f1g2a3s4b5

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/07/2017

VOUS AVEZ DIT : "DEVOIR DE MEMOIRE" ?...

Jacques.jpgLE JOUR DU 14 JUILLET J'INSTALLE LE DRAPEAU FLEURDELISE à ma fenêtre avec un crêpe noir noué au tiers supérieur... provocation ? Même pas ! Ceux qui lèvent les yeux vers cette bannière ne savent pas qu'il s'agit de l'hommage à l'un des héros de Vendée, assassiné ce jour-là par leurs ancêtres révolutionnaires, Jacques Cathelineau. Souvent ils m'ont demandé pourquoi je ne participais pas aux "festivités" du village... ma réponse fut toujours la même : je n'ai pas pour habitude de me réjouir des génocides. Leur stupéfaction est, je l'espère, au début d'un questionnement dont ils ne trouveront pas la réponse dans les manuels de la dite "éducation" nationale. Mais certains, ont (signe d'espérance) ajouté "je ne voyais pas les choses sous cet aspect"... puissent-ils avoir creusé la question ! Car, si devoir de mémoire, ce jour-là, il y a... pour nous royalistes, c'est le jour d'un deuil d'autant plus douloureux que les nombreuses victimes françaises de français sont (si j'ose !) "royalement" reléguées à la rubrique "pertes et profits"....

La gent "politiquement correcte" parle bien trop souvent de choses destinées à sa propre psychothérapie plutôt qu'à l'enseignement des foules ou à développer une conscience endormie par les merdias.

C'est pourquoi, en ce mois de juillet, on voit s'avancer à grands pas, en même temps que la visite de M. Trump, le sempiternel "devoir de mémoire" consacré, cette année, aux braves américains venus se faire tuer sur le sol de France dans une guerre qui ne les concernait pas.

DEVOIR DE MEMOIRE, ai-je écrit ! Mais où commence véritablement la mémoire en ce 14 juillet ? En 1917 ? En 1787 quand Louis XVI arma La Fayette pour que les américains retrouvent aussi leur liberté contre l'envahisseur anglais ? En 1789, quand on a dansé parce qu'on avait démoli une Bastille vide de sens et d'occupants, qui n'abritait plus qu'un fou et un libidineux et deux escrocs ? En 1793 quand la Terreur était passée comme un vent de folie sur un pays promis aux lendemains qui chantent ? En 1797 enfin, pour les 220 ans à venir de Liberté, d'Egalité et de Fraternité après que DEUX MILLIONS de Français sur les VINGT MILLIONS que comptait notre pays aient été sauvagement assassinés qu'ils soient combattants, femmes, enfants ou vieillards..... TOUS FRANCAIS ASSASSINES PAR DES FRANCAIS.... Ce qui s'appelle un GENOCIDE.... perdu dans la mémoire comme dans le devoir de conscience !!!!

DEVOIR DE MEMOIRE, ai-je écrit ! Mais où commence le devoir lorsqu'on fait la part belle aux génocides perpétrés chez et par nos voisins mais que l'on oublie sciemment, et malhonnêtement, de balayer dans sa propre maison ?

Mais où commence le devoir -et de qui- lorsqu'on va psalmodier la repentance de la France dans nos anciennes colonies après y avoir envoyé nos soldats combattre la naturelle velléité d'indépendance ?

Mais où commence le bout de fil à tenir fermement pour ne pas s'égarer dans le labyrinthe de l'obscurité politique, car, enfin, soyons sérieux, Messieurs les politicards... c'est bien au peuple que s'adressent ces DEVOIRS, ces OBLIGATIONS, ces REPRESSIONS, ces PUNITIONS ! On sait qu'en absurdie républicaine il n'y a que deux prédations qui ne soient jamais punies : la guerre, la raison d'Etat (avec son corollaire, le secret d'Etat !) mais, Dieu !, mais c'est bien sûr... c'est parce que, justement, les coupables sont à la tête de l'Etat. Et pour avoir châtié la France et les Français d'avoir vécu 1300 ans sous régime monarchique, on les châtie aujourd'hui d'avoir osé croire au pharamineux mensonge gravé aux frontons des palais républicains : LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE, devise qui n'a ni devoir, ni mémoire et qui devrait se traduire par : FORFAITURE - MEURTRES - TRAHISON, dont j'écris les noms

pour que la mémoire les retienne

parce que j'ai le devoir d'éclairer les générations à venir

et parce que lorsque j'écris le nom REPUBLIQUE cela signifie la déchéance du beau pays de FRANCE !

Sonja G.

27/06/2017

Visite de Louis XX à Moscou (avril 2017)


Roman historique : « Et la Vendée se leva… »

Membre éminent de la Troupe des Cœurs de Chouans, au sein de laquelle il incarne un général vendéen plus vrai que nature, Pascal Caillaud est à ce point passionné par la Grand’Guerre de 93 qu’il en a conçu un roman historique d’une grande authenticité : Et la Vendée se leva… pour vaincre ou mourir. Paru il y a près de 20 ans et toujours demandé, ce livre ressort ce mois-ci dans une nouvelle édition.

Et la Vendee se leva

Et la Vendée se leva… roman historique de Pascal Caillaud (à droite)

Mars 1793 : Émile You partage la colère de milliers de paysans des régions de l’Ouest de la France, contre la tyrannie révolutionnaire qui pourchasse les prêtres et tue leur roi.

En compagnie de Jacques Cathelineau, Émile se lance dans la grande insurrection paysanne, participe à toutes les grandes batailles, de Chemillé à Saumur. Il côtoie ceux qui vont devenir, malgré eux, les grands généraux de la Vendée Militaire : Bonchamps, d’Elbée, La Rochejaquelein, Charette, Stofflet, Lescure…

Après les victoires viendra le temps des défaites, la funeste bataille de Cholet, qui obligera la Grande Armée Catholique et Royale à traverser la Loire à Saint-Florent-le-Vieil. Quatre-vingt mille combattants et civils seront entraînés dans la Virée de Galerne qui s’achèvera en tragédie dans les marais de Savenay.

Émile You, à la recherche de Louise de La Tallandière, découvrira l’horreur des prisons surpeuplées de Nantes et les noyades en Loire décrétées par le sinistre Carrier. De retour dans le bocage vendéen, et avant de rejoindre les rangs de Charette, il sera confronté dans sa chair aux Colonnes infernales du général Turreau.

En marge de leur émouvante histoire d’amour, Émile et Louise vivront toute l’épopée de ces soldats en sabots, qui se levèrent voilà plus de deux cents ans pour se battre et mourir pour Dieu et le Roy…

_______________________________________________

Pascal caillaud, Et la Vendée se leva… pour vaincre ou mourir, Éditions Pays et Terroirs, 480 pages, 20 €, sortie le 20 mars 2017

Bon de commande (cliquez sur ce lien) à envoyer à : Pascal Caillaud, 11 rue Fontaine Sainte-Geneviève 60520 Thiers-sur-Thève

Lien vers le site des Cœurs de Chouans

25/06/2017

Dieu Lui-même est légitimiste

Lorsque l’on me demande pourquoi je suis légitimiste, et pourquoi – en tant que religieux – je suis si ostensiblement légitimiste, et même prosélyte dans mon légitimisme, j’ai désormais l’habitude de répondre : « Parce que Dieu Lui-même est légitimiste ! »

C’est là une formule à l’emporte-pièce qui résume le fait que la légitimité n’est pas une option facultative, mais qu’être légitimiste aujourd’hui découle d’une manière strictement logique des dispositions de la divine Providence, et donc de la sainte volonté de Dieu.


