27/05/2012
Groupes réducteurs et noyaux dirigeants (1973)
Abrégé de subversion par Adrien Loubier
Comment ces étudiants sérieux, après seulement quelques participations aux AG de grévistes, se sont-ils mutés, pour les uns en révolutionnaires hargneux et violents, et pour les autres en couards prêts à toutes les concessions ? Comment cette Conférence des Évêques de France a-t-elle pu déboucher sur des déclarations aussi insipides, consensuelles et pusillanimes ? C’est que ces deux groupes — et tant d’autres avec eux — ont en commun leur mode de fonctionnement en société de pensée.
Catholiques, monarchistes et autres défenseurs du droit naturel ! impossible de survivre en démocratie sans s’instruire au préalable de cette technique de subversion de la pensée réaliste.
Pour lire la suite de cette étude :
http://www.viveleroy.fr/Groupes-reducteurs-et-noyaux,85
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23/09/2010
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
Réunion du Samedi 23 octobre 2010
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18/08/2010
Le Cercle Robert de Baudricourt fait sa rentrée
Reunion du samedi 11 Septembre 2010
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10/06/2010
Reunion du Cercle Robert de Baudricourt
Reunion du Samedi 19 Juin 2010
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20/05/2010
LEGITIMISTES GARDEZ-VOUS A GAUCHE / LEGITIMISTES GARDEZ-VOUS A DROITE
De nos jours, la classification politique se fait immanquablement sur une échelle allant de l'extrême droite à l'extrême gauche. Chacun cherche à se repérer sur cette échelle ou y est commis d'office par ses adversaires en fonction des valeurs qu'il défend.
Né de la Révolution, le système Droite-Gauche est lui-même révolutionnaire car en perpétuelle évolution. La Droite nationale, considéré comme le parti le plus représentatif de l'extrême droite ou de la "droite traditionnelle" actuelle, aurait été considéré de gauche, voire, d'extrême gauche (parti démocrate ou pseudo-démocrate, parti ne contestant pas la séparation de l'Eglise et de l'Etat...) par les ultra-royalistes de 1815, eux-mêmes considérés à leur époque comme les représentants de la droite extrême.
Entrer dans le jeu Droite-Gauche conduit inévitablement ceux qui se décident à franchir le pas à s'identifier à une droite en constante évolution et par conséquent à devenir, le plus souvent à leur corps défendant, révolutionnaires.
Les défenseurs d'une doctrine légitimiste intégrale sont les seuls aujourd'hui à pouvoir s'honorer de n'être ni de droite, ni de gauche. Les seuls, donc, à pouvoir se dire contre-révolutionnaires. Les légitimistes sont en effet les dépositaires de l'unique doctrine politique antérieure à 1789 opposée par nature à la Révolution, de l'unique doctrine politique non entachée des idéologies nouvelles issues du mouvement révolutionnaire (libéralisme, socialisme, nationalisme).
L'idéal que nous poursuivons, à savoir l'édification de la Cité de Dieu, est le plus grand, le plus noble. Ainsi, faire triompher la légitimité implique l'anéantissement des efforts révolutionnaires visant à détruire cette Cité. Participer à la victoire d'un parti de droite ne conduirait, au mieux, qu'à ralentir le processus révolutionnaire.
Or, que constatons-nous : notre doctrine, aussi merveilleuse soit-elle, n'a cessé, depuis deux siècles, de voir le nombre de ses défenseurs décroître. La responsabilité en revient à nos aïeux qui se sont laissés tenter par des unions irréfléchies avec des partis politiques "conservateurs" (nos contemporains agissent de même). Délaissant temporairement (tout au moins le croyaient-ils) la doctrine légitimiste pour s'allier à des individus supposés idéologiquement proches, ce afin de lutter contre une "gauche" conquérante, ils ont en fait définitivement abandonné leur cause première. Leur énergie a été dépensée au cours de combats conjoncturels. Jetant toutes leurs forces dans des partis ou mouvements plus ou moins éphémères, ils en ont épousé les idées ou les ont abandonnés vidés, sans plus aucun désir de se battre de nouveau. En bref, ils se sont laissés entraîner dans les rouages de la Révolution dont le mécanisme les broie.
Les vrais révolutionnaires se moquent bien de savoir si les catholiques appartiennent à la droite ou à la gauche. Une seule chose leur importe : que l'on entre dans ces partis, parce qu'ils y sont eux-mêmes et que par leur intermédiaire ils pervertissent nos idées, propagent les leurs, nous font perdre de vue les plans que nous avons sur la Cité de Dieu.
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Existe-t-il une bonne droite ?
Les légitimistes, et de façon plus générale les traditionalistes, estiment en effet pour la plupart qu'il existe une droite bonne, celle tant décriée par les ennemis de l'Eglise que sont les francs-maçons et les marxistes. Obnubilés par le danger, réel, que représentent ces derniers, ils se sentent dans l'obligation de soutenir puis d'adhérer à tout mouvement s'y opposant. Cette droite est composée aujourd'hui de multiples groupuscules aux positions diverses et d'un gros noyau, la Droite nationale, qui a essayé de créer un consensus dans ce monde complexe. Les hommes qui composent ces mouvements ont eux aussi des origines fort diverses. Les catholiques présents y côtoient des individus plus que douteux, notamment les hommes de la Nouvelle Droite.
De tous ces facteurs résulte l'illusion d'un combat commun. Les catholiques oublient une chose : les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. Si les grécistes sont en apparence opposés aux maçons, ils n'en sont que les frères ennemis. Les buts de ces hommes sont identiques (détruire la Cité de Dieu), seuls les moyens d'atteindre ce but diffèrent.
