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21/09/2011

LA FAMILLE

famille catholiqueDans le plan divin, la famille est en grande partie ordonnée en vue de l'éducation des enfants. C'est au père et à la mère qu'il appartient de former le coeur et l'âme de leurs enfants, de tourner vers Dieu ces jeunes intelligences, d'assouplir ces jeunes volontés et de les habituer à l'effort qu'exige l'accomplissement du bien. La formation morale et la formation intellectuelle doivent marcher de front. Mettre Dieu d'un côté et la science de l'autre, c'est oublier que l'homme n'a qu'une âme qui, dans tout ce qu'elle fait, doit tendre à Dieu. Se flatter de mener à bien la formation morale sans Dieu, c'est oublier que sans Dieu, la conscience n'a plus ni lumière ni juge, et doit fatalement s'atrophier. Même au point de vue purement intellectuel, faire de la science sans Dieu, c'est oublier que Dieu est le père des sciences, c'est enlever à l'intelligence ses horizons les plus sublimes, et à la lettre, la découronner.

Dans la thèse révolutionnaire, la famille n'est plus cette institution naturelle, historiquement et logiquement antérieure à l'Etat, ayant reçu de Dieu Lui-même une constitution basée sur la nature et invariable comme elle. Elle n'est plus qu'un contrat purement civil, entièrement régi par la loi civile et tellement soumis à la loi civile que celle-ci peut à son gré établir ou supprimer le divorce, admettre ou rejeter la polygamie, enlever ou laisser les enfants au foyer domestique. Tout cela n'est que le résumé des prétentions de la loi civile révolutionnaire à l'endroit de la famille…

La loi civile a l'incroyable prétention de créer la famille. Elle s'attribue la vertu de marier les chrétiens. Rien n'est risible, un monsieur qui, parce qu'il est ceint d'une écharpe tricolore et qu'il débite gravement deux ou trois articles, croit pouvoir déclarer aux gens qu'ils sont mariés, alors qu'aux yeux de Dieu, une telle union est radicalement nulle.

De tous les attentats dont la Révolution s'est rendue coupable contre Dieu, il en est peu qui soient aussi graves que le mariage civil. Tout le venin de la Révolution est en quelque sorte concentré dans cette institution. Le mariage civil équivaut à la négation publique et sociale de Dieu, à l'affirmation de l'omnipotence de la loi civile. Il contient en germe et comme en puissance, non seulement le divorce, non seulement l'enseignement athée obligatoire, mais la ruine absolue de la famille !

Le divorce figurait dans la législation révolutionnaire du premier Empire. La Restauration l'a supprimé. Elle avait bien fait. Mais elle n'aurait pas dû s'en tenir là. Elle aurait dû supprimer le mariage civil lui-même. C'était le vrai moyen de reconnaître que la famille vient de Dieu et non de l'Etat, et de mettre ses droits à l'abri de toute usurpation sacrilège. Elle ne l'a pas fait; elle a eu tort. Aussi le divorce qu'elle avait supprimé a-t-il maintes et maintes fois tenté de faire sa réapparition dans nos lois ; et il a terminé par y réussir. Et même, on ne s'en tient pas là, depuis plus d'une voix a réclamé l'union libre…

01/02/2011

Justice, tradition, fidélité et devoirs.

Le combat pour la justice :

saint-louis-rendant-la-justice-sous-un-chene-boissettes.jpgNotre combat est d’abord au service d’un principe, d’une tradition (la civilisation Française) ; il est avant tout consacré à une personne : le Roy de France légitime. Nous nous battons pour quelqu’un et c’est là notre spécificité. A l’inverse dans le combat « laïcard », on se bat pour une idée abstraite et désincarnée, mais on ne se bat pas pour une personne. On se bat même contre quelqu’un et, si l’on se réfère au combat anticlérical de la fin du XIXe siècle, il faut nous souvenir que les républicains se battaient contre la présence de Dieu dans les tribunaux, les écoles, les hôpitaux et dans toutes les institutions publiques.

Dans les tribunaux, jusqu’en 1882, il y avait une croix au dessus des fauteuils de la cour ; pour les avocats et les juges, même dansjustice,france,devoirs,fidélité,légitimité,droits de dieu,catholicisme,royauté,monarchie,roi de france,saint louis la routine, c’était une référence que chacun connaissait et qui avait toute sa signification. Cette croix rappelait en effet au magistrat qui rendait la justice qu’il le faisait devant Celui qui le jugerait au dernier jour, car Dieu est le juge suprême de qui dépend tout pouvoir de juger sur la terre comme au ciel.

Cette référence commune a été remplacée par le buste de Marianne, qui n’est qu’une chimère puisqu’elle ne représente personne de réel. Car Marianne est un symbole creux et vide. On peut même se demander si l’on n’est pas revenu aux temps pré-chrétiens où l’on adorait des idoles. En effet, soit le buste de Marianne ne signifie rien du tout et, dans ce cas, on rend la justice au nom d’un symbole vide de sens, soit on lui voue une sorte de culte en le faisant trôner à la place de Dieu dans les tribunaux, et alors Marianne est devenue une idole, semblable au veau d’or des Hébreux égarés...