C’est Dieu Lui-même - « Deus, cujus Providentia in sui dispositione non fallitur : Dieu dont la Providence ne se trompe jamais dans ses dispositions » (collecte du 7ème dimanche après la Pentecôte) – , à travers l’histoire, à travers les événements qu’Il a voulus ou permis, à travers les hommes qu’Il a suscités, éclairés et guidés, qui a fait que la France soit un royaume catholique, qui a fait de la France « le Royaume des Lys », et qui lui a donné ses Lois fondamentales (cf. > ici).

grandes-armes-de-france-grille-de-versailles.jpg

A – La France est par essence catholique et royale :

C’est une idée sur laquelle j’insiste et sur laquelle j’insisterai encore et encore, jusqu’à mon dernier souffle sans doute : la France est née de la rencontre et de l’union de deux éléments qui lui sont essentiels – c’est-à-dire qui appartiennent à son essence, à la réalité profonde et substantielle de son être – : la royauté franque et la foi catholique.
C’est la raison pour laquelle le baptême de Clovis est l’événement fondateur de la France : avant le baptême de Clovis, il y a un territoire, qui est la Gaule romaine, en proie à la division, à l’invasion, à la décadence… etc. A partir du baptême de Clovis, sur la base d’une royauté qui est désormais unie à la foi catholique – la foi de Nicée – , il y a véritablement la constitution du Royaume catholique des Francs, la constitution du Royaume de France, la constitution de la France : notre France en même temps et indissociablement catholique et royale.

Certes, il y aura bien des développements, une croissance, une maturation, un épanouissement, comme il y en a pour tout corps vivant ; mais la rencontre, l’alliance, l’union, presque la fusion, de ces deux éléments – la foi catholique et la royauté des Francs – dans les Fonts Baptismaux de Reims, est bien la source de laquelle découle indubitablement toute l’histoire, toutes les caractéristiques, toute la civilisation, toute la culture propre et tout le génie particulier de la France.
Cela est aussi vrai que le fleuve est tout entier dans la source, aussi vrai que l’arbre et ses fruits sont tout entiers dans la graine dont ils sont issus, aussi vrai que l’homme est déjà tout entier dans la première cellule fécondée dans le sein maternel.

B – C’est par vocation divine que la France est, dans son essence, catholique et royale, et la Providence l’a maintes fois confirmé dans l’histoire :

Nous savons que toutes les nations ont une vocation propre et unique qui leur est assignée par la divine Providence.
Ici, je vous renvoie au sublime et inépuisable discours que prononça, au titre de légat pontifical a latere du pape Pie XI auquel il allait bientôt succéder, Son Eminence Révérendissime le cardinal Eugenio Pacelli, le 13 juillet 1937 dans la chaire de Notre-Dame de Paris (cf. > ici). Nous avons là un texte essentiel et fondamental qu’il convient de lire et de relire, de méditer et d’approfondir car une seule lecture ne peut permettre d’en saisir toutes les richesses et de s’en pénétrer.
Que nous dit le cardinal Pacelli ? Quelle idée maîtresse développe-t-il ? Quelle leçon intemporelle nous donne-t-il et prouve-t-il par les faits ?
Que « (…) les peuples, comme les individus, ont aussi leur vocation providentielle ; comme les individus, ils sont prospères ou misérables, ils rayonnent ou demeurent obscurément stériles, selon qu’ils sont dociles ou rebelles à leur vocation.  » 

Les faits eux-mêmes démontrent, comme je vous le rappelais précédemment, que ce qui a fait la France c’est la rencontre et l’union de la royauté franque et de la foi catholique, et que tant que ces deux éléments ont été préservés, fortifiés et développés, la France a été prospère et rayonnante, pour reprendre les termes du cardinal Pacelli. Les faits eux-mêmes démontrent que dès lors qu’on a voulu mettre fin à la royauté catholique et qu’on a porté atteinte à cette union essentielle de laquelle le Royaume de France était né, nous sommes entrés dans des temps de misère et de stérilité.

Les faits sont les signes et les preuves des dispositions de la Providence de Dieu.
Les faits nous montrent la volonté de Dieu à travers des personnages tels que Saint Remi et Sainte Geneviève, Sainte Clotilde et Clovis, Saint Charlemagne et Saint Louis, Sainte Jeanne d’Arc et Louis XVI, pour ne citer que quelques figures suréminentes de notre histoire.
En France, la royauté chrétienne, née dans la fontaine baptismale de Reims où Clovis reçut la grâce, perfectionnée par Saint Charlemagne, conduite à sa perfection par Hugues capet et ses descendants, sanctifiée par Saint Louis, élevée à un degré de gloire inégalé par le Grand Roi, « fils aîné du Sacré-Coeur », et amenée à un degré d’union avec l’Agneau de Dieu immolé qui n’a jamais été égalé en Louis XVI et Louis XVII, a vu ses Lois fondamentales et la valeur absolument unique de son Sacre défendues et confirmées de manière éclatante par la geste inouïe et miraculeuse d’une jeune vierge venue des marches de Lorraine, placée par Dieu à la tête des armées !

Schématiquement, depuis la Noël 496 jusqu’à nos jours, quinze siècles d’histoire de la France nous montrent d’une part qu’il y a eu, malgré des crises et des événements douloureux, treize siècles de croissance organique et de montée en puissance et en gloire sous un seul régime politique : la royauté chrétienne traditionnelle ; et d’autre part que, depuis le reniement de 1789, source de toutes les apostasies sociales et spirituelles, il y a un peu plus de deux siècles d’instabilité et de décadence inéluctable. « Contra factum non fit argumentum », dit l’antique adage juridique : contre les faits, il n’y a pas d’argumentation qui tienne.

C – Etre légitimiste, c’est donc être fidèle aux dispositions de la divine Providence :

Parce que la Providence de Dieu s’est exprimée par les faits dans l’établissement de la royauté chrétienne en France et tout au long de son histoire, parce que « les dons et l’appel de Dieu sont sans repentance » (Rom. XI, 29), parce que « Dieu est fidèle » (1 Cor. I, 9) et parce que « si nous sommes infidèles, Lui reste fidèle car Il ne peut Se renier Lui-même » (2 Tim. II, 13), nous pouvons et même nous devons affirmer que c’est être dans l’obéissance à Dieu, c’est être dans la fidélité à Ses dispositions providentielles que d’être légitimiste, que de conserver et de défendre, que de promouvoir et de se faire l’apôtre de ce que Dieu a voulu pour la France et de la manière dont Il l’a voulu : la monarchie chrétienne traditionnelle, la royauté capétienne de droit divin, avec ses Lois fondamentales qui règlent la succession au trône et qui ont assuré pendant des siècles la stabilité et la prospérité du Royaume de France.

Nous le devons dire et répéter avec d’autant plus de force que ces vérités sont aujourd’hui occultées, déformées et décriées : on ne veut pas parler des interventions de Dieu dans l’histoire ; on ne veut pas parler des châtiments qui découlent, dans la vie des peuples, de leur infidélité à Dieu ; on ne veut pas parler de l’obéissance à Dieu dans la conduite des nations. On veut reléguer la référence à Dieu – réputée facultative – à la seule sphère privée et lui dénier tout « ingérence » dans l’ordre public et social ; on veut substituer à l’obéissance à Dieu, une autonomie complète de « l’homme moderne ».

