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15/02/2022

“Je crois plus en la Providence qu’en l’homme providentiel” - Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou

INTERVIEW - Alors que les élections présidentielles approchent et que le climat politique est de plus en plus effervescent, le Prince Louis de Bourbon a accepté de répondre à nos questions et de nous livrer la vision politique qu’il défend. Héritier de la monarchie capétienne, le Prince incarne un projet authentique et résolument transcendant ; il offre un regard neuf sur la res publica.

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LA FUGUE : Quel héritage doit assumer le chef de la Maison de France au XXIe siècle ?

L. DE BOURBON : Celui des quinze siècles de l’histoire de France : c'est-à-dire de sa continuité comme nation souveraine dont l’essentiel de la destinée, près de treize siècles, a été réalisé sous le règne des différentes dynasties qui ont progressivement constitué le pays et mené à son apogée.

Incarnez-vous, au-delà de l’héritage culturel et historique, un véritable modèle politique? Vous qualifieriez-vous “d'homme politique” ? 

Comme héritier de La royauté française, nul ne doute que j’incarne un modèle politique. C’est pour cela que jusqu’aux années 1950, la république imposait l’exil aux chefs de Maison. Il y avait un rejet idéologique de ce modèle.

Ainsi en assumant, comme mes prédécesseurs, cette place de successeur légitime je suis un « homme politique »… Mais encore faut-il s’entendre sur le terme homme politique. En royauté l’homme politique est celui qui est au service de son pays, qui l’incarne dans la durée.  Le roi, parce qu’il était sacré, n’exerçait pas seulement une fonction de gestion des hommes et des choses, mais d’abord un service dû à ceux qu’il dirigeait. Cet aspect religieux était très important puisqu’il garantissait les dérives notamment celles menant à la tyrannie qui est l’exercice du pouvoir pour les seules fins de celui qui l’exerce. 

Qu’est-ce qui vous distingue des autres hommes politiques ?

Ma liberté. Je ne dépends de personne ni d’aucun groupe. C’est l’hérédité qui m’a désigné c’est-à-dire quelque chose qui échappe totalement au commerce des hommes et aux combinaisons politiciennes. C’est la Providence qui fait qu’on est roi ou chef de Maison. Cela donne une légitimité qu’aucun autre pouvoir ne peut avoir. C’est cela la souveraineté.

Quelles sont vos différentes responsabilités à l’heure actuelle et vos engagements dans la société ?

J’ai des responsabilités familiales, celles d’un père de famille qui avec son épouse, est soucieux d’élever ses quatre enfants en leur transmettant des valeurs afin que, devenus adultes, ils puissent eux même continuer la longue chaîne de la vie qu’incarne toute famille. Complément de ces responsabilités familiales, j’en ai d’autres qui sont professionnelles. Il me semble essentiel en effet que tout chef de famille puisse subvenir aux besoins des siens. Dans le prolongement de ces responsabilités, j’essaye d’avoir aussi des activités sociales notamment vis-à-vis des plus pauvres et j’encourage mes enfants à avoir cette attention aux autres.

Enfin j’assume mes engagements dynastiques en participant comme successeur légitime des rois de France à de nombreuses cérémonies de tous ordres auxquelles je suis convié notamment par les différentes autorités religieuses, politiques, culturelles, économiques. Ce rôle de témoin me parait essentiel car c’est ainsi que la tradition monarchique peut s’inscrire dans la durée et rester un espoir pour demain.

Existe-t-il une figure dans l’Histoire de France qui vous a particulièrement aidé à incarner l’idéal monarchique ?

La question n’a pas grand sens car les « figures » ne sont pas les mêmes selon les circonstances. En treize siècles de royauté comment ne pas voir de multiples figures depuis Clovis qui a baptisé la dynastie et la France jusqu’à Louis XVI, le roi-martyr, en passant par Jeanne d’Arc, la patronne de la légitimité ?

Mais ceci rappelé, la figure de deux souverains demeure pour moi comme celle de deux témoins essentiels, Saint Louis et Henri IV. Le premier est le modèle par excellence des rois puisqu’il a su totalement mêler ses devoirs vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis des hommes. Pas simple pour un « homme politique » de faire du décalogue son « programme » sans tomber dans les excès d’une théocratie… Le second, dans de toutes autres circonstances, est celui qui par son charisme a restauré l’harmonie et la paix dans le royaume ravagé par 30 ans de guerres civiles. Ce sont deux figures complémentaires… mais il y en a bien d’autres.

Quelle définition donneriez-vous de l’homme providentiel ?

Celui qui arrive au bon moment… Mais je crois plus en la Providence qu’en l’homme providentiel.

La dimension providentielle peut-elle provenir d’un engouement populaire ou est-elle nécessairement fondée sur l’autorité divine ?

Comme le dit Saint-Paul, il n’y a pas de pouvoir qui ne vienne de Dieu.

Peut-on dire que les rois, en tant que personnes sacrées et tenant leur autorité de droit divin, sont, par essence, des “hommes providentiels” ?

Ne l’ont-ils pas tous été ?

Dernièrement vous écriviez, évoquant la proximité des élections présidentielles : “N’est-ce pas le moment de placer la barre plus haut ? Qu’est-ce qui sera le bon et le bien pour la France et les Français de demain ? sur le long terme. Voir juste et voir loin”. Voyez-vous en la monarchie le seul régime capable de proposer une telle solution ?

Montrez-m’en d’autres ? 

Mais que l’on s’entende bien, je parle plus volontiers de royauté « à la française » c’est-à-dire fortement ancrée sur son territoire (le pré-carré) et le service des hommes, mais couronnée par Dieu par le sacre, que de monarchie, régime d’un seul qui peut être exercé à des fins personnelles…

Quelles réponses la monarchie pourrait-elle apporter aux crises multiples qui fracturent notre société ? crise sociale, économique, politique, écologique, religieuse, etc.

Avant les réponses, au pluriel et selon les conjonctures du moment, il y aurait surtout un changement d’optique. Remettre la société à l’endroit en recréant une société finalisée. Les fractures de notre société viennent de causes profondes qui sont nées d’un abandon des fondamentaux qui garantissent la vie sociale au profit de fausses idéologies délétères. Ce qui fait du mal à la société c’est l’individualisme et le relativisme. Il n’y a plus ni bien, ni vrai, ni juste. La confusion règne partout et la notion de bien commun a cédé la place à la primauté donnée aux intérêts individuels ou communautaristes.

Selon vous, de quel mal souffre le plus la France de nos jours ? 

Que ses élites aient perdu le sens du réel et de leur devoir vis-à-vis de la collectivité.

Pour se relever, la France a-t-elle besoin d’un homme providentiel ?

Chaque Français peut contribuer à être l’homme providentiel dès lors qu’il assume ses devoirs d’état, vis-à-vis de sa famille et de son pays. Il y a une conversion de tous qui est nécessaire. Aide- toi et le Ciel t’aidera. N’inversons pas les rôles.

Le risque lié à l’attente de l’homme providentiel, n’est-il pas de tomber dans un attentisme stérile ?

Ni Saint Louis, ni Henri IV n’ont attendu l’homme providentiel. Ils ont mis leur énergie au service de leur royaume.

Que diriez-vous aux jeunes qui veulent s’engager pour le bien commun aujourd’hui ? 

N’ayez pas peur ! Allez-y.

