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06/08/2014

Les Brigands du Roi Louis XVII


choua1.jpgLa Convention à tué le Roi
Et l'impie à tué Dieu aussi
A présent, elle veut nos enfants
Pour sa guerre scélérate (bis)

Refrain :
C'est nous les brigands, les vendéens,
Les brigands du Roi,
Du petit Roi Louis, Ohé, (bis)

Les bleus tuent nos femmes, nos enfants
Ils assassinent nos prêtres aussi
Ils avancent dans notre pays
Ils arrachent notre drapeau blanc (bis)

Refrain :
C'est nous les brigands, les vendéens,
Les brigands du Roi,
Du petit Roi Louis, Ohé, (bis)

images.jpegArrivent les Bleus, les assassins,
Tous les voyous républicains
En avant derrière M'sieur Henri
Henri de La Rochejaquelein (bis)

Refrain

Debout les gars, sonne le tocsin,
Que tournent les ailes des moulins !
Les seigneurs et les paysans,
Sus à l'ennemi, aux armes, (bis)

Refrain

Cavaliers, les sabres pointez,
Paysans, la fourche en avant !
Par Saint Michel, les gars, foncez,
Votre cœur à Marie, mes enfants (bis)

Refrain

Choua2.jpgPour Dieu, le Roi et la victoire
Sus à l'enn'mi, c'est l'hallali !
O Crux ave spes unica,
Allons les gars, allons boire ! (bis)

Refrain final :
C'est nous les brigands, les vendéens,
Les brigands du Roi,
Du petit Roi Louis, Ohé,
Du petit Roi Louis XVII.

27/07/2014

Discours de Louis XX à Bouvines

P1090479.JPGExcellence [Monseigneur l’Archevêque de Lille]
Monsieur le Préfet
Monsieur le Président du Conseil Général
Madame le Vice-président du Conseil régional
Monsieur le maire de Bouvines
Mesdames et Messieurs les Maires
Mesdames et Messieurs

1214-2014. Huit cent ans séparent ces deux dates et Bouvines demeure un repère essentiel dans l’histoire de France. Une date charnière. Croyez-bien que je ressens un grand honneur d’avoir été invité à cet anniversaire. J’y suis comme successeur, bien lointain il faut le dire, puisque tant de siècles nous séparent de Philippe-Auguste, le vainqueur de Bouvines.
De telles commémorations nous font entrer profondément au cœur de l’histoire de notre Pays. Il y a quelque chose d’exceptionnel pour notre nation que de pouvoir s’inscrire dans une si longue durée qui est aussi une occasion de réfléchir à notre destinée.
Pourquoi nous souvenons nous de Bouvines alors que les mots ont changé de sens, alors que des concepts nouveaux sont apparus, forgés par les événements si nombreux vécus par notre pays ? Ainsi, que dire après 800 ans, d’encore audible pour nos concitoyens ? Au-delà de la victoire elle-même, victoire un peu miraculeuse puisque les troupes royales étaient deux fois moins nombreuses que celles des coalisés du roi Plantagenet et de l’Empereur, nous pouvons retenir trois enseignements de Bouvines :

Le premier est l’affirmation de l’État. Cela paraît à la fois lointain et parfois aussi, très présent. Lointain, car nous avons du mal à nous imaginer ce qu’était la société féodale, divisée en de multiples souverainetés avec quelques grands féodaux essayant de conquérir toujours plus de pouvoirs. Le Roi de France qui était le plus petit des grands, les a vaincus à Bouvines. Philippe en ce jour de juillet 1214, a affirmé, pour son temps comme pour le nôtre, qu’au-dessus des intérêts particuliers il y a le bien commun dont la fonction royale est garante. Ce n’est pas un hasard si la renommée lui a donné le surnom d’ « Auguste » [Philippe-Auguste] lui reconnaissant ce vieux titre hérité de Rome qui restait encore le modèle de l’État, c’est-à-dire d’un pouvoir non dépendant des hommes et de leurs égoïsmes passagers. Oui, Bouvines marque la renaissance de l’État.

Le second vient de la nouveauté de la bataille de Bouvines où, au-delà des troupes habituelles des chevaliers et de leurs servants, ce qui fit la différence, ce furent les milices bourgeoises des communes. Pour la première fois la société française, organisée en corps constitués, autour de ses métiers et de ses chartes communales, se manifestait.

À Bouvines, unis sous la bannière de Saint-Denis, sont venus combattre ceux qui étaient fiers de leur autonomie et de leurs libertés à se gérer. Ce droit qui en avait fait, pour la première fois de vrais sujets libérés de la tutelle des seigneurs, ils le devaient aux premiers capétiens qui favorisèrent les chartes de franchise contre la toute-puissance des féodaux. La conscience politique du peuple de France est née à Bouvines. Ainsi et c’est le troisième enseignement que je vois dans cette commémoration, se souvenir de Bouvines, huit cents ans après la victoire, permet de comprendre l’intérêt de l’histoire. Parfois la France donne l’impression d’oublier son passé, or c’est dans le temps long que notre pays s’explique. Il s’est constitué génération après génération. Les grandes dates que les écoliers apprennent [496, l’an 800, 1214, 1515 ... jusqu’à 1914] sont autant de repères qui donnent du sens à nos vies.

Il faut nous en souvenir pour écrire de nouvelles pages, pour entrer dans l’avenir.
Une grande nation est celle qui sait s’inscrire dans le temps. En m’invitant ici, en ce jour, à côté de toutes les autorités, héritier de la dynastie millénaire, j’imagine que c’est, Monsieur le Maire, ce que vous avez souhaité montrer. Soyez remercié de m’avoir permis de le rappeler.

16/07/2014

Forum légitimiste du Royaume de France

790877511.jpg

Fondé en 2011, notre site regroupe la plus importante et solide communauté légitimiste sur le web avec plus de 460 membres enregistrés, 19 000 messages en ligne, 3 500 visiteurs par mois et de nombreux sujets de discussions propres à satisfaire la curiosité des néophytes qui s'intéressent à la constitution Monarchique de la France traditionnelle.

Des utilisateurs de plus en plus nombreux, de toutes les générations, de toutes les provinces ; qui bien au delà des échanges virtuels d'internet sont invités (s'ils le souhaitent par la suite) à tisser des amitiés sincères dans le réel. Pèlerinages, universités d'été, groupes d'études, presse contre-révolutionnaire, créations de nouveaux cercles en provinces, sessions de formations adaptées en fonction des différents niveaux. Voilà la bonne formule qui seule fait recette, garantissant la transmission d'une pensée royale authentiquement française à 100% traditionnelle. Développer la légitimité aux coeurs de nos provinces, avec rigueur et ténacité, améliorer la forme sans jamais négliger le contenu, il s'agit là de l'une des règles fondamentales de la méthode UCLF.

Conçu comme un véritable journal de bord de la légitimité ; le forum du Royaume de France vous accueille sans plus tarder autour de l'échange et des bonnes pratiques. Vous émettez le souhait de vous battre pour le glorieux pays de nos ancêtres, d'intégrer cette démarche dans une stratégie politique à plus long terme, et de démontrer avec nous la juste valeur de la cause que nous avons l'honneur de défendre ? Alors c'est à vous que ce message s'adresse. N'hésitez plus, rejoignez-nous !

FORUM DU ROYAUME DE FRANCE

15/07/2014

Stéphane Bern, l'art du double-jeu

secrets-dhistoire-19733-29247.png« Apparence » Ce qui se donne directement dans un paraître que l'on peut prendre pour l'être même, quoique pourtant on puisse se tromper. Le concept d'apparence prend son sens dans une représentation de la dualité apparence/réalité.

« Trompeuse » Est trompeur ce que l'on prendrait aisément pour autre chose. Un trompe-l'oeil en peinture c'est par exemple la porte peinte qui fait qu'elle est si bien imitée que l'on se cognerait au mur !

