était auto-persuadé d'être le pape de la vision prophétique de Saint Jean Bosco (vers 1880), ce pape sauveur de l'Eglise à la tête de ce bateau majestueux résistant à la tempête. A la lecture de cet article le naufrage du "petit vatican" de Clémery n'est plus à prouver...

Mgr-Lefebvre23g.jpgPour terminer enfin, écoutons en guise de conclusion son excellence Monseigneur Marcel Lefebvre, opposé fermement à l'hérésie sédévacantiste qu'il avait  par ailleurs à plusieurs reprises condamnée :

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25/08/2013

25 août, Saint-Louis, Roi de France

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Louis IX, né en 1214 et devenu roi de France à l'âge de douze ans, fut très pieusement élevé par la reine Blanche, sa mère, qui lui apprit à préférer mourir plutôt que de commettre un péché mortel. Il aimait à s'appeler Louis de Poissy, lieu où il avait été baptisé, pour marquer que son titre de chrétien était son plus glorieux titre de noblesse. « Méprisant les délices du monde, il ne chercha à plaire qu'à Jésus-Christ, le vrai Roi » et fut, dit Bossuet, « le roi le plus saint et le plus juste qui ait jamais porté la couronne ». Assidu aux offices de l'Église, il les faisait célébrer solennellement dans son palais où il entendait quotidiennement deux messes. A minuit, il se levait pour les Matines et commençait par l'office de Prime sa royale journée. Il introduisit dans sa chapelle la coutume de fléchir le genou à ces mots du Credo Et Homo factus est, et de se prosterner à l'endroit de la Passion où il est dit que Jésus-Christ expira; ces deux pieuses pratiques ont été ensuite adoptées par l'Église. « Comme il avait oui dire que quelques-uns des nobles murmuraient de ce qu'il entendait tant de messes et tant de sermons, dit Joinville, il répondit que s'il employait le double de temps à jouer aux dés ou à courir par les forêts pour la chasse, personne n'y trouverait sujet de parler ». Sa piété ne l'empêcha jamais d'ailleurs de donner la plus grande partie de son temps aux affaires de son royaume.

A la suite d'une maladie, il fit vœu d'entreprendre une croisade pour reconquérir Jérusalem. D'abord victorieux, il tomba ensuite entre les mains des Sarrasins. Lorsqu'on lui eut rendu la liberté, il demeura encore quatre ans en Orient pour secourir les chrétiens. Revenu en France, il s'appliqua à de nombreuses fondations pieuses et fit élever la Sainte-Chapelle, comme insigne reliquaire de la sainte couronne d'épines et de l'importante parcelle de la vraie croix que lui avait offertes Baudouin II, empereur de Constantinople. D'une grande austérité pour lui-même et d'une grande charité pour les autres, il disait: « Mieux vaut pour un roi se ruiner en aumônes pour l'amour de Dieu qu'en faste et vaine gloire ». « Maintes fois, dit Joinville, il advint qu'en été il allait s'asseoir au bois de Vincennes après sa messe, et s'accotait à un chêne, et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient affaire venaient lui parler ». Sergent du Christ, il portait continuellement la croix pour marquer que son vœu restait à accomplir, il entreprit en 1270 une nouvelle croisade, mais une épidémie décima son armée en Afrique et l'atteignit lui-même. Les bras en croix et couché sur la cendre, il rendit à Dieu son âme en 1270, à l'heure même où le Christ mourut sur sa croix. La veille de sa mort, on l'entendait répéter: « Nous irons à Jérusalem ». C'est dans la Jérusalem céleste, conquise par sa patience au milieu de ses adversités, qu'il devait régner avec le Roi des rois.

 

Source : laportelatine.org

15/08/2013

15 août, Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie.

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La fête de l'Assomption de la Sainte Vierge est une des plus grandes fêtes de l'année, fête d'obligation et jour férié, même lorsqu'elle tombe en semaine. C'est aussi la fête patronale de la France depuis la consécration de notre pays à Notre Dame par le roi Louis XIII en 1638.

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Le voeu de Louis XIII


Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre.

 
À tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.

Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre état, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté, que d’accidents qui nous pouvaient perdre.

Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

La rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’État, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs états dont ils avaient été dépouillés.

Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet État, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra sans doute de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son fils rabaissé jusqu’à nous, et à ce fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte-Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

À ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre du fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de la cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne dans ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix , et où nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite église à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évêques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse ; entendant qu’à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de la ville y soient présents ; et d’autant qu’il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevêques et évêques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites églises pour y être fait la dite cérémonie et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse largement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil six cent trente-huit, et de notre règne le vingt-huit.