28/02/2014
28 février 1794, les Lucs-sur-Boulogne
1789 la Monarchie s’effondre comme un château de cartes, lorsque la tête du roi tombe c’est la stupeur dans la France entière. Les campagnes vont très rapidement devenir le « laboratoire scientifique »de toutes les mutilations et les exécutions illégitimes sommaires vont s’enchaîner, la Révolution s'acharne à changer le peuple français par la violence en le coupant méthodiquement de ses racines spirituelles et temporelles... La situation lamentable actuelle que nous connaissons dans le domaine de l'enseignement n'est que le fruit d’une opération chirurgicale pratiquée par une poignée de fous furieux, autoproclamés médecins (sans diplôme) à cette époque. S’il est vrai que de nos jours les révolutionnaires ne coupent plus les têtes, force est de constater qu’ils les vident par un formatage idéologique intensif et républicain. Ce qui est plus sournois, mais tout aussi efficace. En ce sens il nous paraît opportun en ce jour de mémoire de nous rappeler ou de faire découvrir à certains de nos jeunes lecteurs une bien sombre histoire, qui aurait pu tomber totalement dans l’oubli sans le long travail de transmission animé par quelques consciences bienveillantes soucieuses de justice et de vérité.
Nous sommes le 28 février 1794 en Vendée, les troupes des généraux Cordellier et Crouzat tuant pillant, saccageant, massacrant et incendiant tout sur leur passage selon le décret validé par la convention d’exterminer « les brigands », viennent d’essuyer un revers infligé dans les landes de la Vivandière par l’armée de Charette, général en chef de l’armée Catholique et Royale. Affaiblie après « Savenay » et la virée de galerne, privée de nombreuses forces, condamnée à pratiquer une guérilla, l’armée vendéenne doit cependant se retirer après la victoire. Martincourt, un lieutenant républicain de Cordellier s’en aperçoit et après avoir regroupé plusieurs fugitifs, se dirige vers les Lucs-sur-Boulogne avec l’intention ferme d’y exercer des représailles sans quartier…
Divisé en deux paroisses, le Grand-Luc compte 2 050 habitants et le Petit-Luc une centaine de personnes. Face à l'arrivée des colonnes, l’abbé Voyneau curé du Petit-Luc s’avance au devant des soldats républicains sur le chemin de la Malnaie pour les exhorter à ne pas tuer ses paroissiens, il sera attaché puis torturé à un arbre, on lui arrachera la langue, on lui plantera une pince dans la poitrine de manière à lui extraire le cœur que les assassins écraseront à coup de talons sur les pierres du chemin. Pris de panique, les villageois ne sachant où aller vont trouver refuge dans la chapelle du Petit-Luc. Ils ne sont pas en mesure de se défendre, ce sont des vieillards, des femmes et des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans. L’absence d'hommes achève de convaincre les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. La petite chapelle ne pouvant contenir toute la population, les révolutionnaires sans pitié commencent par décharger leurs fusils sur la foule agenouillée à l’extérieur, puis afin d'économiser les cartouches, lancent une charge à la baïonnette massacrant et achevant les blessés. Les survivants se barricadent à l'intérieur de la chapelle, les Républicains incendient alors l'église puis ouvrent le feu avec leurs canons, le clocher s'effondre, écrasant de sa masse le monceau des victimes encore pantelantes.
L’idée d’exterminer la population vendéenne est pour la première fois énoncée le 4 avril 1793 par certains politiques et officiers supérieurs. Le ministre Barrère dans sa soif intense de « liberté, d’égalité et de fraternité républicaine », propose personnellement « un plan de destruction totale ». « La Vendée »,s’exclame Turreau « doit être un cimetière national, il faut prioritairement éliminer les femmes, sillons reproducteurs». On crée des camps d’extermination comme à Noirmoutiers par exemple. A Bourgneuf et à Nantes, on organise des noyades spéciales pour les enfants, sinistre supplice que Carrier nomme « baptême républicain ». Les Vendéens ne doivent plus se reproduire, d’où le recours à une symbolique macabre à couper le sexe des hommes, ou à faire exploser des cartouches dans l’appareil génital des femmes. Les témoignages et les descriptions révèlent l’atrocité et l’horreur de la situation comme celle de Peigné, de Saint-Julien-de-Concelles, où des femmes enceintes étaient étendues et écrasées sous des pressoirs...
Aucune cause armée ne peut justifier dans le monde le massacre de population civile, rien ne peut justifier une telle barbarie. Bien des années plus tard en 1863, sous les décombres de la chapelle du Petit-Luc, on découvrit les ossements de ces martyrs enlacés de leurs scapulaires et de leurs chapelets. Le massacre des Lucs-sur-Boulogne a fait 564 victimes. Il devient donc nécessaire de revoir et d'entretenir le souvenir de l'histoire de cette journée macabre, si mal connue des manuels de l’histoire « officielle » pour des raisons qui de toute évidence s’imposent d’elles mêmes.....
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Les noms des 110 enfants des Lucs-sur-Boulogne de moins de 7 ans, massacrés par les troupes républicaines, le 28 février 1794.
Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois, |
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Cette longue litanie est suffisamment émouvante pour se passer de commentaires. Nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller en Pèlerinage du Souvenir à la Chapelle du Petit-Luc dans laquelle sont inscrits tous les noms de ces jeunes martyrs. |
00:05 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : guerres de vendée, massacre lucs-sur-boulogne
28/02/2013
28 février 1794, les Lucs-sur-Boulogne
1789 la Monarchie s’effondre comme un château de cartes, lorsque la tête du roi tombe c’est la stupeur dans la France entière. Les campagnes vont très rapidement devenir le « laboratoire scientifique »de toutes les mutilations et les exécutions illégitimes sommaires vont s’enchaîner, la Révolution s'acharne à changer le peuple français par la violence en le coupant méthodiquement de ses racines spirituelles et temporelles... La situation lamentable actuelle que nous connaissons dans le domaine de l'enseignement n'est que le fruit d’une opération chirurgicale pratiquée par une poignée de fous furieux, autoproclamés médecins (sans diplôme) à cette époque. S’il est vrai que de nos jours les révolutionnaires ne coupent plus les têtes, force est de constater qu’ils les vident par un formatage idéologique intensif et républicain. Ce qui est plus sournois, mais tout aussi efficace. En ce sens il nous paraît opportun en ce jour de mémoire de nous rappeler ou de faire découvrir à certains de nos jeunes lecteurs une bien sombre histoire, qui aurait pu tomber totalement dans l’oubli sans le long travail de transmission animé par quelques consciences bienveillantes soucieuses de justice et de vérité.
Nous sommes le 28 février 1794 en Vendée, les troupes des généraux Cordellier et Crouzat tuant pillant, saccageant, massacrant et incendiant tout sur leur passage selon le décret validé par la convention d’exterminer « les brigands », viennent d’essuyer un revers infligé dans les landes de la Vivandière par l’armée de Charette, général en chef de l’armée Catholique et Royale. Affaiblie après « Savenay » et la virée de galerne, privée de nombreuses forces, condamnée à pratiquer une guérilla, l’armée vendéenne doit cependant se retirer après la victoire. Martincourt, un lieutenant républicain de Cordellier s’en aperçoit et après avoir regroupé plusieurs fugitifs, se dirige vers les Lucs-sur-Boulogne avec l’intention ferme d’y exercer des représailles sans quartier…
Divisé en deux paroisses, le Grand-Luc compte 2 050 habitants et le Petit-Luc une centaine de personnes. Face à l'arrivée des colonnes, l’abbé Voyneau curé du Petit-Luc s’avance au devant des soldats républicains sur le chemin de la Malnaie pour les exhorter à ne pas tuer ses paroissiens, il sera attaché puis torturé à un arbre, on lui arrachera la langue, on lui plantera une pince dans la poitrine de manière à lui extraire le cœur que les assassins écraseront à coup de talons sur les pierres du chemin. Pris de panique, les villageois ne sachant où aller vont trouver refuge dans la chapelle du Petit-Luc. Ils ne sont pas en mesure de se défendre, ce sont des vieillards, des femmes et des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans. L’absence d'hommes achève de convaincre les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. La petite chapelle ne pouvant contenir toute la population, les révolutionnaires sans pitié commencent par décharger leurs fusils sur la foule agenouillée à l’extérieur, puis afin d'économiser les cartouches, lancent une charge à la baïonnette massacrant et achevant les blessés. Les survivants se barricadent à l'intérieur de la chapelle, les Républicains incendient alors l'église puis ouvrent le feu avec leurs canons, le clocher s'effondre, écrasant de sa masse le monceau des victimes encore pantelantes.
L’idée d’exterminer la population vendéenne est pour la première fois énoncée le 4 avril 1793 par certains politiques et officiers supérieurs. Le ministre Barrère dans sa soif intense de « liberté, d’égalité et de fraternité républicaine », propose personnellement « un plan de destruction totale ». « La Vendée »,s’exclame Turreau « doit être un cimetière national, il faut prioritairement éliminer les femmes, sillons reproducteurs». On crée des camps d’extermination comme à Noirmoutiers par exemple. A Bourgneuf et à Nantes, on organise des noyades spéciales pour les enfants, sinistre supplice que Carrier nomme « baptême républicain ». Les Vendéens ne doivent plus se reproduire, d’où le recours à une symbolique macabre à couper le sexe des hommes, ou à faire exploser des cartouches dans l’appareil génital des femmes. Les témoignages et les descriptions révèlent l’atrocité et l’horreur de la situation comme celle de Peigné, de Saint-Julien-de-Concelles, où des femmes enceintes étaient étendues et écrasées sous des pressoirs...
Aucune cause armée ne peut justifier dans le monde le massacre de population civile, rien ne peut justifier une telle barbarie. Bien des années plus tard en 1863, sous les décombres de la chapelle du Petit-Luc, on découvrit les ossements de ces martyrs enlacés de leurs scapulaires et de leurs chapelets. Le massacre des Lucs-sur-Boulogne a fait 564 victimes. Il devient donc nécessaire de revoir et d'entretenir le souvenir de l'histoire de cette journée macabre, si mal connue des manuels de l’histoire « officielle » pour des raisons qui de toute évidence s’imposent d’elles mêmes.....
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Les noms des 110 enfants des Lucs-sur-Boulogne de moins de 7 ans, massacrés par les troupes républicaines, le 28 février 1794.
Marie-Modeste AIRIAU, de la Ricoulière, 5 ans et 7mois, |
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Cette longue litanie est suffisamment émouvante pour se passer de commentaires. Nous invitons tous ceux qui ne l’ont pas encore fait d’aller en Pèlerinage du Souvenir à la Chapelle du Petit-Luc dans laquelle sont inscrits tous les noms de ces jeunes martyrs. |
02:51 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : guerres de vendée, massacre lucs-sur-boulogne, révolution martyres