f1g2a3s4b5

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/09/2012

Sainte Jeanne d'Arc, patronne de la légitimité, aidez nous !

ba.jpgLe 21 juin 1429, à quatre heures du soir, le duc d'Alençon est témoin d'une scène étonnante :  

La Pucelle demande au roi de lui faire don de son Royaume. Étonné mais subjugué par l'ascendant surnaturel de la jeune fille, celui-ci accorde le cadeau. Jeanne l'accepte et exige qu'un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du roi ; voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu'il avait fait, elle se tourne vers l'assistance :  

- “ Voici le plus pauvre chevalier de son royaume ”.  

et elle s'adresse à nouveau aux secrétaires :  

- “Écrivez, dit-elle : Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ”.  

Et peu après :  

- “Jésus rend le royaume à Charles”.   

christroi.jpgLe Christ est le vrai Roi de France, le roi tient son royaume en commende.

La charte rédigée sous la dictée de sainte Jeanne d'Arc rappelle opportunément que le Christ est le vrai Roi de France et que le roi désigné par les lois fondamentales n'en est que le lieutenant. Comme l'écrivait Paul del Perugia, Dieu ne reprend pas sa parole, Il n'a pas dénoncé le contrat. Les rois l'ont maintenu même s'il leur est arrivé parfois d'y être infidèles. La révolution l'a abrogé unilatéralement. Peut-il en être autrement ? Un président de la république peut-il être lieutenant du vrai Roi de France ? Il n'est pas possi-ble pour un républicain d'honorer sainte Jeanne d'Arc sans faire preuve d'incohérence. La monarchie est le seul régime qui convient à la France et répond à sa vocation.  

Les voix qui ont guidé notre sainte l'ont dirigée vers le prince désigné par la constitution du royau-me. Charles VII a eu ses faiblesses, il n'a pas été le plus grand de nos rois mais il était l'aîné des Capétiens. Des Français avaient fait un choix contraire, ils avaient décidé de servir un autre prince. D’autres encore n’avaient pas voulu choisir, ils attendaient. Mais que pouvaient-ils contre la légitimité, contre les lois fon-damentales respectées et, en quelque sorte, sacralisées par le Ciel ? Le meilleur, le seul hommage que l'on puisse rendre à sainte Jeanne d'Arc n'est-il pas de suivre l'exemple qu'elle nous a donné ?  

Et dans l'ordre politique, cet exemple nous conduit à travailler à la restauration de l'autorité royale et à soutenir le prince légitime désigné par les lois fondamentales, aujourd'hui le roi Louis XX. 

Texte original (extrait de la blanche Hermine) :

http://hermine.uclf.org/hermine81.pdf

20/12/2010

« Messire » « Notre Dame »

vitrailviergelenfant001.jpg

« Messire » « Notre Dame »

Deux noms qui montèrent souvent aux lèvres de nos pères, l’un s’adressant au Christ et l’autre à la Vierge, attestant l’union profonde de la cité charnelle à la cité de Dieu quand nous vivions en chrétienté.

Nous avons conscience d’être aujourd’hui les détenteurs du plus bel héritage qui soit : la tradition du « Christ vrai Roi de France », transmise par le trône et l’autel à toutes les générations, après avoir su amener la France jusqu’à son degré de civilisation le plus élevé. 

Français à notre tour, nous comprenons qu’il appartient aujourd’hui à notre génération de défendre, de conserver et d’assurer la passation de ce patrimoine sacré auquel se trouve attaché l’avenir de nos enfants et des générations à venir. C’est à nous que revient désormais l’énorme responsabilité de le transmettre et de le faire fructifier.

Or, sous les coups de boutoir redoublés de la laïcité républicaine, de la cathophobie révolutionnaire, sous la menace d’islamisation extrême de notre pays, nous voyons à l’évidence que cette transmission même se trouve mise en péril de mort... ! Et l’Histoire, maîtresse de Vérité, nous rappelle ces pays d’Europe autrefois catholiques où le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ a pour ainsi dire été chassé de toutes les institutions...baudricourt.gif

Qu’adviendra-t-il de la France, qu’adviendra-t-il des pays de racine anciennement catholique en Europe ? Avons-nous pris tous les moyens naturels et surnaturels pour mener la contre-révolution et reprendre un jour la main chez nous ?

