f1g2a3s4b5

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/10/2016

Monseigneur le duc d'Anjou en visite au Mont Athos


04/10/2016

Marie-Antoinette, une Reine face à la Révolution

 
Dimanche 16 octobre 2016
à Metz
Journée-conférence

visu marie antoinette.jpg

 
PROGRAMME :

9h : messe à l'église de l'Immaculée Conception
47, rue des Trois Evêchés - METZ - quartier Queuleu

10h30 : conférence (entrée libre)
au presbytère en face de l'église de l'Immaculée Conception

12h : repas et chants
sur inscription à rosairemetz@gmail.com

16h : conférence (entrée libre)
même conférence que celle du matin, pour ceux qui n'auraient pas pu y participer
à la salle paroissiale de Metz-Vallières - 30 rue Jean-Pierre Jean - METZ
 

03/10/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 08 octobre 2016, à Metz.

image_mail_baudricourt.jpg

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

20/09/2016

301e anniversaire Fondation de l'Hôtel des Invalides. Paris/France - 18 Septembre 2016


12/09/2016

Les Cahiers de l’Université d’été de l’UCLF

L’A.B.C. du royalisme

arton98.jpgL’Union des Cercles Légitimistes de France propose déjà plusieurs outils de formation comme son Programme des études politiques ou le Manifeste légitimiste. Les Cahiers de l’Université Saint-Louis constituent, eux-aussi, une synthèse de la pensée royaliste facilement utilisable dans le cadre d’un travail en cellule d’étude. Chaque année, de nouveaux textes illustrant la pensée légitimiste sont ainsi publiés. L’édition de l’Université d’été 2016 est maintenant téléchargeable.

Télécharger les Cahiers de l’Université Saint-Louis (Source Vive le Roy voir : ICI)

07/09/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 10 septembre 2016, à Nancy.

image_mail_baudricourt.jpg

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

25/08/2016

Message de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon

Message de
Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou,
de jure Sa Majesté le Roi Louis XX,
à tous les Français,
à l’occasion de la fête de Saint Louis,
25 août 2016.

Mes chers compatriotes,

14102612_675172389305105_3642204753127532474_n.jpgLa date du 25 août, fête de la Saint-Louis, mon aïeul et mon saint patron et aussi le modèle largement reconnu de la sagesse en politique, m’offre l’occasion de m’exprimer. Je n’ai pas voulu le faire au moment où les dramatiques événements de l’été se sont produits car ma voix aurait peu apporté à ce qui fut dit alors. La compassion devant les victimes s’imposait et continue à s’imposer car les conséquences de ces attaques barbares sont loin d’être terminées ; les encouragements aux forces de sécurité et de secours ou aux équipes de soins s’imposaient elles-aussi et s’imposent encore devant l’ampleur du mal. Mais au-delà ? Que pouvait-on dire devant l’horreur des actes commis ? Les assassinats aussi monstrueux que lâches, d’êtres innocents, n’ont jamais aucune justification et les commettre au nom d’une religion encore moins. Fanatisme et politique n’ont jamais fait bon ménage. L’histoire nous le rappelle.

Or c’est justement au nom de l’histoire, mais sans nostalgie et dans un souci d’avenir meilleur, que je peux apporter quelque chose, au moment où la France, mon pays, subit une grave crise. Il me semble que les seuls remèdes politiques habituels ne suffiront pas à conjurer les dégâts et la profondeur du mal. Vu avec le recul des siècles et surtout l’expérience que cela donne, le mal qui atteint la France me parait double. Il y a d’abord une guerre de civilisation, déclarée par un ennemi plus ou moins visible et insidieux, et que désormais les gouvernants semblent enfin désigner par son nom mais, surtout, une très profonde et grave crise morale ou d’identité, sorte de cancer de l’intérieur qui nous affaiblit tout autant, peut-être même davantage, que l’ ennemi désigné.

De la guerre qui est menée à la France, à l’Europe, à la Chrétienté, que dire ? Accepter de mettre un nom sur les choses et donc les qualifier est déjà le meilleur moyen pour combattre. L’ennemi identifié, il s’agit de concevoir et de mettre en œuvre une politique étrangère et une politique intérieure qui répondent aux intérêts de la France et de l’Europe chrétienne dont nous sommes solidaires. Il s’agit ensuite d’avoir une stratégie et une tactique. Je ne doute pas que l’une et l’autre soient à la portée de nos gouvernants quels qu’ils fussent, s’ils acceptent de se remettre en cause, de se donner les moyens de la lutte et de faire confiance aux spécialistes. Faire parler la raison plus que le sentiment et l’idéologie. La France a toujours su mener les combats, ses forces armées sont reconnues par tous et partout, et le pays entier trouvera l’énergie nécessaire pour les soutenir. Déjà, force est de constater que de saines réactions ont commencé à apparaître.

La crise morale est plus grave. Les causes internes sont toujours plus complexes à combattre que les ennemis déclarés. Elles le sont notamment parce qu’elles ont souvent des origines plus profondes, plus lointaines. Mais l’histoire dont par ma naissance je suis en quelque sorte le représentant comme héritier et successeur des souverains qui, patiemment, siècle après siècle, ont façonné la France, l’histoire montre que les crises de conscience ne sont pas insurmontables. C’est même souvent de l’épreuve et de la rupture avec des habitudes passées qui endorment plus qu’elles ne font progresser, que la France s’est constituée. Dès l’origine ! Epreuves et rupture, avec Clovis qui fait passer la Gaule du rang de province romaine à celui de royaume libre et autonome ; épreuves et rupture avec la renaissance carolingienne ; puis avec le renouveau de la souveraineté au XIIIe siècle, celui de Bouvines et de Saint Louis ; et je continue avec le renouveau d’après la guerre de Cent ans qui avait pourtant laissé la France exsangue et quasi à la merci d’une dynastie étrangère. Que dire de la Renaissance qui a suivi le désastre de Pavie, de celle d’après les Guerres de Religion ou encore du sursaut admirable de tout le pays dans les premières années du XVIIIe siècle alors que Louis XIV devait faire face à une Europe une nouvelle fois coalisée. Oui, il y a un ressort très français qui veut que notre pays même malmené, même quasiment abattu, ne capitule pas.

pq9ctnEA1z-u_w6eJW3v_mb8N3U.jpgCes sursauts proviennent de la nature très particulière de la France. Ce n’est pas un état comme les autres. Le pouvoir ne s’y confond pas avec la force. La France a toujours reposé sur ses familles, sur des communautés d’intérêt, sur un état de droit mis en place alors que l’Europe connaissait encore régime féodal et droit du plus fort. Si la France présente cette spécificité cela lui vient de ses origines. Clovis, ne fut pas seulement le premier des rois, mais ce fut surtout le premier des rois chrétiens. Ainsi dès l’aube de la civilisation française il y avait, venant couronner au sens propre comme figuré le pouvoir, une transcendance. Politique et mystique allaient de pair. Jamais le roi ne fut un monarque tout puissant. La royauté française a toujours été vécue comme un service, imposant des devoirs garantis par Dieu. Au-dessus du roi il y avait toujours la nécessité de conserver les préceptes de l’évangile qui sont aussi ceux du droit naturel : respect de la personne humaine, respect de la famille. La France a mérité le titre de « Fille aînée de l’Eglise », parce que plus que toute autre nation, elle a su mettre ses devoirs avant ses droits. Elle a puisé dans la religion une éthique qui donnait à la politique une autre dimension. Ainsi, elle devint un modèle.