Reniement de l’homme, tandis que Dieu lui reste fidèle !
Où avons-nous vu, en effet que Dieu aurait renié l’alliance conclue dans les Fonts Baptismaux de Reims ? Où avons-nous vu que Dieu aurait changé d’avis et qu’Il démentirait désormais de ce qu’Il a voulu pendant treize siècles ? Où avons-nous vu qu’Il se repentirait d’avoir suscité Saint Remi, Clovis, Saint Charlemagne, Saint Louis et Sainte Jeanne d’Arc ? Où est-il écrit que Dieu bénirait la révolution et les principes maçonniques qui l’ont suscitée ? Où est-il dit que Dieu se plierait aux modes de pensée des hommes et qu’Il accepterait désormais, à rebours de ce qu’Il a montré par Sa Providence à travers d’innombrables faits, des sociétés et des Etats qui refusent de faire référence à Lui ? Où est-il montré que Dieu aurait changé d’idée, serait devenu républicain, serait maintenant partisan de régimes athées, laïcistes et hostiles aux lois qu’Il a données à la nature et aux lois qu’Il a voulu voir établir dans des sociétés qui se faisaient honneur de Le servir ?

Le Dieu fidèle « en qui il n’y a ni changement ni ombre de vicissitudes » (Jac. I, 17) ne peut qu’être encore et toujours favorable à ce qu’Il a voulu et suscité aux origines de la France. Le Dieu fidèle ne peut qu’être légitimiste, aujourd’hui comme hier et pour toujours.

Puisque les Saintes Ecritures nous exhortent sans cesse à être fidèles au Dieu fidèle et à nous faire les imitateurs de Dieu, soyons bien certains que nous sommes dans l’imitation de Dieu en étant inébranlablement légitimistes.
- Pourquoi donc êtes-vous légitimiste ?
- Mais parce que Dieu Lui-même est légitimiste !

Frère Maximilien-Marie

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2017/06/16/2017-58-dieu-l...

17/06/2017

Réunion royaliste - sam. 24 juin - 15h - Peltre

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h le samedi 24 juin 2017, à Peltre.
image_mail_baudricourt.jpg
Elle portera sur l'importance de préserver la pensée royaliste des conceptions révolutionnaires
qui structurent mentalement la grande majorité de nos contemporains.
 
Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com

14/06/2017

Conférence sur les guerres de Vendée par M.Caffarel

Cliquez sur l'image ci-dessous pour écouter la conférence via Youtube :

visu liguelegitimiste02.jpg

 

11/06/2017

En passant par la Lorraine de Nicolas Stofflet...

En ce samedi 10 juin 2017 à Bathelémont, à 9H30 sous un ciel bleu azur, complètement dégagé de nuages à l'horizon, on voyait déjà arriver les premiers membres costumés de la Troupe des Coeurs de Chouans, soucieux de ne rien manquer de cette journée en mémoire des guerres de Vendée, et de l'un de ses plus illustres personnages : Nicolas Stofflet, l'enfant du pays, l'enfant de ce petit village de Lorraine qui l'a vu naître.

100_0487.JPGA 10h00 la majorité de l'ensemble des participants s'est regroupée devant la salle communale. Nos conférenciers M. Dominique Lambert de la Douasnerie, et M. Jean-Louis Caffarel sont accueillis par les présidents des Cercles UCLF de Lorraine et d'Alsace. Puis nous nous sommes dirigés vers la très belle petite église de Bathelémont, pour un temps de prière en mémoire des martyrs de la Révolution.

A 11H00, les participants prennent place afin d'écouter la première conférence sur le thème des guerres de Vendée, animée par M. Caffarel. « Vendéen par le cœur et par l'esprit », rédacteur de « la 100_0412.JPGDurbelière » journal légitimiste, dont la principale devise est «  pour Dieu et le Roi ». Son exposé richement illustré a capté immédiatement l'attention de l'auditoire pour ne plus la lâcher. Après l'évocation des cinq guerres successives qui ont soulevé la Vendée martyre, M.Caffarel a mis en exergue la sixième guerre de Vendée, celle que nous sommes tous appelés à mener aujourd'hui, pour Dieu, le Roy et la France. Puisse de la Passion de la Vendée advenir la résurrection de la France ! Cette première conférence s'est conclue par une séance questions/réponses dense en interventions.

A l'issue de la matinée après que M. Caillaud ait présenté la Troupe des Chouans, M. Miller, secrétaire du Cercle Robert de Baudricourt invite les inscrits de cette journée à se diriger en terrasse, où leur est offert un apéritif, convivial, dans une bonne ambiance de détente et de simplicité.

100_0427.JPG

100_0437.JPGAprès être passé par les boutiques, pour quelques achats littéraires, nous nous sommes retrouvés autour de Monsieur l'abbé qui a prononcé le bénédicité en latin et en français puis nous avons partagé le pain et le vin au cours d'un déjeuner alimenté de conversations passionnantes. Plus tard à l'approche du dessert, tous les convives ont apporté leurs voix aux Chants Royalistes et traditionnels, sous la direction de M. Madre, chargé de communication du Cercle de Baudricourt, contribuant ainsi à la bonne atmosphère ambiante, d'une assistance conquise qui reprend en cœur et avec joie les chants entraînants du plus beau des Royaumes après celui du Ciel, selon les dires de Sainte Jeanne d'Arc.

100_0446.JPG

100_0482.JPGA 15H30, M. Dominique Lambert de la Douasnerie, président fondateur de l'Association Vendée Militaire, et directeur de la revue « Savoir » ; a débuté sa conférence sur Nicolas Stofflet. L'histoire étonnante de ce géant de la Vendée, a été narrée avec la précision et le talent d'un conférencier hors pair, qui en un instant a projeté son auditoire dans ce monde ancien, où les généraux Vendéens armaient leurs soldats avec un courage et une piété inébranlables pour l'amour du « trône et de l'autel ».

Suite au discours de clôture du président du Cercle légitimiste Robert de Baudricourt, et après avoir remercié nos conférenciers et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette journée, nous nous retrouvons à quelques participants pour faire des photos souvenirs devant la stèle en mémoire de Nicolas Stofflet, érigée par l'association Lorraine qui porte son nom, crée par M.Husson en 1994 à Bathelémont.

100_0497.JPG

« Rembarre !! »

sacré coeur.GIF

 

05/06/2017

De l’autorité : que la royale et héréditaire est la plus propre au gouvernement, par BOSSUET

arton218.jpgPolitique tirée de l’Écriture sainte (Livre II)

En cette Europe du XVIIe siècle, le protestantisme et le jansénisme (sa forme catholicisée) désespèrent de la nature humaine qu’ils jugent irrémédiablement corrompue : si un homme fait le bien, c’est Dieu qui le fait sans sa coopération. Sur le plan social et politique, l’autorité — qui élève naturellement en vertu ses subordonnés — devient inutile : en particulier, l’autorité royale et les institutions perdent leur légitimité. Bossuet, qui connaît bien l’esprit révolutionnaire protestant, en fournit l’antidote dans sa Politique tirée de l’Écriture sainte. Avec rigueur, et à partir de la Bible (seule source de vérité admise par le protestantisme), il démontre la parfaite harmonie entre la loi naturelle — accessible par la seule raison — et la Révélation. Oui ! la nature est bonne, et pour élever les hommes, Dieu délègue naturellement son autorité aux parents et aux rois*.

