f1g2a3s4b5

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/01/2021

Vœux 2021 de Louis XX aux Français

144421831_2683910151921206_1498326326328259876_o.jpg

Mes chers compatriotes,

Alors que 2020 vient de s’achever dans un contexte marqué par de nombreuses incertitudes, la princesse Marie Marguerite et moi, en union avec nos quatre enfants, éprouvons d’autant plus le besoin d’adresser à vous-mêmes, vos familles et à ceux qui vous sont proches, nos vœux chaleureux de prospérité, de santé et de bonheur pour l’année qui s’ouvre.

Notre pays, par l’action d’un insidieux virus, a été confronté à la maladie, aux souffrances et au malheur qui a frappé de nombreuses familles. Nous savons aussi que de graves conséquences économiques et sociales accompagnent cette crise sanitaire, alors que notre pays se trouve affaibli après de nombreuses années d’imprévoyances et de choix risqués sur les plans économique, financier, industriel et scientifique, ayant contribué, année après année, à son amoindrissement.

La France paye cher, également, une crise de l’intelligence collective qui lui fait oublier sa nature et son identité ; une crise qui l’a conduite à favoriser dans les années récentes, avec le déni du spirituel, la promotion de l’individualisme, la perte des valeurs, l’absence d’une saine compréhension de la nature et de l’environnement, la course au profit immédiat, au lieu de s’attacher en premier lieu à la recherche du bien commun. Les conséquences de cette crise sont graves, particulièrement auprès des plus fragiles : personnes âgées, travailleurs précaires, jeunes. D’autant plus graves que le devenir du contexte international est lui aussi inquiétant, ne serait-ce qu’en raison des déséquilibres démographiques et de la montée des extrémismes, alimentés par le reniement de notre souveraineté bafouée par ceux mêmes qui devraient la garantir.

Mais il ne s’agit pas de baisser les bras ; il faut reconstruire. L’histoire de notre pays a montré à plusieurs reprises que la France est sortie renforcée par ses épreuves. Dans la présente crise, nombre d’entre vous ont déjà fait preuve d’initiative et d’adaptation, vis-à-vis de situations d’autant plus terribles qu’elles n’avaient pas été anticipées. Par votre bon sens, par votre abnégation, par votre courage, vous avez su réagir dans l’épreuve. Les actions d’entraide, la réaffirmation des solidarités familiales et, pour ceux qui le pouvaient, le retour vers un environnement plus humain, dessinent déjà un cadre pour des actions à engager en vue d’une nécessaire reconstruction. Comment ne pas saluer aussi les efforts des nombreux acteurs qui ont accepté avec courage de maintenir leurs activités, le dévouement exceptionnel des personnels de santé, l’action des forces de sécurité et des armées qui ont su, malgré leurs moyens comptés, relever tous les défis allant parfois jusqu’au sacrifice de leur vie ? L’ordre naturel et la subsidiarité ont montré leur puissance par rapport aux errements de ceux qui auraient dû prendre les mesures nécessaires. Vous avez pallié les négligences coupables.

Vous êtes nombreux à vous tourner vers moi et encore plus vers le principe que j’incarne, pour chercher comment œuvrer à la nécessaire reconstruction à laquelle la société aspire. Je suis conscient, vous le savez, de mon devoir de demeurer auprès de vous le témoin du passé glorieux de la France afin que ce dernier serve de repère.

Il ne m’appartient pas de donner un programme, mais, en puisant dans l’histoire, je peux, en ce début d’année, – et sans doute est-ce mon devoir d’héritier ? – proposer quelques réflexions pour préparer l’avenir et assurer la préservation même de notre pays.

Ma première réflexion porte sur la nécessité pour la France de renouer avec une identité dont elle doit être fière ; de renouer aussi avec le sens de la mission qui lui incombe tant vis à vis d’elle-même que du reste du monde. La France n’a nullement à se repentir de ce qu’elle a réalisé et apporté au monde au long de son histoire. Elle a formé longuement, grâce à des institutions faites d’équilibre et de pragmatisme, l’un des foyers majeurs de la civilisation occidentale. Notre pays a encore son rôle à jouer pour renouer avec la société d’équilibre dont le monde moderne, frappé par tant de crises et désastres, éprouve tant le besoin.

Il nous faut, en second lieu, rendre leur place au sacré et au spirituel ; c’est-à-dire à la nécessaire part de gratuité dans l’action humaine. Tel est bien le meilleur rempart à toutes les dérives des sociétés marchandes dont les ambitions sont uniquement matérielles. Sachons ainsi nous souvenir que, dans notre pays, si la société ancienne a pu être forte et porter des fruits, c’est justement parce qu’elle était à la fois profondément humaine et tout autant profondément religieuse. Pour notre civilisation, Dieu et César doivent, tous les deux, avoir leur place, distinctes, mais étroitement complémentaires, dans une relation d’équilibre ordonné. Quand le premier est exclu, comme le voudraient certains, le corps social entier est déséquilibré.

Enfin, il s’agit de rendre à l’homme sa dignité, de sa conception à sa mort. L’homme n’est ni une denrée, que l’on pourrait acheter pour son plaisir, ni un robot qu’il faudrait augmenter ou diminuer à la convenance de maîtres tout puissants. L’homme est fragile comme le nouveau-né de la crèche – symbole éternel –. Il doit être protégé et non instrumentalisé.

Voilà quelques pistes que je propose en ce début d’année, à ceux qui ont conscience de l’importance des années que nous vivons, afin qu’elles soient celles d’un renouveau tant espéré. J’offre tout particulièrement ces vœux aux jeunes ménages et à leurs enfants, à ces familles qui sont à l’image de celle que nous formons, mon épouse la Princesse Marie-Marguerite et moi-même, avec nos quatre enfants. C’est pour eux qu’il faut avoir la force que donne l’espérance afin que le siècle qui est le nôtre soit plus beau et plus humain que l‘ancien.

Pour 2021, que Notre Dame, saint Louis et sainte Jeanne d’Arc vous protègent, protègent vos familles, protègent vos proches et protègent la France.

 

Louis de Bourbon, Duc d’Anjou

 

Source : ICI


21/01/2021

Message de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou (21 janvier)

Merci à tous ceux qui en ce 21 janvier, priant ou pensant au Roi Louis XVI, pensent et prient pour la France dont bien des maux actuels découlent de ce sacrifice. Puisse la France retrouver les chemins de la tradition et de sa vocation.

 

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

21 janvier 2021

source : ICI

1005466-Louis_XVI.jpg

01/01/2021

Bonne et Sainte année 2021 !

26.jpg

Au seuil de l'année nouvelle, le Cercle Robert de Baudricourt vous présente ses meilleurs voeux, nous prions le Saint enfant Jésus, Notre très douce Dame et Saint Joseph de répandre sur la Famille Royale, sur la France, sur vous, sur vos familles et sur tous ceux qui vous sont chers, de très abondantes grâces et bénédictions célestes, afin que 2021 soit une très bonne et sainte nouvelle année !

 

31/12/2020

Vœux aux français du prince Louis de Bourbon

134750620_239553800871891_2187919442901476818_o.jpg

Après l’année éprouvante qui s’achève avec son lot d’incertitudes et d’interrogations, la princesse Marie-Marguerite et moi, confiants en l’avenir, nous souhaitons à vous tous, à vos familles et à ceux qui vous sont proches, nos vœux chaleureux de prospérité, de santé et de bonheur pour l’année qui s’ouvre.

