04/03/2015
Rosaire pour la France, à Metz
18:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rosaire, metz, lorraine
09/02/2015
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 28 février 2015, à Nancy (54 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
11:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reunion legitimiste, cercle robert de baudricourt, lorraine, nancy
04/02/2015
Rosaire pour la France, à Metz
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rosaire, metz, lorraine
17/01/2015
Messe pour Louis XVI en Lorraine
____________________________
A noter également Messe pour Louis XVI le dimanche 25 janvier 2015, demandée par l'association PSB Lorraine, à 11 heures à la chapelle du Sacré-Coeur, 65 rue du Maréchal Oudinot 54230 Nancy.
Puis à 15 heures, à l'hôtel Ariane, 10 rue de la Saône 54520 NANCY/LAXOU. Conférence par :
Monsieur Aymeric Péniguet de Stoutz
Administrateur de la chapelle expiatoire à Paris
Sur le thème :
La chapelle expiatoire de Paris et les commémorations sous la restauration
« une protestation perpétuelle de la réaction »
Renseignements, tarifs et inscriptions : 03 83 90 34 14
11:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : messe pour louis xvi, 21 janvier, metz, nancy, lorraine
04/01/2015
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 24 janvier 2015, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
14:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : réunion légitimiste, robert de baudricourt, formation, études, metz, lorraine
02/01/2015
Rosaire pour la France
11:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rosaire, lorraine, metz
04/12/2014
Saint patron protecteur de toute la Lorraine.
Le culte de saint Nicolas se répandit très tôt en occident, notamment dans la région rhénane d'où il vint sans doute dans l'ancienne Lotharingie. L'abbaye de Gorze, près de Metz, n'y est pas étrangère, car depuis longtemps déjà, on y vénérait les reliques du thaumaturge. Dès la première moitié du XIè siècle, des églises et Chapelle furent dédiées à saint Nicolas. Le Duc de Lorraine Thierri II qui fit construire un nouveau faubourg à Neufchâteau, y érigea en 1097, une église qui fut dédiée à saint Nicolas. A Gerbéviller, l'ancienne église Saint Pierre comportait une chapelle latérale dédiée à saint Nicolas etc..
Nicolas avait été archevêque de la ville de Myre, au sud-ouest de la Turquie actuelle, sur le bord de la Méditérranée. Il y avait été inhumé et sa tombe attirait des foules, car il s'y produisait des miracles. En 1087, des marchands italiens qui rentraient d'Antioche en bateau, accostèrent à Myre et s'emparèrent de la relique qu'ils ramenèrent à Bari. Ils furent accueillis en grandes pompes à leur retour. Les italiens invoquèrent qu'ils avaient voulu préserver des Sarrasins les restes de saint Nicolas, mais ce faisant, ils privèrent l'Eglise d'Orient qui avait une grande dévotion pour ce saint. Il faut observer que la rupture entre les deux églises avait eu lieu en 1053...
Le culte de saint Nicolas était déjà bien établi chez nous avant la translation de la relique à Bari, mais l'événement eut un retentissement universel.
Un certain Aubert qui revenait de croisade fit étape à Bari où il alla se prosterner sur le tombeau. Là, servi par la providence, il rencontra le clerc chargé de la garde des lieux et qui, comme lui, était originaire de Port. Ils se trouvèrent même des liens de parenté et se lièrent d'amitié. Les relations évoluèrent si bien que le clerc eut une vision dans laquelle saint Nicolas lui apparut et lui exprima son désir qu'une de ses reliques soit déposée à Port. Avec les clefs du tombeau que le clerc détenait, rien n'était plus facile. Une petite expédition nocturne permit de prélever une partie d'un doigt du saint que l'on appelera plus tard la jointure.
A son retour, Aubert déposa la relique dans l'église de Port et plusieurs miracles s'ensuivirent. Le bourg prit de le nom de Saint-Nicolas de Port et un pèlerinage se mit en place qui eut un immense succès. On venait de partout, de Lorraine et de beaucoup plus loin, notamment de Bourgogne, de France et d'Allemagne. On y vit de très nombreux dignitaires et souverains. Jeanne d'Arc, elle-même y vint avant d'entreprendre sa mission.
René II eut une très grande dévotion pour saint Nicolas, surtout lors de la guerre contre Charles le Téméraire. Après la bataille de Nancy le 5 juillet 1477, le duc attribua son succès principalement à saint Nicolas et pour la première fois, fut affirmé publiquement son patronage sur la Lorraine. Patronage confirmé en 1657 par le pape Innocent X.
(Source : Lorraine 2000 ans d'histoire)
18:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint nicolas, lorraine, croisade, histoire locale
02/12/2014
Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt
Au soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).
Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.
Ils le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port.
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..
Le vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :
- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt -
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit :
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)
A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal.
Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).
(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").
18:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lorraine, saint nicolas, tradition, sire de réchicourt, croisade
22/11/2014
Chorale en cours de formation
Vous aimez chanter nos traditions et vous souhaitez intégrer une chorale à 100% Légitimiste ? Le Cercle Robert de Baudricourt en Lorraine vous offre cette possibilité. Des débutants, aux chanteurs plus avancés, cette annonce s’adresse à tous ceux qui ont une réelle motivation pour faire rayonner dans les coeurs, le répertoire de la France Catholique et Royale. Pour que les glorieux chants de nos ancêtres ne tombent jamais dans l'oubli !
