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08/12/2018

Communiqué de Mgr le Prince Louis de Bourbon, Duc d'Anjou à l'occasion du mouvement des gilets jaunes

Louis XX1.JPGFrançais, mes chers compatriotes,


Alors que se développe de semaine en semaine sur toute l’étendue du territoire national, le mouvement de protestation et de contestation des « Gilets Jaunes », je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance, et qui n’ont d’autre moyen d’expression que de se lever comme un seul homme pour manifester leur déception, leur angoisse et leur colère. Ces Français, c’est la majorité silencieuse qui se tait depuis des décennies et dont certains avaient oublié l’existence. Aujourd’hui c’est le peuple de France qui se dresse pour défendre son mode de vie et sa dignité.

Il est essentiel de l’entendre, essentiel de prendre en compte ses légitimes aspirations.

Bien sûr, il faut condamner et bannir le recours à la violence de certains groupes extrêmes qui cherchent à exploiter ce mouvement profondément populaire pour déstabiliser l’Etat. Cette violence coupable et stérile ne peut que favoriser la cause de ceux qui ne veulent pas entendre le cri de tout un peuple.

En ce jour de l’Immaculée Conception, je confie la France à Notre Dame qui est la vraie Reine de France.

Que Dieu protège la Fille aînée de Son Eglise, que Dieu vienne en aide aux Français malheureux, démunis et souffrants. Qu’Il leur rende l’Espérance et la foi en l’avenir de notre pays qui doit se relever et renouer avec tout ce qui en a constitué la grandeur autant que la paix des cœurs et la douceur de vivre.

Louis,
Duc d’Anjou

8 décembre 2018

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22/08/2018

Visite de la Famille princière au Valle de los Caidos le 15 Juillet dernier

Louis.pngLe Prince Louis Alphonse de Bourbon, de jure Louis XX, seul Roi légitime désigné par les Lois Fondamentales du Royaume pour régner sur le Pays de France, est un Prince Catholique avant tout, un Prince qui ne sacrifie pas au « politiquement correct » les principes de la Monarchie française, et qui se montre même très valeureux.

Notre Prince a la nationalité française, certes, mais également la nationalité espagnole, puisqu’il est aussi, par la branche maternelle, l’arrière-petit-fils du Général Francisco Franco, Caudillo d’Espagne.

La guerre civile espagnole a duré officiellement de 1936 à 1939, mais il est bon de rappeler que, dès l’avènement autoproclamé de la 2ème république espagnole en 1931, de violentes persécutions ont débuté contre le Clergé (prêtres de village empalés à l’entrée des églises, religieuses violentées, scènes de pillage et de profanation d’objets religieux…), plusieurs députés républicains n’hésitant pas à vociférer publiquement aux Cortes (le Parlement espagnol) qu’il fallait abattre tous les curés et les religieuses afin qu’il n’en reste plus un seul survivant…

En 1936, la croissance de cette horrible persécution, œuvre diabolique et sans fondement, l’arrivée du front populaire au pouvoir et l’assassinat par les « rouges » du député monarchiste Jose Calvo Sotelo (46 ans), ont entraîné la légitime réaction de militaires espagnols, tels que les Généraux Emilio Mola, Francisco Franco y Bahamonde, et tant d’autres.

images-1.jpgAprès plusieurs années de guerre intense, malgré l’appui des forces soviétiques et la présence de navires russes dans le port de Barcelone, et l’aide des brigades internationales, les républicains ont capitulé sous les coups du Général Franco, bon nombre d’entre eux fuyant leur Pays vers la France (la Retirade). Bien que les chiffres ne soient pas formellement établis, il est avéré que 36.000 prêtres, religieux et religieuses, moines et proches ont péri dans d’atroces et indescriptibles conditions. Il suffit de parcourir l’Espagne de nos jours encore, pour constater la violence des « rouges » dans l’éradication et le pillage d’innombrables édifices religieux (3.000 églises et monastères détruits ou sérieusement endommagés). Nombre de réfugiés républicains de la « retirada » implantés en France, se sont vantés jadis d’avoir égorgé des prêtres, saigné des moines, violé des religieuses, pillé des églises et monastères, volé les riches, etc. Certes, tous les républicains n’étaient pas des assassins, mais ils étaient entraînés par leurs chefs dans la violence. Les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont depuis canonisé plus d’un millier de religieux reconnus martyrs par haine de la foi.