Voilà deux mots, deux définitions complémentaires qui s'accordent à merveille avec la personnalité de l'animateur TV/Radio Stéphane Bern, qui se présente volontiers comme « monarchiste », défenseur convaincu de la cause Royale... Comment ne pas s'étonner dès lors de retrouver ce journaliste présentateur au centre des festivités du 14 juillet 2014 en direct du champ de mars ? Tout juste après la diffusion de son émission « Secrets d'histoire » intitulée pour la circonstance : « Danton aux armes citoyens ! ». Programme consacré cette fois au portrait de l'un des plus féroces artisans de la Révolution.

On passe du sens des contraires au sens des ensembles, il faut doser subtilement le goût des contrastes aigus et l’unité des conduites. Après avoir fait des émissions sur les têtes couronnés, l'animateur n'hésite pas à parler d'un véritable « miracle » à propos du discours du 2 septembre 1792 dans lequel Danton dira à la plèbe manipulée par la franc-maçonnerie qu'il faut « de l'audace toujours de l'audace », dans le but de galvaniser les troupes de cette révolution satanique. L’associativité concentrée demande d’unir dans une seule optique les contraires, alors que l’inhibition différentielle maintient les antagonismes. C’est l’univers du double-jeu, des faux-semblants, l'univers de ceux qui se plaisent à nager dans les eaux troubles...

L'émission débute très fort avec un Stéphane Bern au pied du Moulin de Valmy, qui parle d'une soirée du 14 juillet « exceptionnelle » et donne rendez-vous aux téléspectateurs de france 2 après son programme tv à la tour Eiffel pour le traditionnel feu d'artifice, puissant symbole de la chute de la Monarchie Catholique. Difficile de faire pire en matière d'incohérence, pour quelqu'un qui se dit royaliste ! L’opposant-double-jeu est un stratège retors et subtil, possédant a fond l’art de simuler par des jeux d’alliances complexes, virtuose des tactiques de diversion et des manœuvres en coulisses... Surtout ne nous laissons pas Bern(er) !!

Même si toutefois quelques vérités dans ce programme sont révélées au grand public, comme le mensonge de la bataille de Valmy, la détresse de la famille Royale durant sa terrible captivité à la Tour du Temple, ou bien encore la mise à mort de nombreux prêtres réfractaires. Cela ne pèse pas grand chose face aux nombreuses interventions d'un Arnaud Montebourg, soucieux de donner une image acceptable au torrent révolutionnaire qui a emporté la France et qui continue avec le même élan de la ruiner de nos jours.

Montebourg évoque « la naissance du patriotisme » avec la Révolution, comme si la France n'existait pas avant 1789... Puis de « cette Nation qui a décidé un jour de se débarrasser de son roi, de son oppresseur », on ne fait vraiment pas dans la demi-mesure chez Montebourg. Alors qu'un honnête homme, avec un minimum de culture historique sait très bien que Louis XVI n'avait absolument rien d'un ignoble tyran. La perle du ministre de l'économie reste la déclaration suivante, toujours au cours de cette émission : « La république pour se défendre viole ses propres principes »... Preuve irréfutable, que ce régime dépourvu de bons principes, n'est fait que pour les opportunistes et les menteurs qui vendent au peuple français trompé une démocratie de façade. Enfin dans ce numéro de secrets d'histoire, on parle également de la prise de la bastille, alors que celle-ci en réalité s'est rendue. Sujet que nous avons déjà évoqué dans nos pages ICI

Un royaliste sincère, légitimiste de surcroit, ne se situe pas sur les charnières, les lignes de fracture de la Révolution, propices aux double-jeux sournois ! L'heure n'est pas aux compromissions, elle est à la cohérence au service de la monarchie légitime.

Rappelons-nous l'avertissement du Comte de Chambord : « Mais la France, cruellement désabusée par des désastres sans exemple, comprendra qu’on ne revient pas à la vérité en changeant d’erreur, qu’on n’échappe pas par des expédients à des nécessités éternelles ».

Reny_F

03/07/2014

Université Saint Louis, Camp Chouan 2014

Jeunes, cadres et formation continue ouverte à tous les âges

―――
Du lundi 21 juillet (16h), au vendredi 25 (14h)
Rendez-vous au château de Couloutre (Nivernais 58220)

Les objectifs

couloutr.jpgPour acquérir une vraie formation politique et devenir des combattants efficaces il s’agit de bien identifier :

  • ce pour quoi on se bat (connaissance de soi), la monarchie traditionnelle de droit divin,
  • ce contre quoi on se bat (connaissance de l’adversaire), les idéologies (libéralisme, nationalisme, socialisme), toutes filles de la Révolution et de sa religion la gnose.

Le programme

Dans l’esprit de camaraderie qui a fait son renom, retrouvez Lulo, Faoudel, Gédéon, Savéan, Surville et bien d’autres au cours

  • de conférences,
  • d’exposés,
  • d’ateliers.

Renseignements et inscriptions

Renseignements : saintlouis.univ@gmail.com

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01/07/2014

Le miraculé de Thibhirine

Frère Jean Pierre Schumacher

né le 15 février 1924 à Buding (Lorraine)

 

frère schumacher.JPGNé dans une famille ouvrière de six enfants, il est élevé dans la ferveur de la foi catholique. Jean-Pierre a dix huit ans lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine par le Troisième Reich, il est enrôlé de force dans l'armée allemande.

Bien des années plus tard, dernier rescapé du rapt au monastère de Tibhirine, le Frère Jean-Pierre âgé à présent de 90 ans, est toujours moine à Notre-Dame-de-l’Atlas, au Maroc. Selon lui, et sans qu’il puisse expliquer pourquoi, la Vierge lui a « sauvé la vie » à plusieurs reprises.

Comment êtes-vous devenu moine ?

Avant d’entrer chez les cisterciens, je suis passé par la communauté mariste, dont j’ai suivi toute la filière, en commençant par le collège. En 1940, la guerre a tout interrompu. Ma famille a été un temps évacuée sur la région parisienne, en voiture à cheval. Je ne voulais pas faire mes études en allemand alors je suis resté à la maison,€“ j’étais meunier avec mon père. En 1942, à 18 ans, j’ai été mobilisé, comme « malgré nous ». J’ai d’abord été envoyé en Hollande, puis en Allemagne.

Mais vous avez survécu à cette guerre !

Oui, la Sainte Vierge m’a protégé. C’était à l’hôpital militaire de Heidelberg, en février 1943. Les blessés de Russie arrivaient par trains entiers. On m’avait envoyé là, parce que j’avais attrapé une maladie des yeux, une rétinite. Le médecin chef a dit « avec ces yeux-là, vous ne pouvez pas aller au front » et il m’a réformé. À une heure près, au moment même où mon unité partait pour des manœuvres avant d’être envoyée dans le secteur de Stalingrad. Parmi ceux qui sont partis, il y avait mon meilleur camarade, un séminariste. Il était un modèle pour moi et je ne l’ai plus jamais revu. Je suis sûr que la Vierge Marie m’a sauvé la vie une deuxième fois alors.

Sauvé par Marie « une deuxième fois » ?

Oui, car plusieurs fois au cours de ma vie, j’ai eu une grâce que je ne m’explique pas, et qui m’a fait échapper à des mauvais coups. La première fois, à cinq ans, j’ai failli être écrasé par un attelage. Le conducteur ne m’avait pas vu. Le cheval avait son sabot sur ma poitrine, puis il s’est arrêté d’un seul coup et n’a pas appuyé. Une autre fois, c’était à Fès en 1997, où nous étions, après Tibhirine. Le plafond de ma chambre m’est tombé dessus. J’ai simplement eu le temps de voir du sable qui tombait puis les poutres qui s’effondraient sur mon lit. Je me suis dégagé à temps, sans trop savoir comment. Et puis, bien sûr, il y a eu Tibhirine..

