21/04/2019
Message pascal de Monseigneur Louis de Bourbon, duc d’Anjou
Mes chers compatriotes,
En ce jour où toute la Chrétienté célèbre dans la joie et l’Espérance la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, comment ne pas vous souhaiter une joyeuse et belle fête de Pâques !
La Semaine Sainte a pourtant commencé de manière terrible par le tragique incendie de Notre Dame de Paris qui nous a tous profondément bouleversés.
Dieu merci, la cathédrale a survécu à ce déluge de feu et d’eau.
Et ses principaux trésors ont été miraculeusement épargnés, en particulier la couronne d’épines, la tunique de Saint Louis, le maitre-autel de Louis XIV, les rosaces...et bien d’autres encore.
Et si la charpente et la flèche se sont effondrées sous l’assaut violent des flammes, les murs eux ont tenu.
Au-delà des signes et des symboles que nous pouvons y voir, c’est vraiment toute la France qui a tremblé saisie d’émotion pour ce joyau qui fait partie de notre Histoire, de notre patrimoine.
Souhaitons que cette unité d’une nuit, restaurée quelques instants autour de ce qui constitue le départ de toutes les routes de France, de ce qui en est le cœur spirituel et culturel, puisse régner durablement, plus forte que les divisions qui nous minent trop souvent.
Témoignons notre reconnaissance aux héroïques Sapeurs-Pompiers de Paris, et pensons tout particulièrement à leur frère d’armes blessé dans cette bataille contre le feu. Prions pour son rétablissement complet et rapide.
Que le peuple de France, conduit par les architectes des bâtiments de France et des monuments historiques, s’appuyant sur le professionnalisme exceptionnel de nos corps de métiers restaure à présent patiemment Notre Dame, en prenant le temps comme meilleur allié, pour lui rendre sa splendeur, dans l’esprit de Foi et de sacrifice qui était celui de ses bâtisseurs, nos ancêtres.
Et que ce brutal événement nous soit une incitation à convertir nos cœurs, à les dépouiller du superficiel, à les ramener à l’essentiel.
Que le Christ règne sur nos cœurs apaisés et que Notre Dame qui est la Reine de France, protège le peuple de France qu’Elle affectionne tant!
Le Christ est ressuscité !
Joyeuse fête de Pâques à vous tous !
Louis
Duc d’Anjou
16:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pâques, louis xx
16/04/2019
Le complot inconscient (Conférence)
Monsieur Jean-Pierre Aussant, professeur de Français exerçant en Allemagne dans la ville de Hambourg était invité par le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt samedi 13 avril pour une conférence sur le thème de « la destruction de la famille et du féminisme ». En tant qu’auteur d’un ouvrage portant le titre « Le complot inconscient », M.Aussant pendant une heure dans un discours frontal a pu étayer son analyse de la « normalisation-déculpabilisation » de l'avortement et du « mariage pour tous » débouchant sur un glissement vers les ténèbres, synonyme de la « culture de mort ».
C'est un thème qui fait écho aux différentes prises de position de notre Prince, en raison de l'importance que celui-ci accorde à la défense de la famille traditionnelle, seul rempart contre un monde déshumanisé. Ce sont dans ces termes très clairs que Monseigneur Louis de Bourbon s'est exprimé récemment le 30 mars 2019 à Vérone (Espagne).
Dès les années 1990, Jean Pierre Aussant observe un radicalisme du féminisme en faveur de l'avortement et de la préparation du « mariage pour tous. » C'est à partir de ce constat que l'auteur va chercher à en comprendre la raison et la source première.
La première « déconstruction » puise sa source dans le péché originel, et du tentateur Lucifer. On la retrouve ensuite dans le déterminisme de Spinoza, ou bien encore dans le protestantisme et la franc-maçonnerie. C'est pour cette raison que l'on fait généralement démarrer la déconstruction à l'époque des lumières, probablement dans un besoin de visibilité, puisque c'est la période qui symbolise pleinement la rupture de la société avec Dieu.
Jean-Pierre Aussant distingue également une deuxième « déconstruction », qui se situe dans le temps peu après la fin de la seconde guerre mondiale. L'homme, s'il est honnête, ne peut que constater l'échec complet des lumières, et de cette tentative absurde que d'organiser un monde sans Dieu. Et alors au lieu d'en tenir compte, celui-ci va s'enfoncer dans un corpus de deuxième déconstruction.
Le résultat débouche sur 4 possibilités :
- Le féminisme lesbien (qui se radicalise).
- Le végan-écologisme
- Le transhumanisme
- L'homo-festivus de Philippe Muray.
Le dénominateur commun de ces mouvements c'est la haine de Dieu, procédant à un génocide culturel. La résistance à la culture de mort, nécessite une foi catholique inébranlable pour pouvoir résister à ses assauts subliminaux diffusés par différents canaux. Jean-Pierre Aussant constate que pour la première fois dans l’histoire de l’humanité un des deux sexes (le féminin) suite aux progrès de la médecine reproductive et en particulier du clonage (que la femme, contrairement à l’homme, pourra réaliser d’une façon autonome), va pouvoir assurer la reproduction de l’espèce humaine, tout seul. Considérant d’un côté la haine du radicalisme féministe lesbien à l’endroit de l’homme (féminisme lesbien qui exerce une influence croissante et "normative" dans les lieux du pouvoir mondial) et de l’autre le développement exponentiel de l’homosexualité tant féminine que masculine, Jean-Pierre Aussant en déduit que sans l'intervention de Dieu, il n'y aura plus un seul être du sexe masculin sur terre d’ici deux cents ans.
L’événement s’est prolongé sur une séance de questions-réponses, à l'issue de laquelle le livre « le complot inconscient » a été proposé à la vente au public avec dédicaces de l'auteur.
19:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conférence, jean-pierre aussant, cercle robert de baudricourt
15/04/2019
Louis XX réagit sur l’incendie de Notre Dame de Paris
Lundi 15 avril 20h
Attristé et très ému de voir Notre Dame de Paris en proie aux flammes, le joyau de notre patrimoine, point de départ de toutes les routes de France.
Sainte Geneviève, patronne de Paris, sauvez Notre Dame et ses trésors.
Tout mon soutien aux pompiers de Paris et aux forces de l’ordre.
21:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2019
Louis XX et la reine Marie-Marguerite présentent Henri de Jésus
Le site EFE Estillo a obtenu une entrevue de Louis de Bourbon. Nous en donnons la traduction française.
Madrid, vendredi 12 avril 2019
Louis-Alphonse de Bourbon et Marie-Marguerite de Vargas posent avec toute leur famille dans leur résidence à Madrid, où ils présentent le garçon de la famille, Henri de Jésus, ainsi que ses frères, Eugénie, Louis et Alphonse.
Le duc d’Anjou, Louis-Alphonse de Bourbon, et son épouse Marie-Marguerite de Vargas, ont fourni à l’agence Efe la première image de toute leur famille après la naissance de leur quatrième enfant, Enrique de Jésus, au mois de février à New York.
Nous vivons une étape très heureuse dans toute la famille
a-t-il expliqué rayonnant cet après-midi à Efe, Louis-Alphonse de Bourbon,.
Henri de Jésus, né le 1er février à New York, pesait 4,2 kilos et mesurait 53 centimètres. Il apparaît pour la première fois en public dans les bras de sa mère sur les deux photographies, profondément endormi dans l’une d’elles et avec ses yeux noir, très ouvert dans l’autre.
La famille a choisi une gamme de couleurs similaire pour les deux photographies : en gris dans l’une, tandis que les tons bleus prédominent dans l’autre, où ils s’effacent tous devant Marie-Marguerite de Vargas et le nouveau-né. La femme de Louis de Bourbon affiche une image sereine et resplendissante, les cheveux relâchés et un doux sourire sur les lèvres.