Certes cela a pris des contours bien différents selon les âges, mais le principe a toujours subsisté ; certes il y a eu parfois de mauvaises politiques mais justement reconnues comme telles. Mais l’histoire nous enseigne aussi qu’il y a des limites à ne pas franchir, des principes non négociables : la souveraineté de l’état, le primat du bien commun contre les intérêts particuliers, les libertés notamment collectives pour garantir les particularismes hérités de l’histoire des lieux, etc.

L’histoire nous apprend aussi et surtout qu’un peuple est grand quand il a des motifs de partager une vision commune de sa destinée c’est-à-dire de son avenir ; de donner de lui-même pour des causes qui le dépassent mais qui le font entrer dans l’histoire. Tel est bien ce qui a produit les grands artistes, les grands savants, les grands capitaines et les conquérants ; les gloires nationales que nos livres, nos mémoires, nos chansons exaltaient. Durant longtemps, de l’épopée des grognards de l’Empire au « debout les morts ! » de la Guerre de 14-18, les régimes nouveaux ont continué à évoquer ce récit national. La mystique de la Patrie avait su remplacer l’amour pour le Roi et la Couronne. Mais qu’en est-il actuellement ? Quelle « mystique » est-elle offerte aux jeunes depuis deux ou trois générations ? Celle du consumérisme et du matérialisme ; celle de la culture de la mort ; celle du jeu et du moindre effort, celle de la toute-puissance de l’argent. Depuis des décennies ont été élevés au rang de nouvelles valeurs l’individualisme, l’abandon de la notion de service et de sacrifice, le relativisme, l’immanence et, comble, la négation des épisodes glorieux de notre histoire dont il faudrait s’excuser ! Tout cela a détruit peu à peu les fondements de la société qui n’a plus su intégrer ceux qui frappaient à sa porte et qui, surtout, a ôté tout souhait et désir de s’intégrer à la France devenue plus un contre-modèle qu’un modèle.

Il me semble que la cause première de ce triste état des lieux est avant tout l’abandon des repères notamment religieux par notre pays c’est-à-dire ces limites sans lesquelles les libertés ne sont plus que des licences dangereuses tant pour l’homme que pour la société. Ainsi, en un peu plus de deux siècles a été porté profondément atteinte à notre identité, française et chrétienne. Les repères perdus, l’avenir est difficile à construire ! Aussi, nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères.

Les jeunes ont besoin de grandeur, besoin d’espérance. Une société qui désespère et désenchante sa jeunesse n’a plus sa place. Il faut revenir de cet esprit d’abandon. Il faut retrouver enthousiasme, désir de se dépasser et, surtout, volonté. Retrouver la ferveur de Bouvines et de Patay, celle que montrent les champions sportifs prenant exemple sur les saints ou les militaires. Offrir des perspectives qui présentent leur part de gratuité et de grandeur. Ces occasions ne manquent pourtant pas aujourd’hui où les combats à mener sont nombreux : ceux pour redonner à la vie humaine sa place avec ses multiples facettes depuis l’éthique oubliée dans les états riches jusqu’aux problèmes de malnutrition dans les pays pauvres ; ceux pour rendre notre planète plus durable après qu’elle a été souvent saccagée par l’inconscience de plusieurs générations ; ceux pour faire accéder le plus grand nombre à l’instruction sans laquelle il n’y a pas d’échanges possibles entre les hommes. Savoir se parler et pouvoir se comprendre !

Redonner le goût du bien commun et se souvenir que la France est d’abord une communauté forte de son identité façonnée par ses racines gréco-latines et chrétiennes.

Heureusement, bon nombre de jeunes l’ont retrouvé d’eux-mêmes dépassant les faux maîtres qui les trompaient plus qu’ils ne les formaient. Depuis plusieurs années on les voit veiller sur leur pays ; retrouver les fondamentaux de la philosophie notamment politique, renouer avec les valeurs du don, de la gratuité sans lesquelles il n’y pas de bien commun possible. On les voit surtout retrouver le sens de la famille et de la vie sur lequel ils assoient leurs perspectives d’avenir. Le monde appartient aux jeunes et à ceux qui donnent du sens à leur vie. L’histoire de France nous l’enseigne.

J’ai voulu le rappeler car, en invoquant l’aide de Saint-Louis, mon aïeul, mais aussi celle de tous les saints et saintes de France, si nombreux, et en n’oubliant pas le dernier d’entre eux, le père Hamel, mort en martyr pour sa Foi, je crois plus que jamais en mon pays et en son avenir.

Louis de Bourbon, duc d’Anjou.

09/08/2016

104e pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d’Auray

Samedi 24 et dimanche 25 septembre 2016

4049099-6142974.jpg

Témoignage d'adhésion et de fidélité aux principes qui ont fait la France, ce pèlerinage est le garant de la force des cercles légitimistes dont la vocation est d'œuvrer au renouveau de notre pays en lui redonnant ses Institutions naturelles.

 

Programme du samedi 24 :

14 h 00  Accueil à la Fontaine (près de la Scala Santa ) à Sainte-Anne d’Auray

14 h 30  Marche des pèlerins (volontaires) environ 8 km

14 h 30  circuit automobile pour les non-marcheurs : « visite guidée des chapelles des XVIe et XVIIe siècle du pays de Brec’h »

18 h 00 chapelet devant la Fontaine

19 h 30 Buffet à l’ « Abri du Pèlerin » (près de la basilique)

 

Programme du dimanche 25 :

à la chapelle du Champ des Martyrs (Brec’h)

9 h 30   Confessions –Chapelet,

10 h 00  Messe

 Renouvellement de la consécration de l’UCLF au Sacré-Cœur

 Au monument du Comte de Chambord

 12 h   Dépôt de gerbes

 Allocution du président de l’UCLF

 Chants dans la salle polyvalente de Sainte-Anne d’Auray (Espace Camborne, rue du Parc)

 12 h 30  Repas

 15 h 00  Conférence : « Les Chrétiens face à l’Islam », par Jean-Yves Nerriec

 

Après-midi : stands

17 h 30  Clôture de la journée

 

Inscription au buffet du samedi soir : 13 €

Inscription au déjeuner et à la conférence du dimanche : 28 €

Inscription et conférence seule : 10 € (enfants : gratuit)

 

Dès à présent, réservez ces deux jours pour participer à ce pèlerinage, monument de la fidélité à l’alliance du Trône et de l’Autel

 

Renseignements  et inscriptions :

Fédération Bretonne Légitimiste (FBL) : 2, rue de Coëtquen Saint-Solen 22100 Lanvallay

06 75 26 57 65 - bretagne.legitimiste@orange.fr

 

Source : ICI

 

18/07/2016

Samedi 13 aout 2016, à La Maxe

13 août 1798 : la Lorraine se souvient

abbe nicolasti.jpgAbbé Nicolas : Prêtre réfractaire mis à mort pour la Foi

Le 13 août 1798, l'abbé Antoine Nicolas est fusillé à Metz.
Prêtre réfractaire, il avait été caché durant de longues années par la population du pays Messin, continuant de célébrer la messe et d'administrer les sacrements de façon clandestine.
Plusieurs fois arrêté et jeté en prison, il finira par être jugé puis exécuté. Récit de sa vie.


