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02/11/2015

réunion du cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 21 novembre 2015, à Nancy.  baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

26/09/2015

réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 03 octobre 2015, à Metz.  baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

15/12/2014

La monarchie absolue de droit divin

La monarchie absolue de droit divin, impostures et réalité

l’état royal face à ses détracteurs
lundi 9 mars 2009 par Betuy

Les détracteurs de la monarchie absolue sont nombreux. Il y a bien sûr les Modernes pour lesquels pouvoir absolu signifie pouvoir “arbitraire”, “sans limites”. Plus curieusement, depuis le XIXe siècle, on rencontre aussi des royalistes contempteurs de l’État royal ; ceux-ci conçoivent la monarchie des XVIIe et XVIIIe siècles comme la dérive autocratique d’une monarchie tempérée incarnée idéalement par saint Louis. Qu’était donc réellement cette monarchie absolue de droit divin qui suscite tant de critiques ?

14/02/2014

Le mythe de la « bonne république » chez les catholiques

Le parlementarisme : voilà l’ennemi
vendredi 2 novembre 2012 par L.Gedeon, M.Faoudel

probleme_solution.jpgDeux cents ans de Révolution ont réduit les catholiques à l’état de réactionnaires. Chaque nouvelle loi inique les met en campagne pour alerter l’opinion et tenter de faire pression sur le gouvernement. Comme toujours la loi est votée, et la fièvre activiste retombée, ils replongent dans un attentisme providentialiste et défaitiste d’où ils ne sortent que pour voter pour le moindre mal (...) en attendant le prochain coup de l’ennemi. Plutôt que de s’acharner à combattre les symptômes (les mauvaises lois républicaines), pourquoi ne pas reconnaître enfin l’effet corrupteur de ces assemblées délibérantes qui font de l’opinion de la majorité, l’expression de la vérité ? Au lieu de subir les attaques, ne vaut-il pas mieux en reprendre l’initiative avec nos principes (la loi naturelle et l’autorité) et nos armes (la Grâce divine et la raison) pour restaurer des institutions traditionnelles ?

Introduction Retour à la table des matières

La forme d’une institution est faite en vue d’une fin

Effectivement, selon nombre de catholiques la forme du gouvernement — monarchie, aristocratie, république — serait neutre, il suffirait que n’importe lequel de ces régimes soit aux mains d’hommes vertueux pour être vertueux. Or saint Thomas nous rappelle ce principe :

En toutes choses qui ne naissent pas du hasard, la forme dépend nécessairement de la fin de l’action. [1]
Source et suite sur Vive le Roy

20/05/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 11 juin 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

18/05/2011

Résistance Catholique et Royaliste à la « pensée unique » !

drapeau-legitimiste.jpgCe qui est de plus en plus perceptible aujourd’hui, c’est bien le climat étouffant dans lequel nous vivons. Il y a un détachement de plus en plus significatif et accentué entre nos compatriotes et le climat de négation de la France dans lequel nous évoluons. La France ne respire plus et ne sait plus à quel remède se vouer pour retrouver sa grandeur, son élégance et sa liberté d’autrefois.

Terrorisme républicain, politique de la repentance, ambiance de mort insupportable et constante culpabilisation extrême, qui s’amplifie chaque jour et pousse chaque Français au sentiment de détestation de ses racines et de suspicion de son origine... Les tenants du système actuel réécrivent en toute impunité notre passé à l’aide du pouvoir médiatique et de l’éducation nationale, l’objectif étant de peser fortement et moralement sur les comportements des personnes. La puissante technique de diabolisation et d’intimidation va toujours plus loin dans le sens de la pensée unique. On cherche à diaboliser ou à ringardiser tout homme susceptible de résister contre cette entreprise machiavélique de la table rase du passé.

Les ennemis de la France sont aux commandes de l’Education nationale, de la culture et des médias. Les journaux, les radios ou la télévision sont de redoutables courroies de transmission qui servent de relais de diffusion. La violence audio-visuelle impitoyable que subissent aujourd’hui les Français, est pour le système le moyen le plus efficace pour les faire renoncer à eux-mêmes...

