12/01/2014
« La liberté d’expression », une chimère démocratique
Le déchaînement médiatique des derniers jours me pousse à sortir de ma réserve et à commenter à mon tour les récents événements et plus particulièrement cette polémique qui s'étale à longueur de journée sur les stations radios, les écrans TV et les réseaux sociaux via internet. Tout d'abord, il faut bien prendre acte que nous assistons depuis quelques années à quelque chose d'absolument nouveau, à un divorce progressif entre une petite partie des gens du showbiz (artistes, chroniqueurs, acteurs de cinéma, humoristes ; des personnalités par exemple comme Alain Delon, Gérard Depardieu, Eric Zemmour, Jean Roucas, Dieudonné...) et la ligne de conduite du système dominant actuel, dont ils ont pourtant tous abondamment profité. Les tensions les plus vives apparaissent et le « vivre ensemble républicain » semble sérieusement ébranlé, rattrapé par la situation précaire qu'il a engendré et ce réel qu'il n'a de cesse de nier. Cependant nous allons voir, que malgré les « fractures » nouvelles et les difficultés qu'elles soulèvent, tous ces hommes ou ces groupes d'hommes restent fortement imprégnés, conditionnés par l'esprit des « lumières » et les idéologies propagées par la Révolution (Libéralisme, socialisme, nationalisme).
Il est très difficile, voir impossible de comprendre cette énigme, ou plutôt les problèmes dans lesquels notre pays s'enfonce lamentablement, et de tenter même de la résoudre, si l'on pas compris au préalable les relations que le système politique actuel entretient avec les différentes « religions » (La vraie la religion Catholique, et toutes les autres, les fausses...).
En premier lieu il convient de rappeler que depuis la Révolution « française », et en raison de la place qu'elle occupait autrefois, du rôle essentiel qu'elle a joué dans le développement de notre civilisation sous la Monarchie Traditionnelle, l'Eglise Catholique reste la cible privilégiée de la république. Le processus de déchristianisation des deux derniers siècles, s'explique par la politique anticléricale violente menée par la franc-maçonnerie, sa main mise sur les consciences avec son « éducation nationale » puissante matrice à produire avec méthode un peuple matérialiste athée d'aveugles et d'ignorants.
Le judaïsme quant à lui, ennemi de l'Eglise Catholique, a toujours vu dans cette « Révolution française » un bon moyen de s'infiltrer dans la brèche ouverte par la franc-maçonnerie, de pénétrer dans les arcanes du pouvoir temporel et d'en tirer bénéfice, même si parfois il est avéré dans l'histoire que cette stratégie n'a pas toujours été payante et que cela s'est retourné contre lui. L'alliance du nationalisme et du socialisme (national-socialisme) par exemple, étant la facette de la Révolution lui étant la plus hostile.
Plus récemment l'islam a bénéficié lui aussi de la même manière des idéaux de 1789, c'est grâce à cela qu'il a constitué très rapidement un capital rapide non négligeable sur le sol européen et qu'il continue encore d'en tirer avantage, malgré les lamentations habituelles et la concurrence qu'il a entrepris avec le judaïsme dans cette course effrénée dans la « victimisation ». Les deux par ce phénomène, rendent la civilisation occidentale (sans se soucier de faire une distinction éventuelle entre les périodes de l'histoire et les différents régimes qui se sont succédé) coupable de tous les maux, en la condamnant à l'aide du joug maçonnique a une repentance perpétuelle allant jusqu'au violent rejet d'elle même, et donc à terme à sa propre disparition... Du jamais vu dans l'histoire, jamais les peuples européens ne sont allés aussi loin dans le masochisme et l'autodestruction.
