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01/12/2014

Temps de l'Avent.

advent1.jpgL'Avent est le temps qui précède la fête de Noël et y prépare. Il commence le dimanche le plus près de la fête de saint André (30 novembre) et comprend quatre dimanches, ce qui fait trois semaines entières et une quatrième au moins commencée.

1) L'Avent est ainsi appelé (du latin adventus, avènement, venue) parce qu'il représente la longue période de siècles pendant laquelle les patriarches et les prophètes ont soupiré après l'avènement du Sauveur promis, et parce qu'il nous prépare à célébrer dignement l'anniversaire de cet avènement.

2) Ce premier avènement du Sauveur n'est pas le seul que l'Eglise nous rappelle ; il y a aussi son avènement spirituel dans nos âmes par la grâce et la communion et son avènement glorieux à la fin du monde pour juger tous les hommes. Nous devons remercier le Sauveur de son premier avènement, le prier d'accomplir le second dans nos âmes et nous préparer au dernier par une vie de foi et de bonnes oeuvres.
Aux Vêpres des quatre dimanches de l'Avent, l'Eglise nous fait chanter l'hymne Creator alme siderium qui nous montre, en Notre Seigneur : le sauveur et le juge qui récompensera ceux qui auront profité de sa venue, et qui punira ceux qui l'auront rendue inutile.

3) Dans les offices de l'Avent, on sent l'absence de Jésus, le divin Médiateur, qui doit venir ; les collectes des quatre dimanches ne se terminent pas par la formule ordinaire : par Jésus-Christ Notre Seigneur; elles s'adressent au Père ou au Verbe éternel afin de leur demander de préparer nos âmes à la venue du Rédempteur.

4) Tous les chants : antiennes, psaumes, hymnes, sont remplis du souvenir de la chute de premier homme et du malheureux état où se trouvait l'humanité avant la venue du Sauveur.

22/06/2014

Fête du très Saint Sacrement

liege-ste-julienne-de-cornillon.jpg1. La fête du très saint Sacrement, appelé dans le langage liturgique la fête du Corps du Christ, et dans le langage populaire la Fête-Dieu, est une fête dans laquelle l'Eglise rend les honneurs publics et solennels à Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Eucharistie.

2. La fête du saint Sacrement date du XIIIè siècle. Dans une vision, la bienheureuse Julienne, prieure du monastère de Mont-Cornillon, près de Liège, apprit que Dieu la chargeait de travailler de tout son pouvoir à l'établissement d'une fête en l'honneur du saint Sacrement. Ses révélations amenèrent l'évêque de Liège à établir cette fête dans son église. Le pape Urbain IV, après l'avoir célébrée à Rome, la rendit obligatoire pour l'Eglise entière en 1264, et le pape Jean XXII, en 1318, ordonna d'en faire l'octave et de porter l'Eucharistie en procession.

3. Tous les jours sont des fêtes du saint Sacrement, puisque tous les jours la sainte Messe est célébrée ; de plus, le Jeudi Saint, l'Eglise commémore, mais au milieu des tristesses de la Passion, l'anniversaire de l'institution de la sainte Eucharistie. Cependant, trois raisons principales déterminèrent le Souverain Pontife à étendre cette fête à l'Eglise universelle :

    1) La communication que la bienheureuse Julienne lui avait faite à ce sujet lorsqu'il était archidiacre de Liège.

    2) Le miracle de Bolsena qu'il avait pu constater de ses yeux.

   3) Le refroidissement de la piété des fidèles envers la sainte Eucharistie, causée par la négation de la présence réelle par Bérenger, et l'hérésie des Albigeois, qui voulaient anéantir le sacerdoce et le culte eucharistique.

4. On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu :

1) Pour célébrer les victoires que Jésus-Christ a remportées sur le péché qui fut expié par l'immolation du calvaire ; sur la mort qui fut vaincue par sa résurrection ; sur l'enfer dont les principautés et les puissances furent dépouillées et emmenées captives au jour de l'Ascension. (Coloss., II, 15.)

2) Pour affirmer solennellement le dogme de la présence réelle contre les impies et les hérétiques. Le Concile de Trente appelle, en effet, cette fête « le triomphe de l'hérésie ».

3) Pour réparer les irrévérences et les profanations dont Jésus-Christ est l'objet dans ce divin Sacrement.

4) Pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages.