Que Notre-Dame et tous les saints veillent sur la France et son salut !

 

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

Couronne de France.PNG

25/12/2020

Vœux de Noël 2020 de Louis XX aux Français

VoeuxdeNoel2020LouisXX-800x400.jpg

Comme tous les Français réunis devant la crèche ou le sapin, avec la princesse Marie Marguerite et nos enfants, nous pensons à tous ceux qui, seuls ou en famille, retrouvent l’espérance dans le mystère de Noël après la terrible année que nous venons de vivre.

Que Notre-Dame protège la France,

Louis,
Duc d’Anjou

SOURCE : ICI

28/11/2020

Communiqué de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou

120738159_200781071415831_516455877053183959_n.jpgComme catholique, je me joins aux protestations des Evêques comme des fidèles après l'incompréhensible décision de maintenir la limitation de la reprise du culte quelle que soit la taille de l’édifice.
 
En reconnaissant la nécessité des mesures de protection comme celle de garantir la santé publique, les pouvoirs publics sont dans leur rôle, mais en agissant contre la liberté de culte et de conscience, ils ne le sont plus.
 
Alors que de nombreux dangers guettent notre pays, alors que des milliers de personnes perdent leur emploi ou leur outil de travail, alors que la pression est forte sur ceux qui ont pour mission la santé et la sécurité de tous, il apparaîtrait plus judicieux que les autorités sachent trouver en l’Eglise le bras secourable qu’elle a toujours été en temps de crise. L’Histoire montre combien les situations les plus périlleuses ont été surmontées lorsque le spirituel et le temporel savent agir ensemble. C’est sur cette union que la France a su se construire et trouver les solutions aux pires moments. Puisse cette sagesse être retrouvée !
 
Que Notre-Dame, Saint Louis mon aïeul et tous les Saints de notre pays protègent la France.
 
 
Louis de Bourbon, duc d'Anjou
le 28/11/2020
 
Source  : ICI
 

19582812.JPG

13/11/2020

Rassemblement pour la défense de la Messe Tridentine - Metz - 10h

Plusieurs fidèles attachés à la forme extraordinaire de la Liturgie de l’Eglise et constituant un groupe stable au sens du Motu Proprio du Souverain Pontife BENOIT XVI du 7 juillet 2007 pour lequel la messe est desservie à l’Eglise Saint-Bernard à Metz-Plantières par des chapelains diocésains et membres de la fraternité sacerdotale Saint-Pierre, avaient décidé dans un premier temps de manifester judiciairement leur opposition à la violation de leurs libertés fondamentales résultant de l’interdiction réitérée de l’exercice public du culte divin et de la pratique de la vie sacramentelle.

Dans le prolongement de cette première action juridictionnelle qui a donné lieu à l'ordonnance décevante du 7 novembre dernier, les fidèles souhaitent manifester leur soutien aux évêques qui ont été renvoyées à la médiation avec le gouvernement.
 
Pour cela, et ainsi que le décret du 29 octobre 2020 l'y autorise en son article 3, une manifestation pour revendiquer le droit fondamental au rassemblement dans les églises a été déclarée.
 
Cette manifestation aura lieu dimanche 15 novembre 2020 à 10h, soit l'heure habituelle de la messe, sur la place Durutte qui fait face à l'église Saint-Bernard. Vous avez la possibilité de télécharger et d'imprimer votre attestation en cliquant sur ce lien : Attestation de déplacement
 

manifmesse2.jpg

Pour autres renseignements, une seule adresse de contact :

motupropriometz@gmail.com

29/10/2020

Attentat dans la cathédrale de Nice – Message de Mgr le Duc d’Anjou

123220687_206921554135116_5362742339251747383_n-625x400.jpg

Un nouvel attentat terroriste vient de se dérouler ce matin dans la cathédrale de Nice, faisant 3 victimes supplémentaires, qui viennent s’ajouter à une liste déjà longue. 3 martyrs, dois-je plutôt dire, car assassinés lâchement, de manière barbare, parce que Français et Catholiques.

Mes pensées, ma compassion et ma prière sont d’abord pour eux, pour leurs familles et leurs proches, mais aussi pour le clergé, celui de la cathédrale et celui de toute la France, ainsi que pour tous les Français catholiques ainsi menacés.

Au moment où la messe dominicale s’avère plus que jamais indispensable au soutien de leur Foi et de leur moral, et malgré le durcissement des mesures sanitaires, je demande avec force aux autorités responsables de leur garantir la liberté de culte chaque dimanche dans des conditions de sécurité renforcée.

Plus que jamais, la France a besoin de retrouver le fil et la fierté de son identité chrétienne. C’est le seul barrage efficace contre l’islamisation de notre société, insidieuse ou violente, mais dans tous les cas contraire à notre Histoire, notre héritage et à nos valeurs profondes.

Continuons à prier et implorer inlassablement Marie Reine de France, St Michel Archange et tous les Saints et Saintes de France de protéger notre pays et de nous donner toujours plus de courage, de Force et de Foi, dans l’espérance, face aux épreuves qui viennent.

 

Louis, Duc d’Anjou

 

SOURCE :  Le site officiel du Prince, legitimite.fr

11/10/2020

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - samedi 17 octobre - 15h - à Peltre

577656915.jpg

 
Notre prochaine réunion
aura lieu samedi 17 octobre 15h , à Peltre (Moselle)
_______
Renseignements et réservations au :
06 46 77 66 85
ro.beaudricourt@sfr.fr

03/10/2020

Bicentenaire de la naissance du Comte de Chambord Sainte-Anne d’Auray - Message Mgr le Duc d'Anjou

Louis XX ste Anne d'Auray.JPGChers Amis,

Chers fidèles du Comte de Chambord et de la Légitimité

 

Nous commémorons à quelques jours près le 200e anniversaire de sa naissance le 29 septembre 1820 au Palais des Tuileries à Paris.

29 septembre 1820 – 3 octobre 2020. Deux siècles que l’on aborde avec une certaine émotion.

Deux siècles, cela peut paraître long et pourtant comme le Comte de Chambord est proche de nous, pour ce qu’il représente, comme héraut de la légitimité monarchique, mais aussi pour ce dont témoignent ses actions et ses écrits.

Deux siècles après sa naissance, Henri, duc de Bordeaux, Comte de Chambord, l’enfant du miracle, demeure un des personnages incontournables de l’histoire de France. Ce monument en témoigne. Souvent, il est qualifié de seul monument élevé à la mémoire du Comte de Chambord. Il me semble qu’il serait plus juste de dire qu’il s’agit du seul monument élevé en France en souvenir d’un roi qui n’a pas régné…pour montrer toute la place qu’il tient dans l’histoire …Sur ce monument c’est bien le roi qui est figuré et non le Prince. Il est représenté en costume de sacre, c’est-à-dire en dépositaire de la royauté légitime qui trouve son pouvoir dans la conjonction de l’hérédité et de l’onction. Quel symbole !