Attardons nous un instant à présent sur ce que l'on appelle « la liberté d'expression », chose que nos adversaires sont totalement incapables de définir avec précision mais qu'ils revendiquent tous comme un « droit », facteur aggravant de la multiplicité des (prétendus) débats intellectuels sur nos écrans TV sans jamais apporter une réponse concrète. Il est bien évident que Dieudonné était plus sympathique il y a quelques années pour le système dominant, à l'époque où il se moquait dans ses sketchs de Jean-Marie Le-Pen, et plus largement encore, de ceux qui ont toujours manifesté de l'attachement pour le « conservatisme, ou la politique stérile des réactionnaires ». C'est au nom de cette « liberté d'expression » qu'une guerre intellectuelle a été savamment entreprise dans le but de détruire les dernières forces sensibles aux traditions de notre pays. Des gens, des humoristes par exemple ont été utilisés (parfois de manière inconsciente) pour conduire des campagnes d'intérêts financières ou communautaires pour réaliser cet objectif, de la même façon la politique d'immigration qui s'accompagne par l'effondrement démographique programmé des peuples occidentaux converge vers le but ultime recherché. Or, il apparaît que cette société multiculturelle, ce nouvel « el dorado » qui n'existe finalement que dans l'imaginaire d'une petite caste de privilégiés, se trouve une fois de plus en situation d'échec, face à ses propres contradictions, comme l'avaient prévu les Royalistes depuis très longtemps. Chacun peut s'apercevoir que cette « liberté d'expression » ne s'applique pas de la même manière en fonction des individus et des communautés, taillant une fois de plus en pièces le mythe maçonnique du tous « égaux ». En effet certains pions, purs produits de la dite « société nouvelle » comme Dieudonné, qui en est vraiment la caricature parfaite, finissent par entrer en révolte contre celle-ci. Un peu comme la créature du docteur Frankenstein, prenant opportunément conscience de ce qu'elle est, qui se détourne de sa trajectoire pour se retourner avec âpreté contre son maître... C'est quelque chose d'absolument nouveau, mais qui cependant présente une similitude dans l'histoire, qui correspond à ce cycle sans fin qui fait que depuis la rupture de 1789 les peuples passent tel un balancier de l'anarchie à la dictature. Il faut remarquer que des gens comme Dieudonné ou Alain Soral viennent de la gauche sociale, et qu'ils se trouvent dans une perspective de rapprochement avec la droite nationale. C'est tout le sens d'ailleurs du mouvement qui porte le nom Egalité / Réconciliation.
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Egalité : pour créer une force politique nouvelle sous prétexte d'une égalité en vérité impossible, fondée sur la base du socle maçonnique illusoire des sociétés de pensée. En fait, on utilise les mêmes principes doctrinaux que ceux que l'on cherche à vaincre, pour arriver inévitablement au même résultat.
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Réconciliation : dans le but de fédérer les tendances diverses les plus opposées de la Révolution autour du plus petit dénominateur commun. Fraternité utopique qui vole en éclats dès la première embûche.
Ces gens, malgré les apparences et les divergences réelles d'opinions, qu'ils se trouvent par ailleurs dans le camp du ministre de l'intérieur ou dans celui de l'humoriste déchu ; restent tous conditionnés par un seul est même mode de pensée philosophique qui est celui de la « Révolution française », dans laquelle tous puisent leur source. La simple observation des attitudes et des paroles des principaux protagonistes achève de nous en convaincre définitivement. Tout le monde a vu Valls bomber le torse à l'annonce de l'interdiction du spectacle qui prête à polémique, il a présenté d'ailleurs cette décision juridique comme étant une « victoire de la république », Dieudonné quant à lui a répondu à l'affront en invitant ses partisans du 09 janvier de Nantes à rentrer chez eux en chantant la « marseillaise »... !
