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17/11/2015

RÉFLEXION SUR LES ÉLECTIONS RÉGIONALES

Le fondamentalisme démocratique

 

La République nous invite à voter le 6 décembre. Il s’agira d’élire des conseillers pour les régions redessinées par un gouvernement minoritaire.

Treize régions vont se substituer aux 22 régions métropolitaines actuelles. A-t-on demandé aux peuples de France de se prononcer sur ce découpage ? Non.

On a voulu, dit-on, « redonner sens et cohérence à l’administration territoriale de l’État ». Il fallait créer des régions plus grandes, plus peuplées, capables de rivaliser avec les plus grandes régions européennes. C’est ainsi que Champenois, Ardennais, Lorrains et Alsaciens, se retrouvent dans une seule région sans nom, sans identité. Mais le fondamentalisme démocratique n’a que faire de l’avis des citoyens.

Dès le départ, la Révolution a amorcé un processus de déstabilisation et de guerre intérieure permanent. Elle n’est pas un facteur d’unité nationale puisqu’elle nie les traditions, les origines, et rejette une partie de la « nation ». De par ses institutions, les individus et les peuples sont progressivement dépossédés de leurs prérogatives politiques. Le peuple souverain n’est qu’un écran de fumée. Les communautés artificielles soumettent la personne à la tyrannie des partis. Face à un État tout-puissant, la démocratie égalitaire transforme l’individu en un numéro de sécurité sociale. La pensée révolutionnaire postule la rupture radicale avec le passé. Elle entend détruire les racines pour constituer un homme nouveau, un être plus proche du robot, plus soumis, meilleur esclave.

Quant à nous, légitimistes, nous nous référons à la plus ancienne doctrine politique, celle qui a fait la France. Le roi, dans ses ordonnances, parlait de « ses peuples » et, au moment du rattachement à la couronne de telle ou telle communauté, le souverain s’engageait à respecter ses libertés. Son rôle était celui d’un arbitre garant du bien commun général.

Entre la Cité et le citoyen, en vertu du principe de subsidiarité, les corps intermédiaires offrent à l’homme de réelles parcelles d’autorité. Ils concourent au bonheur de leurs membres et leur apportent protection, responsabilités, honneur et dignité dans le service du bien commun. Dans notre pays, trop longtemps soumis à la dictature jacobine, la décentralisation s’avèrera être une nécessité absolue pour la monarchie restaurée.

 

Pierre Bodin

Source : Fédération Bretonne Légitimiste

08/05/2012

Regard d'un Chouan sur l'élection présidentielle

chouan.jpgBien que François Hollande ait bénéficié du soutien inconditionnel des imams et des recteurs des mosquées, il paraît peu probable que ce soit cette frange de la population qui a fait cette fois la différence. Pas plus que la proposition de loi sur le mariage gay, mesure qui est sans doute très loin d'être la préoccupation fondamentale de la société actuelle.

A propos de l'islam, les musulmans n'ont pas besoin de voter d'ailleurs pour s'attirer les faveurs de la république, cela se fait très bien naturellement comme pour toutes les hérésies, fausses religions, lobbies et sectes en tout genre. A l'inverse des Catholiques qui tentent maladroitement depuis la chute de la Monarchie Traditionnelle d'utiliser les moyens du système maçonnique pour lui résister..., voir de le renverser sans succès..., comme le savent très bien les légitimistes, qui ont pris le temps puis le soin au préalable d'étudier politiquement les racines du mal et le mécanisme infernal des « sociétés de pensée »...  

Le résultat de cette élection présidentielle est plus un profond désaveu de l'électorat « conservateur » vis à vis de la « politique droitiste » toujours préconisée par Nicolas Sarkozy en période électorale, suivie d'aucune mesure sérieuse de mise en oeuvre pour accomplir le programme sur lequel il a été élu. Tout le monde se souvient par exemple que les discours de 2007 sur « l'identité française » et le nettoyage « au Kärcher » ont été suivi de la création du C.F.C.M, et du référendum sur le traité européen par la voie parlementaire...


