f1g2a3s4b5

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/01/2017

Allocution de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, samedi 21 janvier

Réception à la suite de la Messe pour le Roi Louis XVI
Saint-Denis
Samedi 21 janvier 2017
Allocution de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou

Madame la Surintendante,
Messieurs les abbés,
Mesdames et Messieurs les Elus
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Louis.jpgChers Amis,


Une nouvelle fois nous nous retrouvons, la Princesse et moi-même parmi vous, à l’occasion de l’anniversaire de la mort du roi Louis XVI que nous avons, tous, à coeur de commémorer chaque année.
Cette cérémonie est bien plus qu’un hommage rendu au roi martyr. Pouvoir nous réunir aujourd’hui dans ce haut-lieu qu’est l’ancienne abbatiale devenue Maison d’éducation de la Légion d’Honneur, donne un relief tout particulier à cette rencontre maintenant traditionnelle entre la France et son histoire.


Ainsi, qu’il me soit permis en tout premier lieu, de remercier les autorités . J’adresse toute ma gratitude aux autorités religieuses, à son excellence l’Evêque de Seine-Saint-Denis et au Recteur de la Basilique qui ont autorisé le Mémorial de France à faire célébrer cette messe dont le roi Louis XVIII avait souhaité qu’elle soit perpétuelle. Comme chef de Maison j’apprécie que cette célébration n’ait jamais été remise en cause. Je félicite le Mémorial de France à Saint-Denys d’avoir perpétué cette cérémonie, depuis un peu plus d’un siècle maintenant, quand elle est devenue privée. Après mon grand-père, après mon père, je suis très heureux de pouvoir régulièrement rappeler l’intérêt que porte le successeur légitime des Rois de France au maintien de ce devoir de mémoire et de piété vis-à-vis du roi martyr.


J’adresse à Monsieur le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur des remerciements tout particuliers, à travers vous Madame la Surintendante qu’il a chargé de le représenter. Il a permis pour cet évènement historique et commémoratif, que l’ensemble de l’ancienne abbatiale retrouve son unité. L’église et les bâtiments de l’abbaye réunis. Pour un moment, l’histoire et le présent se retrouvent. J’y vois plus qu’un symbole dans ce lieu voué désormais au présent puisqu’il est un des plus prestigieux établissements d’enseignement de France. Avec les jeunes filles qui y suivent leurs études, la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur poursuit l’oeuvre de transmission du savoir. Transmission si nécessaire puisqu’elle donne à chaque génération les fondements non seulement des connaissances mais aussi ceux du devoir et des valeurs qu’incarne le premier Ordre de la nation.


Etre ici en ce 21 janvier 2017, permet donc à la fois de se souvenir tout en pensant à l’avenir. En ce sens histoire et éducation sont intimement liées et j’aime à le dire dans cette institution où ces mots prennent tout leur sens. Former et éduquer n’est-ce pas le devoir auquel tous les parents sont attachés, comme la Princesse et moi-même, nous le sommes pour nos trois enfants. L’héritage et la transmission donnent les bases solides sur lesquelles l’avenir peut se construire. Non pas un avenir d’utopies et d’idéalisme, mais un avenir ancré dans le réel et alimenté par les racines de la tradition. Toute famille désire léguer à ses enfants un héritage moral et matériel, vivant, travaillé, amélioré. Quant aux enfants ils sont fiers de leurs parents et du travail accompli par eux. Voilà ce qui fait une société saine et unie, et pleine d’espérance pour l’avenir.


Les perspectives d’un avenir meilleur demeurent la première préoccupation des parents et des éducateurs. Ainsi il ne faut pas avoir de nostalgie pour le passé, mais chaque jour, se demander comment avec l’héritage reçu, comment avec les racines qui sont les nôtres, nous pouvons écrire de nouvelles pages à l’histoire de France et apporter notre pierre à l’édifice soit pour bâtir, soit pour consolider, soit pour supporter les périodes difficiles.


Louis XVI dans son Testament appelle à cet espoir renouvelé. Son exemple doit nous aider à nous surpasser.
Voilà ce que je voulais vous transmettre en ce début d’année, avec les voeux que la Princesse et moi-même pouvons adresser à vous tous, à vos familles et à tous les éducateurs.


Puisse Saint Louis qui repose avec tous les rois dans cette nécropole continuer à veiller sur la France pour qu’elle demeure fidèle aux promesses de son baptême et aux valeurs de justice et de paix qui ont fait d’elle, au long des siècles, un modèle pour les nations.