Autour de lui, ses frères jumeaux, Luis et Alfonso, âgés de neuf ans, et sa sœur Eugénie, âgée de douze ans, posent avec bonheur et sourire avec leurs parents.
Photo prise dans le salon du domicile à Madrid
Les ducs d’Anjou posent avec leurs fils jumeaux, Louis et Alphonse, leur fille Eugénie et le petit Henri de Jésus. Eugénie, Louis et Alphonse sont heureux de l’arrivée de leur frère.
En vieillissant, ils ne connaissent aucune attaque de jalousie, comme on en connaît à d’autres âges
détaille le duc d’Anjou, qui ajoute que « c’est un jouet pour eux ».
L’un des souhaits de Louis-Alphonse de Bourbon était d’avoir une famille nombreuse, qui affirme que « plus que difficile, c’est une question de volonté » et ajoute qu’ils ont le soutien des « plus âgés qui s’entraident et travaillent ensemble à la maison» .
Louis-Alphonse de Bourbon, fils de feu le duc de Cadix et Carmen Martínez Bordiú, et Marguerite Vargas, fille du financier vénézuélien Víctor José de Vargas, se sont mariés le 6 novembre 2004 en République dominicaine.
Malgré la joie, le duc d’Anjou se souvient de sa grand-mère, Carmen Franco, décédée au mois de décembre 2017, à laquelle il était très proche.
C’est dommage qu’elle ne l’ait pas connu, mais heureusement, elle connaissait et appréciait la compagnie de mes enfants plus âgés et eux aussi.
Les photographies, prises il y a quelques jours à la résidence habituelle de la famille à Madrid, montrent une image heureuse et décontractée du ménage avec leurs enfants, qui envisagent de baptiser le nouveau-né prochainement. « Les parrains seront Borja Ardid, ma cousine, et Paloma Cuevas », une grande amie du couple, conclut Louis-Alphonse de Bourbon.
Source : ICI
21:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famille royale, louis xx
Nouvelle chaine Youtube - UCLF
21:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouvelle chaine youtube - uclf
06/04/2019
Conférence - samedi 13 avril 2019 à Peltre
Biographie de Jean-Pierre Aussant :
Après des études en théologie et suite à sa passion pour la langue Allemande, Jean-Pierre Aussant s’est installé dans la ville de Hambourg où il enseigne le français. Dès son adolescence, il s’est trouvé confronté à toute la force du « politiquement correct » dont la substantifique moelle repose sur ce qu’il nommera « les deux pierres angulaires de la culture de mort » : la « déculpabilisation-normalisation » de l’avortement et de l’homosexualité. Son combat ne se situe pas à l’endroit des individus concernés (victimes des déterminismes et de l’endoctrinement) mais à l’endroit de la « légalisation-banalisation » de ces pratiques.
06:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conférence, peltre, jean-pierre aussant
31/03/2019
Discours de Monseigneur le Duc d'Anjou devant l’assemblée du Congrès mondial des Familles à Vérone - 30 mars 2019
Monsieur le Président,
Cher Brian Brown,
Mesdames et Messieurs
Chers Amis,
Merci de me laisser un temps de parole pour exprimer, une nouvelle fois, l’importance que je j’accorde à la Famille et à sa défense. Actuellement un combat se joue entre deux modèles : celui d’un monde déshumanisé et celui d’une société -il faudrait dire d’une civilisation- qui donne à l’homme toute sa place.
Entre l’homme objet, soumis, esclave d’une globalisation excessive et celui que les institutions aident à s’élever, à se construire, c’est-à-dire sujet de droit, il ne s’agit pas d’un choix à faire entre deux conceptions qui se valent, mais il s’agit d’en rejeter une pour promouvoir l’autre. Tel est le but des rencontres du Congrès mondial des Familles –WCF, et donc de leur importance. Il faut, en effet, sortir de l’équivoque dans laquelle les sociétés occidentales ont trop longtemps vécu, reposant sur un certain scepticisme et sur le relativisme. Les deux ont conduit à des impasses. L’enseignement chrétien, socle de nos sociétés, est pourtant là pour nous rappeler qu’il n’y a pas place pour deux vérités. Mais qu’a-t-on fait de ce message durant les deux derniers siècles ? Il a été battu en brèche en permanence, la religion étant présentée souvent comme source d’oppression voire « opium » du peuple. Mais qui sont ceux qui ont proféré ces idées ? Ceux qui ont menée aux Terreurs et aux totalitarismes. Maintenant que les historiens ont retrouvé une certaine liberté de pensée, Marx longtemps exalté, n’est plus que l’homme des cent millions de victimes accumulées dans le monde. Triste bilan. Les idéologies peuvent tuer !
Mais l’histoire nous apprend que l’excès mène toujours à la saine réaction. Ne la voit-on pas venir actuellement ? Elle passe par les familles qui, partout, commencent à réagir de multiples manières. Là c’est en reprenant ses droits naturels sur l’éducation et l’instruction ; là en recréant des structures pour la petite enfance, pour les personnes âgées ou handicapées ; là en s’affirmant, comme en France actuellement, pour retrouver un niveau de vie décent et ne pas être accablées de taxes et règlements multiples n’ayant de sens que pour ceux qui les élaborent. Ce retour au réel est mené par les familles. Ce sont elles qu’il faut encourager en leur redonnant un cadre d’action précis. Celui-ci passe par trois points : la reconnaissance de la famille comme cellule de base de la société, celle dont découleront les autres, la commune, les communautés de travail qu’il soit manuel ou intellectuel et cela jusqu’à l’Etat qui peut ou non encourager les familles ; ce cadre doit ensuite exalter la vie dans toutes ses expressions c’est-à-dire rejeter ce qui la détruit avant la naissance comme au moment des dernières années. Nous devons assurer à nos enfants comme à ceux qui nous ont précédés l’assurance d’une existence la plus paisible. Enfin le troisième pilier d’une société équilibrée est celui de la justice qu’il faut entretenir pour garantir à la société un équilibre entre ceux qui la composent. Nous savons qu’il y aura toujours des forts et des faibles, mais le bon gouvernement est celui qui permet au fort d’exercer ses talents et au faible de n’être pas opprimé. Chacun à sa juste place, tel est le secret d’une société équilibrée. La France d’Ancien Régime l’avait compris et les Rois, mes ancêtres, génération après génération, ont toujours eu à cœur de faire respecter cette justice qui était leur premier devoir dont le sacre était le garant. Rompre cet équilibre en donnant la priorité non plus à la loi éternelle mais à la loi contingente que des majorités de hasard et de circonstance peuvent changer, est ce qui a entraîné nos sociétés dans l’impasse.
Il est temps qu’elles en sortent. Une réunion comme celle-ci y contribuera puisqu’elle permet aux uns et aux autres de mieux se connaître, de s’entraider dans leurs pratiques mutuelles, et surtout de reprendre espoir en demain. Cette espérance là aussi inscrite dans les gènes de la société chrétienne est ce qui nous aide tous.
Que Saint Louis, mon aïeul, inspire nos dirigeants et que la Sainte-Famille demeure l’icône qui nous guide.
Prince Louis de Bourbon,
Duc d’Anjou
14:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famille, louis xx, discours
10/03/2019
Réunion du Cercle - samedi 16 mars - 15h à Peltre
Revivez en photos avec diaporama, l'histoire complète de l'Union des Cercles Légitimistes de France !
