f1g2a3s4b5

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/12/2014

Il est né le divin enfant

naissance.jpg

Refrain

Il est né le divin enfant,
Jouez hautbois, résonnez musettes !
Il est né le divin enfant,
Chantons tous son avènement !

images.jpegDepuis plus de quatre mille ans,
Nous le promettaient les prophètes
Depuis plus de quatre mille ans,
Nous attendions cet heureux temps.

Refrain

Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Ah ! que ses grâces sont parfaites !
Ah ! Qu'il est beau, qu'il est charmant !
Qu'il est doux ce divin enfant !

Refrain

Une étable est son logement
Un peu de paille est sa couchette,
Une étable est son logement
Pour un dieu quel abaissement !

Refrain

Partez, grands rois de l'Orient !
Venez vous unir à nos fêtes
Partez, grands rois de l'Orient !
Venez adorer cet enfant !

Refrain

santon.jpgIl veut nos cœurs, il les attend :
Il est là pour faire leur conquête
Il veut nos cœurs, il les attend :
Donnons-les lui donc promptement !

Refrain

O Jésus ! O Roi tout-puissant
Tout petit enfant que vous êtes,
O Jésus ! O Roi tout-puissant,
Régnez sur nous entièrement !

Refrain

15/12/2014

La monarchie absolue de droit divin

La monarchie absolue de droit divin, impostures et réalité

l’état royal face à ses détracteurs
lundi 9 mars 2009 par Betuy

Les détracteurs de la monarchie absolue sont nombreux. Il y a bien sûr les Modernes pour lesquels pouvoir absolu signifie pouvoir “arbitraire”, “sans limites”. Plus curieusement, depuis le XIXe siècle, on rencontre aussi des royalistes contempteurs de l’État royal ; ceux-ci conçoivent la monarchie des XVIIe et XVIIIe siècles comme la dérive autocratique d’une monarchie tempérée incarnée idéalement par saint Louis. Qu’était donc réellement cette monarchie absolue de droit divin qui suscite tant de critiques ?

14/12/2014

En route vers Bethléem...

bethlehem_p.jpg

06/12/2014

Vive St-Nicolas

stnic.jpg

04/12/2014

Saint patron protecteur de toute la Lorraine.

stnicol.jpgLe culte de saint Nicolas se répandit très tôt en occident, notamment dans la région rhénane d'où il vint sans doute dans l'ancienne Lotharingie. L'abbaye de Gorze, près de Metz, n'y est pas étrangère, car depuis longtemps déjà, on y vénérait les reliques du thaumaturge. Dès la première moitié du XIè siècle, des églises et Chapelle furent dédiées à saint Nicolas. Le Duc de Lorraine Thierri II qui fit construire un nouveau faubourg à Neufchâteau, y érigea en 1097, une église qui fut dédiée à saint Nicolas. A Gerbéviller, l'ancienne église Saint Pierre comportait une chapelle latérale dédiée à saint Nicolas etc..

Nicolas avait été archevêque de la ville de Myre, au sud-ouest de la Turquie actuelle, sur le bord de la Méditérranée. Il y avait été inhumé et sa tombe attirait des foules, car il s'y produisait des miracles. En 1087, des marchands italiens qui rentraient d'Antioche en bateau, accostèrent à Myre et s'emparèrent de la relique qu'ils ramenèrent à Bari. Ils furent accueillis en grandes pompes à leur retour. Les italiens invoquèrent qu'ils avaient voulu préserver des Sarrasins les restes de saint Nicolas, mais ce faisant, ils privèrent l'Eglise d'Orient qui avait une grande dévotion pour ce saint. Il faut observer que la rupture entre les deux églises avait eu lieu en 1053...

Le culte de saint Nicolas était déjà bien établi chez nous avant la translation de la relique à Bari, mais l'événement  eut un retentissement universel.

basilique_1300278272.jpgUn certain Aubert qui revenait de croisade fit étape à Bari où il alla se prosterner sur le tombeau. Là, servi par la providence, il rencontra le clerc chargé de la garde des lieux et qui, comme lui, était originaire de Port. Ils se trouvèrent même des liens de parenté et se lièrent d'amitié. Les relations évoluèrent si bien que le clerc eut une vision dans laquelle saint Nicolas lui apparut et lui exprima son désir qu'une de ses reliques soit déposée à Port. Avec les clefs du tombeau que le clerc détenait, rien n'était plus facile. Une petite expédition nocturne permit de prélever une partie d'un doigt du saint que l'on appelera plus tard la jointure.

A son retour, Aubert déposa la relique dans l'église de Port et plusieurs miracles s'ensuivirent. Le bourg prit de le nom de Saint-Nicolas de Port et un pèlerinage se mit en place qui eut un immense succès. On venait de partout, de Lorraine et de beaucoup plus loin, notamment de Bourgogne, de France et d'Allemagne. On y vit de très nombreux dignitaires et souverains. Jeanne d'Arc, elle-même y vint avant d'entreprendre sa mission.

René II eut une très grande dévotion pour saint Nicolas, surtout lors de la guerre contre Charles le Téméraire. Après la bataille de Nancy le 5 juillet 1477, le duc attribua son succès principalement à saint Nicolas et pour la première fois, fut affirmé publiquement son patronage sur la Lorraine. Patronage confirmé en 1657 par le pape Innocent X.

(Source : Lorraine 2000 ans d'histoire)

02/12/2014

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

chevalier.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


Ils le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


cunon.pngLe vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

01/12/2014

Temps de l'Avent.

advent1.jpgL'Avent est le temps qui précède la fête de Noël et y prépare. Il commence le dimanche le plus près de la fête de saint André (30 novembre) et comprend quatre dimanches, ce qui fait trois semaines entières et une quatrième au moins commencée.

1) L'Avent est ainsi appelé (du latin adventus, avènement, venue) parce qu'il représente la longue période de siècles pendant laquelle les patriarches et les prophètes ont soupiré après l'avènement du Sauveur promis, et parce qu'il nous prépare à célébrer dignement l'anniversaire de cet avènement.

2) Ce premier avènement du Sauveur n'est pas le seul que l'Eglise nous rappelle ; il y a aussi son avènement spirituel dans nos âmes par la grâce et la communion et son avènement glorieux à la fin du monde pour juger tous les hommes. Nous devons remercier le Sauveur de son premier avènement, le prier d'accomplir le second dans nos âmes et nous préparer au dernier par une vie de foi et de bonnes oeuvres.
Aux Vêpres des quatre dimanches de l'Avent, l'Eglise nous fait chanter l'hymne Creator alme siderium qui nous montre, en Notre Seigneur : le sauveur et le juge qui récompensera ceux qui auront profité de sa venue, et qui punira ceux qui l'auront rendue inutile.

3) Dans les offices de l'Avent, on sent l'absence de Jésus, le divin Médiateur, qui doit venir ; les collectes des quatre dimanches ne se terminent pas par la formule ordinaire : par Jésus-Christ Notre Seigneur; elles s'adressent au Père ou au Verbe éternel afin de leur demander de préparer nos âmes à la venue du Rédempteur.