Merci de m’avoir écouté.


Louis, duc d’Anjou

20/09/2016

301e anniversaire Fondation de l'Hôtel des Invalides. Paris/France - 18 Septembre 2016


25/01/2016

Cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI

 Paris Dimanche 24 janvier 2016

Secretariat-Prince.jpg

 

Chers Amis,

Nous voici réunis pour le 223ème anniversaire de l’assassinat du Roi Louis XVI au lendemain d’un procès dont le verdict était décidé d’avance. La France traversait alors des jours dramatiques et cette mort du monarque allait, malheureusement, être la première d’une longue liste.

Mais il me semble que se réunir plus de deux siècles après les évènements n’est pas anodin. Les exemples ne sont pas choses courantes. Ils le sont d’autant moins que cette Messe à laquelle nous venons d’assister, et pour laquelle je remercie les desservants, est loin d’être unique. Ce sont, en fait, des dizaines de Messes qui sont célébrées autour du 21 janvier. Cela dans toute la France et même à l’étranger (puisque la Belgique, la Suisse, les USA s’honorent de cérémonies d’hommage au Roi martyr). Ces cérémonies sont importantes et leur sens dépasse de beaucoup ce que peuvent être des commémorations. Seule la mort du Roi amène, chaque année, cet évènement à se renouveler. Les générations passent et cela continue. C’est au sens propre un évènement national et il n’est pas étonnant que, chaque année, alors que les médias ne sont pas très ouverts à la monarchie, il fasse l’objet de séquences à la télévision comme à la radio et d’articles dans la presse papier ou numérique.

Cela donne une autre dimension à cet acte. Nous ne commémorons pas seulement un évènement tragique. La mort du Roi est d’une autre nature.

Elle atteint, au plus profond, chacun d’entre nous, chacun d’entre vous. Non seulement parce que, comme je le disais en introduction, la justice a été sacrifiée aux passions humaines et partisanes, mais aussi parce qu’elle est contraire aux fondements mêmes de l’âme française.

Elle est destructrice. Elle a crée un vide dans nos vies, dans nos coeurs et dans nos familles comme dans la société. Ayant perdu son chef naturel, légitime, la société est déboussolée.
Or une société, un Etat, a besoin de savoir, comme un individu, d’où il vient et où il va. Sa quête est philosophique et spirituelle. La société ne peut pas se contenter d’errance, de vérité d’un jour, qui ne l’est plus le lendemain. Au contraire, elle a besoin de certitudes. Les jeunes encore plus. Les voir présents lors des cérémonies à la mémoire de Louis XVI confirme le besoin d’absolu et de vérité. Les jeunes n’aiment pas les idées fausses. S’ils sont prêts à se donner, ce n’est pas pour des chimères. C’est pour du vrai, du juste et du beau. C’est parce qu’ils ont la foi et que dans cette foi, ils puisent leur espérance.

Il faut donc voir l’assassinat du Roi qui nous réunit non pas seulement comme un tragique souvenir que nous serions quelques uns à partager, mais comme un appel à mieux réfléchir à ce que nous souhaitons pour l’avenir. Le Roi n’est pas mort pour rien. Son sacrifice, accepté et offert, a été celui de nombreux français ; son sacrifice, officialisé par un procès, acte dont on attend qu’il fasse ressortir la vérité, a marqué l’entrée de la France dans une spirale de déchristianisation et d’avènement du matérialisme et de l’individualisme dont nous voyons, actuellement, combien elle est dangereuse.

Le fait d’avoir exécuté le monarque a coupé ce lien filial si particulier, si fondamental, qui unissait le Roi et son peuple ; qui unissait le peuple à son histoire. C’est ce lien qu’évoquent ces commémorations annuelles. Ce désir de retrouver la filiation perdue.
Tous les grands pays, de la Grande Bretagne au Japon, de la Russie aux USA, vivent par et pour ce rapport au temps de leur histoire.

La France en s’en privant, continue à se mutiler et à se perdre.
Depuis près de deux siècles, les crises succèdent aux crises, dont certaines sanglantes, les républiques aux républiques. Cela ne change rien au vide dont un ministre, et pas des moindres, s’appuyant sur sa formation de philosophe, a reconnu l’existence il y a quelques mois !