N’est-ce pas ainsi qu’il était considéré par nombre de ses contemporains, qui l’appelaient avec révérence Henri V. Ce Roi sans couronne exerçait un grand pouvoir moral. Rien ne pouvait se faire sur le plan intérieur comme extérieur, sans que les regards se tournent vers lui. « Qu’allait dire ou penser le Comte de Chambord ? ».

Il était présent dans tous les grands débats de son époque : politique religieuse à travers ses rapports avec la Papauté et avec nombre d’Evêques ; politique internationale face aux nationalités naissantes ; réorganisation de l’agriculture confrontée aux nouvelles techniques, aux engrais industriels et au début de la mécanisation ; questions institutionnelles avec le grand débat du moment entre centralisation et décentralisation ; sans oublier la politique coloniale, qui s’ouvrait dans un contexte nouveau sous la pression anglaise et pour laquelle la France devait marquer son originalité, c’est-à-dire ne pas tout sacrifier au commerce et à la finance, mais veiller aussi au respect des hommes.

Son message, sur bien des points, demeure toujours actuel. En effet, né dans un siècle qui a connu beaucoup de changements, il a su rester fidèle aux principes de la royauté française sans tomber dans les excès de toutes les apparentes modernités parées du nom de progrès, là où il n’y a souvent que travestissement de l’ordre naturel. Au contraire, le Comte de Chambord a su faire le tri entre le bon grain et l’ivraie au service de la Vérité et du Bien commun.

Le voici ici entouré de sainte Jeanne d’Arc dont on commémore également cette année le centenaire de la canonisation, de sainte-Geneviève, de Du Guesclin et de Bayard. La Foi et le courage. Il ne pouvait être mieux entouré !

Avant de déposer une gerbe en hommage au Comte de Chambord, je voudrais ajouter une chose : quelques jours avant d’entrer dans l’année du bicentenaire, ce monument a bénéficié de la protection des Monuments historiques. Comment ne pas y voir le signe que le Comte de Chambord fait bien partie de ce qui constitue l’histoire de France. Ainsi en ce jour je tiens à exprimer tous mes remerciements à ceux qui ont contribué à cette reconnaissance. Ma gratitude va en particulier au baron d’Audiffret, propriétaire des lieux qui les entretient avec grande fidélité.

 

A tous et à vous ici présents, merci de votre fidélité au Comte de Chambord et à ce qu’il incarne.

 

Louis, Duc d’Anjou

 

Source : ICI

14/09/2020

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - samedi 19 septembre - 15h à Liverdun

141628474.png

Notre prochaine réunion royaliste

 Cercle légitimiste Robert de Baudricourt -
aura lieu samedi 19 Septembre 2020, 15h , à Liverdun
 
Thème :

Compte-rendu de l'université d'été de l'UCLF

116876525_2543344445978290_4163263690834373731_n.jpg

_______

Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com

25/08/2020

Message du prince Louis de Bourbon à l'occasion de la fête de St Louis roi de France

26992685_874993646013264_5443952532157017212_n.jpgChers Amis, chers compatriotes,
 
Quelle tristesse de constater que d’année en année, la situation de la France se dégrade. Fort de la responsabilité que m’imposent les huit siècles de royauté capétienne dont je suis l’héritier, la gravité actuelle de l’état de la France, m’amène à m’exprimer, en ce jour où l’Eglise fête Saint Louis, le modèle des gouvernants.
 
Force m’est de constater que notre pays s’enfonce vers des jours de plus en plus graves, alors que j’aimerais que mes déclarations puissent saluer le renouveau que tous les Français fidèles et qui croient en la destinée de leur pays, espèrent de tout leur cœur.
 
Atteinte depuis plusieurs années par une crise morale qui la fait douter d’elle-même, de sa mission, de son identité, la France doit aussi subir de nombreuses attaques venues de l’extérieur, tellement diffuses et perverses, qu’il est difficile de toujours bien les cerner, et de trouver les bonnes ripostes. La difficulté est d’autant plus grande que la vérité n’est plus regardée en face et que les mots sont travestis par l’idéologie au point de perdre leur sens. Ceux qui résistent vaillamment sans perdre confiance, souvent animés d’une foi profonde, ne suffisent pas à redresser la situation. Pareillement, nos militaires engagés sur de nombreux terrains au-delà de nos frontières, constatent que leur sacrifice et leur abnégation ne suffisent pas isolément à recréer une dynamique de vainqueur. Les combats se gagnent certes sur le terrain, mais c’est d’abord dans les cœurs et les esprits que se forgent les conditions de la victoire qui doit trouver son expression politique.
 
Or, bien souvent, la France donne l’impression que cette volonté n’est plus là. Pourtant il faudrait peu de choses : lui redonner le goût et le sens de la victoire qu’avait la France sûre d’elle-même et de sa mission ; et lui rappeler les grands moments de son passé qui demeurent des exemples pour demain.
 
Cet état d’esprit qui pourrait surgir à nouveau si les Français le veulent, semble oublié, annihilé. Les « élites » depuis la Révolution n’ont agi que par intérêt. Quand reviendra-t-on au Bien Commun, à la justice, à la protection des plus faibles ? Quand acceptera-t-on de redonner aux mots leur sens et d’oublier qu’il n’y a ni incivilité, ni jeunes sauvageons mais violences gratuites et nouveaux barbares sans foi ni loi qu’il s’agit de combattre et de punir. En effet, chacun de leurs crimes ruine la vie sociale. Or elle est déjà bien difficile pour de nombreux Français déjà confrontés à une situation économique et sociale souvent critique. Pourtant, la dernière crise sanitaire a montré combien nos compatriotes étaient capables de sursauts et d’initiatives quand l’Etat ne les oppresse pas ; quand il ne les accable pas d’une fiscalité de plus en plus lourde et injuste puisqu’elle n’assure plus les services publics même les plus essentiels ; quand l’Etat ne s’attaque pas aux libertés. Les Français, en nombre toujours plus grand, se rendent compte que les institutions ne répondent plus à leurs attentes légitimes.
 
Combien de crises faudra-t-il encore ? combien de sacrifiés pour que les yeux s’ouvrent ?
Il y a quelques mois, crise sanitaire aidant, des esprits lucides avaient posé la question de savoir si ces évènements, dûs largement au moins dans leurs conséquences, aux erreurs accumulées qui se traduisent par des centaines de milliers de mort, en France, en Europe et dans le monde entier, n’étaient pas l’occasion de réfléchir aux désordres des dernières décennies. Le beau symbole du « jour d’après » semblait porteur d’avenir. En réalité quelques mois après, les mauvaises habitudes ont largement triomphé des bonnes résolutions et les jours d’après semblent encore plus catastrophiques que ceux d’avant. Le vote, devant une assemblée quasi déserte de la loi dite bio-éthique en est la plus éclatante manifestation… Elle est à la fois contraire à l’ordre naturel et à l’éthique. Elle cumule le déni du système représentatif actuel par la manière dont elle a été élaborée et la rupture avec les fondements de l’humanité. Les manipulations contre nature sont en train de franchir une nouvelle étape vers une société de chimère ou plus aucune limite ne semble retenir les hommes. La société de la peur et des contraintes est aussi, désormais, celle de la mort planifiée.
 
Quel monde avons-nous devant nous ? Quel monde laisserons-nous à nos enfants ?
Je parle ici comme héritier et successeur des Rois de France mais aussi comme père et époux. Je sais combien de jeunes couples sont inquiets pour l’avenir de la société ; l’avenir de leurs enfants ; de nos enfants.
 