Et le Royalisme dans tout ça ? Très simplement il convient de rappeler sommairement que nous ne sommes pas pour « la liberté d'expression », pas plus que pour la « démocratie » ces vieilles chimères maçonniques complètement folles. Car nous savons par la connaissance approfondie de l'histoire, les horreurs que ces monstres ont engendré pour le plus grand malheur de l'humanité, à commencer par les massacres de Vendée et la dictature du comité de salut public, la Terreur de Robespierre en passant par la Révolution Russe pour finir par les plus grands totalitarismes de l'époque contemporaine. Chimères que d'adhérer ou simplement prêter oreilles à toutes ces doctrines politiques erronées ! Les légitimistes se sont toujours prononcés en revanche pour le strict respect de notre tradition Royale et Catholique (et il y a déjà bien du grains à moudre pour celui qui se dévoue à cette œuvre avec sérieux), car ce sont elles posées sur la base ferme et inébranlable du socle des lois fondamentales du Royaume, qui seules seront en mesure aujourd'hui comme hier de sauver la France du marasme dans lequel elle semble une fois de plus s'engager. La France étant un pays de tradition catholique, il est bien normal et naturel qu'elle soit gouvernée par de bons catholiques. Le modèle du combattant légitimiste, reste le chevalier chrétien qui loin de toute forme de haine et de surenchères partisanes révolutionnaires, continue à cultiver l'amour de son pays, défenseur des justes droits de Dieu à commencer par l'exercice de son Lieu-Tenant.
Mavendorf
25/08/2010
Edmund Burke (1729-1797)
Edmund Burke est un homme politique également journaliste, c'est-à-dire un commentateur en même temps qu'un acteur politique, ce qui l'amène à écrire, dans un style plutôt vif, dans le "feu de l'action", sur des sujets d'actualité. En novembre 1790 il fait donc paraître à Londres un ouvrage éminemment d'actualité, ses fameuses "Reflexions on the Revolution in France", ouvrage qui aura un succès considérable chez les monarchistes français.
La philosophie politique d'Edmund Burke : pour l'ordre providentiel par le droit naturel historique
A - Nature et société
La Nature, c'est-à-dire l'Histoire, est gouvernée par la Providence divine. La finalité historique est le développement humain tel qu'il est voulu par Dieu.
La méthode du développement est une lente transformation des choses et des gens par l'expérience historique, qui repose sur l'héritage.
C'est l'héritage qui permet le passage de ce qui est à ce qui va devenir, qui sera le nouveau présent avant d'être le futur...
C'est donc l'hérédité, qui est le principe naturel qui permet la transmission de la vie et des biens, qui assure la stabilité de la société politique dans son évolution : donc hérédité de la Couronne, hérédité de la Pairie, succession héréditaire des libertés, franchises et privilèges, accordées par les ancêtres aux Communes et au peuple ; autrement dit, succession naturelle d'un type de gouvernement qui est le produit d'un certain développement historique.
C'est que la nature humaine est complexe et qu'il serait absurde de compter sur la raison individuelle pour "découvrir" le système politique idéal.
L'être humain n'est pas rationnel. Les passions dominent l'homme. Il croit agir logiquement, selon ses intérêts, mais est inconsciemment dominé par ses sentiments.
Les relations interindividuelles en sont incertaines, mais encore plus incertaines les relations sociales et notamment politiques. C'est que l'homme-individu se double alors d'un homme-citoyen, écartelé entre ce qu'il croit être ses intérêts personnels à court, moyen et long terme, l'intérêt du groupe social qui est le sien et l'intérêt du groupe social global.
Le législateur est donc confronté à une réalité qui est d'une telle complexité qu'elle échappe à la raison individuelle, au demeurant bien faible, de l'être humain.
Seule la raison collective, générale, historique, permet de déterminer ce qu'il convient de faire pour aller dans le sens de l'histoire ; c'est-à-dire dans le sens du développement humain tel qu'il est voulu par Dieu.
C'est la raison collective qui crée les habitudes sociales qui se transmettent, tout en se modifiant, de génération en génération et qui conduisent à agir dans le bon sens moral comme les saines habitudes physiques conditionnent le bon comportement du corps.
Donc la raison abstraite, a-historique, ne peut conduire qu'à la métaphysique des Droits de l'Homme, tels qu'ils sont inscrits dans la Déclaration française de 1789.
B - Contre les Droits de l'Homme "à la française"
Selon Burke, les Droits de l'Homme, tels qu'ils sont proclamés en France en 1789, comme étant inaliénables et sacrés, ne peuvent être qu'une imposture. C'est l'effet d'une perversion de l'esprit et de la morale.