Depuis l'année 1956 où notre président fondateur avait la charge de la rédaction de la Gazette Royale, en passant par les temps forts qui ont secoué notre pays à travers l'après concile des années soixante, la remise en route du Pèlerinage légitimiste de Ste Anne d'Auray en 1983 (date du centenaire de la mort du comte de Chambord), et les premiers camps chouans en 1990 ; vous aurez une vision plus précise de la création, de l'histoire et de l'objectif que poursuit l'UCLF dans le temps au service la tradition politique vivante de notre pays.
18:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, uclf
22/02/2019
Pèlerinage 2019 au Puy-en-Velay – inscriptions ouvertes
Les inscriptions sont ouvertes !
Prenez connaissance du programme du pèlerinage et des informations le concernant sur cette page.
19:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2019
Conférence : Maurras , nationaliste ou royaliste ? - sam. 16 fev. - 15h - Villers-lès-Nancy
Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com
15:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2019
Naisance du prince Henri de Jésus, duc de Touraine
Sa Majesté notre Roi vient de publier sur son compte Twitter ce communiqué :
« Je suis heureux, avec Marie-Marguerite, de vous annoncer la naissance d'Henri, notre quatrième enfant, aujourd'hui à 13:05 GMT.
Il pèse 4,200 kg et mesure 53 cm.
La maman et le bébé se portent bien.
Nous remercions tous ceux qui s'associent à cette naissance par la prière. »
22:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/01/2019
Rosaire pour la France - samedi 2 février 2019 - 16h - Ars-sur-Moselle
14:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2019
Louis de Bourbon : « La France doit rester unie et se regrouper autour des fondamentaux »
À la suite de la messe célébrée le dimanche 20 janvier, le prince Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon, a accepté de répondre à quelques questions.
Monseigneur, vous avez commémoré le 21 janvier ? Que signifie cette date, pour vous ?
Chaque année, en principe, j’assiste à une ou plusieurs cérémonies organisées à la mémoire du roi Louis XVI. Je maintiens ainsi une tradition qu’avant moi mon grand-père et mon père avaient tenu à respecter. Savez-vous que c’est mon grand-père qui, en 1972, a souhaité qu’une messe annuelle ait lieu à la chapelle expiatoire ? Jusqu’alors, seule la nécropole de Saint-Denis avait une cérémonie tous les ans. Ces messes sont célébrées en communion avec de très nombreuses autres dans toute la France et à l’étranger.
Cette date, pour moi comme pour tous les Français, est très importante car elle marque une rupture dans la tradition politique de notre pays. En assassinant le roi, c’est la tête de la France qui était atteinte encore plus que celle d’un homme.
Depuis, l’équilibre politique est instable. Après les huit siècles de royauté, comptez les régimes qui ont suivi : cinq républiques, mais aussi deux empires, un État, des formes parlementaires de monarchie comme celle de Louis-Philippe. Et chacun de ces régimes, souvent, a connu des phases multiples. Tout cela est éphémère. Le pouvoir a besoin de la durée.
À cette occasion, quel message voudriez-vous faire passer au peuple français ?
Actuellement, les Français s’interrogent sur leur identité et leur avenir. Ils sont confrontés à des enjeux extérieurs (mondialisation, par exemple) ou à des périls (montée de l’islamisme). Pour les affronter, le pays doit être uni et partager un même objectif, savoir ce qu’il est et savoir ce qu’il veut. Ainsi, mon message est celui de l’espoir et du non-découragement. Il faut se regrouper autour des fondamentaux : bien commun pour lutter contre les communautarismes et les corporatismes ; justice pour que les plus faibles soient aussi entendus ; souveraineté afin que la France ne se fasse pas dicter ses lois par l’extérieur. La France est un vieux pays qui a longtemps montré le chemin aux autres. Elle ne peut se faire dicter ce qu’elle doit faire, surtout en ce moment où le monde entier est en mutation.
À cette occasion, de nombreux internautes et intellectuels ont ressorti quelques lignes du testament de Louis XVI. Un document édifiant. Il dit notamment à son fils « si vous avez le malheur de devenir roi »…
Pour vous, que veut réellement dire « être roi de France ? »
Être comme Saint Louis, juste ; être comme Henri IV, savoir faire la paix des cœurs ; comme Louis XIV, avoir le sens de la grandeur du pays ; et comme Louis XVI, savoir accepter le sacrifice s’il faut rester en accord avec son âme.
Vous avez la double nationalité française et espagnole et vous avez eu une longue carrière internationale. Envisagez-vous de vous rapprocher davantage de la France ?
Je ne suis pas éloigné de la France. Je vis à l’étranger, c’est très différent. Comme vous le savez, chaque fois qu’une autorité m’invite pour telle ou telle manifestation culturelle ou sociale, je réponds favorablement.
On vous a vu et entendu soutenir les gilets jaunes. Pourquoi ce soutien et en quoi vous semble-t-il légitime ?
J’ai voulu montrer une certaine solidarité avec tout le pays dont je voyais qu’il était en souffrance. Il y a un ressenti d’une grande injustice en train de se développer : d’un côté une fiscalité toujours plus forte, et de l’autre des services publics et un niveau de vie en baisse, et cela, tant dans la France rurale que dans les banlieues qui sont devenues, en certains endroits, des territoires de non-droit. Est-ce sain ? Je ne le pense pas. L’intérêt du mouvement actuel est qu’il est spontané, né de la distorsion entre une France légale et celle qui vit dans la réalité du quotidien. Ainsi, des personnes de tous les horizons s’y associent ou l’approuvent. La durée du mouvement montre sa légitimité.
Certains politiques, comme Benoît Hamon, parlent de « vacillement de la République ».
En effet, la crise des gilets jaunes semble avoir fragilisé la confiance des Français vis-à-vis des institutions. Parallèlement, on sent un regain d’intérêt pour votre parole, qui est reprise par les grands médias. Y voyez-vous un signe quelconque ?
Les huit siècles de royauté ont montré qu’il fallait savoir évoluer. Celle du XIIIe siècle n’était pas celle de François Ier ou de Louis XIV. La royauté n’était pas conservatrice. La république est une forme de gouvernement comme une autre. Rien ne sert de s’attacher à un mot s’il perd de son sens.
Source : (entretien Boulevard Voltaire)
09:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xx, interview
20/01/2019
Discours de Monseigneur le Duc d’Anjou lors de la réception du 20 janvier 2019 suivant la Messe célébrée à la mémoire du Roi Louis XVI à la Chapelle Expiatoire
Chers Amis,
Louis XVI, nous réunit une nouvelle fois et, comme toujours, vous êtes nombreux à être fidèles à son souvenir et à ce que représente son assassinat. A travers la mémoire du roi sacrifié à son devoir, vous honorez la royauté française et ce qu’elle incarne et vous montrez aussi le manque que cette mort a produit.
Louis XVI, par sa vie et son action, a révélé combien il était soucieux de ce qu’il devait à la France. Jusqu’à la mort il a pensé à Elle et aux Français. Son Testament en témoigne, une ultime et tragique dernière fois.
Je remercie le Père Pic qui, par son homélie, nous a montré la double nature du roi, à la fois homme avec toutes ses failles et chrétien avec ses certitudes. N’est-ce pas là l’ambiguïté du pouvoir que le règne du Roi Louis XVI traduit ?
Cette convergence entre la société humaine avec ses égoïsmes et la nécessité de garder le cap du Bien commun, est au cœur de la notion de pouvoir politique. Il doit toujours être un service, une fonction pour la collectivité. La royauté française avait réussi cette synthèse, parce qu’elle était à la fois sacrée et profondément pragmatique, assise sur ses lois fondamentales qui lui donnaient une constitution avant même que le mot n’existe. Ainsi la France fut longtemps le modèle des nations.
Au moment où la tête du Roi est tombée, il y eut une rupture dans la vie sociale. Elle a perdu une de ses assises. Elle a perdu la nécessaire transcendance.