4) Tous les chants : antiennes, psaumes, hymnes, sont remplis du souvenir de la chute de premier homme et du malheureux état où se trouvait l'humanité avant la venue du Sauveur.

30/11/2014

Venez, Divin Messie


 

R/ Venez, Divin Messie,
Nous rendre espoir et nous sauver !
Vous êtes notre vie :
Venez, venez, venez !

1 - O Fils de Dieu, ne tardez pas ;
Par votre Corps donnez la joie
images.jpegA notre monde en désarroi.
Redites-nous encore
De quel amour vous nous aimez ;
Tant d'hommes vous ignorent !
Venez, venez, venez !

R/ Venez, Divin Messie,
Nous rendre espoir et nous sauver !
Vous êtes notre vie :
Venez, venez, venez !

2 - A Bethléem, les cieux chantaient
Que le meilleur de vos bienfaits
C'était le don de votre Paix.
Le monde la dédaigne :
Partout les cœurs sont divisés !
Qu'arrive votre règne !
Venez, venez, venez !

santon.jpg

26/11/2014

Faux groupes légitimistes et faux profils Louis XX sur facebook

masques.pngNous publions un article sur cette multitude de groupes légitimistes complètement bidons et de faux profils Louis XX sur facebook (site de réseau social), tant il devient particulièrement désagréable de voir un nombre croissant de personnes crédules se laisser abuser par les manipulations perfides d'une poignée d'utilisateurs anonymes irresponsables peu scrupuleux en réalité de l'avenir de la cause légitimiste ; ainsi que par l'image négative que ces usurpateurs donnent du prince en tentant principalement de l'équiper des oripeaux du diable : drapeau B.B.R, marseillaise, démocratie, philosophie politique orléaniste, prises de positions contre-nature vis-à-vis de la famille, vis-à-vis du droit naturel et chrétien etc etc... pour ne citer que les principaux cas de figure récurrents et nuisibles à la tradition royale qui nous est si précieuse et qui est celle défendue par l'UCLF depuis sa fondation en 1979 par Monsieur Gérard Saclier de la Bâtie.   

Intéressons nous aux différents profils qui animent ces petites structures purement virtuelles, et essayons ensemble de comprendre les motivations réelles de ces personnalités diverses. Après une très rapide réflexion, il me semble que nous pouvons les distinguer en quatre grandes catégories :

1) Les courtisans
2) Les libéraux
3) Les perdus, les isolés
4) Les ennemis déguisés en légitimistes pour la circonstance

- Les courtisans, qui sont-ils ? Ce sont ceux qui ne se soucient pas où peu de la tradition politique qui fait la vraie France de Dieu et qui désigne aux Français leur Roi. Ils aiment se presser, se bousculer autour du prince lorsqu'il vient en France pour une commémoration, l'objectif est de poser sur la photo. Leurs discussions sont sans aucun intérêt pour la restauration Monarchique, jamais on ne les voit investir le champ de la politique et venir se heurter aux idéologies qui contestent le droit à notre Roi de reprendre la place qui lui revient au sein du Royaume. Bavardages stériles, propos inutiles et mondanités sont la caractéristique des courtisans.

- Les libéraux : A l'inverse des courtisans, les libéraux se placent dans le champ politique. Leur spécialité (celle que l'on retrouve dans toutes les sociétés de pensée) est de travestir les principes politiques intangibles de la légitimité, avec les symboles et les méthodes d'action révolutionnaire. Sur facebook, ces groupes "légitimistes" pensent qu'il suffit de soutenir le bon "prétendant" sans se soucier aucunement de philosophie politique. Ils croient possible de concilier les principes de la Monarchie Traditionnelle avec ceux de la démocratie. Or nous savons bien que la souveraineté est soit au roi, soit à l'assemblée maçonnique dite représentante du peuple. En ce sens et pour toutes les raisons ci-dessus évoquées, les légitimistes libéraux sont les ennemis du combattant contre-révolutionnaire.

- Les âmes perdus (les isolés) : A distinguer des autres groupes en raison qu'il s'agit ici d'individus où plutôt de proies potentielles que les autres groupes vont chercher à intoxiquer et à éloigner de l'essentiel, en les amenant à participer à des futilités où à des combats électoraux perdus d'avance.

- Les ennemis déguisés en légitimistes : Là nous soupçonnons en priorité ceux qui se cachent derrière les nombreux faux profils Louis XX, aucun légitimiste sérieux ne peut comprendre et admettre l'intérêt d'une telle entreprise, si ce n'est de s'afficher comme tel pour nuire à l'image de la monarchie française et ridiculiser l'image du prince en lui faisant dire n'importe quoi...    

stop.jpgVoilà pour ce très bref exposé dans le but de mettre en garde les légitimistes sincères contre toutes les impostures qui ne manquent pas de fleurir sans cesse sur facebook !
Contrairement à ce que beaucoup racontent sur facebook, le soutien au prince implique d'abord la reconnaissance des lois fondamentales du Royaume qui seules nous désignent l'héritier sans la moindre ambivalence, c'est la base à maîtriser qui va vous permettre de débusquer les nombreuses erreurs et de confondre les impostures.

Soutenir le prince sans le principe est non-sens qui ne peut conduire qu'au désordre et à l'impossibilité de distinguer les vrais concepts politiques de notre belle et glorieuse tradition Catholique et Royale Française.

Avant de rejoindre un groupe sur facebook :

1) Prenez au minimum le temps de vérifier l'association que celui-ci représente, son but, ses objectifs, sa motivation.

2) Vérifier s'il s'agit d'un groupe officiel ou non.

Reny_F

24/11/2014

ROYAUME DE FRANCE LA POLITIQUE, LA MONARCHIE ET LA REPUBLIQUE...ou POLITIQUE, J'ECRIS TON NOM !

drapeau-legitimiste.jpgDepuis la Grèce Antique la POLITIQUE a été la plus haute fonction que l'homme puisse exercer au sein de la société temporelle, pourvu qu'elle soit intelligemment et honnêtement menée.... Comme bien des sciences et des expériences.

Ce n'est pas le peuple, ce n'est pas la "République" qui ont éradiqué LA MONARCHIE, mais bien une "politique dévoyée" (déjà !) par de soi-disants philosophes malhonnêtes qui ont confondu philosophie et "pouvoir", parce qu'ils en avaient une soif éhontée et se sont plu à se croire les maîtres du monde !

Ma conviction qu'il faille restaurer la MONARCHIE LEGITIMISTE est née -comme celle de beaucoup de Français, aujourd'hui- à l'analyse des événements politiques qui nous ont conduits, en un peu plus de deux cents ans, à l'échec cuisant de la République.