 

Source : Famille Chrétienne

22/06/2014

Fête du très Saint Sacrement

liege-ste-julienne-de-cornillon.jpg1. La fête du très saint Sacrement, appelé dans le langage liturgique la fête du Corps du Christ, et dans le langage populaire la Fête-Dieu, est une fête dans laquelle l'Eglise rend les honneurs publics et solennels à Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Eucharistie.

2. La fête du saint Sacrement date du XIIIè siècle. Dans une vision, la bienheureuse Julienne, prieure du monastère de Mont-Cornillon, près de Liège, apprit que Dieu la chargeait de travailler de tout son pouvoir à l'établissement d'une fête en l'honneur du saint Sacrement. Ses révélations amenèrent l'évêque de Liège à établir cette fête dans son église. Le pape Urbain IV, après l'avoir célébrée à Rome, la rendit obligatoire pour l'Eglise entière en 1264, et le pape Jean XXII, en 1318, ordonna d'en faire l'octave et de porter l'Eucharistie en procession.

3. Tous les jours sont des fêtes du saint Sacrement, puisque tous les jours la sainte Messe est célébrée ; de plus, le Jeudi Saint, l'Eglise commémore, mais au milieu des tristesses de la Passion, l'anniversaire de l'institution de la sainte Eucharistie. Cependant, trois raisons principales déterminèrent le Souverain Pontife à étendre cette fête à l'Eglise universelle :

    1) La communication que la bienheureuse Julienne lui avait faite à ce sujet lorsqu'il était archidiacre de Liège.

    2) Le miracle de Bolsena qu'il avait pu constater de ses yeux.

   3) Le refroidissement de la piété des fidèles envers la sainte Eucharistie, causée par la négation de la présence réelle par Bérenger, et l'hérésie des Albigeois, qui voulaient anéantir le sacerdoce et le culte eucharistique.

4. On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu :

1) Pour célébrer les victoires que Jésus-Christ a remportées sur le péché qui fut expié par l'immolation du calvaire ; sur la mort qui fut vaincue par sa résurrection ; sur l'enfer dont les principautés et les puissances furent dépouillées et emmenées captives au jour de l'Ascension. (Coloss., II, 15.)

2) Pour affirmer solennellement le dogme de la présence réelle contre les impies et les hérétiques. Le Concile de Trente appelle, en effet, cette fête « le triomphe de l'hérésie ».

3) Pour réparer les irrévérences et les profanations dont Jésus-Christ est l'objet dans ce divin Sacrement.

4) Pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages.

Sacramentsprocessie-detail1.jpgLes processions du saint Sacrement exposé dans l'ostensoir n'ont pas commencé avant l'institution de la Fête-Dieu. Cependant, avant cette époque, il existait des processions dans lesquelles on transportait le saint Sacrement enfermé dans une tabernacle. Ce n'était pas le saint Sacrement que l'on voulait spécialement honorer, mais Notre-Seigneur considéré dans quelqu'une des circonstances de sa vie terrestre.

C'est ainsi que, dès le VIIe siècle, dans quelques églises, on portait le saint Sacrement à la procession destinée à honorer l'entrée triomphale de Notre-Seigneur à Jérusalem, le jour des Rameaux.

La bulle du pape Jean XXII, ordonnant « de porter l'Eucharistie en procession dans les rues et les places publiques », fut publiée en 1318 ; mais elle ne faisait sans doute que confirmer une coutume probablement aussi ancienne que le Fête-Dieu (1264).

Aussitôt que ces processions furent instituées, la piété des fidèles s'efforça de leur donner tout l'éclat possible. C'est au milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de guirlandes, que s'avançait le saint sacrement abrité sous un dais pour en souligner davantage la présence. Il était précédé d'une longue file d'enfants vêtus de blanc, qui balançaient des encensoirs ou jetaient des fleurs, pendant que la foule chantait les bienfaits de l'Eucharistie.

Malheureusement, aujourd'hui dans beaucoup de villes, sous prétexte de respecter la liberté de conscience et de ne pas entraver la circulation, Jésus-Hostie ne peut plus sortir des églises. Les processions se font alors à l'intérieur des temples, et les hommages extérieurs supprimés sont compensés par une piété plus ardente et plus recueillie.

5. L'office du très saint Sacrement, composé par saint Thomas d'Aquin, est une admirable exposition de l'enseignement catholique sur l'Eucharistie.

Les hymnes Sacris solemniis des Matines, Verbum supernum des Laudes, Pange lingua des Vêpre et la prose Lauda Sion, qu'on a appelée le Credo du saint Sacrement, sont des modèles par la profondeur de doctrine la concision pleine de clarté et la simplicité majestueuse qui caractérisent le Docteur Angélique. Elles sont, dit Benoît XIV, « incomparables et presque divines ».

Les mélodies très belles aussi, ne sont pas de Saint Thomas. Elles existaient déjà. On ignore la part qu'il prit à cette adaptation.

6. Pour célébrer dignement la Fête-Dieu nous devons :

1) Contribuer, dans la mesure de notre pouvoir, à l'éclat des cérémonies, en ornant les reposoirs, les maisons et les rues qui se trouvent sur le passage du saint sacrement.

2) Assister à la Messe et à la bénédiction du saint Sacrement le jour de la fête et pendant l'octave.

3) Nous pénétrer, dans ces exercices, d'une foi vive à la présence réelle, adorer et remercier Jésus-Christ de tout notre coeur, et lui faire amende honorable pour tous les outrages qu'il reçoit dans le sacrement de son amour.


img1p074a1.jpgR. Parle, commande, règne,

Nous sommes tous à Toi.

Jésus, étends Ton règne,

De l'univers, sois Roi. 

 

1. Tandis que le monde proclame

L'oubli du Dieu de majesté,

Dans tous nos cœurs l'amour acclame,

Seigneur Jésus, Ta royauté.

 

2. Vrai Roi, Tu l'es par la naissance,

Vrai Fils de Dieu, le Saint des saints ;

Et ceux qui bravent Ta puissance,

Jésus, sont l'œuvre de tes mains.

 

images.jpeg3. Vrai Roi, Tu l'es par la conquête,

Au Golgotha, brisant nos fers ;

Ton sang répandu nous rachète,

Ta croix triomphe des enfers.

 

4. Vrai Roi, Tu l'es par Ton Eglise,

A qui tu donnes sa splendeur ;

En elle notre foi soumise

Voit vivre encore le Rédempteur.

 

5. Vrai Roi, Tu l'es par Ton vicaire,

Dont tu défends l'autorité ;

Par lui tu répands la lumière

De l'infaillible vérité.

 

12-dais.jpg6. Vrai Roi, Tu l'es dans cette hostie

Où Tu te livres chaque jour ;

Tu règnes par l'Eucharistie,

Gagnant les cœurs à Ton Amour.

 

7. Vrai Roi, Tu l'es sur cette terre,

Mais que bientôt brille à nos yeux,

Loin de la nuit et du mystère,

Ton beau Royaume dans les cieux.

13/06/2014

Discours du 12 juin 2014 à Paris, de S.A.R Monseigneur Louis XX

  Célébration de l’année Saint-Louis à Sainte-Elisabeth de Hongrie à Paris 
   
Bouboune.jpgÀ 19h00, à l’occasion du 10e anniversaire de la dépose du coeur de Louis XVII à la basilique St-Denis, une messe votive de saint Louis était célébrée pour le jeune roi par S. Exc. Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Eglise romaine, en présence de Mgr le Prince Louis, duc d’Anjou.     
À  20h30, une gerbe était déposée à l’emplacement de la Tour du Temple, où décéda Louis XVII, le 12 juin 1795.     
Après ce dépôt, un dîner, organisé par l’Institut Duc d'Anjou, rassemblait de nombreuses personnes autour du Prince, de Mgr Bruguès et de M. l’abbé Xavier Snoëk, curé de Sainte-Elisabeth de Hongrie.     