Pour plus de renseignements, contactez nous :
ro.beaudricourt@sfr.fr
22:58 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : chorale, chants royalistes, lorraine
09/11/2014
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 22 novembre 2014, à Nancy (54 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
19:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : reunion legitimiste, cercle robert de baudricourt, lorraine
01/10/2014
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 18 octobre 2014, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
00:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, reunion legitimiste, formation, lorraine
09/09/2014
Pèlerinage à Domrémy
Dimanche 5 octobre 2014 : pèlerinage à Domrémy
organisé par le prieuré Saint-Nicolas de Nancy
Source : ICI
23:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pèlerinage, domrémy, sainte jeanne d'arc, lorraine
20/08/2014
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 06 septembre 2014, à Nancy (54 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
22:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, réunion, formation, lorraine
01/07/2014
Le miraculé de Thibhirine
Frère Jean Pierre Schumacher
né le 15 février 1924 à Buding (Lorraine)
Né dans une famille ouvrière de six enfants, il est élevé dans la ferveur de la foi catholique. Jean-Pierre a dix huit ans lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine par le Troisième Reich, il est enrôlé de force dans l'armée allemande.
Bien des années plus tard, dernier rescapé du rapt au monastère de Tibhirine, le Frère Jean-Pierre âgé à présent de 90 ans, est toujours moine à Notre-Dame-de-l’Atlas, au Maroc. Selon lui, et sans qu’il puisse expliquer pourquoi, la Vierge lui a « sauvé la vie » à plusieurs reprises.
Comment êtes-vous devenu moine ?
Avant d’entrer chez les cisterciens, je suis passé par la communauté mariste, dont j’ai suivi toute la filière, en commençant par le collège. En 1940, la guerre a tout interrompu. Ma famille a été un temps évacuée sur la région parisienne, en voiture à cheval. Je ne voulais pas faire mes études en allemand alors je suis resté à la maison, j’étais meunier avec mon père. En 1942, à 18 ans, j’ai été mobilisé, comme « malgré nous ». J’ai d’abord été envoyé en Hollande, puis en Allemagne.
Mais vous avez survécu à cette guerre !
Oui, la Sainte Vierge m’a protégé. C’était à l’hôpital militaire de Heidelberg, en février 1943. Les blessés de Russie arrivaient par trains entiers. On m’avait envoyé là, parce que j’avais attrapé une maladie des yeux, une rétinite. Le médecin chef a dit « avec ces yeux-là, vous ne pouvez pas aller au front » et il m’a réformé. À une heure près, au moment même où mon unité partait pour des manœuvres avant d’être envoyée dans le secteur de Stalingrad. Parmi ceux qui sont partis, il y avait mon meilleur camarade, un séminariste. Il était un modèle pour moi et je ne l’ai plus jamais revu. Je suis sûr que la Vierge Marie m’a sauvé la vie une deuxième fois alors.
Sauvé par Marie « une deuxième fois » ?
Oui, car plusieurs fois au cours de ma vie, j’ai eu une grâce que je ne m’explique pas, et qui m’a fait échapper à des mauvais coups. La première fois, à cinq ans, j’ai failli être écrasé par un attelage. Le conducteur ne m’avait pas vu. Le cheval avait son sabot sur ma poitrine, puis il s’est arrêté d’un seul coup et n’a pas appuyé. Une autre fois, c’était à Fès en 1997, où nous étions, après Tibhirine. Le plafond de ma chambre m’est tombé dessus. J’ai simplement eu le temps de voir du sable qui tombait puis les poutres qui s’effondraient sur mon lit. Je me suis dégagé à temps, sans trop savoir comment. Et puis, bien sûr, il y a eu Tibhirine..
Source : Famille Chrétienne
21:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moine trappiste, thibhirine, algérie, malgré-nous, schumacher, famille chrétienne, lorraine
04/06/2014
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 07 juin 2014, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
17:54 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, metz, réunion, formation
18/05/2014
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 24 mai 2014, à Nancy (54 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
23:25 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, nancy
05/04/2014
La « petite Sixtine » de Lorraine.
Renseignements et inscriptions : ro.beaudricourt@sfr.fr
10/03/2014
Réunion du cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 22 mars 2014, à Nancy (54 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
23:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, légitimisme, lorraine, nancy
18/02/2014
Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise Catholique
Nous reproduisons ci-dessous intégralement l'article paru dans le magazine de presse économique et de société « capital ». Il s'agit de rappeler simplement à nos lecteurs l'influence toujours actuelle, le rôle nuisible joué chez nous en Lorraine par la secte maçonnique aux commandes de son instrument démo(n)cratique favori « la république ». Sa lourde responsabilité dans le déclin de notre civilisation, la volonté franche et méthodique des loges maçonniques d'anéantir définitivement la belle et glorieuse tradition Catholique et Royale de nos ancêtres. Nous invitons ceux qui souhaitent mieux connaître les origines de ce poison mortel, à se procurer l'ouvrage « La conjuration antichrétienne» de Monseigneur Henri Delassus (1836 - 1921).
Rude ennemi du modernisme et du libéralisme, ce livre dénonce francs-maçons et « démocrates républicains » comme autant d'expressions maléfiques de l'esprit de la Révolution.