Je suis le bon pasteur, je connais mes brebis. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Jean 10-11


Journée de mémoire : conférence / prières
par le Cercle légitimiste Robert de Baudricourt
 
SAMEDI 13 AOÛT 2016 à LA MAXE


Programme du samedi 13 août 2016 :


16h : Conférence à La Maxe (57 140)
(salle paroissiale - rue de l’église - 1re maison à droite de l’église - Entrée libre)


17h30 :
Chapelet dans l’église de La Maxe


18h30 :
Messe tridentine à la chapelle Notre-Dame de la Nativité à Woippy


20h :
Repas (sur inscription / 10€)


Information et réservation : 06 32 30 03 56
franceroyale@gmail.com


Merci de nous aider à promouvoir cet événement !

Télécharger tract A4
Petits tracts x2 A4

12/06/2016

Sur les traces de Monseigneur Freppel

100_0388.JPGDans le cadre de la deuxième journée légitimiste UCLF organisée dans l'Est du Royaume de France, le samedi 11 juin 2016, faisant écho à celle de l'an passé sur les hauteurs de la Colline de Sion-Vaudémont en Lorraine du 6 juin 2015. Je tiens tout d'abord par le présent message à remercier chaleureusement au nom du cercle Robert de Baudricourt, nos voisins du cercle Saint-Materne pour nous avoir accueillis avec beaucoup de convivialité dans cette très belle province Alsacienne et ces locaux très agréables.

Comme j'ai eu l'occasion de le préciser dans mon message de clôture du samedi 11 juin, c'est pour moi toujours un immense plaisir de me rendre en Alsace, et plus encore pour venir y rencontrer des légitimistes. Je crois que l'on a tout à gagner, à regrouper, à fédérer nos efforts dans ces belles occasions qui ne peuvent que produire des dynamiques. Et par conséquent engendrer toujours de nouvelles vocations.

13436056_1032175803517205_1662170029_n.jpgFélicitations à notre conférencier, Monsieur Ratichaux Benjamin pour son sujet sur Monseigneur Freppel. Un contenu dense nous a été offert, une intervention de grande qualité très intéressante, qui nous a véritablement permis de mieux comprendre ce que fut la vie de cet évêque de combat, enfant du pays.

Merci à Monsieur l'abbé, tout d'abord pour cette très belle Messe célébrée en l'église d'Obernai, à l'endroit même où repose le cœur de Monseigneur Freppel ; puis enfin pour son sermon visant à la nécessité de la restauration de l'autorité, de la hiérarchie elle-même, dont chacun doit apprendre à reconnaître la justesse et la légitimité.

13444096_1031675020233950_1715814462_n.jpgBravo à notre guide, qui à travers la ville, et grâce à ses connaissances architecturales, nous a beaucoup appris sur les maisons Alsaciennes, demeures à colombage sur soubassement en pierre d'un charme inégalé. Ce qui fait toute la richesse, toute la beauté de ce patrimoine culturel intégré dans la vie d'aujourd'hui. Par ailleurs toutes ces précisions sur les corporations héritières d'une longue tradition artisanale, sont venues compléter à la perfection le sujet développé en début de matinée par notre conférencier. Monseigneur Freppel l'une des plus grandes figures de l'épiscopat français de cette fin de dix-neuvième siècle, étant lui même un ardent défenseur des corporations.

Merci beaucoup enfin au président du Cercle Saint-Materne, pour sa capacité à avoir organisé de façon opérationnelle et très efficace cette journée riche en rencontres et en savoir apportés.

Je vous donne à tous et à toutes, rendez-vous l'année prochaine en Lorraine !

Reny_F 

05/06/2016

Message de Monseigneur le duc d’Anjou au Président de l’UCLF à l’occasion du pèlerinage jubilaire au Puy-en-Velay

(4 et 5 juin 2016)

 

Chers Amis, 


artfichier_808010_5735409_201606045208698.jpgVous m’aviez invité à votre pèlerinage jubilaire au Puy et je vous en remercie.

A défaut de pouvoir être présent parmi vous, je suis là par la pensée et mes prières accompagnent tous ceux qui accomplissent ce geste immémorial de dévotion

En cette année 2016, alors qu’un tel Jubilé ne se reproduira que dans 141 ans, je mesure toute l’importance de cet acte. 

Je la mesure d’autant plus que pour tous mes prédécesseurs, les Rois de France au souvenir desquels votre association est si attachée, venir ici, au Puy, a toujours été la marque d’un renouveau profitable à tout le royaume

La venue de Charles VII, par exemple, implorant le secours de Notre-Dame pour sauver son royaume, demeure en ce sens un symbole marquant. Il est encore plus parlant en cette année où la présence de Jeanne d’Arc est si manifeste. Elle-même envoya sa mère la représenter au jubilé de 1429, convaincue que sa mission de renaissance du pays, alors, presque tout abandonné aux mains étrangères, passait par l’intercession miraculeuse de la Vierge du Puy

Or ce renouveau n’est-il pas toujours d’actualité dans notre société si déchirée et inquiète ? Un vieux monde né à la fin du XVIIIe siècle disparait et un monde nouveau retrouvant le sens de la transcendance et de l’unité est en train de se mettre en place. Le Saint-Père l’appelle de ses vœux dans tous ces récents écrits. Les jeunes y contribuent grandement par leur action et leur engagement pour une société redonnant au bien commun toute sa réalité. Beaucoup ont, justement, placé leur espérance dans le pèlerinage jubilaire du Puy. 

Vous prierez durant le vôtre pour qu’un monde renaissant aux valeurs de la tradition de nos pères puisse redonner à la France et le sens de sa grandeur, et l’esprit de sa mission civilisatrice pour l’ensemble des nations et la puissance des grâces de son baptême

Pour tout cela soyez remerciés

Et que la ferveur de vos prières contribue à protéger la France

Louis, duc d’Anjou.

 

fleur de lys gif2

Source : ICI

09/05/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 mai 2016, à Metz.

image_mail_baudricourt.jpg

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

01/05/2016

Journée légitimiste, le 11 juin 2016

Obernai - Sur les traces de Monseigneur Freppel

Programme :

09h00 : Accueil

1503301657.jpg09h30 : Conférence sur Monseigneur Freppel (par Monsieur Benjamin Ratichaux)

11h00 : Messe célébrée selon la forme extraordinaire du rit romain en l'église Saints-Pierre-et-Paul où repose le coeur de Mgr Freppel

12h30 : Pause déjeuner

14h15 : Visite guidée dans les rues d'Obernai : "Les corporations et les vieux métiers".

16h15 : Allocution des présidents, boutique, chants légitimistes.

17h00 : Clôture.

Obernai le 11 juin 2016

alsace.jpgCercles d'Alsace et de Lorrainelorraine.jpg

 

Télécharger votre tract d'inscription : ICI

04/04/2016

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 09 avril 2016, à Nancy.

image_mail_baudricourt.jpg

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

02/04/2016

Allocution de Monseigneur le duc d'Anjou - 01 avril 2016 (Argenteuil)

3.jpgJ’ai  souhaité, à l’occasion de cette ostension exceptionnelle,  pouvoir vénérer à mon tour, la Sainte Tunique conservée dans la Basilique d’Argenteuil. 