Ainsi commémorer cet assassinat plus de 200 ans après qu’il a été commis, c’est affirmer que l’idée de la Royauté est toujours nécessaire et vivante. En France, le Roi ne meurt jamais selon l’adage. Il se perpétue.

C’est aux Français de lui redonner vie, de retrouver leur racines.
Mais ceci ne peut être simplement formel. La Royauté ce n’est pas une république couronnée. Elle est avant tout un ensemble de valeurs vécues et partagées, puisque ce sont d’elles que vient l’unité entre toutes les composantes du pays. Par le passé, ces valeurs étaient directement issues du baptême chrétien de Clovis. Actuellement elles sont à retrouver, à reconstruire et surtout pas à travestir par des slogans. La France, en renouant avec ce qui l’a animée tout au long de son histoire, pourra alors surmonter difficultés et épreuves et reprendre le cours de sa destinée.

Derrière le rejet de cet assassinat de Louis XVI se profile le besoin de redonner primauté à la vie, de la naissance à la mort ; la nécessité de redonner à la famille tous ses droits notamment dans l’éducation des enfants. Pensons à Louis XVI faisant faire, en prison des pages d’écritures à son fils et lui enseignant la géographie. Quel exemple !
Derrière le rejet de la mort du Roi apparait aussi le désir de retrouver la nécessaire souveraineté garante de toutes les libertés.

Tout cela ne peut rester de vains mots.  Ces réalités doivent vivre. Il appartient à nous tous de le faire dans nos métiers, nos professions, dans nos familles et nos activités. Beaucoup de jeunes l’ont compris. Leur voix sans doute ne s’entend pas encore suffisamment, mais comme ils sont l’avenir, les veilleurs qu’ils sont actuellement, deviendront rapidement les acteurs de demain.

Tels sont les voeux que je forme, en ce début d’année, pour vous tous ici présents et pour tous les Français. Pour la France.

Je les accompagne de remerciements. Merci à ceux qui m’ont envoyé leurs voeux ainsi qu’à ma famille ; merci à ceux qui ont participé à la cérémonie d’aujourd’hui, les desservants mais aussi à tous ceux qui ont contribué à son organisation et à sa tenue.

Puisse Saint Louis continuer à veiller sur la France et Saint Martin dont on commémore cette année le 1700ème anniversaire, continuer à l’inspirer. Merci.

 

Louis, duc d’Anjou

 

15/11/2015

[Attentats à Paris] Communiqué du prince Louis de Bourbon.

"Au moment où la lâcheté provoquant l'horreur endeuille Paris et la France toute entière, je fais part de ma profonde émotion.

Mes pensées et mes prières vont aux victimes et à leur famille. Aux morts et aux blessés innocents. Aux gardiens de la sécurité et de la santé.

Au-delà de la douleur et de l'indignation, face à cet acte de guerre, il appartient à tous d'être responsables et confiants en l’avenir. Comme en d'autres temps troublés, la France retrouvera sa paix et sa grandeur par l'union autour de ce qui a toujours fait sa force et sa constance, ses valeurs, puisées aux sources de son histoire».

Louis de Bourbon, duc d’Anjou

Louis xx.jpg

19/01/2015

Discours de Monseigneur le Duc d'Anjou le 17 janvier 2015

LouisXX-henri-iv.jpgChers amis,


Nous voici réunis une nouvelle fois, autour de la mémoire de Louis XVI. Remercions le Père Augustin Pic d’avoir su, avec la hauteur du théologien, éclairer pour nous les aspects les plus profonds de sa personnalité de Roi et de chrétien et en tirer les leçons applicables à nos vies quotidiennes.
Nous nous retrouvons chaque année à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat du Roi, mais il n’est pas question pour autant de nous tourner simplement vers le passé avec nostalgie. Ceci serait contraire à la tradition royale que traduit la formule ancienne « Le Roi est mort, vive le Roi ! ». Hymne à la vie, au progrès, chaque roi et Louis XVI en particulier, s’est préoccupé de faire avancer la société et de l’adapter. Roi géographe, Louis XVI a ouvert la France sur le monde. Epris de sciences humaines et politiques, il avait compris que des réformes étaient nécessaires, notamment en matière fiscale. Voilà un roi qui n’aurait pas aimé notre société dont il est dit souvent qu’elle est bloquée, qu’elle est désenchantée, notamment pour les plus jeunes. La royauté était là pour réenchanter chaque génération. Saint Louis, commémoré l’an dernier, tant en France qu’à l’étranger, a fait bouger les structures qui par nature ont toujours tendance à se scléroser. Il a réformé la justice, les impôts, renouvelé l’exercice de la charité, favorisé la paix et la diplomatie, s’éloignant des guerres féodales. Ainsi, huit siècles après sa mort, le siècle de Saint Louis est objet d’admiration.


