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26/04/2011

Histoire : L'adoubement autrefois

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauLe jeune et nouveau chevalier a d'abord été damoiseau ( titre de gentilhomme auprès des dames ) puis valet et enfin écuyer (jeune noble qui avant l'adoubement s'attachait au service d'un chevalier et portait son écu). Il deviendra désormais chevalier avec plusieurs de ses compagnons. Au cours d'une cérémonie très honorifique, on remet à l'apprenti-chevalier son épée attachée à sa taille, dans son baudrier de cuir, et ce, de la main du chevalier qui lui a tout enseigné.

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauTout d'abord, la partie préparatoire de l'écuyer, reçu au château de son futur suzerain (seigneur) : le jeune écuyer voulant devenir chevalier doit se recueillir, jeûner toute la journée, et prier une partie de la nuit précédant l'adoubement.

Ensuite vient la partie de la consécration : au matin de la cérémonie, le jeune homme assiste à la messe et communie. Par la suite, des moines et des serviteurs l'habillent et lui donnent les dernières recommandations. Ces préparatifs ont pour but de laisser un temps de réflexion au futur chevalier et de le purifier. Le jeune homme doit être parfaitement certain du choix de sa "destinée" lors de la cérémonie. Son engagement est à vie, et le serment qu'il prononce, inviolable.

Un geste essentiel par lequel le sacrement est administré est la colée. L'adoubant donne un coup léger du plat de la main droite sur la nuque de l'adoubé. Un geste aussi violent vérifiait la maturité du jeune homme pour figurer parmi les adultes, de manière à se tenir droit dans les coups durs et parfaitement maître del ui.

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauA la colée succède la remise des armes où chaque nouveau chevalier démontre devant tous son habileté dans l'escrime à cheval, en renversant d'un seul coup de lance des mannequins, appelés quintaines.

Maintenant armé de son épée, le nouveau chevalier se doit de prêter serment sur la bible. Entouré de son parrain et de ses amis, face au prêtre, il promet de servir Dieu, de rester loyal à son seigneur et de protéger les non-combattants.

La partie festive est maintenant un temps pour tous de se réjouir. Alors, pendant que tout le monde s'attable pour le festin, musiciens, jongleurs et acrobates se préparent à la fête. La journée se poursuit dans la sérénité et la joie, avec tournois de toutes sortes jusqu'au soir où le nouveau chevalier quitte le château de son seigneur.

  

06/08/2010

Les Preux Chevaliers du Royaume de France

 

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La Chevalerie

Au début, le chevalier (du mot cheval) n'était qu'un soldat de cavalerie. Un cheval de bataille et une armure coûtaient cependant très cher et le Roy devait s'assurer que ses chevaliers retiraient un profit suffisant de leurs terres. Les hommes désiraient devenir chevaliers pour obtenir respectabilité. Un chevalier devait se montrer généreux, courtois, brave, délicat et audacieux 
 

De nos jours, on constate un regain d'intérêt pour la chevalerie. En effet nos sociétés occidentales modernes, dominées entièrement par le "règne de la quantité" et soumises à l'hégémonie des marchands, parcourues de plus par des courants plus ou moins désordonnés et exaltés; témoignent du besoin croissant de retrouver un sens sacré à l'existance.

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Bénédiction du Nouveau Chevalier

1

- Dans la bénédiction du nouveau chevalier, on procède de la façon que voici. Le pontife, avant que ne soit dit l'évangile, bénit son épée en disant:

2

- Bénédiction de l'épée. " Exaucez, Seigneur, nos prières; que la dextre de Votre Majesté daigne bénir cette épée dont Votre serviteur ici présent désire être ceint; que dans la mesure de Votre bénédiction il puisse être le défenseur de l'Eglise, des veuves, des orphelins et de tous les serviteurs de Dieu contre la cruauté des païens; qu'il épouvante et terrifie ceux qui lui tendraient des pièges; accordez lui de les poursuivre dans l'équité et de nous défendre dans la justice. "Amen"

3

- Autre bénédiction: "Seigneur Saint, Père tout-Puissant, Dieu éternel, par l'invocation de Votre Saint Nom, par la venue du Christ, Votre fils, notre Seigneur, et par le don du Saint Esprit défenseur, bénissez cette épée afin que Votre serviteur que voici, qui en ce jour en est ceint comme le lui accorde Votre bonté, foule aux pieds les ennemis invisibles, soit victorieux en tout combat et demeure toujours sans blessure; nous Vous le demandons par Jésus Christ..." On répond: "Amen."