Ainsi, depuis la révolution de 1789, à des degrés différents l’ensemble des canaux du pouvoir ont joué un rôle déterminant dans l’orientation des consciences, des comportements individuels et collectifs. Le but poursuivi reste toujours le même : disqualifier, isoler, neutraliser toute forme de résistance Contre-Révolutionnaire à ce climat délétère et manichéen. Nous sommes bien obligés de constater que l’esprit de la révolution a réussi un coup de maître car il continue d’agir comme une chape de plomb sur les consciences et donne surtout l’impression que l’on ne peut s’y opposer.

Culpabilisation-immobilisation, c’est contre ce terrorisme républicain que les Légitimistes doivent agir et c’est à ce climat que nous sommes confrontés d’une manière de plus en plus pesante.

Le phénomène de rejet de notre identité s’est considérablement aggravé ces 20 dernières années. Les jeunes générations sont les plus touchées par cette entreprise malsaine de destruction identitaire et les moins aptes à y résister parce que coupées dès la naissance de leurs racines réelles et noyées dans une imagerie et un vocabulaire insolent, les isolant des richesses de notre histoire et les façonnant à l’esprit de l’impérative « mondialisation ». Pour nous Légitimistes, leur donner autre chose à aimer, autre chose à voir, autre chose à écouter devient une urgence capitale. Les Français doivent savoir qu’ils possèdent un héritage et doivent en connaître le contenu. Si aujourd’hui cette transmission ne se fait pas, il ne faut pas avoir la naïveté d’y voir l’effet du hasard : c’est le fruit d’une guerre culturelle sans pitié qui est menée contre le peuple Français et son identité séculaire.

L’école de la république n’assurant pas (bien évidemment) la transmission de notre héritage réel. Elle délivre un savoir en ruine, sans ordre, sans repère, sans idée d’excellence ni respect de notre patrimoine... Notre culture est dépréciée, or le contenu de notre culture est Monarchiste et Catholique. La dévalorisation de notre passé conduit à un rejet de ce qui est au coeur même de ce passé : c'est à dire à un violent rejet de la religion Catholique. L’effondrement culturel de notre Nation va donc de paire avec son effondrement spirituel.

Qui mène la guerre de déracinement ?

Un petit nombre d’initiés, de professionnels de la subversion, que l’on trouve dans les ministères, mais aussi dans les mouvements politiques, syndicats, forces occultes, enfin dans les médias...

Qui parle de reconquête parle d’étude et de formation à la doctrine légitimiste. La doctrine reste l’enseignement le plus solide pour déculpabiliser et donc pour faire aimer la vraie France aux Français, en nous situant pleinement dans notre civilisation, dans notre culture. Apprendre à voir, apprendre à écouter, à connaître nous font redécouvrir ce qui relie, ce qui doit unir les Français entre eux et les réconcilier avec l’histoire.

C’est pourquoi l’étude de la doctrine légitimiste n’est pas facultative car elle a pour objectif d’atteindre notre prochain, personnellement, dans ses façons de voir, d’écouter, de goûter ; de juger ... pour le déculpabiliser en lui donnant les moyens de se repérer à travers notre patrimoine.

Les légitimistes se situent dans le domaine de l’action. Il s’agit, répétons-le, tout d'abord d’une démarche d’éducation, de conquête des coeurs et des intelligences.

Reny_F

 

23/12/2010

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

Réunion du samedi 15 Janvier 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements : 03-83-81-00-29
ou 06-46-77-66-85

11/12/2010

Les deux cités

saint_augustin.jpgPour que les hommes soient unis sur la notion de justice et de l'Etat, et ainsi pour éviter toute révolution (autrement dit pour assurer la durée d'un régime), il est nécessaire précisément que tous aient, un même esprit; ce qui suppose une même éducation. C'est donc finalement l'absence d'une même éducation, la formation d'idéologies révolutionnaires où l'intrusion de moeurs et de coutumes étrangères qui sont à l'origine des troubles dans les Etats.

Il y a donc obligatoirement opposition et révolution dès lors que les communautés implantées sur un même territoire n'ont pas la même vision de la cité, et il n'y a pas la même vision de la civilisation parce qu'il n'y a pas la même éducation. La révolution de 1789 a coupé la civilisation française en deux sociétés distinctes : la société traditionnelle qui est une société de devoirs, de transmission de la culture, de la mémoire, du patrimoine. Puis la société dite "moderne" qui est une société incapable de s'extraire du temps présent, de prévoir l'avenir, c'est la société du matérialisme et de la consommation sans limite (la société sans Dieu). Plusieurs sociétés engendrent forcément plusieurs éducations. C'est pourquoi, en définitive, il n'y a que deux sortes d'éducation : une éducation qui élève l'homme en lui rappelant ses devoirs et les traditions de son pays et une éducation qui le détruit. Mais allons encore plus loin, et posons la question de savoir pourquoi il y a cette divergence sur l'éducation ?

