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26/07/2012

Les principes politiques intangibles du combattant contre-révolutionnaire

Il ne peut être question de mener une action politique sérieuse au service de la France que nous aimons, sans définir avec précision les principes fondamentaux qui seuls peuvent nous permettre de devenir des soldats politiques efficaces. C’est le but de cette note, qui sous la forme de points importants, esquisse les grandes lignes de la pensée contre-révolutionnaire.

1)      Dieu et le Roy !

      Sans l’alliance du trône et de l'autel, la France n’existe pas, car cette union lui est pourrions-nous dire “consubstantielle”.

dieu_le_roi5.jpgIl n'existe aucun contre-révolutionnaire qui puisse remettre en question ce qui constitue cette Vérité métaphysique de l’identité Française réelle. Le sacre lie le Roy de France au Christ dans l’accomplissement de sa tache de souverain temporel. Il en découle logiquement que le combattant contre-révolutionnaire, légitimiste par perfection, lutte pour la défense des droits naturels aujourd'hui bafoués de l'héritier de nos Rois, et pour la protection de l'Église Catholique Romaine opprimée par le fanatisme de la Révolution des « Lumières », ainqi que par l’illuminisme maçonnique et le sectarisme républicain.

2)      Refus radical de toutes les idéologies artificielles révolutionnaires.

      La  philosophie abstraite et utopique de la liberté (libéralisme), de l’égalité (socialisme) et de la fraternité républicaine (terreau du nationalisme), sont les idéologies ennemies déclarées du combattant contre-révolutionnaire.

      Que peut donc signifier une notion aussi vague que celle de la liberté complètement détachée d’une moralité supérieure chargée de la contrôler ? Où commence par exemple la liberté ? Où s’achève-t-elle ? De plus il est mensonger d’affirmer que les hommes sont libres de toutes contraintes et parfaitement égaux.

De simples exemples, les plus immédiats suffisent amplement pour nous en convaincre :

-        La liberté d’un assassin, criminel en fuite vaut-elle celle de l’homme juste, travailleur et honnête ?

-         Nous ne sommes pas tous égaux, un homme intelligent n’a pas la même valeur qu’un ignorant ; certains sont plus forts physiquement que d’autres ; celui qui a été formé pour exercer un métier et qui a décroché un diplôme à cet effet vaut plus qu’un incompétent.

Toutes ces choses logiques et élémentaires font simplement appel au bon sens... Proclamer la liberté comme le fait la république des francs-maçons ne revient pas à la réaliser pour autant, il ne suffit pas d'exprimer une idée pour qu'elle se mette à exister concrètement... Quant à la fraternité, elle n’est pas possible en l’absence d’un Père et des valeurs communes. La fraternité républicaine relève du domaine de la pure utopie et ne possède aucun contenu clairement défini et réel. Les dogmes idéologiques des clubs maçonniques se meuvent dans l'abstrait, et postulent la suprématie de la « déesse raison » qui peut conduire l’humanité aux frasques les plus pitoyables, grotesques, et engendrent les drames les plus tragiques que l’histoire des hommes ne manque plus de nous révéler :

-        Le régicide au nom de la raison, extermination de la Vendée au nom de la « déesse raison », les noyades de prêtres dans la Loire et profanation des tombes royales au nom de la raison, la dilapidation des biens royaux au nom de la raison.

-        La dénatalité, l' accueil de l’autre à l’extrême et jusqu’à l’effacement de soi même, l'islamisation, la mondialisation toujours au nom de la raison...

Face à cette subversion de la vraie raison par la « déraison », les soldats de la contre-révolution sont les seuls et authentiques porte-paroles de la Vérité héritée de la Tradition Catholique et Royale Française. Ils ont pour devoir de lutter contre l'illusionnisme révolutionnaire, contre les fabricants en gros d'utopies politiques, et contre les marchands du temple.

3)      La révolution n’est pas un progrès.

      Les républicains dans leur fanatisme, leur aveuglement et leur refus d’analyser l’histoire sont persuadés qu'ils sont en mesure d’accomplir le paradis absolu sur terre de l’homme sans Dieu, à l’aide de moyens mensongers et purement artificiels qui leur sont propres. La Déclaration des Droits de l'Homme constitue le credo de ceux-ci et ses articles « sont censés » aller dans le sens positif de l’histoire...

Mais quoi qu'on en dise, la Monarchie à l’expérience du passé, il est impossible de bannir et de supprimer les différences dans la société des hommes à coups de déclarations stériles et de lois inapplicables dans le réel. Le contre-révolutionnaire lutte avec acharnement pour effacer des esprits que le Royalisme soit relégué dans les abîmes de l'histoire et du « passé », et que la Révolution soit présentée comme étant le synonyme du « progrès ».

4)      Contre l’utopie du suffrage universel.

      Qui peut encore avoir la naïveté de croire sérieusement, que des millions de Français « électeurs », qui délèguent leur portion « du pouvoir » à quelques centaines de députés de l’assemblée nationale se trouveront mieux représentés que par le Roy de France Légitime et ses conseils ? Les partis politiques contrarient les instincts naturels de la France réelle, en divisant les Français.

La logique veut que toute communauté humaine, pour être solide et prospère, soit une société « unie ». A commencer par la famille, qui est le plus petit des Royaumes, il en va de même pour les entreprises qui veulent faire des bénéfices, pour une simple équipe de football qui souhaite remporter des matchs et des championnats... La république qui puise sa légitimité dans le suffrage universel, est malsaine car elle contribue à entretenir dans le pays, un état de puissantes divisions, d'hostilité, de haine, qui oppose violemment les français les uns aux autres dans les périodes de campagne électorale.