Tout d'abord, cette doctrine n'est que mensonge éhonté destiné à couvrir les exactions d'arrivistes corrompus et sanguinaires.
Les Droits de l'Homme ne s'exercent pas réellement. La démocratie n'est pas le gouvernement du peuple mais la dictature des clubs. La loi de la majorité n'est que la loi d'une toute petite minorité d'excités. La majorité des Français n'a pas voulu le renversement de la monarchie.
Si la propriété est sacrée, pourquoi spolier les émigrés et l'Eglise ? Si la liberté d'opinion existe et si les arrestations ne peuvent être arbitraires, pourquoi, sans autre forme de procès, sabrer les opposants et faire défiler sous les fenètres de l'Assemblée leurs têtes au bout des piques ?
En vérité, le système politique qui découle des "Droits de l'Homme" est absurde parce que métaphysique, c'est-à-dire abstrait. Cela résulte du fait que les philosophes révolutionnaires se font de l'Homme une "idée" qui n'a rien à voir avec la réalité et construisent à partir de leurs "idées" un système théorique qui, donc, ne peut avoir aucune base véritablement naturelle dans le sens d'historique.
22:47 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : auteur contre-révolutionnaire, edmund burke, révolution française
22/07/2010
L’essence satanique de la Révolution française
Foncièrement antichrétienne et antireligieuse, elle s’est attaquée avec une sorte de fureur irrationnelle à l'église, tuant son clergé, combattant sa hiérarchie, ses institutions, ses dogmes, et, pour mieux la renverser, elle a voulu arracher et détruire, par une politique systématique qui poussa la folie jusqu'à établir un nouveau calendrier afin d'effacer des mémoires le temps grégorien, définitivement les fondements mêmes du christianisme.
Pourtant, les acteurs qui animèrent la Révolution semblent être de simples marionnettes sans réelle influence sur le cours des choses, des pantins suspendus à des fils actionnés par des mains inconnues ; à cet égard Joseph de Maistre écrit :
« La Révolution française mène les hommes plus que les hommes ne la mènent. (...) Plus on examine les personnages en apparence les plus actifs de la Révolution, et plus on trouve en eux quelque chose de passif et de mécanique. On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la Révolution, c’est la Révolution qui emploie les hommes. On dit fort bien quand on dit qu’elle va toute seule. Cette phrase signifie que jamais la Divinité ne s’était montrée d’une manière si claire dans aucun événement humain. »
De la sorte, dirigée par des fantômes, la Révolution n’en fut que plus dangereuse, plus menaçante, car non dépendante de la décision ou du charisme d’un homme. Ne reposant pas sur la volonté de ceux qui en servent la cause, la Révolution posséda de ce fait une capacité de nuisance non maîtrisable, un devenir et une logique échappant à toutes les règles habituelles qui, jusqu’alors, régissaient l’Histoire.
Comme le souligne Joseph de Maistre :
« Un des plus grands crimes qu’on puisse commettre, c’est sans doute l’attentat contre la souveraineté, nul n’ayant des suites plus terribles. Si la souveraineté réside sur une tête, et que cette tête tombe victime de l’attentat, le crime augmente d’atrocité. Mais si ce Souverain n’a mérité son sort par aucun crime ; si ses vertus même ont armé contre lui la main des coupables, le crime n’a plus de nom. »
L’incroyable passivité générale, la quasi indifférence dans laquelle Louis XVI fut exécuté fait de ce régicide un crime collectif :
« jamais un plus grand crime n’appartint à un plus grand nombre de coupables »,
en conséquence :
« Chaque goutte du sang de Louis XVI en coûtera des torrents à la France... »
Ainsi, on peut affirmer qu’un effroyable vertige criminel s’est emparé de la France révolutionnaire, est que ce mystère ne peut trouver son explication que dans un ordre d’une nature étrangère à l’intelligence humaine.