______________

Source et Suite : ICI

03/06/2017

Dénoncer les lieux communs sur la monarchie

louis+xiii+Philippe+de+Champaigne.jpgLe long terme et la continuité sont les piliers du royalisme et cette vision se traduit dans une éducation exemplaire du Roi. Les réformes que nous souhaitons pour les institutions et pour la société sont si importantes qu’elles sont impensables à court terme. On ne change pas par exemple, le régime des fonctionnaires du jour au lendemain, de même qu’on ne paie pas la dette publique en 5 ans.

Les élections nationales tous les 5 ans se traduisent à chaque fois par une mobilisation des français pendant une année voir plus, la mise en place du parti opposant en réponse à une politique douloureuse en temps de crise, un retour en arrière sur une politique déjà amorcée et des contradictions innombrables, sans parler ici de la faible profondeur des débats. Au contraire le Roi mène une politique avec une direction précise. Il a tout le temps qu’il faut pour faire évoluer convenablement l’Etat. Il n’est pas sans cesse remis en question et ses fils sont déjà en train d’apprendre à gouverner. Le jour de sa mort, aucune question ne se pose, la France a toujours un souverain, un chef d’État.

La société royale est une société de devoir. Le Roi a le devoir de gouverner, il ne peut pas refuser. On pourrait penser qu’une telle règle est d’une part liberticide et empêche d’autre part à la France d’avoir un chef compétent, or le Roi a une éducation particulière qui a fait ses preuves, basée sur l’apprentissage des valeurs chrétienne et l’expérience des conseils. Aucun Roi n’a jamais été incompétent, pour la simple raison que le Roi, en premier lieu, ne gouverne pas, mais règne. La nuance est que le Roi est libre d’être un administrateur de l’État ou un simple arbitre au-dessus des querelles partisanes selon qu’il se sente compétent pour la technique politique ou uniquement capable de donner des lignes directrices cohérentes avec ses valeurs. Ainsi le Roi s’implique dans le gouvernement à proportion de sa volonté et de ses compétences.

« Quelles sont les valeurs du Roi ? » nous demandera de manière sympathique une personne ouverte d’esprit. Généralement nous serons davantage dans la critique violente et dans la propagation de clichés. « Les Rois étaient des dictateurs » nous dira-t-on, « La seule chose qu’ils souhaitaient était un asservissement total de leur peuple » encore, « Les montagnes de taxes » toujours, « Les Rois étaient éduqués dans le mépris des autres » enfin… À ces personnes je réponds que les valeurs des Rois étaient des valeurs chrétiennes de bienveillance, qui découlaient de leurs éducations. Pour argumenter mon propos je vous propose une courte synthèse de l’ouvrage de Roland Mousnier, Professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne, paru en 1980 dans l’édition Presse Universitaire de France, Les institutions de la France sous la Monarchie Absolue, Tome II, Livre 1er, Chapitres 1 et 2 « L’éducation des Rois » et « La formation des Rois ».

Jamais le Roi n’a été élevé dans le mépris des autres. Au contraire, son statut lui impose la dignité. Le Roi a une éducation très stricte. Souvent il ne vivait pas avec ces parents mais avec une gouvernante. Des instituteurs lui donnaient chaque jour des leçons.

Roland Mousnier nous montre par exemple que Louis XV recevait chaque jour des leçons d’écriture, de latin et d’histoire. Trois fois par semaine, il faisait des mathématiques et de la danse. Il recevait aussi des leçons d’astronomie, de botanique et de jardinage. Louis XV se rend de temps à autre aux séances du conseil qu’il a commencé à fréquenter à l’âge de 10 ans. Après son sacre il recevait chaque jour une leçon de 30 minutes, sur la gestion des affaires de l’État, seulement 30 minutes car il n’était pas très passionné par la chose. Quand l’instituteur de Louis XV est mort, Louis a passé la plus grande partie de son temps à élever des poules, des pigeons, à imprimer, à tourner du bois et à cuisiner.

J’ai détaillé un peu Louis XV, mais j’aurais pu le faire pour d’autre. Notamment Henry IV, élevé au milieu de petits paysans, Louis XIII qui avait des instituteurs et avait des leçons un peu comme Louis XV mais qui préférait les arts mécaniques, la maçonnerie, la menuiserie et la serrurerie. Louis XIV recevait des leçons de mathématiques, exercice de guerre, tirer les armes, écriture, danse, jeu de paume, luth, dessin, italien, équitation… Louis XIV a passé énormément de temps avec Mazarin chaque jour qui lui montrait comment bien gouverner.

Tous ces Rois ont vécu leurs jeunesses avec un objectif qui leur était donné par leurs instituteurs, celui de devenir de bons Rois, pensant toujours au bien de l’État. Je reviens sur le fait qu’un Roi règne avant tout, et ne gouverne pas forcément. Tel était le cas de Louis XIII. On dit de lui qu’il était un homme manuel, pas du tout né pour gouverner. Il a malgré tout reçu une éducation irréprochable et quand il réussit à trouver un ministre à la hauteur de sa grandeur, le résultat a été qu’il fut un Roi très apprécié par ses sujets et que la politique qu’il mena au côté de Richelieu fut admirable.

La démocratie nous montre chaque jour son incapacité à rassembler les français et à donner une direction politique stable et saine pour la France. La monarchie peut changer les choses. La première bataille à mener est celle de l’histoire car nous n’arriverons pas à faire accepter la monarchie si l’image qui est associée à ce régime demeure négative. Notre seul espoir, à mon sens, réside dans la courtoisie, la patience et la pédagogie.

Calice Ligure

 

01/06/2017

Journée-conférences Stofflet : sam. 10 juin 2017 à Bathelémont

stofflet, jean-nicolas, royalisme, légitimistes, cercle, robert de baudricourt

SAM. 10 JUIN 2017 à Bathelémont

Journée-conférences

de l'Union des Cercles légitimistes de France
 avec la troupe des Cœurs de Chouans

Jean-Nicolas Stofflet

Un Lorrain à la tête de l'Armée catholique et royale

Programme :

10h : Accueil
10h15 : Chapelet pour la France
11h : Les guerres de Vendée par M. Jean-Louis Caffarel
12h30 : Déjeuner / Chants
15h : Jean-Nicolas Stofflet par M. Dominique Lambert de La Douasnerie
17h : Clôture

Renseignements / inscription :

robertdebaudricourt@gmail.com

Tél. : 03 83 81 00 29 - 06 46 77 66 85

Téléchargez le bulletin d'inscription

Covoiturage possible depuis Metz ou Nancy

Rappel du parcours héroïque de ce soldat des droits de Dieu 

Stofflet (Jean-Nicolas), né à Bathelémont en 1753, était fils d'un meunier. Après avoir servi pendant seize ans comme simple soldat, il devint garde-chasse du comte de Colbert-Maulevrier. Il prit part en 1793 au soulèvement de la Vendée, se distingua dans toutes les occasions, s'attacha à d'Elbée, et devint major général de l'armée vendéenne. Il remplaça La Rochejaquelein dans le commandement en chef en 1794. A la suite de différends avec Charette, il traita avec la Convention en 1795. Il recommença la guerre la même année, sur l'invitation du comte d'Artois (le futur Charles X), avec le grade de maréchal de camp, qui lui avait été conféré ; mais il ne put réunir qu'un petit nombre de soldats, et tomba dans les mains des républicains, qui le conduisirent à Angers, où il fut fusillé en 1796. Il fut un des meilleurs chefs de la Vendée militaire, de l'Armée Catholique et Royale.