Persuadés que la fatalité n’existe pas, que la difficulté des circonstances traversées ne peut être qu’un stimulant nouveau à la générosité du don de nous-mêmes dans ce combat pour le rétablissement de la vérité politique française. Le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt conjugue les efforts de tous ses membres et s'attache à faire connaître en Lorraine les vraies valeurs de la monarchie Française Traditionnelle.



03/10/2010

Les combats de messieurs Malgrétout, Tradi et Légitimiste

St-Michel.jpg

Extrait du manifeste Légitimiste

 

Interrogeons nous un instant sur l’action politique du catholique au sein d’une société postrévolutionnaire.

Monsieur MALGRÉTOUT

M. MALGRÉTOUT est un catholique que l’on qualifie couramment de « conservateur » et ne conçoit pas son devoir d’état sans œuvrer pour l’Église. Il souffre vivement de la crise que celle ci traverse, de la complicité des autorités religieuses dans son sabordage et sa dissolution dans cette entité informe qui rassemble toutes les religions : l’œcuménisme.

Pour défendre la Foi, M. MALGRÉTOUT décide de combattre les erreurs de l’Église conciliaire de l’intérieur avec les armes démocratiques que celle-ci met à sa disposition : « Je vais faire de l’ “entrisme” dans l’équipe diocésaine, leur faire entendre raison et quand elle sera assainie, elle pourra elle-même faire pression sur l’échelon supérieur ».

Une fois dans le groupe M. MALGRÉTOUT se garde bien d’exposer trop ouvertement la saine doctrine sous peine de se discréditer d’emblée. Il doit accepter la règle du jeu : « Cher Monsieur vous penser ceci mais Madame X pense le contraire, vous devez respecter ses idées si nous voulons agir ensemble ». Dans ce cadre, il ne peut que réagir aux attaques des éléments les plus subversifs, d’ailleurs le plus souvent il ferme les yeux pour ne pas passer pour « intégriste ».

Son action porte cependant quelques fruits : Le dimanche, il est tout heureux d’avoir obtenu du curé le « je crois en Dieu » en latin, en échange de quoi il consent de temps en temps à « animer » la messe, il s’est même résolu à distribuer la communion de peur que quelqu’un de plus indigne que lui ne le fasse. Le voilà qui au nom du moindre mal cède et collabore objectivement à ce qu’il prétendait combattre. Compromis après compromis, il finit par oublier la saine doctrine et ceci à l’échelle la plus petite, lui qui ambitionnait une réforme de la politique vaticane.

M. MALGRÉTOUT se prend parfois à rêver d’une organisation de « bons catholiques », suffisamment puissante pour contrecarrer de l’intérieur les velléités révolutionnaires de la Rome conciliaire. Il envisage même par ce biais que l’Église de Vatican II finisse par adhérer à la doctrine traditionnelle. Mais il faudrait pour cela être plus nombreux à combattre « comme lui, concrètement sur le terrain ». Et M. MALGRÉTOUT de blâmer son ami M. TRADI qui prétend œuvrer pour l’Église à l’extérieur de l’Église officielle ; ce lâche qui a déserté alors qu’il faudrait faire masse pour contrer toutes ces agressions.

Monsieur TRADI

Monsieur TRADI et la question religieuse
M. TRADI, quant à lui, a bien compris qu’il est inutile d’essayer de concilier les principes de la Rome moderniste avec la doctrine traditionnelle de l’Église.

Il n’y a qu’une solution : Rome doit renoncer à Vatican II. Il se défie de la liturgie moderne, de son ambiguïté, du peu d’égard qu’elle accorde au Bon Dieu par la disparition des gestes des attitudes et des paroles qui aident à prendre conscience de la Présence Réelle.