La droite ne s'appelle finalement droite que parce qu'elle est moins à gauche que la gauche. Et peu importe qu'elle soit « extrême » où non, il n'y a pas de différence à la base de fondements philosophiques ni de valeurs, la droite comme la gauche a accepté le préalable révolutionnaire. Aucune écurie du système ne peut donc logiquement constituer un frein ni même une alternative politique sérieuse, solide et tenable à l'esprit de la révolution. Alors certains craignent aujourd'hui avec l'élection de Hollande une accélération du processus « gauchiste républicain », c'est fort probable en effet... Il est fort possible que cette « accélération » puisse engendrer malheureusement dans la société une sorte de relativisme que nous pouvons déjà regretter, c'est ce que nous pourrions appeler le « fatalisme » des faibles. Cependant de la même manière et instinctivement, il est évident que ce même phénomène de gauchissement "aigu", va produire un durcissement de la force Royaliste Traditionaliste déjà existante et opposée au système impie dominant. Seule force politique possible crédible et efficace pour le redressement salutaire de la France de Jeanne d'Arc. Le camp contre-révolutionnaire des Chouans va continuer à se renforcer, les bataillons de la tradition et de la légitimité de croître 

Les légitimistes instruments de la providence ont le privilège de verser à boire à toutes les fleurs de Lys desséchées du doux Royaume de France, dans l'espoir de les voir refleurir en abondance un jour sur la terre tant aimée de nos ancêtres et pour la plus grande gloire de Dieu !


Reny_F

 

03/04/2012

Être et transmettre.

blas.pngLa campagne présidentielle bat son plein, jamais le niveau des héritiers spirituels de Robespierre à la présidence de la « république » n'a été aussi bas, en témoignent les interminables bavardages démocratiques de comptoir des plus anciens électeurs moribonds, esclaves à jamais des isoloirs et des urnes électorales, puissantes machines de guerre à étouffer les racines de notre civilisation Chrétienne au profit des idéaux maçonniques.

Devant ce fiasco programmé, devant ces discussions politiciennes théâtrales dépourvues d'intelligence, devant ces fausses oppositions entre néo-trotskiste socialistes communards et pseudo-conservateurs de « droite », il m'arrive souvent (en fait, chaque jour et à chaque écrit) de me poser une question : comment transmettre l'essentiel dans cette France à l'agonie qui pourrait tenir en une ou deux phrases et caresser l'espoir de redresser un jour l'Alliance salutaire du Trône et de l'Autel ? Le berceau de notre civilisation Catholique et Royale... Je rumine cette éternelle question sans trouver la réponse qui me satisferait pleinement.

Le Royaume de France ? Le trésor de la Tradition, les racines réelles de notre mère patrie. La solution Légitimiste..., qui s'en souvient et la connait encore ? Comment les choses qui devraient être les plus simples dans ce pays qui est pourtant le nôtre, sont souvent devenues les plus complexes ?

« Être et transmettre ». C'est toujours avec cette disposition d'esprit, me semble-t-il qu'il faut chercher à savoir comment faire pour servir sa patrie, comment être utile à son Roy, comment donner le meilleur de nous même, comme on cherche à le faire très naturellement avec sa propre famille.

Toutes les hérésies, les impiétés et les perfidies se sont infiltrées dans la brèche ouverte de 1789. La naissance, l'évolution de ce système politique impie a produit, puis alimenté de nombreux fléaux majeurs qui menacent toujours de mort notre civilisation. En toute logique ce n'est pas la matrice de la démocratie révolutionnaire qui sera en mesure de trouver une solution potentielle à toutes les difficultés actuelles, puisqu'elle en est elle même la source directe... Elle est la mère de toutes les erreurs. La république est malsaine, en raison des conditions violentes de sa naissance, malsaine dans son principe comme dans son application. Elle est nuisible dans le sens principalement ou elle pousse les français inconsciemment à négocier dans le cadre politique leurs racines, leur identité et leur origine toujours au bénéfice de celles des autres. En vérité la république s'acharne sur la France ; elle déteste, divise, opprime et oppose les français à l'infini par le « jeu » électoral !

La Monarchie légitime à l'inverse, seule, peut les réconcilier sans la moindre entrave possible, c'est la clef de l'énigme..., toute sa force réside dans la reconnaissance de son autorité familiale et paternelle, dans la puissance des conseils de sa noblesse Catholique et Royale.

De toute évidence une France forte d'elle-même ne pourra jamais s'accommoder de principes politique et de symboles qui lui sont intrinsèquement contraires et hostiles. Si on tourne le dos à la Tradition Royale de notre pays, aux fondements de notre civilisation millénaire, à ses principes irréductibles sous quelque prétexte que l'on puisse inventer, alors on tombe inévitablement dans les bras des nombreuses légions de la Révolution, pour les résultats que nous connaissons...

