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11/11/2014

Charles de Habsbourg-Lorraine, le dernier empereur d'Autriche

113.jpg‘Depuis mon arrivée au trône, je me suis efforcé sans cesse de faire échapper mes peuples aux horreurs de la guerre, à la déclaration de laquelle je ne porte aucune responsabilité. {…} Toujours rempli, avant comme après, d’un amour immuable pour mes peuples, je ne veux pas que ma personne soit un obstacle à leur libre développement. {…} Je renonce à la part qui me revient dans la conduite des affaires de l’État. Le bonheur de mes peuples a toujours été l’objet de mes souhaits les plus ardents. Seule la paix intérieure peut guérir les blessures de cette guerre.’

Telle est la dernière déclaration du Bienheureux Charles de Habsbourg, en tant qu’empereur d’Autriche-Hongrie. Datée du … 11 novembre 1918, elle met fin à son autorité politique, signe l’arrêt de mort d’une dynastie sept fois centenaire. L’empereur l’a paraphée au crayon, sous la pression fébrile des lâches ministres de paille qui l’entourent, intéressés par leur seule survie politique. Ceux-ci ont largement surestimé l’ampleur de l’insurrection populaire, coupablement minimisé les forces vives favorables au maintient de la double monarchie.

Toujours empereur et impératrice, puisque n’ayant au sens strict du terme pas abdiqué, Charles et Zita vont réagir avec toute la dignité due à leur rang à l’injuste spoliation politique, historique et économique dont ils sont les victimes. Réfugiée au château d’Eckartsau, à une heure de Vienne, la famille impériale se tient à distance du jeu politique de la toute fraîche République de l’Autriche allemande et des tribulations hongroises. Pourtant, sa simple présence dérange. Ses ennemis continuent de la craindre : un geste de l’empereur pourrait suffire à rallier ses nombreux partisans. Il faut mettre la famille impériale hors d’état de nuire. Contraints, Charles et Zita quittent l’Autriche pour la Suisse.

Charles et Zita vont réagir avec toute la dignité due à leur rang à l’injuste spoliation politique, historique et économique dont ils sont les victimes.

De son exil suisse, l’empereur œuvre avec tous les moyens à sa disposition pour le non-rattachement de l’Autriche à l’Allemagne. Avec succès. Privé injustement de son trône, il se dépense sans compter et sans rancœur pour le bien de son peuple, adoptant un attitude dont peu d’hommes politiques de l’époque, et encore moins de la nôtre, peuvent se targuer.

 

Source : ICI

02/12/2012

Mariage princier à Nancy

Nancy accueillera les 28 et 29 décembre les noces d’Adélaïde et de l’archiduc Christoph d’Autriche.

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Nancy accueillera les cérémonies de mariage d’Adélaïde Drapé-Frisch avec son Altesse Impériale et Royale l’Archiduc Christoph d’Autriche. Les fiancés étaient hier à Nancy, pour régler quelques détails de cet heureux événement.

Ils sont jeunes, leur bonheur irradie, et leur complicité est évidente.

Adélaide a 23 ans, c’est une ravissante jeune femme brune qui parle d’une voix douce et joyeuse. Elle prépare un master de psychologie à l’université de Genève. Son royal fiancé, issu du Gotha européen, travaille dans la finance aux côtés de son père, vit également à Genève et fêtera ses 25 ans en février. Cela fait 5 ans qu’ils se connaissent. Christoph est un des cinq enfants de la princesse Marie Astrid de Luxembourg, fille aînée du grand-duc Jean 1 er de Luxembourg et de l’archiduc Carl-Christian d’Autriche.

466PX-~1.PNG« Lorsque nous avons pris la décision de nous marier, la question s’est posée de savoir où, explique le jeune homme. Nous avons regardé les lieux les villes. Paris, Bruxelles ? Nous cherchions un endroit qui ait du sens pour nous et nos familles ». Adélaïde poursuit. « Nous n’avions pas trouvé d’endroit qui fasse vraiment écho… ». Christoph reprend « ce sont nos familles qui nous ont dit : pourquoi pas la Lorraine et Nancy ». L’histoire de la famille de Habsbourg-Lorraine est en effet de longue date liée à Nancy et à la Lorraine. C’est à Nancy que l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine, fils du dernier empereur d’Autriche, s’est marié en 1951, et est revenu 50 ans plus tard pour y célébrer ses noces d’or. « Nancy, lorsque nous l’avons visitée, est devenue une évidence. La Lorraine, nous la portons dans notre cœur. Notre chef de famille, l’archiduc Otto nous a toujours dit de ne pas oublier cette terre, que là étaient les racines de notre famille. Quand nous avons vu Nancy, tout s’est éclairé, cela devenait simple ».

Que les Lorrains nous accompagnent

Les deux jeunes gens qui sont venus à plusieurs reprises, discrètement, avouent « se sentir chez eux ici ». C’est à la basilique Saint-Epvre que Mrg Papin célébrera leur union. « Nous souhaitons que les Lorrains nous accompagnent, les portes seront ouvertes » dit fort simplement l’Archiduc Christoph d’Autriche. Il sourit, confesse que la pression monte, feint de s’étonner en se disant que « c’est dans moins d’un mois à présent. » Et ses yeux bleus pétillent quand il entend Adélaïde exprimer le souhait « qu’il y ait un peu de neige ce jour-là… » Ce serait si romantique ! Comme ce mariage impérial à l’aube de la nouvelle année.

Source : http://www.gotha.fr/3.aspx