Pire encore, cet ordre étranger, échappe non seulement au domaine de la loi de la raison naturelle, mais aussi au règne substantiel de la vérité ontologique qui féconde et donne la vie. C’est pourquoi soutiendra Maistre :
« Le mal n’a rien de commun avec l’existence ; il ne peut créer, puisque sa force est purement négative : le mal est le schisme de l’être ; il n’est pas vrai. Or ce qui distingue la Révolution française, et ce qui en fait un événement unique dans l’histoire, c’est qu’elle est mauvaise radicalement ; aucun élément de bien n’y soulage l’oeil de l’observateur : c’est le plus haut degré de corruption connu ; c’est la pure impureté. »
Une « pure impureté », le jugement est implacable, mais il est certes à la hauteur de l’œuvre de forfaiture commise à l’encontre d’une institution sacrée, de l’attentat contre un monde qui avait sans doute ses imperfections, mais qui avait su protéger au fil des siècles par ses vénérables institutions les plus hautes vertus dont l’esprit est capable, respectant la bienfaisante hiérarchie des valeurs et plaçant la religion au centre de toutes les activités des hommes sur cette terre. Auparavant, comme nous le savons, les anciens levaient les yeux vers le Ciel, scrutant l’immensité en y cherchant la rassurante présence de Dieu. Le renversement du regard, la désorientation du cœur et de l’âme, le rejet de Dieu pour faire de l’homme, en l’exaltant inconsidérément, la nouvelle idole d’un culte sanguinaire, telle est l’entreprise sacrilège de la Révolution.
Ceci explique pourquoi :
« Il y a dans la Révolution française, un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. (...) Le discours de Robespierre contre le sacerdoce, l’apostasie solennelle des prêtres, la profanation des objets du culte, l’inauguration de la déesse Raison, et cette foule de scènes inouïes où les provinces tachaient de surpasser Paris ; tout cela sort du cercle ordinaire des crimes, et semble appartenir à un autre monde. »
La contre-révolution et son principe
Joseph de Maistre comprendra donc très bien que la Révolution ne peut être authentiquement combattue que par la mise en œuvre d’un principe inverse, d’une négation radicale des bases doctrinales du ferment corrupteur révolutionnaire.
Si la Révolution est de nature satanique, écrit Maistre à l’évêque de Raguse en 1815,
« elle ne peut être véritablement finie, tuée, que par le principe contraire, qu’il faut simplement délier (c’est tout ce que l’homme peut faire) ; ensuite il agira tout seul. »
Au fond la méthode du redressement salvateur est simple pour Maistre, il s’agit en effet de « délier le principe contraire », pour ainsi dire de le libérer, de lui rendre sa capacité d’action et d’intervention au sein de la réalité collective, de l’autoriser à pénétrer de nouveau spirituellement et organiquement toutes les différentes couches du corps social. Le résultat de ce redressement « contre-révolutionnaire », Maistre l’expose sans détour avec une surprenante clarté :
« Cette immense et terrible Révolution fut commencée, avec fureur qui n’a pas d’exemple contre le catholicisme et pour la démocratie ! Le résultat sera pour le catholicisme et contre la démocratie. »
De ce fait, voici la définition la plus précise, la plus juste, la plus exacte de ce qu’est l’essence profonde de la contre-révolution, de sa perspective et son objet propre :
« Le rétablissement de la monarchie qu’on appelle "contre-révolution", ne sera point une "révolution contraire", mais le "contraire de la révolution". »
Enfin, comment ne pas citer en forme de synthèse de la conception politique maistrienne les dernières lignes du chapitre V des Considérations sur la France, lignes où Maistre prédit un possible rétablissement du christianisme et de la royauté, après leur triomphe sur les épreuves infligées par l’histoire :
Français ! faites place au Roi très-chrétien ; portez-le vous même sur son trône antique ; relevez son oriflamme, et que son or, voyageant d’un pôle à l’autre, porte de toute part la devise triomphale :
CHRISTUS REGNAT, VINCIT, IMPERAT !
02:10 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : révolution française, contre-révolution, catholique, de maistre, louis xvi