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16/02/2015

L'échec de la société sans Dieu

1334915884_Sacre_Charles7_France.jpgOu le nouveau triomphe des hérésies issues de la modernité. Ou bien encore « l'explosion de la société artificielle », ou peut être simplement « l'aboutissement de l'utopie du multiculturalisme » ? Je ne sais quel titre finalement aura ma préférence pour dire une fois encore que nous arrivons à ce tournant pris à plusieurs reprises dans notre histoire depuis la Révolution de 1789, et qui à chaque fois ramène les hommes à la réalité.
De l'usurpation Orléaniste, aux empires, jusqu'aux républiques et aux guerres nationalistes du 20ème siècle. Nous voilà arrivés à la guerre en Ukraine, aux attentats terroristes, aux persécutions de chrétiens en Afrique et au moyen Orient, au chômage, à l'annulation du carnaval de Braunschweig (Allemagne), à l'insécurité croissante, à la violence et aux incivilités qui sont devenus notre lot quotidien. Tristes événements qui nous renseignent sur les très maigres perspectives d'avenir...
Le voilà le résultat de la société sans Dieu, société du désordre, des contradictions et du mensonge institutionnalisé...

L'ordre juste ne peut être trouvé qu'en faisant appel à la religion. Bossuet dans la politique tirée de l'écriture sainte, a un chapitre remarquable sur les devoirs du roi de France en matière de religion, et il fait remarquer que les relations sociales sont toutes dominées par ce qu'il appelle « le serment ». Il n'y a pas de mariage sans serment, sans contrat, il n'y a pas une collectivité professionnelle sans « contrats de travail ». L'homme s'engage toujours par « serment » avec un autre, et il faut dit Bossuet, pour que ce serment soit réel, qu'il fasse appel à quelque chose qui est transcendant, quelque chose qui est au dessus de l'un (des gouvernants) et de l'autre (des gouvernés). Et ce quelque chose, c'est Dieu. Comment voulez vous qu'une société puisse vivre sans lois ? Le multiculturalisme imposé aux peuples européens est une utopie. Comment pouvez-vous d'un côté prôner une totale liberté de conscience et ensuite dénoncer les effets du communautarisme ? Il est bien normal que les gens se rassemblent en fonction de leur religion, que celle-ci influence leur comportement, et qu'ils souhaitent tous être gouvernés par un état qui agisse en fonction de leur manière « d'être ».

Alors nous arrivons à ces questions cruciales. Qu'est ce que la France ? Quelle est la nature profonde des Français ? Puisque l'échec de la société multiculturelle, qui est une société artificielle, n'est plus à prouver. 
Et bien la France réelle est une monarchie Catholique, dans laquelle le Christ règne en maître, le roi étant son « Lieu-tenant ». C'est devant Dieu que le roi s'engage, il en fait « le serment ». La qualité des légitimistes est de le rappeler, et contrairement au règne de l'utopie, d’oser dire cette vérité essentielle qui seule ramènera la France à son origine, et la sauvera du désordre dans lequel elle est engagée.

Reny. F

17/12/2013

Loi TAUBIRA : « révolution sociétale » ou suicide social ?

retour-a-une-crise-de-29-ou-un-mensonge-leurre-de.jpgPACS, Mariage pour tous, puis PMA et GPA pour tous
par AJCLME

En 1998, Mme Élisabeth Guigou alors ministre socialiste présentait à l’Assemblée nationale sa loi sur le PACS en jurant : « il n’est pas question, ni aujourd’hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier » et « Le gouvernement dont je fais partie ne proposera jamais l’adoption ni la procréation médicalement assistée pour les concubins homosexuels ». En 2013 elle se rallie au « Mariage pour tous » et avoue avoir menti en déclarant : « À l’époque, l’important était de faire passer le pacs [...] il n’était pas possible de mettre sur la table la question du mariage homosexuel, même au sein du gouvernement, il a fallu que j’insiste » et « La fin justifiait les moyens ». Quel crédit peut-on encore accorder au gouvernement par l’opinion quand on constate ce type de manipulation ? Que penser des actuelles déclarations du gouvernement quand il affirme que la PMA et la GPA ne sont pas envisagées pour les couples homosexuels ?

Source et suite :

Loi TAUBIRA : « révolution sociétale » ou suicide social ?

20/02/2011

La Vie est un Don de Dieu

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Garder un enfant ou ne pas le garder, cela équivaut à se demander si on veut tuer un innocent ou pas... Ce qui est bien entendu totalement immoral et inconcevable pour un Chrétien.

L’argument de l'idéologie révolutionnaire dominante mis en avant par les "pro-avortement" est bien souvent le suivant : « C’est le droit de la femme de disposer de son corps... »

Rappelons simplement pour contrer de manière efficace cet argument que :


1) - Le foetus n'est pas un « organe » ou une « excroissance » de la mère. Car il n'a pas le même patrimoine génétique.

2) - Le foetus est simplement « nourri » par la mère, mais ceci ne lui donne pas pour autant le droit de décider de la vie ou de la mort de son enfant. Ou alors, sous prétexte que vous élevez vos enfants, les nourrissez, leur donnez de quoi vivre sous votre toit, vous auriez droit de vie et de mort sur eux ! Aurions-nous donc droit de vie et de mort sur tous ceux qui dépendent de nous pour vivre ? Exemples : enfants en bas âge, personnes âgées dépendantes, personnes gravement handicapées, etc...  Belle société qui se dessine avec ce genre d'idéologies ! Voilà ou peut très bien conduire la dérive des libres penseurs et des défenseurs de l’IVG, si l’on pousse le raisonnement mis en avant par ceux-ci jusqu'au bout...

La mère (Ou le père qui prend cette décision, ou parfois encore la pression que la femme subit de son entourage) qui avorte prend une vie qui ne lui appartient pas. Le fait que le foetus grandisse dans le ventre de la mère, ne lui donne strictement aucun droit de la vie ou de la mort de l’enfant. Le rôle naturel de la mère est de protéger son enfant dès sa conception, pas de le détruire. Une société qui propose l’inverse est une société que l’on ne peut plus qualifier d’être une société « humaine », c’est une cité qui n’est plus respectueuse de l’ordre naturel voulu et établit par Dieu.

Et pour ce qui est de la « liberté » rappelons que pour l'Eglise, la « vraie liberté » c'est de s'orienter vers le bien, pas de faire n’importe quoi avec la vie où de faire tout ce qu'on veut dès que ça nous passe par la tête...

N'oublions jamais par ailleurs que l'enfant n'est pas un « droit » mais un DON de Dieu ; même avortement,société,morale,science,doctrine de l'église,droit à la vie,légitimité,cité catholiqueissu d'une « conjonction humaine » catastrophique à nos yeux limités. Un être vivant conçu a, de toute éternité, été voulu et aimé de Dieu : voilà pourquoi nous devons tous, à l'échelle qui est la nôtre, savoir exercer aide, soutien, fraternité chrétienne pour aider celles qui vont devenir mères à accepter ce don.

Le foetus est un être vivant qui, si on le laisse se développer, donnera un être humain à part entière. La vie s'accueille, elle ne se choisit pas.

 

Reny_F