Or, l'autre soir, j'écoutais pérorer nos chers (coûteux !) journalistes qui prônent la "médiocratie" à tout crin et se vautrent dans les "médiacrasseux" pour élaborer -encore et toujours- de débilitantes comparaisons entre l'attitude et la conduite "monarchiques" du "président" Hollande ! Tant de haine de la "monarchie" de la part des assassins responsables de l'asphyxie des Français est disproportionné face à l'analyse de la trahison du peuple par ses représentants au sein de l'Etat. Là encore, on détourne l'attention des individus de l'échec consommé de ce système pervers, perverti et décadent qu'est la "République"... Rappelons que c'est malgré 43,11 % d'abstentions que ce "gouvernement" prétend être la majorité représentative du peuple français !

Quand on entame une analyse, on reprend inévitablement le fil de l'Histoire là où il s'est rompu et il n'est pas inutile d'éclairer ce que "l'école de la République" a effectué durant ces deux siècles comme bourrage de crâne et de manipulations au désavantage des Français. Car, au fond, il n'y a pas plus de République et de démocratie, aujourd'hui, que de sanguinaires monarques assoiffés de peuple, hier !

Comme toujours, la "Révolution" fut l'oeuvre de quelques-uns mais qui, voyant changer en faveur de tous la politique en cours- ont saisi l'opportunité économique déficiente pour s'emparer du pouvoir à leur entier bénéfice. Nous en sommes au même point, aujourd'hui !

Or donc, Louis XVI préparant, en faveur de son peuple, des mesures sociales inédites, s'est fait nombre d'ennemis privilégiés ; parmi eux :

day017.jpg- LES PHILOSOPHES dits des "lumières" (Lucifer est aussi le prince de la lumière !!!). J'appelle l'attention de chacun sur les citations de ces derniers et leur prétendue pensée tellement "lumineuse" : 

VOLTAIRE : "Il est à propos que le peuple soit guidé et NON PAS QU'IL SOIT INSTRUIT". Il n'est PAS DIGNE DE L'ETRE".

Pour une fois, la République a tenu parole !!!!

ROUSSEAU : "Il n'a jamais existé de démocratie, IL N'EN EXISTERA JAMAIS".

Cela a, au moins, le mérite de la clarté (si ce n'est de la lumière !!!)

CABANIS : "La classe IGNORANTE n'exercera PLUS son influence ni sur la législation, ni sur le gouvernement".

Reconnaissance bien explicite que le peuple était écouté par un pouvoir soucieux du "bien commun" !

PARMI EUX encore (les ennemis de la monarchie) les "POLITIQUES" :

Lorsque Louis XVI arma La Fayette pour qu'il aille libérer les américains du joug anglais, ces derniers lui ont gardé une telle rancoeur qu'ils se sont "servis" des orléanistes pour faire chuter le bon roi qui parlait un peu trop de liberté et d'économie sociale. La suite est connue : Louis XVI a payé le prix de tous ceux qui -depuis toujours- ont essayé d'améliorer le sort des peuples et "dérangé" le confort d' "élites corrompues".

Au nom de la LIBERTE on a assassiné quelque deux millions de Français (sur une population, à l'époque de 20 millions d'individus ! Hitler et Staline n'ont pas fait mieux !) et aujourd'hui, les mêmes "élites corrompues" font le jeu d'un FUTUR GOUVERNEMENT MONDIALISTE dont l'idéologie DICTATORIALE ne fait aucun doute... et préservera leurs intérêts.

CE N'EST DONC QU'EN REVENANT A L'INTELLIGENCE DU "BON SENS" ET EN NOUS REFERANT AUX VALEURS PORTEES PAR UNE MONARCHIE FORTE DE 1200 ANS D'EXPERIENCE QUE NOUS JETTERONS UN PONT FRANCHISSANT LE GOUFFRE QUI SEPARE LA TRADITION DU PROGRES REEL.

Notre démarche ne s'attache pas à recycler le passé, mais bien à livrer un combat contre la CONFUSION DEMAGOGIQUE ET REPUBLICAINE qui naît d'une société tiraillée par TROIS FORCES OPPOSEES :

- le progrès COMMUN

- les intérêts PARTICULIERS

- et la culture de la DIVERSITE.

LA MEMOIRE MONARCHIQUE DU RESPECT REEL DES INDIVIDUS, respect sans lequel une société ne peut survivre : respect du couple, de la famille, de l'oeuvre accomplie et du devenir de l'Homme en tant que créature de Dieu, sous la houlette de son représentant en France, notre ROI LOUIS XX, est l'ESSENCE DE NOTRE MISSION : RESTAURER LA MONARCHIE LEGITIME, ELLE... et ELLE SEULE.

Sonja Gavrilovic.

CERCLE ROBERT DE BAUDRICOURT en LORRAINE

22/11/2014

Chorale en cours de formation

Vous aimez chanter nos traditions et vous souhaitez intégrer une chorale à 100% Légitimiste ? Le Cercle Robert de Baudricourt en Lorraine vous offre cette possibilité. Des débutants, aux chanteurs plus avancés, cette annonce s’adresse à tous ceux qui ont une réelle motivation pour faire rayonner dans les coeurs, le répertoire de la France Catholique et Royale. Pour que les glorieux chants de nos ancêtres ne tombent jamais dans l'oubli !

chef-d-orchestre.jpg

Pour plus de renseignements, contactez nous :

ro.beaudricourt@sfr.fr

 

11/11/2014

Charles de Habsbourg-Lorraine, le dernier empereur d'Autriche

113.jpg‘Depuis mon arrivée au trône, je me suis efforcé sans cesse de faire échapper mes peuples aux horreurs de la guerre, à la déclaration de laquelle je ne porte aucune responsabilité. {…} Toujours rempli, avant comme après, d’un amour immuable pour mes peuples, je ne veux pas que ma personne soit un obstacle à leur libre développement. {…} Je renonce à la part qui me revient dans la conduite des affaires de l’État. Le bonheur de mes peuples a toujours été l’objet de mes souhaits les plus ardents. Seule la paix intérieure peut guérir les blessures de cette guerre.’

Telle est la dernière déclaration du Bienheureux Charles de Habsbourg, en tant qu’empereur d’Autriche-Hongrie. Datée du … 11 novembre 1918, elle met fin à son autorité politique, signe l’arrêt de mort d’une dynastie sept fois centenaire. L’empereur l’a paraphée au crayon, sous la pression fébrile des lâches ministres de paille qui l’entourent, intéressés par leur seule survie politique. Ceux-ci ont largement surestimé l’ampleur de l’insurrection populaire, coupablement minimisé les forces vives favorables au maintient de la double monarchie.

Toujours empereur et impératrice, puisque n’ayant au sens strict du terme pas abdiqué, Charles et Zita vont réagir avec toute la dignité due à leur rang à l’injuste spoliation politique, historique et économique dont ils sont les victimes. Réfugiée au château d’Eckartsau, à une heure de Vienne, la famille impériale se tient à distance du jeu politique de la toute fraîche République de l’Autriche allemande et des tribulations hongroises. Pourtant, sa simple présence dérange. Ses ennemis continuent de la craindre : un geste de l’empereur pourrait suffire à rallier ses nombreux partisans. Il faut mettre la famille impériale hors d’état de nuire. Contraints, Charles et Zita quittent l’Autriche pour la Suisse.