Heureusement les siècles d’histoire nous apprennent que les situations les plus terribles ne sont pas irréversibles. La France s’est sortie d’autres périls et cela même quand elle a failli perdre sa souveraineté comme au temps de Charles VII. La mission de Jeanne d’Arc l’a sauvé d’un péril d’autant plus éminent que l’ennemi était déjà installé sur notre sol. Celle qui est devenue en 1920 la patronne du Patriotisme a sauvé le pays et a restauré la monarchie légitime.
De tels exemples doivent nous redonner espoir et susciter de nouvelles initiatives pour reconstruire la France.
 
Puisse Saint Louis, modèle des souverains et des gouvernants, protéger la France et l’aider à retrouver le sens de sa mission.
 


Louis de Bourbon, duc d'Anjou
25/08/2020

08/08/2020

Confrérie Royale : Solennité de la Saint-Louis au Puy-en-Velay, les 29 et 30 août 2020

Le-Puy-vue-générale.jpg

Le cinquième pèlerinage annuel de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay, pour le Roi et la France, a été empêché par les restrictions de déplacement et de rassemblement, imposées par les autorités civiles et ecclésiastiques, conséquentes à l’épidémie du Covid-19.
Les 21, 22 et 23 mai, nous avons néanmoins pu en maintenir l’esprit et la démarche de manière uniquement spirituelle puisque quelques dizaines de membres et sympathisants de la Confrérie Royale se sont pliés, depuis leur lieu de résidence, à des exercices communs de prière et d’approfondissement, en se transportant par le cœur et la prière jusqu’à la ville sainte du Puy.

Voici toutefois qu’une opportunité nous est donnée d’organiser un petit rassemblement au Puy les 29 et 30 août prochains, afin d’y célébrer la solennité de Saint Louis, saint patron de notre Roi légitime et de Monseigneur le Dauphin.

Statue-de-Saint-Louis-Le-Puy.jpgNous venons d’obtenir l’accord du Lycée qui nous avait accueillis en 2019 pour y être hébergés cette fois encore : la nuitée est à 18 euros (petit-déjeuner compris) et les repas à 12 euros.

Monsieur le Recteur de l’insigne basilique-cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation nous permet de célébrer la Sainte Messe au maître-autel, au-dessus duquel trône la célèbre Vierge Noire (copie de celle qui avait été offerte par Saint Louis, malheureusement brûlée à la révolution), le samedi 29 août à 9 h.
Nous devrions pouvoir célébrer la Sainte Messe du dimanche 30, solennité de Saint Louis, à la chapelle des Pénitents blancs.

Pour ceux qui viennent de loin, il y a donc possibilité d’être accueillis à partir du vendredi 28 en fin d’après-midi : un programme détaillé sera communiqué aux inscrits, avec toutes les indications de lieux et d’horaires.

Il est aussi possible de nous rejoindre seulement pour la Sainte Messe du samedi (9h), ou de ne participer qu’à la journée du samedi.
En sus des Saintes Messes et autres temps de prière, il y aura quelques visites et temps d’enseignement spirituel.

Enfin, si certains souhaitent profiter de ce pèlerinage pour faire leur entrée dans la Confrérie, qu’ils se signalent sans aucun retard.

Si vous désirez prendre part à ce pèlerinage, merci de nous le signifier le plus rapidement possible :
1) d’abord par courriel à l’adresse suivante : pelerinage@confrerieroyale.com
2) et en nous renvoyant également le bulletin d’inscription (à télécharger ici  Bulletin d’inscription au pèlerinage de la solennité de Saint Louis août 2020) rempli le plus exactement possible avec votre chèque d’acompte (à l’ordre du Cercle Légitimiste du Vivarais) à l’adresse qui s’y trouve mentionnée.

Source : ICI

05/08/2020

Message du Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou à l'occasion de l'explosion de Beyrouth

117339802_1574116936100928_1909608004388142355_o.jpg

J’ai appris avec tristesse et émotion la nouvelle épreuve dramatique qui frappe le Liban, pays ami, pays frère de la France.
La Princesse Marie-Marguerite se joint à moi pour adresser au peuple libanais l’expression de notre profonde compassion et de nos prières.
 
Que Notre Dame du Liban, que Saint Louis mon aïeul, et que Saint Charbel intercèdent pour le Pays du Cèdre et ses habitants. Qu’ils les assistent dans ces moments terribles et leur apportent réconfort et Espérance.
 
Louis de Bourbon, duc d'Anjou
05/08/2020

23/07/2020

Message de Mgr le Duc d’Anjou à l’occasion de la trentième Université d’été de l’Union des Cercles Légitimistes de France

MessageLouisXXaUniversiteSaintLouis-800x400.jpeg

Cher Amis de l’Université Saint Louis,

Je suis doublement heureux de vous adresser ce message aujourd’hui. Tout d’abord parce qu’il s’adresse à des jeunes dont le rôle de reconstruction sera si important pour l’avenir de notre pays ; ensuite parce que cette Université d’Été fête aujourd’hui ses trente ans, preuve de sa qualité comme de son utilité, et qu’il m’est agréable ainsi d’en féliciter les organisateurs.

Souvent dans mes interventions je salue la fidélité qui s’écrit en termes d’années. Persévérer au milieu des difficultés, sans se décourager est la preuve d’une vraie fidélité reposant sur des convictions fortes qui font qu’aucune embûche n’arrête ni l’espérance, ni l’engagement. Cette fidélité est celle que vous avez vis-à-vis de la royauté qui a fait la France. Fidélité à la dynastie capétienne dont il me revient, aujourd’hui, d’être le successeur légitime et à la royauté traditionnelle d’où nous tirons notre force. Cette fidélité nous permet, notamment depuis 1883, d’être toujours présents et de témoigner de la France éternelle, afin de maintenir possible la voie de la restauration. Elle nous distingue des autres types de régimes qui, ne reposant pas sur l’onction sacrée, c’est-à-dire sur un principe supérieur aux hommes et à leur égoïsme, ne peuvent ni durer d’où la succession ininterrompue de régimes depuis 1830, ni encore moins, garantir le bien commun et la souveraineté sans lesquels il n’y a pas de société politique. L’un et l’autre furent les fondements de l’œuvre des capétiens. Ces fondements gardent au XXIe siècle leur force. Il n’y aura pas de société stable, de progrès, permettant l’épanouissement de tous et en particulier des familles, sans un retour aux fondamentaux. Le Comte de Chambord l’avait compris et c’est pourquoi il a refusé, en son temps, le programme que certains voulaient lui imposer au nom d’une modernité qu’il aurait fallu accepter sans bénéfice d’inventaire. Ce ne fut pas la démarche du Comte de Chambord. En effet, au dernier quart du dix-neuvième siècle, il en percevait déjà les méfaits. Contrairement à la société ordonnée de l’Ancien Régime, celle issue de la Révolution n’avait plus de limites. Cette société sans ordre et où la transcendance est bannie, est rapidement devenue une société désordonnée où les plus forts dominent. Ce que nous vivons actuellement n’en est que le prolongement que le Comte de Chambord aurait voulu voir évité à la France : l’homme déshumanisé, la vie comptant pour rien, les familles sacrifiées, le mariage galvaudé, les enfants à l’éducation et à l’instruction négligées voire perverties, les manipulations des esprits comme des corps n’ayant que pour but de briser les lois de la vérité et de la nature.