Cette année, nos regards et notre réflexion se porteront vers François 1er et Louis XIV. Deux hommes, symboles d’une monarchie active ayant œuvré également pour les générations à venir. Ces exemples éclairent notre mission. En commémorant, nous appréhendons les ressorts de l’action des rois et leurs effets. Or, il me semble qu’il est très important d’avoir cette vision prospective pour notre camp si inquiet et qui a des raisons de l’être. Ce sentiment, j’ai l’impression qu’il est partagé par beaucoup. Je l’ai ressenti, lors de mes derniers déplacements à Paris, mais aussi en province, à Bouvines, à Aigues-Mortes, ou encore dans le Missouri cet été. L’Histoire et les commémorations servent de repères pour mieux guider notre action présente. Ainsi, lorsque je m’exprime sur tel ou tel événement du passé, bien évidemment j’honore une action d’hier d’autant plus que souvent elle s’est accompagnée du sacrifice de ceux qui ont participé ; mais chaque fois ma préoccupation est de savoir ce que cela apporte pour aujourd’hui, pour demain.
France, qu’as-tu fait de ton Histoire ? Que peut-elle nous apprendre ? Chacun peut voir la grande différence entre les façons de faire contemporaine et la politique du Roi. Il était animé par une vision du long terme, voire loin pour bien gouverner, c'est-à-dire toujours se poser la question avec ce que je fais aujourd’hui, dans quelques domaines que ce soit, Quelles seront les conséquences pour demain ? Notre société ne doit-elle pas s’interroger sur ses responsabilités et son rapport au temps ?


Ce souci du futur est d’être associé à un profond sens de la justice, lié à ce temps de l’Esprit Saint qui s’appelle la crainte de Dieu. De Saint Louis à Louis XVI, tous les Rois se sont posés la question des plus fragiles : les veuves, les orphelins, les enfants, les vieillards, les estropiés et les malades, et leurs droits de la naissance à la mort afin qu’ils ne soient pas lésés. Ces questions ne sont-elles pas toujours d’actualité ? De cruelle actualité ?
Voilà à quoi servent les commémorations, à nous mettre en phase des réalités du quotidien pour essayer de trouver des solutions. Le rappel des fondements de notre histoire peut nous y aider.
Voyez-vous, si je tiens ces propos dès aujourd’hui, en cette période où il est traditionnel d’échanger des vœux, c’est parce qu’il me semble que se sont des vœux que nous pouvons tous formuler pour notre chère France. Elle a besoin de retrouver les ressources de sa pensée, de ce qui a fait sa grandeur et sa force : responsabilité dans l’action, justice pour tous, confiance, sens à donner à la société. Avant moi, mes prédécesseurs, notamment mon grand-père et mon père, m’ont rappelé tout cela. Sans doute parlaient- ils trop tôt. Il me semble que ce langage est plus audible désormais. Le Saint Père le tient. Les jeunes l’attendent. C’est à nous d’être les sentinelles de notre société et de lui apporter le fruit de l’expérience. A nous d’être des précurseurs. La récente actualité tragique nous y conduit, et comme le disait le Cardinal XXIII dimanche dernier : « Il ne faut jamais désespérer de la paix si l’on construit la justice ».
Ainsi, je termine ces mots en vous demandant à tous de prendre aussi vos responsabilités dans tous les domaines où vous agissez : dans vos familles et dans la vie professionnelle ou associative. Nous ne courons pas derrière une quelconque nostalgie, mais nous souhaitons rendre notre monde meilleur. Tel est bien le message de dix siècles de monarchie : toujours me demander ce que la royauté pouvait apporter de neuf et de fort pour demain. Telle est ma façon de voir. Dans cet esprit, j’ai souhaité réorganiser les associations ayant pour objectif de mieux faire connaître l’histoire de la royauté française et de ses apports à la société. Il me semble qu’avec une seule association, nous serons plus forts. Si l’autonomie des uns et des autres doit être préservée, l’unité dans la complémentarité est une nécessité. L’unité a toujours été au cœur de la pensée royale. Il fallait la retrouver. J’ai aussi souhaité que les domaines de compétences soient mieux lisibles notamment vis-à-vis de l’extérieur. D’un côté avec l’Institut, nous pouvons continuer la nécessaire œuvre culturelle et d’approfondissement des connaissances. De l’autre, avec mon secrétariat que j’ai voulu élargir, peut-être mener une action plus ouverte, notamment sur les problèmes éthiques, sociaux et économiques auxquels la société est confrontée.
Je continuerai ainsi mes déplacements en province et à l’étranger pour mieux comprendre les situations des uns et des autres, et apporter le message d’espoir que peut représenter pour eux l’héritage de la monarchie française et des valeurs qu’elle véhicule.


