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17/04/2011

Le débat sur la laïcité....

guéant, débat laïcitéLa remise en cause sérieuse des tabous est devenu un sport national dans le système politique actuel, qui ne sait plus comment gérer la crise identitaire de plus en plus accentuée de notre monde contemporain.  

Avant d'aborder un sujet aussi important que celui de la question de la place de la laïcité dans la cité, et de nous intéresser de plus prêt à ce qui tourmente aujourd'hui la république. Il convient dans un premier temps de redéfinir avec précision ce qu'est réellement la laïcité Française. Et cette définition doit se faire en fonction de l'histoire, à la lumière des siècles du passé, et d'après les principes structurels de notre authentique civilisation, et non pas d'après notre temps et des idéologies mortelles héritées des Lumières.

Il nous faut tout d'abord rappeler que la France en tant que civilisation a été bâtie et a prospéré à la lumière d'une alliance, fruit de deux principes : l'alliance du trône et de l'autel. Clovis le premier de nos rois, en se faisant baptiser a donné naissance à cette civilisation française que les légitimistes continuent aujourd'hui de défendre, et que Clovis a placé autrefois dans la continuité de l'Empire catholique romain. Cette alliance du temporel et du spirituel éveille bien souvent la méfiance chez nos contemporains qui traduisent celle-ci par l'idée d'un régime théocratique et dictatorial, habitués et conditionnés qu'ils sont à l'utopie de la soit disante « liberté républicaine ».

sacre ClovisEt pourtant, Clovis, en choisissant le catholicisme et non pas un christianisme arien comme les rois goths, a d'emblée embrassé un christianisme respectueux d'une distinction des pouvoirs temporel et spirituel, différent d'un arianisme qui penchait dangereusement vers un totalitarisme chrétien gothique. De par ce baptême, Clovis a initié la véritable laïcité française, qui est à la fois l'union et la distinction des pouvoirs temporel et spirituel, soit de la monarchie française et de la religion catholique. C'est ce dont témoignera le sacre des rois de France et le titre de fils aîné de l'Eglise pour le Roy. La France est donc structurellement et ontologiquement, un pays royaliste et catholique sans être pour autant une théocratie.

Bien différente est la conception de la laïcité pour les républicains, qui d'après la libéralisation maximale des esprits, héritée de 1789, ne s'occupent ni de réfléchir d'après l'histoire, ni d'après les racines et la tradition de notre pays. Tout part selon eux de l'homme abstrait, de l'individu totalement libre (Les droits de l'homme), de l'homme avec un grand H, dépouillé de toutes racines et traditions. Dès lors pour l'Etat laïc, la religion doit être contrôlée impitoyablement et cantonnée dans la sphère privée.

sacre napoléonTel est le sens du sacre inversé de Napoléon, le fils de la révolution qui place lui-même sa couronne d'empereur sur sa tête, en montrant ainsi au peuple qu'il n'y a plus d'union du trône et de l'autel, mais que l'autel devient le serviteur du trône... Telle est l'attitude des extremistes républicains qui veulent faire croire que l'homme est double et que le politique doit être impérativement dissocié du religieux. Ce qui est totalement inapplicable dans les faits, puisque la composition religieuse d'une nation influence obligatoirement la politique... La laïcité républicaine nie ainsi toute fidélité historique, comme toute notion de vérité et de transcendance en prétendant être au-dessus de toutes les religions et de jouer le rôle d'arbitre. Notons cependant que la religion catholique dans le système politique actuel, reste toujours la cible privilégiée des républicains et des révolutionnaires, car elle entretient un lien historique indiscutable avec la tradition et l'identité réelle de la France.

Ainsi nous voyons aujourd'hui des mairies comme c'est le cas à avignon, organiser et financer en toute impunité le blasphème, en autorisant publiquement l'affichages d'images honteuses et scandaleuses, visant à nuire à la seule religion catholique ! Voilà ou mène la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, coup qui avait fait écho à 1793 et à la mise à mort du Roy de France, fils aîné de l'Eglise.

Sachons donc bien distinguer une laïcité française, pleinement respectueuse de notre civilisation, d'une laïcité républicaine qui est la séparation du politique et du religieux visant à nier la civilisation française et nos racines profondes. 

C'est de cette façon que nous voyons aujourd'hui Monsieur Guéant, ministre de l'intérieur empêtré dans les contradictions républicaines, s'inquiéter de la place de la laïcité (au sens révolutionnaire) dans la cité. Les républicains semblent s'alarmer de l'espace occupé par l'islam sur notre sol. Ils ne parviennent pas à maîtriser le problème, forcément puisqu'ils en sont eux même la principale cause  

Retenons bien que la laïcité républicaine c'est la négation de la religion catholique. Cette laîcité républicaine c'est Le NEANT. Les républicains en sont les prédicateurs zélés et ils en incarnent magnifiquement la vacuité. Cette "culture" républicaine, cet "art républicain", ces "valeurs républicaines" ne sont que des clapotis de néant.... D'ailleurs les discours et gesticulations des politiques n’intéressent plus personne.