Charles et Zita vont réagir avec toute la dignité due à leur rang à l’injuste spoliation politique, historique et économique dont ils sont les victimes.

De son exil suisse, l’empereur œuvre avec tous les moyens à sa disposition pour le non-rattachement de l’Autriche à l’Allemagne. Avec succès. Privé injustement de son trône, il se dépense sans compter et sans rancœur pour le bien de son peuple, adoptant un attitude dont peu d’hommes politiques de l’époque, et encore moins de la nôtre, peuvent se targuer.

 

Source : ICI

09/11/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 22 novembre 2014, à Nancy (54 000).

 

baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

01/11/2014

Rosaire pour le Roy et le Royaume de France

Si vous aussi vous aimez prier le Rosaire, ou depuis trop longtemps coupé de nos racines chrétiennes, vous souhaitez simplement le (re)découvrir. Nous vous invitons à venir sur les hauteurs de la colline de Sion-Vaudémont, méditer avec nous samedi 8 novembre 2014, un Rosaire pour le Roy et le Royaume de France.

rosaire.jpg

Renseignements : ro.beaudricourt@sfr.fr

24/10/2014

Jean de Viguerie analyse le mythe du Citoyen

viguerie.jpgDans le sillage de deux précédents livres, Christianisme et Révolution et Les deux patries, Jean de Viguerie vient de publier Histoire du Citoyen aux éditions Via Romana, essai historique sur l’un des trois mythes (avec la Révolution et la République) engendrés par les événements de 1789 et qui perdurent encore aujourd’hui. Jean de Viguerie a accepté de répondre aux questions de MN.

« Dans cette parodie de religion chrétienne qu’est la Révolution, l’engendrement du fils apparaît très tôt, c’est le citoyen. »

Mauvaise Nouvelle : Pourquoi ce livre ? Il y a déjà eu Catholicisme et Révolution et Les deux patries, livres précédemment écrits sur le thème de la Révolution comme idéologie, et avec lesquels ce nouvel opus, intitulé Le Citoyen, entre en filiation, tout n’avait donc pas été dit à ce sujet ? Il y avait donc nécessité d’y revenir ?

Jean de Viguerie : Non, tout n’était pas dit. Et c’est l’actualité qui m’a conduit à y revenir. Car en 1995, on a commencé à parler de nouveau du citoyen. Il y a d’abord eu l’entreprise citoyenne, puis les clubs de foot citoyens, les écoles citoyennes, et alors toutes choses pouvaient devenir citoyennes. Citoyen devenait un adjectif, ce qu’il n’avait jamais vraiment été. Cela m’a amené à réfléchir. Que se passait-il ? Pourquoi ce retour du mot qui avait pratiquement disparu du vocabulaire politique, qui ne subsistait finalement plus que dans la Marseillaise, que d’ailleurs beaucoup voulait voir changée et qui était accompagnée d’une connotation militaire. À partir de ce moment là, j’ai réfléchi sur une lettre du citoyen, j’ai cherché à le définir. Et je me suis alors rendu compte qu’il s’agissait d’un des trois mythes engendrés par les événements de 1789, avec la Révolution et la République. On pourrait y ajouter la patrie et la nation. Mais la patrie n’est qu’un simulacre, une imitation de la patrie réelle (Cf. Les deux patries). Donc, je pense qu’il faut se limiter à ces trois mythes, ce qui est vraiment mythique, ce sont ces trois êtres là, trois êtres imaginaires artificiels que sont la Révolution, la République et le Citoyen.

Source et suite de cette interview : ICI

_____________________________________

Note du Cercle Robert de Baudricourt :

Une critique intéressante de la Révolution en tant que phénomène. Mais une absence complète de la définition d'une politique traditionnelle, qui mette le pays dans la meilleure condition pour survivre à toutes les difficultés qui se présentent au fil de l'histoire. Renvoyer la responsabilité de la continuité de la Révolution aux frères cadets de Louis XVI, sans définir ce qu'est véritablement la rébellion est une erreur lourde de conséquences.

Même si les héritiers de la couronne ont pu prendre dans le passé des solutions risquées ou désavantageuses, les fidèles doivent les suivre. Le peuple qui ne suit pas son roi est un peuple qui se divise, et un peuple qui se divise est un peuple qui commence tout simplement à cesser d'être...

Monsieur de Viguerie devrait lire (ou relire) les tractatus de Jean de Terrevermeille.

On en parle sur le forum du Royaume de France : ICI

21/10/2014

Anniversaire de S.A.R. la Princesse Marie-Marguerite

mariamargaritavargas117968618-820x1230.jpg

Joyeux anniversaire à la Reine Marie-Marguerite !

   

19/10/2014

La révolution orléaniste de 1830

Les causes de l’insurrection de 1832

caricature.jpgEn 1830, le roi légitime Charles X est renversé par Louis-Philippe, rejeton de la branche cadette d’Orléans porté par la haute-finance. Si dans la monarchie traditionnelle, le roi tient son autorité de Dieu et l’exerce pour le bien commun, l’usurpateur Louis-Philippe ne peut invoquer cette transcendance, aussi se réclame-t-il de la Révolution dont il revendique l’héritage et poursuit les persécutions contre l’Église et tous les fidèles de la France traditionnelle. Subversion, conscription, assassinats, barbaries, viols des sépultures et autres crimes planifiés par le nouveau pouvoir politique placent alors la population en état de légitime défense et suscitent l’insurrection contre-révolutionnaire de 1832.

01/10/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 18 octobre 2014, à Metz (57 000).

 

baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

19/09/2014

Pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d’Auray 2014

102e pélerinage légitimiste de Sainte-Anne d’Auray

27 et 28 septembre 2014

Bref historique

uclf.JPGLe premier pèlerinage légitimiste de Sainte-Anne d’Auray a eu lieu en 1844 pour le 25ème anniversaire d’Henri V (Comte de Chambord).
Arrêté en 1914, il a été repris en 1983. À la demande de l’Union des Cercles Légitimistes de France, il est organisé par la Fédération Bretonne Légitimiste. Témoignage d’adhésion et de fidélité aux principes qui ont fait la France, ce pèlerinage est le garant de la force des cercles légitimistes dont la vocation est d’œuvrer au renouveau de notre pays en lui redonnant ses Institutions naturelles.