Les dictats de gauche tentent aujourd’hui, par une manipulation de l’Histoire et avec la complicité de la grande Presse (française et espagnole), de réhabiliter les exilés espagnols de la « Retirada », et donc leurs descendants français qui ont fait souche dans notre Pays, et n’hésitent pas, en contrepartie, de noircir outrageusement l’action de Franco et de ses troupes. Le nouveau gouvernement espagnol, formé par l’alliance de plusieurs partis minoritaires, des socialistes à l’ultra gauche, ne cache plus ses intentions d’exhumer les cendres du Généralissime au « Valle de los Caidos » à Madrid, de détruire ou plus élégamment de réaménager ce lieu exceptionnel, et de fermer le Monastère bénédictin érigé sur le site. C’est incontestablement un moyen habile d’effacer les traces du passé et de réécrire l’Histoire.

Dans ces conditions, comment reprocher à un descendant naturel du Général Franco, notre Prince en l’occurrence, de vouloir s’opposer à ces viles manœuvres anticatholiques et de défendre la mémoire de son bisaïeul ? C’est bien au contraire en son honneur un acte très courageux dans les temps qui courent.

37329485_1060476367442986_7129302165515927552_n.jpgC’est aux cris de « basta !  basta ! (ça suffit !), accompagnés du geste, lancés au Gouvernement de gauche espagnol que la foule qui accompagnait la visite de la Famille princière au Valle de los Caidos le 15 Juillet dernier, s’est adressée aux nombreux représentants de l’information (ou de la désinformation). Ces médias, aux intentions peu louables, n’ont pas hésité à publier des images d’une poignée de manifestants entourant le Prince levant le bras, insinuant le triste célèbre salut fasciste, dans le but pernicieux d’y associer le Prince et de le salir dans l’opinion publique. Le Général Franco lui-même a conservé son indépendance dans le conflit mondial de 1940/1945, et n’a jamais adhéré au parti fasciste. Il faut ajouter que le Caudillo Franco, très Chrétien, a toujours soutenu la religion Catholique et restauré la Monarchie en Espagne, nonobstant la misérable trahison du Roi Juan-Carlos 1er. À titre d’anecdote, on peut rappeler qu’à l’avènement des congés payés en France, les ouvriers des grandes usines, par centaines de milliers, profitaient de vacances paisibles chez Franco sans avoir à souffrir de la moindre répression et en totale liberté. Mais ceux qui connaissent l’Histoire sont-ils aujourd’hui assez nombreux pour dénoncer une telle manipulation ?

Le Duc d’Anjou a déclaré aux micros ennemis : « Nous défendons le Valle de los Caidos parce que c’est un monument chrétien… ». Quel évêque, quel prêtre ose aujourd’hui s’élever publiquement pour réfréner les ardeurs belliqueuses des antichrétiens ?

Alors, de grâce, ne tombons pas dans le piège tendu par la Presse d’obédience maçonnique relayée même par certains cercles monarchistes, destiné à semer le doute et à isoler notre Prince.

Unissons-nous plus que jamais, et reconnaissons publiquement son action courageuse voire héroïque dans un monde qui a perdu la boussole, la seule vraie boussole, Notre Seigneur Jésus-Christ.

 

Charles LUCAIN

16/02/2015

L'échec de la société sans Dieu

1334915884_Sacre_Charles7_France.jpgOu le nouveau triomphe des hérésies issues de la modernité. Ou bien encore « l'explosion de la société artificielle », ou peut être simplement « l'aboutissement de l'utopie du multiculturalisme » ? Je ne sais quel titre finalement aura ma préférence pour dire une fois encore que nous arrivons à ce tournant pris à plusieurs reprises dans notre histoire depuis la Révolution de 1789, et qui à chaque fois ramène les hommes à la réalité.
De l'usurpation Orléaniste, aux empires, jusqu'aux républiques et aux guerres nationalistes du 20ème siècle. Nous voilà arrivés à la guerre en Ukraine, aux attentats terroristes, aux persécutions de chrétiens en Afrique et au moyen Orient, au chômage, à l'annulation du carnaval de Braunschweig (Allemagne), à l'insécurité croissante, à la violence et aux incivilités qui sont devenus notre lot quotidien. Tristes événements qui nous renseignent sur les très maigres perspectives d'avenir...
Le voilà le résultat de la société sans Dieu, société du désordre, des contradictions et du mensonge institutionnalisé...

L'ordre juste ne peut être trouvé qu'en faisant appel à la religion. Bossuet dans la politique tirée de l'écriture sainte, a un chapitre remarquable sur les devoirs du roi de France en matière de religion, et il fait remarquer que les relations sociales sont toutes dominées par ce qu'il appelle « le serment ». Il n'y a pas de mariage sans serment, sans contrat, il n'y a pas une collectivité professionnelle sans « contrats de travail ». L'homme s'engage toujours par « serment » avec un autre, et il faut dit Bossuet, pour que ce serment soit réel, qu'il fasse appel à quelque chose qui est transcendant, quelque chose qui est au dessus de l'un (des gouvernants) et de l'autre (des gouvernés). Et ce quelque chose, c'est Dieu. Comment voulez vous qu'une société puisse vivre sans lois ? Le multiculturalisme imposé aux peuples européens est une utopie. Comment pouvez-vous d'un côté prôner une totale liberté de conscience et ensuite dénoncer les effets du communautarisme ? Il est bien normal que les gens se rassemblent en fonction de leur religion, que celle-ci influence leur comportement, et qu'ils souhaitent tous être gouvernés par un état qui agisse en fonction de leur manière « d'être ».