Nous, Royalistes et Catholiques, sommes dans une logique différente, héritée de l’histoire, une logique beaucoup plus humaine et réelle. Nous sommes au service de Quelqu’un, qui a vécu parmi nous et de qui nous avons reçu un enseignement à la fois surnaturel et naturel. Cet enseignement se perpétue dans le temps par l’Eglise qu’Il a fondée. Nous sommes les serviteurs de ce très grand Roi.

Distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel :

Notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa délicatesse et son intelligence, prévient des difficultés. Afin d’éviter toute confusion des pouvoirs susceptible de conduire au totalitarisme ou au fanatisme, Il institue Lui-même la distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel, non de manièrerendre.a.césar.jpg abstraite et théorique, mais en répondant à une question très concrète des pharisiens : doit-on payer l’impôt à César ? Cette question était un piège car, s’Il répondait positivement, le Christ était accusé d’être un collaborateur de l’occupant romain et s’Il répondait négativement, Il était pris pour un révolutionnaire et dénoncé à Pilate. On connaît la réponse du Christ. Ce n’est qu’au fil des siècles, avec la réflexion des Pères de l’Eglise et l’expérience historique des relations entre l’Eglise et le pouvoir politique, que l’on a théorisé la distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel.

Cette évolution, fondamentale dans l’histoire de l’humanité, n’a existé que grâce au christianisme. On ne la retrouve nulle part ailleurs, que ce soit avant ou après le Christ. Chez les Romains, César cumulait les deux pouvoirs : il était à la fois le Pontifex Maximus, pontife suprême, divinisé et faisant l’objet d’un véritable culte, et le détenteur du pouvoir politique. Dans l’islam, il n’y a pas non plus cette distinction. Chez les athées, enfin, la question ne se pose pas car ils évacuent toute notion de pouvoir spirituel...

Le Christianisme, en distinguant ces deux pouvoirs, crée un espace de liberté en érigeant l’ordre divin au-dessus du pouvoir politique. Il s’agit d’une véritable libération. La Révélation chrétienne, c’est que l’homme est nature et grâce, raison et foi. Chaque chose doit être à sa place, distinguée et organisée : il y a un royaume spirituel, mais qui s’incarne dans les royaumes de la terre, lesquels doivent être à l’image du royaume céleste. Les institutions temporelles ne sont donc pas en dehors du plan de Dieu car, si les deux domaines sont distincts, ils sont imbriqués l’un dans l’autre.

Les Français et la question politique :

devoirs.JPGSouvent, dans notre devoir d’état, nous oublions que nous appartenons au Royaume de France et que, à ce titre, nous sommes débiteurs de notre patrie de qui nous avons infiniment reçu, ne serait-ce que la langue que nous parlons. Il nous faut aujourd’hui plus que jamais intégrer dans nos devoirs d’état celui de rendre à la France d’aujourd’hui l’héritage que nous avons reçu de la France d’hier. Rappeler à nos compatriotes dévorés par le libéralisme, que le Roy (Le père légitime de la nation) ne se choisit pas, mais qu’il nous est donné par Dieu Lui même en raison de sa naissance. Ceux qui veulent choisir un autre Roy que celui que Dieu nous donne pour la France, sont dans le camp de la révolution (Orléanisme, bonapartisme, nationalisme, républicanisme).

Car ce sont nos Rois Chrétiens Légitimes qui ont fait la France. La France est, au coeur de la civilisation occidentale et chrétienne, un royaume aux valeurs chrétiennes, aux moeurs chrétiennes ; si vous ôtez le christianisme à la culture française, il n’y a plus de culture française du tout..

Pour se continuer, la France a besoin aujourd’hui de se convertir, s’attacher à ce qui est l’essentiel de sa personnalité et de sa substance, autant dire faire le contraire de la politique qui est menée actuellement. La France, les Français, doivent rechercher d’où ils viennent, quel a été leur parcours pour arriver jusqu’à aujourd’hui, se réconcilier avec eux-mêmes, se débarrasser de leurs mauvais apôtres qui les fustigent et exigent d’eux des repentances qu’ils n’ont pas à faire. Car il faut savoir qui l’on est et d’où l’on vient pour posséder un avenir !

Autant dire que pour faire renaître la France telle qu’elle est, essentiellement, au coeur des Français il n’est d’autre alternative que de faire appel aux Royalistes et aux Catholiques. C’est aujourd’hui faire oeuvre d’efficacité, de charité politique et de patriotisme que de rendre ce service à la France ! Seuls les Légitimistes peuvent faire ce travail, car au service de l'héritier de nos Rois Chrétiens, ils sont la mémoire vivante « de l’âme Française ».