M. TRADI perçoit nettement que si ses concepteurs ont donné cette forme à leur messe, c’est bien en vue d’une finalité très précise : la pratique de cette forme éloigne à leur insu les fidèles du Bon Dieu ; son objet n’est plus le sacrifice offert à Dieu mais un repas dont le centre d’intérêt est l’assistance elle-même comme en témoigne entre autres l’autel tourné vers le peuple.

L’Homme FINIT PAR USURPER LA PLACE DU BON DIEU.

Il sait que la réforme liturgique s’inscrit dans un mouvement plus vaste dont le Vatican se fait le promoteur : la fusion de toutes les religions autour de thèmes fédérateurs comme la fraternité universelle, la paix dans le monde, la démocratie, les Droits de l’Homme. C’est l’esprit d’Assise, du Mont Sinaï ou Jésus Sauveur fait figure d’indésirable quand il déclare : « Si vous ne croyez pas que Moi Je Suis, vous mourrez dans vos péchés »(St Jean- 8, 24). Dans ces conditions M. TRADI adopte l’attitude la plus raisonnable : pour préserver sa foi et celle de sa famille, il refuse la pratique du nouveau culte et du système démocratique qu’il sous tend. Il combat pour l’Église à l’extérieur de l’Église conciliaire. Là, fort de la saine doctrine il agit : il prie, il étudie, il prend des responsabilités dans les Cercles de Tradition, il aide les prêtres et les écoles. Loin de déserter, il combat efficacement et rend le plus grand service à l’Église en défendant sans compromission sa tradition qui est la Parole du Bon Dieu.

Monsieur TRADI et la politique
En bon catholique, M. TRADI ne conçoit pas son devoir d’état sans œuvrer pour la Cité. Il souffre vivement de la crise que le pays traverse, de la complicité des autorités politiques dans son sabordage sa dissolution dans cette entité informe que constitue l’Europe libérale. Pour défendre son pays, M. TRADI décide de combattre la République de l’intérieur avec les armes démocratiques que celle-ci met à sa disposition :

« Je vais faire de l’ “entrisme” dans la section locale du parti politique “le moins mauvais”, lui faire entendre raison et quand elle sera assainie, elle pourra elle-même faire pression sur l’échelon supérieur ».

Une fois militant M. TRADI se garde bien d’exposer trop ouvertement les principes chrétiens de la politique. Il tait surtout le principe de Royauté Sociale de Notre Seigneur Jésus Christ sous peine de se discréditer d’emblée. Il doit accepter la règle du jeu : « Cher Monsieur vous pensez ceci mais Monsieur Y est agnostique, Monsieur Z est païen, vous devez respecter leurs idées si nous voulons agir ensemble ». Dans ce cadre il ne peut que réagir aux attaques des éléments les plus subversifs, d’ailleurs le plus souvent il ferme les yeux pour ne pas passer pour « intégriste ». Son action porte cependant quelques fruits : À la fête du parti il est tout heureux d’avoir obtenu une messe de Saint Pie V et M. TRADI de faire de la publicité pour cette fête dont la conférence est dite par un païen notoire et dont les stands sont couverts de littérature antichrétienne...

Le voilà qui au nom du moindre mal cède et collabore objectivement à ce qu’il prétendait combattre. Compromis après compromis il finit par oublier la saine doctrine et ceci à l’échelle la plus petite, lui qui ambitionnait une réforme de la politique du pays. M. TRADI se prend parfois à rêver d’une organisation de « bons catholiques » suffisamment puissante pour contrecarrer de l’intérieur les velléités révolutionnaires de la République. Il envisage même par ce biais que la République finisse par adopter la doctrine catholique. Mais il faudrait pour cela être plus nombreux à combattre « comme lui, concrètement sur le terrain ». Et M. TRADI de blâmer son ami M. LÉGITIMISTE qui prétend œuvrer pour le pays à l’extérieur de la République ; ce lâche qui a déserté alors qu’il faudrait faire masse pour contrer toutes ces agressions...