Voilà où en sont leurs "fondamentaux". Sans oublier la dissolution de notre pays dans une Europe qui se contrefiche de la racine des peuples. Le désintérêt est général, la république n'a jamais été rien d'autre qu'une vieille prostituée décatie qui ne charme désormais plus personne...

Français, il est plus que temps de tourner enfin la page...

 

 

13/01/2011

Des promesses électorales aux actes de gouvernement

elect.jpgComment ne pas s'imaginer que la France, un jour, pourrait connaître une situation semblable à celle de l’ex-Yougoslavie ? Un territoire éclaté, divisé et meurtri.  Aujourd’hui elle n’est plus qu’un simple pays « d'électeurs » formatés pour le consumérisme, où subsisteraient quelques ruines grandioses, restes d'un passé effacé, presque mythique...

Tragique destin d'un si beau pays, qui par invasion perd sa langue, renie ses origines, oublie son histoire et laisse tomber en ruine les châteaux et les cathédrales élevés par des siècles de persévérance et de foi.

Tous les poisons de la décadence nous ont été versés depuis plus de deux cents ans, et les Français les ont bu docilement... Dédain de notre langue et de notre littérature refus de la enri.jpgsource chrétienne de notre civilisation. Puis enfin, effacement programmé de notre histoire dans les écoles. Bref..., la politique de la table rase du passé !

Subsiste encore néanmoins le passé tangible et visible : notre patrimoine architectural. Négligé très souvent, abandonné parfois, on lui consentait, par un reste d'honneur et de mémoire, un modique budget : celui que les enfants parvenus mais ingrats sont obligés de verser à leurs parents pauvres... Assez pour que le « tourisme », mot abjecte, apporte à l'Etat de quoi poursuivre ses ultimes gaspillages. Or, l'Etat d'aujourd'hui est perdu de dettes. Ce que font le mauvais père de famille, ou le mauvais entrepreneur, avant de se pendre, il s'y livre : il vend les meubles, puis les terres, puis les murs.

Comment les Français attachés à nos traditions peuvent-ils croire encore au « bon parti de droite républicaine » ? Tous finissent par trahir le fil des engagements qu’ils prennent solennellement devant les Français, lors de la campagne présidentielle. Pour l’occasion du grand rendez-vous, on ne cesse de proclamer avec obstination à qui veut l’entendre, la volonté politique de préserver l’intégrité du patrimoine historique de la Nation...!!
LARP.JPGDes promesses électorales aux actes de gouvernement, la duplicité de la République saute pourtant aux yeux, tant l’ambition affichée sur cette question est à ce point contredite par la réalité de la politique mise en oeuvre. Dans l’application de cette politique de démolition de notre patrimoine culturel, aussi sournoise que méthodique, la détermination du gouvernement maçonnique est sans faille... Le sentiment d’impunité éprouvé par nos gouvernants est tel que ceux-ci s’autorisent désormais toutes les audaces une fois au pouvoir !

Autrement dit..., la France réelle..., ne serait-elle pas au fond prisonnière des idéologies révolutionnaires de 1789 ?

Notre pays traverse sans doute la crise identitaire la plus grave de son histoire, processus de défiguration historique, auquel il faut nous opposer, résolument, pendant qu’il en est encore temps...

Le mouvement Légitimiste doit désormais s’amplifier car nul ne peut admettre qu’un projet aussi condamnable que celui de la disparition historique de la France puisse demain aboutir.
Les Français, célèbres ou anonymes, simple amoureux du patrimoine de la France, doivent donc conjuguer leurs forces autour de la tradition politique de la vraie France (Roy protecteur de l'Eglise et Lieu-Tenant de Dieu sur terre), sans réticence, ni attentisme, car l’enjeu collectif pour notre pays est immense. N’en va-t-il pas au fond de la sauvegarde durable de la mémoire de notre pays et donc de la préservation de l’héritage de la France Traditionnelle, Catholique et Royale...

Reny.F

27/10/2010

La civilisation Française

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   L’histoire de la civilisation française est vaine si l’on ne fait pas la distinction entre la civilisation française traditionnelle et la civilisation actuelle dîte révolutionnaire (qu’il n’est pas possible de reconnaître comme étant française).

 Dans le sens traditionnel : Le mot « patria » dans le latin médiéval, et le mot « patrie » adopté par la langue française au seizième siècle, désignaient la terre des pères, le pays de la naissance et de l’éducation. L’amour de la patrie (le mot patriotisme n’existait pas encore), rendait à la France les devoirs de la piété avec les honneurs du respect et de la fidélité. La patrie était la France. La France était un être moral doté de vertus. Les Français évoquaient souvent ces vertus de la France et voulaient s’en montrer dignes. En cas de guerre certains d’entre eux acceptaient de donner leurs vies. Mais aucune obligation n’était faite au commun des hommes de mourir pour la patrie sur simple réquisition du Roy.

