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27/10/2012

De la Royauté du Christ à la gloire de ses élus.

Dernier dimanche du mois d’octobre.

Le dernier dimanche du mois d’octobre, la liturgie – dans son calendrier traditionnel auquel nous tenons d’une manière très spéciale – nous donne de fêter le Christ, Roi de l’univers.

Il y avait une volonté explicite du Pape Pie XI dans le choix spécial de ce dimanche, lorsqu’il institua cette fête, puisqu’il écrivait dans l’encyclique « Quas primas » du 11 décembre 1925 :


« …Plus que tout autre, le dernier dimanche d’octobre Nous a paru désigné pour cette solennité : il clôt à peu près le cycle de l’année liturgique ; de la sorte, les mystères de la vie de Jésus-Christ commémorés au cours de l’année trouveront dans la solennité du Christ-Roi comme leur achèvement et leur couronnement et, avant de célébrer la gloire de tous les Saints, la liturgie proclamera et exaltera la gloire de Celui qui triomphe en tous les Saints et tous les élus ».


2007-24. De la Royauté du Christ à la gloire de ses élus. dans De liturgia christroi02

La réforme liturgique issue du second concile du Vatican a opéré un double déplacement de cette fête :

a) un déplacement de date : du dernier dimanche d’octobre au dernier dimanche de l’année liturgique,

et

b) un déplacement de sens : de la proclamation d’une royauté qui doit être universelle dès ici-bas – par une obéissance de tous les hommes et de toutes les sociétés à la loi d’amour et de sainteté du Christ, non seulement dans le domaine privé des consciences mais dans le domaine public – , à une dimension uniquement eschatologique, c’est-à-dire une royauté qui ne s’exercera plus que dans le Royaume éternel, après le jugement dernier.

Ce changement de perspective correspondait à un abandon pur et simple de la doctrine de la Royauté Sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Cette mutation du sens donné à cette fête allait de pair, sous le règne de Paul VI, avec une véritable rupture dans la pratique multiséculaire du Saint-Siège cherchant à favoriser la reconnaissance, la garantie et l’institutionalisation, dans la sphère politique et sociale, des devoirs et des droits humains en pleine conformité avec la Loi divine.

On le sait bien, et Pie XII l’avait rappelé à plusieurs reprises de manière magistrale, la forme prise par la société temporelle, dans ses structures politiques et sociales, est véritablement déterminante pour le salut ou la perte de nombreuses âmes. L’enjeu du salut éternel des âmes fait à l’Eglise une obligation de moyen d’intervenir dans l’ordre temporel (sans confusion des pouvoirs toutefois), et de favoriser les structures sociétales qui sont le plus idoines à l’épanouissement de la sainteté. L’Eglise obéit en cela à la parole de Saint Paul: « Opportet illum regnare : il faut qu’Il règne! »

En plaçant la fête du Christ-Roi au dimanche précédant immédiatement la Toussaint, Pie XI rappelait que la royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ s’épanouit logiquement en fruits de sanctification et prépare heureusement les âmes à la gloire céleste.
Tandis que la proclamation d’une royauté seulement eschatologique, à la fin des temps, allant de pair avec l’abandon des « revendications » traditionnelles de l’Eglise dans ses relations avec les états (par une sorte de « rousseauisme spirituel »), ne pouvait qu’entraîner une accélération du laïcisme, de l’indifférentisme, du relativisme… etc., ne pouvait que favoriser le développement de la propagation de doctrines contraires ou même foncièrement opposées à la Vérité révélée, ne pouvait être que très dangereux et dommageable pour les âmes, davantage exposées à l’erreur et aux multiples tentations du monde…

On a bien vu que le virage consécutif à la fameuse « ouverture au monde » en laquelle on a prétendu résumer « l’esprit du concile« , loin de favoriser le développement de la vie chrétienne a tout au contraire produit un déficit considérable pour ce qui est de la pratique religieuse, de la vie spirituelle des fidèles, de leur formation intellectuelle, de l’efficience des mouvements d’apostolat, du recrutement des vocations… etc.

« Toute âme qui s’élève élève le monde »!
Et pour qu’une âme s’élève, il faut autant que possible favoriser des conditions propices à une élévation morale, intellectuelle, psychologique et spirituelle. Il faut que les cadres temporels eux-mêmes soient favorables à cette élévation.

