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11/03/2011

Mais où allons nous ?

monarchie royalisme,légitimité,louis xx,identité,lois fondamentales,révolution,contre-révolutionMais où allons-nous ? C'est la question que me posait dernièrement un « Français » complètement assommé par les contradictions  républicaines  récurrentes, un « Français » comme on en croise de plus en plus souvent. Ne sachant plus à quel parti politique se vouer, ni à qui accorder sa confiance et ses espérances.

Question intéressante qui nous oblige à jeter un regard sur nous-mêmes. L'expérience, le temps aidant enfin à comprendre que l'on ne peut bâtir éperdument des châteaux de cartes, si l'on veut faire du solide. En politique comme en religion quand on s'appelle « LA FRANCE », il y a des vérités auxquelles tôt où tard il faut bien revenir, si on ne veut être sans fin le « hochet » des idéologies républicaines et révolutionnaires. Pauvre France profondément égarée et meurtrie qui ne sait plus d'où elle vient, qui elle est, et où elle va... Telle est aujourd'hui l'état de santé de notre pauvre patrie devenue amnésique, après avoir été arrachée autrefois par la sauvagerie et la violence à son Dieu et à son Roy.

monarchie royalisme,légitimité,louis xx,identité,lois fondamentales,révolution,contre-révolutionAidons, avec beaucoup de charité et de patience les Français « cherchant », à ouvrir progressivement les yeux. Ils doivent finir par reconnaître qu'ils ont été trompés. Voilà comment certains trop timidement encore, reviennent au principe Monarchique. En effet comment ne pas voir aujourd'hui, après tant de mécomptes et d'essais infructueux, que la Monarchie traditionnelle, appuyée sur le droit héréditaire et consacrée par le temps, peut seule rendre au pays, avec un gouvernement régulier et stable : son identité, ses racines, ses valeurs, sa culture, ses traditions, sa foi catholique et sa couronne Royale... Et puis, cette sécurité de tous les droits, cette garantie de tous les intérêts nationaux, cet accord nécessaire d'une autorité forte et d'une liberté sage

Depuis 1789, les nouveaux maîtres de la France, n'ont eu de cesse que de chercher à faire oublier aux Français ce qu'ils devaient à leur Dieu et au Roy. Ils ont tout fait, tout tenté pour enlever à la France sa Foi religieuse et sa Foi politique. Nos nobles traditions de fidélité à l'Eglise et de fidélité à la Monarchie ont été tournées en dérision. La puissante machine révolutionnaire a persuadé les Français qu'ils pouvaient être fidèles où infidèles, être chrétiens où athées, monarchistes où républicains... Mais voilà que la providence, qui a ses moments marqués, semble dire aujourd'hui plus que jamais :

« Français, vous êtes trompés !!! »

C'est à force de souffrances et de guerres idéologiques, que les plus éclairés finissent par entendre et par comprendre cette grande voix. Dieu parle au monde et à la France par les événements. Ceux de ces deux derniers siècles sont tellement éloquents, les châtiments ont été si terribles... Que l'unique espoir de la renaissance de notre patrie et le redressement de notre peuple, ne se trouve que dans le retour à la Monarchie Française Légitime. Le retour à une souveraineté, fruit d'une action contre-révolutionnaire reposant sur des principes Monarchistes et Chrétiens. 

monarchie royalisme,légitimité,louis xx,identité,lois fondamentales,révolution,contre-révolutionLe fils de Saint-Louis, le chef de la maison de Bourbon, est notre Roy légitime, le Roy que Dieu à daigné nous réserver. Tel est, devant la France Louis XX, chef de la maison Royale de Bourbon, héritier légitime de la couronne de Saint-Louis, d'Henri IV et de Louis XIV. Tenant ses droits de sa naissance et de l'authentique tradition politique Française, que nulle violence révolutionnaire n'avait le droit de renverser. Louis XX est roi de France, non en vertu de cette escroquerie qui porte le nom de "volonté générale", mais en vertu de l'ordre établi de Dieu. Roy de France d'après la loi de Dieu, et d'après les plus vénérables et ineffaçables traditions Catholiques et Françaises.

 

21/10/2010

La Légitimité Royale Française et les avatars du royalisme...