Depuis le recueil de cette insigne relique par Charlemagne qui l’a reçue de l’Impératrice Irène de Constantinople, nombreux furent les rois de France, mes ancêtres,  qui vinrent l’honorer. Les annales ont retenu notamment Louis VII dont le règne marque la première ostension dont on ait la trace ; Saint-Louis dont la dévotion était si grande qu’il acquît les reliques de la Passion et fit construire pour Elles la Sainte-Chapelle ; François 1er sous le règne duquel eut lieu une grande procession réunissant la Couronne d’épines et  la SainteTunique ;  Henri III et Louis XIII vinrent aussi s’y recueillir, ainsi, qu’à la suite de Blanche de Castille, les reines Catherine et Marie de Médicis et Anne d’Autriche.

Au-delà de l’importance de la Sainte-Tunique, relique permettant aux fidèles de renforcer leur foi en offrant à leur vénération un objet qui les relie directement au  Christ, l’ostension suscite une communion comme peu d’évènements en produisent.

Publique, elle permet à tout un peuple de s’associer dans une même prière. Il y a là un symbole très fort. Les ostensions permettaient à des dizaines de milliers, des centaines de milliers de Français, d’être réunis  autour du souverain pour un acte commun.

4_n.jpgCette année ce seront entre 250 000 et plus de un demi -million de personnes qui participeront à cette présentation solennelle. Quel symbole pour notre époque !  Un des évènements majeurs de l’année sera religieux. Voilà qui remet bien des idées en place. Dans une société laïcisée dans laquelle certains voudraient n’attribuer à la religion qu’une dimension personnelle et individuelle, il est important de donner l’occasion d’exprimer leur foi et leurs convictions à de nombreux fidèles  dans un esprit d’unité. 

Plusieurs Evêques et Cardinaux,  et il me plaît tout particulièrement à cette occasion de saluer Son Eminence le Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules,  se succèderont  durant ces deux semaines, pour  présider les cérémonies. La  présence de tous renforce le caractère universel de l’ostension de 2016.

Il me paraissait important à la fois comme chrétien et comme héritier des rois mes prédécesseurs, d’y participer, dans le même élan de partage avec le plus grand nombre,  d’une foi commune dans laquelle la France puise son identité et sa grandeur.

La Messe du 1er avril est célébrée par son Excellence Luc Ravel, Evêque Aux Armées, aux intentions de la France. Dans ma position d’héritier de la dynastie qui a fait la France, J’ai tenu à m’y associer souhaitant ainsi continuer à inscrire cette ostension de 2016 dans une tradition plus que millénaire.

1.jpgJe remercie tout particulièrement Son Excellence  Stanislas Lalanne, Evêque de Pontoise d’avoir pris l’initiative de permettre cette ostension exceptionnelle, pour les 150 ans de l’édification de la nouvelle basilique SaintDenys, les 50 ans de la création du Diocèse du Val d’Oise et l’année de la Miséricorde.  J’associe à mes remerciements l’ensemble des équipes paroissiales si dévouées. Enfin j’adresse toutes mes félicitations au Père Cariot, recteur de la Basilique pour son rôle majeur dans l’organisation de ces cérémonies et  la  restauration exemplaire de la sainte relique.

Qu’en cette occasion qui nous permet de toucher jusqu’au plus profond du mystère de notre foi catholique et de notre histoire de France, Saint Louis et Saint Denis, Intercèdent afin que la France poursuive sa mission, si essentielle pour toute l’humanité, de fille aînée de l’Eglise.

 

Louis, duc d’Anjou

 

23/03/2016

Pélerinage Légitimiste au Puy-en-Velay

n.jpg

07/03/2016

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 12 mars 2016, à Metz.  

 baudricourt.gif

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

12/02/2016

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 20 février 2016, à Nancy.  baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

09/02/2016

La ligue légitimiste de Lorraine

La dernière édition de la ligue légitimiste de Lorraine est désormais disponible, avec un dossier complet sur la réelle personnalité du roi Louis XVI !

plume-b.gif

 

  • Des contenus enrichis en plus des articles papiers :  photos, discours, compte-rendus des journées organisées par le cercle.
  • Une meilleure qualité d'impression couleurs.
  • Un nouveau format pour une diffusion encore plus large dans toute la Lorraine.

N'hésitez pas à vous rapprocher de votre cercle pour vous procurer votre exemplaire !

Renseignements et abonnements : ro.beaudricourt@sfr.fr

25/01/2016

Cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI

 Paris Dimanche 24 janvier 2016

Secretariat-Prince.jpg

 

Chers Amis,

Nous voici réunis pour le 223ème anniversaire de l’assassinat du Roi Louis XVI au lendemain d’un procès dont le verdict était décidé d’avance. La France traversait alors des jours dramatiques et cette mort du monarque allait, malheureusement, être la première d’une longue liste.

Mais il me semble que se réunir plus de deux siècles après les évènements n’est pas anodin. Les exemples ne sont pas choses courantes. Ils le sont d’autant moins que cette Messe à laquelle nous venons d’assister, et pour laquelle je remercie les desservants, est loin d’être unique. Ce sont, en fait, des dizaines de Messes qui sont célébrées autour du 21 janvier. Cela dans toute la France et même à l’étranger (puisque la Belgique, la Suisse, les USA s’honorent de cérémonies d’hommage au Roi martyr). Ces cérémonies sont importantes et leur sens dépasse de beaucoup ce que peuvent être des commémorations. Seule la mort du Roi amène, chaque année, cet évènement à se renouveler. Les générations passent et cela continue. C’est au sens propre un évènement national et il n’est pas étonnant que, chaque année, alors que les médias ne sont pas très ouverts à la monarchie, il fasse l’objet de séquences à la télévision comme à la radio et d’articles dans la presse papier ou numérique.

Cela donne une autre dimension à cet acte. Nous ne commémorons pas seulement un évènement tragique. La mort du Roi est d’une autre nature.

Elle atteint, au plus profond, chacun d’entre nous, chacun d’entre vous. Non seulement parce que, comme je le disais en introduction, la justice a été sacrifiée aux passions humaines et partisanes, mais aussi parce qu’elle est contraire aux fondements mêmes de l’âme française.

Elle est destructrice. Elle a crée un vide dans nos vies, dans nos coeurs et dans nos familles comme dans la société. Ayant perdu son chef naturel, légitime, la société est déboussolée.
Or une société, un Etat, a besoin de savoir, comme un individu, d’où il vient et où il va. Sa quête est philosophique et spirituelle. La société ne peut pas se contenter d’errance, de vérité d’un jour, qui ne l’est plus le lendemain. Au contraire, elle a besoin de certitudes. Les jeunes encore plus. Les voir présents lors des cérémonies à la mémoire de Louis XVI confirme le besoin d’absolu et de vérité. Les jeunes n’aiment pas les idées fausses. S’ils sont prêts à se donner, ce n’est pas pour des chimères. C’est pour du vrai, du juste et du beau. C’est parce qu’ils ont la foi et que dans cette foi, ils puisent leur espérance.

Il faut donc voir l’assassinat du Roi qui nous réunit non pas seulement comme un tragique souvenir que nous serions quelques uns à partager, mais comme un appel à mieux réfléchir à ce que nous souhaitons pour l’avenir. Le Roi n’est pas mort pour rien. Son sacrifice, accepté et offert, a été celui de nombreux français ; son sacrifice, officialisé par un procès, acte dont on attend qu’il fasse ressortir la vérité, a marqué l’entrée de la France dans une spirale de déchristianisation et d’avènement du matérialisme et de l’individualisme dont nous voyons, actuellement, combien elle est dangereuse.