Aujourd'hui plus que jamais, les Français doivent retrouver une posture et une attitude qui consiste à faire un travail sur eux mêmes pour tenter d'abandonner avec efficacité tout mauvais réflexe révolutionnaire, tout lavage de cerveau démocratique républicain, afin de renouer sûrement, solidement et durablement avec leur identité réelle et traditionnelle. Il est indispensable de nourrir cette réflexion qui incite à mieux se connaître pour s'accepter, puis ensuite s'oublier pour mieux se consacrer aux autres et servir d'exemple.

Dans l'état lamentable de notre société décadente, ce message philosophique fort est des plus subversifs, des plus « contre-révolutionnaires ». Il s'évertue avec modestie à remonter aux causes premières pour éviter tous les mirages qui ne montrent que les mauvais effets. Cette démarche demande de ne pas nous obnubiler sur « le crime » qui trop souvent peut être nous fait oublier à « qui » il profite.

Même si la Monarchie n'exerce plus de nos jours le pouvoir, qu'elle est privée injustement de ses droits les plus rudimentaires et légitimes, l'héritier de la couronne royale, les prêtres réfractaires et le cri du Chouan sont quant à eux toujours bien vivants !

 

Reny_F

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Le comte de Chambord toujours très actuel :

 

"Il est des positions où il faut se résigner à subir quelques inconvénients pour en éviter de plus grands encore, et savoir sacrifier ce qui peut paraître l'utilité du moment à l'utilité permanente et véritable...

Ayons foi en nos doctrines, en nos traditions. Le sentiment moral est notre condition d'existence et notre force, ne l'abdiquons pas. C'est ce qui fait notre valeur aux yeux du pays, et c'est ce qui ramènera le pays vers nous, lorsqu'il sera rendu à la liberté et à lui -même. Telle que je la comprends
l'abstention (lors des consultations électorales) n'est pas un défaut d'affirmation ; elle est au contraire une affirmation et une protestation éclatante. C'est s'affirmer, c'est protester que de dire au pouvoir : les royalistes ne veulent pas se prêter à vos mensonges ; ils ne veulent pas avoir l'air de prendre au sérieux vos prétendues institutions ; ils ne veulent pas, en acceptant une lutte trop inégale, ajouter l'apparence d'une opposition vaincue à votre facile triomphe...

Croyez-le bien : lorsque le moment sera venu,
l'abstention d'aujourd'hui deviendra pour les royalistes un titre et une recommandation de plus devant leurs concitoyens...

Mais j'en suis convaincu, la protestation incessante par
l'abstention publique, telle est la vraie mission des royalistes, sous un régime monstrueux qui semble contrarier à plaisir les instincts et les besoins de la France, qui remplace le sentiment moral par le cynisme, la liberté par l'intimidation électorale..."

Henri V . Comte de Chambord. 22 septembre 1861

 

21/03/2011

Analyse politique

élections,république,monarchie catholique,analyse politique,doctrine,traditionUne fois n’est pas coutume, et même si je trouve peu d’intérêt à commenter les rituelles frasques républicaines, je vais aujourd’hui me livrer à cet exercice dans un but purement pédagogique.

 

Bien que notre positionnement politique se situe à l’extérieur de ce système démagogique. Au lendemain du scrutin ayant eu lieu dans le cadre des élections cantonales, il me paraît opportun de prendre ma plume de Monarchiste afin de faire un bref exposé pour disséquer la situation politique actuelle de notre France, prisonnière du sectarisme laïc et républicain.

La « Gauche » tout d’abord, semble opérer la bonne opération au soir de ce premier tour. Si elle emporte cette victoire, ce puissant poison idéologique garantira en effet et comme toujours le caractère funeste dans l’application de chacune de ses prises de positions mortelles. La Gauche étant un grand vrac d’hystériques, qui maudissent principalement les mots « culture » , « tradition » et « racines ». Il ne faut pas s’attendre à une amélioration du niveau intellectuel et moral de notre civilisation si ce troupeau d’égaré venait à rafler la mise. Cette « Gauche » en révolution permanente, restant l’adepte du multiculturalisme, du nivellement par le bas, de l’impossible égalité absolue, de la confusion des genres, de la religion du laïcisme, du grand maternage, de la très-sainte et précaire subvention, et des prestations sociales à n’en plus finir...!

