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12/06/2016

Sur les traces de Monseigneur Freppel

100_0388.JPGDans le cadre de la deuxième journée légitimiste UCLF organisée dans l'Est du Royaume de France, le samedi 11 juin 2016, faisant écho à celle de l'an passé sur les hauteurs de la Colline de Sion-Vaudémont en Lorraine du 6 juin 2015. Je tiens tout d'abord par le présent message à remercier chaleureusement au nom du cercle Robert de Baudricourt, nos voisins du cercle Saint-Materne pour nous avoir accueillis avec beaucoup de convivialité dans cette très belle province Alsacienne et ces locaux très agréables.

Comme j'ai eu l'occasion de le préciser dans mon message de clôture du samedi 11 juin, c'est pour moi toujours un immense plaisir de me rendre en Alsace, et plus encore pour venir y rencontrer des légitimistes. Je crois que l'on a tout à gagner, à regrouper, à fédérer nos efforts dans ces belles occasions qui ne peuvent que produire des dynamiques. Et par conséquent engendrer toujours de nouvelles vocations.

13436056_1032175803517205_1662170029_n.jpgFélicitations à notre conférencier, Monsieur Ratichaux Benjamin pour son sujet sur Monseigneur Freppel. Un contenu dense nous a été offert, une intervention de grande qualité très intéressante, qui nous a véritablement permis de mieux comprendre ce que fut la vie de cet évêque de combat, enfant du pays.

Merci à Monsieur l'abbé, tout d'abord pour cette très belle Messe célébrée en l'église d'Obernai, à l'endroit même où repose le cœur de Monseigneur Freppel ; puis enfin pour son sermon visant à la nécessité de la restauration de l'autorité, de la hiérarchie elle-même, dont chacun doit apprendre à reconnaître la justesse et la légitimité.

13444096_1031675020233950_1715814462_n.jpgBravo à notre guide, qui à travers la ville, et grâce à ses connaissances architecturales, nous a beaucoup appris sur les maisons Alsaciennes, demeures à colombage sur soubassement en pierre d'un charme inégalé. Ce qui fait toute la richesse, toute la beauté de ce patrimoine culturel intégré dans la vie d'aujourd'hui. Par ailleurs toutes ces précisions sur les corporations héritières d'une longue tradition artisanale, sont venues compléter à la perfection le sujet développé en début de matinée par notre conférencier. Monseigneur Freppel l'une des plus grandes figures de l'épiscopat français de cette fin de dix-neuvième siècle, étant lui même un ardent défenseur des corporations.

Merci beaucoup enfin au président du Cercle Saint-Materne, pour sa capacité à avoir organisé de façon opérationnelle et très efficace cette journée riche en rencontres et en savoir apportés.

Je vous donne à tous et à toutes, rendez-vous l'année prochaine en Lorraine !

Reny_F 

07/06/2015

Une journée à 100 % légitimiste, sur les hauteurs de la colline de Sion-Vaudémont !

sion-vaudémont.jpgPour cette première journée conférences dans l'Est de la France, les cercles Robert de Baudricourt (Lorraine) et St-Materne (Alsace), associations adhérentes à l'UCLF, ont eu l'honneur de recevoir Monsieur Bodin Pierre président de l'Union, sur les hauteurs de la Colline de Sion-Vaudémont dans un cadre parfaitement adapté, à plus de 500 mètres d'altitude avec vue exceptionnelle sur l'ancien duché de Lorraine.

A l’arrivée, les participants pouvaient profiter des stands mis à disposition : foire aux livres, insignes, broche à fleur de lys, drapeaux royalistes, bannières, table de presse (gazette royale), bulletin d'adhésion etc... En ce milieu de matinée, la chaleur n’étant pas encore au maximum, des chants royalistes et de tradition ont été entamés avec enthousiasme. A 11H00, tout juste après le discours d'ouverture du président Lorrain ; notre premier conférencier Monsieur Philippe Pichot-Bravard a su rapidement captiver l'attention du public sur le thème « les idées du duc de Saint-Simon », mémorialiste et chroniqueur du siècle de Louis XIV.

Balisage.jpgVers 12h30, les participants sont invités à se diriger vers le restaurant de la colline pour le déjeuner. Sion-Vaudémont offre un cadre idéal pour une petite promenade digestive sous un ciel bleu magnifique et ensoleillé, alors que d'autres préfèreront retourner dans la salle pour profiter des stands.