Inscriptions

PDF - 1.9 Mo

Télécharger le programme et l’inscription :

Programme

Samedi 27 septembre

  • 13 h 45 : Accueil rue de la Fontaine (près de la Scala Santa)
  • 14 h 00 : Départ de Sainte-Anne d’Auray (autocar) Visite guidée "sur les pas de Georges Cadoudal (Kerléano, le chemin des Chouans, Locoal…)
  • 18 h 30 : Prières et chants devant la chapelle du Champ des Martyrs
  • 19 h 30 : Dans le sanctuaire (salle Jean-Paul II) Dîner (traiteur) Veillée

Dimanche 28 septembre

  • 8 h 00 : Marche des pèlerins (volontaires) de la basilique à la chapelle du Champ des Martyrs
  • 9h30 : Confessions-Chapelet, à la chapelle du Champ des Martyrs
  • 10 h 00 : Messe, à la chapelle du Champ des Martyrs Renouvellement de la consécration de l’UCLF au Sacré-Cœur
  • 12 h 00 : Dépôt de gerbes au monument du Comte de Chambord. Allocution du président de l’UCLF. Chants.
  • 12 h 30 : Repas (au choix : Restaurant La Croix Blanche ou pique-nique)
  • 15 h 00 : Conférence : “ Pour une relecture de la Révolution française ”, par Philippe Pichot-Bravard, docteur en droit, maître de conférences en histoire du droit public
  • Après-midi : stands
  • 17 h 30 : Clôture

Renseignements

  • Courrier : Fédération Bretonne Légitimiste (F.B.L.) : B.P. 10307 35703 Rennes cedex 7
  • Tél : 09 71 31 10 40 - 06 32 05 07 02
  • Mél : fed.bretonnelegitimiste@orange.fr

Source : ICI

13/09/2014

La Chapelle Notre-Dame du Bel-Amour

Liverdun_chapelle_002.JPGSituée au carrefour de la rue de la Libération, de la rue de la Porte Haute et de la rue de Sous-Vignal, la discrète chapelle passe plutôt inaperçue. Seule sa vieille porte arrondie surmontée d'une croix attire la curiosité et laisse supposer un édifice religieux.

C'est là que se trouvait, voici très longtemps, à la croisée des chemins qui menaient aux champs et surtout aux vignes, un très modeste oratoire dont il est déjà question sur un des piliers de l'église. En 1318, le vendredi après la Saint-Martin d'hiver, lors de son décès le prévôt de Liverdun : Menget Bauldyn fait don de 20 gros pour la chapelle Notre-Dame.

liv.jpgCe vieil oratoire, situé à l'extérieur des murailles, a beaucoup souffert pendant la guerre de Trente ans. Cependant, la statue fut miraculeusement retrouvée dans la fente d'un rocher. Aussitôt, les habitants de Liverdun la portèrent en procession dans l'église. Mais, c'est avec stupéfaction que ceux-ci découvrirent qu'elle avait disparu et revenue exactement où on l'avait trouvée. C'était donc là, sa vraie place et c'est là que le chanoine Vuarin de Liverdun, par un acte du 4 juillet 1657, prit l'initiative de sa reconstruction approuvée par l'évêque de Toul de l'époque monseigneur André du Saussay (on retrouve la signature du chanoine Vuarin dans les premiers actes paroissiaux de Liverdun datant de 1669). Si l'on observe le sol de l'intérieur du bâtiment, on remarque très bien un dallage très ancien qui doit correspondre à la partie d'origine, la reconstruction fut donc un agrandissement !

Un miracle

C'est en 1657 qu'eut lieu un miracle. Un couple de Condé (Custines), Claude Bernel et Geneviève Cerière, eut un enfant mort-né. Désespérés de ne pas avoir pu le baptiser, ils portèrent ce pauvre petit au pied de Notre-Dame du Bel-Amour. L'enfant donna des signes de vie, fut baptisé, mourut ensuite, puis fut inhumé religieusement à Condé. Cet événement est consigné dans un écrit conservé aux archives départementales.

liv3.jpg(Le 8 septembre 1944, lors de la libération de Liverdun par les troupes américaines, des obus tombèrent sur l'église, il y a eu des victimes et de grands blessés. Tous les vitraux de l'église furent détruits sauf un seul ; celui qui, côté sud, représente ce miracle !)

Pendant la Révolution, la statue fut mise en sécurité et ensuite retrouva sa place. L'intérieur de la chapelle est simple. L'autel est en bois sculpté, la statue est dans une niche entourée d'un panneau décoratif (XVIIè siècle), la Vierge en pierre polychrome mesure 60 centimètres, et porte sur le bras gauche l'enfant Jésus. Le nom de Bel-Amour vient de Mater pulchrae dilectionis symbole de l'amour d'une mère pour son enfant.

De nombreux ex-voto de remerciements de grâces tapissent un des murs. Le plus important, celui offert par les habitants de Liverdun, rappelle que le village a été préservé des bombardements pendant la guerre 1914-1918 alors que les canons grondaient sur les hauteurs du village de Sainte-Geneviève. De nombreux offices avaient lieu, des messes particulières demandées par les paroissiens, des neuvaines et des prières pendant le mois de Marie ou du Rosaire. Le jour de la fête médiévale, la chapelle est ouverte. Les anciens de Liverdun sont très heureux de venir prier et évoquer leurs souvenirs d'enfance. Les visiteurs sont très surpris de l'espace qui permet d'accueillir environ soixante-dix personnes. Des centaines de petites bougies s'allument au fur et à mesure de cette belle journée, et Notre-dame du Bel-Amour brille de mille feux.

Marie-Thérèse PERRIN

(Source : La Bonne Nouvelle)

09/09/2014

Pèlerinage à Domrémy

Dimanche 5 octobre 2014 : pèlerinage à Domrémy
organisé par le prieuré Saint-Nicolas de Nancy

domremy_2014.jpg

Source : ICI

26/08/2014

Communiqué du Secrétariat Particulier de Monseigneur le duc d'Anjou

armes_bourbon.jpgPour les Chrétiens d'Orient, osons fêter la Saint-Louis

 

25 août fête de Saint Louis. En cette année de commémoration de la naissance du grand roi né en 1214, elle ne peut passer inaperçue ni nous laisser indifférent car l'image du roi nous ramène immanquablement à la Terre Sainte qui a tenu une grande place dans sa vie de souverain, de souverain chrétien. Or huit siècles après, cette terre se trouve toujours en guerre avec son lot de victimes et de drames vécus au quotidien par une des plus vieilles populations chrétiennes de la terre. Nous assistons à une véritable persécution qu'il faut dénoncer comme crime contre l'humanité. Les Chrétiens d'Irak qui étaient 1,5 millions il y a une trentaine d'années sont moins de 400 000. Le combat est celui, une nouvelle fois de David contre Goliath, des petits contre les géants. Mais les géants de nos jours sont armés puissamment et non moins puissamment fanatisés. Les moyens de résister sont faibles. Pourtant ne faut-il pas tout faire pour que ces Chrétiens demeurent sur leur terre ? Ils y vivent depuis toujours, depuis le début de l'ère chrétienne, c'est-à-dire bien avant que l'Islam n'y soit venu.