Le fait d’avoir exécuté le monarque a coupé ce lien filial si particulier, si fondamental, qui unissait le Roi et son peuple ; qui unissait le peuple à son histoire. C’est ce lien qu’évoquent ces commémorations annuelles. Ce désir de retrouver la filiation perdue.
Tous les grands pays, de la Grande Bretagne au Japon, de la Russie aux USA, vivent par et pour ce rapport au temps de leur histoire.

La France en s’en privant, continue à se mutiler et à se perdre.
Depuis près de deux siècles, les crises succèdent aux crises, dont certaines sanglantes, les républiques aux républiques. Cela ne change rien au vide dont un ministre, et pas des moindres, s’appuyant sur sa formation de philosophe, a reconnu l’existence il y a quelques mois !

Ainsi commémorer cet assassinat plus de 200 ans après qu’il a été commis, c’est affirmer que l’idée de la Royauté est toujours nécessaire et vivante. En France, le Roi ne meurt jamais selon l’adage. Il se perpétue.

C’est aux Français de lui redonner vie, de retrouver leur racines.
Mais ceci ne peut être simplement formel. La Royauté ce n’est pas une république couronnée. Elle est avant tout un ensemble de valeurs vécues et partagées, puisque ce sont d’elles que vient l’unité entre toutes les composantes du pays. Par le passé, ces valeurs étaient directement issues du baptême chrétien de Clovis. Actuellement elles sont à retrouver, à reconstruire et surtout pas à travestir par des slogans. La France, en renouant avec ce qui l’a animée tout au long de son histoire, pourra alors surmonter difficultés et épreuves et reprendre le cours de sa destinée.

Derrière le rejet de cet assassinat de Louis XVI se profile le besoin de redonner primauté à la vie, de la naissance à la mort ; la nécessité de redonner à la famille tous ses droits notamment dans l’éducation des enfants. Pensons à Louis XVI faisant faire, en prison des pages d’écritures à son fils et lui enseignant la géographie. Quel exemple !
Derrière le rejet de la mort du Roi apparait aussi le désir de retrouver la nécessaire souveraineté garante de toutes les libertés.

Tout cela ne peut rester de vains mots.  Ces réalités doivent vivre. Il appartient à nous tous de le faire dans nos métiers, nos professions, dans nos familles et nos activités. Beaucoup de jeunes l’ont compris. Leur voix sans doute ne s’entend pas encore suffisamment, mais comme ils sont l’avenir, les veilleurs qu’ils sont actuellement, deviendront rapidement les acteurs de demain.

Tels sont les voeux que je forme, en ce début d’année, pour vous tous ici présents et pour tous les Français. Pour la France.

Je les accompagne de remerciements. Merci à ceux qui m’ont envoyé leurs voeux ainsi qu’à ma famille ; merci à ceux qui ont participé à la cérémonie d’aujourd’hui, les desservants mais aussi à tous ceux qui ont contribué à son organisation et à sa tenue.

Puisse Saint Louis continuer à veiller sur la France et Saint Martin dont on commémore cette année le 1700ème anniversaire, continuer à l’inspirer. Merci.

 

Louis, duc d’Anjou

 

22/01/2016

Oraison funèbre de Louis XVI Saint-Denis, jeudi 21 janvier 2016

Voici le texte de l’Eloge funèbre de Sa Majesté le Roi Louis XVI qui a été prononcé ce 21 janvier 2016 par le Révérend Père Augustin Pic o.p. (cf. > ici) au cours de la Sainte Messe de Requiem célébrée à la Basilique-nécropole royale de Saint-Denys.

Nous sommes infiniment reconnaissants au Révérend Père Pic de nous en avoir communiqué le texte avec célérité et de nous avoir très amicalement autorisés à le publier.

Nous souhaitons très vivement que ce non seulement très beau, mais surtout très profond enseignement ne fasse pas l’objet d’une lecture superficielle, mais qu’il soit lu et relu, approfondi et médité, en raison de l’excellence des vérités qu’il transmet avec autant d’élévation et de vigueur.

frise lys

Statue de S.M. le Roi Louis XVI dans le déambulatoire de la basilique de Saint-Denys

Orant de Sa Majesté le Roi Louis XVI
dans le déambulatoire de la Basilique royale de Saint-Denys

Oraison funèbre de Louis XVI

Saint-Denis, jeudi 21 janvier 2016

Tantus labor non sit cassus …

Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

Ainsi soit-il.

A mesure que l’ancien fatalisme perdait de sa force, on pensa que les grands malheurs ont pour cause le libre choix des individus. Et, certes, à regarder ce que la raison, l’expérience et la Révélation enseignent, là est bien la vérité. Mais à considérer par ailleurs les complexités de l’Histoire, on ne saurait ignorer que tout ce qui arrive, en bon autant qu’en mauvais, résulte aussi des déterminismes, que produiront toujours en se compénétrant, et le mouvement du temps qui passe et l’enchaînement des effets à leurs causes. De sorte que nous pâtissons aujourd’hui d’erreurs, sottises ou méchancetés de nos Pères où nous n’eûmes aucune part, tout en commettant celles que nos enfants ou neveux à naître auront à supporter demain, sans avoir pu y mettre du leur. Et ce mal, sachons-le, durera dans la chair de péché qui est nôtre jusqu’à la fin du monde. Ainsi, sans le ravage du Palatinat par Louis XIV puis les guerres criminelles de Bonaparte, aurions-nous eu l’horrible Premier conflit mondial ? Mais sans les décisions irréfléchies des vainqueurs de 1918 d’une part, l’affligeante République de Weimar de l’autre, aurions-nous connu le sommet d’ignominie que fut le régime hitlérien ? Ou encore, sans l’oppression des masses ouvrières par une industrialisation anarchique dont s’indignait si justement notre pieux Henri V, aurions-nous eu le Communisme et par lui, autant qu’avec le Nazisme, des forfaits presque impossibles à décrire et à dénombrer ?

Sentir assez cette conspiration des libertés délinquantes et des déterminismes historiques dut être, dès avant la Révolution et pendant, une souffrance bien grande et un impératif de dévouement bien fort pour le chef-né de la France. Chrétiens, c’est là ce que dut vivre, à l’intime et jusqu’à la mort

TRES HAUT, TRES PUISSANT,

TRES EXCELLENT PRINCE

LOUIS XVI

ROI de FRANCE et de NAVARRE.

Lorsque le futur monarque vint au monde, tout en un sens était déjà consommé puisque le mal avait commencé bien avant lui. En un autre, la puissance de la grâce et la part restée bonne en l’homme après le péché d’Adam étant à jamais le ferment de tous les renouveaux, tout demeurait possible. Aussi montrerai-je d’abord quelle conscience eut Louis de la perversité de son siècle, et non seulement de son siècle mais des deux qui l’avaient préparé ; je dirai ensuite et surtout quelle espérance contre toute espérance il garda en Dieu et en ses chers Français, et quelle leçon il laisse ainsi, à tous les cœurs désireux aujourd’hui encore de s’élever eux-mêmes et d’élever autrui.

I

Dans le premier temps de sa réflexion sur la crise révolutionnaire, soit dès 1789, l’abbé Barruel expliqua celle-ci non, comme à partir de 1792, par le fameux triple complot, philosophique, maçonnique et illuministe mais par la seule philosophie du XVIIIe siècle. Loin de s’en tenir là toutefois, c’est ultimement par une décadence du clergé, et déjà bien ancienne, qu’il expliqua ce philosophisme même et son dessein de détruire, ou d’asservir au moins, le Trône et l’Autel.