 Le second conférencier initialement prévu, ayant été malheureusement retenu par d'autres obligations. Vers 15h30, Monsieur Reny, président du Cercle de Lorraine, a présenté sa conférence sur le thème « des frères Baillard », démontrant les malheurs provoqués par la monarchie de juillet tout comme la dangerosité des doctrines ésotériques.

A 17H00, le président du Cercle légitimiste St-Materne prenait la parole pour prononcer son discours de clôture appelant à la mobilisation des forces soucieuses de porter l'espoir de la restauration monarchique ; et pour terminer en remerciant toutes les personnes présentes pour l'intérêt qu'elles ont portées à l'action commune menée par nos cercles.

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Accueil

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Arrivée à Sion-Vaudémont

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Chants Royalistes et de tradition.

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Présentation des objectifs de l'UCLF par Pierre Bodin

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Le président du cercle St-Materne (Alsace), et le président du cercle Robert de Baudricourt (Lorraine)

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Discours d'ouverture, par le président du cercle Robert de Baudricourt

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Conférence de Monsieur Philippe Pichot-Bravard

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Un public très attentif

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Stands, boutique...

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Stands, boutique...

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Table de presse

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Foire aux livres

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Stands, boutique..

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Restaurant de la colline

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Restaurant

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Restaurant

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Promenade sur les hauteurs de Notre Dame de Sion

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Conférence de Reny.F

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Discours de clôture du président du Cercle St-Materne

 

23/05/2015

Hommage à Ste Jeanne d'Arc (Alsace)

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DISCOURS PRONONCÉ PAR LE PRÉSIDENT DU CERCLE SAINT-MATERNE, LE 9 MAI 2015, AU PIED DE LA STATUE DE SAINTE JEANNE D'ARC A STRASBOURG (ALSACE)
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Chers amis,