La droite à l'assaut des catholiques
L'Union des Cercles Légitimistes de France s'est toujours efforcée de mettre en garde les catholiques contre ces partis politiques républicains. Si quelques personnes de bonne foi se laissent facilement convaincre devant l'abondance de ces preuves, d'autres, bien que frappées par nos arguments, continuent leur combat dans les mouvements de droite. Elles ne veulent pas voir la réalité en face, cela les obligerait à modifier trop de choses dans leur vie. Afin de se rassurer, elles trouvent de bons prétextes pour continuer comme avant. Combien de fois avons-nous entendu dire : "il faut que tous les tradis investissent la Droite nationale pour que nous y ayons plus de poids..."
Illusions! Illusions! Les diverses tendances de ces partis évoquées n'évoluent pas chacune de leur côté, elles évoluent ensemble...
19:08 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : étude légitimiste, légitimiste, légitimité
04/05/2010
Reunion du Cercle Robert de Baudricourt
Reunion du Samedi 22 mai 2010
11:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, étude légitimiste, réunion
05/04/2010
Reunion du Cercle Robert de Baudricourt
Reunion du Samedi 24 avril 2010
09:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, étude légitimiste, réunion
01/03/2010
Reunion du Cercle Robert de Baudricourt
Reunion du Samedi 20 mars 2010
09:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, étude légitimiste, réunion
05/08/2009
L’idéal politique de la Monarchie par Henri V comte de Chambord (1869)
Pour une autorité gardienne des libertés
Contenu de la lettre du comte :
Vous savez mieux que tout autre, mon cher ami, si la pensée de la France, la passion de son bonheur et de sa gloire, le désir de lui voir reprendre dans le monde la place que la Providence lui a assignée, font l’objet de mes constantes et bien vives préoccupations.
J’ai toujours respecté mon pays dans les essais qu’il a voulu tenter. On a pu même s’étonner de la persistance d’une réserve dont je ne dois compte qu’à Dieu et à ma conscience. Mais si les amertumes prolongées de l’exil pouvaient avoir un adoucissement, je le trouverais dans la certitude de n’avoir pas manqué à la résolution que j’avais prise envers moi-même de ne point aggraver les embarras et les périls de la France.
Cependant, l’honneur et le devoir me recommandaient de la prémunir contre de funestes entraînements. Je n’hésitais pas, vous vous le rappelez, à protester contre les prétentions d’un pouvoir qui, uniquement basé sur le prestige d’un nom glorieux, croyait, au lendemain d’une crise violente, le moment propice pour s’imposer aux destinées du pays.
Vous voulez la monarchie, disais-je alors aux Français ; vous avez reconnu qu’elle seule peut vous rendre, sous un gouvernement régulier et stable, cette sécurité de tous les droits, cette garantie de tous les intérêts, cet accord permanent d’une autorité forte et d’une sage liberté, qui fondent et assurent le bonheur des nations ; ne vous livrez pas à des illusions qui, tôt ou tard, vous seraient fatales. Ce nouvel empire qu’on vous propose ne saurait être cette monarchie tempérée et durable dont vous attendez tous ces biens…
La monarchie véritable, la monarchie traditionnelle, appuyée sur le droit héréditaire, et consacrée par le temps, peut seule vous remettre en possession de ces précieux avantages… Le génie et la gloire de Napoléon n’ont pu suffire à fonder rien de stable ; son nom et son souvenir y suffiraient bien moins encore…
Les dix-sept années qui viennent de s’écouler depuis que je faisais entendre ces paroles à mon pays n’ont-elles pas justifié mes prévisions et mes conseils ? La France et la société tout entière sont menacées de nouvelles commotions ; aujourd’hui comme il y a dix-sept ans, je suis convaincu et j’affirme que la monarchie héréditaire est l’unique port de salut où, après tant d’orages, la France pourra retrouver enfin le repos et le bonheur.
Poursuivre en dehors de cette monarchie la réalisation des réformes légitimes que demandent avec raison tant d’esprits éclairés, chercher la stabilité dans les combinaisons de l’arbitraire et du hasard, bannir le droit chrétien de la société, baser sur des expédients l’alliance féconde de l’autorité et de la liberté, c’est courir au-devant de déceptions certaines.
La France réclame à bon droit les garanties du gouvernement représentatif, honnêtement, loyalement pratiqué, avec toutes les libertés et tout le contrôle nécessaires. Elle désire une sage décentralisation administrative et une protection efficace contre les abus d’autorité.
Un gouvernement qui fait de l’honnêteté et de la probité politique la règle invariable de sa conduite, loin de redouter ces garanties et cette protection, doit, au contraire, les rechercher sans cesse.
Ceux qui envahissent le pouvoir sont impuissants à tenir les promesses dont ils leurrent les peuples, après chaque crise sociale, parce qu’ils sont condamnés à faire appel à leurs passions au lieu de s’appuyer sur leurs vertus.
Berryer l’a dit admirablement : « Pour eux, gouverner, ce n’est plus éclairer et diriger la pensée publique, quelle qu’elle soit ; il suffît de savoir la flatter, ou la mépriser, ou l’éteindre. »
Pour la monarchie traditionnelle, gouverner, c’est s’appuyer sur les vertus de la France, c’est développer tous ses nobles instincts, c’est travailler sans relâche à lui donner ce qui fait les nations grandes et respectées, c’est vouloir qu’elle soit la première par la foi, par la puissance et par l’honneur.
Puisse-t-il venir, ce jour si longtemps attendu où je pourrai enfin servir mon pays ! Dieu sait avec quel bonheur je donnerais ma vie pour le sauver. Ayons donc confiance, mon cher ami, et ne cessons de travailler dans ce noble but. A la justice et au droit appartient toujours la dernière victoire. Comptez plus que jamais sur mon affection.
22:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : comte chambord, monarchie, étude légitimiste