Dans le sens qualifié de révolutionnaire. La nouvelle civilisation est d’abord celle des libertins. Puis devient celle des philosophes des Lumières de 1789. Enfin elle se réalise pleinement dans la patrie de la Révolution, c’est-à-dire dans les droits de l’homme. Cette patrie n’est pas la France, et la France réelle ne représente pour elle qu’un support et un instrument. On voit que cette deuxième définition n’a rien à voir avec la première. La république, issue de la Révolution française et de ses deux faces bourgeoise et populaire, a toujours eu une tendance à se servir du peuple au profit des intérêts des dits bourgeois, dont le seul intérêt était de remplacer la noblesse et de faire de bonnes affaires. Cela est inscrit dans la nature même du régime, qui, parce qu'il est lié à la course aux places, encourage la concurrence des pires arrivistes. Le pouvoir n'est jamais venu du peuple, on le lui fait simplement croire. Aujourd’hui il vote pour des ambitieux déjà désignés par des partis, quand on ne lui dit pas comment voter lors des référendums. Au moins, la monarchie a le mérite de l'honnêteté parce que le pouvoir souverain agit toujours en tant que tel et indépendamment du peuple.

Pourtant les Français, tout en conservant la mémoire de la civilisation française traditionnelle, ont progressivement adopté la seconde. Ils ont même fini par confondre les deux. Au point de voir la France dans la patrie révolutionnaire... Les richesses et les énergies du patriotisme naturel ont été détournées de leur objet et mobilisées au service d’une patrie qui n’était pas la France, qui n’était qu’une utopie. En somme la patrie révolutionnaire a été substituée à la France, mais à l’insu des Français. France et république ne sont pas une seule et même civilisation, d’ailleurs la république n'en est pas une, elle n'est qu'un parasite, qui s'est approprié l'œuvre de nos rois, pour la dénaturer sous des contre-valeurs nihilistes dont nous voyons le plein effet aujourd'hui.

Ce changement progressif des mentalités fut le résultat d’une longue manipulation. Habiles serviteurs de l’idéologie des droits de l’homme, les politiciens des régimes successifs depuis l’Empire jusqu’à la Cinquième République, parlant sans cesse de la chère France immortelle, ont effectué le plus gros du travail de brouillage des esprits.

La tromperie a culminé avec les guerres, et surtout celle de 1914-1918. On a dit aux Français en 1914 « C’est la guerre du droit » et ils l’ont cru. Et surtout ils ont cru que la « guerre du droit » était vraiment la guerre pour la France. Alors ils ont engagé tout leur courage, et sont allés se faire tuer par centaines de milliers pour le seul avantage de la patrie révolutionnaire. Ces innombrables vies sacrifiées ont certes rendu l’Alsace et la Lorraine, mais elles ont servi principalement l’expansion de l’idéologie des droits de l’homme.

soldats.jpg

 Après la mort des soldats, nous assistons aujourd’hui à la mort du pays lui-même : en ces premières années du vingt-et-unième siècle nous entrons dans la dernière phase, celle de la disparition historique de la France. Le patriotisme républicain exterminateur y travaille depuis longtemps. Nous savons que déjà les hommes de la Révolution, et leurs successeurs et disciples du dix-neuvième siècle, rêvaient d’une France absorbée dans le genre humain. Mais ils avaient encore besoin de la France et du sang français pour imposer aux autres pays l’idéologie des droits de l’homme.

Aujourd’hui cette idéologie domine partout sur l’occident. La situation n’est donc plus du tout la même. Conserver une idée de la France n’a plus aucun intérêt pour eux. Sans doute considérent-ils son éventuelle survie comme un obstacle à l’avènement de la patrie mondiale confondue avec le genre humain... Il importe donc pour la république universelle de hâter la disparition de la France. Les guerres, les discordes et les épurations du patriotisme révolutionnaire l’ont déjà vidée de sa substance. Le sacrifice des soldats Français a préparé celui de la France.

Nous n'avons qu'un seul regret, celui que trop de Français tardent à comprendre tout cela et à prendre conscience que la vraie cassure qui a cruellement et durablement divisé le pays, remonte à la révolution et ne finira qu'à la fin de celle-ci. Impossible de sortir du marasme suicidaire où s'est engagé notre pays tant qu'une minorité suffisante de Français n'aura pas compris cela.

Si tous les Français savaient exactement sur quels effroyables crimes repose la révolution et son drapeau, ils reviendraient beaucoup sur leur jugement sommaire et très incomplet sur la Royauté et sur le drapeau blanc à fleurs de lys...
D'ailleurs une seule royauté et une seule Eglise ont construit plus d'un millénaire d'évolution constante de notre pays, tandis que cinq républiques (déja 5 ! ) n'ont pas suffi pour détruire cet héritage magnifique pourtant abondamment pillé...


En tout cas, les Légitimistes ne s'y trompent pas... La destruction de ce qui est faux n'engendrera pas notre mort, mais bien au contraire la résurrection du Royaume de France par le retour du Lieu-tenant de Dieu sur terre. Et puis, nous serions bien coupables à notre tour, de ne pas nous efforcer de rétablir la vérité politique et religieuse de notre pays. Ainsi que de laisser d’autres Français périr dans l'ignorance pour un drapeau qui n’est de toute évidence pas le notre...