Un rapide coup d’œil suffit pour comprendre que la « Droite molle » a été la grande perdante de ce scrutin, malgré les « gesticulations sarkoziennes » dernières, notamment au Puy en Velay ou notre énervé national a redécouvert pour l’occasion l’héritage Chrétien de la France sur le chemin de Compostelle... Souvenons nous (il y a déjà cinq ans) des appels grotesques de l’ancien ministre de l’intérieur en direction de l’électorat « national et patriote ». Electorat crédule qu’il s’était empressé de trahir dès le lendemain de sa victoire présidentielle de 2007. Dans une Monarchie Catholique Traditionnelle, l’actuel saltimbanque de l’élysée pourrait tout juste prétendre au titre honorifique de « bouffon du roi », et encore...

Ce camp d’imposteur prétendu « conservateur » marche en réalité bras-dessus bras-dessous avec la Gauche caviar et impie dont nous venons de dresser le rapide portrait plus haut. La dissolution des frontières nationales, la mort programmé des institutions traditionnelles telles que la famille sont l’œuvre d’une Droite républicaine corrompue avec la révolution depuis sa plus tendre enfance. Et pour preuves : aujourd’hui cette Droite courbe l’échine devant l’Europe mondialiste, devant les imams, devant la déculturation, devant l’athéisme à marche forcée, devant les exigences des puissants lobbies et de l’insupportable repentance...  

Voyons maintenant la poussée de la droite présentée comme « extrême » dans ce scrutin... Le tableau de cette famille républicaine sans grandeur d’âme, reste en effet incomplet si nous omettons de préciser que notre refuge et nos espérances ne se trouvent pas dans le résultat électoral de la « droite nationale ». Incontestablement en tant que Royalistes Légitimistes Contre-révolutionnaires, nous sommes attachés à la tradition de notre pays, à la messe traditionnelle par exemple, à l’amour de la France, à l’amour de notre patrie, à l’amour de ses racines et de son Histoire. Mais ce n’est pas pour autant que la Droite-de-la-Droite nous ressemble et nous séduise.

De façon générale, les partis politique les plus à droite restent profondément républicains. Bien qu’ils soient les seuls partis qui ne considèrent pas le patriotisme comme un gros mot, ils tirent leur seule espérance politique des urnes... La Nation défendue par les souverainistes de la droite « dure » est une idée révolutionnaire. Il est facile de le constater, ces gens adorent le drapeau tricolore de la République ! Voilà une autre raison qui marque notre profonde différence. Pauvre Sainte Jeanne d’Arc, tous les ans au mois de mai, on l’entoure du bleu-blanc-rouge festif de la Gueuse ! Quelle indignité, quelle manque de classe, quel disgracieux affront ! Une fleur de Lys ou un étendard blanc, ça a quand même plus de tenue : ça vise un objectif moral, spirituel, intellectuel, esthétique et historique de haute volée.

Quant à « La Marseillaise » reprise par les partisans de ce patriotisme républicain d’opérette, rappelons brièvement qu’à l’origine il s’agit d’un chant maçonnique de canaille déicide et satanique... 

Un mot à présent sur les abstentionnistes. Nous retrouvons là sans aucun doute les déçus et les blasés de ce système corrompu jusqu’à l’os. Nous voudrions leur dire de ne pas perdre espoir et qu’il existe autre chose que la république et sa politique néfaste, que la France ne peut pas être autre chose qu’une Monarchie Catholique. La démocratie intégrale au niveau national est une mascarade qui n’abuse que les naïfs. Notons que les légitimistes se sont souvent prononcés pour une démocratie locale où les gens pourraient s’exprimer sur un nombre de sujets à définir, cela dans le cadre des provinces où, autrefois on trouvait l’intendance et le parlement. En un mot : l’autorité Royale en haut, et les libertés locales en bas. Schéma à l’heure actuelle totalement impossible, car il faudrait d’abord restaurer une bonne autorité en haut, une autorité légitime qui soit conforme à la nature réelle, à la loi naturelle et à la vocation Catholique de notre France...