Au cours de ce dîner, Mgr le Prince Louis a prononcé le discours ci-après :

« Excellence,
Monsieur le Curé,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,

Bene.jpgÀ l’issue de ces deux cérémonies, vous avez souhaité que soit organisé un dîner pour terminer cette journée par une rencontre amicale, soyez-en remerciés. C’est une nouvelle occasion de me retrouver parmi vous tous, fidèles qui m’entourez depuis de si longues années et nous sommes très honorés que Monseigneur Bruguès ait pu se joindre à nous.    
Je salue nos amis venus d’Amérique, où je serai au mois d’août pour commémorer saint Louis et la création de la ville de Saint-Louis du Missouri, il y a 250 ans par le roi Louis XV.    
La soirée que nous vivons est solennelle puisque nous nous retrouvons autour du souvenir de saint Louis et de Louis XVII. Le Saint, roi à 12 ans et l’enfant roi, Martyr à 10 ans. Quel symbole ! L’un et l’autre, brutalement sortis de l’enfance et confrontés au meilleur et au pire.
   
Avec saint Louis, dont est commémoré cette année, un peu partout en France et dans le monde, le 8e centenaire de la naissance, nous comprenons mieux ce qu’apporte à la royauté la religion vécue jusqu’à la sainteté. Elle a permis à Louis IX d’accomplir sa tâche de souverain en mettant toujours en avant les principes évangéliques que lui avait inculqués sa mère, Blanche de Castille. Être le roi de la justice ; celui de la paix entre les grandes principautés féodales ; celui de la protection des petits et des faibles ; enfin, celui de la charité qui s’est traduite par ses préoccupations sociales en oeuvrant autant pour créer des hôpitaux que pour assurer aux veuves et aux orphelins des moyens de subsistance. Son souvenir est tel que, huit siècles après, il demeure un modèle honoré dans de nombreuses villes comme j’ai pu le constater tant à Poissy qu’à Aigues-Mortes ou à Paris, alors que ce sont des dizaines de villes qui ont programmé des commémorations cette année.
   
Avec Louis XVII, nous plongeons dans un autre versant de la nature humaine, celle de la face honteuse d’une humanité qui a perdu tout sens des valeurs au point de laisser mourir un enfant de 10 ans dont le seul crime était d’être un fils de roi et son successeur légitime.
   
Mais, malheureusement, si Louis XVII reste un symbole de l’enfance sacrifiée, ne faut-il pas reconnaître que son sacrifice n’a, à vue humaine, rien changé. L’actualité montre que les enfants sont toujours les innocentes victimes de la folie, de l’égoïsme ou de la perversion des adultes. Des enfants-soldats aux victimes des actes pédophiles, les enfants martyrs se comptent en milliers, en millions comme si bien souvent les adultes faisaient payer aux plus petits et aux plus faibles leur propre incapacité à agir pour le bien commun.    
L’exact opposé du message multi-séculaire de saint Louis !
   
Alors comment ne pas être amené à réfléchir ?    
Y a-t-il un lien entre ce passé et notre avenir ?
   
Il est dans la question des valeurs. Quelle société voulons-nous ? Cette question est celle de chacun d’entre nous. La question de la crise morale, que nos sociétés traversent, est souvent évoquée en France, mais aussi dans d’autres pays européens et notamment par le Saint-Père. Cette crise morale est celle de la perte de sens de nos sociétés. Nous avons su être à la pointe des progrès technologiques et scientifiques. Nous savons aller sur Mars ; nous pouvons voir l’infiniment petit. Les découvertes médicales nous étonnent chaque jour un peu plus. L’homme est capable de grandes choses ! C’est la face saint Louis, Bouvines, François 1er, Louis XV et Louis XVI...
   
Seb.jpgEt pourtant, notre société est confrontée au doute, au désenchantement qui frappe les plus jeunes, au découragement qui frappe les plus âgés.
   
La différence se trouve dans le sens que nous donnons à la vie, à toute la vie. Dès qu’on la détourne du Bien commun et des devoirs que chacun a vis-à-vis de ses prochains et de ceux qui le suivront, la société tombe dans tous les pièges et dans tous les excès. Telle est la rançon des époques qui perdent le sens des valeurs. Souvenons-nous, en effet, que le martyre de Louis XVII ne fut pas un acte isolé - une erreur de l’histoire - mais qu’il accompagna le génocide des 500 000 Vendéens, les prisons de la Terreur et les nombreux guillotinés, et qu’il précéda les guerres qui firent plus d’un million de victimes et laissèrent la France exsangue. Spirale du malheur !
   
Que voulons-nous pour demain ?    
Telle est la question que tous les rois se sont toujours posée. Quel est notre devoir, le vôtre, comme le mien ? Quelle est notre mission ? Pourquoi maintenons-nous une tradition ? En un mot, quel sens donnons-nous à la royauté en ce XXIe siècle ?    
Je le dis souvent, il ne s’agit pas de regretter quelque époque passée qui, quoique nous fassions, ne reviendra pas. Il convient d’aller vers l’avenir. D’aider à le construire comme le roi Louis IX l’a fait.
   
C’est ce que l’on attend de toutes les royautés. En Europe, c’est le régime de nombreux états et pour certains, nous savons combien il est important. Dans les pays qui l’ont abandonné, les crises succèdent aux crises et surtout, les peuples payent un lourd tribut comme en Iran, en Lybie, en Afghanistan. En 1989, lorsqu’il s’est agi de faire la transition entre le régime communiste et le monde libéral, plusieurs états avaient pensé à restaurer les antiques maisons royales, en Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie. Il est sans doute regrettable que cela n’ait pas été réalisé, la transition aurait sans doute été facilitée. Les rois ont l’avantage de pouvoir symboliser leur pays, à travers toutes ses diversités et chacun peut s’y rattacher comme dans une famille tous les membres partagent les mêmes ancêtres.
   
Mon devoir est donc de maintenir la flamme de l’espoir. Mais j’ai besoin, autour de moi, de personnes qui s’engagent, de jeunes et de moins jeunes qui ne soient pas des nostalgiques, mais qui aient envie de changer la société pour la faire progresser. C’est tous ensemble que nous réussirons.
   
Alors, voyez-vous, si je dis cela, aujourd’hui parmi vous, c’est parce que souvent m’est posée la question sur ce que je fais. Il est vrai qu’il n’est pas simple d’être l’héritier de la tradition royale française et l’héritier de la tradition de saint Louis. Cet héritage, je l’assume. J’essaie d’appliquer dans ma vie familiale et professionnelle ces principes fondateurs. J’aimerais faire mieux pour l’enfance malheureuse en particulier et dans d’autres domaines aussi. Avec tous et notamment ceux de ma génération, prenons des initiatives. Tel est le devoir de l’héritier des Bourbons, de l’aîné des Capétiens.

   
Merci.
   