Au moment où nous nous retrouvons pour la troisième fois au pied de cette statue pour honorer sainte Jeanne d’Arc, il est bon de rappeler le sens de ce modeste hommage.
Nous nous retrouvons d’habitude le 8 mai, ce qui pour des raisons matérielles n’a pu être possible cette année.
Nous commémorons ainsi la libération d’Orléans le 8 mai 1429, événement fondamental de l’histoire de France, aujourd’hui hélas éclipsé par un autre événement relatif à la Seconde Guerre mondiale...
Pourquoi honorer Jeanne d’Arc ? Pourquoi, bientôt 600 ans après sa mort, continuons-nous à célébrer sa mémoire ? Est-ce simplement parce qu’elle a « bouté » les anglais hors de France ? Qu’en cela elle sera le symbole d’une France « éternelle », aussi bien sous la monarchie que sous la république ?
C’est en tout cas ce à quoi l'on veut la réduire aujourd’hui, au moment où son image est instrumentalisée par de nombreux républicains. Le plus grave dans l’histoire, est qu’ils cachent toute une partie de son message et de sa mission.
Quelle était cette mission ?
Elle l’annonça elle-même lorsqu’elle vint retrouver Charles VII à Chinon et qu’elle le reconnut au milieu de 300 courtisans, alors qu’il ne portait aucune distinction royale : « par moi, le Roi des cieux vous mande que vous soyez sacré et couronné en la ville de Reims, et serez le lieutenant du Roi des cieux qui est roi de France ».
Voilà la véritable mission de Jeanne ! Bien loin des récupérations nationalistes et républicaines ! Aujourd’hui encore, elle est la feuille de route de notre combat.
Quel est ce combat ?
Il se résume en deux points : restaurer la royauté sociale de NSJC ainsi que son lieutenant.
Autrement dit : retrouver l’alliance du Trône et de l’Autel. Car, qu’est-ce que la France, sinon cette alliance entre l’Église et un roi franc avec le baptême de Clovis ?
C’est ça l’identité de la France ! Ce qui fait son essence. Car la France a une vocation surnaturelle. Avec la Révolution, elle a trahi cette vocation et est devenue l’exportatrice dans le monde de funestes idéologies, en un mot : de la société sans Dieu et contre Dieu.
Que dire de l’état de notre pays aujourd’hui alors qu’il semble plonger sans fin vers l’abîme ? Que les usurpateurs qui sont au pouvoir inventent presque chaque jour de nouvelles lois toujours plus scandaleuses ? Qu’ont lieu plus de 200.000 avortements pas an ? Que les institutions du mariage et de la famille sont sans cesse attaquées ? Que notre pays se retrouve à la merci et à la botte de puissances étrangères, notamment via l’Union européenne ? Qu’il est submergé par une véritable invasion migratoire, mais se refuse dans le même temps à soutenir les chrétiens persécutés dans le monde ?
Oui, la situation de notre pays est catastrophique. Elle est la suite logique du reniement de la vocation de la France, conformément à ce que disait saint Remi dans son allocation lors du baptême de Clovis : « Apprenez, mon fils, que le Royaume des Francs est prédestiné par Dieu à la défense de La Sainte Église Catholique et Romaine qui est la seule véritable Église du Christ. Ce Royaume sera un jour grand entre tous les Royaumes et (...) il durera jusqu'à la fin des temps ! Il sera victorieux et prospère tant qu'il sera fidèle à la foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation ».
La solution ne viendra pas des partis politiques qui se sont totalement décrédibilisés, divisent continuellement le pays et surtout, promeuvent les valeurs que nous combattons.
Quel parti ne se défend pas d’être le champion de la démocratie, de la république, de l’égalité, de la laïcité ? Et certains osent en plus se présenter comme anti-systèmes, tout en étant justement dans le système et en partageant quasiment tous ses principes ?
Vous voyez bien que cela est impossible et que ces partis soi-disant antisystèmes sont des leurres.
Il est temps de rappeler aux français ce qui a fait leur gloire passée, mais également ce qui est la seule solution d’avenir. L’unité des français ne pourra se faire avec un homme issu d’un suffrage exprimé par une minorité, nous le voyons plus que jamais actuellement. Le roi ne se choisit pas, ainsi cela évite toutes les luttes et les querelles pour accéder au pouvoir. Cela donne de la hauteur et de l’indépendance au pouvoir suprême, et nous en avons plus que jamais besoin.
Nous avons la chance en France d’avoir des Lois, plusieurs fois appuyées par la Providence, qui permettent de désigner de façon incontestable celui qui doit succéder à ses aïeux, actuellement Mgr le duc d’Anjou, Louis de Bourbon.
Comme Jeanne d’Arc jadis avec Charles VII, servons-le, soyons lui fidèles.
Transmettons l’âme de la France à notre entourage, à nos familles, nos enfants, car c’est l’un des biens les plus précieux que nous avons. Il nous a été transmis par des générations de royalistes restés fidèles à l’héritage des Capétiens.
Oui, nous défendons une société qui connaît des lois au-dessus d’elle, où l’homme n’est pas la mesure de toute chose. Nous défendons la société traditionnelle, contre cette société tyrannique où les dirigeants n’ont plus de limite à leur folie !
« Non, la civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété ». Ses mots du grand pape saint Pie X résument toute notre action et notre but. Voilà pourquoi nous ne sommes pas des révolutionnaires, mais des traditionalistes. Non parce que nous voulons une société figée ou arriérée, mais parce que nous savons que l’homme marqué du péché originel sera toujours le même et qu’il ne lui arrive rien de bon lorsqu’il s’écarte des lois voulues par Dieu. Et le XXe siècle en est peut-être le témoignage le plus éloquent...
Ne désespérons pas, retroussons nos manches, travaillons, prions. Suivons l’exemple de celle au pied de laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Et pour finir, j’emprunterai ces quelques mots au pape Pie XII : « s'il peut sembler un moment que triomphent l'iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne D'Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la Foi. »


Vive le Roy, vive Louis XX !

10/05/2014

DISCOURS PRONONCE LE 8 MAI 2014 AU PIED DE LA STATUE DE SAINTE JEANNE D'ARC A STRASBOURG (ALSACE)