17/05/2017

Réunion royaliste - sam. 27 mai - 15h - Peltre

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h le samedi 27 mai 2017, à Peltre.
image_mail_baudricourt.jpg
Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com

28/04/2017

Reunion du cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h le samedi 29 avril 2017, à Peltre.

Nous reviendrons sur la philosophie Thomisme, en nous appuyant sur le De Regno de Saint Thomas d'Aquin. Et nous nous intéresserons aux différentes formes de gouvernements, aux notions de justice, de droit, de paix, d'unité et de loi naturelle dans la cité. 

Voir l'article sur le site Vive le Roy : ICI

STA.jpg

Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com

26/04/2017

Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, accompagné de la Princesse Marie-Marguerite à Moscou

Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou et Chef de la Maison de Bourbon, était accompagné de la Princesse Marie-Marguerite de Bourbon, duchesse d'Anjou, son épouse à Moscou où Ils ont visité hier, 25 avril, jour anniversaire de la naissance du Roi Saint Louis son aïeul (1214) et jour anniversaire de sa propre naissance (1974), l'exposition Saint Louis au Kremlin sous la conduite du Ministère russe de la Culture.

17990974_737303276448969_4647866907020767734_n.jpg

17992199_737304096448887_7544572167014763258_n.jpg

18118547_737303343115629_5523810480915475418_n.jpg

18119249_737303253115638_2047384573932641191_n.jpg

25/04/2017

Anniversaire de Monseigneur le duc d'Anjou

Aujourd'hui 25 avril 2017, 43ème anniversaire de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou et de Bourbon, chef de la Maison de France, ainé de Capétiens, grand maître des Ordres du Saint-Esprit et de Saint Michel, en droit Sa Majesté Très Chrétienne Louis XX, Roy de France et de Navarre.

Joyeux anniversaire Monseigneur, que ce nouvel an de grâce puisse vous rapprocher de vos sujets les plus fervents, et éclairer l'esprit des coeurs sensés.

 

Vivat rex in aeternum ! Montjoie Saint Denis !

pl.JPG

-------------

fleur de lys

Entretien intégral du Prince, dans le Figaro du 24 avril 2014.

ICI

Extrait : Saint Louis est un modèle et je partage avec lui quelques liens intimes. D’abord, nos épouses portent le même prénom, Marguerite. Ensuite, le roi Louis à sa naissance n’était pas le successeur, puisqu’il avait un frère aîné, Philippe, mort alors qu’il avait à peine une dizaine d’année. Avec la mort de mon frère aîné, François, j’ai vécu le même deuil. Enfin, Saint Louis est devenu roi à 12 ans, et j’en avais à peine plus grand quand je suis devenu chef de famille...

Louis XX

23/04/2017

Réunion royaliste - sam. 29 avril - 15h - Peltre

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h le samedi 29 avril 2017, à Peltre.
image_mail_baudricourt.jpg
Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com

27/03/2017

« Comment êtes-vous devenu royaliste ? »

C'est à cette question que répond le Frère Maximilien-Marie sur le site du blog du Mesnil-Marie. Un beau témoignage qui servira à tous :

_____________________

fleur de lys

Chers Amis du Refuge Notre-Dame de Compassion,

Il y a de cela déjà plusieurs mois, sur le Forum du Royaume de France, Frère Maximilien-Marie avait consenti à répondre à cette question : « Comment êtes-vous devenu royaliste ? » Je lui avais alors demandé l’autorisation de publier cette réponse sur mon blogue, mais il n’y avait pas consenti, au prétexte que cela avait été une réponse hâtive, imparfaite dans son style, incomplète… etc.
Depuis lors, j’ai maintes et maintes fois reporté l’antienne, affiné mes questions, noté ses explications, insisté pour obtenir des précisions… et, avec un ami qui m’a assisté dans l’ « interviou » finale, nous avons
 obtenu les réponses que nous souhaitions ainsi que l’autorisation de les publier à votre intention.
C’est à dessein que j’ai choisi ce jour pour le faire, afin de marquer d’une certaine manière l’anniversaire de la naissance de l’infortuné petit Roi-martyr, Louis XVII.

Lully.

Source et suite de la note : ICI

12/03/2017

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt - sam. 18 mars - 15h - Metz

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 18 mars 2017, à Metz.

image_mail_baudricourt.jpg

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

09/03/2017

Relation du toucher des scrofuleux au sacre de Charles X (Reims, 31 mai 1825)

Exclusivité de la Gazette royale (n° 148)

(4,5 euros le numéro, 15 euros l'abonnement)  > lien pour s’abonner

Gazette royale.jpg

 Relation du toucher des scrofuleux

au sacre de Sa Majesté Charles X

(REIMS, LE 31 MAI 1825)

charles-X-sacre.png

Le document que vous allez lire n'a jamais été publié dans son intégralité. Le 31 mai 1825, soit deux jours après son sacre, le roi Charles X se rendit à l'hospice Saint-Marcoul afin d'accomplir le rite du toucher et de perpétuer ainsi la tradition des rois thaumaturges. Les religieuses de Saint-Marcoul relatèrent cet événement et les guérisons qui s'ensuivirent dans un manuscrit. Ce document fut ensuite remis à l'abbé Desgenettes ; l'abbé le confia plus tard à Dom Guéranger ; le manuscrit est encore aujourd'hui à l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes. Nous remercions vivement Dom Thierry Barbeau d’avoir transmis ce texte, exceptionnel, à La Gazette Royale. « Dieu te guérisse, le Roi te touche ».

_____________

Relation de ce qui s’est passé à l’hospice Saint-Marcoul, le 31 mai 1825

La communauté partagea avec toute la nation la joie que répandit dans les cœurs vraiment français l’auguste cérémonie du sacre de Sa Majesté Charles X. Elle se réjouissait de voir dans cette ville, qui fut le berceau du christianisme pour les Francs, un prince religieux consacrer son royaume et son peuple au Dieu de saint Remi et de Clovis. Les sœurs connaissaient, par le récit de celles qui les avaient précédées dans l’honorable emploi de mères des pauvres, les nombreuses guérisons qu’il avait plu à Dieu d’opérer au sacre de Louis XVI. Dépositaires de quelques-uns des procès-verbaux qui constatent ces faits 1, elles espéraient les voir se renouveler sous leurs yeux et ne négligeaient rien pour préparer leurs malades et ceux du dehors à se rendre dignes des mêmes faveurs, par leurs prières et leurs bonnes œuvres. Mais à mesure que le moment approchait, elles virent avec peine [f° 7 v°] qu'on ne s'occupait pas de cette intéressante cérémonie, et bientôt on les chargea d'annoncer aux malades qui se présenteraient, que le Roi ne toucherait pas les écrouelles.