Source : ICI

25/01/2022

Journée en mémoire de SAR le Roy Louis XVI

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4.jpgLes français fidèles de la monarchie traditionnelle ont participé ce samedi 22 janvier 2022, à la journée en mémoire de Louis XVI organisée par le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt. A 16h30 une conférence retraçant l’intégralité de la vie du roi martyr a été présentée à l’auditoire. Malheureuse proie des complots, de toutes les machinations et de la répugnante cruauté des activistes révolutionnaires, le roi Louis XVI reste le personnage clé de 1789. Date inoubliable, période charnière et énigmatique de notre histoire. L'assassinat du roi symbolise à lui seul la mise en sommeil de la société traditionnelle forgée sur le pacte de Reims.

6.jpgIl s’ensuivit la procession aux flambeaux, un cortège formé de jeunes et moins jeunes, toutes générations confondues, des français qui aiment l’histoire de notre pays et refusent la destruction de notre patrie menacée. La ferveur était perceptible ; la bannière du Cercle Robert de Baudricourt mêlée aux drapeaux fleurdelysés nous rappellent l’importance de cultiver nos traditions. Nul ne pouvait rester insensible à l’ambiance régnante associée aux temps de prières dans ce bel instant que fut la procession aux flambeaux. 

24.jpgPuis une messe dans le rite tridentin a été célébrée selon la tradition pour le roi Louis XVI et pour son successeur légitime le duc d’Anjou, de jure Sa Majesté très chrétienne Louis XX de France. Elle s’est achevée par la lecture du Testament du Roi. C'est avec un courage personnel, né d'une foi inébranlable dans la force infinie de la royauté française, que le roi se résigne, accepte le sacrifice et le martyre. L'exemplarité de l'attitude royale devant la mort apparaît comme un ultime message politique adressé aux Français. Sa foi religieuse devient le monument d'une beauté étincelante, un contre exemple magnifique opposé au déchaînement des passions et à la folie des hommes de son temps. Louis XVI laisse « de grandes leçons aux Français, à travers ce testament intemporel ». Il fut un modèle de foi, d'abnégation, de courage et de bonté paternelle.

40.jpgLa journée s’est terminée autour d’un repas dans un moment de partage et d’harmonie, agrémenté de chants royalistes et catholiques puisés dans le répertoire de notre France éternelle.

 

Vive le Roy !

 

Vidéo de la procession, et lecture du Testament : ICI


21/01/2022

Communiqué de S.A.R Mgr Louis de Bourbon, duc d'Anjou

En ce 21 janvier, je recommande à vos pensées et à vos prières le Roi Louis XVI et toute la Famille royale. Je remercie ceux qui font mémoire aujourd'hui de l'assassinat du père du peuple il y a 229 ans.
Je serai demain à la Basilique Saint Denis pour la messe à la mémoire de mon aïeul et, comme chaque année, dimanche à la Chapelle Expiatoire.
 
Louis de Bourbon, duc d'Anjou
Source : ICI
 

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11/01/2022

Sam. 22 janvier : journée légitimiste à Knutange

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CERCLE ROBERT DE BAUDRICOURT

PROGRAMME DE LA JOURNEE DU 22 JANVIER A KNUTANGE

Honneur au Roy Louis XVI

16h : accueil café

16h30 : conférence sur le Roy martyr

18h : procession aux flambeaux en l’honneur du Roy Louis XVI au son des acclamations carolingiennes et des litanies royales de 1622

18h25 : prière pour le Roy

18h30 : messe pour le repos de l’âme de Sa Majesté Très Chrétienne le Roy Louis XVI et afin d’implorer du Très-Haut une pluie de grâces sur Monseigneur Louis Alphonse de Bourbon duc d’Anjou de jure Sa Majesté le Roy Louis XX de France.

19h30 : discours, apéritif, repas tiré du sac, galette, chants catholiques et royalistes.

10/01/2022

Communiqué de Mgr Louis de Bourbon, duc d'anjou

J'ai appris avec tristesse et consternation la vandalisation de la basilique Saint Denis, au sein de laquelle mes ancêtres reposent.
Les statues de Saint Denis, Sainte Geneviève et Saint Antoine ont été brisées avec une barre de fer ainsi que de nombreuses vitrines contenant des objets sacrés.
 
Ce sont à la fois le Saint protecteur du Royaume de France, la Sainte Patronne de la ville de Paris et le Saint Patron des causes perdues qui sont profanés. C'est ainsi la France en tant que fille aînée de l'Eglise et toute son histoire qui sont abîmées et blessées. Il est dramatique que de tels saccages détruisent notre patrimoine, parfois irrémédiablement.
 
Ce qui arrive aujourd'hui à St Denis se produit presque toutes les semaines dans les églises en France. Cela est inacceptable et il faut que ces lieux de foi soient mieux protégés.
 
Louis de Bourbon, duc d'Anjou
10 janvier 2022
 
Source : ICI
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01/01/2022

Vœux 2022 du Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou

En ce premier jour de l'année, faisons le vœu d’une France qui retrouve l’esprit de la volonté collective. La volonté qui fait gagner, et ouvre des voies nouvelles.

Pour ce faire la France doit reprendre en mains ses destinées et retrouver l'amour de son histoire, de ses traditions et de ses grands hommes.

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

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Source : ICI

20/12/2021

Réaction du prince SAR Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme sur le retrait d'une statue de l'Archange St Michel en Vendée.

48052530_500927397095049_5921976855631495168_n.jpgLibres penseurs de Vendée ? Certainement pas ! Leur intolérance et la haine se cachent sournoisement derrière le prétexte de défense de la Laïcité. Ce groupuscule borné, sectaire qui véhicule la détestation de la France, de ses racines, de ses mœurs, de ses traditions et de ses coutumes s’acharne et persécute les catholiques de France. Ils ont saisi le tribunal administratif pour enlever une statue de Saint-Michel, Saint Patron de la France, des parachutistes de notre Armée de Terre, vainqueur traditionnel de la bête immonde et du mal. Le tribunal administratif a ordonné au Maire de retirer dans les six mois la statue de l’Archange Saint-Michel, dans le quartier Saint-Michel qui trône sur le parvis de l’église Saint-Michel, place Saint-Michel dans la ville des Sables d’Olonne. Le maire avec bon sens a fait appel du jugement.
 
Le jugement stipule qu’il faut « respecter les convictions de toutes les citoyennes et les citoyens », c’est par des affirmations de ce style que l’on peut envisager que la loi de la charia, pour ceux dont c’est la conviction pourrait, laisser obtenir gain de cause aux musulmans face aux lois de la France ! Les juges administratifs ont-ils conscience de la portée de leurs ordonnances ? qu’elles peuvent amener leur propre disparition. Sans oublier la complicité dans laquelle ils entraînent l’Etat par la persécution des catholiques. Rassurez-vous cet acte anti-chrétien ne comptera pas dans les statistiques (1052 l’année dernière).
 
Après l’attaque à Paris, d’une procession par les Antifas, l’attaque par les barbares à Nanterre d’une procession en l’honneur de Sainte-Marie, le jour de l’immaculée conception, c’est aux magistrats, payés par nos impôts, du tribunal administratif de procéder à la destruction et l’effacement de notre culture et de notre identité ! Les laïcistes radicaux « wokes » ou d’autres fanatiques, avec leurs méthodes de barbares « talibans » ont dans la même ville détruit une statuette de la vierge il y a quelques jours, et souillé un calvaire avec des excréments. Quel silence assourdissant des candidats en campagne… et de nos politiciens de tous bords. C’est trop facile de se ranger derrière le refus de commenter une décision de justice au risque de favoriser l’iniquité. Le relativisme médiatique, politique ou son refus de traitement est une forme de soumission.
 