Monsieur LÉGITIMISTE

M. LÉGITIMISTE quant à lui a bien compris qu’il est inutile d’essayer de concilier les principes de République française avec la doctrine chrétienne, de baptiser la République. Il n’y a qu’une solution : la France doit renoncer à la République. Il se défie du suffrage universel par le biais duquel l’homme prend l’habitude de décider de ce qui est bien ou mal, sans égard pour la volonté divine ( morale naturelle et morale révélée). M. LÉGITIMISTE perçoit nettement que si ses concepteurs ont donné cette forme à leur société, c’est bien en vue d’une finalité très précise : la pratique du suffrage universel habitue à leur insu les citoyens à s’approprier ce privilège divin de décider de ce qui est bien et mal.

L’HOMME FINIT PAR USURPER LA PLACE DU BON DIEU.

Il sait que le suffrage universel s’inscrit dans un mouvement plus vaste dont la République française se fait le promoteur : la fusion de toutes les nations dans le nouvel ordre mondial autour de thèmes fédérateurs comme la fraternité universelle, la paix dans le monde, la démocratie, les Droits de l’Homme. Combien dès lors le Christ fait-Il figure d’indésirable quand Il déclare « je suis Roi », Il est si peu démocrate quand Il révèle que sa légitimité ne vient pas de la volonté des hommes mais de celle du Père « Ma royauté n’est pas de ce monde »( St Jean-18, 38). Dans ces conditions, M. LÉGITIMISTE adopte l’attitude la plus raisonnable : pour préserver sa foi et celle de sa famille, il refuse de pratiquer le suffrage universel, la forme démocratique de cette société. Il continue le combat pour le pays à l’extérieur de la République. En France, le régime naturel est la monarchie très chrétienne. Au sein de l’Union des Cercles Légitimistes, il agit en étudiant, il s’investit dans un cercle ou un groupe d’étude, il aide les journaux du mouvement, il fait du prosélytisme et prie pour la restauration du Trône et de l’Autel. Loin de déserter, il combat efficacement, il rend le plus grand service au pays en défendant sans compromission la tradition du Christ roi de France et du roi très chrétien son lieutenant.



Brève analyse
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI sont victimes de ce que l’on peut appeler le libéralisme pratique : en théorie ils se défient de l’idéologie libérale mais en pratique ils agissent comme des libéraux.

Quelques observations s’imposent :

1re observation :
Le danger révolutionnaire réside dans la règle du jeu démocratique (c’est l’arme de l’ennemi). Comme l’a si bien démontré Adrien LOUBIER dans son ouvrage Groupes réducteurs et Noyaux dirigeants, la forme démocratique (son fonctionnement), aboutit inexorablement à la finalité pour laquelle cette forme a été conçue : la libéralisation des esprits. Dans un premier temps la pratique démocratique impose ― pour faire le poids ― des alliances avec des éléments subversifs. De ces compromissions résultent l’occultation puis la perte et enfin l’oubli de vérités essentielles susceptibles de diviser le groupe (justement les vérités qui fondent la cité chrétienne). Dans un second temps, la pratique du suffrage universel habitue l’individu à décider du bien et du mal sans autre référence que lui-même. À la suite du sophiste Protagoras, il finit par penser que « l’homme est la mesure de toute chose », il devient l’Homme-Dieu à son insu.

2e observation :
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI adhèrent sans le savoir à la fameuse distinction moderniste entre THÈSE et HYPOTHÈSE. La thèse est la théorie (la royauté sociale de NSJC) déclarée comme irréaliste et à ce titre reléguée dans le rang des abstractions. L’hypothèse est l’action concrète aujourd’hui (l’œcuménisme religieux ou politique) qui permet de promouvoir un minimum de doctrine acceptable par tout le monde. C’est oublier que notre doctrine n’est puissante et cohérente que si elle complète, on ne peut l’envisager diluée avec une idéologie, donc une pensée forcément révolutionnaire. De plus il ne nous appartient pas d’en disposer ainsi à notre gré, on ne peut que la transmettre dans sa plénitude ( tradere = transmettre ).

