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24/10/2014

Jean de Viguerie analyse le mythe du Citoyen

viguerie.jpgDans le sillage de deux précédents livres, Christianisme et Révolution et Les deux patries, Jean de Viguerie vient de publier Histoire du Citoyen aux éditions Via Romana, essai historique sur l’un des trois mythes (avec la Révolution et la République) engendrés par les événements de 1789 et qui perdurent encore aujourd’hui. Jean de Viguerie a accepté de répondre aux questions de MN.

« Dans cette parodie de religion chrétienne qu’est la Révolution, l’engendrement du fils apparaît très tôt, c’est le citoyen. »

Mauvaise Nouvelle : Pourquoi ce livre ? Il y a déjà eu Catholicisme et Révolution et Les deux patries, livres précédemment écrits sur le thème de la Révolution comme idéologie, et avec lesquels ce nouvel opus, intitulé Le Citoyen, entre en filiation, tout n’avait donc pas été dit à ce sujet ? Il y avait donc nécessité d’y revenir ?

Jean de Viguerie : Non, tout n’était pas dit. Et c’est l’actualité qui m’a conduit à y revenir. Car en 1995, on a commencé à parler de nouveau du citoyen. Il y a d’abord eu l’entreprise citoyenne, puis les clubs de foot citoyens, les écoles citoyennes, et alors toutes choses pouvaient devenir citoyennes. Citoyen devenait un adjectif, ce qu’il n’avait jamais vraiment été. Cela m’a amené à réfléchir. Que se passait-il ? Pourquoi ce retour du mot qui avait pratiquement disparu du vocabulaire politique, qui ne subsistait finalement plus que dans la Marseillaise, que d’ailleurs beaucoup voulait voir changée et qui était accompagnée d’une connotation militaire. À partir de ce moment là, j’ai réfléchi sur une lettre du citoyen, j’ai cherché à le définir. Et je me suis alors rendu compte qu’il s’agissait d’un des trois mythes engendrés par les événements de 1789, avec la Révolution et la République. On pourrait y ajouter la patrie et la nation. Mais la patrie n’est qu’un simulacre, une imitation de la patrie réelle (Cf. Les deux patries). Donc, je pense qu’il faut se limiter à ces trois mythes, ce qui est vraiment mythique, ce sont ces trois êtres là, trois êtres imaginaires artificiels que sont la Révolution, la République et le Citoyen.

Source et suite de cette interview : ICI

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Note du Cercle Robert de Baudricourt :

Une critique intéressante de la Révolution en tant que phénomène. Mais une absence complète de la définition d'une politique traditionnelle, qui mette le pays dans la meilleure condition pour survivre à toutes les difficultés qui se présentent au fil de l'histoire. Renvoyer la responsabilité de la continuité de la Révolution aux frères cadets de Louis XVI, sans définir ce qu'est véritablement la rébellion est une erreur lourde de conséquences.

Même si les héritiers de la couronne ont pu prendre dans le passé des solutions risquées ou désavantageuses, les fidèles doivent les suivre. Le peuple qui ne suit pas son roi est un peuple qui se divise, et un peuple qui se divise est un peuple qui commence tout simplement à cesser d'être...

Monsieur de Viguerie devrait lire (ou relire) les tractatus de Jean de Terrevermeille.

On en parle sur le forum du Royaume de France : ICI

Commentaires

Un jugement de Louis XVIII et Charles X totalement faux. Des trois frères c'était Louis XVI le plus libéral.
Jean de Viguerie dit que Charles X et Louis XVIII étaient des rois révolutionnaires alors qu'ils ont tout fait pour garder et remettre en valeur les principes de la monarchie traditionnelle, malgré le système parlementaire qui les contraignait.

Écrit par : Florian Légitimiste | 24/10/2014

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