Pourquoi ne pas dissoudre ces associations extrémistes radicales, francophobes et intolérantes ? Combien de temps la France va-t-elle céder à cette déconstruction acharnée par ces groupuscules tyranniques et despotiques ? Les chrétiens sont les fidèles les plus persécutés dans le monde. Les pays communistes, islamistes, les Etats ou associations laïcistes, les mouvements comme le wokisme, les mafias sont les plus intenses dans la guerre contre la religion qui défend l’Amour. Il est temps de dénoncer, sur un pied d’égalité les actes anti-religieux en France : les 1052 contre les chrétiens, les 687 contre les juifs et les 154 contre les musulmans.
 
La persécution des catholiques en France ne date pas d’hier, il est temps que cela cesse avant que les minorités prennent le pouvoir et instaurent une dictature qui nous réduira dans le pire des esclavagismes celui de l’asservissement de la pensée.
 
Source : ICI

12/10/2021

Réunion Cercle Robert de Baudricourt - sam 16 octobre - 15h00

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Sur réservation et inscription uniquement.

25/08/2021

Message de Monseigneur le duc d'Anjou à l'occasion de la Saint-Louis

unnamed.jpgChers Français,
 
Je ressens de plus en plus l’expression d’une inquiétude profonde à l’égard de notre nation, de nos vies et de nos problèmes quotidiens, générée par une situation de crise, dont les racines sont profondes. Cette inquiétude s’accroît alimentée par une succession d’évènements que le pays semble subir et qui ne trouvent que des solutions partielles et qui interpellent notre société.
 
La crise concerne tous les secteurs, affectant davantage les plus faibles.
Cette crise de caractère religieux, social, juridique, économique et philosophique qui affecte de nombreux Français, nécessite des solutions durables et équitables.
La situation des plus humbles ne s’améliore pas et la fracture des territoires demeure. Il y a là une source d’injustice et d’exacerbation des divisions entre tous, comme si la division et la confrontation étaient la marque d'une nouvelle société ; alors que la concorde et l'unité sont les seuls moyens pour trouver une solution de justice.
 
La crise de confiance s'est accentuée actuellement par la persistance de la crise sanitaire et ses conséquences. Devant la gravité de la situation, les solutions proposées sont techniques, uniformes et rapides, reposant sur une sorte de certitude acquise, implacable et incontournable, contre laquelle personne ne peut exprimer ses inquiétudes, alors qu’il aurait fallu y répondre avec transparence, sans pouvoir laisser penser que le bien public puisse cacher d'autres intérêts.
Nous sommes tous concernés face à l'avenir, avec le sentiment apparemment de plus en plus partagé que notre société est confrontée à des enjeux de fond, qui ne sont pas nouveaux, et aux effets plus rapides que par le passé.
 
Ce sentiment est renforcé par les dangers, que chacun ressent, d’une situation internationale de moins en moins prévisible, voire dangereuse. Les risques grandissent de possibles conflits susceptibles de menacer notre pays, notre société, notre forme de vie et nos valeurs sociales et politiques ; la plus grande faiblesse est celle de ne pas savoir ce que l'on défend.
 
Face à toutes ces questions, les interrogations et les doutes augmentent. La culture de l’oubli contribue, elle aussi, au dérèglement social. En effet, la culture, la connaissance partagée, le lien moral et éthique véhiculé par une langue commune est d’abord ce qui unit et non ce qui oppose. Les menées actuelles sont absolument contraires à l'esprit d'unité du corps social défendu durant des siècles qui a permis tant de succès et de progrès à notre société.
 
Ainsi, il nous faut revenir aux fondements de la société française et de son identité : la justice, le bien commun, la souveraineté, la volonté de sacrifice, le discernement et l'esprit critique, la nécessité de croire à la communauté et à la générosité avec une plus grande cohésion sociale. En se référant à eux, nos institutions retrouveront leur finalité, celle d’unifier la France et de l’aider à se dépasser. Pour sortir de cette phase négative comme la France en a déjà connue et qu’elle a toujours surmontée, il s’agit de retrouver notre esprit de cohésion et notre attachement à nos valeurs pour que la France reste la France.
 
Je souhaite ainsi rendre hommage à tous ceux qui agissent et assument leur devoir d’état, malgré toutes les difficultés qu’ils rencontrent dans leurs vies quotidiennes.
 
Je pense spécialement aux jeunes couples qui s’engagent dans ce sens, en s’attachant à accomplir avec enthousiasme, au prix de difficultés souvent considérables, leur rôle de transmission vis-à-vis de leurs enfants.
Je pense aux personnels de santé, tellement surchargés en ce moment, confrontés de plus en plus à des problèmes éthiques touchant à la vie, et qui, de ce point de vue, s’emploient à résister à des pratiques contre-nature, dans la pleine conscience de leur devoir.
Mais je pense aussi à tous ceux, entrepreneurs, militaires, professionnels divers qui œuvrent déjà, chacun à sa place, pour que notre pays s’affirme fier de lui-même, soucieux et attentif à mettre en valeur le plein héritage de son histoire pour bâtir son avenir.
 
Nous devons donc nous attacher à nous retrouver tous unis dans un souci de succès, de générosité et de cohésion sociale, en nous fondant sur l’expérience de la France. Tel est ce que peuvent nous apprendre nos quinze siècles de civilisation. Tel est ce qu’il faut redonner comme espoir à nous tous.
 
Puisse ce message vous aider et vous encourager à aller de l’avant ! Gardons l’espoir de ceux qui s’engagent, œuvrons pour le bien commun, renforçons notre communauté et les liens qui nous unissent pour affronter les difficultés présentes.
Que le souvenir de Saint Louis, fêté en ce jour, et toute la gloire de la France nous aident ainsi à trouver des modèles pour l’avenir en apportant la paix et la justice entre tous les Français.

 
Mgr Louis de Bourbon,
duc d'Anjou,
25 août 2021
 
Source : ICI

10/08/2021

Assassinat du Père Olivier Maire – Message de Monseigneur le Duc d’Anjou

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L’assassinat du Père Olivier Maire est d’une cruauté innommable, le Supérieur Provincial des Missionnaires Montfortains a rejoint le Père hier. Assassiné par l’incendiaire de la cathédrale de Nantes qu’il hébergeait, sa charité et sa bonté lui ont coûté sa vie ici-bas.

Je m’incline avec respect devant la dépouille de ce prêtre et assure de mes prières l’ensemble des catholiques de France.

 

Louis,

Duc d’Anjou

SOURCE :  Le site officiel du Prince, legitimite.fr

11/06/2021

Journéee anuelle du Cercle Robert de Baudricourt

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04/04/2021

Les fêtes religieuses font partie de notre héritage – Message de Mgr le Duc d’Anjou

14046_800x480 (2).jpgChers Français,

Après 2019 où la France était meurtrie par l’incendie de Notre-Dame de Paris survenu durant la Semaine Sainte ; après 2020, où les fêtes de Pâques furent presque celles du retour à une église des catacombes, voici qu’une nouvelle fois nous vivons une Semaine Sainte et une Fête de Pâques dans des conditions anormales.