Remontons plus haut, donc. Des historiens ultérieurs ont assez montré l’ébranlement de la conscience individuelle et collective que produisirent les guerres religieuses du XVIe siècle, guerres dont l’origine fut, avouons-le, dans les scandales de la finissante Eglise médiévale presque autant que dans les erreurs de Luther. Et de là quel désenchantement, cynique et libertaire, habita ces jeunesses « d’après-guerres de religion » qui fleurirent entre 1580 et 1650, et quel sentiment d’une faillite radicale de la Chrétienté, injuste au fond mais vraisemblable à vues seulement humaines, anima tout ce qui prétendit, dès le temps d’Henri IV et de Louis XIII, préparer un avenir meilleur. Et c’est dans les horreurs d’une guerre de Trente Ans, aussi religieuse en son fond qu’au siècle précédent, plus tard encore dans l’interminable querelle de la grâce et dans celle du pur amour, dont le Christianisme sortit durablement ridiculisé aux yeux des mondains qu’il devait convertir, enfin dans l’échec, au tournant de 1700, de la réunion tant attendue des Eglises qui sembla consacrer à jamais la rupture du XVIe siècle et le relativisme religieux, c’est dans ces faits, dis-je, et bien d’autres, que l’incertitude et l’errance des cœurs et des esprits, souvent respirées dès la naissance et absorbées dès le lait maternel, trouvèrent leur irréversible aggravation.

En voici pour symbole, le Régent, d’après l’abbé Proyart, historien contre-révolutionnaire, et contemporain si méconnu, de l’abbé Barruel : « Dans l’emportement de ses passions, écrit-il, il prétendait que la conscience n’était qu’une chimère mais … il en était sans cesse obsédé, et plus cruellement les jours consacrés aux plus saints mystères de la Religion. La monstrueuse affectation qu’il mettait à profaner ces jours … trahissaient visiblement mais ne guérissait pas les frayeurs secrètes dont le retour de ces solennités remplissaient son cœur coupable ». Voyez, donc, chez un seul, ce vertige intérieur de toute une société, chrétienne encore par le fond, mais que l’air du temps pervertit et entraîne presque malgré soi au pire ; voyez l’enchevêtrement des libres décisions mauvaises, et d’un état d’empêchement au bien, où une sorte d’hérédité de la rébellion jetait la conscience française. Comment ne pas penser alors aux paroles de Dieu selon Son Prophète, reprises par Jésus-Christ Lui-même : Je les ai aveuglés pour qu’ils ne voient pas, sinon ils comprendraient et se convertiraient. Mystérieux croisement des choix humains et des dispositions divines.

Quelle exacte perception eut Louis XVI d’un pareil état ? Moraliste, il n’ignora pas la force subversive des passions charnelles lorsqu’elles entendent substituer un ordre temporel humain à celui que Dieu veut. Historien et politique, il sut quels maux les clergés attiédis ou dévoyés et les querelles religieuses valent à tous les royaumes. Sans doute pensa-t-il à ce sujet comme Louis XIV dans ses Mémoires et Réflexions au Grand Dauphin, document dont il remit personnellement le manuscrit au général de Grimoard, en 1785, pour qu’il fût publié : « L’Eglise, disait le grand roi, sans compter ses maux ordinaires, après de longues disputes sur des matières … dont on avouait que la connaissance n’était nécessaire à personne pour le salut, les différents s’augmentant chaque jour avec la chaleur et l’opiniâtreté des esprits, et se mêlant sans cesse à de nouveaux intérêts humains, était enfin ouvertement menacée d’un schisme par des gens d’autant plus dangereux qu’ils pouvaient être très utiles, d’un grand mérite, etc. ».

Bref, quoi qu’il en soit de ses limites ou de ses erreurs, Louis XVI eut conscience du mal, très désolé de l’abaissement moral et spirituel de ses peuples et de la perte de ce qu’on appelait en ce temps-là l’esprit public, c’est-à-dire de tout souci pour le bien commun, temporel et éternel.

 

II

Formé politiquement et spirituellement, ce prince professait, au moins d’intention et pour l’essentiel, une juste conception de l’humain, une anthropologie chrétienne, et en ce sens, l’homme des Lumières qu’il fut indubitablement n’en demeura pas moins jusqu’à sa fin à l’opposé de ces Lumières, qui réduisaient et réduisent encore aujourd’hui le sommet, que nous sommes, de toute la création visible, à n’être qu’animal et machine, à n’exister que pour la chair et la sensualité.

Ce chrétien, donc – et mûri par l’épreuve – regardait l’homme comme à la fois déterminé par ses contextes dans l’espace et dans le temps, la seule liberté pure et absolue étant Dieu, et libre par nature et sous la grâce. De sorte que ce Fils de saint Louis, ultimement désabusé, ultimement résigné, osons dire même ultimement et intimement usé, garda j’en suis sûr, et emporta dans cette mort qui, nous le souhaitons, le fit monter au ciel, la certitude que la victoire sur tous les déterminismes d’une part et toutes les perversions de l’autre est, de par Dieu, et demeure, une possibilité et une vocation, une grâce et un devoir. Et de nos jours, où plus rebelles sont les libertés et plus oppressants que jamais ces déterminismes, à un point que ni lui ni personne en son temps n’eussent imaginé ou conçu, pareille vérité ne laisse pas de s’imposer à nous avec une force nouvelle.

Dans la tristesse de ses derniers temps, Louis XVI apparaît donc, majestueux et humble, en rien moins qu’en homme et en roi de l’espérance. Si en effet la formule « Le roi ne meurt pas en France » fut, à la veille de la mort, sa dernière profession monarchique, elle exprima aussi sa certitude qu’au fond de nous resteront toujours, tant qu’il y aura une France, l’amour et la nostalgie de celui qui doit l’incarner. Au cœur d’un Français, non, la figure royale ne saurait mourir.

Mais il y a plus. En disculpant le Peuple du sacrilège que fut le régicide, il entrevit la permanence de son Christianisme au-delà du bouleversement ou de la cessation de la Chrétienté. Et le cours même de la Révolution lui donnera raison, car la Terreur, on le sait trop peu, s’explique en partie par la furie que suscita, vigoureuse, la résistance sacerdotale et laïque d’une religion que les naïfs ou les menteurs disaient usée par tant de siècles. Or, pour avoir alors donné si grand nombre de saints et de martyrs, pour avoir opéré par la suite un relèvement spirituel comme celui dont s’honore le XIXe siècle, ne fallait-t-il pas que quelque chose de la Foi fût resté intact dans les entrailles de la Nation ? Et pour avoir suscité récemment encore les protestations que l’on sait, de toute une jeunesse, contre les lois que l’on sait, ne faut-il pas que, par un côté, la France tienne encore et toujours, trop peu mais réellement, aux promesses d’un Baptême qui fut mystérieusement le sien autant que celui de Clovis ? Oui, Louis XVI resta, dans l’insondable chagrin des derniers mois de sa monarchie puis de sa vie, l’homme de l’espérance, et c’est à ce titre, plus qu’à bien d’autres peut-être, qu’il garde un droit, le droit, par-delà plus de deux cents ans, à notre gratitude, à notre vénération et, dans la personne de son successeur, à notre fidélité.