N’importe quel jardinier intelligent sait qu’on ne peut permettre à une plante de croître et de s’épanouir dans un terrain inapproprié et dans des conditions d’ensoleillement et d’irrigation inadaptées à sa nature.
Ce qu’un jardinier pratique obligatoirement et comme par instinct, sous peine d’accumuler les échecs, pourquoi les conducteurs spirituels du « Peuple de Dieu » l’ont-ils oublié et nié dans les faits? Pourquoi se sont-ils comportés comme des jardiniers qui auraient détruit leurs serres et leurs systèmes d’arrosage en disant: « Ces structures sont d’un autre âge, il faut que les plantes soient responsables d’elles-mêmes et sachent mettre à profit les conditions, même défavorables, dans lesquelles elles se trouvent, afin de parvenir à leur état adulte libérées des structures étrangères à leur nature… »

Celui que se lamente parce que « les fumées de Satan se sont introduites dans le sanctuaire » alors qu’il a lui-même contribué à ouvrir les fissures par lesquelles ces fumées se sont infiltrées manifeste – pour le moins – un singulier déficit de lucidité et de responsabilité!

En fêtant, tous les Saints, tous ceux qui sont parvenus à la gloire céleste – et souvent à travers des combats héroïques contre l’esprit du monde – nous n’omettrons pas de leur demander la grâce de nous donner à nous qui peinons, « gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes », la force et le courage de travailler énergiquement au rétablissement du règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ, générateur de sainteté. Et pour que le règne du Christ s’épanouisse dans la société, il faut travailler à ce que l’idée même triomphe des erreurs du temps dans l’intelligence et dans le coeur de nos contemporains, clercs et laïcs!

Frère Maximilien-Marie.

couronneroifrance Christ-Roi dans Vexilla Regis

Acte de consécration du genre humain au Sacré-Coeur du Christ-Roi prescrit pour cette fête (et assorti du don d’une indulgence plénière) > www.


Source :

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2007/10/31/39-de-la-royaute-du-christ-a-la-gloire-de-ses-elus/

19/05/2012

« Sur les pas du Grand Chanéac », en 2012

promenades contées pour découvrir 

le Chouan des Hautes Boutières

sur les lieux où il a vécu, où il a combattu et où il est mort :

les samedis 9 juin, 7 juillet, 4 août et 15 septembre 2012

(et à la demande pour des groupes constitués) 

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Les Hautes Boutières et le Plateau Vivarois ont été le théâtre de faits de chouannerie de 1791 à 1800.
Jean-Pierre François Chanéac, dit « le Grand Chanéac », en a été l’une des figures emblématiques sur les paroisses de Saint-Andéol de Fourchades, Saint-Martial, Les Sagnes et Sainte-Eulalie (voir > www).

L’association Refuge Notre-Dame de Compassion propose ces promenades contées à ceux qui désirent mieux connaître ce personnage qui a marqué les mémoires et l’imaginaire local, et qui veulent approfondir le contexte de la révolution à la limite des Hautes Boutières et du Plateau Vivarois.

Modalités pratiques :

Durée : environ 4 heures. Participation : 5 € / pers. Inscription préalable souhaitée.
Point de départ : aire de stationnement de la ferme de Bourlatier à 14h, aux dates indiquées ci dessus.

Prévoir chaussures de marche (et éventuellement bâton de marche), couvre-chefs, gourdes, coupe-vent… 

Renseignements et inscriptions : 04 75 65 49 20. 

Source :

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2012/05/02/2012-32-sur-le...

10/02/2012

Le Refuge Notre-Dame de Compassion

"Travailler pour que les structures de la société, les institutions, les lois et les arts soient en accord avec les valeurs traditionnelles de la culture et de la civilisation chrétiennes, dont la charité divine est la fin ultime."

Le Refuge Notre-Dame de Compassion

image_07.jpg« L’ Association « Refuge Notre-Dame de Compassion » a pour objets :

- D’intervenir par l’assistance charitable, en portant secours, dans les domaines de la pauvreté, de la famille, de l’enfance et de la jeunesse ainsi que des personnes âgées, de l’accueil des exclus, de la prévention, des loisirs, dans un esprit d’entraide et de partage.

- De promouvoir la solidarité sous toutes ses formes notamment en développant des activités de prévention, de formation et/ou d’animation à caractère social, culturel, artisanal ou cultuel en direction de la famille, des jeunes et des personnes âgées.

- De promouvoir toute action qui contribue au bien des individus et des familles et de défendre leurs intérêts moraux et matériels. »

« L’association exercera sa mission caritative auprès de laïcs, de séminaristes, de religieux, de prêtres, à l’exclusion de tous ceux relevant du domaine psychiatrique et des situations irrégulières telles que définies par la législation et les règlements en vigueur.