Louis, duc d’Anjou »

 

Source : Monarchie Info (UCLF)

 

08/06/2014

En mémoire d'un triste fait

Louis_Charles_of_France5.jpgEn mémoire d'un triste fait
Du petit roi Louis XVII

Roi sans couronne
Il n a pas laissé un acte
Avec le ciel il a fait pacte

Mort sans tombeau
Vainquit par la patience
Simon son bourreau

Il n'a pas de pierre
La France n'en est pas fière
Il ne combattit jamais
Au fond son coeur pur pardonnait

Dans sa captivité
Il fut exténué
Gardant le sentiment en mourant
Son origine d'Henri IV son ascendant

De son droit royal
Il fut loyal
Mort d'épuisement de misère
A cause de ses adversaires révolutionnaires

Sur le grabat dans sa prison
Orphelin d'abandon
Entouré de ses anges sublimes
Il fut victime

D'être roi il a souffert sans murmurer
Que j'en ai pleuré
Sans se plaindre il s'est éteint
Quelle triste fin

Louis XVII, mort au temple, captivité, christelle la fidèleEnfant martyre quel supplice
Levant les yeux vers le ciel
Comme s'il voulait dire au Seigneur
Que votre volonté s'accomplisse

Entendant cette douce musique céleste
Quitta la vie terrestre
Quelle belle âme, quelle splendeur
Les bourreaux l'ont abreuvé de fiel

Le 8 juin mois du sacré coeur à Dieu,  il a donné son âme
A 10 ans remportant la victoire de ses infâmes
A 15 heures mort comme le Christ couronne d'épines
Il fut roi souffrant de douleur divine

Tragique histoire fut la sienne de ce palissant enfant
Que les anges lui apportèrent la couronne des innocents.

Christelle
La fidèle

04/06/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 07 juin 2014, à Metz (57 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

28/05/2014

L'Ascension de Jésus-Christ

Jésus promet d'envoyer le Saint-Esprit - Jésus apparut encore plusieurs fois à ses apôtres, et s'entretint avec eux du royaume de Dieu, c'est à dire, de tout ce qui était nécessaire pour la fondation et le gouvernement de son Eglise.

Le quarantième jour après sa résurrection, Jésus apparut pour la dernière fois à ses apôtres réunis à Jérusalem. Il leur ordonna de ne point s'éloigner de cette ville, mais d'attendre la venue du Saint-Esprit. Il leur dit : « Dans quelques jours, le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous recevrez la force de rendre témoignage de moi à Jérusalem, dans tout la Judée et jusqu'aux extrémités de la terre ».

Jésus donne à ses apôtres un triple pouvoir - Ensuite, Jésus conduisit ses apôtres sur la montagne des Oliviers. Là, il leur dit : « Toute puissance m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc et prêchez l'Evangile à toutes les nations (pouvoir d'enseigner), et baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit (pouvoir de conférer les sacrements). Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai recommandé (pouvoir de gouverner les âmes). Et voici que je ascension.jpgsuis avec vous jusqu'à la consommation des siècles. Celui qui croira et se fera baptiser sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné ».

Jésus monte au ciel - Après avoir dit ces paroles, Jésus leva les mains et bénit les apôtres. Pendant qu'il les bénissait, il monta au ciel, où il est assis à la droite de Dieu. Les apôtres ravis d'admiration, le suivirent des yeux jusqu'à ce qu'une nuée l'eût dérobé à leurs regards. Alors deux anges, vêtus de blanc, leur apparurent et dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi vous tenez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus qui vient de s'élever au ciel reviendra un jour, de la même manière que vous l'avez vu monter. » Les apôtres, ayant entendu ces paroles, retournèrent à Jérusalem, et pleins de joie, ils adoraient et bénissaient Dieu.

22/05/2014

Photos et Vidéo de la procession du 17 mai en mémoire de St-Louis

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Video de l'UCLF


18/05/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 24 mai 2014, à Nancy (54 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

10/05/2014

DISCOURS PRONONCE LE 8 MAI 2014 AU PIED DE LA STATUE DE SAINTE JEANNE D'ARC A STRASBOURG (ALSACE)

flor.jpgMesdames et Messieurs, Chers amis,

C’est aujourd’hui la deuxième fois que nous nous rassemblons au pied de cette statue pour rendre hommage à sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France.
Nous avons institué cet événement le 8 mai, afin de commémorer la libération d’Orléans le 8 mai 1429, jour crucial de l’histoire de notre cher pays.
Après que l’armée de celui qu’on appelait « le Dauphin » mais qui était déjà S.M. le roi Charles VII depuis la mort de son père, entrait dans Orléans le 29 avril, les Anglais levaient le siège le 8 mai. A la tête de cette armée se trouvait une femme. Celle que l’on appelait déjà la Pucelle. Si elle est tant célébrée encore aujourd’hui, ce n’est pas pour rien.
Elle nous a d’abord donné un authentique témoignage chrétien. Elle priait, elle agissait. L’un n’allait pas sans l’autre, afin de suivre les plans de la Providence. « Les gens d’armes combattront, et Dieu donnera la victoire ».
Ceci est un enseignement essentiel à notre époque où beaucoup sont tentés par l’abandon du terrain de l’action au profit d’une simple attente quasi-messianique pour redresser notre pays. Non, Dieu veut notre contribution. Il serait bien évidemment tout aussi vain de vouloir simplement agir sans l’aide de la prière. Nos glorieux ancêtres, de Charlemagne à Louis XIV, en passant par saint Louis, ont toujours accompagné leurs faits d’une ardente vie de foi.

Jeanne d’Arc nous donne également un mode d’emploi pour relever notre pays de ses ruines. A son époque, la France était au bord du gouffre. Le souverain légitime était contesté, la France avait été vendue par des hommes sans scrupules qui n’avaient pas hésité à manipuler un Charles VI souffrant afin qu’il signe l’ignoble Traité de Troyes, traité qui promettait la couronne aux Anglais en la personne d’Henri VI d’Angleterre.
Mais le Dauphin ne s’est pas soumis à cette décision injuste et qui aurait eu des conséquences funestes pour le Royaume de France. Il savait qu’il était fils aîné de l’Église. Des Français se sont alors levés pour défendre les droits de leur monarque. Jeanne d’Arc en devint l’étendard et la figure de proue car elle avait reçu sa mission de Dieu et qu’elle ne reculait devant rien. Cette mission était simple : libérer la France de l’envahisseur et faire sacrer le roi légitime à Reims.
Ces deux objectifs sont toujours d’une actualité criante.
Notre pays n’est certes plus envahi par des soldats en armes, mais il doit subir une double tyrannie : celle de la République anti-française et celle de l’Union européenne, cette dernière n’étant que le prolongement à plus grande échelle de l’idéologie révolutionnaire. Ces instances illégitimes ne poursuivent aucunement la réalisation du Bien commun. La République ne cesse depuis plus de deux-cents ans de diviser le pays dans des luttes politiciennes stériles tout en maintenant au pouvoir une caste n’ayant pour but que de satisfaire aux exigences des lobbies influents. L’Union européenne quant à elle est la traduction contemporaine de la Tour de Babel, funeste projet entrepris sous la pression des Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui consacre l’ultra-libéralisme comme dogme absolu dans tous les domaines.

De plus en plus de Français rejettent ces castes au pouvoir. Mais beaucoup se laissent séduire par de faux prophètes qui n’hésitent pas à utiliser l’image de Jeanne d’Arc pour en faire une héroïne républicaine et nationaliste, en omettant bien de dire qu’elle avait pour objectif premier de faire sacrer le Roi !
"Ne tombez pas dans le piège infernal de l'abstention, ne me décevez pas, allez voter!" s’écriait il y a quelques jours la présidente d’un parti présenté comme anti-système mais dont on parle tous les jours à la télévision et à la radio. Je ne crois pas que ce sont là des paroles qui pourraient sortir de la bouche de Jeanne d’Arc, à laquelle elle rendait pourtant hommage, entourée comme à l’accoutumée d’une ribambelle de drapeaux révolutionnaires.

Il est de notre devoir, à nous légitimistes d’aujourd’hui, de faire vivre ce discours multi-séculaire, d’en rétablir la vérité et de ne pas y renoncer devant les ravages du temps.