Quand donc retrouverons-nous la possibilité d’exprimer librement, en famille, dans la joie de la Résurrection, la Foi bi-milllénaire de la fille aînée de l’Église ?

Que l’on soit croyant ou non, les fêtes religieuses font partie de notre héritage et de la mémoire de la France. Ne pas pouvoir les vivre dans leur plénitude est une atteinte à ce qui unit tous les Français dans une histoire où tous puisent de communes racines.

Mes pensées et celles de la Princesse Marie-Marguerite se tournent vers toutes les familles et particulièrement les personnes seules et les malades afin que, malgré les conditions difficiles, elles puissent retrouver dans cette Fête de Pâques, l’Espérance dont elles ont toutes un si grand besoin.

 

Louis,

Duc d’Anjou

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SOURCE :  Page officielle du Prince sur Facebook : https://www.facebook.com/louisducdanjou

30/01/2021

Vœux 2021 de Louis XX aux Français

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Mes chers compatriotes,

Alors que 2020 vient de s’achever dans un contexte marqué par de nombreuses incertitudes, la princesse Marie Marguerite et moi, en union avec nos quatre enfants, éprouvons d’autant plus le besoin d’adresser à vous-mêmes, vos familles et à ceux qui vous sont proches, nos vœux chaleureux de prospérité, de santé et de bonheur pour l’année qui s’ouvre.

Notre pays, par l’action d’un insidieux virus, a été confronté à la maladie, aux souffrances et au malheur qui a frappé de nombreuses familles. Nous savons aussi que de graves conséquences économiques et sociales accompagnent cette crise sanitaire, alors que notre pays se trouve affaibli après de nombreuses années d’imprévoyances et de choix risqués sur les plans économique, financier, industriel et scientifique, ayant contribué, année après année, à son amoindrissement.

La France paye cher, également, une crise de l’intelligence collective qui lui fait oublier sa nature et son identité ; une crise qui l’a conduite à favoriser dans les années récentes, avec le déni du spirituel, la promotion de l’individualisme, la perte des valeurs, l’absence d’une saine compréhension de la nature et de l’environnement, la course au profit immédiat, au lieu de s’attacher en premier lieu à la recherche du bien commun. Les conséquences de cette crise sont graves, particulièrement auprès des plus fragiles : personnes âgées, travailleurs précaires, jeunes. D’autant plus graves que le devenir du contexte international est lui aussi inquiétant, ne serait-ce qu’en raison des déséquilibres démographiques et de la montée des extrémismes, alimentés par le reniement de notre souveraineté bafouée par ceux mêmes qui devraient la garantir.

Mais il ne s’agit pas de baisser les bras ; il faut reconstruire. L’histoire de notre pays a montré à plusieurs reprises que la France est sortie renforcée par ses épreuves. Dans la présente crise, nombre d’entre vous ont déjà fait preuve d’initiative et d’adaptation, vis-à-vis de situations d’autant plus terribles qu’elles n’avaient pas été anticipées. Par votre bon sens, par votre abnégation, par votre courage, vous avez su réagir dans l’épreuve. Les actions d’entraide, la réaffirmation des solidarités familiales et, pour ceux qui le pouvaient, le retour vers un environnement plus humain, dessinent déjà un cadre pour des actions à engager en vue d’une nécessaire reconstruction. Comment ne pas saluer aussi les efforts des nombreux acteurs qui ont accepté avec courage de maintenir leurs activités, le dévouement exceptionnel des personnels de santé, l’action des forces de sécurité et des armées qui ont su, malgré leurs moyens comptés, relever tous les défis allant parfois jusqu’au sacrifice de leur vie ? L’ordre naturel et la subsidiarité ont montré leur puissance par rapport aux errements de ceux qui auraient dû prendre les mesures nécessaires. Vous avez pallié les négligences coupables.

Vous êtes nombreux à vous tourner vers moi et encore plus vers le principe que j’incarne, pour chercher comment œuvrer à la nécessaire reconstruction à laquelle la société aspire. Je suis conscient, vous le savez, de mon devoir de demeurer auprès de vous le témoin du passé glorieux de la France afin que ce dernier serve de repère.

Il ne m’appartient pas de donner un programme, mais, en puisant dans l’histoire, je peux, en ce début d’année, – et sans doute est-ce mon devoir d’héritier ? – proposer quelques réflexions pour préparer l’avenir et assurer la préservation même de notre pays.

Ma première réflexion porte sur la nécessité pour la France de renouer avec une identité dont elle doit être fière ; de renouer aussi avec le sens de la mission qui lui incombe tant vis à vis d’elle-même que du reste du monde. La France n’a nullement à se repentir de ce qu’elle a réalisé et apporté au monde au long de son histoire. Elle a formé longuement, grâce à des institutions faites d’équilibre et de pragmatisme, l’un des foyers majeurs de la civilisation occidentale. Notre pays a encore son rôle à jouer pour renouer avec la société d’équilibre dont le monde moderne, frappé par tant de crises et désastres, éprouve tant le besoin.

Il nous faut, en second lieu, rendre leur place au sacré et au spirituel ; c’est-à-dire à la nécessaire part de gratuité dans l’action humaine. Tel est bien le meilleur rempart à toutes les dérives des sociétés marchandes dont les ambitions sont uniquement matérielles. Sachons ainsi nous souvenir que, dans notre pays, si la société ancienne a pu être forte et porter des fruits, c’est justement parce qu’elle était à la fois profondément humaine et tout autant profondément religieuse. Pour notre civilisation, Dieu et César doivent, tous les deux, avoir leur place, distinctes, mais étroitement complémentaires, dans une relation d’équilibre ordonné. Quand le premier est exclu, comme le voudraient certains, le corps social entier est déséquilibré.

Enfin, il s’agit de rendre à l’homme sa dignité, de sa conception à sa mort. L’homme n’est ni une denrée, que l’on pourrait acheter pour son plaisir, ni un robot qu’il faudrait augmenter ou diminuer à la convenance de maîtres tout puissants. L’homme est fragile comme le nouveau-né de la crèche – symbole éternel –. Il doit être protégé et non instrumentalisé.

Voilà quelques pistes que je propose en ce début d’année, à ceux qui ont conscience de l’importance des années que nous vivons, afin qu’elles soient celles d’un renouveau tant espéré. J’offre tout particulièrement ces vœux aux jeunes ménages et à leurs enfants, à ces familles qui sont à l’image de celle que nous formons, mon épouse la Princesse Marie-Marguerite et moi-même, avec nos quatre enfants. C’est pour eux qu’il faut avoir la force que donne l’espérance afin que le siècle qui est le nôtre soit plus beau et plus humain que l‘ancien.

Pour 2021, que Notre Dame, saint Louis et sainte Jeanne d’Arc vous protègent, protègent vos familles, protègent vos proches et protègent la France.

 

Louis de Bourbon, Duc d’Anjou

 

Source : ICI


21/01/2021

Message de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou (21 janvier)

Merci à tous ceux qui en ce 21 janvier, priant ou pensant au Roi Louis XVI, pensent et prient pour la France dont bien des maux actuels découlent de ce sacrifice. Puisse la France retrouver les chemins de la tradition et de sa vocation.

 

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

21 janvier 2021

source : ICI

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01/01/2021

Bonne et Sainte année 2021 !