Sacramentsprocessie-detail1.jpgLes processions du saint Sacrement exposé dans l'ostensoir n'ont pas commencé avant l'institution de la Fête-Dieu. Cependant, avant cette époque, il existait des processions dans lesquelles on transportait le saint Sacrement enfermé dans une tabernacle. Ce n'était pas le saint Sacrement que l'on voulait spécialement honorer, mais Notre-Seigneur considéré dans quelqu'une des circonstances de sa vie terrestre.

C'est ainsi que, dès le VIIe siècle, dans quelques églises, on portait le saint Sacrement à la procession destinée à honorer l'entrée triomphale de Notre-Seigneur à Jérusalem, le jour des Rameaux.

La bulle du pape Jean XXII, ordonnant « de porter l'Eucharistie en procession dans les rues et les places publiques », fut publiée en 1318 ; mais elle ne faisait sans doute que confirmer une coutume probablement aussi ancienne que le Fête-Dieu (1264).

Aussitôt que ces processions furent instituées, la piété des fidèles s'efforça de leur donner tout l'éclat possible. C'est au milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de guirlandes, que s'avançait le saint sacrement abrité sous un dais pour en souligner davantage la présence. Il était précédé d'une longue file d'enfants vêtus de blanc, qui balançaient des encensoirs ou jetaient des fleurs, pendant que la foule chantait les bienfaits de l'Eucharistie.

Malheureusement, aujourd'hui dans beaucoup de villes, sous prétexte de respecter la liberté de conscience et de ne pas entraver la circulation, Jésus-Hostie ne peut plus sortir des églises. Les processions se font alors à l'intérieur des temples, et les hommages extérieurs supprimés sont compensés par une piété plus ardente et plus recueillie.

5. L'office du très saint Sacrement, composé par saint Thomas d'Aquin, est une admirable exposition de l'enseignement catholique sur l'Eucharistie.

Les hymnes Sacris solemniis des Matines, Verbum supernum des Laudes, Pange lingua des Vêpre et la prose Lauda Sion, qu'on a appelée le Credo du saint Sacrement, sont des modèles par la profondeur de doctrine la concision pleine de clarté et la simplicité majestueuse qui caractérisent le Docteur Angélique. Elles sont, dit Benoît XIV, « incomparables et presque divines ».

Les mélodies très belles aussi, ne sont pas de Saint Thomas. Elles existaient déjà. On ignore la part qu'il prit à cette adaptation.

6. Pour célébrer dignement la Fête-Dieu nous devons :

1) Contribuer, dans la mesure de notre pouvoir, à l'éclat des cérémonies, en ornant les reposoirs, les maisons et les rues qui se trouvent sur le passage du saint sacrement.

2) Assister à la Messe et à la bénédiction du saint Sacrement le jour de la fête et pendant l'octave.

3) Nous pénétrer, dans ces exercices, d'une foi vive à la présence réelle, adorer et remercier Jésus-Christ de tout notre coeur, et lui faire amende honorable pour tous les outrages qu'il reçoit dans le sacrement de son amour.


img1p074a1.jpgR. Parle, commande, règne,

Nous sommes tous à Toi.

Jésus, étends Ton règne,

De l'univers, sois Roi. 

 

1. Tandis que le monde proclame

L'oubli du Dieu de majesté,

Dans tous nos cœurs l'amour acclame,

Seigneur Jésus, Ta royauté.

 

2. Vrai Roi, Tu l'es par la naissance,

Vrai Fils de Dieu, le Saint des saints ;

Et ceux qui bravent Ta puissance,

Jésus, sont l'œuvre de tes mains.

 

images.jpeg3. Vrai Roi, Tu l'es par la conquête,

Au Golgotha, brisant nos fers ;

Ton sang répandu nous rachète,

Ta croix triomphe des enfers.

 

4. Vrai Roi, Tu l'es par Ton Eglise,

A qui tu donnes sa splendeur ;

En elle notre foi soumise

Voit vivre encore le Rédempteur.

 

5. Vrai Roi, Tu l'es par Ton vicaire,

Dont tu défends l'autorité ;

Par lui tu répands la lumière

De l'infaillible vérité.

 

12-dais.jpg6. Vrai Roi, Tu l'es dans cette hostie

Où Tu te livres chaque jour ;

Tu règnes par l'Eucharistie,

Gagnant les cœurs à Ton Amour.

 

7. Vrai Roi, Tu l'es sur cette terre,

Mais que bientôt brille à nos yeux,

Loin de la nuit et du mystère,

Ton beau Royaume dans les cieux.