flor.jpgMesdames et Messieurs, Chers amis,

C’est aujourd’hui la deuxième fois que nous nous rassemblons au pied de cette statue pour rendre hommage à sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France.
Nous avons institué cet événement le 8 mai, afin de commémorer la libération d’Orléans le 8 mai 1429, jour crucial de l’histoire de notre cher pays.
Après que l’armée de celui qu’on appelait « le Dauphin » mais qui était déjà S.M. le roi Charles VII depuis la mort de son père, entrait dans Orléans le 29 avril, les Anglais levaient le siège le 8 mai. A la tête de cette armée se trouvait une femme. Celle que l’on appelait déjà la Pucelle. Si elle est tant célébrée encore aujourd’hui, ce n’est pas pour rien.
Elle nous a d’abord donné un authentique témoignage chrétien. Elle priait, elle agissait. L’un n’allait pas sans l’autre, afin de suivre les plans de la Providence. « Les gens d’armes combattront, et Dieu donnera la victoire ».
Ceci est un enseignement essentiel à notre époque où beaucoup sont tentés par l’abandon du terrain de l’action au profit d’une simple attente quasi-messianique pour redresser notre pays. Non, Dieu veut notre contribution. Il serait bien évidemment tout aussi vain de vouloir simplement agir sans l’aide de la prière. Nos glorieux ancêtres, de Charlemagne à Louis XIV, en passant par saint Louis, ont toujours accompagné leurs faits d’une ardente vie de foi.

Jeanne d’Arc nous donne également un mode d’emploi pour relever notre pays de ses ruines. A son époque, la France était au bord du gouffre. Le souverain légitime était contesté, la France avait été vendue par des hommes sans scrupules qui n’avaient pas hésité à manipuler un Charles VI souffrant afin qu’il signe l’ignoble Traité de Troyes, traité qui promettait la couronne aux Anglais en la personne d’Henri VI d’Angleterre.
Mais le Dauphin ne s’est pas soumis à cette décision injuste et qui aurait eu des conséquences funestes pour le Royaume de France. Il savait qu’il était fils aîné de l’Église. Des Français se sont alors levés pour défendre les droits de leur monarque. Jeanne d’Arc en devint l’étendard et la figure de proue car elle avait reçu sa mission de Dieu et qu’elle ne reculait devant rien. Cette mission était simple : libérer la France de l’envahisseur et faire sacrer le roi légitime à Reims.
Ces deux objectifs sont toujours d’une actualité criante.
Notre pays n’est certes plus envahi par des soldats en armes, mais il doit subir une double tyrannie : celle de la République anti-française et celle de l’Union européenne, cette dernière n’étant que le prolongement à plus grande échelle de l’idéologie révolutionnaire. Ces instances illégitimes ne poursuivent aucunement la réalisation du Bien commun. La République ne cesse depuis plus de deux-cents ans de diviser le pays dans des luttes politiciennes stériles tout en maintenant au pouvoir une caste n’ayant pour but que de satisfaire aux exigences des lobbies influents. L’Union européenne quant à elle est la traduction contemporaine de la Tour de Babel, funeste projet entrepris sous la pression des Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui consacre l’ultra-libéralisme comme dogme absolu dans tous les domaines.

De plus en plus de Français rejettent ces castes au pouvoir. Mais beaucoup se laissent séduire par de faux prophètes qui n’hésitent pas à utiliser l’image de Jeanne d’Arc pour en faire une héroïne républicaine et nationaliste, en omettant bien de dire qu’elle avait pour objectif premier de faire sacrer le Roi !
"Ne tombez pas dans le piège infernal de l'abstention, ne me décevez pas, allez voter!" s’écriait il y a quelques jours la présidente d’un parti présenté comme anti-système mais dont on parle tous les jours à la télévision et à la radio. Je ne crois pas que ce sont là des paroles qui pourraient sortir de la bouche de Jeanne d’Arc, à laquelle elle rendait pourtant hommage, entourée comme à l’accoutumée d’une ribambelle de drapeaux révolutionnaires.

Il est de notre devoir, à nous légitimistes d’aujourd’hui, de faire vivre ce discours multi-séculaire, d’en rétablir la vérité et de ne pas y renoncer devant les ravages du temps.

Oui, Jeanne d’Arc a fait sacrer le roi légitime, Charles VII. Notre roi s’appelle aujourd’hui Louis XX. Comme Jeanne, nous devons œuvrer, chacun à notre place, avec nos moyens, pour mener notre roi à Reims. Car « il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir », disait notre Prince dans son message aux Français du 25 janvier.
Les Français attendent un ferment d’unité. Beaucoup veulent de ce monarque « absolu », c’est à dire au-dessus des intérêts particuliers et loin de la course au pouvoir et du jeu mensonger de séduction qu’elle impose. Ils désirent ardemment ce bien commun qui, comme le souligne notre Prince « passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi ».