__________________________
Nancy : Les initiés y font la loi, à la mairie et au tribunal de commerce
Agglomération de 350 000 habitants, Nancy est dirigé par une poignée de francs-maçons. Le premier d’entre eux ? Il siège à la mairie et préside la communauté urbaine depuis près de trois décennies. Bien qu’il s’interdise de participer aux rites locaux (sa propre loge est située à Paris), André ROSSINOT ne se cache pas d’appartenir au Grand Orient (GODF). Tous les mois de janvier, il présente officiellement ses vœux aux vénérables de la ville et son équipe municipale regorge de frères de différentes obédiences : au moins trois de ses vingt et un maires adjoints porteraient le tablier, ainsi que plusieurs de ses directeurs d’administration.
Cet homme de droite reste aussi en pays de connaissance lorsqu’il croise le fer avec les socialistes du cru. Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine, et Michel Dinet, le patron du conseil général de Meurthe-et-Moselle, sont eux aussi des initiés. Lorsque le besoin s’en fait sentir, André Rossinot n’hésite d’ailleurs pas à ouvrir les portes du temple à ses opposants. «Il m’a carrément proposé de me faire entrer en maçonnerie si j’arrêtais de torpiller son projet de tramway», s’irrite encore l’un des vingt maires de l’agglomération, qui a refusé tout net cette offrande empoisonnée.
Mais les maçons nancéiens ne se cantonnent pas aux ors de la place Stanislas. Ils hantent aussi les couloirs du tribunal de commerce. Certes, l’actuel patron de cette institution, Yves Aubry, n’est pas lui-même un frère. Mais le président de la chambre des procédures collectives (où se joue le destin des entreprises en difficulté), Gérard Gabriel (GODF), porte le tablier, tout comme l’administrateur judiciaire Pierre Bayle (GLDF) et le mandataire liquidateur Alain Villette. Bien que tous les trois nient farouchement fréquenter les loges de la ville, plusieurs de nos informateurs les y ont croisés.
La fraternité permet-elle à certains acteurs locaux de conclure parfois des petits arrangements, lors des liquidations d’entreprises ? C’est en tout cas ce qu’assurait l’ancien président François Ganne, qui a claqué la porte de la juridiction en septembre 2007. C’est aussi ce que laisse penser le rapport de l’Inspection générale des services judiciaires, remis en avril 2008 au garde des Sceaux. Ses auteurs y fustigent la «proximité nuisible» entre les juges du tribunal de commerce et leurs auxiliaires.
Selon nos informations, nos trois mousquetaires seraient par ailleurs membres, aux côtés de magistrats et d’avocats, d’une fraternelle des professions juridiques, très influente dans les salles d’audience du tribunal de grande instance, cette fois. Ils se retrouveraient en outre une fois par mois à l’abbaye des Prémontrés pour les agapes du très discret cercle Lothaire, le Club 50 de la ville.
A leur table, les deux seuls Nancéiens à nous avoir avoué leur appartenance maçonnique, Philippe Vivier (GODF), ancien président du tribunal de commerce, et le psychosociologue Bernard Turkawka. Mais aussi Jean-Pierre Carolus, actuel président de la CCI, Jean-François Mayeux, le notaire attitré de la ville, et Pierre Bandin, le patron du Novotel de Laxou, dans la banlieue.
Ce dernier servirait aussi à dîner aux dix-huit membres du Club des philanthropes, qui se réunit deux lundis par mois dans ses salons. Beaucoup d’entre eux sont francs-maçons, en particulier Michel Recroix, un expert en placements financiers qui roule au volant d’une Mercedes immatriculée au Luxembourg. Frères de tous les pays…
Etienne Gingembre
Source : article
18:44 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : lorraine, franc-maçonnerie, initiés, nancy, capital, mgr henri delassus, la conjuration antichrétienne
25/01/2014
Réunion du cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 8 février 2014, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
21:20 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cercle robert de baudricourt, légitimisme, formation, lorraine, doctrine, metz
04/01/2014
« En mémoire de sa majesté Louis XVI, Roy de France »
Le cercle Robert de Baudricourt vous invite cordialement à participer à la demi-journée qui se tiendra le samedi 18 janvier 2014, au domaine de l'asnée à Villers-les-Nancy.
Plan d'accès
Programme
15H45 : Accueil
16H00 : Conférence, Vie et mort du Roy Louis XVI
17H00 : Galette des Rois
18H30 : Clôture
...................................................................
Coupon réponse à retourner impérativement avant le 14 janvier 2014 à : Cercle Robert de Baudricourt 3 rue de forbach 54 700 Pont à Mousson
Nom : .............................................
Prénom : ........................................
Adresse : ..........................................................................................
Participera à la demi-journée « En mémoire de sa majesté Louis XVI, Roy de France »
Nombre de personnes : 6 € x .......... = ........... €
Ci joint un chèque de : ....... € à l'ordre de Cercle Robert de Baudricourt
- Entrée gratuite pour les adhérents du Cercle
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Renseignements
- Téléphone : 03 83 81 00 29 ou 06 46 77 66 85
- courriel : ro.beaudricourt@sfr.fr
Cliquez sur le bouton ci-dessous pour télécharger et imprimer votre bulletin d'inscription :
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Messe pour le repos de l'âme du Roi Louis XVI
Dimanche 19 Janvier 2014
10h30
Eglise Marie-Immaculée
32 avenue du général Leclerc à Nancy
Plan d'accès
20:16 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : conférence, lorraine, cercle robert de baudricourt, domaine de l'asnée, villers les nancy, louis xvi, messe, roi martyre
14/12/2013
La contre-révolution en Lorraine sous l'empire
Dans son remarquable ouvrage sur le diocèse de Nancy. M. l'abbé Eugène Martin n'a rien omis et si je me permets aujourd'hui de glaner derrière lui, c'est seulement parce que j'ai pensé, en apportant quelques documents inédits, intéresser ceux qui ont la curiosité de connaître cette époque passionnante en France du culte catholique.