Cette société, vous le refusez et pour cela, vous vous formez tant spirituellement qu’intellectuellement. Votre Université d’été, la trentième, s’inscrit dans cette si nécessaire démarche de réflexion. N’est-il pas symbolique qu’à l’origine votre rencontre se soit intitulée « Camp chouan », c’est-à-dire le camp du refus et de la rupture, le camp de ceux qui s’engagent. Depuis 2000, vous parlez d’Université Saint Louis pour bien montrer que vous placez le combat encore plus haut, c’est celui des principes. Le roi saint inspire vos travaux. Il est votre modèle au plan divin comme terrestre.

La place que vous donnez à l’étude vous a amené à publier plusieurs Cahiers de l’Université Saint Louis d’un grand intérêt. Chacun de ces Cahiers et le site « bibliothèque » Vive Le Roy qui les prolonge et multiplie leur audience, forment en effet un corpus. Cette pensée bien étayée et cohérente guide ensuite votre action au sein des différents cercles. Grâce au partage par internet votre influence peut atteindre et inspirer tous ceux qui cherchent les voies d’un renouveau pour notre pauvre pays qui se défait, trahi par les porteurs d’idéologies pernicieuses. L’arbre se juge à ses fruits… Vous faites partie de ceux qui préparent les récoltes futures.

Je ne peux terminer ce message sans des mots d’encouragement. Les premiers s’adressent aux participants à l’Université Saint-Louis qui prennent de leur temps pour parfaire leur formation. Elle vous permettra de prendre des responsabilités dans la société. C’est la meilleure voie pour faire refleurir les lys. Nous n’avons pas besoin de nostalgie, mais d’engagements. Cela, je le redis chaque fois qu’il m’est demandé, en tant que chef de Maison et héritier des rois de France, ce qu’il faut faire. Ma réponse est toujours la même, quelle que soit votre vocation, engagez-vous pleinement au service du bien commun, avec conscience, en ayant le sens des responsabilités, sociales, familiales, éducatives, économiques et le souci de remplir votre devoir d’état. C’est de cela que la France a besoin ; avoir des éveilleurs pour la guider et montrer les chemins. La France capétienne s’est constituée ainsi au cours des siècles. Il nous appartient à tous de faire que, notre volonté aidant et avec le secours de Dieu, ce soit de nouveau le vrai combat pour l’avenir. En retrouvant confiance en elle, la France pourra aussi rayonner et apporter au monde qui en manque tant actuellement, le nécessaire supplément d’âme.

Les seconds encouragements que j’adresse vont à vos responsables, tout d’abord et en général, à ceux de l’Union des Cercles légitimistes pour qu’ils continuent à être une des nombreuses composantes de notre famille de pensée riche d’expériences variées et complémentaires ; et, ensuite, plus spécialement, à ceux qui animent l’Université Saint-Louis. Ils accomplissent un remarquable travail de méthode et de doctrine qu’ils savent confronter aux besoins de notre temps. Le programme de cette année en est une nouvelle preuve puisqu’il porte, notamment, sur les dérives totalitaires, ou des régimes dits « forts », bien éloignés, malgré les formes qu’ils se donnent parfois, de la royauté. Loin des propos superficiels, dont nous sommes tous abreuvés, cette connaissance fine est essentielle. Elle n’est pas aisée car elle va à contre-courant du prêt à penser. Elle demande beaucoup de travail en amont. Elle fait partie de l’acte de transmettre qui est au cœur de la démarche capétienne : que chaque génération transmette non seulement ce qu’elle a reçu et qui ne doit pas être dilapidée, mais, en plus, qu’elle apporte sa pierre à l’édifice. Moi-même, père de famille, voulant transmettre à mes enfants, je sais combien cette tâche est difficile. Elle demande beaucoup de patience et d’humilité nécessaire pour attendre, avec persévérance et sans se lasser, de voir la graine germer. Ces qualités sont celles dont les organisateurs de l’Université Saint-Louis font preuve. Qu’ils en soient remerciés et que leur exemple donne envie à d’autres de développer et de poursuivre ce modèle. Le trentième anniversaire est l’occasion pour moi de le leur dire.

Que saint Louis vous inspire et protège la France.

Louis,
Duc d’Anjou

(23/07/2020)

SOURCE :  Le site officiel du Prince ( ICI )

19/07/2020

Communiqué de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, suite à l'incendie de la cathédrale de Nantes

110157928_1559639380882017_7974364544188379217_n.jpgPassée la première stupeur devant un nouveau lieu de culte détruit par les flammes, le temps de la réflexion arrive avec la publication par le Diocèse de Nantes des photos du terrible incendie qui vient de frapper la Cathédrale Saint Pierre et Saint Paul. C’est une vision comme on ne les voit que dans les pays en guerre, comme chez nos chers et si persécutés frères Chrétiens d’Orient.
 
Ma première pensée se tourne vers les catholiques atteints en leur coeur. Au-delà des dégâts matériels qui pourront être réparés, c’est surtout toute la vie sacramentelle du diocèse qui est atteinte, désorganisée. L’Eglise de France n’a pas besoin d’épreuves de ce genre. Ce nouveau drame arrive à un bien mauvais moment puisque les chrétiens n’étaient pas encore remis du confinement qui leur avait été imposé pour des raisons sanitaires, limitant grandement la pratique religieuse et l’accès au culte.
 
Avec cette nouvelle épreuve est-ce le temps d’une remise en cause profonde à opérer pour enfin répondre à la phrase si prophétique de Saint Jean Paul II, « France qu’as-tu fais des promesses de ton baptême ? ». Pour nous catholiques, la conversion sincère des cœurs et des âmes demeure la priorité. La France peu à peu n’a-t-elle pas perdu le sens de ses cathédrales, parce que l’histoire a voulu, qu’elles soient les plus belles du monde, en ne les appréciant plus qu’uniquement comme des témoignages culturels ? En les voyant brûler nous sommes pourtant confrontés à une toute autre réalité. Une cathédrale qui brule c’est avant tout un chemin vers Dieu, vers l’espérance et vers le salut des hommes qui se brouille.
 
En cette année johannique cette nouvelle épreuve par le feu est un symbole fort. Que Saint-Pierre et Saint Paul, fondateurs de l’Eglise, et que Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, soutiennent les catholiques éprouvés et ouvrent les yeux aux Français.
 
Louis de Bourbon
 
19/07/2020
 
Source : ICI

13/07/2020

Communiqué de Louis de Bourbon à l’occasion de la Saint Henri (13 juillet)

LouisXX-13Juillet2020-800x400.jpg

Le 13 juillet, l’Église catholique honore saint Henri. Au-delà de la pensée et des vœux que la Princesse Marie-Marguerite et moi-même adressons à notre troisième fils, cette fête me ramène au souvenir des rois qui ont porté ce prénom ponctuant l’histoire capétienne depuis le XIe siècle.