Source et suite : ICI

17/02/2017

La ligue légitimiste de Lorraine

Le dernier numéro de la ligue légitimiste de Lorraine est disponible. N'hésitez pas à nous contacter pour vous abonner : ro.beaudricourt@sfr.fr

_________________________________

Document-1-page001.jpg

 __________________________________________

09/02/2017

Allocution de la Princesse Marie-Marguerite de Bourbon, Duchesse d’Anjou, au 19e RG de Besançon dont elle est désormais la marraine :

princesse marie marguerite« Colonel,
« Messieurs les Officiers,
Messieurs les Sous-Officiers,
Messieurs les Militaires du Rang du 19ème Régiment du Génie, mon Filleul,

Je ne sais qui est le plus ému d’entre nous. Sans doute pas vous, officiers, sous-officiers et militaires de tout rangs, dont le métier est de savoir répondre à toutes les situations, des plus simples aux plus dangereuses, selon votre fière devise « entreprendre et réussir, d’un bloc ! ».
Mon émotion est grande d’avoir été choisie comme marraine par votre unité, le 19eme Régiment du Génie.


Depuis que votre précédent Chef de Corps m’en a fait la demande, j’ai ressenti un immense honneur et j’ai aussi compris le poids des responsabilités.
En effet, être marraine engage celle qui accepte.
La Marraine doit savoir répondre « présent » dans les moments de joie comme dans ceux de gravité.
Aujourd’hui, heureusement, nous sommes dans un temps de joie. Tout d’abord nous faisons connaissance ce qui est agréable et je sais que vous m’avez préparé un beau programme ; ensuite, cette réunion me permet de vous adresser mes vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année. Je les forme pour toutes vos activités menées ici, à Besançon, ou hors de nos frontières quand vous partez en mission, comme c’est actuellement le cas pour une partie de l’unité. J’adresse ces vœux aussi pour toutes vos familles, vos femmes, vos enfants et vos parents.


couple.JPGComme mère et épouse croyez bien que je ressens tout à fait ce que vos femmes peuvent éprouver. Autant nous nous sentons protégées quand nos époux ou pères sont là, autant nous sommes inquiètes, quand leur devoir les appelle au loin. J’imagine combien cela est plus intense dans le cadre de l’Armée.


J’ai hâte de participer à ces deux journées durant lesquelles je vais avoir l’occasion de découvrir vos activités mais aussi cette ville et son activité hippique.
Mon époux, le Prince Louis qui m’accompagne, partage cette même joie d’être présent pour inaugurer le lien fort unissant désormais le 19e Régiment du Génie et sa Marraine, et avec lui, je renouvelle nos vœux pour vous tous et pour la France.


Merci. »

01/02/2017

Réunion royaliste + rosaire pour la France : samedi 4 février 2017 Ars-sur-Moselle

Samedi 4 février se tiendra, à 15h,

la réunion du Cercle légitimiste Robert de Baudricourt, à Ars-sur-Moselle.

Elle sera suivie du Rosaire pour la France à 17h, à l'église Saint Martin d'Ars-sur-Moselle.

Co-voiturage possible depuis Metz ou Nancy, n'hésitez pas à nous contacter : ro.beaudricourt@sfr.fr ou 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

02 février 2017 rosaire france.jpg

fresque jeanne cercle.jpg

25/01/2017

Voeux 2017 de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon

voeux.JPGEn ce début d’année 2017, je tiens à adresser mes voeux à tous les Français. Dans l’époque troublée que nous vivons, dans laquelle nous avons parfois des doutes et des inquiétudes, je voudrais qu’elle apporte aux uns et aux autres des joies nombreuses, petites et grandes, et, plus collectivement, qu’elle redonne à la France volonté et fierté.

2016 a été une année difficile. Nombre d’entre vous ont eu à y subir des maux divers, plus ou moins graves. La situation sociale et économique n’est pas bonne et le nombre des pauvres, des exclus, des sans-abris a augmenté. La situation politique n’est guère brillante car elle n’est plus inspirée par un grand dessein. Les projets manquent à notre pays, projets capables de souder un peuple vers des horizons partagés. Un ennemi insidieux et brutal qui se cache sous des aspects religieux, bouscule nos institutions, rompt avec nos traditions ancestrales, et apporte son lot de victimes innocentes. Oui, 2016 n’a pas été une bonne année.

Ainsi je forme des voeux pour qu’en 2017 la france retrouve confiance en elle et en sa vocation de toujours, celle de modèle et d’exemple pour les autres nations ce qu’elle a été durant des siècles. Ne fut-elle pas le premier pays à avoir fait du bien commun et de la justice les fondements de l’action publique ? Combien de pays malmenés actuellement – pensons au Moyen-Orient – aimeraient retrouver cela ! Combien voudraient que l’homme ne soit pas le jouet des appareils ou de pouvoirs brutaux. Sous l’Ancien Régime, et encore bien des années après, devenir Français était recherché, car c’était intégrer le pays des libertés et du droit.

Mais pour ce faire, la France a besoin de se retrouver elle-même, de retrouver ses racines. Pour pouvoir lutter et résister aux maux qui l’assaillent, elle doit d’abord soigner ses plaies morales. Pour affronter tous ses ennemis ou ses difficultés, notre pays doit redevenir fier de lui, de son passé, de ce qu’il a apporté aux autres. Il est temps que se terminent les introspections et les repentances. Elles n’ont pas beaucoup de sens dans un pays qui a donné tant de saints, dans un pays qui est toujours admiré et souvent imité.

Ainsi pour 2017, je souhaite que la France renoue avec sa tradition qui lui a toujours fait regarder vers l’avenir plutôt que vers le passé. Pour la France, fille aînée de l’Eglise, pétrie du message à la fois divin et humaniste de l’Evangile, le paradis est devant et non pas derrière. N’ayez pas peur ! Regardez devant !

La France a beaucoup d’atouts pour affronter l’avenir mais encore faut-il qu’elle en soit consciente et fière. Ce n’est pas seulement notre culture et notre mode de vie qui sont regardés depuis l’étranger. Au-delà de nos frontières ce sont nos jeunes diplomés qui sont appréciés et enviés au point qu’actuellement on les retrouve sur les cinq continents ; ce sont nos armées qui sont admirées en étant déployées partout où il faut faire triompher la paix, la sécurité et la justice entre les hommes ; ce sont nos entrepreneurs qui continuent à innover ; ce sont nos oeuvres caritatives qui agissent partout où la détresse est présente.

Il y a une France de la réussite. Voilà celle qu’il faut encourager. Je le fais d’autant plus volontiers en ce début d’année qu’elle est aussi la France des jeunes. Il y a un renouveau porté par toute la génération qui est entrée dans l’âge adulte avec le XXIème siècle. Ce sont eux qui forgent la société de demain. C’est à eux que j’adresse tout spécialement mes voeux les plus chaleureux et les plus fervents. Ce sont eux qui bâtissent des familles unies et responsables ; eux qui créent, pour répondre aux enjeux présents, aussi bien des start-up innovantes que des écoles ; eux qui s’engagent pour le pays et sa défense ; eux qui redonnent à la France les clercs qui ont tant manqué durant deux générations…

Mes voeux vont vers tous ceux qui oeuvrent pour l’avenir et qui s’engagent.