Les Français ne veulent pas d’une liberté séparée du bon et du vrai, d’une fausse liberté qui laisse place à tous les excès, voir qui fait d’actes contre-natures une norme. Ils veulent de vraies libertés, des libertés concrètes et des parcelles d’autorité à leur niveau, dans leur famille, leur entreprise ou leur cité. Non que l’Etat s’immisce jusque dans l’éducation de leurs propres enfants pour les inciter à se poser des questions sur leur identité sexuelle.
Ils ne veulent pas d’une égalité chimérique qui coupe toutes les têtes qui dépassent et qui détruit la richesse des différences naturelles voulues par Dieu. Ils veulent de la justice.
Ils veulent bien de la fraternité, mais pour être frères, il faut un père.
A nous de leur montrer qu’ils ont un Roi.

Vive la France, vive le Roi, vive Louis XX !

 

Source : Cercle légitimiste St-Materne (Alsace)

16/04/2014

Conférence à Mulhouse

CONFÉRENCE DE BENJAMIN RATICHAUX ORGANISÉE PAR LE CERCLE LÉGITIMISTE SAINT-MATERNE :
 
« ÊTRE DE DROITE EN 2014 »


« Un Jean-François Copé se prétendant l’héritier de la droite de toujours ou encore une Marine le Pen vilipendant les ravages de la gauche ; des sentences-tiroirs auxquelles l’on s’habitue sans en percevoir la fausseté et la manipulation subjacente. C’est une véritable définition de la droite authentique et inchangée depuis 1789 que vous propose Benjamin Ratichaux, étudiant en master d’Histoire à l’Université de Strasbourg. Une conférence plus que jamais d’actualité ! »

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29/03/2014

Entretien avec Florian

interview--Copier-.jpgNous vous proposons en ce jour un entretien très enrichissant, réalisé avec un jeune royaliste (légitimiste) de l’est du royaume de France. Membre de l’UCLF, Florian répond à toutes nos questions sans jamais perdre de vue l’essentiel : La France est catholique et royale ou n’est pas…

VdF

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VdF : Bonjour. Pourriez-vous prendre la peine de vous présenter ?

Âgé de bientôt vingt-cinq ans, je suis étudiant en master et prépare les concours de l’enseignement de l’histoire-géographie à Strasbourg. Né à Nice de parents aux origines diverses (allemandes, italiennes, franc-comtoises), je suis cependant très attaché à l’Alsace où je vis depuis près de vingt ans maintenant. Royaliste et légitimiste, c’est à dire fidèle à l’aîné des Capétiens en la personne de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, de jure Louis XX, je suis président depuis sa création du Cercle Saint-Materne, seule association légitimiste d’Alsace. Nous sommes rattachés à l’Union des Cercles Légitimistes de France à laquelle notre cercle est en train d’adhérer.

VdF : Pour quelles principales raisons êtes-vous royaliste ?

Il y a tellement d’arguments qui font de moi un royaliste convaincu… Si je puis me permettre, je les résumerais en trois mots : amour, foi et raison.
Le premier dans l’ordre chronologique est pour moi d’ordre sentimental. Depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par les rois, je connaissais la liste des rois de France par cœur.

 

Source et suite sur cette page.

11/05/2013

DISCOURS PRONONCE LE 8 MAI 2013 AU PIED DE LA STATUE DE SAINTE JEANNE D'ARC A STRASBOURG (ALSACE)

Chers amis, 

strasbourg.jpgPourquoi sommes-nous réunis en ce 8 mai 2013 ? Il s’agit, ce jour, du 584ème anniversaire de la levée du siège d’Orléans par les Anglais. La Pucelle Jeanne était arrivée à Orléans le 29 avril, après quelques assauts et finit par libérer la ville. Cette victoire lui donne un prestige immense, son courage a frappé tout le monde. Certes, elle avait déjà impressionné par sa persévérance pour aller jusqu’au Roi, en allant par deux fois solliciter le capitaine de Vaucouleurs Robert de Baudricourt. Elle provoqua l’étonnement et la stupeur lorsqu’elle reconnue le Roi Charles VII pourtant dissimulé parmi les hôtes de la cour. Elle ne faisait que concrétiser la prophétie selon laquelle la France, perdue par une femme (Isabeau de Bavière), serait sauvée par une vierge.