Je pense notamment au grand Henri IV, le premier monarque de la branche des Bourbons, mais aussi en cette année qui est celle du bicentenaire de sa naissance, au Comte de Chambord qui aurait dû devenir Henri V.
Peu de princes sont aussi méconnus que ce dernier et voient leur pensée pareillement travestie. Pourtant, alors que la France se défait un peu plus chaque jour, que les Français sont toujours plus mis à la peine et voient leurs libertés chaque jour plus bafouées, la pensée de ce roi apparaît dans toute sa force et son originalité.
– Le Comte de Chambord a refusé avec courage et abnégation de « couronner la Révolution ».
– Il avait déjà largement perçu les effets néfastes des nouvelles institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes et pour lesquelles la souveraineté n’est plus un absolu.

Pour Henri V il était encore temps, par la restauration de la monarchie traditionnelle, de ne pas accepter les fausses valeurs issues d’idéologies qui ne mènent qu’à la mort et à la disparition de la société. Le drapeau blanc était le signe de cette rupture nécessaire. Sans doute moins perceptible à son époque, cette rupture nécessaire est aujourd’hui d’une profonde actualité.

Pour Henri V, à la suite de tous les rois de France, la fonction royale avait d’abord pour mission de contribuer au bien commun sans lequel il n’y a pas d’avenir possible. Cela est toujours vrai.

Bonne fête de Saint Henri à tous.

Louis de Bourbon

 

SOURCE :

Le site officiel de Louis XX : Légitimité

14/06/2020

Message de Mgr le Duc d’Anjou à l’occasion du rappel à Dieu de Jean Raspail

104287716_1528322744013681_3541460024693337616_o.jpg

C’est avec une grande émotion que j’apprends le rappel à Dieu de Jean Raspail. Fidèle jusqu’au bout à l’Église et à la France.

Sa personnalité et son panache nous manqueront.

Que le Père éternel le reçoive auprès de lui et qu’il rejoigne tous les preux qui ont contribué à la gloire et à l’honneur de notre chère Patrie.

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

13/06/2020

125px-Flag_of_France_(XIV-XVI).svg.png

10/05/2020

Fête de Jeanne d'Arc 2020 - Message de Louis de Bourbon


Sermon extrait de la messe du quatrième dimanche après Pâques - Ste Jeanne d'Arc - Abbé B. de Jorna


Merci monsieur l'Abbé pour ce très beau sermon en la solennité de Ste Jeanne d'Arc !

Avec tout le respect que nous vous devons, dommage cependant pour la "fausse note" à 10mn25 : "Rien ne manifeste plus cette royauté"... Si bien évidemment la tradition politique existe toujours en Mgr le prince Louis de France, chef de l'auguste Maison de Bourbon, roi de jure de France et de Navarre sous le nom de Louis XX !

blason10.jpg

25/04/2020

Anniversaire de Monseigneur Louis XX, duc d'Anjou

troisfleurdelys150.jpg

Aujourd'hui 25 avril 2020, 46ème anniversaire de la naissance de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou et chef de la Maison de France, ainé des Capétiens, grand maître des Ordres du Saint-Esprit et de Saint Michel, en droit Sa Majesté Très Chrétienne Louis XX, Roy de France et de Navarre.

Les membres du cercle Robert de Baudricourt vous souhaitent un joyeux anniversaire Monseigneur, que ce nouvel an de grâce puisse vous rapprocher de la couronne de France, et éclairer l'esprit des français.

 

Vivat rex in aeternum ! Montjoie Saint Denis !

12/04/2020

Message de Louis XX pour la fête de Pâques 2020

W8qToG10_400x400.jpgChers compatriotes,
Chers Français,

Rappelons-nous : Pâques 2019 et la France pétrifiée par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Pâques 2020, une épreuve d’une toute autre nature dans un domaine où l’on ne l’attendait pas, atteint la France qui, avec l’Italie et l’Espagne, se partage le record des décès en Europe. Tous les continents sont frappés. Une mondialisation du risque !

Hier c’était l’âme du pays qui était touchée, et aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes ; les enfants et les vieillards. Selon les mots forts prononcés par le Saint-Père dans son homélie du 27 mars, « nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse ». Devant le danger saurons-nous réagir et à l’ombre de cette cruelle épreuve, refonder nos actions sur plus de bon sens et redonner du sens à nos vies ?
Réagir, au-delà de la compassion que l’on a vis-à-vis des milliers de victimes et de leurs familles affrontant la mort souvent en grande solitude et sans secours spirituel; au-delà de l’admiration vis-à-vis des soignants aux moyens parfois si dérisoires et de tous ceux qui se dévouent souvent en prenant des risques pour que le pays continue à vivre ; au-delà des encouragements adressés à ceux qui, confinés, doivent assumer une vie familiale bouleversée et exercer leurs activités dans des conditions précaires ; au-delà de l’angoisse face aux situations désespérées que nombre d’artisans, de commerçants, d’entrepreneurs auront à affronter après le brusque arrêt de la vie économique.

Les Français courageux et fidèles à l’image de l’idée qu’ils ont de leur pays — celui du baptême de Clovis, celui de la justice de Saint-Louis, celui des quinze siècles de gloire et d’honneur —, doivent faire front animés d’une énergie à toute épreuve. Ils doivent résister pour sauver leur pays, retrouver l’esprit de Bouvines. Si l’oriflamme de saint Denis n’est plus élevée pour précéder les combattants, son esprit doit être là. Vivant.

L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles.

En France, déjà, plus de vingt-cinq évêques ont placé leur diocèse sous la protection divine par l’intercession du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie, de Saint-Joseph ou encore de saints locaux ayant déjà été invoqués lors d‘épidémies plus anciennes. Je me plais à songer au poids qu’aurait une consécration solennelle de la France effectuée par l’ensemble de son épiscopat à laquelle s’associerait le maximum de fidèles. Pâques, la fête de la résurrection, pourrait en être l’occasion. En tant que successeur légitime des rois de France qui ont toujours compris leur fonction dans sa double dimension terrestre et divine, ce serait de mon devoir de m’y associer et je le ferais en mon âme et conscience.

Demandons, en cette fête de la Résurrection, le secours de saint Louis, de sainte Geneviève et de sainte Jeanne d’Arc et leur protection sur la France.

 

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

Joyeuses fêtes de Pâques à toutes et tous !

1763440740.jpg

Joyeuses fêtes de Pâques à toutes et tous !


29/03/2020

Que Saint Louis les protège !

sos.pngGrande joie d'avoir appris la libération jeudi des quatre otages de l'association SOS Chrétiens d'Orient enlevés à Bagdad le 20 janvier dernier. La France a déployé tous ses efforts pour parvenir à ce dénouement avec le soutien des autorités irakiennes.

En ces jours de prière intense pour les catholiques et à l’aube de Pâques, n’oublions pas les chrétiens d'Orient et leur espérance obstinée. N’oublions pas ces communautés qui ont pratiquement l’âge du Christ et qui sont très souvent les otages d'une politique qui les dépasse et qui les broie.

Leur courage reste extraordinaire.
Que Saint Louis les protège !

 

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

84a126fbaf35f0850e191edb23f3ab24.jpg

Source : ICI

 

 

Temps de la Passion

ba841f0b5594361a2a13afad869051d2.jpgExposé dogmatique :

Au cours de ces deux dernières semaines du Carême, qui vont conduire à Pâques, l'Eglise s'attache à nous faire revivre avec elle les circonstances qui ont et entouré la mort du Sauveur.