Il y a deux manières d'éduquer les hommes, car deux visions de l'homme s'offrent à l'esprit : cette conception qui affirme que l'homme possède une âme spirituelle et donc immortelle, ce qui le destine à un autre monde ; et cette conception que l'homme est purement et simplement mortel, ce qu'enseignent les doctrines matérialistes, qui niant l'existence de l'âme, nient par conséquent aussi l'existence d'une autre vie. Or cette erreur des modernes n'est pas sans une grande incidence sur l'ordre politique, puisqu'elle va, en réalité, modifier toute la conception du bonheur. En effet, s'il n'y a de vie qu'ici-bas (si l'homme est purement et simplement mortel), il ne pourra y avoir aussi de bonheur qu'ici-bas : par contre, s'il y a une autre vie après la mort (si l'homme est immortel de par son âme), alors un autre bonheur est possible dans l'au-delà. Dire de l'homme qu'il est mortel revient à dire que sa fin est d'ordre temporel, que sa béatitude consiste dans les biens du temps. Au contraire, dire de l'homme qu'il est par nature immortel revient à dire que sa fin est d'ordre spirituel, et que sa béatitude consiste dans les biens de l'esprit.

Les matérialistes (les sans Dieu) considèrent que le bonheur n'est qu'en ce monde et par ce monde, ils veulent en profiter au plus vite car ce monde passe vite; ce qui conduit forcément l'homme a des comportements déviants, à la propagation de tous les vices, et au violent rejet des valeurs traditionnelles.les-anges.jpg

A l'inverse pour les défenseurs de la société traditionnelle le bonheur se trouve dans un autre monde, alors ils oeuvrent et ordonnent le temps qui passe en vue de ce bonheur. Dans cette perspective, l'homme conçoit son bonheur comme étant d'ordre spirituel. La recherche de l'excellence spirituelle sera donc au centre de la vie de ces hommes et de ces femmes. Il s'en suivra naturellement l'établissement d'un régime ordonnant cet idéal spirituel (Monarchie Catholique), ordonnant la soumission à une hiérarchie composée par les plus excellents, imposant une éducation apprenant le courage, le combat, si nécessaires pour obtenir des biens si élevés et par conséquent si difficiles à atteindre. Car en réalité la vie est un combat, et nous sommes soldats, devant vaincre notre imperfection humaine afin de nous reposer un jour, en toute liberté. Mais dans le temps présent, il nous faut s'armer de courage pour être et demeurer spirituels et traditionnels. "Seuls ceux qui se feront violence entreront dans le royaume des cieux". Cette sentence de l'Evangile nous montre que la doctrine Chrétienne, transmise par le Divin Rédempteur est, et ne peut qu'être d'ailleurs, en parfaite adéquation qu'avec la soumission de la raison au réel, puisque celle-ci nous est donnée par le Divin Créateur. C'est pourquoi il s'ensuit et il s'en suivra toujours que les véritables révolutionnaires, de tout temps, ont eu et auront toujours l'Eglise et sa doctrine en profonde aversion. Car ce qu'ils veulent fondamentalement, c'est établir leur repos ici-bas ! Or rien n'est plus contraire à l'enseignement salvateur de la Croix.

L'ordre temporel doit être établi en vue que l'homme atteigne sa perfection. Et c'est le désir, l'amour, de la perfection qui conduira une bonne autorité Chrétienne à établir des lois contre ceux qui incitent à la débauche, pensant plus à se reposer sur leurs lauriers et à profiter qu'à se battre pour s'élever et s'édifier mutuellement dans la pratique de toutes les vertus et arts dignes d'une véritable civilisation.

Dans la société révolutionnaire, les artisans de la république des droits de l'homme finissent progressivement par abandonner toute recherche de la véritable excellence (morale et intellectuelle) puisqu'elle demande beaucoup d'efforts, de courage, de combats, et dans cette chute les révolutionnaires de toutes les époques entraînent avec eux le peuple français formaté à cette mauvaise école de pensée. Le peuple subissant cette mauvaise politique finira ainsi naturellement par refuser tout effort, toute contrainte, toute obéissance, toute éducation dignes de ce nom...