Le Préfet de la Meurthe en 1802 était Marquis : nommé à Nancy depuis le 2 mars 1800, il commençait à bien saisir l'esprit de ses administrés. Il devait sa nomination tant à ses sentiments modérés pendant la Révolution, qu'aux services qu'il avait rendus, lors de sa brève mission dans les quatre nouveaux départements de la rive gauche du Rhin, où il s'était révélé un administrateur de premier ordre. Dès son arrivée dans la Meurthe, il s'était efforcé de pacifier les esprits. Son prédécesseur sous le Directoire, le commissaire du pouvoir exécutif Saulnier, homme fort intelligent, mais très autoritaire, s'était montré souvent brutal surtout à l'égard des émigrés rentrés et des prêtres réfractaires qu'il avait poursuivi avec la dernière rigueur. Les populations étaient restés profondément attachés au catholicisme romain, même pendant le régime anti-religieux du Directoire et les efforts des commissaires du pouvoir exécutif pour faire admettre le culte décadaire et le calendrier républicain n'avaient pu triompher de leur obstination.
Avant de faire reconnaître le nouveau clergé concordataire, Marquis dans son « oeuvre d'apaisement ».., avait dû d'abord extirper les derniers germes du catholicisme intransigeant que maintenait à Nancy l'ancien Evêque La Fare, demeurés en relation avec quelques prêtres lorrains.
Su moment où Bonaparte reconstituait l'Eglise de France, il entendait que les prêtres devinssent de véritables fonctionnaires rentrant dans la hiérarchie de l'Etat : aussi s'il favorisait les uns, se montrait-il sévère envers ceux qui contrariaient sa politique.
Les rapports des préfets ne lui suffisaient pas : il les faisait compléter par les renseignements qui lui parvenaient de diverses sources. Ainsi sur un simple avis du législateur Faure (de la Haute Loire), qui transmettait une dénonciation concernant les prêtres rentrés dans le département de la Meurthe, le Ministre de la police Fouché demandait au Préfet des renseignements détaillés et lui prescrivait une enquête sévère (19 janvier 1802).
Il y avait alors à Nancy un petit nombre de royalistes et de prêtres réfractaires qui se réunissaient dans la chapelle de l'hospice St-Julien et qui, suivant les rapports des agents secrets, étaient en relation avec les conspirateurs de Paris. « Au commencement de ventôse (février), disait-on, ce parti paraissait très satisfait et se flattait d'avoir acquis une grande influence sur les personnages les plus importants du gouvernement et d'avoir des amis dans le Sénat conservateur et le conseil d'Etat. Il comptait aussi beaucoup sur la nouvelle organisation du clergé qui, d'après ces calculs, devait être presque exclusivement composé de prêtre réfractaires et en conséquences dévoués à la cause des royalistes. »
Les personnes qui étaient désignées comme faisant partie de la « coterie papiste » et que le Préfet avait reçu l'ordre de surveiller depuis le 18 février, étaient les suivantes :
1. Vaubecourt-Nettancourt, ex-comte, prévenu d'émigration sous surveillance, ci-devant lieutenant-général des armées, âgé, peu de moyens, paraissant jouir d'une grande considération de la part des autres et vraisemblablement à cause de sa naissance et de son ancien titre ;
2. Ludre (Gabriel-Florent), ex-marquis, autrefois un des propriétaires les plus considérables du département, mais dont la presque totalité des biens a été vendue et sa femme, Madame de Ludre, qui l'a suivie dans l'émigration, non inscrite cependant sur la liste des émigrés ;
3. D'Hofflize (Christophe-Thiébaut), ex-chevalier, ancien capitaine de carabiniers, prévenu d'émigration sous surveillance ;
4. D'Hédival (Nicolas-Hyacinthe-Rousselot), ex-comte, prévenu d'émigration sous surveillance ;
5. Madame de Landreville. ci-devant comtesse, non prévenue d'émigration ;
6. Madame Garemdé, veuve d'un ancien conseiller au Parlement de Lorraine ;
7. Jacquemin, ex professeur de théologie,
8. Mollevaut, ex-curé de Nancy,
9. Mannessy, ex-chanoine de Reims,
10. Rollin, ex-curé de Rancy
(Les quatre derniers de cette liste cachés à Nancy et changeant souvent de demeure.)
Tels étaient les importants conspirateurs qui empêchaient le Ministre de la Police et surtout le Préfet de la Meurthe de respirer à l'aise, en cet hiver de 1802. Une volumineuse correspondance était échangée à leur sujet entre Paris et Nancy et, le 9 avril 1802, presque à l'heure où le Concordat était proclamé, le Préfet de la Meurthe recevait de Fouché l'ordre d'expulser de territoire français tous les prévenus dont nous venons de rappeler les noms.