4

- "Béni soit le Seigneur mon Dieu qui éduque mes mains pour le combat." Et quand on a dit les trois premiers versets suivis du "Gloria Patri..." le pontife dit: "Sauvez Votre serviteur. Le Seigneur soit avec vous... Prions."

5

- Oraison : " Seigneur saint, Père tout-puissant, Dieu éternel, Vous qui seul mettez toutes choses en ordre et les disposez comme il convient, Vous qui, pour réprimer la malice des méchants et pour protéger la justice, avez permis aux hommes par une règle salutaire l'usage du glaive sur la terre, Vous qui avez voulu que soit institué l'ordre militaire pour la protection du peuple. Accordez à Votre serviteur ici présent, qui vient de placer son cou sous le joug de la chevalerie, les forces de la piété céleste et l'audace pour défendre la foi et la justice. Accordez-lui un accroissement de sa foi, de son espérance et de sa charité; disposez comme il convient toutes choses en lui: crainte autant qu'amour de Dieu, humilité, persévérance, obéissance et patience en bonne mesure, afin qu'il ne blesse injustement personne avec ce glaive ou avec un autre. Nous Vous en prions... " On répond : " Amen. "

6

- Après cela le pontife prend sur l'autel l'épée nue et la pose dans la dextre du récipiendaire en disant: "Reçoit ce glaive au nom du Père et du fils et du Saint-Esprit et sers-t'en pour ta propre défense, pour celle de la Sainte Église de Dieu, pour la confusion des ennemis de la Croix du Christ et de la foi chrétienne ainsi que la couronne du royaume de France. Autant que l'humaine fragilité te le permettra, ne blesse personne injustement avec lui. Qu'il daigne t'accorder cela, Celui qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit dans les siècles des siècles " On répond "Amen"

8

- Ensuite, l'épée ayant été remise au fourreau, le pontife ceint le récipiendaire de l'épée avec son fourreau, et l'en ceignant il dit: "Sois ceint de ton glaive sur ta cuisse, ô toi qui es tout puissant dans le nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais sois attentif au fait que ce n'est pas par le glaive, mais par la foi, que les saints ont vaincu les royaumes "

9

- Ceint donc de l'épée, le nouveau chevalier la sort du fourreau et, dégainée, il la brandit trois fois dans sa main, puis il l'essuie sur son bras et la rengaine.

10

- Cela fait, le pontife, distinguant ce nouveau chevalier à son caractère militaire, lui donne le baiser de la paix en disant: " sois un soldat pacifique, actif, fidèle et soumis à Dieu ."

11

- Puis il lui donne un léger soufflet en disant: "Réveille-toi du sommeil du mal, et sois vigilant dans la foi en Christ et dans une réputation louangeuse ". "Amen"

12

- Alors les nobles de l'assistance lui remettent ses éperons, là où il est de coutume que cela se fasse, et l'on chante l'antienne: "Ton allure te fait remarquer parmis les fils des hommes; ceins ton épée sur ta cuisse, ô toi qui es très puissant. "

13

- Oraison : " Dieu éternel et tout-puissant, répandez la grâce de Votre bénédiction sur Votre serviteur ici Présent, qui désire d'être ceint de cet estoc remarquable; rendez-le confiant dans la force de Votre dextre; qu'il soit armé Par Vos célestes défenses contre toutes les forces adverses afin qu'ainsi dans ce siècle il ne soit troublé par aucune des tempêtes guerrières. Par le Christ... "

14

- Enfin le pontife lui donne son étendard.