Oui, Jeanne d’Arc a fait sacrer le roi légitime, Charles VII. Notre roi s’appelle aujourd’hui Louis XX. Comme Jeanne, nous devons œuvrer, chacun à notre place, avec nos moyens, pour mener notre roi à Reims. Car « il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir », disait notre Prince dans son message aux Français du 25 janvier.
Les Français attendent un ferment d’unité. Beaucoup veulent de ce monarque « absolu », c’est à dire au-dessus des intérêts particuliers et loin de la course au pouvoir et du jeu mensonger de séduction qu’elle impose. Ils désirent ardemment ce bien commun qui, comme le souligne notre Prince « passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi ».

Les Français ne veulent pas d’une liberté séparée du bon et du vrai, d’une fausse liberté qui laisse place à tous les excès, voir qui fait d’actes contre-natures une norme. Ils veulent de vraies libertés, des libertés concrètes et des parcelles d’autorité à leur niveau, dans leur famille, leur entreprise ou leur cité. Non que l’Etat s’immisce jusque dans l’éducation de leurs propres enfants pour les inciter à se poser des questions sur leur identité sexuelle.
Ils ne veulent pas d’une égalité chimérique qui coupe toutes les têtes qui dépassent et qui détruit la richesse des différences naturelles voulues par Dieu. Ils veulent de la justice.
Ils veulent bien de la fraternité, mais pour être frères, il faut un père.
A nous de leur montrer qu’ils ont un Roi.

Vive la France, vive le Roi, vive Louis XX !

 

Source : Cercle légitimiste St-Materne (Alsace)

08/05/2014

Marienfloss, la source du Rosaire en Lorraine

Chers amis, chers lecteurs,

marie50.jpgLe mois de mai est le mois de Marie, Reine du Ciel et de la France. Toute la France d'antan le savait et honorait Notre Dame en décorant les statues à son effigie dans les sanctuaires. Les femmes fabriquaient des couronnes de fleurs en l'honneur de celle que l'on appelait la Reine de la famille. Un air de fête et de joie planait dans les chaumières, et les familles récitaient le chapelet tous les soirs, comme il était de rigueur...

Ce nouveau mois de mai qui commence, ce nouveau mois de Marie, nous procure l'occasion de nous pencher sur l'origine du Rosaire en Lorraine. Notre terre étant si riche et si fertile, qu'il est important de nous remémorer régulièrement les évènements qui ont marqué notre histoire. C'est même aujourd'hui un devoir pour lutter contre ceux qui s'acharnent par « l'éducation républicaine » à couper la jeunesse de France de ses racines ancêstrales...

Marienfloss, lieu agréable d'une beauté et d'une magnificence divine, absolue, situé à proximité de Sierck-les-Bains, ancienne place forte du duché de Lorraine. C'est à cet endroit complètement oublié de nos contemporains que se trouve chez nous la source principale du Rosaire que l'on a pourtant attribué à tort aux Frères Prêcheurs. Alors que la paternité réelle en revient aux Chartreux de Trèves et de Marienfloss, au début du XVème siècle (Il faut se souvenir que Sierck dépendait du diocèse de Trèves, jusqu'à la Révolution).

Certes, cette dévotion au Rosaire a bien été propagée par les Frères Prêcheurs ; mais l'origine se trouve bien chez nous en Lorraine à Marienfloss. Et d'ailleurs ceci a même été rappelé par le pape Jean-Paul II lui même, le 10 octobre 1988 dans la cathédrale de Metz...

Marienfloss--parousie.over-blog.fr.jpgDans un vallon solitaire en amont du ruisseau de Marienfloss (« qui signifie ruisseau de Marie »), la petite chapelle de ce lieu reste le témoin précieux des Mystères du Rosaire. C'est à cet endroit, que s'élevait autrefois à l'origine une petite église fondée au début du XIIIème siècle. Hélas, ces lieux furent saccagés au XVIIème siècle au moment de la Terrible guerre de Trente Ans, puis à nouveau lors de la Révolution dite « Française ». Peu de vestiges sont restés debout, il s'élève simplement aujourd'hui une chapelle où le pèlerin est accueilli par cette mention gravée dans la pierre : « Marienfloss, source d'eau vive, d'où jaillit le Rosaire ».

En 1415, c'est le duc de Lorraine Charles II et surtout son épouse Marguerite de Bavière, femme très pieuse, qui fit venir les Chartreux à Marienfloss, en remplacement des Cisterciennes ayant quitté les lieux. Rapidement la jeune duchesse découvre que son mari la trompe. Humiliée, elle se résout à quitter le palais et trouve refuse au château de Sierck. Elle se rappelle qu'elle avait rencontré naguère, à la cour, un jeune noble promis à une carrière brillante, Adolphe d'Essen, et qui avait préféré revêtir la bure des Chartreux. Il était le prieur de la Chartreuse de Saint Alban de Trèves, et Marguerite de Bavière le fit venir à Marienfloss où il s'installa avec son disciple Dominique de Prusse. Ce jeune religieux avait été formé par lui à sa méthode de récitation du Rosaire. Dominique passe pour l'inventeur des « clausules », c'est à dire des thèmes de méditations, car jusqu'alors les Ave se disaient simplement à la suite les uns des autres. C'est ainsi que pour aider la duchesse à surmonter ses épreuves Adolphe d'Essen lui proposa la prière à Marie, Jésus n'a-t-il pas d'ailleurs confié ses disciples à sa Mère ? Notre duchesse de Lorraine a-t-elle été la première personne non religieuse à méditer le Rosaire ? En tous cas, elle s'en fit la fervente propagatrice !

Adolphe d'Essen nommait cette prière « Le petit jardin des Roses de Notre-Dame ». Un Ave relié à l'Evangile est une rose offerte à la Vierge. Dix Ave forment un bouquet, cinquante lui tressent une couronne de roses. Les cent cinquante Ave du Psautier plantent autour de Marie une superbe roseraies, un Rosaire. Avec le Rosaire médité d'après la vie de Notre-Seigneur, Marie était ainsi unie à Jésus de la même façon, Marie menait le récitant à Jésus.

La dévotion de Marienfloss devait se répandre dans le duché de Lorraine, puis plus tard au Royaume de France, et enfin, dans le monde entier.

28/04/2014

Louis de Bourbon : "Je suis prêt à servir la France"

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Si la France était encore une monarchie, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, serait notre souverain sous le nom de Louis XX. Le prince, qui s'est rendu vendredi à Aigues-Mortes pour commémorer le 800e anniversaire de la naissance de Saint Louis, a accepté de répondre aux questions de La Provence.

Monseigneur, vous vous êtes rendu, vendredi, à Aigues-Mortes pour commémorer le 800e anniversaire de la naissance de Saint Louis. Que représente ce roi, majeur dans notre histoire, pour vous ? Et pourquoi célébrer sa naissance, qui est aussi le jour de votre quarantième anniversaire, à Aigues-Mortes ?


Louis de Bourbon : C'est vrai que la concordance des dates et des prénoms est amusante : Saint Louis est né le 25 avril 1214, je suis né 760 ans plus tard et nos épouses se prénomment Marguerite... Mais plus sérieusement, oui, il m'a paru important de venir à Aigues-Mortes à l'occasion du 800e anniversaire de Saint Louis. J'ai accepté cette invitation des autorités civiles et religieuses car honorer ce saint roi, bon époux et bon père de famille, est tout un symbole. Il fonda cette cité en 1240, ouvrant à la France une porte sur la Méditerranée qui ne s'est jamais refermée depuis. Roi réformateur, bâtisseur, juste, il était très aimé car il avait grand souci du faible. Tout cela est présent à Aigues-Mortes, mais j'irai cette année dans d'autres lieux, tant en France qu'à l'étranger, à commencer par le Grau-du-Roi pour la restauration d'un reliquaire[....]

Dans la France actuelle, quel rôle entendez-vous jouer ?


Louis de Bourbon : [...] J'existe, je suis là et si je peux un jour oeuvrer plus concrètement pour la France, je prendrai mes responsabilités. J'ai aujourd'hui 40 ans, trois enfants, une vie active, je sens bien que ma génération et celle qui suit attendent un changement profond et pacifique.