Désormais il n’y avait plus de limites au pouvoir et tout devenait permis du moment qu’une loi ou un décret l’autorisait. Nous connaissons le ravage d’une telle approche. Elle est mère de tous les totalitarismes ; elle cautionne les lois contre-nature qui minent la France et nombre d’autres états. Plus profondément, elle entraîne une crise morale tant le fossé se creuse entre la société légale et le pays. Il devient bien difficile de vivre, d’entreprendre, d’éduquer ses enfants, de protéger ses handicapés et ceux qu’au nom de principes abstraits pour lesquels l’homme n’a plus sa place, il faudrait laisser de côté, voire tuer.
Pourtant une société ne peut vivre longtemps, mue par les seules idéologies sans risquer de disparaître livrée notamment aux dangers extérieurs d’ennemis prêts à fondre sur elle dès lors qu’elle n’affirme plus clairement sa souveraineté ; disparaître aussi en ayant perdu conscience de l’avenir ce qui l’entraîne à des mesures mortifères.
Mais une société peut aussi retrouver les voies de son destin. Depuis plusieurs années, nous voyons en France, un désir ardent de renouer avec les traditions et le concret. Les jeunes notamment sont les acteurs de ce renouveau et cela dans tous les secteurs, privés ou publics, d’entrepreneurs, d’artisans comme de ruraux. Cela repose sur un sens du bien commun retrouvé et sur la nécessité de remettre l’homme comme échelle de toute chose. Héritage de l’antiquité gréco-romaine d’une part, héritage chrétien d’autre part.
Les fondamentaux existent donc toujours comme au temps de Louis XVI. Il convient désormais qu’ils puissent s’épanouir. Cela ne se fera que si chacun d’entre nous, dans nos familles, dans nos activités, dans nos pensées, dans nos façons de faire, nous prenons la société à bras le corps. Il n’y a pas de fatalisme dès lors qu’une espérance guide les hommes.
Il ne faut pas désespérer. Bien au contraire. La Fille aînée de l’Eglise, la patrie de Saint Louis, de Sainte Jeanne d’Arc et de tant et tant de saints et saintes, doit continuer à montrer l’exemple. Cela est nécessaire pour elle-même comme pour l’Europe qui doit, elle aussi, retrouver ses racines si elle veut tenir son rang face à la mondialisation. Ce n’est pas en abdiquant sa souveraineté que l’on peut se faire respecter des autres, mais, au contraire en affirmant, ce que l’on est.
Tel est le message de la royauté française. Vrai hier au temps de Louis XVI. Toujours vrai aujourd’hui.
Merci de m’avoir donné l’occasion de le rappeler. Ce retour sur l’essentiel est ce que je souhaite à vous tous, à vos familles et à la France pour la nouvelle année.
Louis de Bourbon,
Duc d’Anjou.
20:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xx, 21 janvier, louis xvi
19/01/2019
Neuvaine du 21 au 29 janvier pour le 30ème anniversaire de l'avènement de Louis XX :
Ce 30 janvier 2019 ramène le tragique souvenir de la disparition de Monseigneur le Prince Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou et de Cadix, de jure Sa Majesté le Roi Alphonse II de France, le 30 janvier 1989, et donc, en vertu des Lois fondamentales du Royaume selon laquelle la succession à la Couronne est immédiate et automatique, c'est aussi le trentième anniversaire de l'avènement de Sa Majesté le Roi Louis XX.
Nous invitons donc tous les membres et sympathisants de la Confrérie Royale, tous les Légitimistes, à préparer cet anniversaire par une neuvaine de prière, du 21 au 29 janvier, à l'intention de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, pour Sa personne, pour Sa famille, pour Sa mission au service de la France.
Pour cette neuvaine nous vous proposons de réciter (ou de chanter) l'hymne "Veni Creator" et d'y rajouter trois oraisons : celles du Saint-Esprit, de la procession du Vœu de Louis XIII et celle pour le Roi.
Vous trouverez ces textes (latin et français) sous forme de fichier pdf aisément imprimable > ici
Ceux qui disposent de beaucoup de temps peuvent également réciter, s'ils le souhaitent, ces :
Litanies royales > ici
Source : ICI
11:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xx, neuvaine, ami de la religion et du roi
17/01/2019
Vœux du Prieur de la Confrérie Royale
Mercredi 16 janvier 2019,
en la fête du Cœur immaculé de Marie refuge des pécheurs (cf. > ici) ;
mémoire de Saint Marcel 1er, pape et martyr.
« La foi est un rayon du Ciel
qui nous fait voir Dieu en toutes choses
et toutes choses en Dieu »
St François de Sales
Bien chers Amis et Bienfaiteurs,
Une fois encore, une fois de plus, le passage d’une année civile à une autre me ramène vers vous. Deux semaines se sont déjà largement écoulées depuis que la date si populaire du 1er janvier a entraîné des rafales de messages de « Bonne année ! », que les catholiques les plus consciencieux complètent pieusement d’un autre adjectif : « Bonne et sainte année ! ».
Je remercie très chaleureusement ceux qui m’ont adressé de belles cartes par la poste, ceux qui m’ont envoyé des vœux personnels par internet, ceux qui m’ont téléphoné… Je devrais presque écrire : « qui ont réussi à m’attraper de manière quasi miraculeuse au téléphone » !!!
J’en profite au passage pour vous remercier également de votre patience : l’ensemble des messages que je reçois par tous ces divers moyens occuperait à temps plein au moins un secrétaire, si ce n’est deux ! J’arrive à lire chaque jour à peu près tout ce que l’on m’adresse, mais il m’est habituellement impossible d’y répondre rapidement, sauf urgence absolue. Chaque jour ajoute un nouvel empilement à la strate de la veille : mon bureau et ma boîte aux lettres électroniques se peuvent comparer à un espace archéologique… dans lequel les archéologues ne se pressent d’ailleurs pas !
A l’heure où ce tourbillon s’apaise, c’est-à-dire au moment où la plupart des gens ont déjà tourné la page des vœux, c’est à mon tour de vous rejoindre au moyen de ces quelques lignes : les lecteurs de ce Blogue du Maître-Chat Lully ont reçu, dès le jour de l’an (cf. > ici), un bref message de cette extraordinaire majesté féline – si populaire auprès de ceux qui gravitent dans l’orbite du Refuge Notre-Dame de Compassion – exprimant l’essentiel de ce que je vous peux moi-même souhaiter en sus des vœux conventionnels : la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, la paix et la lumière célestes, la force et le courage à l’heure de l’épreuve… qui ne nous est jamais épargnée tant que nous cheminons « in hac lacrymarum valle ».
Or justement parce qu’est maintenant passée l’euphorie (souvent très artificielle) des « fêtes », et parce que l’on peut déjà prendre du recul par rapport aux soubresauts de la vie politique et sociale des deux mois qui se sont écoulés, sans me prendre en aucune manière pour Cassandre, je ne vous cèlerai pas que – tout en priant pour qu’il y ait le moins de « dégâts » possible – je n’ai pas une vision très optimiste pour l’avenir.
Entre un clergé dont la plupart des membres n’a qu’un comportement de fonctionnaires gérant de manière très humaine une espèce d’entreprise chargée de « parler de Jésus », mais en ayant semble-t-il oublié les dramatiques réalités du salut des âmes – qui tombent en enfer serrées comme des flocons de neige pendant une tempête hivernale -, et des hommes politiques qui sont, dans leur majorité, d’une part dirigés par le dieu de l’argent (« mammon d’iniquité »), à travers tous les lobbies financiers et économiques mondialistes, et d’autre part téléguidés par les idéologies antichrétiennes (maçonnerie et tous les avatars de l’« esprit des lumières »), les peuples ne perçoivent plus les réalités surnaturelles éternelles et ne vivent que le regard rivé sur un bien-être matériel immédiat (qui n’est certes pas négligeable mais qui n’est en rien leur fin ultime) sans avoir conscience qu’ils sont appelés à la Cité de Dieu.