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Au seuil de l'année nouvelle, le Cercle Robert de Baudricourt vous présente ses meilleurs voeux, nous prions le Saint enfant Jésus, Notre très douce Dame et Saint Joseph de répandre sur la Famille Royale, sur la France, sur vous, sur vos familles et sur tous ceux qui vous sont chers, de très abondantes grâces et bénédictions célestes, afin que 2021 soit une très bonne et sainte nouvelle année !

 

31/12/2020

Vœux aux français du prince Louis de Bourbon

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Après l’année éprouvante qui s’achève avec son lot d’incertitudes et d’interrogations, la princesse Marie-Marguerite et moi, confiants en l’avenir, nous souhaitons à vous tous, à vos familles et à ceux qui vous sont proches, nos vœux chaleureux de prospérité, de santé et de bonheur pour l’année qui s’ouvre.

Que Notre-Dame et tous les saints veillent sur la France et son salut !

 

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

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25/12/2020

Vœux de Noël 2020 de Louis XX aux Français

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Comme tous les Français réunis devant la crèche ou le sapin, avec la princesse Marie Marguerite et nos enfants, nous pensons à tous ceux qui, seuls ou en famille, retrouvent l’espérance dans le mystère de Noël après la terrible année que nous venons de vivre.

Que Notre-Dame protège la France,

Louis,
Duc d’Anjou

SOURCE : ICI

28/11/2020

Communiqué de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou

120738159_200781071415831_516455877053183959_n.jpgComme catholique, je me joins aux protestations des Evêques comme des fidèles après l'incompréhensible décision de maintenir la limitation de la reprise du culte quelle que soit la taille de l’édifice.
 
En reconnaissant la nécessité des mesures de protection comme celle de garantir la santé publique, les pouvoirs publics sont dans leur rôle, mais en agissant contre la liberté de culte et de conscience, ils ne le sont plus.
 
Alors que de nombreux dangers guettent notre pays, alors que des milliers de personnes perdent leur emploi ou leur outil de travail, alors que la pression est forte sur ceux qui ont pour mission la santé et la sécurité de tous, il apparaîtrait plus judicieux que les autorités sachent trouver en l’Eglise le bras secourable qu’elle a toujours été en temps de crise. L’Histoire montre combien les situations les plus périlleuses ont été surmontées lorsque le spirituel et le temporel savent agir ensemble. C’est sur cette union que la France a su se construire et trouver les solutions aux pires moments. Puisse cette sagesse être retrouvée !
 
Que Notre-Dame, Saint Louis mon aïeul et tous les Saints de notre pays protègent la France.
 
 
Louis de Bourbon, duc d'Anjou
le 28/11/2020
 
Source  : ICI
 

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29/10/2020

Attentat dans la cathédrale de Nice – Message de Mgr le Duc d’Anjou

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Un nouvel attentat terroriste vient de se dérouler ce matin dans la cathédrale de Nice, faisant 3 victimes supplémentaires, qui viennent s’ajouter à une liste déjà longue. 3 martyrs, dois-je plutôt dire, car assassinés lâchement, de manière barbare, parce que Français et Catholiques.

Mes pensées, ma compassion et ma prière sont d’abord pour eux, pour leurs familles et leurs proches, mais aussi pour le clergé, celui de la cathédrale et celui de toute la France, ainsi que pour tous les Français catholiques ainsi menacés.

Au moment où la messe dominicale s’avère plus que jamais indispensable au soutien de leur Foi et de leur moral, et malgré le durcissement des mesures sanitaires, je demande avec force aux autorités responsables de leur garantir la liberté de culte chaque dimanche dans des conditions de sécurité renforcée.

Plus que jamais, la France a besoin de retrouver le fil et la fierté de son identité chrétienne. C’est le seul barrage efficace contre l’islamisation de notre société, insidieuse ou violente, mais dans tous les cas contraire à notre Histoire, notre héritage et à nos valeurs profondes.

Continuons à prier et implorer inlassablement Marie Reine de France, St Michel Archange et tous les Saints et Saintes de France de protéger notre pays et de nous donner toujours plus de courage, de Force et de Foi, dans l’espérance, face aux épreuves qui viennent.

 

Louis, Duc d’Anjou

 

SOURCE :  Le site officiel du Prince, legitimite.fr

11/10/2020

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - samedi 17 octobre - 15h - à Peltre

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Notre prochaine réunion
aura lieu samedi 17 octobre 15h , à Peltre (Moselle)
_______
Renseignements et réservations au :
06 46 77 66 85
ro.beaudricourt@sfr.fr

03/10/2020

Bicentenaire de la naissance du Comte de Chambord Sainte-Anne d’Auray - Message Mgr le Duc d'Anjou

Louis XX ste Anne d'Auray.JPGChers Amis,

Chers fidèles du Comte de Chambord et de la Légitimité

 

Nous commémorons à quelques jours près le 200e anniversaire de sa naissance le 29 septembre 1820 au Palais des Tuileries à Paris.

29 septembre 1820 – 3 octobre 2020. Deux siècles que l’on aborde avec une certaine émotion.

Deux siècles, cela peut paraître long et pourtant comme le Comte de Chambord est proche de nous, pour ce qu’il représente, comme héraut de la légitimité monarchique, mais aussi pour ce dont témoignent ses actions et ses écrits.

Deux siècles après sa naissance, Henri, duc de Bordeaux, Comte de Chambord, l’enfant du miracle, demeure un des personnages incontournables de l’histoire de France. Ce monument en témoigne. Souvent, il est qualifié de seul monument élevé à la mémoire du Comte de Chambord. Il me semble qu’il serait plus juste de dire qu’il s’agit du seul monument élevé en France en souvenir d’un roi qui n’a pas régné…pour montrer toute la place qu’il tient dans l’histoire …Sur ce monument c’est bien le roi qui est figuré et non le Prince. Il est représenté en costume de sacre, c’est-à-dire en dépositaire de la royauté légitime qui trouve son pouvoir dans la conjonction de l’hérédité et de l’onction. Quel symbole !

N’est-ce pas ainsi qu’il était considéré par nombre de ses contemporains, qui l’appelaient avec révérence Henri V. Ce Roi sans couronne exerçait un grand pouvoir moral. Rien ne pouvait se faire sur le plan intérieur comme extérieur, sans que les regards se tournent vers lui. « Qu’allait dire ou penser le Comte de Chambord ? ».

Il était présent dans tous les grands débats de son époque : politique religieuse à travers ses rapports avec la Papauté et avec nombre d’Evêques ; politique internationale face aux nationalités naissantes ; réorganisation de l’agriculture confrontée aux nouvelles techniques, aux engrais industriels et au début de la mécanisation ; questions institutionnelles avec le grand débat du moment entre centralisation et décentralisation ; sans oublier la politique coloniale, qui s’ouvrait dans un contexte nouveau sous la pression anglaise et pour laquelle la France devait marquer son originalité, c’est-à-dire ne pas tout sacrifier au commerce et à la finance, mais veiller aussi au respect des hommes.

Son message, sur bien des points, demeure toujours actuel. En effet, né dans un siècle qui a connu beaucoup de changements, il a su rester fidèle aux principes de la royauté française sans tomber dans les excès de toutes les apparentes modernités parées du nom de progrès, là où il n’y a souvent que travestissement de l’ordre naturel. Au contraire, le Comte de Chambord a su faire le tri entre le bon grain et l’ivraie au service de la Vérité et du Bien commun.