Extrait de l'ancienne revue « Le pays Lorrain » numéro de 1906 :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k86162w/f220.image.r=le%20pays%20lorrain.langFR
12:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : empire, contre-révolution, lorraine, histoire, persécutions, nancy
12/11/2013
Un évêque, une famille, la légitimité en Lorraine pendant la restauration
Charles Auguste Marie-Joseph, Comte de Forbin Janson, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, fondateur de l'œuvre de la Saint enfance, né à Paris 3 novembre 1785, mort le 11 juillet 1844 dans le château de Guilhermy, près de Marseille. Il était le second fils de Michel-Palamède comte de Forbin-Janson, et de Cornélie-Henriette-Sophie-Louise-Hortense-Gabrielle Galléan, princesse de Galléan.
Issu de l’une des plus grandes familles nobles et légitimistes de Provence, il quitte la France au moment de la Révolution avec ses parents pour ne revenir au pays qu’en 1800. Toute sa vie, l'évêque de Forbin Janson demeura un rude adversaire de la Révolution et des conspirations suscitées par la franc-maçonnerie contre la monarchie Traditionnelle.
En 1810, il se joint à la société secrète royaliste contre-révolutionnaire « les Chevaliers de la foi », fondée par Ferdinand de Bertier de Sauvigny. Ordonné à Chambéry le 15 décembre 1811, Charles Auguste Marie-Joseph de Forbin-Janson fut d’abord supérieur du grand séminaire de l’endroit. À titre de vicaire général, il se rendit à Rome en 1814 où, après avoir consulté Pie VII, il décide de consacrer sa personne au redressement de la France devenue impie par suite de ses violentes poussée de fièvre révolutionnaires. Doué de grands talents et d’une facilité oratoire, capable de déployer une activité généreuse et prodigieuse, il n'a de cesse de défendre l'alliance du trône et de l'autel, convaincu que sans la monarchie la religion ne pouvait subsister.
Nommé évêque de Nancy et de Toul le 21 novembre 1823, la même année il fit l'honneur à la famille Baillard d'aller prendre le déjeuner chez elle à Borville, petit village de campagne située à quelques kilomètres de la colline de Sion. Laboureur de son état, le père des frères Baillard (personnages principaux de l'oeuvre littéraire « la colline inspirée » de Maurice Barrès) tire sa fortune de son mariage avec Marie-Anne Boulay, enfant du pays elle aussi. Léopold, homme distingué dans le village par sa capacité et ses sentiments religieux, n'a de cesse que de pleurer la disparition de Louis XVI et de Marie Antoinette, reine de France et princesse de Lorraine.
Pendant toute la période révolutionnaire, de la terreur et des persécutions, le père des trois frères Baillard recueille, cache chez lui et sauve un bon nombre de prêtres réfractaires. Dans les caves de la maison familiale de Borville se célèbrent les « messes clandestines ». Il fut toujours regardé à Borville comme un modèle de foi, de probité, de justice, de bon sens et de droit le plus sûr. Légitimiste, fidèle à la famille de Bourbon qu'il regardait comme le plus ferme soutien pour la France des principes religieux auxquels il tenait par dessus tout. Son dévouement était tel que, lorsque les soirées d'hiver, il racontait à ses enfants la mort tragique de Louis XVI, de grosses larmes abondantes tombaient de ses yeux. Par sa personnalité ses valeurs, ses récits, son authenticité, le père Baillard aura une influence considérable sur le destin de ses enfants.
Très rapidement Monseigneur Charles Auguste Marie de Forbin-Janson va renforcer de son côté le pouvoir personnel du fils aîné des Baillard, devenu curé de la belle et importante paroisse de Flavigny-sur-Moselle. En 1825, le puissant évêque de Nancy lance une grande mission à Sion, dont les frères Bailliard seront le bras armé. La colline de Sion, lieu sacré, berceau des ducs de Lorraine...
Cependant la Révolution de 1830 gronde ! Aussi dès l’annonce de la chute de Charles X, à la révolution de Juillet, les émeutiers saccagèrent-ils le séminaire de Nancy, et Mgr de Forbin-Janson dut se résigner à quitter rapidement et définitivement le diocèse.
Mais les Baillard, eux restent sur place ! Leur évêque protecteur n'étant plus à la tête de l'évêché, le retour de bâton est sévère, et les choses vont se compliquer très rapidement pour les trois frères dévoués, qui, ne démériteront pas dans la bravoure et la résistance qu'ils vont opposer à ceux qui se sont promis de les faire disparaître ; avant de tomber malheureusement dans le terrible piège des « interprétations prophétiques », des premières sirènes de la « survivance » et du « providentialisme », victimes d'un escroc qui va précipiter leur perte.
02/11/2013
Une journée de novembre en Lorraine
Novembre 2013, c'est le petit matin en Lorraine. Le silence de la maison et l'odeur du café bien chaud me laissent songeur face aux mystères des siècles du passé, me vient alors à l'esprit cette idée spontanée de partir aujourd'hui même sur les chemins de la découverte, en quête des joyaux de notre patrimoine oublié. Et si nous nous évadions ensemble le temps d'un instant pour nous rendre aux sources de la chrétienté ? Très loin des tumultes de l'éco-taxe et des hausses d'impôts déprimantes de ce gouvernement à la sauce socialiste tout aussi illégitime que le système dans lequel il puise sa source et sa soif intarissable d'injustice.
Qui a déjà entendu parler de l'Abbaye de l'Etanche, située à quelques kilomètres de la petite bourgade de Vigneulles-les-Hattonchâtel ?