De fait, au lieu de travailler à se conformer à elle autant qu’il est possible ici-bas, la cité terrestre ne peut que dramatiquement en devenir l’antithèse, faite d’égoïsmes, de haines, de violences, de stupre, de mensonges, d’injustice et de crimes, ainsi que nous le voyons de plus en plus se réaliser sous nos yeux.
Le seul et unique moyen d’enrayer cet entraînement diabolique vers le chaos, est la conversion.
Conversion toujours plus profonde – car jamais achevée – des chrétiens eux-mêmes au véritable esprit évangélique (qui n’a rien à voir avec une pseudo spiritualité de bisounours ou de ravi de la crèche) et à ses exigences de prière, de pénitence, et de sacrifices volontaires et généreux.
Conversion de tous ceux qui ne croient pas – ou plus – à Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, unique Sauveur : conversion des pécheurs, conversion des hérétiques, conversion des juifs, conversion des païens et mahométans, conversion des francs-maçons et autres sectaires grenouillant dans l’ombre, conversion des capitalistes, conversion des marxistes, conversion des hommes politiques, conversion des libertins et débauchés, conversion des matérialistes, conversion des satanistes…
En tous et en chacun : conversion des intelligences, des cœurs… et, par conséquent, des mœurs !
S’il n’y a pas de conversion entière, véritablement amoureuse, à Dieu et à Sa Loi de sainteté dans les faits concrets, dans la vie pratico-pratique de chacun et des sociétés, le monde périra misérablement (cf. Luc XIII, 3).
Il n’y a pas de voie médiane.
En définitive, mes vœux pour chacun d’entre vous se résument en ceci : qu’en chacun de ces jours de l’année 2019, vous viviez toujours plus, toujours mieux, et toujours plus intensément, dans la Vérité et la Charité de Notre-Seigneur pour étendre, à l’intérieur de vous comme autour de vous, le Règne de l’unique Rédempteur !
Et au cours de cette année qui vient de commencer, ne vous attendez à rien d’autre de ma part qu’à encore davantage de « rabâchage » des exigences d’une vie authentiquement chrétienne, de « rabâchage » des vérités spirituelles et historiques aujourd’hui combattues, et de « rabâchage » légitimiste.
Car si les domaines spirituels et temporels sont distincts, ils ne sont en aucune manière séparés, et mes responsabilités, notamment en qualité de Prieur de la Confrérie Royale, exigent de moi que je rappelle à temps et à contre-temps les desseins de Dieu sur ce Royaume de France et la mise en œuvre d’une contre-révolution autant spirituelle que sociale.
Et pour terminer :
- Je tiens à remercier TRES chaleureusement tous nos bienfaiteurs qui par leurs oboles, régulières ou ponctuelles, permettent au Refuge Notre-Dame de Compassion d’exister et à moi-même de vivre et d’œuvrer : des travaux nécessaires sont toujours à envisager ici pour l’achèvement des restaurations du Mesnil-Marie et prévoir la construction d’une chapelle ; j’ai aussi dû commander la confection d’une nouvelle soutane (plus exactement, pour l’habit augustin on parle de tunique)…
- Mes chers amis les chanoines de l’Ordre de Saint-Remi m’ont fait l’honneur de me nommer chanoine d’honneur de leur chapitre, qui a reçu sa première approbation épiscopale en octobre dernier : je recevrai la mosette et la croix de l’Ordre à Cotignac le 9 février prochain à l’occasion du pèlerinage pour la France qu’ils y organisent (cf. > ici).
En vous renouvelant l’assurance de ma religieuse amitié et de mes prières à toutes vos intentions, je vous reste uni
in Corde Iesu & Mariae.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur.
08:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frère maximilien, voeux, confrérie royale
13/01/2019
Conférence : la nouvelle religion mondiale - sam. 19 janv. - 15h - Peltre
Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com
12:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/01/2019
Voeux aux français de Mgr le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou à l’occasion de la Fête des Rois
Chers Français,
Votre immense cri de désespoir a marqué la fin de l’année écoulée. Désespoir de n’être plus entendus, ni écoutés comme si vos souffrances avaient moins d’importance que les normes et les règlements. Comme si votre vie quotidienne ne comptait pas ou plus. Comme si des mots pouvaient suffire à nier les réalités.
Ce cri ne doit pas demeurer vain, mais il ne s’agit pas non plus de se tromper d’objectif. Certes, si des rattrapages en de nombreux domaines, et notamment, en matière de niveau de vie sont nécessaires, ils ne doivent pas être une fin en soi cachant l’essentiel. Les mesures ne doivent pas être uniquement conjoncturelles et sectorielles.
Ce qui manque à la France depuis des dizaines d’années, c’est un projet de société partagé par tous. Un projet commun qui soude les uns et les autres et qui respecte sa souveraineté. Un projet qui réunit et entraîne sans privilégier certains aux dépens de tous les autres. L’équilibre social a été progressivement brisé parce que le bien commun a été oublié au profit des intérêts individuels ou des mirages. Prenons garde que ce ne soit pas les intérêts et les passions communautaristes qui les remplacent ! Le mal serait encore plus grand et le cri de la France serait étouffé. L’histoire rappelle que les Français ont toujours accepté les sacrifices lorsqu’ils servaient la cause commune. Ils rejettent au contraire tout ce qui est injuste.
L’histoire, heureusement, comme une bonne fée veillant sur la France, est là pour nous faire souvenir qu’il n’y a pas à désespérer. Les situations les plus catastrophiques trouvent toujours un dénouement -pensons à la Guerre de Cent Ans, aux guerres de Religion, aux revers militaires qui ont pu faire douter du destin de la fille aînée de l’Eglise-. Le sursaut vient chaque fois d’un retour aux sources, en cherchant à retrouver les fondements de ce qui fait notre cher et vieux pays plus que millénaire.
Le mot « valeurs » a beaucoup été employé ces derniers temps, mais il ne faut pas le contrefaire. Les valeurs ne se trouvent ni dans l’éphémère ni dans le contingent, ni dans ce qui porte atteinte à la nature humaine. Les nôtres puisent au plus profond de notre histoire. Ce sont d’abord les valeurs de l’héritage gréco-romain. Il a apporté la citoyenneté, c’est-à-dire le sens de la vie en commun tempéré par le droit. Cet immense héritage fait accepter les différences des uns et des autres dès lors que tous se retrouvent sur un projet d’avenir partagé. Il a nom : Royaume, Couronne, Etat. Chaque génération l’a adapté. A la nôtre de le faire en s’appuyant sur les familles.
Le second fondement nous vient de la chrétienté qui a forgé l’âme de l’Europe et de la France. Elle a créé son unité, elle a fondé la grandeur de sa civilisation en faisant de chaque être humain la mesure de toute chose. Elle a libéré les esclaves, tempéré les riches, réconforté les pauvres, les malades et les sans-abris, donné du sens à l’existence.
Le socle est encore là. Il appartient à chacun de le faire vivre. Ainsi la société redonnera espoir à ceux qui souffrent. Tel est ce que je souhaite à tous en ce début d’année et notamment aux familles. Que Saint Louis et Sainte Jeanne d’Arc veillent sur la France et apportent aux Français l’espérance qu’ils méritent et qu’ils attendent. Ainsi notre pays retrouvera la route de l’avenir.