Pourquoi choisir ce jour pour rendre hommage à Jeanne ? Simplement parce que c’est après cette victoire qu’elle semble, pour ceux qui en doutaient encore, toute destinée à porter le Roi jusqu’au sacre.
Il faut revenir alors sur la situation de la France à cette époque. En pleine guerre de Cent Ans, envahie par les Anglais, déchirée entre le parti des Bourguignons et celui des Armagnacs avec chacun son prétendant. Le Roi légitime selon les Lois fondamentales du Royaume, Charles VII, fils de Charles VI dont le règne fut affaibli par ses crises épileptiques, est contesté. La situation de la France n’est finalement pas si différente d’aujourd’hui, divisée en partis, dans une guerre continuelle qui atteint des sommets tous les 5 ans lors des élections présidentielles. Comme aujourd’hui, le Roi légitime est là, prêt à être sacré à Reims, mais n’est pas reconnu. Hier Charles VII, aujourd’hui Louis XX.
La mission de Jeanne était donc simple, venant directement du Ciel. Il lui est demandé de chasser les Anglais et de faire sacrer Charles VII. Si la première mission est sans cesse mise en avant, particulièrement par les Républicains qui ont récupéré l’image de Jeanne depuis la première Guerre mondiale, la deuxième mission est mise aux oubliettes ou du moins jugée moins importante.
Pourtant, c’est celle-ci que Jeanne tient le plus à cœur. Dès la ville d’Orléans libérée, elle ne pense qu’à une chose, emmener le Roi à Reims pour le faire sacrer!
Évidemment, ce passage de l’histoire doit être mis en arrière, car la récupération républicaine de la Pucelle doit montrer que celle-ci était une nationaliste forcenée, et que l’histoire de France dans une parfaite continuité devait mener à la République.

Jeanne n’est pas l’héroïne de la République ou des nationalistes :
Cela ne peut que nous scandaliser, nous Légitimistes, lorsque nous sommes confrontés aux images du 1er mai, où le Front National rend hommage à Jeanne entourée de drapeaux tricolores, négation même de ce pour quoi elle s’est battue…
Sainte_Jeanne_d_Arc_vitrail.jpgJeanne a bravé toutes les embûches et les difficultés pour obéir à ces voix du Ciel qui lui demandaient, non pas de prendre un saint ou un grand homme pour le faire roi, mais simplement de faire sacrer le roi légitime gardien du Bien commun, Charles VII, ce dernier qui après avoir été sacré ne sauvera même pas la Pucelle lorsqu’elle sera aux mains des Anglais. Ceci nous montre que ce n’est pas l’homme Charles VII que Dieu a choisi, mais bien ce qu’il représente par la dynastie dont il fait partie, dynastie choisie par Dieu pour diriger la France afin d’y faire régner sa Loi.
Jeanne est le symbole même de l’alliance du Trône et de l’Autel constitutive de la France depuis le baptême de Clovis. Elle nous montre que même dans les heures les plus sombres, Dieu n’abandonne pas la France et le fils aîné de son Église. Nous ne devons donc pas désespérer, nous Légitimistes, gardiens de cet héritage qui est l’âme de la France. N’écoutons pas les sirènes de la République qui trompent les Catholiques par le piège du vote. Ce n’est pas pour rien que le Bienheureux pape Pie IX parlait de « mensonge universel » à propos du suffrage universel. Agissons en français et en catholiques. N’utilisons pas les armes de l’ennemi qui ne font que faire avancer sa cause. C’est ce que disait fort justement Georges Fonsegrive :"Lutter révolutionnairement contre la révolution, c’est encore travailler pour elle."
Faisons, comme Jeanne. Prions et agissons. Mais agissons en adéquation avec le but que nous poursuivons. Ayons confiance en Dieu, mais n’oublions pas que sans notre concours la France ne pourra renaître. « Les gens de guerre combattront, et Dieu donnera la victoire » disait Jeanne.
Ces gens de guerre, ce sont nous. Formons-nous, prêchons à temps et à contre-temps, vivons en accord avec nos principes et transmettons cet héritage légué par nos illustres ancêtres. Alors l’espérance fleurira à nouveau, la Vérité éclatera et tout sera prêt pour le retour du Roi, avec la grâce de Dieu.
Pour finir, n’abandonnons pas l’étendard immaculé porté par Jeanne lors de ses victoires, étendard de nos Rois, étendard de la France et antithèse du drapeau tricolore révolutionnaire à jamais tâché du sang de la Vendée. Enfin surtout, n’oublions jamais le principe directeur de toute l’action de la sainte Pucelle :
« Messire Dieu premier servi ! »


Vive la France, vive le Christ-Roi et vive son Lieutenant sur terre, le Roi légitime Louis XX !