Saint Louis le saint de la justice, du bien commun et de la famille, est aussi celui d'un dialogue méditerranéen. S'il est plus que connu en France où les cérémonies organisées à l'occasion du 8ème centenaire de sa naissance et de son baptême sont nombreuses, il l'est aussi de la Tunisie à l'Egypte en passant par Chypre et il est encore largement honoré au Liban.

Saint Louis, le premier, accorda la protection de la France aux peuples chrétiens d'Orient. Depuis, de François 1er à Napoléon III tous les souverains honorèrent cette promesse. La République n'y fut pas insensible même si parfois sa position manque de vigueur. Toutefois la voix de la France n'est plus aussi forte qu'auparavant et beaucoup de « bruits de fond » empêchent qu'elle soit bien audible. Ces peuples martyrs manquent de protecteurs.

Pourtant la situation des Chrétiens d'Orient demande à ce que l'on parle en leur nom. Le Pape François l'a fait fermement et courageusement il y a quelques jours. Plusieurs évêques et cardinaux français sont partis sur le terrain et ont montré par l'exemple et la prière que les chrétiens d'occident, que les fils de Saint Louis étaient à leur côté. Mais cette présence, ces prières doivent être soutenues et amplifiées. C'est à nous, nations chrétiennes dans un monde plus ou moins préservé, de rappeler qu'il y a des valeurs essentielles avec lesquelles les politiques ne peuvent transiger. Celles de la vie tout d'abord, de la vie respectée de la conception à la mort ; celles, ensuite, d'une société sachant s'élever au-dessus des seuls matérialismes et hédonismes comme vient encore de la rappeler le Pape François à Séoul ; celles, enfin, du respect mutuel entre croyants.

Le message chrétien dont la France a longtemps été le porte-parole est celui de la primauté du droit sur la force. La force du conquérant ne peut rien contre les droits de ceux qui ont toujours été là et qui se sont toujours reconnus comme chrétiens.

Cette présence chrétienne dans le cœur du Moyen-Orient, dans le berceau de la civilisation née en Mésopotamie, est une richesse pour toute l'humanité. Que serait celle-ci si l'uniformité régnait, si l'uniformité de la brutalité régnait ? Le message de Saint-Louis encourage à préserver cette richesse. Lui qui savait pardonner à ses ennemis, et a toujours mis toute son énergie en avant pour que la chrétienté puisse vivre sur la Terre Sainte. C'est la vigueur de sa foi et de ses vertus de chrétien qui ont fait que même prisonnier, ses ennemis l'ont estimé. C'est ainsi qu'il est saint et que huit siècles après il est toujours honoré.

Aîné des descendants de Saint Louis, je lance donc un appel en faveur des chrétiens du Moyen-Orient afin que la paix leur soit donnée, afin qu'ils puissent vivre sur leur terre et continuer à témoigner qu'au-delà de la violence des hommes, il y a place pour la charité, la justice, le droit. C'est cela la paix de Dieu. Le message malgré les siècles demeure. Le Pape François le prêche partout dans le monde. Il appartient à tous les hommes de bonne volonté de le diffuser et de faire vivre ces valeurs en redonnant du sens à leur vie. Pour les Chrétiens d'Orient, face aux persécutions et à l'exil forcé, il y a urgence. Telle est la prière que nous pouvons adresser à Dieu, par l'intercession de Saint-Louis en sa fête le 25 aout.

Louis, duc d'Anjou
Aout 2014

Source : IDA

25/08/2014

Saint-Louis, Roi de France

St-Louis.jpgLouis IX, né en 1214 et devenu roi de France à l'âge de douze ans, fut très pieusement élevé par la reine Blanche, sa mère, qui lui apprit à préférer mourir plutôt que de commettre un péché mortel. Il aimait à s'appeler Louis de Poissy, lieu où il avait été baptisé, pour marquer que son titre de chrétien était son plus glorieux titre de noblesse. « Méprisant les délices du monde, il ne chercha à plaire qu'à Jésus-Christ, le vrai Roi » et fut, dit Bossuet, « le roi le plus saint et le plus juste qui ait jamais porté la couronne ». Assidu aux offices de l'Église, il les faisait célébrer solennellement dans son palais où il entendait quotidiennement deux messes. A minuit, il se levait pour les Matines et commençait par l'office de Prime sa royale journée. Il introduisit dans sa chapelle la coutume de fléchir le genou à ces mots du Credo Et Homo factus est, et de se prosterner à l'endroit de la Passion où il est dit que Jésus-Christ expira; ces deux pieuses pratiques ont été ensuite adoptées par l'Église. « Comme il avait oui dire que quelques-uns des nobles murmuraient de ce qu'il entendait tant de messes et tant de sermons, dit Joinville, il répondit que s'il employait le double de temps à jouer aux dés ou à courir par les forêts pour la chasse, personne n'y trouverait sujet de parler ». Sa piété ne l'empêcha jamais d'ailleurs de donner la plus grande partie de son temps aux affaires de son royaume.

A la suite d'une maladie, il fit vœu d'entreprendre une croisade pour reconquérir Jérusalem. D'abord victorieux, il tomba ensuite entre les mains des Sarrasins. Lorsqu'on lui eut rendu la liberté, il demeura encore quatre ans en Orient pour secourir les chrétiens. Revenu en France, il s'appliqua à de nombreuses fondations pieuses et fit élever la Sainte-Chapelle, comme insigne reliquaire de la sainte couronne d'épines et de l'importante parcelle de la vraie croix que lui avait offertes Baudouin II, empereur de Constantinople. D'une grande austérité pour lui-même et d'une grande charité pour les autres, il disait: « Mieux vaut pour un roi se ruiner en aumônes pour l'amour de Dieu qu'en faste et vaine gloire ». « Maintes fois, dit Joinville, il advint qu'en été il allait s'asseoir au bois de Vincennes après sa messe, et s'accotait à un chêne, et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient affaire venaient lui parler ». Sergent du Christ, il portait continuellement la croix pour marquer que son vœu restait à accomplir, il entreprit en 1270 une nouvelle croisade, mais une épidémie décima son armée en Afrique et l'atteignit lui-même. Les bras en croix et couché sur la cendre, il rendit à Dieu son âme en 1270, à l'heure même où le Christ mourut sur sa croix. La veille de sa mort, on l'entendait répéter: « Nous irons à Jérusalem ». C'est dans la Jérusalem céleste, conquise par sa patience au milieu de ses adversités, qu'il devait régner avec le Roi des rois.

Source : Forum du Royaume de France

 

Saint-Louis est également le Saint Patron de la ville de Saarlouis en Allemagne, ville frontalière de la Lorraine bien connue pour les célèbres fortifications de Vauban. Chaque année l'inégalé Roi de France très Chrétien, y est honoré.

Neues_Bild.JPG

 

20/08/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 06 septembre 2014, à Nancy (54 000).