J’espère tout au long de l’année vous retrouver nombreux, afin qu’ensemble, fidèles à la tradition, nous sachions être des artisans du futur.
Voilà les vœux que je forme en ce début d’année, pour vous et vos familles, et pour que la France demeure fidèle à sa tradition de fille aînée de l’Eglise.


Merci de m’avoir écouté.

22/05/2014

Photos et Vidéo de la procession du 17 mai en mémoire de St-Louis

10277045_649287288493123_2799075267771191597_n.jpg

10365881_699718133423998_8331715935451560828_n.jpg

process_n-45b7390.jpg

processio_n-45b739d.jpg

procen-45b73d8.jpg

Video de l'UCLF


28/01/2014

Journée du souvenir. Discours de Louis XX

À l’issue de la messe de requiem pour Louis XVI, ce discours a été prononcé ce samedi 25 janvier par Louis XX. Un discours qui nous rappelle le devoir de chacun, la nécessité d’agir. Au-delà de l’hommage rendu aux Rois Louis IX et Louis XVI, il s’agit d’un message de soutien à la France et aux Français.

louisxx-4388667.jpgMon Père (Père A. Pic)
Monsieur l’Administrateur (de la Chapelle Expiatoire)

Chers Amis,

Quel plaisir de vous retrouver après cette cérémonie à la mémoire du roi Louis XVI qui nous a réunis, si nombreux, dans l’émotion et le souvenir.

Je commencerai par vous souhaiter une bonne et heureuse année, pour vous, les vôtres, vos familles, vos enfants. Mais ces voeux, je les adresse aussi plus largement à la France toute entière et aux Français. Je pense, notamment, à tous ceux qui se trouvent confrontés à des situations douloureuses de tout ordre. Beaucoup de nos contemporains souffrent, doutent, parfois sont désenchantés. Mes pensées vont vers eux.

Depuis des années, dans mes interventions publiques, j’ai rappelé qu’il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir.
Les exemples de grandes figures de la royauté vont dans ce sens. C’est à cela que sert la mémoire.

Louis XVI que nous venons d’honorer à travers cette belle cérémonie nous y convie. Mais, en 2014, un autre roi nous y aidera aussi : Louis IX, Saint-Louis, dont nous commémorons le 800e anniversaire de la naissance, survenue en 1214, la même année que la bataille de Bouvines.

Saint-Louis, par l’exemple de son œuvre et de sa vie, laisse une fondation solide sur laquelle il est toujours possible de construire. Son œuvre a été celle d’un roi qui a permis à la couronne de retrouver sa souveraineté face aux grands féodaux ; celle d’un roi qui a été habité par les valeurs chrétiennes pour réformer la justice et les institutions. Il a montré ainsi que l’éthique était au cœur de l’action publique. Voilà des principes encore bien actuels. Si actuels que, s’ils ne sont pas rappelés d’abord, puis remis au centre de l’action, notre société continuera à être instable et fragile.

Mais aujourd’hui, que représentons-nous ? Que souhaitons-nous ? A quoi sert de s’inscrire dans une tradition millénaire ?
Cela n’a vraiment de sens que si nous voulons apporter quelque chose à la société. Or, la société contemporaine est en pleine mutation. Je pense qu’elle a besoin de ce que la tradition représente et peut encore lui apporter.

Souvent, on me demande si je suis prêt à reprendre la place que la tradition donne à l’aîné des Bourbons. Je réponds toujours à cela, comme mon père l’a fait avant moi, que notre position est d’une nature différente. Nos droits sont incontestables et viennent du fond des âges et ils reposent sur cette union entre une dynastie et un peuple. Nous assumons ces droits restant disponibles.