3e observation :
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI sont de braves personnes dévouées, aimées de leur entourage et exemples pour lui. Par leur engagement hasardeux, ils sont les plus sûres cautions du système révolutionnaire lui-même.

4e observation :
M. MALGRÉTOUT et M. TRADI dans l’ordre politique sont des réactionnaires. Le propre du réactionnaire est de manquer d’ambition : il se borne à défendre tel ou tel point attaqué par la Révolution en abandonnant comme un espoir chimérique la pleine restauration de la Cité de Dieu. C’est la politique du moindre mal, la politique de la rustine alors qu’il faudrait mobiliser toutes les énergies pour reconstruire la bicyclette. Dans une société chrétienne, on peut être réactionnaire autrement dit réagir aux attaques ponctuelles ; puisque l’on tient déjà la place, il faut la défendre. Dans une société révolutionnaire, on est sur le terrain de l’adversaire, il le connaît mieux que nous, si en plus on lui laisse l’initiative de l’attaque et le choix des armes alors le combat est perdu d’avance. À ceux qui nous demandent s’il est sérieux de parler d’attaque étant donnés nos faibles effectifs nous répondons : N’est-ce pas parce que depuis deux cents ans les catholiques s’épuisent à essayer de contrer la Révolution avec ses propres armes que nous sommes toujours moins nombreux ? Il nous faut donc pratiquer l’offensive avec cette finalité concrète de rétablir une institution légitime.

5e observation :
Justement la notion capitale d’institution est méconnue. Par une extraordinaire naïveté M. TRADI semble penser qu’une majorité arithmétique de catholiques dans un pays en fait un pays catholique ! ! ! ! C’est déclarer à la manière révolutionnaire que le TOUT n’est que la somme des PARTIES. La doctrine traditionnelle précise au contraire que le tout est l’action commune et ordonnée des parties. Un pays n’est donc catholique que si son fonctionnement, son organisation, ce qui l’anime (son « âme »), bref son institution politique est catholique.

Ignorer cette évidence c’est commettre la même erreur que Léon XIII qui espérait baptiser la République en obligeant les catholiques numériquement majoritaires à voter (inutile de revenir ici sur le désastre politique et social du Ralliement dont les effets se font encore sentir plus de cent ans après). C’est tomber dans le même piège que l’ancien mouvement de Jean OUSSET : la Cité Catholique ambitionnait d’occuper l’espace politique grâce à la formation d’élites à la doctrine sociale de l’Église (ce qui est fort louable) ; malheureusement par crainte de divisions jamais n’y était abordée la question de l’institution politique à installer concrètement et sans laquelle les principes chrétiens de la politique ne sont que lettres mortes. Résultat : les membres et Jean OUSSET lui-même ont fini par douter d’une « théorie » dont ils ne voyaient pas bien comment l’appliquer dans cette société. Le mouvement a explosé et nombre de bonnes volontés, par découragement, se sont définitivement détournées de la politique.

Conclusion
Rappelons quelques notions élémentaires tirées de l’enseignement de saint Thomas : La politique a pour finalité d’organiser la cité en vue du bien commun. Le bien commun s’identifie à l’unité de la paix qui est l’amitié politique ou encore la concorde civile.

L’unité élémentaire, la concorde minimale n’est assurée que dans la reconnaissance commune de l’autorité politique.

Comment dès lors, des mouvements catholiques espèrent-ils sérieusement faire de la politique sur la seule base que leurs membres connaissent la doctrine de l’Église, mais sans que ceux-ci ne s’accordent au préalable sur l’institution politique à mettre en place (et donc sur l’autorité qu’elle désigne ) ? N’a-t-on pas là une division fondamentale incompatible avec la définition même de la politique ? Pourquoi les catholiques s’épuisent-ils dans des combats électoraux dont le mécanisme révolutionnaire les empêchera toujours d’instaurer un bon gouvernement et introduira en eux le germe libéral ?