Elle portera son attention au soutien des vocations sacerdotales et religieuses chrétiennes.

Elle soutiendra les droits de la personne humaine et la défense de sa dignité, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle.

Elle se réserve le droit à une sollicitude particulière envers les fidèles du Christ et à ceux qui sont attachés à la spiritualité et au culte des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie ainsi qu’aux implications sociales, caritatives, apostoliques, culturelles, cultuelles et spirituelles qui en découlent.

Elle se réserve le droit d’agir afin de réunir des fidèles de l’Église Catholique. »

 

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1) Spirituellement :

refuge notre dame de compassionLe « Refuge Notre-Dame de Compassion » se place dans la spiritualité de l’ École française, et tout particulièrement de Saint François de Sales. Par suite, il accorde une grande attention aux demandes du Sacré Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie (1647-1690) qu’il veut travailler à faire mieux connaître et comprendre, afin de permettre aux âmes d’en vivre.

La réparation est au centre des appels lancés par le Sacré-Cœur. Le nom « refuge« , choisi pour désigner cette œuvre, signifie a) que l’Association, en cherchant à répondre aux demandes du Cœur de Jésus, veut Lui offrir des cœurs qui Lui soient un refuge dans lequel Il sera consolé des ingratitudes humaines, et b) qu’elle travaille pour que les âmes aux prises avec les difficultés de cette terre reçoivent, comme en un refuge, la force et la consolation qui sont répandues par ce divin Cœur.

Le vocable Notre-Dame de Compassion souligne la place prééminente de la Très Sainte Vierge Marie dans le mystère du salut et, en conséquence, dans la vie spirituelle des fidèles : le Cœur très aimant de la Vierge de Compassion est un modèle pour les âmes réparatrices, et il est le canal par lequel les grâces du Cœur de Jésus sont répandues sur les hommes.

L’Association entend promouvoir les pratiques liturgiques, les retraites spirituelles, les récollections et pèlerinages… etc. en accord avec cette spiritualité.

2) Doctrinalement :

L’Association est en union avec le Magistère authentique de l’Église Catholique Romaine ; elle fait connaître la doctrine catholique traditionnelle et la défend contre les attaques ou les déformations inspirées par les erreurs modernes.

L’aspect profondément et volontairement traditionnel de l’Association n’est cependant pas un refus arbitraire de tout développement, car la Tradition authentique n’est pas une lettre morte mais un processus vivant de continuité et d’accomplissement.

3) Liturgiquement :

L’Association est attachée à la forme traditionnelle du rite romain, elle défend et promeut la liturgie latine, dite de Saint Pie V ; elle contribue aussi, selon ses moyens, à la beauté du culte divin, et participe à la conservation, à l’entretien et à la restauration d’objets et ornements liturgiques.

4) Apostolat et éducation :

Enracinée dans l’esprit évangélique, l’Association cherche naturellement à gagner au Christ, « doux et humble de cœur », des cœurs qui lui soient dévoués. Cet attachement au Divin Rédempteur et à Ses enseignements de vérité nécessite une sorte de conversion continue et des approfondissements incessants. L’ambition éducative de l’association, sans négliger les aspects humains de l’enseignement et de la formation, consiste prioritairement dans l’assistance spirituelle, pour -- autant que possible -- éclairer, soutenir et conseiller les âmes dans leur quête de Dieu, et les aider à atteindre leur plénitude dans la conformité aux desseins d’amour de Dieu sur chacune d’entre elles.

5) Société et culture :

Ayant conscience que le christianisme est la « religion de l’Incarnation », et que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes » (Pie XII), l’Association défend et promeut toutes les valeurs traditionnelles de la culture et de la civilisation chrétiennes. Elle veut travailler pour que les structures de la société, les institutions, les lois et les arts soient en accord avec ces valeurs, dont la charité divine est la fin ultime. 

Le « Refuge Notre-Dame de Compassion » vit essentiellement grâce aux cotisations de ses membres et aux dons manuels. Elle doit faire face à des dépenses importantes pour remettre en état et aménager d’une manière conforme à ses objectifs la vieille ferme vivaroise -- « le Mesnil-Marie » -- où son siège social est établi, en vue d’en faire un lieu de rayonnement spirituel et d’accueil.

Vous pouvez l'aider et faire un don en ligne >>> www.

Pour de plus amples renseignements,  vous pouvez lire ici > www et ici > www ; et pour contacter le Refuge>>>www. 

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