Ils s’adressent donc aussi tout spécialement aux familles. Depuis plusieurs années elles ont été très malmenées. Le mariage a été travesti, les enfants deviennent des enjeux, nos anciens qui connaissent déjà trop souvent l’abandon, risquent de voir leurs derniers jours menacés, et je ne parle pas des difficultés de la vie quotidienne, se loger, trouver du travail, s’assurer de bonnes structures pour permettre aux enfants d’apprendre… Mais les familles françaises tiennent bon. Elles font preuve d’une grande capacité de résistance active. Elles ne se placent pas uniquement dans une attitude de refus, mais répondent par des projets innovants qui bousculent les vieux cadres sociaux ou pédagogiques qu’on leur impose.

A tous ceux qui croient en demain je voudrais que 2017 redonne des espérances et non des illusions. Pour cela, j’appelle de mes voeux une France qui retrouve le sens de la vérité et du concret, et abandonne les idéaux trompeurs qui ne mènent qu’à des impasses.

Je vois bien, à travers les déplacements que j’effectue en France, et les rencontres que je fais, qu’il y a une attente importante pour sortir d’une spirale négative qui n’est nullement une fatalité. J’aurai rempli mon devoir d’héritier et successeur légitime de la longue tradition des rois de France, si je peux contribuer à redonner confiance en l’avenir.

Tels sont les voeux que je forme pour tous les Français, pour les familles et les jeunes, mais que je forme aussi pour tous ceux qui, de par le monde, attendent de la France qu’elle fasse mieux entendre sa voix dans le concert des nations.

Puisse Saint Louis, modèle du souverain conscient de ses devoirs, aider la France à vivre une bonne année 2017.

Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou.

22/01/2017

Allocution de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, samedi 21 janvier

Réception à la suite de la Messe pour le Roi Louis XVI
Saint-Denis
Samedi 21 janvier 2017
Allocution de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou

Madame la Surintendante,
Messieurs les abbés,
Mesdames et Messieurs les Elus
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Louis.jpgChers Amis,


Une nouvelle fois nous nous retrouvons, la Princesse et moi-même parmi vous, à l’occasion de l’anniversaire de la mort du roi Louis XVI que nous avons, tous, à coeur de commémorer chaque année.
Cette cérémonie est bien plus qu’un hommage rendu au roi martyr. Pouvoir nous réunir aujourd’hui dans ce haut-lieu qu’est l’ancienne abbatiale devenue Maison d’éducation de la Légion d’Honneur, donne un relief tout particulier à cette rencontre maintenant traditionnelle entre la France et son histoire.


Ainsi, qu’il me soit permis en tout premier lieu, de remercier les autorités . J’adresse toute ma gratitude aux autorités religieuses, à son excellence l’Evêque de Seine-Saint-Denis et au Recteur de la Basilique qui ont autorisé le Mémorial de France à faire célébrer cette messe dont le roi Louis XVIII avait souhaité qu’elle soit perpétuelle. Comme chef de Maison j’apprécie que cette célébration n’ait jamais été remise en cause. Je félicite le Mémorial de France à Saint-Denys d’avoir perpétué cette cérémonie, depuis un peu plus d’un siècle maintenant, quand elle est devenue privée. Après mon grand-père, après mon père, je suis très heureux de pouvoir régulièrement rappeler l’intérêt que porte le successeur légitime des Rois de France au maintien de ce devoir de mémoire et de piété vis-à-vis du roi martyr.


J’adresse à Monsieur le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur des remerciements tout particuliers, à travers vous Madame la Surintendante qu’il a chargé de le représenter. Il a permis pour cet évènement historique et commémoratif, que l’ensemble de l’ancienne abbatiale retrouve son unité. L’église et les bâtiments de l’abbaye réunis. Pour un moment, l’histoire et le présent se retrouvent. J’y vois plus qu’un symbole dans ce lieu voué désormais au présent puisqu’il est un des plus prestigieux établissements d’enseignement de France. Avec les jeunes filles qui y suivent leurs études, la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur poursuit l’oeuvre de transmission du savoir. Transmission si nécessaire puisqu’elle donne à chaque génération les fondements non seulement des connaissances mais aussi ceux du devoir et des valeurs qu’incarne le premier Ordre de la nation.


Etre ici en ce 21 janvier 2017, permet donc à la fois de se souvenir tout en pensant à l’avenir. En ce sens histoire et éducation sont intimement liées et j’aime à le dire dans cette institution où ces mots prennent tout leur sens. Former et éduquer n’est-ce pas le devoir auquel tous les parents sont attachés, comme la Princesse et moi-même, nous le sommes pour nos trois enfants. L’héritage et la transmission donnent les bases solides sur lesquelles l’avenir peut se construire. Non pas un avenir d’utopies et d’idéalisme, mais un avenir ancré dans le réel et alimenté par les racines de la tradition. Toute famille désire léguer à ses enfants un héritage moral et matériel, vivant, travaillé, amélioré. Quant aux enfants ils sont fiers de leurs parents et du travail accompli par eux. Voilà ce qui fait une société saine et unie, et pleine d’espérance pour l’avenir.


Les perspectives d’un avenir meilleur demeurent la première préoccupation des parents et des éducateurs. Ainsi il ne faut pas avoir de nostalgie pour le passé, mais chaque jour, se demander comment avec l’héritage reçu, comment avec les racines qui sont les nôtres, nous pouvons écrire de nouvelles pages à l’histoire de France et apporter notre pierre à l’édifice soit pour bâtir, soit pour consolider, soit pour supporter les périodes difficiles.


Louis XVI dans son Testament appelle à cet espoir renouvelé. Son exemple doit nous aider à nous surpasser.
Voilà ce que je voulais vous transmettre en ce début d’année, avec les voeux que la Princesse et moi-même pouvons adresser à vous tous, à vos familles et à tous les éducateurs.


Puisse Saint Louis qui repose avec tous les rois dans cette nécropole continuer à veiller sur la France pour qu’elle demeure fidèle aux promesses de son baptême et aux valeurs de justice et de paix qui ont fait d’elle, au long des siècles, un modèle pour les nations.


Merci de m’avoir écouté.


Louis, duc d’Anjou

14/01/2017

Messe pour Louis XVI à Nancy et réunion

messe, louis xvi, nancy, lorraine, royalisme, légitimisme

13/01/2017

KTO - Invité Louis de Bourbon

ste.jpgLa chaîne KTO annonce que le prince Louis de Bourbon sera l'invité de l'émission d' Emmanuelle Dancourt vers 20H40.

Programme KTO Samedi 14 janvier à 20h40

Durée 55 minutes

Invité Louis de Bourbon

Présentateur vedette Emmanuelle Dancourt.

Il est possible de regarder KTO en Streaming sur le net pour ceux qui n'ont pas la TV ou regarder l'émission en différée.

03/01/2017

Nietzsche, ou l’esprit de subversion

260px-Portrait_of_Friedrich_Nietzsche.jpgLa fausse anti-modernité d’un élitiste individualiste

Des philosophes comme Éric Vœgelin ont montré que la modernité se caractérise par une divinisation de l’homme, et la croyance progressiste en un sens de l’histoire. Par sa volonté l’homme peut être acteur de son progrès vers l’homme-dieu, et artisan de l’établissement d’un Âge d’or. Cependant la modernité se décline selon deux modalités violemment antagonistes : un mode égalitariste et démocratique, et un mode élitiste et individualiste.