Pourquoi ne se mobilisent-ils pas pour promouvoir, faire connaître et aimer l’institution politique de l’ancienne France, elle qui a reçu à tant de reprises le sceau de la Providence ? Mais peut-être qu’à la manière moderniste ne croient-ils plus à la Cité de Dieu que comme une simple “thèse”, une théorie à reléguer dans le rang des abstractions ?

29/09/2010

Le CHRIST est Roi de FRANCE.

pie-X1.jpg

 

« Le salut de la France ne peut être obtenu que par la reconnaissance du règne du Christ sur la nation »

Saint Pie X.

Ce qui nous amène a en conclure que la nation Française ne peut exister sans son Roi.

 

« Messire » - « Notre Dame »

 Deux noms qui montèrent souvent aux lèvres de nos pères, l’un s’adressant au Christ et l’autre à la Vierge, attestant l’union profonde de la cité charnelle à la cité de Dieu quand nous vivions en chrétienté.

 Le premier rappelait la légitimité du Christ au royaume de France. C’est dans ce sens que l’employait Jeanne d’Arc parlant à Charles VII. 

  « Moi je te dis de la part de Messire, que tu es héritier de France et fils de Roi ».

 Précisant cette souveraineté particulière elle disait encore :

« Mon Seigneur veut que le dauphin devienne Roi et tienne le royaume en commende. ».

 Puis encore :

 « Gentil dauphin, j’ai nom Jeanne la Pucelle et vous mande le Roi des cieux que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims et serez LieuTenant du Roi des Cieux qui est Roi de France ».



jeanne6-1d398ce.jpg

 

C’était énoncer les deux fondements de la constitution française : le Christ et le Roi; le Roi vassal de Dieu. Il y avait implicitement dans sa constitution et même, explicitement à partir de Jeanne d’Arc, un lien de vassalité entre Dieu et le Roi. C’est là l’aspect le plus éminent des lois fondamentales du royaume qui formaient notre constitution non écrite.

 Le Christ est donc bien le Suzerain légitime du Royaume et cela non pas seulement par l’effet d’un simple et vague sentiment religieux, mais en vertu d’un état de droit, d’un lien de droit public qui n’admet ni limite ni prescription. La légitimité du Christ est pour nous Français, une vérité politique. Comme les lois fondamentales du royaume qui n’étaient pas écrites, cette légitimité n’en a pas moins le caractère d’une institution reconnue du peuple et de tous les rois de l’ancien régime.

Violée, bafoué hier, oubliée par surcroît aujourd’hui, cette légitimité demeure cependant imprescriptible. Qui pourrait mettre en doute la réalité de cette alliance attestée par nos origines, la mission de Jeanne, le Sacre et le droit royal, surtout lorsqu’on voit ces témoignages inséparables comme un bloc illuminés tous ensemble et à nouveau par les révélations du Sacré-Coeur ?

Plus nous approfondirons le sujet plus en effet nous verrons s’accroître notre conviction. La concordance, le parallélisme ou l’union intime du naturel et du surnaturel y éclatent à chaque instant.

 Nous avons perdu le sens de la légitimité : il faut le reconquérir. Depuis la révolution de 1789 notre histoire présente tous les caratères d’une liquidation, liquidation de la Foi dans le droit, la politique, l’économie, toutes les sciences, toutes les disciplines, liquidation de l’autorité et avec elle de la liberté, des libertés, de l’obéissance, de la religion familiale, du droit de propriété. Il ne reste plus rien. Cet aplanissement est le stigmate de la dissolution, la démission de la vie...

Or il y a une Loi des lois, au dessus des nôtres et qui tire son fondement légitime du droit de Dieu Lui même sur Sa création. Elle se manifeste en différents points de la société pour en former les assises, elle s’irradie en certaines institutions données par la nature ou la révélation et c’est d’elle que ces choses tirent leur légitimité.

Celle du Prince, la plus haute dans l’organisation hiérarchique en couvre et protège d’autres dont elle n’est que l’auxiliaire ou l’éminente garantie. La France où le Christ détient des droits particuliers et inaliénables, ne saurait retrouver la paix qu’en restaurant chez elle toutes ces légitimités.