Le déjeuner tout juste achevé, les journées sont tellement courtes en cette saison que c'est déjà l'heure du départ. N'ayant en rien renoncé au projet matinal, impossible de s'en aller en excursion sans les plus jeunes de la maison, tant la motivation éblouissante des enfants d'accompagner leur père se révèle joyeuse et sincère, transformés pour l'occasion en guides, en explorateurs et en reporters d'un jour.
Nous prenons la route en famille direction Thiaucourt-Régnéville, pour passer à proximité du tristement célèbre village détruit autrefois par les Allemands, puis c'est Vigneulles-les-Hattonchâtel. Dans le petit village de Creue, sous la grisaille de ce ciel couvert de novembre, nous empruntons un petit sentier étroit, complètement perdu au fond d'une rue pour nous enfoncer dans l'inconnu et la profondeur de la forêt. Au beau milieu de ce bois, au bout de ce passage qui semble mener notre petit groupe d'explorateurs vers nulle part, nous arrivons sur les hauteurs à la croisée des chemins, un arc-en ciel de possibilités s'offre alors devant nous... Sans la moindre signalisation forestière, nous décidons de nous engager sur la voie incertaine qui s'ouvre sur le flanc est. Après quelques minutes de progression, nous apercevons au loin le clocher de l'église de Hattonchâtel.., conscients de notre erreur et afin d'éviter de nous égarer une fois encore, nous préférons demander notre chemin à un villageois :
« La route de l'Etanche ? Bien sûr ! Prenez la sente au bout de la rue voisine, poursuivez jusqu'à l'antenne de l'armée, puis vous descendrez sur la deuxième voie à votre droite. »
Nous touchons au but, la tension monte d'un cran, tant nous sommes pressés et débordants d'envie d'atteindre notre objectif. Après avoir franchis l'antenne de l'armée, le premier repère de notre indicateur, nous arrivons au seuil de ce deuxième chemin recouvert par les feuilles mortes d'automne. Quelques mètres encore dans cette descente abrupte, nous apercevons un groupe d'hommes, une quarantaine environ, ce sont des chasseurs bredouilles me semble-t-il sur le retour, équipés de gilets rouges avec une meute de chiens aux abois. Arrivés à leur hauteur, nous demandons à l'un d'entre eux si nous sommes encore loin de notre but.
« Non vous n'êtes plus bien loin, nous rassure-t-on, l'Abbaye se trouve à 150 mètres à peine. »
A notre arrivée sur le lieu tant recherché, le désastre supposé se dévoile progressivement sous nos yeux avec une bien triste et dure réalité. Vestiges, ruines et pierres anciennes sont les ultimes témoins d'un passé qui paraît révolu. Actuellement Notre-Dame de l'Étanche est à l'abandon, son état se dégrade cruellement au centre d'un cadre pourtant magnifique entourée d'un petit ruisseau et d'un étang, elle survit difficilement, totalement isolée du reste de la civilisation. Les fenêtres et les portes sont endommagées, ou plus précisément ce qu'il reste des pillages. Les murs menacent de s'écrouler à chaque instant et les toits sont à demi-effondrés. L'ancienne Abbaye a été fondée en 1144 par Philippe abbé de Belval, l'église aurait été consacrée en 1147. Dans son voisinage, s'élevait jadis un couvent de femmes, lui aussi rattaché à l'ordre de Prémontré, mais qui disparut par la suite. Elle possédait également le prieuré de Bénoîte-Vaux, célèbre lieu de pèlerinage lorrain. Rasée dans un premier temps par les Suédois en 1632, l'Abbaye de l'étanche a été reconstruite en 1743 avec une aile à neuf cellules ; la chapelle a été terminée en 1770. Son dernier abbé fut Joseph Prélat, nommé en 1786 puis chassé violemment quelques années plus tard par la Terreur Révolutionnaire anticléricale qui s'est impitoyablement abattue sur le doux Royaume de France...
Il est déjà 16H00 le ciel s'obscurcit, la fraîcheur s'installe, le moment pour nous de quitter cet endroit chargé de vieilles histoires que chacun devine passionnantes. Il est l'heure d'emprunter le chemin du retour, la nuit tombe si vite en novembre.
Des fonds sont récoltés dans le but d'entreprendre le sauvetage de cette Abbaye, comme tant d'autres malheureusement partout en France, des appels aux dons et des pétitions sont lancées. Les gens, les français, restent finalement attachés plus qu'ils ne le pensent eux mêmes à ses murs qui paraissent pourtant définitivement condamnés sur le court terme. Malgré les bonnes intentions, et par cohérence il ne paraît pas imprudent de supposer que l'argent ne saurait suffire à arracher du déclin et de la disparition ses édifices majestueux élevés par nos ancêtres. En effet comment ne pas s'apercevoir qu'il manque à notre civilisation actuelle l'essentiel ; c'est à dire le génie, la foi qui déplace les montagnes et surtout le cœur et l'esprit qui ont édifié ces magnifiques chefs d'oeuvres de l'architecture, biens d'une valeur inestimable, fruits des innombrables trésors de la chrétienté.