Voilà sommes toutes, les deux visions fondamentales de la vie humaine qui s'affrontent et qui divisent aujourd'hui les français en deux camps. Et il y a entre ces deux camps un désaccord sur ce qui est bien et mal du fait d'un désaccord sur la nature et la finalité de l'homme.

Pour résumer :

L'immortalité de l'homme doit donc être au coeur de toute politique; nier cette immortalité en revient à détruire l'homme et à renverser par conséquent toute civilisation traditionnelle. Et en effet, si l'on considère attentivement l'histoire, on s'apercevra que toute civilisation, quelle qu'elle soit, fut suscitée en définitive par un élan plus ou moins explicite vers l'immortalité (Pour la France c'est la transmission d'une tradition politique et religieuse : la Monarchie Catholique, Roy de France Lieu-tenant de Dieu sur 276bd616.jpgterre) vers les biens de l'esprit : c'est la découverte et la compréhension du vrai, du bien ou encore du beau, essence même de l'Eternel qui a élevé les hommes à la civilisation. La cité catholique seule, en raison de la grâce de Dieu, a pu approcher cet idéal.

Concluons donc que c'est le rejet, l'oubli et puis l'ignorance de Dieu qui engendre toute révolution, car toute révolution dans la société est due, avant, à une révolution dans le coeur des hommes. C'est donc Dieu, derrière l'immortalité de l'homme, qui est au coeur de toute politique, car le nier revient à nier la nature même de l'homme. Tous les peuples qui se sont élevés se sont élevés par leur élévation à Dieu, aux biens de l'esprit. L'athéisme et le laïcisme engendrés par le matérialisme des lumières (la société "moderne" sans Dieu), sont donc les pires ennemis de l'homme et de la France de Dieu.    

 

 

02/12/2010

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

Réunion du samedi 18 Décembre 2010, à Villers les Nancy.

 

 

Première partie : Calendrier

(Agenda du Cercle Robert de Baudricourt - premier trismestre de l'année 2011)

Deuxième partie : Etude Légitimiste

« La majorité ne fait pas la vérité »

 

Renseignements : 03-83-81-00-29
ou 06-46-77-66-85

04/11/2010

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

Réunion du samedi 20 Novembre 2010.

 

 

Première partie : Lancement de "La Ligue Légitimiste de Lorraine"

(Bulletin d'information contre-révolutionnaire.)

Deuxième partie : Etude Légitimiste

(Argumentaire de base en faveur de la Monarchie Traditionnelle.)

 

Renseignements : 03-83-81-00-29
ou 06-46-77-66-85 

03/09/2009

la manière de combattre

arton20-12de8.jpgAllégorie sur la bataille

De la manière de combattre

S’il est essentiel de bien identifier l’enjeu du combat, il ne faut pas pour autant négliger la manière de combattre. Combien sont tombés, ont trahi ou déserté pour l’avoir oublié.


Regardez ce qui demeure du glorieux royaume de France en mille ans d’histoire savamment bâti. De ses provinces écartelées ses princes ont été bannis. Celui qu’il servait, du haut de sa Croix, contemple en pleurs les ruines d’un pays dont un jour Il fut Roi.

Durant deux siècles, la bataille a fait rage. Nos glorieux ancêtres, les premiers au combat, Chouans, Vendéens dans un même élan de foi, défendirent le trône et l’autel, au prix de leur vie parfois.

Bien d’autres depuis, soldats d’une guerre sans cesse à mener, ont repris le flambeau des illustres précurseurs Ne sont plus de mise, fourches, faux et vieux fusils, remplacés par la plume, l’étude et le verbe. Si les armes ont changé l’idéal est le même. La grande armée de naguère, hélas, n’est plus là pour lutter.