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1- Les Légitimistes :

Tout d'abord il est bon de préciser que les légitimistes ne sont pas un courant du royalisme, une tendance où une catégorie particulière. Comme nous l'avons déjà affirmé à plusieurs reprises sur ce site. La légitimité est, dans son essence, la plus ancienne tradition politique de notre pays puisqu’elle remonte à Clovis. Elle défend cette monarchie catholique qui durant treize siècle a construit la France dans l’amour réciproque des peuples et du Roy. La pensée légitimiste est la seule authentiquement traditionnelle car elle n’emprunte rien aux idéologies, toutes issues de la Révolution. Les légitmistes tournent donc aujourd'hui leurs regards vers l'ainé de la branche encore solide de l'arbre Capétiens-Bourbons et reconnaissent le Prince Louis comme étant le chef de cette famille et comme seul héritier légitime du trône.

La conviction légitimiste est intimement liée à la Foi Catholique. La légitimité politique se définit historiquement par le respect des lois fondamentales de France, notamment le serment du Sacre. Clovis devient en 496, le seul roi légitime parmi les rois barbares du fait de son baptême et non de sa force. Le baptême, la légitimité dynastique, ne suffisent pas : encore faut-il une politique légitime. C’est le grand message du comte de Chambord (Henri V), qui n’a pas voulu être le souverain de la Révolution (c’est le sens de son refus symbolique du drapeau tricolore).
 
Cet esprit de la monarchie catholique traditionnelle existe toujours. A la Toussaint de 1979, Monsieur Gérard Saclier de la Bâtie entreprît de recréer un grand mouvement politique “royaliste-légitimiste” : ce fut la fondation de l’Union des Cercles Légitimistes de France (U.C.L.F.). Ce mouvement reprend toute la tradition défendue par Henri V et le légitimisme historique : une tradition qui restaure le droit dynastique de France, et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution.

Pour nous défenseurs du royaume, il est clair que les institutions monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et chrétien. Les légitimistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident chrétien).
Cet esprit de la monarchie chrétienne traditionnelle : c’est lui, et lui seul, qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.


La plus grande et insupportable usurpation de la royauté Française : l'orléanisme


2- Ensuite viennent donc les Orléanistes. Les Orléans ont toujours été dynastes, cependant les Lois Fondamentales du Royaume les placent très loin derrière la branche aînée d’Anjou. Un prince d’Orléans désirant malgré tout satisfaire une ambition royale doit donc renoncer au principe de légitimité pour ne mettre en avant que sa seule personne. Le Comte de Paris est l’exemple extrême de cette stratégie préconisée par son aïeul, l’usurpateur Louis-Philippe. L’abandon de la transcendance pourtant inhérente à la monarchie, le condamna tantôt à faire une cour servile au pouvoir en place, tantôt à se prostituer à l’opinion du jour, abdiquant de fait tout courage et tout honneur.

Pour légitimer son usurpation de 1830, Louis-Philippe d'orléans revendique une monarchie populaire par opposition à la traditionnelle monarchie royale. Ce qui est une synthèse entre monarchie et démocratie, cet abandon du régime de conseil pour le régime d’opposition est préjudiciable au bien commun. En effet, l’existence d’une opposition constitutionnelle, inhérente au gouvernement représentatif, rend celui-ci impotent tant elle excite l’ambition, exaspère les passions et pervertit jusqu’aux plus vertueux.
A noter dans l'arbre généalogique de la famille d'orléans, la présence du régicide Philippe d'Orléans (Dit Philippe Egalité : adepte de la Franc-maçonnerie). Philippe d'orléans à été jusqu'à voter la mort de son cousin le Roy Louis XVI.
Il faut souligner également que l'appartenance des dits prétendants orléanistes à la Franc-maçonnerie est totalement incompatible avec la charge royale, qui suppose d'être libre de toute autre appartenance que celle due à Dieu et au Royaume. Bref, l'orléanisme est un royalisme libéral et calculateur, une variante des droits de l'homme, ce qui est une farouche opposition aux droits de Dieu !

 

Les Naudorfistes : où autres adeptes de la survivance...
 

3- Les royalistes survivantistes.