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Source :

Discours du Cercle Légitimiste Saint-Materne (Alsace)

09/05/2013

Compte rendu de la journée « dans les pas et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc »

porte.jpgC’est sous un ciel nuageux et couvert que se sont rassemblés samedi matin 04 mai 2013 à Vaucouleurs  sur les décombres du château du Sire Robert de Baudricourt les participants à la journée « dans les pas et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc ». Ils sont venus des quatre coins de la Lorraine, mais aussi d’Alsace, et même du Limousin !

A 10H00 débutait la visite de ce haut lieu historique, notre guide captivait rapidement son auditoire en expliquant le parcours général, mais aussi et surtout l’épisode de la pucelle à Vaucouleurs, élément important pour ne pas dire « déterminant » dans la mission divine de Jeanne mandatée par le ciel. Puis, nous nous sommes dirigés à l’intérieur de la chapelle où notre groupe a pu admirer la magnificence des vitraux, avant de descendre dans la crypte là même où Sainte Jeanne d’Arc se rendait régulièrement pour prier lors de son passage dans la petite châtellenie restée jadis fidèle au roi de France. Nous avons visionné en ce lieu particulièrement émouvant un petit film en trois dimensions fort intéressant, mais non détaché de toutes critiques pour notre attroupement d’érudits et de fidèles (Charles VI n’était pas fou comme on le raconte trop souvent, mais épileptique… !). Avant de quitter la crypte, notre groupe a adressé une prière collective au pied de la célèbre statue en pierre de la Vierge à l’enfant devant laquelle Sainte Jeanne d’Arc s’est recueillie elle-même autrefois à de nombreuses reprises. Les effets d’ailleurs ne se sont pas fait attendre, puisqu’à notre sortie de cette construction souterraine, les premiers rayons de soleil commençaient à percer le ciel encore chargé de nuages…

La matinée s’est terminée par la visite du musée Johannique de Vaucouleurs où quantité de pièces sont entreposées : dessins, maquettes, cartons de vitraux, estampes, bronzes et affiches représentent l’imagerie basi.jpgjohannique. Après avoir remercié notre guide nous avons rejoint nos véhicules pour nous diriger en direction de Domrémy-la-pucelle, au restaurant « accueil du pèlerin » où nous étions attendus pour le déjeuner.

C’est sous un soleil radieux et un ciel bleu complètement dégagé que nous sommes arrivés au pied de la basilique du Bois Chenu, cette fois nous en avions la certitude, le ciel était avec nous pour parachever cette belle journée. Rassemblés autour d’une bonne table, les convives des différentes provinces font connaissance et les discussions vont bon train. A la fin du repas, nos hôtelières nous ont gratifié d’un retentissant « Ave Maria ».

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Après avoir quitté le restaurant, nous avons visité très rapidement le magnifique intérieur de la basilique du Bois Chenu, peu de temps avant de nous diriger vers la maison natale de Sainte Jeanne d’Arc, où nous attendait notre prochain guide pour poursuivre notre programme fascinant. L'ensemble sous l’œil vigilant et bienveillant de notre accompagnateur Monsieur Charles, héritier spirituel et gardien de la mémoire des travaux inégalés de Monsieur Henri Bataille.

reportage1.JPGLa maison de Jeanne, berceau de son enfance, lieu chargé d’histoires et riche en émotions. Cette petite maison couverte d’un toit en appentis, comporte quatre pièces au rez-de-chaussée et un grenier servant à entreposer vivres et matériels. On peut notamment y voir des cheminées monumentales, une plaque de foyer décorée datant du XVIème siècle, ainsi qu’une statue en bronze représentant Jeanne d’Arc en prière. Au dessus de la porte d’entrée se trouve une statue de Jeanne agenouillée en armure. Au dessous un tympan datant de 1481 sculpté d’armoiries : les armes de France avec trois fleurs de lys, les armes de la famille Thiesselin, et les armes de Jeanne offerte par le roi Charles VII. Puis à proximité immédiate de la maison natale, emmené par notre accompagnatrice notre groupe s’est orienté en direction du « Centre Johannique », qui, a véritablement offert à nos visiteurs une découverte approfondie du monde médiéval  et des enjeux politiques qui qualifient la fin de la guerre de cent ans. Cet endroit comprend trois espaces complémentaires : le déambulatoire, la grande galerie et la salle de projection ou nous avons vu là aussi un petit film très intéressant. A la sortie de ce musée, et avant de quitter Domrémy-la-pucelle, notre groupe est passé rapidement par la petite Eglise du village, lieu du baptême de Jeanne, qui conserve des vestiges contemporains de la sainte (fonts baptismaux et sculptures). Puis enfin, par la petite boutique souvenirs de Domrémy où quelques uns d’entre nous se sont laissés tenter par « quelques achats » (livres, épinglettes à fleurs de lys…).