Louis de Bourbon,
Duc d'Anjou
6 janvier 2019
21:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xx, voeux
02/01/2019
Voeux du duc d'Anjou
17:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voeux de mgr le duc d'anjou
Lettre du Prieur de la Confrérie Royale à l'occasion de la nouvelle année 2019 :
Confrérie Royale
le Prieur
Source : ICI
« Je vous souhaite Dieu et le Roi ! »
Mercredi 2 janvier 2019,
En la fête du Très Saint Nom de Jésus.
« Quoniam Rex sperat in Domino et in misericordia Altissimi non commovebitur -
Parce que le Roi espère dans le Seigneur et dans la miséricorde du Très-Haut, il ne sera pas ébranlé ».
Ps. XX, 8.
Messieurs les Chanoines,
Mes Révérends Pères,
Messieurs les Abbés,
Chers Frères et Soeurs en la Confrérie Royale,
Bien chers Amis,
Selon la tradition (et nous aimons bien les traditions !), le commencement de la nouvelle année civile est l'occasion de présenter des vœux, d'échanger des vœux.
Si, pour beaucoup de personnes, il peut s'agir d'un "exercice" - voire d'une "épreuve" -, comme nous l'entendons qualifier par certains journalistes et commentateurs à propos des hommes politiques, il ne peut en être de même dans une compréhension non superficielle et véritablement chrétienne.
Les vœux que nous formulons au début d'une année civile qui, par la volonté des Souverains Pontifes, a été fixé au jour octave de la Nativité de notre divin Rédempteur, c'est-à-dire justement au jour où Il a versé Son Sang précieux pour la première fois, dans le rite de la circoncision auquel Il Lui a plu de Se soumettre, et où Il a reçu pour nom Jésus, qui signifie "Dieu sauve", sont donc tout-à-la-fois marqués par la foi ardente au mystère de l'Incarnation - avec les douces impressions de la Crèche - et par la ferme espérance de la Rédemption.
Nos vœux chrétiens de bonne, heureuse et sainte année, ne peuvent être compris que dans une perspective surnaturelle dans laquelle la vie d'ici-bas, avec toutes les grâces et bénédictions divines que nous lui souhaitons, prépare la vie éternelle.
A vous donc qui recevez ces lignes et me faites l'honneur d'y porter quelque attention, j'adresse mes vœux fervents de bonne, heureuse et surtout sainte année 2019 : une année que je vous souhaite de vivre dans la lumière et la grâce de Dieu Notre-Seigneur, pour vous sanctifier chaque jour un peu plus et marcher avec détermination et courage vers l'éternité bienheureuse.
Et parce que vous êtes membres ou sympathisants de cette Confrérie Royale, dont la vocation spécifique consiste en la prière (et la prière ne va pas sans le sacrifice et la pénitence) pour notre Souverain légitime, Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou, de jure Sa Majesté le Roi Louis XX, je vous souhaite d'être toujours plus ardents dans cette supplication quotidienne et inlassable, afin de Lui obtenir toutes les grâces de lumière, toutes les bonnes inspirations, l'assistance du Saint-Esprit et la grâce de répondre à tout moment aux exigences de Sa vocation d'aîné des Capétiens, pour le bonheur et le salut de notre France : « Domine, salvum fac Regem nostrum Ludovicum, et exaudi nos in die qua invocaverimus Te ! Seigneur, sauvez notre Roi Louis et exaucez-nous au jour où nous Vous invoquerons ! » Seigneur, accordez toutes Vos grâces de salut au descendant de Hugues Capet, de Saint Louis, de Henri IV et de Louis XIV qui est aujourd'hui le Chef de l'auguste Maison de Bourbon et notre Roi de droit ! Seigneur, bénissez-Le et comblez-Le de toutes Vos bénédictions : rendez-Lui le trône de Ses pères et accordez à la France de revenir dans l'obéissance à Vos commandements et dans la fidélité aux desseins que Vous avez formés pour elle !
Ainsi que s'accomplisse de nos jours, en ce Royaume des Lys dont Vous avez fait tant de fois dans l'histoire l'objet de Vos prédilections, les paroles du Roi-prophète : « Quoniam Rex sperat in Domino et in misericordia Altissimi non commovebitur. Parce que le Roi espère dans le Seigneur et dans la miséricorde du Très-Haut, il ne sera pas ébranlé », afin que Ses peuples reçoivent Vos saintes bénédictions à travers leur Souverain légitime.
Chers membres et amis de la Confrérie Royale, je vous souhaite ce qu'il y a, dès ici-bas, de mieux et de plus grand : je vous souhaite Dieu et le Roi !
Vôtre, in Corde Iesu & Mariae.
Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur,
Prieur.
17:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : confrérie royale, voeux
Rosaire pour la France - samedi 5 janvier 2019 - 16h - Ars-sur-Moselle
16:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2018
Communiqué de Mgr le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou à l'occasion du mouvement des gilets jaunes
Français, mes chers compatriotes,
Alors que se développe de semaine en semaine sur toute l’étendue du territoire national, le mouvement de protestation et de contestation des « Gilets Jaunes », je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance, et qui n’ont d’autre moyen d’expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère. Ces Français, c’est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l’existence. Aujourd’hui c’est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité.
Il est essentiel de l’entendre, essentiel de prendre en compte ses légitimes aspirations.
Bien sûr, il faut condamner et bannir le recours à la violence de certains groupes extrêmes qui cherchent à exploiter ce mouvement profondément populaire pour déstabiliser l’Etat. Cette violence coupable et stérile ne peut que favoriser la cause de ceux qui ne veulent pas entendre le cri de tout un peuple.
En ce jour de l’Immaculée Conception, je confie la France à Notre Dame qui est la vraie Reine de France.
Que Dieu protège la Fille aînée de Son Eglise, que Dieu vienne en aide aux Français malheureux, démunis et souffrants. Qu’Il leur rende l’Espérance et la foi en l’avenir de notre pays qui doit se relever et renouer avec tout ce qui en a constitué la grandeur autant que la paix des cœurs et la douceur de vivre.
Louis,
Duc d’Anjou
8 décembre 2018
11:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xx, déclaration, actualité, gilets jaunes
18/11/2018
Réunion royaliste - sam. 24 novembre - 15h - à Peltre

- Cercle légitimiste Robert de Baudricourt -
aura lieu samedi 24 novembre, 15h , à Peltre.
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robertdebaudricourt@gmail.com
17:05 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/11/2018
COMMEMORATIONS.... REPENTANCE ?
Chaque guerre des XIXè et XXe siècles a eu pour origine l'incompétence politique des socialistes au pouvoir. Chaque enfant de France, mort pour elle, a été sacrifié et assassiné par des hommes d'Etat qui, JAMAIS, n'ont payé le prix de leurs crimes. Rien ne sert de commémorer ou d'en appeler au devoir de mémoire tant que la vérité ne sera pas prise en compte.
Comme l'écrivait un Sage : "La vérité ne doit s'incliner devant aucune société. C'est la société qui doit s'incliner ou périr".
Il serait urgent de reconnaître cette vérité que l'on occulte sous les amnésies du temps et de se dire, comme Fénelon, que "La guerre est un mal qui déshonore le genre humain".
Les chrysanthèmes, les bleuets, les sonneries aux morts et les mots politiques creux et mensongers ne guériront jamais les pertes cruelles subies, sempiternellement, par toutes les familles de France.
Vouloir le pouvoir, sans en assumer la responsabilité, c'est oeuvrer à la destruction de son pays.