Cédons la péroraison, bien chers Frères, à Mgr Freppel, grand évêque si justement apprécié d’Henri V. Car les paroles vibrantes qu’il prononça en 1873, quelques mois seulement avant l’affaire du drapeau, disent bien, quatre-vingts ans presque jour pour jour après le triste 21 janvier, le fond du cœur de celui que nous commémorons : « Le plus grand des malheurs pour un siècle ou pour un pays, c’est l’abandon ou l’amoindrissement de la vérité. On peut se relever de tout le reste ; on ne se relève jamais du sacrifice des principes. Les caractères peuvent fléchir à des moments donnés et les mœurs publiques recevoir quelque atteinte du vice ou du mauvais exemple mais rien n’est perdu tant que les vraies doctrines restent debout dans leur intégrité. Avec elles, tout se refait tôt ou tard, les hommes et les institutions, parce qu’on est toujours capable de revenir au bien lorsqu’on n’a pas quitté le vrai. Ce qui enlèverait jusqu’à l’espoir même du salut, ce serait la désertion des principes, en dehors desquels il ne se peut rien édifier de solide et de durable. Aussi le plus grand service qu’un homme puisse rendre à ses semblables, aux époques de défaillances ou d’obscurcissement, c’est d’affirmer la vérité sans crainte, alors même qu’on ne l’écouterait pas car c’est un sillon de lumière qu’il ouvre à travers les intelligences, et si sa voix ne parvient pas à dominer les bruits du moment, du moins sera-t-elle recueillie dans l’avenir comme la messagère du salut ». Voilà ce qu’on peut lire dans le Panégyrique de saint Hilaire, du 19 janvier 1873.

Que celui qui fut à sa manière un sillon de lumière et dont la voix reste en quelque sorte la messagère du salut de la France, alors même qu’après le bien on en vient désormais à quitter aussi le vrai, soit pour elle et pour chacun de nous s’il a plu à Dieu de le mettre en cette position, un puissant intercesseur, au côté du saint roi de sa dynastie et sous le manteau de la Vierge de l’Assomption, notre Mère et Patronne à jamais.

Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

Ainsi soit-il.

 

Source : ICI

06/01/2016

Conférence, Messe pour Louis XVI en Lorraine

recto 3.jpg

 Renseignements au : 06 46 77 66 85

 

02/01/2016

Bonne et sainte année 2016 !

  Bonne et sainte année 2016 ! 
 

Le cercle Robert de Baudricourt vous présente ses meilleurs voeux,

Nous prions le Saint enfant Jésus, Notre très douce Dame et Saint Joseph de répandre sur la Famille Royale, sur la France, sur vous, sur vos familles et sur tous ceux qui vous sont chers,
de très abondantes grâces et bénédictions célestes, afin que 2016 soit une très bonne et sainte nouvelle année !
 
  

24/12/2015

Joyeuse fête de la Nativité !

39746-Bouguereau.jpg

03/12/2015

Rosaire pour la France

12_rosaire_france_d_cembre_2015.jpg

24/11/2015

Discours du prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, pour commémorer le tricentenaire de la mort du Roi Louis XIV (1715-2015)

Chers Amis,

4154280448.JPGAlors qu’il y a quelques mois, nous apprenions qu’allait se tenir à Versailles la passionnante exposition Louis XIV et que nous organisions une soirée en hommage au grand roi, autour de la conférence qui nous a tant intéressés, personne n’imaginait que la France serait frappée par un acte d’une barbarie infinie.

La France frappée, et en particulier Paris, sa capitale. Paris, que le Comte de Chambord en 1870 alors que les ennemis étaient en son cœur qualifiait, de « la ville de Clovis, de Clotilde et de Geneviève, (...) la ville de Charlemagne et de Saint Louis, de Philippe Auguste et d’Henri IV, (...) la ville des sciences, des arts et de la civilisation ». L’ennemi, une nouvelle fois, est là !

Frappée au plus profond d’elle-même car, répétant un geste que les révolutionnaires connaissent bien, les assassins ont pris les jeunes pour cibles. Faire mourir des enfants, c’est aussi pour une part, tuer les parents. Alors, ne supportons plus le déni, donnons leurs sens aux événements et aux mots, parlons en vérité : ceux qui ont commis ces massacres sauvages sont des assassins et des barbares sans foi ni loi.

Ma compassion et mes prières vont à toutes les victimes et à leurs familles meurtries et j’adresse mes encouragements et félicitations aux forces de l’ordre et aux autorités judiciaires dont l’action dangereuse s’est révélée efficace ainsi qu’aux médecins et infirmières qui ont secouru et soigné, confrontés à des blessures de guerre bien inhabituelles pour eux.

Mais comme héritier des rois, comme héritier d’une tradition, ayant élevé au rang des principes intangibles de la politique, l’état de droit garanti par les lois fondamentales, je ne peux, comme vous tous, que ressentir au plus profond de moi la tragédie que représentent de tels actes perpétrés sur notre sol, perpétrés contre la France et les Français.

Évoquer cette tragédie en cette journée, où nous tenions à honorer le roi Louis XIV à l’occasion du tricentenaire de sa mort, apparait alors comme un vrai symbole, tant elle en est l’antithèse. En effet, qu’a voulu le roi, si ce n’est tendre vers le meilleur régime ? Le moins mauvais, en tout cas, sachant ce que sont les individus. Gouvernement d’équilibre entre Dieu et les hommes. Entre les égoïsmes de chacun et le bien commun pour tous. Entre tradition et progrès.

S’il fut un grand souverain, celui dont le professeur Jean Christian Petitfils nous a si bien parlé ce soir, c’est qu’il a découvert tôt dans sa vie, lorsqu’il a décidé de gouverner personnellement, ces principes qu’il s’est appliqué ensuite à mettre en œuvre. Pouvoir d’équilibre et de maîtrise du monde naturel comme des hommes ; du monde spirituel comme des institutions. Pouvoir pour ordonner la société comme un jardin à la française, c’est-à-dire lui donner du sens, mais aussi pour permettre aux Lettres et aux Arts d’acquérir leur plein épanouissement. Sa mort fut à l’image de sa vie comme Madame Saule l’a si bien évoqué dans la remarquable exposition qu’elle a montée à Versailles et qu’elle m’a fait visiter cet après-midi. Sa mort résume sa vie et la magnifie. L’astre a alors rejoint les cieux !

Mais celui que les hommes avaient peut-être jugé un peu vite, trop occupé de sa propre grandeur, ne la poursuivait pas pour lui-même mais pour la France dont il a fait un exemple donné au monde et un modèle de civilisation.

Or, n’est-ce pas le message que l’on attend actuellement ? Notre société a besoin de sens et de modèles auxquels se référer. Ne faut-il pas, une nouvelle fois, rappeler la phrase si prophétique de saint Jean-Paul II, « France qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »

La France tient-elle toujours sa place ? Au fond d’elle-même peut-elle toujours dire qu’elle est un modèle à donner aux autres nations quand elle renie la vie, quand elle ne sait plus éduquer ses enfants, quand elle abandonne ses vieillards, quand elle baisse la garde alors que depuis près de 15 ans la menace était visible, quand elle oublie l’essentiel de son histoire et méprise la réalité au profit de l’idéologie ? Pour pouvoir être un modèle auquel le monde peut et veut adhérer, encore faut-il être exemplaire.