11/11/2010

LA FRANCE N’EST PAS A NEGOCIER

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       L’élection présidentielle approche, et c’est toujours à ce moment là que les masques finissent pas tomber. C’est là que l’on découvre les prises de positions curieuses des mouvements se revendiquant le reste du temps contre-révolutionnaires, royalistes, nationalistes et soit-disant hors-système. La plupart de ces mouvements « patriotiques » finissent toujours par craquer et ainsi par se prononcer pour telle où telle écurie républicaine de la droite nationale où conservatrice ! Il faut bien faire « front » nous dira-t-on ! Comment ne pas s’aperçevoir que cette idée de ralliement s’apparente déjà à une forme de négociation, de marchandage, de consensus. En gros on s’en remet toujours à cette autorité impie républicaine qui dirige actuellement notre peuple, et on lui demande de « nous prendre en pitié », de faire quelque chose pour nous et « d’entendre notre souffrance » par le « droit de vote »… !
            

        C’est le but du vote, qui n’est ni plus ni moins qu’une forme de revendication stérile. Mais nulle part il n’y a une remise en cause sérieuse et radicale de ce système infâme qui assassine la France Chrétienne d’élections en élections. Puisque l’on continue à s’y soumettre en reconnaissant son autorité, et en lui réclamant des miettes de pain cancéreuses.

              Ne nous lassons jamais de rappeler à nos compatriotes que ce qui peut redresser la France, c'est sa tradition. Il n’y a que la Monarchie Catholique qui peut ramener notre pays dans son air natal.
Suivre des courants (ou des groupes politiques ambigues qui nous poussent toujours à rallier la république), au lieu de faire prévaloir les bons principes de la Monarchie Française, ce ne peut vraiment pas être notre rôle. Le rôle des Catholiques et des Légitimistes doit être de ramener les Français autour des idées vraies, sans se demander si elles sont ou non séduisantes pour les foules. C'est d’ailleurs ce qu'ont fait les Apôtres..

            Rester fidèle à la vocation de la France, ce n'est pas prendre la pose et attendre sans rien faire. C'est tout d’abord refuser de sacrifier l'identité culturelle et spirituelle du pays autour d'une table pour un quelconque "compromis républicain". Parce que à chaque "consensus", c'est à un petit bout de France que vous renoncerez. Celui qui renonce à nos traditions de manière consciente où par égoïsme porte en lui la responsabilité de ce qui fait la ruine de notre pays. Tout comme les chrétiens qui s’engagent sous la bannière des partis idéologiques républicains, participent à cette politique de suicide national. SAINTEJ.JPG

            La France, la vraie France est Catholique et Royale. Le Roy est le fils ainé de l’Eglise, la France ne peut pas être autre chose que cela. Nous avons une bannière, nous avons tout ce qu’il faut pour nous défendre. Nous avons à notre disposition tout ce qu’il faut pour faire avancer les choses vraiment dans le bon sens. Mais il faut pour cela retrouver tout d’abord le véritable esprit de la Croisade, et abandonner définitivement celui de la négociation, du compromis, du consensus, et donc de l’inutile revendication républicaine…

            L’étude approfondie de l’histoire de France, des causes qui ont fait sa prospérité et sa prépondérance dans le monde, et de celles qui font sa décadence, ne peuvent que nous convaincre que les destinées de notre pays sont intimement liées à celles de la Monarchie Catholique. Impossible de s’en défaire, il n’y a qu’une seule chose qui puisse rendre à la France le rang qui est le sien : c’est de retremper l’âme française dans l’esprit du passé.
Mirabeau avait donné tout l’argument de la Révolution en ce peu de mots : « Il faut décatholiciser la France pour la démonarchiser, et la démonarchiser pour la décatholiciser ». Aujourd’hui encore, et nous ne le voyons que trop, dans les rangs de nos ennemis c’est toujours le même mot d’ordre.

            Les principes démocratiques des droits de l’homme sont désorganisateurs, on ne peut donc pas vraiment s’étonner de ce phénomène de dégénérescence qui ne peut aller qu’en s’accentuant... La solution passe obligatoirement par un juste retour aux droits de Dieu... D'autant plus que pour sauver la France nous ne ferons pas l'économie de cette unité royale indispensable : "Tout Royaume divisé contre lui-même court à la ruine".

             Il n’est donc pas possible pour un catholique de se « résigner » par paresse à choisir le « moins pire » des hommes (des candidats). Il nous faut au contraire reconnaitre la toute puissance de Dieu et agir en conséquence pour le rétablissement de Ses droits, pour qu’Il règne. Sainte Jeanne d'Arc l'avait compris, et c'est ainsi qu'elle a su mettre en marche bien des hommes dans une guerre décisive et determinante au service du seul Roy de France légitime, Lieu-Tenant du Christ vrai Roi de France.

 RENY.F