Et si "La vérité fait quelquefois des brèches, le mensonge fait toujours des ruines" (Jean Rostand), voilà où nous ont conduits deux siècles et demi de soi-disant "démocratie" soutenue par le pilier tout aussi mensonger de la devise "LIBERTE (provisoire), EGALITE (aléatoire), FRATERNITE (dérisoire) qui, malgré sa présence aux frontons des temples et des discours républicains est resté un chef d'oeuvre de PUBLICITE MENSONGERE.
Sonja G.
20:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : commémoration, histoire, repentance, 11 novembre
22/10/2018
MOUSSELINE LA SERIEUSE (Conférence)




Exil de la duchesse d'Angoulême, qui embarque à Pauillac au début des Cent-Jours (1815).
19:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sylvie yvert, conférence, robert de baudricourt, lorraine
08/10/2018
Conférence : "Marie Thérèse de France " - sam. 20 octobre - 14h30 - à Nancy
Sylvie Yvert se glisse dans les pas de Madame Royale et donne voix à cette femme au destin hors du commun qui traversa les événements avec fierté et détermination. Sous sa plume délicate et poignante, la frontière entre victoire collective et drame intime se trouble pour révéler l’envers du décor de cette histoire de France que nous croyons connaître.
A l'issue de la conférence le livre "Mousseline la sérieuse" sera disponible à la vente avec dédicace de l'auteur.
18:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conférence, nancy, marie thérèse de france, sylvie yvert, mousseline la sérieuse
17/09/2018
Pèlerinage à Domrémy : dim. 30 sept 2018
Organisé par le prieuré Saint-Nicolas de Nancy
Le départ aura lieu à 9 H 30 et le parcours de 16 km environ nous conduira, en passant par Greux et après une pause à Brixey-aux-Chanoines, à la chapelle Notre-Dame de Beauregard, sur le versant opposé des hauteurs qui entourent la vallée de la Meuse, où nous prendrons le déjeuner avant de redescendre - à patir de 13 H 30 - au village natal de la sainte bergère de Lorraine.
De là la journée de cantiques et de marche s'achèvera par une montée pour la messe, à la basilique érigée à l'emplacement où sainte Jeanne reçut ses célestes messages qui firent d'elle, par sa fidélité à leur demande, la Pucelle et l'héroïne d'Orléans et la Patronne secondaire de la France.
Source : Prieuré Saint-Nicolas de Nancy / ICI
12:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Réunion-conférence royaliste "Autorité et pouvoir chez les classiques et les moderne" - sam. 22 sept - 15h - à Peltre

- Cercle légitimiste Robert de Baudricourt -
aura lieu samedi 22 septembre, 15h , à Peltre.
1) - Compte rendu du camp Chouans (université d'été de l'UCLF)
2) - Formation étude : Autorité et pouvoir chez les classiques et les modernes :
http://www.viveleroy.fr/ Autorite-et-Pouvoir-chez-les
________
robertdebaudricourt@gmail.com
11:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2018
Intervention de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon au XII Congrès Mondial des Familles 2018
Monsieur le Président,
Votre Sainteté, Eminence,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis, Tout d’abord soyez remerciés de me donner l’occasion d’intervenir sur le sujet de la famille, à l’ouverture de ce colloque international. Ce sujet m’est cher ainsi qu’à mon épouse. Nous vivons, en effet, dans nos sociétés occidentales, un moment crucial quant au rôle et à la place accordés à l’institution familiale, confrontée à de nombreux assauts. En dressant un état des lieux et en appelant au renouveau qui s’impose, ce congrès international, placé sous la présidence du Président de Moldavie et sous le patronage du Patriarche Kyril, et du Cardinal Parolin marquera donc une étape.
Il faut connaître les manières de résister face aux attaques auxquelles la famille traditionnelle est confrontée. Elles sont multiples : accueil d’une famille nombreuse, prière, action politique, sociale ou juridique, et toujours attention et vigilance permanentes. Il n’est pas exagéré de dire que les familles, dans bien des pays, doivent s’affirmer en résistant aux nombreuses mesures insidieuses qui cherchent à les affaiblir. Des congrès comme celui-ci contribuent à cet esprit de résistance, en facilitant les échanges et les partages de connaissances. Ensemble, il est plus facile de discerner les enjeux et les risques et de réfléchir aux moyens de remédier à cette situation qui, si elle devait continuer, n’amènerait qu’à la ruine de la société, voire à celle de la Civilisation.
La question de la défense de la famille est d’une extrême gravité tant elle touche à l’essentiel. La famille par la transmission naturelle de génération en génération, est intrinsèquement liée à la vie, et l’attaquer mène à des attitudes mortifères. L’une ne peut aller sans l’autre, même si, de nos jours, certains voudraient nous égarer dans d’autres voies telles que la théorie du genre ou les méthodes contre-nature comme la gestation pour autrui, que l’on réduit souvent à ses initiales, GPA, cherchant à cacher l’horreur de la pratique que les mots évoquent. L’avenir ne se trouve pas là. Bien au contraire ! Nier la famille naturelle, c’est nier la vie. Les orateurs vont nous le rappeler.
Parlant en ouverture de ce congrès il m’appartient de poser les problèmes tels que je les vois, et cela sous trois aspects : comme chef de la Maison de Bourbon et successeur des rois de France ; comme chef de famille, comme personne engagée dans la vie sociale.
Tout d’abord en tant que Chef de la Maison de Bourbon, je me trouve héritier d’une famille qui a régné durant plus de 800 ans en France et qui, surtout, comme tous les historiens le reconnaissent, a fait d’un petit domaine un état puissant et rayonnant en Europe et au-delà.
Cette œuvre a été possible parce qu’elle fut celle d’une famille, la famille royale, Ainsi, les lois fondamentales du royaume, la Constitution de l’époque, qui ont permis son développement, étaient à l’origine une loi de famille. Pour le plus grand bien collectif, ces lois organisaient la transmission du pouvoir royal de mâle en mâle par ordre de primogéniture. Elles garantissaient ainsi la stabilité du pouvoir et assuraient une dynastie nationale. Tel est le « miracle capétien ». Loi de famille mais tout autant loi sociale puisqu’elle était basée sur un ordre et qu’il en résultait des hiérarchies naturelles entre les personnes. Si toutes n’avaient pas les mêmes devoirs, toutes devaient concourir au Bien commun. L’aîné des mâles avait le devoir d’assurer la permanence de l’Etat, rôle principal de la fonction royale, mais les autres membres de la famille y concouraient que ce soit en étant héritier de droit, fonction du Dauphin ; en assumant la régence en cas de minorité du titulaire légitime, rôle souvent des mères ou des oncles ; ou en acceptant différentes fonctions pour les princes et princesses pourvus de charges de pouvoir... Cette manière de concevoir le pouvoir des dynasties n’est pas révolue. Dans les familles royales qui subsistent en Europe, dès leur plus jeune âge, les enfants et petits-enfants, les frères et sœurs participent à la fonction royale. Comment ne pas exprimer mieux, par cette pratique, combien le roi et sa famille sont au service de la société.
Au-delà, le roi, Chef de famille, symbolisait aussi l’unité de la société en étant le modèle de toutes les familles. Le lien qui unissait les Français entre eux était, avant tout, un lien de famille allant du plus humble jusqu’au roi. Ainsi loin d’être un objet de droit, chaque français était avant tout un sujet, c’est à dire une personne aux droits inaliénables. Ce lien entre le corps social et la tête manque actuellement. Ce lien organique est peut-être l’élément le plus important que la dynastie, la famille royale, a pu apporter. Ces principes furent compris, vécus et admis dès le grand Louis IX dont l’Eglise a fait un saint à la fin du XIIIe siècle. Ils n’ont pas varié durant des siècles car ils donnaient du sens à la vie en société, cette dernière étant bien plus qu’un ensemble d’individus tenus par des lois et de règlements mais une réelle communauté engagée par un même destin collectif. Voilà pourquoi la France ne fut pas seulement une réussite politique interne, mais avant tout un modèle de civilisation à partager. Et je le dis même pour aujourd’hui alors que notre pays semble parfois oublieux de ses grands principes, au point d’en renier certains, mais, voyez-vous, la force des principes est qu’ils demeurent contre vents et marées. Alors je préfère dire qu’ils sont en sommeil ! Comme l’exprimait déjà le Comte de Chambord, la France, peut renouer, du jour au lendemain avec ce qui demeure la force de la civilisation dont elle est porteuse qui repose sur le bien commun. Fruit du double héritage gréco-romain et chrétien, il passe par le statut donné à l’être humain qui trouve d’abord à s’épanouir au sein de la famille.