Le voici ici entouré de sainte Jeanne d’Arc dont on commémore également cette année le centenaire de la canonisation, de sainte-Geneviève, de Du Guesclin et de Bayard. La Foi et le courage. Il ne pouvait être mieux entouré !

Avant de déposer une gerbe en hommage au Comte de Chambord, je voudrais ajouter une chose : quelques jours avant d’entrer dans l’année du bicentenaire, ce monument a bénéficié de la protection des Monuments historiques. Comment ne pas y voir le signe que le Comte de Chambord fait bien partie de ce qui constitue l’histoire de France. Ainsi en ce jour je tiens à exprimer tous mes remerciements à ceux qui ont contribué à cette reconnaissance. Ma gratitude va en particulier au baron d’Audiffret, propriétaire des lieux qui les entretient avec grande fidélité.

 

A tous et à vous ici présents, merci de votre fidélité au Comte de Chambord et à ce qu’il incarne.

 

Louis, Duc d’Anjou

 

Source : ICI

14/09/2020

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - samedi 19 septembre - 15h à Liverdun

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Notre prochaine réunion royaliste

 Cercle légitimiste Robert de Baudricourt -
aura lieu samedi 19 Septembre 2020, 15h , à Liverdun
 
Thème :

Compte-rendu de l'université d'été de l'UCLF

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Renseignements et réservations au :
03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
robertdebaudricourt@gmail.com

25/08/2020

Message du prince Louis de Bourbon à l'occasion de la fête de St Louis roi de France

26992685_874993646013264_5443952532157017212_n.jpgChers Amis, chers compatriotes,
 
Quelle tristesse de constater que d’année en année, la situation de la France se dégrade. Fort de la responsabilité que m’imposent les huit siècles de royauté capétienne dont je suis l’héritier, la gravité actuelle de l’état de la France, m’amène à m’exprimer, en ce jour où l’Eglise fête Saint Louis, le modèle des gouvernants.
 
Force m’est de constater que notre pays s’enfonce vers des jours de plus en plus graves, alors que j’aimerais que mes déclarations puissent saluer le renouveau que tous les Français fidèles et qui croient en la destinée de leur pays, espèrent de tout leur cœur.
 
Atteinte depuis plusieurs années par une crise morale qui la fait douter d’elle-même, de sa mission, de son identité, la France doit aussi subir de nombreuses attaques venues de l’extérieur, tellement diffuses et perverses, qu’il est difficile de toujours bien les cerner, et de trouver les bonnes ripostes. La difficulté est d’autant plus grande que la vérité n’est plus regardée en face et que les mots sont travestis par l’idéologie au point de perdre leur sens. Ceux qui résistent vaillamment sans perdre confiance, souvent animés d’une foi profonde, ne suffisent pas à redresser la situation. Pareillement, nos militaires engagés sur de nombreux terrains au-delà de nos frontières, constatent que leur sacrifice et leur abnégation ne suffisent pas isolément à recréer une dynamique de vainqueur. Les combats se gagnent certes sur le terrain, mais c’est d’abord dans les cœurs et les esprits que se forgent les conditions de la victoire qui doit trouver son expression politique.
 
Or, bien souvent, la France donne l’impression que cette volonté n’est plus là. Pourtant il faudrait peu de choses : lui redonner le goût et le sens de la victoire qu’avait la France sûre d’elle-même et de sa mission ; et lui rappeler les grands moments de son passé qui demeurent des exemples pour demain.
 
Cet état d’esprit qui pourrait surgir à nouveau si les Français le veulent, semble oublié, annihilé. Les « élites » depuis la Révolution n’ont agi que par intérêt. Quand reviendra-t-on au Bien Commun, à la justice, à la protection des plus faibles ? Quand acceptera-t-on de redonner aux mots leur sens et d’oublier qu’il n’y a ni incivilité, ni jeunes sauvageons mais violences gratuites et nouveaux barbares sans foi ni loi qu’il s’agit de combattre et de punir. En effet, chacun de leurs crimes ruine la vie sociale. Or elle est déjà bien difficile pour de nombreux Français déjà confrontés à une situation économique et sociale souvent critique. Pourtant, la dernière crise sanitaire a montré combien nos compatriotes étaient capables de sursauts et d’initiatives quand l’Etat ne les oppresse pas ; quand il ne les accable pas d’une fiscalité de plus en plus lourde et injuste puisqu’elle n’assure plus les services publics même les plus essentiels ; quand l’Etat ne s’attaque pas aux libertés. Les Français, en nombre toujours plus grand, se rendent compte que les institutions ne répondent plus à leurs attentes légitimes.
 
Combien de crises faudra-t-il encore ? combien de sacrifiés pour que les yeux s’ouvrent ?
Il y a quelques mois, crise sanitaire aidant, des esprits lucides avaient posé la question de savoir si ces évènements, dûs largement au moins dans leurs conséquences, aux erreurs accumulées qui se traduisent par des centaines de milliers de mort, en France, en Europe et dans le monde entier, n’étaient pas l’occasion de réfléchir aux désordres des dernières décennies. Le beau symbole du « jour d’après » semblait porteur d’avenir. En réalité quelques mois après, les mauvaises habitudes ont largement triomphé des bonnes résolutions et les jours d’après semblent encore plus catastrophiques que ceux d’avant. Le vote, devant une assemblée quasi déserte de la loi dite bio-éthique en est la plus éclatante manifestation… Elle est à la fois contraire à l’ordre naturel et à l’éthique. Elle cumule le déni du système représentatif actuel par la manière dont elle a été élaborée et la rupture avec les fondements de l’humanité. Les manipulations contre nature sont en train de franchir une nouvelle étape vers une société de chimère ou plus aucune limite ne semble retenir les hommes. La société de la peur et des contraintes est aussi, désormais, celle de la mort planifiée.
 
Quel monde avons-nous devant nous ? Quel monde laisserons-nous à nos enfants ?
Je parle ici comme héritier et successeur des Rois de France mais aussi comme père et époux. Je sais combien de jeunes couples sont inquiets pour l’avenir de la société ; l’avenir de leurs enfants ; de nos enfants.
 
Heureusement les siècles d’histoire nous apprennent que les situations les plus terribles ne sont pas irréversibles. La France s’est sortie d’autres périls et cela même quand elle a failli perdre sa souveraineté comme au temps de Charles VII. La mission de Jeanne d’Arc l’a sauvé d’un péril d’autant plus éminent que l’ennemi était déjà installé sur notre sol. Celle qui est devenue en 1920 la patronne du Patriotisme a sauvé le pays et a restauré la monarchie légitime.
De tels exemples doivent nous redonner espoir et susciter de nouvelles initiatives pour reconstruire la France.
 
Puisse Saint Louis, modèle des souverains et des gouvernants, protéger la France et l’aider à retrouver le sens de sa mission.
 


Louis de Bourbon, duc d'Anjou
25/08/2020

08/08/2020

Confrérie Royale : Solennité de la Saint-Louis au Puy-en-Velay, les 29 et 30 août 2020

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Le cinquième pèlerinage annuel de la Confrérie Royale au Puy-en-Velay, pour le Roi et la France, a été empêché par les restrictions de déplacement et de rassemblement, imposées par les autorités civiles et ecclésiastiques, conséquentes à l’épidémie du Covid-19.
Les 21, 22 et 23 mai, nous avons néanmoins pu en maintenir l’esprit et la démarche de manière uniquement spirituelle puisque quelques dizaines de membres et sympathisants de la Confrérie Royale se sont pliés, depuis leur lieu de résidence, à des exercices communs de prière et d’approfondissement, en se transportant par le cœur et la prière jusqu’à la ville sainte du Puy.