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Le Code de la Chevalerie

Le code de la chevalerie du temps des Croisades se résume en dix commandements, tout comme le décalogue de l'Église :

 

1.
Cette première règle de la chevalerie est la plus importante de toute. Si on n'était pas chrétien, on ne pouvait devenir chevalier. Le chevalier devait croire en Dieu et avoir en lui plein confiance.

Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Église et observeras tous ses commandements.

2
Cette règle est le cri d'armes du chevalier. Le chevalier devait servir et défendre l'Église

Tu protégeras l'Église.

3.
Le chevalier devait défendre tous les faibles aussi bien les prêtres que les femmes et les enfants.

Tu auras le respect de toutes les faiblesses et tu t'en constitueras le défenseur.

 4.
Le chevalier devait aimer et protéger sa patrie.

Tu aimeras le pays où tu es né.

5.
Le chevalier devait être une brave personne. Mieux valait être mort que d'être appelé couard

Tu ne reculeras pas devant l'ennemi.

6.
Cette règle invitait les chevaliers à combattre les païens

Tu feras aux Infidèles une guerre sans trêve et sans merci.

7.
Le seigneur devait protéger son vassal qui lui en échange, était fidèle à son seigneur. Le chevalier devait aider son seigneur lorsqu'il avait besoin d'aide.

Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs féodaux, s'ils ne sont pas contraires à la loi de Dieu.

8.
Le chevalier ne devait en aucun cas mentir et le respect de la parole donnée allait aussi avec la franchise.

Tu ne mentiras point et sera fidèle à la parole donnée.

 

9.
Le chevalier devait être courtois et sage pour tous. Il devait être aussi généreux.

Tu feras largesse à tous.

10.
Le chevalier devait se faire le défenseur du Bien et le combattant du Mal. Satan est l'ennemi du chevalier.

Tu seras, partout et toujours, le champion du Droit et du Bien contre l'injustice et le Mal.

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Les Vertus de la Chevalerie

Loyauté

Le chevalier doit toujours être loyal envers ses compagnons d'armes. Que se soit pour la chasse ou pour traquer un ennemi, le chevalier doit être présent au combat jusqu'à la fin avec ses compagnons, prêt à les aider en tout temps avec vaillance

Prouesse

Le chevalier doit être preux. La force de l'âme est aussi très importante afin de combattre les redoutables adversaires qu'il rencontre lors de ses quêtes. Il doit les combattre pour le service de la justice et non par vengeance personnelle

Sagesse et
mesure

Le chevalier dpit être sage et sensé afin d'empêcher la chevalerie de basculer dans la sauvagerie et le désordre. Le chevalier doit avoir le contrôle sur sa colère, sa haine. Il doit rester maître de lui-même en tout temps. Les échecs sont donc de mise pour le chevalier afin d'exercer l'agilité intellectuelle et la réflexion calme.

Largesse et
courtoisie

Un noble chevalier doit partager autant de richesses qu'il posse avec amis et paysans sous son aile. Il doit faire preuve de courtoisie. .

Justice

Le chevalier doit toujours choisir le droit chemin sans être encombré par des intérêts personnels. La justice par l'épée peut être horrible alors l'humilité et la pitié doit tempérer la justice du chevalier.

Défense

Un chevalier se doit de défendre son Seigneur et ceux qui dépendent de lui. Il doit toujours défendre son pays, sa famille et ceux en qui il croit fermement et loyalement

Courage

Un chevalier se doit de choisir le chemin le plus difficile et non le chemin guidé par ses intérêts personnels. Il doit être prêt à faire des sacrifices. Il doit être à la recherche de l'ultime vérité et de la justice adoucie par la pitié.

Foi

Un noble chevalier doit avoir foi en ses croyances et ses origines afin de garder l'espoir.

Humilité

Le chevalier ne doit pas se vanter de ses exploits, mais plutôt laisser les autres le faire pour lui.

Franchise

Le chevalier doit parler le plus sincèrement possible

 

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