 

Source : le journal "la Provence". Pour lire l'article en entier, cliquez ICI.

26/04/2014

LES MACARONS DE NANCY

macaron1.jpgAu XVIIe siècle, deux soeurs, lassées par la cantine du couvent, mijotent une riposte sucrée. La gourmandise, péché mignon !

Voila une friandise qui se décline en diverses variante selon les provinces. A Nancy, elle se présente sous la forme d'un palet brun clair, craquelé, dur a l'extérieur et tendre a l'intérieur. Le macaron de Nancy est une histoire de bonne femme, ou plutôt de bonnes soeurs. Catherine de Vaudemont, fille du Duc Charles III de Lorraine et de Claude de France, a la vocation religieuse. Elle se retrouve a la tête de la prestigieuse abbaye de Remiremont,  fondée en 620 par saint Romaric, qui regroupe une cinquantaine de chanoinesses nobles. Leur habit gris perle, garni de fourrure, et leur mantille blanche sont le signe de leur puissance et de la souplesse de leur règle. Face a ce relâchement, la pieuse Catherine de Vaudemont fonde en 1625, à Nancy, capitale du duché, l'abbaye Notre-Dame-de-la-Consolation, dont l'église donne sur la rue Saint Dizier. Dans cet établissement, la consommation de viande est prohibée. Les religieuses agrémentent leur quotidien avec des recettes sucrées. Celle du macaron aux amandes, blancs d'oeuf et sucre, remporte leurs suffrages. Il est possible que ce soit Catherine elle-même qui a introduit la recette au couvent puisque sa grand-mère Catherine de Médicis aurait apporté le maccherone d'Italie.


macaron2.jpgLa tradition se perpétue lorsque les religieuses décident, en 1669, d'adopter une règle plus sévère encore, la règle bénédictine de Catherine de Bar. Née dans une famille de petite noblesse, elle est devenue mère Mectilde, prieure des bénédictines de Rambervillers. Elle institue la communauté de l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement, à laquelle quelques couvents du nord de la France se rallient. A la fin du XVIIIe siècle, deux soeurs conversent, Marguerite-Suzanne Gaillot et Marie-Elisabeth Morlot, sont chargées de l'intendance. Survient la Révolution. Des 1790, soeur Marie de Sainte-Melanie, la fille du médecin de la communauté, retourne vivre dans sa famille. A la fermeture definitive du couvent, en 1792, les soeurs Marguerite et Elisabeth sont hébergées chez le docteur. Elles y installent un commerce de macarons et deviennent pour tous les Nancéens « les soeurs macarons» . A la mort de Marguerite,  Elisabeth fait venir auprès d'Elle sa nièce et le mari de celle-ci, M Muller. Les époux abandonnent leur métier d'agriculteur a Savigny, pres de Charme (Vosges), pour devenir pâtissiers et exploiter les secrets de la recette de leur « tante bonbon ». L'établissement fonctionne toujours au 10 rue de la Hache, rebaptisée en 1952 rue des soeurs-macarons.


A table par Eric Mension-Rigau (Historia)

 

ther_avila_3.jpgL ' AMANDE


Sainte Thérèse d'Avila prétendait que les amandes convenaient aux religieuses privées de viande. Elle n'avait pas tort, puisque leur teneur en protéines, vitamines et oligoéléments est remarquable. Fruit a coque originaire d'Asie centrale, l'amande gagne le Bassin méditerranéen a l'époque protohistorique. Les Grecs cultivent les amandiers, si bien que les Romains baptisent l'amande « noix grecque ». Elle est consommée sous forme de lait ou de poudre et entre dans de nombreuses préparations sucrées.

25/04/2014

Anniversaire du Duc d'anjou

louisxx.jpgAujourd'hui 25 avril 2014, 40ème anniversaire de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou et de Bourbon, chef de la Maison de France, ainé de Capétiens, grand maître des Ordres du Saint-Esprit et de Saint Michel, en droit Sa Majesté Très Chrétienne Louis XX, Roy de France et de Navarre.

Joyeux anniversaire Monseigneur, que ce nouvel an de grâce puisse vous rapprocher de vos sujets les plus fervents, et éclairer l'esprit des coeurs sensés.

 

Vivat rex in aeternum ! Montjoie Saint Denis !

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fleur de lys

Entretien intégral du Prince, dans le Figaro du 24 avril 2014.

ICI

Extrait : Saint Louis est un modèle et je partage avec lui quelques liens intimes. D’abord, nos épouses portent le même prénom, Marguerite. Ensuite, le roi Louis à sa naissance n’était pas le successeur, puisqu’il avait un frère aîné, Philippe, mort alors qu’il avait à peine une dizaine d’année. Avec la mort de mon frère aîné, François, j’ai vécu le même deuil. Enfin, Saint Louis est devenu roi à 12 ans, et j’en avais à peine plus grand quand je suis devenu chef de famille...

Louis XX

24/04/2014

« Le message de Saint Louis est bien actuel »

Aigues-Mortes, le 25 avril 2014

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Communiqué du secrétariat particulier de monseigneur le duc d'Anjou le 23 avril 2014

Monseigneur le duc d'Anjou et Madame la duchesse d'Anjou, invités par le clergé et les autorités municipales, assisteront à Aigues-Mortes, le 25 avril, jour anniversaire de la naissance et du baptême du Roi Saint Louis, à une Messe pontificale célébrée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes, Uzès et Alès en l'église Notre Dame des Sablons à 19 heures.

Les adhérents et sympathisants de l'Institut Duc d'Anjou qui le peuvent seront les bienvenus à cette cérémonie religieuse.

Source : IDA

«Le message de Saint Louis est bien actuel»

La France va célébrer, ce vendredi, le 800e anniversaire de la naissance de Louis IX, Saint Louis pour l'Histoire. Un timbre commémoratif, une exposition à Poissy, où il est né le 25 avril 1214, des concerts à la Sainte-Chapelle de Paris vont accompagner cet événement. Tandis que le prince Jean de France, duc de Vendôme, rendra un hommage à la chapelle Saint-Louis de Dreux, nécropole de la famille d'Orléans, le prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, participera aux cérémonies organisées à Aigues-Mortes, d'où le roi partit pour les Croisades. À cette occasion, l'aîné des Capétiens s'est confié en exclusivité au Figaro.

Source : FIGARO

20/04/2014

Joyeuses fêtes de Pâques à toutes et tous !

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Joyeuses fêtes de Pâques à toutes et tous !


19/04/2014

Samedi 17 mai 2014 - Grande Procession en l'honneur du Roy saint Louis

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Grande procession en l'honneur de saint Louis à Paris

louisxx-4388667.jpgEn présence du duc d'Anjou

Organisée par les paroisses Saint-Eugène , Sainte-Cécile, Sainte-Elisabeth du Temple et Saint-Louis-en-l'Isle.

La procession partira de Saint-Eugène , 6 rue Sainte-Cécile 75009 Paris - et se terminera à Notre-dame par une ostension des Reliques de la Passion et de celles de saint Louis, sous la présidence de Monseigneur Renaud de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris.