La France vient de montrer qu’elle était capable de l’être dans le malheur et lorsqu’elle est attaquée, en retrouvant une certaine union ainsi que réalisme et lucidité. Elle doit continuer à le montrer à l’avenir. Reprendre sa place de veilleur et de sentinelle dont la vocation est de protéger et de promouvoir ses idéaux puisés aux sources chrétiennes et ses valeurs nées de l’héritage gréco-romain et polies par quinze siècles d’histoire. « Ne l’oubliez pas, c’est du retour à ses traditions de Foi et d’honneur, que la grande nation, un moment affaiblie, recouvrera sa puissance et sa gloire », écrivait le Comte de Chambord toujours si pertinent dans ses jugements. C’est cette France que le monde attend et espère surtout quand les barbares sont à ses portes, prêts à répandre la mort, le désespoir, la ruine et la désolation.

Chacun à leur manière, Madame Saule et Monsieur Petitfils, à qui je tiens à redire tous mes remerciements, l’ont grandement montré. La première par l’exposition qu’elle offre à Versailles et qui j’en suis persuadé recevra de très nombreux visiteurs ; le second par ses talents d’historien et tous ses travaux dont la conférence de ce soir nous a donné un aperçu trop bref mais si convaincant.

La dynastie capétienne depuis les premiers temps, a toujours accompagné la France dans ses moments de gloires comme dans ceux d’épreuves : à Bouvines et à Rocroi, comme à Crécy et Malplaquet. Chaque fois, elle a apporté son message d’espoir. Incarnée dans une famille, elle sait, plus que tout autre, qu’il y a toujours une génération pour prendre la relève. Louis XIV laissant la France aux mains d’un enfant de 5 ans le savait. Son héritier incarnait la jeunesse du monde. La jeunesse de la France sans cesse renouvelée, celle qui porte notre avenir.

Par l’intercession de Saint Louis, protégeons notre pays et transmettons notre héritage à nos enfants.

Merci de m’avoir écouté.

Louis de Bourbon, duc d’Anjou

17/11/2015

RÉFLEXION SUR LES ÉLECTIONS RÉGIONALES

Le fondamentalisme démocratique

 

La République nous invite à voter le 6 décembre. Il s’agira d’élire des conseillers pour les régions redessinées par un gouvernement minoritaire.

Treize régions vont se substituer aux 22 régions métropolitaines actuelles. A-t-on demandé aux peuples de France de se prononcer sur ce découpage ? Non.

On a voulu, dit-on, « redonner sens et cohérence à l’administration territoriale de l’État ». Il fallait créer des régions plus grandes, plus peuplées, capables de rivaliser avec les plus grandes régions européennes. C’est ainsi que Champenois, Ardennais, Lorrains et Alsaciens, se retrouvent dans une seule région sans nom, sans identité. Mais le fondamentalisme démocratique n’a que faire de l’avis des citoyens.

Dès le départ, la Révolution a amorcé un processus de déstabilisation et de guerre intérieure permanent. Elle n’est pas un facteur d’unité nationale puisqu’elle nie les traditions, les origines, et rejette une partie de la « nation ». De par ses institutions, les individus et les peuples sont progressivement dépossédés de leurs prérogatives politiques. Le peuple souverain n’est qu’un écran de fumée. Les communautés artificielles soumettent la personne à la tyrannie des partis. Face à un État tout-puissant, la démocratie égalitaire transforme l’individu en un numéro de sécurité sociale. La pensée révolutionnaire postule la rupture radicale avec le passé. Elle entend détruire les racines pour constituer un homme nouveau, un être plus proche du robot, plus soumis, meilleur esclave.

Quant à nous, légitimistes, nous nous référons à la plus ancienne doctrine politique, celle qui a fait la France. Le roi, dans ses ordonnances, parlait de « ses peuples » et, au moment du rattachement à la couronne de telle ou telle communauté, le souverain s’engageait à respecter ses libertés. Son rôle était celui d’un arbitre garant du bien commun général.

Entre la Cité et le citoyen, en vertu du principe de subsidiarité, les corps intermédiaires offrent à l’homme de réelles parcelles d’autorité. Ils concourent au bonheur de leurs membres et leur apportent protection, responsabilités, honneur et dignité dans le service du bien commun. Dans notre pays, trop longtemps soumis à la dictature jacobine, la décentralisation s’avèrera être une nécessité absolue pour la monarchie restaurée.

 

Pierre Bodin

Source : Fédération Bretonne Légitimiste

15/11/2015

[Attentats à Paris] Communiqué du prince Louis de Bourbon.

"Au moment où la lâcheté provoquant l'horreur endeuille Paris et la France toute entière, je fais part de ma profonde émotion.

Mes pensées et mes prières vont aux victimes et à leur famille. Aux morts et aux blessés innocents. Aux gardiens de la sécurité et de la santé.

Au-delà de la douleur et de l'indignation, face à cet acte de guerre, il appartient à tous d'être responsables et confiants en l’avenir. Comme en d'autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l'union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs, puisées aux sources de son histoire».

Louis de Bourbon, duc d’Anjou

Louis xx.jpg

02/11/2015

réunion du cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 21 novembre 2015, à Nancy.  baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

31/10/2015

NEC PLURIBUS IMPAR

00.jpgLa devise de Louis XIV a pu être comprise dans des sens différents dont les traductions se télescopent telles que :

- Au-dessus de tous

- A nul autre pareil

- S'agrandir

-Avoir conscience de la primauté ...

Elles ont toutes été empreintes, pour les esprits chagrins, d'une notion de "supériorité" fort mal interprétée, d'orgueil indécent et probablement de mépris pour le reste de l'humanité.

LOUIS XIV en avait expliqué le sens au Dauphin sous cette forme de réflexion : "suffisant seul à tant de choses, je suffirais sans doute encore à gouverner d'autres empires, comme le soleil, d'autres mondes, s'ils étaient également exposés à ses rayons".

Sa vision de "grandeur" pour le pays et pour la Monarchie ne laisse pourtant aucun doute sur sa nature glorieuse, sa politique rigoureuse et comme l'ont brocardé à satiété les voyous républicains (de toutes les tendances) : "une certaine idée de la France..."

Roi ou Soleil, Roi-Soleil, par son règne, il partage également la lumière en tous lieux, produit la vie, la joie et l'action dans une course constante et invariable, dont il ne s'écarte jamais et ne se détourne point.

S'agrandir, avoir conscience de la primauté... la devise NEC PLURIBUS IMPAR comme le nom Roi-Soleil traduisent ni plus, ni moins que le sens des DEVOIRS D'UN PRINCE.

Pas des DROITS comme la majorité des présidences non ! des DEVOIRS.... ceux d'un père à l'égard de sa famille, ceux d'un roi à l'égard de son "bon" peuple.

Les mots ont un sens auquel, entre autres, la vulgarité d'esprit s'est attaquée ; lorsqu'on le dégrade, l'idée elle-même s'estompe et finit par disparaître sans que le dommage causé soit réellement visible de prime abord. Hier nous avons abordé celui des mots gouvernement, gouvernance et règne et mis en exergue leurs différences fondamentales, subtilement dissimulées pourtant afin d'en recouvrir la réalité.

On aura tendance à prétendre que la devise "Au-dessus de tous" couvre tout l'orgueil de la Monarchie, c'est oublier un peu vite que 1200 années de REGNE ont construit la France et qu'il a suffi de 200 années de gouvernement et 20 années de gouvernance (sans fierté sans panache et sans honneur) pour mettre à bas cette oeuvre rayonnante qui a permis à la Monarchie de placer notre pays au premier rang mondial dans tous les domaines.

Sonja