Voici toutefois qu’une opportunité nous est donnée d’organiser un petit rassemblement au Puy les 29 et 30 août prochains, afin d’y célébrer la solennité de Saint Louis, saint patron de notre Roi légitime et de Monseigneur le Dauphin.

Statue-de-Saint-Louis-Le-Puy.jpgNous venons d’obtenir l’accord du Lycée qui nous avait accueillis en 2019 pour y être hébergés cette fois encore : la nuitée est à 18 euros (petit-déjeuner compris) et les repas à 12 euros.

Monsieur le Recteur de l’insigne basilique-cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation nous permet de célébrer la Sainte Messe au maître-autel, au-dessus duquel trône la célèbre Vierge Noire (copie de celle qui avait été offerte par Saint Louis, malheureusement brûlée à la révolution), le samedi 29 août à 9 h.
Nous devrions pouvoir célébrer la Sainte Messe du dimanche 30, solennité de Saint Louis, à la chapelle des Pénitents blancs.

Pour ceux qui viennent de loin, il y a donc possibilité d’être accueillis à partir du vendredi 28 en fin d’après-midi : un programme détaillé sera communiqué aux inscrits, avec toutes les indications de lieux et d’horaires.

Il est aussi possible de nous rejoindre seulement pour la Sainte Messe du samedi (9h), ou de ne participer qu’à la journée du samedi.
En sus des Saintes Messes et autres temps de prière, il y aura quelques visites et temps d’enseignement spirituel.

Enfin, si certains souhaitent profiter de ce pèlerinage pour faire leur entrée dans la Confrérie, qu’ils se signalent sans aucun retard.

Si vous désirez prendre part à ce pèlerinage, merci de nous le signifier le plus rapidement possible :
1) d’abord par courriel à l’adresse suivante : pelerinage@confrerieroyale.com
2) et en nous renvoyant également le bulletin d’inscription (à télécharger ici  Bulletin d’inscription au pèlerinage de la solennité de Saint Louis août 2020) rempli le plus exactement possible avec votre chèque d’acompte (à l’ordre du Cercle Légitimiste du Vivarais) à l’adresse qui s’y trouve mentionnée.

Source : ICI

05/08/2020

Message du Prince Louis de Bourbon, duc d'Anjou à l'occasion de l'explosion de Beyrouth

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J’ai appris avec tristesse et émotion la nouvelle épreuve dramatique qui frappe le Liban, pays ami, pays frère de la France.
La Princesse Marie-Marguerite se joint à moi pour adresser au peuple libanais l’expression de notre profonde compassion et de nos prières.
 
Que Notre Dame du Liban, que Saint Louis mon aïeul, et que Saint Charbel intercèdent pour le Pays du Cèdre et ses habitants. Qu’ils les assistent dans ces moments terribles et leur apportent réconfort et Espérance.
 
Louis de Bourbon, duc d'Anjou
05/08/2020

23/07/2020

Message de Mgr le Duc d’Anjou à l’occasion de la trentième Université d’été de l’Union des Cercles Légitimistes de France

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Cher Amis de l’Université Saint Louis,

Je suis doublement heureux de vous adresser ce message aujourd’hui. Tout d’abord parce qu’il s’adresse à des jeunes dont le rôle de reconstruction sera si important pour l’avenir de notre pays ; ensuite parce que cette Université d’Été fête aujourd’hui ses trente ans, preuve de sa qualité comme de son utilité, et qu’il m’est agréable ainsi d’en féliciter les organisateurs.

Souvent dans mes interventions je salue la fidélité qui s’écrit en termes d’années. Persévérer au milieu des difficultés, sans se décourager est la preuve d’une vraie fidélité reposant sur des convictions fortes qui font qu’aucune embûche n’arrête ni l’espérance, ni l’engagement. Cette fidélité est celle que vous avez vis-à-vis de la royauté qui a fait la France. Fidélité à la dynastie capétienne dont il me revient, aujourd’hui, d’être le successeur légitime et à la royauté traditionnelle d’où nous tirons notre force. Cette fidélité nous permet, notamment depuis 1883, d’être toujours présents et de témoigner de la France éternelle, afin de maintenir possible la voie de la restauration. Elle nous distingue des autres types de régimes qui, ne reposant pas sur l’onction sacrée, c’est-à-dire sur un principe supérieur aux hommes et à leur égoïsme, ne peuvent ni durer d’où la succession ininterrompue de régimes depuis 1830, ni encore moins, garantir le bien commun et la souveraineté sans lesquels il n’y a pas de société politique. L’un et l’autre furent les fondements de l’œuvre des capétiens. Ces fondements gardent au XXIe siècle leur force. Il n’y aura pas de société stable, de progrès, permettant l’épanouissement de tous et en particulier des familles, sans un retour aux fondamentaux. Le Comte de Chambord l’avait compris et c’est pourquoi il a refusé, en son temps, le programme que certains voulaient lui imposer au nom d’une modernité qu’il aurait fallu accepter sans bénéfice d’inventaire. Ce ne fut pas la démarche du Comte de Chambord. En effet, au dernier quart du dix-neuvième siècle, il en percevait déjà les méfaits. Contrairement à la société ordonnée de l’Ancien Régime, celle issue de la Révolution n’avait plus de limites. Cette société sans ordre et où la transcendance est bannie, est rapidement devenue une société désordonnée où les plus forts dominent. Ce que nous vivons actuellement n’en est que le prolongement que le Comte de Chambord aurait voulu voir évité à la France : l’homme déshumanisé, la vie comptant pour rien, les familles sacrifiées, le mariage galvaudé, les enfants à l’éducation et à l’instruction négligées voire perverties, les manipulations des esprits comme des corps n’ayant que pour but de briser les lois de la vérité et de la nature.

Cette société, vous le refusez et pour cela, vous vous formez tant spirituellement qu’intellectuellement. Votre Université d’été, la trentième, s’inscrit dans cette si nécessaire démarche de réflexion. N’est-il pas symbolique qu’à l’origine votre rencontre se soit intitulée « Camp chouan », c’est-à-dire le camp du refus et de la rupture, le camp de ceux qui s’engagent. Depuis 2000, vous parlez d’Université Saint Louis pour bien montrer que vous placez le combat encore plus haut, c’est celui des principes. Le roi saint inspire vos travaux. Il est votre modèle au plan divin comme terrestre.

La place que vous donnez à l’étude vous a amené à publier plusieurs Cahiers de l’Université Saint Louis d’un grand intérêt. Chacun de ces Cahiers et le site « bibliothèque » Vive Le Roy qui les prolonge et multiplie leur audience, forment en effet un corpus. Cette pensée bien étayée et cohérente guide ensuite votre action au sein des différents cercles. Grâce au partage par internet votre influence peut atteindre et inspirer tous ceux qui cherchent les voies d’un renouveau pour notre pauvre pays qui se défait, trahi par les porteurs d’idéologies pernicieuses. L’arbre se juge à ses fruits… Vous faites partie de ceux qui préparent les récoltes futures.