16/04/2014

Conférence à Mulhouse

CONFÉRENCE DE BENJAMIN RATICHAUX ORGANISÉE PAR LE CERCLE LÉGITIMISTE SAINT-MATERNE :
 
« ÊTRE DE DROITE EN 2014 »


« Un Jean-François Copé se prétendant l’héritier de la droite de toujours ou encore une Marine le Pen vilipendant les ravages de la gauche ; des sentences-tiroirs auxquelles l’on s’habitue sans en percevoir la fausseté et la manipulation subjacente. C’est une véritable définition de la droite authentique et inchangée depuis 1789 que vous propose Benjamin Ratichaux, étudiant en master d’Histoire à l’Université de Strasbourg. Une conférence plus que jamais d’actualité ! »

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13/04/2014

Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem

Jésus entre dans la ville.

image055.jpgLe jour suivant, Jésus se rendit de Béthanie à Jérusalem. Arrivé près de la ville, à la montagne des Oliviers, il envoya deux de ses disciples et dit : « Allez au village de Bethphagé, qui est devant vous. Vous trouverez, en y arrivant, une ânesse attachée et son ânon près d'elle. Détachez-les et amenez-les moi. Si quelqu'un vous demande pourquoi vous les détachez, vous répondrez : « Le Seigneur en a besoin », et aussitôt on vous les laissera emmener. » Or ceci arriva afin que s'accomplit la parole du prophète : « Dîtes à la fille de Sion : voici que ton roi vient à toi plein de douceur, assis sur une ânesse et sur un ânon. » Les deux disciples allèrent et trouvèrent toutes choses comme Jésus le leur avait dit. Ils amenèrent l'ânesse et son ânon, jetèrent dessus leurs manteaux et y firent asseoir Jésus. Bientôt, une grande multitude s'assembla. Dans la foule, la plupart étendaient leurs vêtements sur le chemin ; d'autres coupaient des branches d'arbres et en jonchaient la route. La foule qui précédait et celle qui suivait criait : « Hosanna, fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. » Quelques pharisiens dirent à Jésus : « Maître, faites taire vos disciples ! ». Mais il leur répondit : « Je vous déclare que, s'ils se taisaient, ces pierres même crieraient ! ».

Jésus pleure sur la ville de Jérusalem.

test_p31.jpgS'étant approché de Jérusalem, Jésus aperçut la ville et, songeant à l'impénitence de cette grande cité, il s'écria : «  O Jérusalem ! Si tu connaissais, du moins en ce jour qui t'est encore donné, ce qui peut te procurer la paix. Mais maintenant cela est caché à tes yeux. Un jour viendra, où tes ennemis t'entoureront de toutes parts de tranchées. Il te détruiront, toi et tes enfants, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas su reconnaître le temps où tu étais visitée ! ».

Arrivé à Jérusalem, Jésus se rendit aussitôt au Temple. De tous les côtés accoururent des malades, des aveugles, et il les guérit tous. A ce spectacle, les enfants s'écrièrent de nouveau : « Hosanna au fils de David ! ». Les pharisiens devinrent plus furieux encore et dirent à Jésus : « N'entendez-vous pas ce qu'ils disent ? » Il répondit « Oui, je l'entends ; mais n'avez vous pas lu qu'il est écrit : « C'est de la bouche des enfants que vous vous êtes préparé une louange. » 

05/04/2014

La « petite Sixtine » de Lorraine.

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Renseignements et inscriptions : ro.beaudricourt@sfr.fr

29/03/2014

Entretien avec Florian

interview--Copier-.jpgNous vous proposons en ce jour un entretien très enrichissant, réalisé avec un jeune royaliste (légitimiste) de l’est du royaume de France. Membre de l’UCLF, Florian répond à toutes nos questions sans jamais perdre de vue l’essentiel : La France est catholique et royale ou n’est pas…

VdF

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VdF : Bonjour. Pourriez-vous prendre la peine de vous présenter ?

Âgé de bientôt vingt-cinq ans, je suis étudiant en master et prépare les concours de l’enseignement de l’histoire-géographie à Strasbourg. Né à Nice de parents aux origines diverses (allemandes, italiennes, franc-comtoises), je suis cependant très attaché à l’Alsace où je vis depuis près de vingt ans maintenant. Royaliste et légitimiste, c’est à dire fidèle à l’aîné des Capétiens en la personne de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, de jure Louis XX, je suis président depuis sa création du Cercle Saint-Materne, seule association légitimiste d’Alsace. Nous sommes rattachés à l’Union des Cercles Légitimistes de France à laquelle notre cercle est en train d’adhérer.

VdF : Pour quelles principales raisons êtes-vous royaliste ?

Il y a tellement d’arguments qui font de moi un royaliste convaincu… Si je puis me permettre, je les résumerais en trois mots : amour, foi et raison.
Le premier dans l’ordre chronologique est pour moi d’ordre sentimental. Depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par les rois, je connaissais la liste des rois de France par cœur.

 

Source et suite sur cette page.

25/03/2014

Monarchie Info

L'essentiel des évènements, activités et manifestations qui intéressent la monarchie française

Placé sous le haut Patronage de

Monseigneur le Prince Louis,

duc d'Anjou,

 

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Le 30e Rendez-vous Légitimiste de Bretagne du 26 avril 2014 sera dédié à Anne duchesse de Bretagne, deux fois reine de France, et se déroulera en Pays Vannetais.

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Télécharger le Programme officiel et le Bulletin d'inscription

 

Renseignements :

Association Légitimiste la Duchesse Anne : Alain de Kerguelen, Tél :06 32 05 07 02

Marie-France Wihelm de la Guerrande, Tél : 06 68 62 73 53 - Michel Méda, Tél : 06 60 14 68 88 

23/03/2014

Réflexions sur l’indépendance des juges

D’où vient la légitimité du juge ?
 

Le problème de l’indépendance de la justice est au cœur de l’actualité. Son importance ne fait que grandir en raison des « affaires » dans lesquelles se trouvent impliqués hommes politiques et responsables économiques. Afin de mieux saisir les enjeux de ce débat, il n’est pas inutile de voir comment la question se pose sous l’Ancien Régime [1]. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, un regard sur l’institution judiciaire contemporaine nous permettra peut-être de comprendre comment risque d’évoluer cette crise.

14/03/2014

Tu seras Vendéen mon fils




Corpeau_dessin_clocher.jpg1.

Si tu peux voir une Alouette
Chanter sur la haie des Aubiers
Sans que ta fronde lui brise la tête
Sans que tu n'aies pas de pitié

2.

Si tu peux voir un toit d'église
Depuis longtemps désenchanté
Et qu'il y ait sous ta chemise
L'envie de le ressusciter

3.

Tu seras Vendéen mon fils
Par notre Roi, par nos Abbés
Tu porteras la fleur de lys
AduC_191_Stofflet_(Nicolas,_1752-1796).JPGEt la croix des Saints Baptisés
Tu seras Vendéen mon fils
aussi vrai que la terre est née
De courage et de sacrifice
De patience et de volonté

4.

Si tu peux voir pleurer un Homme
Au milieu de ses champs brulés
Et que ta voix lui dise pardonne
Ce qui n'est plus à pardonner
Si tu peux voir tes ennemis
Devant le mur des fusillés
Et laisser tomber ton fusil
Sans jamais pouvoir oublier

5.

Tu seras Vendéen mon fils
Par notre Roi, par nos Abbés
Tu porteras la fleur de lys
Et la croix des Saints Baptisés
Tu seras Vendéen mon fils
aussi vrai que la terre est née
images.jpegDe courage et de sacrifice
De patience et de volonté

6.

Si tu peux voir mourir ta mère
Partir le corps qui t'a porté
Et que tu aies dans tes prières
Le souvenir du verbe aimer
Tu seras Vendéen mon fils
Vendéen mon fils

10/03/2014

Réunion du cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 22 mars 2014, à Nancy (54 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

05/03/2014

Anniversaire de S.A.R la princesse Eugénie

La Princesse Eugénie de Bourbon fête en ce 5 mars 2014 son septième anniversaire. Elle est née le 5 Mars 2007, premier enfant de S.A.R Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, Chef de la Maison de Bourbon (Louis XX Roi de France et de Navarre) et de son épouse S.A.R la princesse Marie Marguerite Vargas.

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Le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt souhaite un Joyeux anniversaire à S.A.R la Princesse Eugénie !

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