Au fil du temps, des combattants ont déserté. Les uns, découragés, ont déposé les armes. D’autres, sans scrupules, ont rejoint l’ennemi. Nombre de batailles ont été perdues non en un jour mais en plusieurs décennies. Combien de valeureux guerriers, peu avertis, n’ont transmis à leurs enfants qu’une doctrine ternie. On raconte que l’un d’eux eut cinq enfants :

  • L’aîné, lâche, refusa de se battre. Cette insane excuse il invoqua : « Ne sommes-nous pas en temps de paix aujourd’hui ? Que chacun pense ce qu’il veut, c’est bien mieux ainsi ! »
  • Le puîné, de son père avait l’âme ardente. A corps perdu, il se lança contre un adversaire que jamais… il n’avait pris la peine d’apprendre à connaître. Un “ami” auquel aveuglément il avait confié son arme le tua un matin, alors qu’il était encore endormi.
  • Le troisième fils étudia sans relâche. Il disait à ses frères : « J’apprends, ne me dérangez pas, j’apprends. Je me tue à la tâche." Il est mort fort instruit.
  • Le quatrième jura qu’on ne l’y prendrait pas : « Je combattrai la Révolution avec ses propres armes ». D’illusions en illusions, il erra d’urnes en isoloirs. Il finit sa vie bien mal. Tout comme son aîné, il devînt libéral.
  • Le cadet désorienté, sans vocation particulière, d’une prière se contenta : « Seigneur ! Dans ce combat auquel je ne saurai prendre part, je vous en supplie, donnez moi la victoire ». Du ciel, en vain, il attendit la réponse.

Dieu seul sait combien l’action des cinq frères fut stérile. Pourtant, nombreuse est encore leur descendance aujourd’hui.

Observez maintenant le champ de bataille, jonché de cadavres, quasiment déserté. Dans les ruines amoncelées les vainqueurs en joie ripaillent. D’un œil amusé, ils regardent un blessé qui se relève. L’un d’eux méchamment ricane : « Eh les gars ! Ouvrez les paris. Dans le piège de quel frère tombera celui-ci ? »

Un rien cependant suffirait à troubler ce festin démoniaque, mais toujours, toujours entendrez-vous au loin sonner un clairon maladroit. De belles âmes répondent à cet appel, prêtent de nouveau l’oreille aux sirènes d’une cause perdue.

L’un de leurs lieutenants, flamme tricolore sur son habit, tente de nous séduire en vain par un discours entendu. De tous ses poumons il s’écrie : « Joignez-vous à nous manants du roi ! Ensemble, mettrons-nous fin à cette gabegie ».

A quoi sert-il de lui répondre, il fait semblant de ne pas nous entendre. Nous aimerions tant lui dire : « Vous êtes fou lieutenant. Vos hommes en pure perte, vous envoyez au combat. Ne voyez-vous pas dans vos rangs pour trois soldats fidèles, mille hommes au sourire narquois. Ces derniers, le jour, tirent avec vous de concert, la nuit, sur les nôtres sans merci. Ce sont des gens sournois. Ils propagent l’erreur, abusent de votre confiance, ne partagent avec vous qu’un seul ennemi. Déjà, sous le regard amusé de leur général (le vôtre est lâchement détourné), à vos enfants ils apprennent, à cracher sur la Croix. »

Vraiment la raison nous appelle ailleurs et nos amis, égarés dans vos rangs, emboîteront notre pas. Nous traquons l’ennemi d’où qu’il vienne, où qu’il soit. Un Sacré Cœur est cousu sur notre poitrine et nous avançons chapelet en main. Nos chefs, intègres, nous ont armés d’une saine doctrine. Nous les suivons sans crainte parce qu’ils partagent notre foi.

Dans toutes les provinces de l’ancien royaume, des hommes ont relevé la tête. Animés d’un même idéal, ils ont repris de la vraie France l’immense bannière. D’un drapeau mainte fois déshonoré, ils effacent lentement les couleurs :

  • le rouge de la haine (le sang de nos pères),
  • le bleu de la peur (les compromis de nos « frères »).

Si grande, si belle est la bannière seulement frappée en son cœur du Cœur de Jésus ! Et lorsque son étoffe légère, sous le souffle de la Providence, claquera joyeusement au vent, vous verrez derrière elle, marcher en cortège, une armée de conquérants.

Sur le parvis d’une cathédrale prendra fin sa course folle, car c’est seulement à Reims que l’aîné de nos princes, le fils de saint Louis, de nouveau sera oint.

Écoutez, cloches et carillons sonner, l’immense clameur, le Te Deum de la victoire. Du haut du ciel, sur le doux visage de Marie, notre Mère bien aimée, vient de couler sans bruit, une larme de bonheur.

Ces jours venus votre serviteur, humblement je l’espère, s’en ira chercher une place au paradis. Saint Pierre aux aguets lui dira peut-être : « Vignerte, votre style était bien plat, votre plume bien piètre. Mais laissons là ces misères, vous ne serez pas jugé sur cela ».