A ces déçus nous voulons simplement rappeler qu’il existe l'Union des Cercles Légitimistes de France (UCLF), qui est un mouvement royaliste qui a la particularité et l'honneur d'être le seul en France à maintenir politiquement l'intégrité de l'héritage français et légitime. C'est une tâche essentielle à une époque où même ceux qui se croient le plus français sont largement contaminés par les idéologies révolutionnaires.

 

07/06/2009

Regard sur notre époque.

Au moment ou notre pays s’enfonce chaque jour davantage dans le marasme économique et social, au moment ou la France trébuche dans l’anarchie, les vieux démons reprennent vie. Les mythes destructeurs de la nation, à l’instar de la lutte des classes, servent de justification à la révolte et à la violence urbaine. Certains leaders politiques de la gauche extrême y puisent une sorte de brevet révolutionnaire, une identification avec les « grands ancêtres » de la révolution de 1789. L’hostilité viscérale à l’entreprise et à l’autorité reste une constante idéologique de l’opinion publique.

 

Notre pays est miné par la montée continue des différentes formes d’insécurité. Le poids du communautarisme, l’effacement des repères identitaires et des valeurs morales qui ont structurés jadis notre civilisation en étant les principaux facteurs. La France subit une montée progressive de la violence, elle est le théâtre de nombreux affrontements brutaux, au relent de guerre civile. Ce processus funeste apporte la preuve irréfutable de l’inaptitude constante des Français (de la majorité) à régler par le dialogue démocratique les difficultés rencontrées au niveau de la Cité. Aujourd’hui chez nous, chaque débat, chaque négociation républicaine tourne à la querelle idéologique et engendre une contestation permanente…

 

Tout pousse à la rupture. L’immense mérite de nos Rois chrétiens a consisté, siècle après siècle, crise après crise, à panser les plaies, à atténuer les souffrances humaines, à apaiser les passions, à maintenir l’unité, à servir le bien commun. Quel contraste éclatant !

 

Alors aujourd’hui, il semble en effet que cette remise en ordre de manière durable, ne soit pas possible. L’autorité légitime ayant disparu, depuis plus de deux cents ans quelque chose est brisé, et notre beau pays dégringole allant de rupture en rupture. Cela tient tout d’abord au fait que Dieu a été chassé avec violence de nos institutions et de nos âmes. Il est désormais interdit de prononcer son nom dans une enceinte publique. De nombreuses conséquences découlent de cette apostasie. Et notamment cette faillite prévisible de l’éducation nationale.

La médiocrité et l’inadaptation des institutions actuelles ne sont plus à démontrer. Les esprits les plus éclairés savent bien que les institutions républicaines sont parfaitement incapables de discerner ou de servir le bien commun.

 

Et puis… n’oublions pas non plus, la façon dont on manipule l’opinion afin qu’elle se plie aux exigences de telle ou telle minorité agissante. Les partis politiques jouent un rôle déterminant dans la désintégration de la vie nationale. Ils se manifestent, à l’évidence, comme des ferments de division et des révélateurs des plus médiocres ambitions. Leur raison d’être essentielle se limite le plus souvent à la conquête où à la conservation d’un pouvoir éphémère. Un parti est d’abord, une machine électorale à la recherche permanente de candidats et de colleurs d’affiches... Le système oblige les éventuels candidats de bonne volonté à dissimuler leur véritable opinion, à ruser, à mentir, puis finalement à trahir ceux qui ont naïvement fait confiance. Il semble que la démagogie engendrée par le suffrage universel a encore de beaux jours devant elle, à moins que…. cette société, à bout de souffle ne s’effondre sur elle-même.

 

Si Dieu voulait bien prendre en pitié le « Royaume des Lys », il pourrait une fois encore, permettre que l’héritier de nos Rois renoue le fil brisé de notre histoire. D’aucuns penseront qu’il est bien tard, les choses étant trop avancées. Peut être bien… mais ce n’est pas en vain que la « providence » a donné l’espérance comme devise à la Maison de Bourbon. C’est donc à un long travail nécessaire de reconstruction que nous sommes conviés après ces 220 années de désordre croissant. Sans doute cette tâche dépasse nos pauvres forces humaines mais Dieu viendra à notre aide si nous acceptons, selon la parole de Saint Pie X de « tout restaurer dans le Christ ». Alors les individus et les nations reprendront le chemin de la conversion, la chrétienté rayonnera à nouveau sur l’occident et le Roi de France reviendra...   

 

 

MARQUIS DES CHOUANS.

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