Cette union a permis au royaume de France de se constituer peu à peu, du petit domaine entourant Paris, jusqu’aux frontières actuelles que Louis XVI s’évertuait à ouvrir au monde avec la Pérouse et les combats menés en Amérique contre l’Angleterre.

Tel est le miracle capétien, celui de la France aussi.

La France a progressé dans le cadre de la royauté dont les institutions reposaient sur la défense des faibles, et sur les valeurs héritées du message chrétien dont la première est le bien commun. Saint-Louis en a été le modèle que ses descendants ont suivi.

Le successeur légitime des rois de France doit conserver intact cet héritage, précieux trésor pour l’avenir. Ces valeurs ont fait leur preuve puisqu’elles ont permis à notre pays d’être gouverné et de progresser pendant huit siècles. Ce sont elles encore qui ont animé génération après génération les meilleurs de nos enfants. Cette permanence montre combien elles sont justes. Ce bien commun passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi. Ce bien commun est aussi inspiré par le souci de la justice et du progrès social reposant sur la réalité et non l’idéalisme.

Devant les interrogations de notre génération actuelle face aux erreurs passées, nous croyons bien que nous aspirons à un renouveau. Le Pape François agit dans le même esprit en dénonçant avec vigueur les dérives de toutes sortes, notamment éthiques, qui désagrègent notre société.

Dans cette quête de renouveau et de sens, les jeunes se mobilisent. Ils retrouvent, faisant preuve d’une étonnante clairvoyance, le vrai, le juste et le beau. Ils l’expriment à leur manière et notamment à l’aide de tous les nouveaux modes de communication. J’y vois un message d’avenir. La ténacité de ceux qui ne furent d’abord que des sentinelles, des veilleurs, est assez puissante pour, peu à peu, amener des changements législatifs majeurs, comme l’Espagne nous en montre actuellement l’exemple. Nous savons que nous pouvons compter sur la puissance de la tradition et de ses réussites.

La force de la royauté a toujours été de savoir s’adapter aux évolutions tant que celles-ci avaient pour finalité le bien de l’homme créé à l’image de Dieu. Cette vérité de Saint-Louis, qui fut encore celle des grandes réformes du XVIII siècle initiées par les rois Louis XV et Louis XVI et que la Révolution est venue détourner, demeure actuelle. Saurons-nous l’entendre et la mettre en œuvre ?

Ce message est celui du présent et de l’avenir. Fidèle à la tradition royale française, je le porte, me sachant soutenu par l’exemple de mes ancêtres et par l’espoir qui vous anime.

Merci.

Louis, duc d’Anjou

frrrr_n-43886af.jpg

Source :

http://richemont.hautetfort.com/archive/2014/01/26/journee-du-souvenir-discours-de-louis-xx-5281858.html

 

16/12/2013

Pénétrons dans le secret de Notre Dame de Paris

Notre-Dame-French-Moments-16.jpgLa façade gothique apparait encadrée de deux tours largement ouvertes par plusieurs portails sur un parvis

Notre Dame est comme un vaisseau amarré en bord de Seine nourricière et purificatrice 
S'ajoutent les gargouilles cinquante-quatre statues de « chimères » devenant des symboles de Notre Dame
Elle s'impose dans la cité par sa visibilité et sa sonorité
Elle célèbre les épousailles du ciel et de la terre

Doux mystère où flottent les saints
Que l'encens des prières embaume
850 ans de liturgie, sobre beauté et grandeur du rite latin pour contribuer à la prière du peuple de Dieu
Evadons-nous vers les cieux
Que la grâce puisse nous purifier par son doux arôme

C'est le lieu ou l'archevêque accomplit son ministère de gouvernement de sanctification et de rassemblement
arton569-731d8.jpg

La maîtrise de Notre Dame de Paris assure l'animation musicale

Des célébrations liturgiques par des chants, motets, pièces d'orgues en faisant une large place au répertoire mais aussi l'art de l'improvisation
Elle est la mère de toutes les Eglises du diocèse qui a toujours gardé une dimension symbolique et particulière

Quel lieu extraordinaire qui révèle des chefs d'oeuvres au service de la liturgie
On y trouve la vie
De nombreux visiteurs pénètrent annuellement dans cette sombre et bourdonnante cavité
Ouvrons les portes de l'ouvrage céleste pour nous conduire au ciel, on y observe de grosses colonnes rondes toutes identiques
Le long de la nef quelque chose d'antique