cercle robert de baudricourt,cercle saint materne,rendez-vous légitimiste,alsace,lorraine,uclf,vaucouleurs,domrémy,sainte jeanne d'arc,légitimitéIl était déjà 16H00, l’heure de rejoindre tous ensemble une dernière fois nos véhicules pour nous rendre à l’ermitage de Notre-Dame de Bermont, notre dernière étape, située à trois kilomètres au nord de la commune de Greux. Nous avons été chaleureusement accueillis par Monsieur Olivier et son épouse, qui nous ont conté avec beaucoup de passion l’histoire de cet ermitage et de sa petite chapelle, qui fut un lieu de prière et de dévotion régulière de Jeanne auprès de la Statue de Notre Dame de Bermont. Les membres de notre groupe ont été particulièrement enchantés par ce qu’ils ont pu apprendre, par les connaissances exceptionnelles et le don de ce dernier guide pour nous les transmettre. Nous ne pouvions espérer pour terminer cette journée étincelante, conférence plus intéressante, passionnante et documentée.

Pour terminer ce petit compte rendu, qui je l'espère aura remémoré pendant un instant à quelques uns de nos lecteurs de très bons souvenirs. Les membres du Cercle Robert de Baudricourt se joignent tous à moi pour remercier chaleureusement nos amis alsaciens, et plus particulièrement encore le président fondateur du Cercle légitimiste Saint Materne, pour s’être associés à nous et avoir ainsi participé au succès de ce grand rendez-vous légitimiste placé « dans les pas et sous la bannière de Sainte Jeanne d’Arc ! ».

 

Reny_F

 

04/05/2013

Strasbourg : Avec Jeanne la Légitimiste

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18/09/2012

CONFERENCE EXCEPTIONNELLE EN ALSACE

"Famille d’hier et familles pour toujours 

L’Empereur Charles d’Autriche et l’Impératrice Zita,

exemples pour notre temps"


Le vendredi 5 octobre 2012 à20h en la Basilique de Thierenbach


(précédée de la messe au Bienheureux Charles à 19h)


Conférence de S.A.I.R

l’Archiduc Rudolf d’Autriche

 

 

Affiche_ArchiducRudolf.jpgLe Sanctuaire de Notre-Dame de Thierenbach propose cette année des conférences de très grande qualité ; après le Père Gilles Reithinger (Vicaire général des Missions Etrangères de Paris) et le Père Frédéric Libaud (prêtre du diocèse de Strasbourg et docteur en théologie, thèse sur le Cardinal Newman) qui sont intervenus avant l’été.

 

A partir du 21 septembre c’est autour du Père Nicolas Buttet (modérateur et fondateur de la Fraternité Eucharistein), puis dans moins d'un mois, autour de Son Altesse Impériale et Royale l’Archiduc Rudolf d’Autriche d’intervenir sur un thème qui lui est particulièrement cher, la vie de ses illustres grands-parents : l’Empereur Charles et son épouse, l’Impératrice Zita.

 

Conférence qui fut donnée avec grand succès le 15 février dernier à Paris au Collège des Bernardins, mais également à Fribourg (Suisse), au Québec et à Chicago et ce 5 octobre 2012 à Thierenbach, grande première dans l'Est de la France.


Conférence gratuite et ouverte au plus grand nombre ;

faites massivement circuler l’information autour de vous !

 

 

Pour en savoir plus :

 

* Site consacré à l'Empereur Charles

 

* Site consacré à l'Impératrice Zita

 

 

* Site officiel du sanctuaire de Thierenbach (agenda, horaires, accès, contacts)

* Les prochains rendez-vous à Thierenbach

 

Renseignements :

colloquesaintete@gmail.com