Par son étroite connexion avec le Temps pascal, le Temps de la Passion évoque déjà notre rédemption dans le sang de Jésus. Avant de nous en appliquer les fruits de grâce dans la célébration de la résurrection du Sauveur, l'Eglise veut nous faire suivre le Christ pas à pas dans le dur combat qu'il a dû subir pour nous racheter.

La grande retraite du Carême s'achève ainsi dans la contemplation du seul combat qui ait pu tirer l'homme de son péché et lui mériter le salut. Rappel essentiel, et combien consolant. Notre effort personnel de redressement et de réparation n'est pas supprimé, mais il ne prend sa valeur et son efficacité qu'uni à la passion de celui qui a pris sur lui les péchés du monde et les a tous expiés. En vertu de la solidarité qui existe entre tous les membres de la grande famille humaine, Jésus, Fils de Dieu fait homme, se substitue à ses frères coupables. Il "se fait péché pour nous", dit saint Paul, pour porter sur le gibet nos péchés dans son corps.

ea1b2967f8617ac0a851b1bb95531b50.jpgMais le Christ triomphe en s'immolant. Il triomphe du mal, il triomphe de Satan ; il rétablit les droits de Dieu sur le monde et le démon, "prince de ce monde", est jeté dehors. L'oracle de David s'accomplit : "Dieu règne par le bois." Au coeur de la semaine sainte, l'Eglise nous prosterne devant la croix pour saluer en elle la source de notre joie : "Voici le bois de la croix auquel le salut du monde fut suspendu ; venez, adorons-le." Déjà la résurrection s'annonce : "Votre croix, Seigneur, nous l'adorons. Nous louons et glorifions votre résurrection."

Notes de liturgie

Le caractère austère du Carême s'accentue. L'Eglise couvre les croix des autels et les images des saints de voiles violets ; le jeudi saint, elle dépouille ses autels et fait taire non seulement les orgues mais les cloches. L'intérieur des églises, où tant de grâces sont distribuées et où d'ordinaire le culte se célèbre avec faste, prend aussi un aspect de deuil inaccoutumé.

Source : Missel Vespéral

19/03/2020

Message de Monseigneur le Duc d’Anjou à propos de l’épidémie du coronavirus, le 19 mars 2020, en la fête de Saint Joseph

unnamed.jpgUn péril difficilement maîtrisable et très violent met la maladie et la mort au cœur de l’actualité en surgissant aux portes de nos sociétés. Dans un monde entier touché par le virus, France, Espagne, Italie et à peu près toute l’Europe sont confrontées à une crise sanitaire d’une ampleur majeure et oubliée sur notre continent…Les victimes sont et seront nombreuses et c’est à elles et à leurs familles que j’exprime d’abord mon soutien et ma sympathie. Je pense aussi aux personnels hospitaliers et médicaux si sollicités comme à toutes les bonnes volontés qui vont se déployer autour des malades et de chacun pour assurer la vie quotidienne, je les en remercie et me joins à la prière des catholiques de France. J'ai aussi une pensée reconnaissante pour tous ceux qui vont avoir à maintenir la sécurité publique dans ces temps difficiles. Demandons à Dieu que tous les malades puissent bénéficier des soins nécessaires à leur état et que les conséquences de toutes sortes qui vont immanquablement peser sur la société, et sans doute pour un temps assez long, puissent, elles aussi, être contenues.

Aujourd’hui il s’agit de faire front avec courage et foi. Un sursaut de la part de tous est nécessaire, il en va du bien commun. Il n’est plus temps d’incriminer les erreurs du passé, il appartient maintenant d’en tirer les leçons et de rectifier ce qui peut l’être. La nécessité de changements nombreux et fondamentaux s’imposera. L’état providence a trouvé ses limites et n’offre qu’une frontière poreuse au virus ; les visions politiques et économiques à court terme ont démontré leurs faiblesses et leur impuissance. Dans l’immédiat, comme dans tous les moments les plus graves de notre histoire, il va s’agir pour les familles d’assumer leur rôle si fondamental dans notre société. C’est à elles et à leur esprit de responsabilité comme à leur détermination que revient la lourde charge de maintenir. Pendant que les personnels soignants feront leur devoir, les familles assureront les tâches de soins, de formation spirituelle et intellectuelle. Pères et mères responsables. Les uns et les autres devront s’adapter à de nouvelles formes de travail qu’il faudra en partie improviser sans oublier de développer de nouvelles formes de liens, entre les générations notamment, alors qu’il faut limiter les contacts. Enfin, pour tous les Français, que l'ampleur de la crise nous ramène vers l'essentiel, le sens des autres et du bien commun, celui de la famille, de la patrie, le sens de Dieu.

Je pense profondément que par l’intercession de Saint Joseph, protecteur des foyers, que les catholiques fêtent aujourd’hui, les familles trouveront la force de résister à l’épreuve que nous traversons en maintenant la Foi et l’Espérance.

Louis duc d'Anjou

08/03/2020

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - samedi 14 mars - 15h - à Peltre

2796954680.jpg

Notre prochaine réunion
aura lieu samedi 14 mars, 15h , à Peltre
 
sur l'étude du fonctionnement des sociétés de pensée
 

_______

Renseignements et réservations au :
06 46 77 66 85
ro.beaudricourt@sfr.fr

08/02/2020

Conférence samedi 15 février à 15h00, à Pont-à-Mousson.

platon affiche.jpg

Covoiturage possible depuis Metz ou Nancy
 
Renseignements et réservations impérativement au :
06 46 77 66 85
ro.beaudricourt@sfr.fr

31/01/2020

Louis XX présente ses vœux pour l'année 2020 à la France

Alors que la France traverse une crise profonde, l'année 2020 commence difficilement. Louis XX, issu des “légitimistes de la branche d'Anjou” , en tant que successeur légitime des Rois de France présente ses vœux à la France.

83363453_1411698485676108_5837109882410500096_o.jpgMes Chers Compatriotes,

En ce début de l’année 2020, présenter des vœux n’est pas simple. Nous aimerions parler accomplissement, prospérité, bonheur, mais nous nous adressons à un pays confronté à une crise profonde. Elle est morale et matérielle. Tant de menaces extérieures comme intérieures pèsent sur la France. Confronté à cette situation et à une certaine inertie d’un pouvoir qui a déjà abdiqué et refuse d’affronter les problèmes, le devoir du successeur légitime des Rois de France est de s’exprimer. Tel est me semble-t-il le devoir des dynastes ! Simplement faire preuve de courage et de réalisme.

Je sais les Français malheureux dans un pays très largement découragé et pessimiste. Le Pays connait une crise profonde qui s’amplifie d’année en année et a pris, depuis plus d’un an, une tournure plus radicale avec la mobilisation populaire qui ne faiblit pas. Elle est fondée non pas sur des revendications d’intérêts individuels ou de classe, mais sur un appauvrissement général, un recul de la qualité de la vie et une angoisse pour l’avenir dans les grandes agglomérations comme dans les campagnes. Ainsi, le pays qui attendait beaucoup de l’Europe ou de la mondialisation des échanges, connaît désillusions et déceptions devant une situation qui ne cesse de se détériorer, d’où son trouble et son inquiétude pour l’avenir. Soyons reconnaissants envers ceux qui continuent, vaille que vaille, à entreprendre et à innover pour tenter de maintenir la France dans le concert des grandes puissances ; à ceux qui assurent les services publics dans des conditions toujours plus difficiles comme le constatent pompiers, médecins ou policiers ; aux familles qui ne désespèrent pas et assurent la relève démographique et aux derniers gardiens de notre souveraineté qui veillent aux frontières au prix parfois du sacrifice de leur vie. A tous ceux-là j’adresse des vœux les plus sincères pour 2020 en leur disant combien ce qu’ils font est juste et doit être encouragé. Mais au-delà de cette avant-garde, il faut penser à relever la France.