D’autre part, ceux qui ont pris le soin d’étudier les rouages des sociétés de pensée, savent que la fragmentation des français favorise l’émergence des pires arrivistes au pouvoir, et qu’elle aboutit au nivellement par le bas, et parfois pire encore à la dictature d'une partie de la population sur une autre. Du reste il apparaît clairement que la décision d’une majorité « relative » n’a jamais signifié que cette dernière soit bonne. L’histoire nous prouve que « la loi du nombre », n'a jamais été une valeur positive, mais que trop souvent elle a engendré la médiocrité, et qu’elle impose les frasques les plus absurdes et parfois les plus inhumaines à tout un pays.

          Cette critique de la démocratie, des désordres économiques, sociaux et moraux qu’elle entraîne, et l’un des principaux devoirs du soldat contrerévolutionnaire. De plus il se doit de donner le bon exemple par une conduite toute contraire à ces mœurs infâmes :

-        Par une famille nombreuse catholique et pratiquante, des enfants d’une bonne éducation, de l’ordre, de l’autorité, de la piété et de la sagesse dans ses prises de décisions et ses actions.

-        Par un dévouement sans faille à l’héritier de nos rois, qui seul incarne depuis des siècles en France les aspirations légitimes et naturelles du pays, dont le pouvoir n'est pas fondée sur un quelconque consensus démocratique, mais uniquement sur la loi divine.

5)      La négation de la légitimité théologique et naturelle, engendre la destruction de la cité et de l’ordre traditionnel.

drapeau_esf_fleur_de_lys_blanc_100_150.jpg      « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine ». Voilà une parabole qui ne date pas d’hier, et qui avec le temps ne prend pas une seule ride… Celui qui cherche à détruire où modifier l'ordre traditionnel voulu par Dieu provoque des catastrophes (avortements, divorces, négation des principes politiques irréductibles d’une civilisation).

Dès le début de la Révolution, la plupart des premiers penseurs contre-révolutionnaires ont discerné que cette maladie naissante portait dans son sein ses futurs “dérapages” les plus violents, comme les nomment à présent « pudiquement » les historiens libéraux, et qu'elle finirait par engendrer des « catastrophes mondiales »... Au final plus l’histoire, et les régimes politiques se succèdent les uns aux autres depuis le tournant cruel, satanique et barbare de « 1789 », plus les contre-révolutionnaires se voient confirmés dans leur analyse.

Si les conséquences de la Révolution sont nombreuses, et notamment la dégénérescence des mœurs de la civilisation française. Il est toutefois d’une importance capitale d’en remonter toujours à la cause, et donc de souligner inlassablement le rôle destructeur exercé par « la secte maçonnique », c'est-à-dire par les philosophes des lumières, par la matrice révolutionnaire qui s'est accaparée par la force et la violence l’œuvre capétienne, son objectif est de détruire l’esprit français et de saper les fondements de l’alliance du trône et de l'autel.

Le soldat contre-révolutionnaire est l’ennemi des sociétés secrètes et des doctrines ésotériques, il en dénonce le puissant pouvoir occulte de manipulation, et les nombreuses nuisances politiques et sociales. L’étendard de la contre-révolution Catholique et Royale, Légitimiste par cohérence, est le drapeau blanc à fleurs de lys frappé en son centre du Sacré-Cœur.

 

Reny_F

08/10/2010

La garde Légitimiste

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Le Roy est là avec nous irréductibles Français, incarnant à lui seul la souveraineté du pays réel, l'espoir de la liberté et de la délivrance du Royaume.

 Dans la continuité de Sainte Jehanne d'Arc, nous autres soldats, fantassins et chevaliers sommes autour de lui pour le protéger et le guider toujours dans l'intérêt de la Tradition de nos pères. Nous faisons bloc avec lui, équipés du bouclier de la Foi Catholique et de la redoutable doctrine légitimiste. Car de lui seul dépend l'unité du royaume et la perpétuité du sublime héritage laissé par Saint-Louis. Sur notre droite et sur notre gauche approchent des meutes de chiens et de monstres incontrôlables, tous veulent mordre, tous veulent discuter le pouvoir au Roy, tous veulent s'approprier une partie de la couronne, certains cherchent même à la faire disparaître pour toujours...

 Mais la garde légitimiste est là, fidèle et dévouée, elle veille sur le Fils aîné de l'Eglise Catholique. Elle tient ! Continue inlassablement d'escorter le Lieu-tenant de Dieu sur terre avec prudence, patience et sagesse pour qu'il puisse poursuivre sa longue route qui le conduira à Reims. Ce chemin est si dur, pénible et laborieux, semé d'embûches, il en est ainsi maintenant depuis plus de deux cents ans. Si le gardien meurt, le combat se poursuit sans cesse avec une nouvelle génération de preux chevaliers, un nouveau Roy incarnant toujours le même principe de la France éternelle.

 Plus l'on s'approchera du but ultime, plus les chiens seront dangereux et les ennemis de la couronne difficiles à identifier... Le peuple Français privé de son histoire, de ses racines et de ses traditions ne comprend plus, ne comprend pas le sens du combat qui est pourtant celui de son existence même. Il est assommé par ses nouveaux maîtres manipulateurs, détourné de sa vocation divine et de sa mission dans le monde.

De temps à autre une belle âme touchée par la grâce de Dieu s'éveille enfin, parvient à franchir le barrage des chiens enragés, pour rejoindre et renforcer le socle de l'inépuisable garde légitimiste.