Reny_F
11:19 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lorraine, patrimoine, abbaye, architecture, promenade, découverte
27/10/2013
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 16 novembre 2013, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
21:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, légitimité, metz
13/10/2013
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 26 octobre 2013, à Nancy (54 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
15:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, formation légitimiste
03/10/2013
Inauguration d’une statue de Ste Jeanne d’Arc près de Domrémy
Dimanche 29 septembre, a été inaugurée la statue de sainte Jeanne d’Arc à ND de Bermont, à proximité de Domrémy, sous la houlette de l’association « Avec Jeanne ». Ce projet avait été confié au sculpteur Boris Lejeune, qui a réalisé un chef d’œuvre. L’inauguration s’est faite en présence de membres de l’association de M.Alain Olivier, président de l’association ND de Bermont.
Source :
http://catinfor.com/fr/2013/09/30/inauguration-dune-statue-de-jeanne-darc-pres-de-domremy/
18:18 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sainte jeanne d'arc, domrémy, notre dame de bermont, lorraine
19/09/2013
Réunion du Cercle Robert de Baudricourt
La prochaine réunion de formation du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 28 septembre 2013, à Metz (57 000).
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr
22:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cercle robert de baudricourt, lorraine, légitimité, metz
03/09/2013
Sédévacantisme : sectarisme, illuminisme, doctrine erronée et fausse Tradition au... petit vatican de Clémery (Lorraine) !
Une histoire peu banale qui mérite que l'on s'y attarde un instant, afin d'apprendre à nous prémunir de cette dérive dangereuse qui consiste à se réfugier dans un idéalisme religieux, dans des interprétations prophétiques personnelles, et de devenir ainsi la proie de ces "papes autoproclamés" qui sous couvert de défendre la tradition Catholique dans sa pratique la plus stricte en arrivent finalement très rapidement à son contraire comme nous allons pouvoir le vérifier avec ce qui va suivre.
L'histoire de Clément XV
- Michel Collin né en 1905 à Béchy (moselle) appartient à une famille nombreuse (onze enfants). Son père (infirme) et sa mère étaient des petits commerçants catholiques, très pieux. Michel hérite de la mystique de sa mère qu'il considère comme une "sainte". Assez tôt, il prétend avoir des "visions" sur la fin des temps et le proche avènement du "Grand Monarque"...
Source et suite sur le site en lien ci-dessous, tenu comme il est indiqué par un membre de la famille du "pape" de Clémery, on trouve un résumé de la vie de Michel Collin (Clément XV) :
http://www.gerard-collin.com/clement xv/histoire resumee.htm
Morceaux choisis dans le texte :
- Dans son journal La Vérité, également publié en allemand et en anglais, Michel Collin (Clément XV) déclare la guerre au pape Paul VI qui a pris sa place au Vatican. Il le dénonce comme "faux pape", l'excommunie, et évoque les "hérésies de Rome". "Sous la dictée du ciel", il rédige les dogmes de "l'Eglise de Gloire" (également nommée Eglise du Miracle et Eglise rénovée) et son catéchisme. Il annonce que la Sainte Vierge et saint Joseph sont corédempteurs du genre humain, appelle au sacerdoce des hommes et des femmes mariés, car pour Dieu il n'y a pas de sexe, supprime la confession auriculaire à cause des "abus".
- Michel Collin meurt en 1974 "martyr de la fin des temps". Sa communauté attend sa résurrection "miraculeuse", au plus tard pour Noël 1982, mais elle tarde et la communauté de Clémery est désemparée, la clientèle s'effondre. Un schisme se manifeste dans l'association dix ans plus tard à la suite d'un conflit entre "conservateurs" et ceux qui proposent des "voies nouvelles".
- Déjà du temps de Clément XV, des dissidences étaient apparues : les plus connues sont celle de Don Ferraro (ex-prêtre italien) qui se proclama "Christ sur terre" et fut dénoncé comme "faux mystique" par Clément XV, et celle de Gaston Tremblay, ancien évêque de Clément XV qui rompit avec ce dernier en 1967 et se fit proclamer à son tour pape au Canada sous le nom de Grégoire XVII.
La "doctrine".., les reportages TV de l'époque.
Il s'impose à présent de jeter un petit coup d'oeil sur l'étonnante doctrine "traditionnelle" des "apôtres de l'Amour Infini" fondé par Michel Collin, puis repris par son évêque Gaston Tremblay. Voilà qui vaut bien le détour... :
http://www.gerard-collin.com/clement xv/apotres amour infini.htm
Plusieurs vidéos pour se replonger pendant quelques minutes dans la très lourde atmosphère d'idolâtrie de cette époque :
http://www.ina.fr/video/SXC06017411
http://www.ina.fr/notice/voir/CAF93053162
play.jsp?id=EUS_8EDF8CDF2CCF4B379F42F68F8FA781FD
La succession
Un groupe canadien fondé par Gaston Tremblay ("Père Jean-Grégoire") s'était déjà séparé de Clémery en 1967 comme nous l'avons vu un peu plus haut. Une partie des anciens fidèles de Clément XV proclameront Pape G. Tremblay sous le nom de Grégoire XVII...