Pour les survivantistes, le dauphin Louis devenu Louis XVII aurait été libéré par une conspiration qui lui aurait substitué un autre enfant, mort peu après dans la geôle du Temple. Après bien des vicissitudes, il serait réapparu à l'age adulte en Hollande sous l'identité de Naundorff. On dit par conséquent aussi bien Naudorfistes que survivantistes pour définir cette nouvelle tendance du royalisme. Naundorff ayant laissé une postérité, il existe aujourd'hui un de ses descendant qui s'estime seul héritier du trône...

Et pourtant la question de la survivance est réglée avec certitude depuis 1825, et le toucher des écrouelles de Charles X: les procès-verbaux sont reproduits dans le Manifeste. La guérison miraculeuse des écrouelles est accordée non pas à la personne mais à la fonction, si l'on peut dire. Donc, quels que soient les mérites personnels du Roi, le miracle s'accomplit parce qu'il est le Roi: c'est un signe certain de légitimité, qui a toujours été compris comme tel depuis le XII°siècle.
Et si Charles X était bien légitime en 1825, cela signifie que Louis XVII ne pouvait avoir survecu aux mauvais traitements subis durant sa captivité à la Tour du Temple...
De plus, la réfutation de la mort au temple du Dauphin est grave pour un royaliste. En effet la négation du martyr de l'enfant roy est un choix bien délicat...

A noter aussi la multiplication impressionnante des faux dauphins depuis Naundorff, et que les fantaisies diverses sur ce chapitre ne manquent pas... Le fait que les faux dauphins soient assez nombreux, engendre le problème pour les survivantistes de l'embarras du choix (En même temps c'est très pratique pour ces royalistes survivantistes qui pensent et agissent comme des républicains !)

 


Les providentialistes


4- Les Royalistes providentialistes.

Cette dernière tendance bien que différente et parfois opposée à la précédente, peut aussi se confondre en une seule. En vérité, cela dépend des individus puisque c'est toujours d'un "royalisme à la carte" qu'il s'agit...

Le providentialisme est une doctrine qui compte uniquement sur l’intervention divine pour résoudre le mal social et qui attend une sorte d’âge d’or. Dans l’optique pessimiste du providentialisme, l’action humaine est inutile, la raison est suspecte, Dieu intervient miraculeusement sans aucun concours, sans aucun effort de l’homme.
En déconsidérant l’intelligence humaine, le providentialisme ignore cette part que Dieu laisse aux hommes dans la façon de s’organiser. Il néglige la science morale et la science politique qui en fait partie, sciences qui étudient la nature humaine et qui ont pour finalité de construire la cité en vue du bien commun.

Les royalistes providentialistes finissent par remettre en cause toutes les hiérarchies et attendent absolument tout de Dieu sans rien faire. Ce qui est radicalement opposé à la légitimité et à la défense de ses principes. Le providentialisme est vraiment un mal social terrible, on voit rarement des providentialistes dans un groupe de travail si ce n’est pour proclamer un défaitisme perturbateur. Jamais ils ne prennent de responsabilité pour le bien commun.
En fait, ils refusent tout engagement dans une association car cela demande un effort de chaque instant, une foi, une persévérance et une acceptation des autres qui font peur. Non ! Ils attendent le miracle. Pire ! Ils l’exigent, et en l’annonçant à qui veut l’entendre, ils pensent s’acquitter des devoirs envers la Cité. La superstition les envahit ; à l’affût de toute sorte de prophéties, ils voient des signes précurseurs partout. Par un orgueil démesuré, ils finissent par se persuader qu’ils sont dans la confidence divine quant à Ses desseins pour l’avenir.

Souvenons nous que pour continuer de jouir de Sa grâce, le Bon Dieu nous demande notre participation, notre effort, notre zèle à travailler pour le bien de nos semblables. Autrement dit, Il nous demande d’œuvrer selon nos moyens pour le bien commun, et par voie de conséquence, pour l’institution qui seule peut assurer durablement l’unité harmonieuse. L’enseignement de la très légitimiste Sainte Jeanne d’Arc est à ce sujet très explicite : «  les hommes d’arme batailleront et Dieu donnera la victoire. »