 

baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

15/08/2014

15 août, Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie.

assomption.jpg


La fête de l'Assomption de la Sainte Vierge est une des plus grandes fêtes de l'année, fête d'obligation et jour férié, même lorsqu'elle tombe en semaine. C'est aussi la fête patronale de la France depuis la consécration de notre pays à Notre Dame par le roi Louis XIII en 1638.
 

Le_Voeu_de_Louis_XIII.jpg

Le voeu de Louis XIII

 

Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre.

 
À tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.

Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre état, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté, que d’accidents qui nous pouvaient perdre.

Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

La rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’État, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques.

Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs états dont ils avaient été dépouillés.

Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet État, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra sans doute de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son fils rabaissé jusqu’à nous, et à ce fils par sa mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte-Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

À ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre du fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de la cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne dans ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix , et où nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.

Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand’messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite église à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

Exhortons pareillement tous les archevêques et évêques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse ; entendant qu’à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de la ville y soient présents ; et d’autant qu’il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevêques et évêques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites églises pour y être fait la dite cérémonie et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse largement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés ; car tel est notre bon plaisir.

Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil six cent trente-huit, et de notre règne le vingt-huit.

06/08/2014

Les Brigands du Roi Louis XVII


choua1.jpgLa Convention à tué le Roi
Et l'impie à tué Dieu aussi
A présent, elle veut nos enfants
Pour sa guerre scélérate (bis)

Refrain :
C'est nous les brigands, les vendéens,
Les brigands du Roi,
Du petit Roi Louis, Ohé, (bis)

Les bleus tuent nos femmes, nos enfants
Ils assassinent nos prêtres aussi
Ils avancent dans notre pays
Ils arrachent notre drapeau blanc (bis)

Refrain :
C'est nous les brigands, les vendéens,
Les brigands du Roi,
Du petit Roi Louis, Ohé, (bis)

images.jpegArrivent les Bleus, les assassins,
Tous les voyous républicains
En avant derrière M'sieur Henri
Henri de La Rochejaquelein (bis)

Refrain

Debout les gars, sonne le tocsin,
Que tournent les ailes des moulins !
Les seigneurs et les paysans,
Sus à l'ennemi, aux armes, (bis)

Refrain

Cavaliers, les sabres pointez,
Paysans, la fourche en avant !
Par Saint Michel, les gars, foncez,
Votre cœur à Marie, mes enfants (bis)

Refrain

Choua2.jpgPour Dieu, le Roi et la victoire
Sus à l'enn'mi, c'est l'hallali !
O Crux ave spes unica,
Allons les gars, allons boire ! (bis)

Refrain final :
C'est nous les brigands, les vendéens,
Les brigands du Roi,
Du petit Roi Louis, Ohé,
Du petit Roi Louis XVII.

27/07/2014

Discours de Louis XX à Bouvines

P1090479.JPGExcellence [Monseigneur l’Archevêque de Lille]
Monsieur le Préfet
Monsieur le Président du Conseil Général
Madame le Vice-président du Conseil régional
Monsieur le maire de Bouvines
Mesdames et Messieurs les Maires
Mesdames et Messieurs

1214-2014. Huit cent ans séparent ces deux dates et Bouvines demeure un repère essentiel dans l’histoire de France. Une date charnière. Croyez-bien que je ressens un grand honneur d’avoir été invité à cet anniversaire. J’y suis comme successeur, bien lointain il faut le dire, puisque tant de siècles nous séparent de Philippe-Auguste, le vainqueur de Bouvines.
De telles commémorations nous font entrer profondément au cœur de l’histoire de notre Pays. Il y a quelque chose d’exceptionnel pour notre nation que de pouvoir s’inscrire dans une si longue durée qui est aussi une occasion de réfléchir à notre destinée.
Pourquoi nous souvenons nous de Bouvines alors que les mots ont changé de sens, alors que des concepts nouveaux sont apparus, forgés par les événements si nombreux vécus par notre pays ? Ainsi, que dire après 800 ans, d’encore audible pour nos concitoyens ? Au-delà de la victoire elle-même, victoire un peu miraculeuse puisque les troupes royales étaient deux fois moins nombreuses que celles des coalisés du roi Plantagenet et de l’Empereur, nous pouvons retenir trois enseignements de Bouvines :

Le premier est l’affirmation de l’État. Cela paraît à la fois lointain et parfois aussi, très présent. Lointain, car nous avons du mal à nous imaginer ce qu’était la société féodale, divisée en de multiples souverainetés avec quelques grands féodaux essayant de conquérir toujours plus de pouvoirs. Le Roi de France qui était le plus petit des grands, les a vaincus à Bouvines. Philippe en ce jour de juillet 1214, a affirmé, pour son temps comme pour le nôtre, qu’au-dessus des intérêts particuliers il y a le bien commun dont la fonction royale est garante. Ce n’est pas un hasard si la renommée lui a donné le surnom d’ « Auguste » [Philippe-Auguste] lui reconnaissant ce vieux titre hérité de Rome qui restait encore le modèle de l’État, c’est-à-dire d’un pouvoir non dépendant des hommes et de leurs égoïsmes passagers. Oui, Bouvines marque la renaissance de l’État.

Le second vient de la nouveauté de la bataille de Bouvines où, au-delà des troupes habituelles des chevaliers et de leurs servants, ce qui fit la différence, ce furent les milices bourgeoises des communes. Pour la première fois la société française, organisée en corps constitués, autour de ses métiers et de ses chartes communales, se manifestait.

À Bouvines, unis sous la bannière de Saint-Denis, sont venus combattre ceux qui étaient fiers de leur autonomie et de leurs libertés à se gérer. Ce droit qui en avait fait, pour la première fois de vrais sujets libérés de la tutelle des seigneurs, ils le devaient aux premiers capétiens qui favorisèrent les chartes de franchise contre la toute-puissance des féodaux. La conscience politique du peuple de France est née à Bouvines. Ainsi et c’est le troisième enseignement que je vois dans cette commémoration, se souvenir de Bouvines, huit cents ans après la victoire, permet de comprendre l’intérêt de l’histoire. Parfois la France donne l’impression d’oublier son passé, or c’est dans le temps long que notre pays s’explique. Il s’est constitué génération après génération. Les grandes dates que les écoliers apprennent [496, l’an 800, 1214, 1515 ... jusqu’à 1914] sont autant de repères qui donnent du sens à nos vies.

Il faut nous en souvenir pour écrire de nouvelles pages, pour entrer dans l’avenir.
Une grande nation est celle qui sait s’inscrire dans le temps. En m’invitant ici, en ce jour, à côté de toutes les autorités, héritier de la dynastie millénaire, j’imagine que c’est, Monsieur le Maire, ce que vous avez souhaité montrer. Soyez remercié de m’avoir permis de le rappeler.

16/07/2014

Forum légitimiste du Royaume de France

790877511.jpg

Fondé en 2011, notre site regroupe la plus importante et solide communauté légitimiste sur le web avec plus de 460 membres enregistrés, 19 000 messages en ligne, 3 500 visiteurs par mois et de nombreux sujets de discussions propres à satisfaire la curiosité des néophytes qui s'intéressent à la constitution Monarchique de la France traditionnelle.