Mais je voudrais venir aussi à un second point, si le Chef de la Maison de Bourbon incarne, la famille royale et ses valeurs, il est aussi un chef de famille comme vous tous. Cette famille je la ressens dans mon être, au plus profond de moi. Cette famille ce sont ceux qui m’ont précédé et à qui je dois d’être ce que je suis. Voyez-vous, il n’y a pas un jour où je ne pense à mes aïeux qui m’ont légué une histoire qui parfois me dépasse ; où je ne pense à mon frère trop tôt perdu, à mon Père, mort alors que j’étais trop jeune, à mes grands-parents, à ma chère Grand-Mère décédée il y a quelques mois. D’eux tous, je suis redevable de ce que je suis, petit maillon d’une chaîne immense. Il est absurde de vouloir croire que l’on serait des individus orphelins qui auraient tout à redécouvrir ou à attendre de l’Etat. Bien évidemment si cela s’applique à ceux qui nous ont précédés, cela est encore plus vrai pour ceux qui sont actuellement à mes côtés, chaque jour, chaque instant. Que serais-je sans ma femme, sans mes chers enfants et parmi eux j’inclue le quatrième qui est annoncé pour dans quelques mois, mais qui est déjà une personne au sein de notre famille. Cet aspect spirituel, est au cœur de la famille et fait partie de son mystère. La famille est une entité en elle-même, exactement comme le couple est plus que le mari et la femme. Ainsi s’attaquer à la famille, c’est ruiner l’équilibre naturel, c’est rompre la chaîne des générations qui va des origines du monde à ce qui sera sa fin. Cette dimension de la famille est essentielle et la remettre en cause revient à attaquer les plus grands fondements de la société humaine. Il nous appartient de la défendre, à nous parents.
Nous sommes responsables de cette cellule sociale, lieu de la vraie solidarité et rempart contre la précarité et l’isolement. Cette défense de la famille passe par celle de la vie, de sa conception à la mort naturelle et, au-delà, par le respect dû aux morts qui ne doivent pas devenir des enjeux de pouvoir; elle passe par la transmission des valeurs et notamment par l’éducation qui ne peut se limiter à l’instruction.
Voilà ce qu’il convient d’affirmer et surtout d’assumer malgré les embûches de législations souvent hostiles. Ceux qui attaquent la famille naturelle savent ce qu’ils font. Par la famille ils cherchent à atteindre la société toute entière et ses fondements. C’est ainsi que naissent les totalitarismes. Ce danger est actuel. Malheureusement !
Voyez-vous, et ce sera mon troisième point qui porte sur le rôle social de chacun d’entre nous. Il repose sur l’expérience de l’histoire et sur l’actualité récente. Lorsque certains cherchent à rompre le pacte social, s’ils combattent dans un premier temps ceux qui s’y opposent par les idées ou par les armes, très vite et toujours ils cherchent à briser les familles. Pensons à la Vendée où femmes et enfants étaient tués encore plus que les combattants eux-mêmes et de façons atroces ; souvenons-nous des Arméniens et des politiques génocidaires qui ont suivi et qui, sur bien des points du globe continuent; comme nous l’avons vu il y a encore peu, pour les chrétiens d’Orient. Chaque fois, sous le règne des totalitarismes rouge, brun et maintenant vert, les familles sont inquiétées pour ce qu’elles représentent, chaque fois il y a des séparations forcées, l’emprise sur les enfants pour en faire des enfant-soldats, et des mises en esclavages pour les filles et les femmes. Sur ce point les familles royales ont payé leur écot. Rappelons Louis XVI assassinés avec femme, fils et sœur; Nicolas II avec femme et enfants.
Cela montre combien la famille malgré toute sa fragilité demeure pour certains l’ennemi principal. Il est donc du devoir de tous et notamment de ceux qui aspirent à des fonctions religieuses, sociales, politiques mais aussi culturelles, de défendre la famille, c’est-à-dire la vie.
Ainsi, pour terminer, après avoir rappelé le lien entre famille royale, famille naturelle et famille sociale, je ferai une proposition : pourquoi ne pas proposer à l’Unesco d’inscrire au patrimoine mondial, le modèle de la famille naturelle traditionnelle, un père, une mère, des enfants, modèle ayant fait largement ses preuves. Voilà qui insufflerait une réelle dynamique à l’institution familiale en en faisant un modèle aux valeurs irremplaçables pour demain ?
Merci de m’avoir écouté et que saint Louis, mon aïeul, le roi aux onze enfants, protège nos familles.
Prince Louis de Bourbon
Duc d’Anjou
Vendredi 14 septembre 2018
_________
15 septembre 2018, Louis XX rencontre le président de la Moldavie
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xx, discours, famille
15/09/2018
14 septembre 2018 : Louis XX au 12e Congrès Mondial de la Famille en Moldavie
Très investi dans la défense de la famille traditionnelle, Louis XX est naturellement invité au 12e Congrès Mondial de la Famille en Moldavie.
Ouverture du Congrès mondial de la famille
Dans son discours à l’ouverture du congrès, le Président de Moldavie Igor Dodon a qualifié la question de la famille de «~l’un des sujets les plus chauds du moment~».
Malheureusement, la famille est aujourd’hui soumise à l’érosion et à la destruction, à l’augmentation des taux de divorce et à l’insécurité sociale. […]
Il existe des menaces encore plus graves, la philosophie anti-familiale, basée sur le manque de mères et de pères des rôles traditionnels […] les processus de dépopulation se développent en Moldavie.
Cette année, en première année, pas plus de 35 000 enfants, le nombre d’étudiants a diminué de 30%. Chaque jour, 106 personnes quittent officiellement le pays.
[…] nous devons changer notre attitude envers la famille. Chaque enfant ne doit être éduqué que dans la famille et la famille est exclusivement une alliance entre une femme et un homme, un papa et une maman.
Dodon a également qualifié l’organisation de manifestations LGBT «d’immorales» et a déclaré qu’elles devraient «probablement être interdites».
Igor Dodon a également déclaré qu’il proclamerait l’Année de la famille en 2019, par décret présidentiel.
Le Congrès mondial de la famille se tient du 14 au 16 septembre 2018 à Chisinau
Plus de 2 000 personnes, invitées par des dizaines d’États, des responsables politiques de haut niveau, des représentants de confessions religieuses du monde entier, des experts, des représentants de la société civile, des universités, etc., seront présents à la cérémonie.
Au congrès, ils ont confirmé la participation :
- du cardinal Petro Parolin ;
- Olga Epifanova, vice-présidente de la Douma d’État de la Fédération de Russie ;
- Brian Brown, président de l’Organisation internationale pour la famille ;
- Prince Louis de Bourbon de France, représentant des États métropolitains de plusieurs États,
- organisations publiques, personnalités publiques.
Voir la vidéo sur le forum : ICI
(Le Duc d'Anjou intervient à 1h24)
09:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis xx, défénse de la famille