Résidant au-delà des frontières, à cheval sur deux continents, j’ai le recul nécessaire pour me pencher sur la situation de la France. Cela me permet d’aborder l’avenir sereinement et, malgré tout, avec optimisme. Les siècles d’histoire sur lesquels la tradition que j’incarne repose, permettent d’identifier certains des ressorts qui actuellement manquent cruellement au pays.

Depuis des années la France s’est engourdie et s’est laissé bercer par des idées qui l’éloignent du réel. Pourtant on ne peut ni oublier ni gommer les réalités comme si elles n’existaient pas. Le réel est plus fort que les idéologies car il est la vie. La vie quotidienne de tout un chacun ; la vie familiale ; la vie qu’il faut transmettre car sinon c’est la mort qui gagne. Or les Français veulent vivre et transmettre car ils savent, au fond d’eux-mêmes, qu’ils sont les héritiers d’une histoire millénaire à poursuivre. Ils savent qu’au-delà des apparences, le pays a encore un patrimoine spirituel et moral et des richesses à apporter au monde. Cela passe par la redécouverte des valeurs. Le mot a été bien galvaudé ces derniers temps. Quand je parle de valeurs il s’agit de celles qui ont fait la France, portées par quinze siècles de royauté, les valeurs que sont le sens du travail, de l’effort, du bien commun, de la morale et du sacrifice s’il le faut. Valeurs issues du christianisme et de l’héritage de la pensée gréco latine. Celles de la civilisation française et européenne. Non pas celles inspirées d’idéologies aussi fausses que perverses qui sous-tendent les reniements, les repentances, l’abandon des traditions et la destruction des Institutions. Les Français ne s’y trompent pas et ne se reconnaissent plus dans un pouvoir qui déconstruit au lieu de bâtir. Les Français aspirent à un changement, à une rupture avec des décennies de politiques fatales et mortifères.

Rompre, c’est redonner du sens à l’existence en revenant aux fondamentaux. Le premier demeure la place reconnue à la vie naturelle, de la conception à la mort, car tel est le fondement anthropologique sur lequel repose notre  société; le second de ces fondamentaux, c’est  le bien commun. Il est le guide qui indique à chacun ce qu’il doit faire. Du plus humble au plus puissant. Est-ce que mon action apporte quelque chose à la société et notamment aux plus faibles ? Est-ce qu’elle la fait progresser ? Est-elle morale ?

Or ces fondamentaux n’ont pas perdu de leur nécessité ni de leur utilité pour organiser la société civile. Bien au contraire ! Il s’agit de leur redonner leur place dans la vie sociale. Dès lors la sphère du politique s’éclairera d’un jour nouveau et la société pourra y puiser les forces nécessaires pour progresser et améliorer la vie des uns et des autres. Les grandes espérances qui manquent tant actuellement, renaîtront. Croire en l’avenir pour le reconstruire en donnant toute sa place à l’enfant, en lui donnant une éducation basée sur la transmission, visant à l’élever et à en faire un adulte à la fois instruit et responsable. Croire en l’avenir en garantissant aux plus anciens qu’ils seront assurés de trouver des conditions décentes d’existence, juste retour de leur vie de labeur, puis toute l’assistance et la compassion qu’ils peuvent espérer pour leur fin de vie.

Le bien commun est quant à lui le contraire de l’individualisme forcené dans lequel la société s’est abimée depuis une cinquantaine d’années. Parti des fausses prémisses du bonheur confondu avec la seule consommation, il s’est perdu dans une société déréglée qui, n’ayant plus de finalité, ne sait plus produire que déchets et nuisances, pollutions et expériences contre-nature. Heureusement nous sentons une remise en cause de cette spirale du mal. Appuyée sur l’Evangile, l’Eglise a ouvert une réflexion nouvelle reposant sur la nature, fille de la création divine et donc inscrite, avec l’homme et pour l’homme, dans le plan de Dieu. Son audience s’élargit et les veilleurs conscients deviennent plus nombreux.

Ainsi des ferments pour une société meilleure existent. Il appartient à ceux qui en font déjà les moteurs de leur action de mieux les faire connaître. L’avenir repose dans les mains des jeunes couples qui ne désespèrent pas et mettent leur espoir dans leurs enfants et dans la chaîne de la vie ; l’avenir repose dans les jeunes entrepreneurs animés par le souci du bien commun, qui mettent leurs talents, leur savoir, leur énergie, leurs capitaux, au service des entreprises qu’ils créent ; tout repose sur ceux qui préfèrent leurs devoirs aux seuls droits ; tout repose sur ceux qui croient en l’homme, enfant de Dieu et dans le bien commun.

83095310_1512027318962001_8542699843053682688_n.jpgVoyez-vous, Chers compatriotes, j’ai confiance en l’avenir de la France, car même blessée, elle a du ressort, celui des Français héritiers de siècles d’histoire. Il y a une longue route à parcourir encore une fois retrouvé  le sens de ses traditions. Tels sont les vœux que je forme, en ce début d’année 2020, pour tous les Français. Que Saint Louis et Sainte Jeanne d’Arc continuent à veiller sur nous et la France.

 

Louis de Bourbon

Duc d’Anjou

 

Source : valeursactuelles

26/01/2020

Le 26 janvier 1796, Stofflet s'adresse à ses compagnons d'armes

3756645180.JPG

"Braves amis, le moment est venu de vous montrer. Dieu, le roi, le cri de la conscience, celui de l'honneur et la voix de vos chefs vous appellent au combat !! Plus de paix ni de trêve avec la république, elle a conspiré la ruine entière du pays que vous habitez.".

Telle est la proclamation qu'a adressé le général Stofflet à ses partisans, en leur demandant de se réunir prés de Jallais, sur les landes de Cabournes. Seront-ils nombreux à répondre à son appel ? Rien n'est moins sûr, car la politique de pacification menée par Hoche a fait la preuve de son efficacité. La liberté religieuse et l'abolition de la conscription ont satisfait les paysans, qui hésitent d'autant plus à reprendre les armes qu'ils savent que Hoche contrôle étroitement la région sur le plan militaire. Stofflet lui-même pense que cette nouvelle insurrection n'a guère de chance de réussir.

 "Nous marchons à l'échafaud, mais c'est égal. Vive le roi quand même ! "

Aurait-il dit à ses proches après avoir pris sa décision. Le retour du comte d'Artois en Angleterre, après les espoirs soulevés par sa venue à l'Ile d'Yeu, a découragé bien des bonnes volontés. C'est pourtant sur l'ordre du prince et de son frère, transmis par le comte Colbert de Maulévrier, que Stofflet fidèle, a rompu ce 26 janvier 1796 la paix conclue avec la République...