Baies hautes, ornées de vitraux contemporains abstraits pour faire entrer la lumière
Profondes tribunes servant à contribuer les poussées des voûtes du haut vaisseau
On y admire de beaux et religieux tableaux
Et accessoirement à entreposer les courtines, tentures et tapisseries qu'on utilise les jours de fêtes

L'ensemble des vitraux dont la Rose nord devait être perçue dans une compréhension globale de l'esprit et du corps portant une divine énergie
Le déambulatoire qui permet d'approcher au plus près du sanctuaire où se trouve la plus grande concentration de « sacralité » 

La Sainte Couronne d'épines y est vénérée
arton87-e537f.jpgLa Pietà exécute la promesse de Louis XIII par Louis XIV en vouant la France à la Vierge Marie
La Vierge dite de Charles X, une longue frise de sculpture d'or ou se développent des scènes de la vie du Christ après sa résurrection
Mausolée du comte d'Harcourt lieutenant des armées du Roi

Des boiseries ornées de scènes de la vie de la Vierge, stalle épiscopale à baldaquin
On y admire le mobilier liturgique,  le lutrin, le candélabre du cierge pascal et les fonds baptismaux ; il est lié à cette naissance du peuple chrétien
Découvrons les trésors d'oeuvres d'art liturgiques exposés dans les vitrines pour y être conservés 

Embellis de prières sans fin 
On ne peut qu'y trouver la foi

Rappelons de grands évènements : 

Une prestigieuse cérémonie de l'alliance du Roi de France avec les cantons suisses ; 350 ans de liens ; à partir de 1516 après la bataille de Marignan (1515) expirée 8 ans après la mort de Louis XIII en 1651 doit être reconduite sous chaque règne
Notre Dame n'était pas encore achevée a la fin du XIII siècle que les parisiens y ont veillé le corps du Roi Saint Louis qui était mort a Tunis
Le roi Philippe le Bel en 1302 a ouvert les premiers états généraux du Royaume de France
Le roi Henri IV y a épousé en 1572 Marguerite de Valois, et en 1594 s'est solennellement converti au catholicisme

Permanence des Fastes a Notre Dame symbole de l'esprit monarchique Français
Rappelons les faits : 

Clovis choisit d'installer à Paris sa Capitale
Un rapport privilégié s'installa entre le palais et la Cathédrale jusqu'à l'évènement des Carolingiens 

800px-Paris_(75)_Cathédrale_métropolitaine_Notre-Dame_Intérieur_02.jpgMême si les rois sont sacrés à Reims et enterrés à Saint Denis, leur relation avec Notre Dame de Paris est très étroite et chargée de sens.
Dès après le sacre, le roi y accomplit un acte politique essentiel : c'est ici que s'achève son entrée dans Paris, par laquelle il prend possession de sa Capitale et, par là, de son Royaume

L'évêque lui ouvre les portes de la Cathédrale après serment de respecter et défendre les droits et les privilèges de Dieu.
Mariages et baptêmes ramènent le roi à Notre Dame, sans compter les Te Deum et autres cérémonies religieuses dont la Cathédrale est le cadre naturel.
C'est aussi la qu'ont lieu les obsèques solennelles avant que la dépouille royale ne rejoigne Saint Denis
Notre Dame l'Eglise de l'amour infini ! 

Pendant les offices de la pentecôte on jetait par les trous des clefs de voûte des colombes, des fleurs et des étoupes enflammées pour rappeler la descente du Saint Esprit sur les disciples du Christ ;
les dalles étaient recouvertes de jonchées de fleurs odorantes pendant les fêtes du moyen-âge
Quelle belle âme cette Cathédrale ! 

But ultime d'un pèlerinage
C'est pourquoi son image et son histoire angélique m'en imprègnent
                  
Christelle
la fidèle 

01/01/2011

Bonne et Sainte année 2011 !

champagne.jpg

 

Le Cercle Robert de Baudricourt et ses adhérents vous souhaitent une bonne et Sainte nouvelle Année 2011 !

meilleurs_voeux.gif

  Le Grand rendez-vous de janvier :



Dimanche 23, 218ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI, Messe à la chapelle Expiatoire à Paris (Suivie d'un déjeuner, voir sur le site officiel de l'Institut de la Maison de Bourbon).

 

visuhommagelouisxvi.jpg

 

 

Poster pr-tres r-fractaires.jpg