Alors nous arrivons à ces questions cruciales. Qu'est ce que la France ? Quelle est la nature profonde des Français ? Puisque l'échec de la société multiculturelle, qui est une société artificielle, n'est plus à prouver. 
Et bien la France réelle est une monarchie Catholique, dans laquelle le Christ règne en maître, le roi étant son « Lieu-tenant ». C'est devant Dieu que le roi s'engage, il en fait « le serment ». La qualité des légitimistes est de le rappeler, et contrairement au règne de l'utopie, d’oser dire cette vérité essentielle qui seule ramènera la France à son origine, et la sauvera du désordre dans lequel elle est engagée.

Reny. F

08/01/2013

Déclaration de Monseigneur Louis XX

Madame, Mademoiselle, Monsieur, mes chers compatriotes.

louisXX.JPGLe monde politique s’est saisi d’un sujet remettant en cause l’institution universelle et intemporelle qu’est la Famille, ce qui constitue une menace aux fondements mêmes de notre société. L’humanité tout entière et, en particulier, notre histoire commune, celle de la France, s’est bâtie sur le seul socle familial. Mille ans de notre histoire reposent sur une famille dont je suis l’héritier, le fils aîné, et que j’ai l’immense charge de représenter auprès de vous.

Or, certains souhaitent que l’institution du mariage, sur laquelle repose toute la structure familiale, soit banalisée au point de l’étendre aux personnes du même sexe et, par voie de conséquence, de permettre l’adoption et donc la filiation d’enfants résultants de cette union.

De tout temps, l’homme et la femme se sont unis, naturellement, pour concevoir et élever des enfants. Que serions-nous si nos parents, nos aïeux n’avaient pas suivi ce processus naturel, institutionnalisé et sacralisé ensuite par le mariage chrétien ? Comment accepter d’établir un droit à l’enfant au risque d’aller à l’encontre des droits de l’enfant ?

Nos hommes politiques ne peuvent prendre la responsabilité de redéfinir les lois immémoriales de la nature humaine. Certes, nous devons nous adapter continuellement aux évolutions de notre société mais certains principes immuables tels que l’union d’un homme et d’une femme pour fonder une famille et éduquer des enfants ne peuvent être remis en cause.

Nous avons le devoir de nous manifester auprès des responsables politiques qui souhaitent traiter ces questions d’une extrême gravité pour leur faire part de nos réflexions et de nos craintes. Il n’est nullement question de stigmatiser la communauté homosexuelle, dont je sais qu’elle est loin d’être unanime sur la question du mariage pour des personnes de même sexe, de l’adoption des enfants par ces derniers et de leur filiation. Il faut, au contraire, l’écouter tout en s’assurant que la cellule familiale n’est pas menacée. Je refuse que cette discussion soit traitée sous un angle politicien ou idéologique. La défense de l’institution du mariage entre un homme et une femme est un sujet de civilisation que la France doit aborder sans passion.

La vision de mes aïeux, et notamment celle d’Hugues Capet, de Saint Louis, d’Henri IV ou encore de Louis XIV, était de construire, dans l’intérêt de tous, une Nation française qui rayonnerait pendant des siècles. Elle ne s’arrêtait pas aux intérêts particuliers susceptibles de compromettre ses valeurs fondatrices. Mon regretté père, le prince Alphonse, dans la lignée duquel je m’inscris, disait qu’il « ne saurait y avoir dans quelque société que ce soit de permanence et de continuité sans le respect des droits fondamentaux de la Famille qui est la cellule de base de toute société constituée selon l’ordre naturel et chrétien. Il appartient à chacun d’y réfléchir. Puisse la miséricorde divine pourvoir à cette utile méditation pour que chacun se reprenne à espérer. »

J’appelle donc aujourd’hui, hors de toute position politique partisane, tous les Français à défendre les valeurs si chèrement défendues pendant des siècles par nos aînés et à faire connaître leur soutien aux défenseurs de la Famille et des droits de l’enfant. Il en va de notre avenir. Les Français doivent montrer l’exemple aux autres nations.

Louis, duc d'Anjou


Source :

http://www.institutducdanjou.fr/fr/discours/219-manifeste-de-mgr-le-duc-danjou-au-sujet-du-mariage-pour-tous.html