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01/11/2010

Une stèle à la mémoire de Stofflet en Lorraine

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 Stofflet

 

Rappel du parcours héroïque de ce soldat des droits de Dieu : Stofflet (Jean-Nicolas), né à Bathelémont en 1753, était fils d'un meunier. Après avoir servi pendant 16 ans comme simple soldat, il devint garde-chasse du comte de Colbert-Maulevrier. Il prit part en 1793 au soulèvement de la Vendée, se distingua dans toutes les occasions, s'attacha à d'Elbée, et devint major général de l'armée vendéenne. Il remplaça La Rochejaquelin dans le commandement en chef en 1794. A la suite de différents avec Charette, il traita avec la Convention en 1795. Il recommença la guerre la même année, sur l'invitation du comte d'Artois (le futur Charles X), avec le grade de maréchal de camp, qui lui avait été conféré; mais il ne put réunir qu'un petit nombre de soldats, et tomba dans les mains des républicains, qui le conduisirent à Angers, où il fut fusillé en 1796. Il fut un des meilleurs chefs de la Vendée militaire, de l'armée Catholique et Royale.

 

Ci-joint l'article paru dans la presse locale le Vendredi 29 octobre 2010 : 

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(Article proposé par un fidèle lecteur de nos pages)

Commentaires

Le comte de Maulévrier avait fait ériger une stèle en l'honneur de Stofflet devant son château, aujourd'hui devenu un restaurant.... Beaucoup de veilles croix vendéennes envahies par la mousse portent dans nos coeurs les combats de "mistouf...let".... Il n'y a rien chez vous ????? Stofflet fut rattaché à l'assassinat de Marigny ( cf, "abbé Bernier") mais le temps a passé et il fait partie de nos héros favoris. Comme Charette, il fut l'un des derniers.... Un homme avec des convictions.... "Vive le Roy quand même et merde à la république..."....
Son crâne est au musée' de Cholet, l'un de ses bras s'est perdu au cours de l'histoire.... et son squelette quelque part dans un cimetière oublié de la ville d'Angers....

Écrit par : Richard | 01/11/2010

"simple soldat" ? Stofflet n'avait-il pas reçu le grade de caporal instructeur en 1784 ? Il est souvent cité comme ayant été "bas-offcier" (= sous-officier). Ayant eu l'occasion de sauver la vie de son colonel, celui-ci, seigneur de Maulévrier, l'avait fait venir dans ses terres d'Anjou à titre de garde-chasse.

Stofflet prévoyait depuis longtemps la révolte à laquelle l'Anjou serait acculé et occupait ses loisirs à couler des balles.

Le 22 février 1796, l'abbé Bernier demande à Stofflet de se rendre à la Saugrenière afin d'y discuter d'un enième traité de paix. Au milieu de la nuit, le conseil se sépare et l'abbé Bernier disparaît on ne sait où. A quatre heures du matin, Stofflet, son aide de camp et quelques proches sont cernés par un détachement de Bleus. Stofflet est blessé, traîné à Angers, condamné et fusillé le 25 février.
Certains ont cru à une trahison de l'abbé Bernier... Celui-ci ayant appris que la métairie de la Saugrenière était peu sûre, il la quitte. Comme l'abbé, ne songeant qu'à sa propre sûreté, ne lui avait fait donner aucun avis, Stofflet passe la nuit dans cet asile. La maison est investie et l'on prend Stofflet, qui, peu de jours après, fut envoyé au supplice...

Écrit par : Françoise B. | 01/11/2010

Ca c'est une excellente nouvelle !
on pourrait aller y faire une petite visite en mémoire de Jean Nicolas...

Écrit par : Henri V. | 11/12/2010

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