Des utilisateurs de plus en plus nombreux, de toutes les générations, de toutes les provinces ; qui bien au delà des échanges virtuels d'internet sont invités (s'ils le souhaitent par la suite) à tisser des amitiés sincères dans le réel. Pèlerinages, universités d'été, groupes d'études, presse contre-révolutionnaire, créations de nouveaux cercles en provinces, sessions de formations adaptées en fonction des différents niveaux. Voilà la bonne formule qui seule fait recette, garantissant la transmission d'une pensée royale authentiquement française à 100% traditionnelle. Développer la légitimité aux coeurs de nos provinces, avec rigueur et ténacité, améliorer la forme sans jamais négliger le contenu, il s'agit là de l'une des règles fondamentales de la méthode UCLF.

Conçu comme un véritable journal de bord de la légitimité ; le forum du Royaume de France vous accueille sans plus tarder autour de l'échange et des bonnes pratiques. Vous émettez le souhait de vous battre pour le glorieux pays de nos ancêtres, d'intégrer cette démarche dans une stratégie politique à plus long terme, et de démontrer avec nous la juste valeur de la cause que nous avons l'honneur de défendre ? Alors c'est à vous que ce message s'adresse. N'hésitez plus, rejoignez-nous !

FORUM DU ROYAUME DE FRANCE

15/07/2014

Stéphane Bern, l'art du double-jeu

secrets-dhistoire-19733-29247.png« Apparence » Ce qui se donne directement dans un paraître que l'on peut prendre pour l'être même, quoique pourtant on puisse se tromper. Le concept d'apparence prend son sens dans une représentation de la dualité apparence/réalité.

« Trompeuse » Est trompeur ce que l'on prendrait aisément pour autre chose. Un trompe-l'oeil en peinture c'est par exemple la porte peinte qui fait qu'elle est si bien imitée que l'on se cognerait au mur !

Voilà deux mots, deux définitions complémentaires qui s'accordent à merveille avec la personnalité de l'animateur TV/Radio Stéphane Bern, qui se présente volontiers comme « monarchiste », défenseur convaincu de la cause Royale... Comment ne pas s'étonner dès lors de retrouver ce journaliste présentateur au centre des festivités du 14 juillet 2014 en direct du champ de mars ? Tout juste après la diffusion de son émission « Secrets d'histoire » intitulée pour la circonstance : « Danton aux armes citoyens ! ». Programme consacré cette fois au portrait de l'un des plus féroces artisans de la Révolution.

On passe du sens des contraires au sens des ensembles, il faut doser subtilement le goût des contrastes aigus et l’unité des conduites. Après avoir fait des émissions sur les têtes couronnés, l'animateur n'hésite pas à parler d'un véritable « miracle » à propos du discours du 2 septembre 1792 dans lequel Danton dira à la plèbe manipulée par la franc-maçonnerie qu'il faut « de l'audace toujours de l'audace », dans le but de galvaniser les troupes de cette révolution satanique. L’associativité concentrée demande d’unir dans une seule optique les contraires, alors que l’inhibition différentielle maintient les antagonismes. C’est l’univers du double-jeu, des faux-semblants, l'univers de ceux qui se plaisent à nager dans les eaux troubles...

L'émission débute très fort avec un Stéphane Bern au pied du Moulin de Valmy, qui parle d'une soirée du 14 juillet « exceptionnelle » et donne rendez-vous aux téléspectateurs de france 2 après son programme tv à la tour Eiffel pour le traditionnel feu d'artifice, puissant symbole de la chute de la Monarchie Catholique. Difficile de faire pire en matière d'incohérence, pour quelqu'un qui se dit royaliste ! L’opposant-double-jeu est un stratège retors et subtil, possédant a fond l’art de simuler par des jeux d’alliances complexes, virtuose des tactiques de diversion et des manœuvres en coulisses... Surtout ne nous laissons pas Bern(er) !!

Même si toutefois quelques vérités dans ce programme sont révélées au grand public, comme le mensonge de la bataille de Valmy, la détresse de la famille Royale durant sa terrible captivité à la Tour du Temple, ou bien encore la mise à mort de nombreux prêtres réfractaires. Cela ne pèse pas grand chose face aux nombreuses interventions d'un Arnaud Montebourg, soucieux de donner une image acceptable au torrent révolutionnaire qui a emporté la France et qui continue avec le même élan de la ruiner de nos jours.

Montebourg évoque « la naissance du patriotisme » avec la Révolution, comme si la France n'existait pas avant 1789... Puis de « cette Nation qui a décidé un jour de se débarrasser de son roi, de son oppresseur », on ne fait vraiment pas dans la demi-mesure chez Montebourg. Alors qu'un honnête homme, avec un minimum de culture historique sait très bien que Louis XVI n'avait absolument rien d'un ignoble tyran. La perle du ministre de l'économie reste la déclaration suivante, toujours au cours de cette émission : « La république pour se défendre viole ses propres principes »... Preuve irréfutable, que ce régime dépourvu de bons principes, n'est fait que pour les opportunistes et les menteurs qui vendent au peuple français trompé une démocratie de façade. Enfin dans ce numéro de secrets d'histoire, on parle également de la prise de la bastille, alors que celle-ci en réalité s'est rendue. Sujet que nous avons déjà évoqué dans nos pages ICI

Un royaliste sincère, légitimiste de surcroit, ne se situe pas sur les charnières, les lignes de fracture de la Révolution, propices aux double-jeux sournois ! L'heure n'est pas aux compromissions, elle est à la cohérence au service de la monarchie légitime.

Rappelons-nous l'avertissement du Comte de Chambord : « Mais la France, cruellement désabusée par des désastres sans exemple, comprendra qu’on ne revient pas à la vérité en changeant d’erreur, qu’on n’échappe pas par des expédients à des nécessités éternelles ».

Reny_F

03/07/2014

Université Saint Louis, Camp Chouan 2014

Jeunes, cadres et formation continue ouverte à tous les âges

―――
Du lundi 21 juillet (16h), au vendredi 25 (14h)
Rendez-vous au château de Couloutre (Nivernais 58220)

Les objectifs

couloutr.jpgPour acquérir une vraie formation politique et devenir des combattants efficaces il s’agit de bien identifier :

  • ce pour quoi on se bat (connaissance de soi), la monarchie traditionnelle de droit divin,
  • ce contre quoi on se bat (connaissance de l’adversaire), les idéologies (libéralisme, nationalisme, socialisme), toutes filles de la Révolution et de sa religion la gnose.

Le programme

Dans l’esprit de camaraderie qui a fait son renom, retrouvez Lulo, Faoudel, Gédéon, Savéan, Surville et bien d’autres au cours

  • de conférences,
  • d’exposés,
  • d’ateliers.

Renseignements et inscriptions

Renseignements : saintlouis.univ@gmail.com

PDF - 796.7 ko