Je ne peux terminer ce message sans des mots d’encouragement. Les premiers s’adressent aux participants à l’Université Saint-Louis qui prennent de leur temps pour parfaire leur formation. Elle vous permettra de prendre des responsabilités dans la société. C’est la meilleure voie pour faire refleurir les lys. Nous n’avons pas besoin de nostalgie, mais d’engagements. Cela, je le redis chaque fois qu’il m’est demandé, en tant que chef de Maison et héritier des rois de France, ce qu’il faut faire. Ma réponse est toujours la même, quelle que soit votre vocation, engagez-vous pleinement au service du bien commun, avec conscience, en ayant le sens des responsabilités, sociales, familiales, éducatives, économiques et le souci de remplir votre devoir d’état. C’est de cela que la France a besoin ; avoir des éveilleurs pour la guider et montrer les chemins. La France capétienne s’est constituée ainsi au cours des siècles. Il nous appartient à tous de faire que, notre volonté aidant et avec le secours de Dieu, ce soit de nouveau le vrai combat pour l’avenir. En retrouvant confiance en elle, la France pourra aussi rayonner et apporter au monde qui en manque tant actuellement, le nécessaire supplément d’âme.

Les seconds encouragements que j’adresse vont à vos responsables, tout d’abord et en général, à ceux de l’Union des Cercles légitimistes pour qu’ils continuent à être une des nombreuses composantes de notre famille de pensée riche d’expériences variées et complémentaires ; et, ensuite, plus spécialement, à ceux qui animent l’Université Saint-Louis. Ils accomplissent un remarquable travail de méthode et de doctrine qu’ils savent confronter aux besoins de notre temps. Le programme de cette année en est une nouvelle preuve puisqu’il porte, notamment, sur les dérives totalitaires, ou des régimes dits « forts », bien éloignés, malgré les formes qu’ils se donnent parfois, de la royauté. Loin des propos superficiels, dont nous sommes tous abreuvés, cette connaissance fine est essentielle. Elle n’est pas aisée car elle va à contre-courant du prêt à penser. Elle demande beaucoup de travail en amont. Elle fait partie de l’acte de transmettre qui est au cœur de la démarche capétienne : que chaque génération transmette non seulement ce qu’elle a reçu et qui ne doit pas être dilapidée, mais, en plus, qu’elle apporte sa pierre à l’édifice. Moi-même, père de famille, voulant transmettre à mes enfants, je sais combien cette tâche est difficile. Elle demande beaucoup de patience et d’humilité nécessaire pour attendre, avec persévérance et sans se lasser, de voir la graine germer. Ces qualités sont celles dont les organisateurs de l’Université Saint-Louis font preuve. Qu’ils en soient remerciés et que leur exemple donne envie à d’autres de développer et de poursuivre ce modèle. Le trentième anniversaire est l’occasion pour moi de le leur dire.

Que saint Louis vous inspire et protège la France.

Louis,
Duc d’Anjou

(23/07/2020)

SOURCE :  Le site officiel du Prince ( ICI )

19/07/2020

Communiqué de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, suite à l'incendie de la cathédrale de Nantes

110157928_1559639380882017_7974364544188379217_n.jpgPassée la première stupeur devant un nouveau lieu de culte détruit par les flammes, le temps de la réflexion arrive avec la publication par le Diocèse de Nantes des photos du terrible incendie qui vient de frapper la Cathédrale Saint Pierre et Saint Paul. C’est une vision comme on ne les voit que dans les pays en guerre, comme chez nos chers et si persécutés frères Chrétiens d’Orient.
 
Ma première pensée se tourne vers les catholiques atteints en leur coeur. Au-delà des dégâts matériels qui pourront être réparés, c’est surtout toute la vie sacramentelle du diocèse qui est atteinte, désorganisée. L’Eglise de France n’a pas besoin d’épreuves de ce genre. Ce nouveau drame arrive à un bien mauvais moment puisque les chrétiens n’étaient pas encore remis du confinement qui leur avait été imposé pour des raisons sanitaires, limitant grandement la pratique religieuse et l’accès au culte.
 
Avec cette nouvelle épreuve est-ce le temps d’une remise en cause profonde à opérer pour enfin répondre à la phrase si prophétique de Saint Jean Paul II, « France qu’as-tu fais des promesses de ton baptême ? ». Pour nous catholiques, la conversion sincère des cœurs et des âmes demeure la priorité. La France peu à peu n’a-t-elle pas perdu le sens de ses cathédrales, parce que l’histoire a voulu, qu’elles soient les plus belles du monde, en ne les appréciant plus qu’uniquement comme des témoignages culturels ? En les voyant brûler nous sommes pourtant confrontés à une toute autre réalité. Une cathédrale qui brule c’est avant tout un chemin vers Dieu, vers l’espérance et vers le salut des hommes qui se brouille.
 
En cette année johannique cette nouvelle épreuve par le feu est un symbole fort. Que Saint-Pierre et Saint Paul, fondateurs de l’Eglise, et que Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France, soutiennent les catholiques éprouvés et ouvrent les yeux aux Français.
 
Louis de Bourbon
 
19/07/2020
 
Source : ICI

13/07/2020

Communiqué de Louis de Bourbon à l’occasion de la Saint Henri (13 juillet)

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Le 13 juillet, l’Église catholique honore saint Henri. Au-delà de la pensée et des vœux que la Princesse Marie-Marguerite et moi-même adressons à notre troisième fils, cette fête me ramène au souvenir des rois qui ont porté ce prénom ponctuant l’histoire capétienne depuis le XIe siècle.

Je pense notamment au grand Henri IV, le premier monarque de la branche des Bourbons, mais aussi en cette année qui est celle du bicentenaire de sa naissance, au Comte de Chambord qui aurait dû devenir Henri V.
Peu de princes sont aussi méconnus que ce dernier et voient leur pensée pareillement travestie. Pourtant, alors que la France se défait un peu plus chaque jour, que les Français sont toujours plus mis à la peine et voient leurs libertés chaque jour plus bafouées, la pensée de ce roi apparaît dans toute sa force et son originalité.
– Le Comte de Chambord a refusé avec courage et abnégation de « couronner la Révolution ».
– Il avait déjà largement perçu les effets néfastes des nouvelles institutions basées sur un droit dévoyé au profit des majorités changeantes et pour lesquelles la souveraineté n’est plus un absolu.

Pour Henri V il était encore temps, par la restauration de la monarchie traditionnelle, de ne pas accepter les fausses valeurs issues d’idéologies qui ne mènent qu’à la mort et à la disparition de la société. Le drapeau blanc était le signe de cette rupture nécessaire. Sans doute moins perceptible à son époque, cette rupture nécessaire est aujourd’hui d’une profonde actualité.

Pour Henri V, à la suite de tous les rois de France, la fonction royale avait d’abord pour mission de contribuer au bien commun sans lequel il n’y a pas d’avenir possible. Cela est toujours vrai.

Bonne fête de Saint Henri à tous.

Louis de Bourbon

 

SOURCE :

Le site officiel de Louis XX : Légitimité

14/06/2020

Message de Mgr le Duc d’Anjou à l’occasion du rappel à Dieu de Jean Raspail

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C’est avec une grande émotion que j’apprends le rappel à Dieu de Jean Raspail. Fidèle jusqu’au bout à l’Église et à la France.

Sa personnalité et son panache nous manqueront.

Que le Père éternel le reçoive auprès de lui et qu’il rejoigne tous les preux qui ont contribué à la gloire et à l’honneur de notre chère Patrie.

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

13/06/2020

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10/05/2020

Fête de Jeanne d'Arc 2020 - Message de Louis de Bourbon