Nietzsche (1844-1900) est sans conteste le philosophe le plus éminent du mode moderne élitiste, et un des plus subversifs. En effet, contempteur de la décadence démocratique, il séduit de nombreux catholiques conservateurs. Pourtant le philosophe rend le christianisme responsable de cette décadence et, à ce titre, lui voue une haine sans bornes.

Source et suite : ICI

01/12/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

Samedi 3 décembre se tiendra, à 14h30, la prochaine réunion du Cercle légitimiste Robert de Baudricourt, à Metz.

banbaudriréunion.jpg


Elle sera suivie du Rosaire pour la France à 17h, à l'église Sainte Ségolène de Metz.

12 rosaire france décembre 2016.jpg

Renseignements au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

31/10/2016

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 05 novembre 2016, à Metz.

image_mail_baudricourt.jpg

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

20/10/2016

Gazette Royale

À DÉCOUVRIR DANS LA GAZETTE ROYALE (À PARAÎTRE)
UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL, JAMAIS PUBLIÉ DANS SON INTÉGRALITÉ


À Reims, le 8 octobre, Monseigneur le duc d’Anjou a souligné la dimension inégalée du sacre des rois de France.

Découvrez prochainement dans La Gazette Royale
la relation du toucher des scrofuleux par Charles X.


Le 31 mai 1825, soit deux jours après son sacre, le roi se rendit à l’hospice Saint-Marcoul afin d’accomplir le rite du toucher et de perpétuer ainsi la tradition des rois thaumaturges. Les religieuses de Saint-Marcoul relatèrent cet événement et les guérisons qui s’ensuivirent dans un document que la Gazette Royale a le privilège de faire connaître dans son intégralité à ses lecteurs.


Sommaire de ce numéro 148


- Lorsque Monseigneur le duc d’Anjou parle du sacre des rois
- Une Saint-Louis peu ordinaire : propos d’un Successeur
- Sainte-Anne d’Auray 2016 : « Si les Français ont peur, les légitimistes, eux, ont toujours l’espérance »
- Sainte-Anne d’Auray 2016 (homélie) : « Et il se fit un grand calme »
- Daech - Al-Quaida : État de la menace terroriste
- Relation du toucher des scrofuleux au sacre de Sa Majesté Charles X
- Les Lumières à l’épreuve du réel (III)
- La fin de la république des idéologies
- Carnet du jour
- Notes de lecture

La Gazette Royale :
Le numéro : 4,50 € Abonnement ordinaire : 15,00 €
Chèque à libeller à l’ordre de l’UCLF et à adresser à :
UCLF
144, rue des Professeurs Pellé
35700 Rennes
uclf@orange.fr

09/10/2016

Discours du samedi 08 octobre 2016 à la cathédrale de Reims, tenu par Monseigneur le Prince Louis de Bourbon duc d'Anjou.

Excellence,

Monsieur le Député-Maire,

Monsieur le Sénateur,

Cher Professeur,

Messieurs les Présidents,

Mesdames et Messieurs les Professeurs,

Mesdames et Messieurs, Chers Amis 

14516440_1795470327396445_5531242547029989327_n.jpgCertes le lieu n’est pas propice à un long discours, mais il m’appartient, comme Chef de la Maison de Bourbon, à ce titre héritier et successeur des Rois de France, de m’exprimer  au moment où un acte important vient d’avoir lieu dans la Cathédrale de Reims avec la pose de la plaque des 31 sacres. 

Mes premiers  mots  vont  au  Professeur Patrick Demouy  puisque,  si nous avons été réunis aujourd’hui, avec M. le Député-Maire, avec son Excellence l’Archevêque de Reims, c’est grâce à son heureuse initiative.  Ainsi,  je lui adresse tous mes remerciements.  Il est devenu, au fil du temps un des  spécialistes des sacres, et par son énergie et sa force de conviction, il a groupé autour de lui à la fois les autorités religieuses et civiles, les chercheurs universitaires et les associations fidèles à défendre la mémoire de la Cathédrale et plus largement celle de notre histoire commune.  

Mes remerciements s’adressent aussi à l’Association des Amis de la Cathédrale et à son Président Monsieur Bernard Poret. Ils ont été pour beaucoup dans la réalisation de cette plaque, soutenue par le mécénat, que je salue, de l’Institut de la Maison de Bourbon. Les uns et les autres ont concilié les intérêts des diverses autorités, l’Archevêché, le clergé de la Cathédrale, les Monuments historiques.  

Ainsi une plaque est installée dans la cathédrale pour commémorer les 31 sacres  qui, depuis celui de Louis le Pieux, il y a 1200 ans, y ont été célébrés et notamment ceux des capétiens. Plusieurs fois par siècle cette cathédrale retrouvait la solennité des sacres,  véritable  colonne vertébrale de la royauté.

En effet si le règne du roi commençait à la mort de son prédécesseur, seul,  le sacre lui conférait cette dimension supérieure qui faisait de la royauté française un pouvoir différent des autres. 

Par le sacre, le divin et l’humain, se conjuguaient pour permettre au roi d’exercer sa mission au service du bien commun. La dureté du pouvoir des hommes se trouvait compensée par la charité du prince chrétien. Les promesses du sacre obligeaient le roi à tendre aussi vers la sainteté. Si Saint Louis en fut le modèle, tous les rois savaient qu’ils devaient se rapprocher de cet exemple. 

La ville de Reims demeure profondément marquée par ce rôle unique qu’elle eut dans l’histoire de notre pays. Et si quelques sacres eurent lieu ailleurs, c’est bien ici que la symbolique demeure la plus forte. Bien évidemment la ville le doit au baptême de Clovis qui en fut le théâtre à l’aube de la royauté franque puis aux sacres et notamment au premier. Le colloque qui se tiendra cet après-midi aidera à le comprendre et je remercie vivement ceux qui présenteront leurs recherches. 

Je me souviens de ma venue ici en 1996 et du privilège qui m’avait été donné de pouvoir tenir dans mes  mains les restes de la Sainte Ampoule, conservant le Saint Chrême, miraculeusement conservée à l’Archevêché après qu’elle ait été profanée lors des journées révolutionnaires qui ensanglantèrent la ville.  

Oui,  Reims s’inscrit dans une lignée de l’histoire de France qui peut paraître parfois si inactuelle,  où se côtoient Clovis, Louis-le-Pieux, Saint-Louis, Jeanne d’Arc, où le toucher des malades le jour des sacres avait tant d’importance pour les présents, en un mot la lignée de tout ce qui a permis à la France de mériter le nom de fille aînée de l’Eglise. 

Mais au-delà, il y a le message si actuel de l’appel à la transcendance. A force de privilégier le matériel, le présent, une certaine facilité nimbée dans le cynisme et le scepticisme,  nos sociétés ont perdu beaucoup. Perte de repères, de sens, jeunes plus ou moins déboussolés prêts à se jeter dans les mirages et craignant l’avenir. Le sacre nous rappelle l’autre versant du pouvoir, celui du bien commun et du don,  celui de quelque chose qui nous dépasse et nous force à nous élever. Tel est bien le message d’espoir que nous retenons car il ouvre sur demain. 

Puissent Notre Dame, Saint-Louis et tous les saints, à travers toutes les prières qui durant des siècles et des siècles, ont accompagné les sacres, protéger la France et la maintenir dans sa tradition. 

Merci de m’avoir écouté. 

Louis, duc d’Anjou