La page Wikipédia de Gaston Tremblay (Grégoire XVII), successeur de Clément XV :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_XVII
Sur celle des "Apôtres de l'Amour Infini", on apprend que la mouvance a rencontré de très graves et sérieux problèmes avec la justice du Quebec à plusieurs reprises :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Apôtres_de_l'amour_infini
http://www.gerard-collin.com/clement%20xv/presse.htm
Mais, l'histoire ne s'arrête pas là.., accrochez-vous ! Gaston Tremblay avant de rendre son âme à Dieu en 2011, suite à une discorde avec l'un de ses disciples, cet ultime personnage en 2005 va prendre le titre de Léon XIV et se proclamer non seulement "pape" dans la droite ligne de Clément XV, mais aussi... "Roi de France" !! Voici le site internet de cet homme qui dit vivre seul, et simplement de la charité sociale du Quebec dans un appartement à Montréal :
http://eglisenouvellefrance.org/?page_id=833
A lire également la position de ce "nouveau pape et roi" sur la récente question du "mariage pour tous", comme nous pouvons l'imaginer le "grand monarque" n'a pas manqué de réagir à ce sujet d'actualité :
http://eglisenouvellefrance.org/?p=1180
Sur son forum (ou il est pratiquement d'ailleurs le seul et unique intervenant), un sujet intéressant qui replonge le lecteur dans le triste historique de sa "légitimité". C'est reparti pour un petit tour depuis le petit vatican de Clémery sous le "pontificat" de Clément XV. Dans ce sujet "Léon XIV" est visiblement attaqué par une ancienne disciple du mouvement, soucieuse de régler ses comptes avec le nouveau gérant :
http://www.eglisenouvellefrance.org/forum/viewtopic.php?f=2&t=44
18 pages, attention c'est du lourd... (Avis aux courageux !!)
Conclusion
Cette histoire qui pourrait relever de la farce, aux conséquences pourtant réellement tragiques pour les familles malheureuses qui ont hélas accordé leur confiance à ces faux prophètes, doit impérativement servir de leçon pour notre temps. Plus que jamais, les catholiques doivent redoubler de vigilance face à cette imposture qui porte le nom de sédévacantisme.Nous savons très bien que la nouvelle élection du Pape François (le vrai, le seul, celui qui est à Rome) prend le contrepied de la ligne traditionnelle entamée par Benoit XVI. Dès lors, il y a fort à craindre que cette tentation sédévacantisme se réveille à nouveau, voir fortifie ceux qui malheureusement pourraient se laisser séduire par quelques gourous autoproclamés aux règnes désastreux.
On remarque d'ailleurs que le sentiment qui débute toujours par l'interprétation personnelle d'une prophétie, développé par les royalistes providentialistes adeptes de la "survivance" de Louis XVII, et donc des faux dauphins, est finalement similaire à celui qui est répandu par les sédévacantistes dans le domaine religieux. C'est ce sentiment sorti de l'imaginaire, de l'orgueil et de la bêtise de quelques farfelus, qui ouvrent la porte à tout et à n'importe quoi, les mêmes causes produisent les mêmes effets. « Vous jugerez l'arbre à ses fruits... »
Michel Collin, curé de campagne de Lorraine, s'était auto-persuadé d'être le pape de la vision prophétique de Saint Jean Bosco (vers 1880), ce pape sauveur de l'Eglise à la tête de ce bateau majestueux résistant à la tempête. A la lecture de cet article le naufrage du "petit vatican" de Clémery n'est plus à prouver...
Pour terminer enfin, écoutons en guise de conclusion son excellence Monseigneur Marcel Lefebvre, opposé fermement à l'hérésie sédévacantiste qu'il avait par ailleurs à plusieurs reprises condamnée :
00:43 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sédévacantisme, fausse doctrine, sectarisme, clémery, clément xv, lorraine, idéalisme, faux pape, vatican, concile, mgr lefebvre
10/08/2013
A la cour de Lunéville
Nous invitons les fidèles de cette page, les passionnés d'histoire, et plus particulièrement les Lorrains qui cherchent à mieux comprendre la chronologie historique de notre province, à parcourir les lignes de l'ouvrage ancien de Gaston Maugras intitulé "La cour de Lunéville". L'auteur nous invite à nous replonger dans cette période charnière de la première partie du 18ème siècle, en redonnant vie à la grande diversité des personnages qui ont animé cette petite cour au moment de l'arrivée sur ses terres en 1698 du Duc Léopold de retour d'exil ; en passant par "la pragmatique sanction" épisode qui jette le désarroi dans la population apprenant les renonciations au duché de François III de Lorraine ; pour arriver enfin et très rapidement aux frasques du "petit Versailles Lorrain" sous la coupe de Stanislas, le roi déchu de Pologne...
Il apparaît nettement que Stanislas était un homme séduit par les idées des lumières, et notamment par la personnalité de Voltaire qu'il va accueillir au château de Lunéville. D'une manière probablement inconsciente, le roi déchu de pologne va se faire comme tant d'autres de son époque le facteur des philosophies nouvelles, qui, comme nous le savons, conduiront quelques décennies plus tard son arrière petit-fils le Roy Louis XVI à la guillotine, pour le plus grand malheur de la France.
Malgré quelques chapitres ou passages qui ne sont pas dignes d'un très grand intérêt et qui peuvent être rapidement "survolés", ce livre reste d'une lecture agréable et divertissante, il nous amène à la lumière du passé à mieux comprendre la provenance des difficultés qui alimentent notre présent...
Téléchargeable gratuitement sur BNF Gallica:
La Galerie des portraits
Léopold, Duc de Lorraine
Elisabeth-Charlotte d'Orléans, duchesse de Bar et de Lorraine
François III de Lorraine
Marc de Beauvau-Craon
Stanislas, roi de Pologne, duc de Lorraine
Comte de Tressan
Emilie du Châtelet
Nicolas Ferry, nain de Stanislas