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22/03/2012

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 avril 2012, à Pont à Mousson (54 700).

  

 

 Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

19/03/2012

6ème centenaire de l'anniversaire de Sainte Jeanne d'Arc

Soirée du 12 mai 2012 

organisée par le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt


Vaucouleurs, découverte des lieux historiques



Visite guidée, à 18H15

Les ruines du château de Robert de Baudricourt,

la porte de France,

la chapelle castrale

Repas, à 20H00

Accueil du pèlerin

2 place de la basilique

88 630 Domrémy la pucelle



Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

10/03/2012

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 17 mars 2012, à Pont à Mousson (54 700).

  

 

 Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

23/02/2012

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 17 mars 2012, à Pont à Mousson (54 700).

  

 

 Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

12/02/2012

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 18 février 2012, à Pont à Mousson (54 700).

  

 

 Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

24/01/2012

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 18 février 2012, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

 

 

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

 

22/01/2012

Les larmes du Royaume de France

 

angelouis.jpgDans notre Lorraine et partout en France, plus de deux siècles après les faits, les Royalistes et les catholiques se sont mobilisés pour rendre hommage à la mémoire du Roy martyr, proie des complots, de toutes les machinations et de la répugnante cruauté des activistes révolutionnaires.

Louis XVI reste le personnage clé de 1789. Date inoubliable, période charnière et énigmatique de notre histoire. Il symbolise à lui seul la fin tragique de la glorieuse monarchie catholique française.

C'est avec un courage personnel, né d'une foi inébranlable dans la force infinie de la royauté française, qu'il se résigne, accepte le sacrifice et le martyre. L'exemplarité de l'attitude royale devant la mort apparaît comme un ultime message politique adressé aux Français. Sa foi religieuse devient un monument d'une beauté étincelante, un contre exemple magnifique opposé au déchaînement des passions et à la folie des hommes de son temps.

Puisqu'il lui avait été retiré par la force les moyens de régner en roi Chrétien, ne pouvant plus rien pour la France, il voulut mourir en saint. Ses derniers jours deviennent les plus glorieux de son existence. On mesure combien le Roy se retrouve à la fois abandonné et diminué comme figure royale et sanctifié par un destin qui trouve sa véritable finalité dans une apologétique qui prouve la grandeur et la Vérité de la religion Catholique face à l'hypocrisie perfide « des prétendus droits de l'homme » assoiffés de pouvoir et de sang !

En abolissant la monarchie, en frappant à mort un homme seul et sans défense, la convention a cherché à détruire toute une tradition millénaire, la tradition catholique et royale française. La condamnation du roi par ce tribunal impie, composé de malfrats révolutionnaires, démontre l'acharnement volontaire « des factions » à couper la France de ses racines chrétiennes et elle rejaillit avec une virulence extrême pendant toute la révolution, elle s'inscrit dans la logique d'un violent rejet de Dieu pour se poursuivre jusqu'à nos jours...

Le jugement du Roy très chrétien par la franc-maçonnerie, s'étant autoproclamé assemblée représentative du « peuple souverain », provoque l'inversion contre nature des rôles, et le renversement du principe politique traditionnel français pour le plus grand malheur de notre pays.

Louis XVI laisse «de grandes leçons aux Français, et un testament immortel ». Il fut un modèle de foi, d'abnégation, de courage et de bonté paternelle.

 

Reny_F 

 

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louis-xvi.jpg« Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ces injures personnelles. »


Paris, 20 juin 1791, Louis XVI

 

11/01/2012

Messe du 21 janvier 2012

 Messe pour le repos de l'âme du Roi Louis XVI

demandée par le Cercle Légitimiste Robert de Baudricourt

 

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Samedi 21 janvier 2012, à 18H30

 en la Chapelle du Sacré-Coeur 

65 rue du Maréchal Oudinot 54 000 NANCY 

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08/01/2012

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 janvier 2012, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

 

 

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

 

03/12/2011

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

 

saint-nicolas-gloire-saint-jean-baptiste-sainte-lucie-lorenzo-lotto-13-354-iphone.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


rech1.gifIls le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


Le vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

01/12/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 janvier 2012, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

16/11/2011

L'implantation des tribus celtes dans notre province

celtes.JPGParmi les tribus celtes qui s'introduisent en Gaule, deux d'entre elles s'installent dans notre région :

- Les Médiomatriques, de la Meuse au Rhin;

- Les Leuques, au sud de la Lorraine.

Elles ont chacune une capitale : Divodurum pour les Médiomatriques (Metz). Tullum pour les Leuques (Toul). Chaque tribu a une assemblée composée des chefs des principales familles qui détient le pouvoir. La société se compose de trois classes :

- les chevaliers ou nobles et les druides.

- la plèbe qui est l'ancienne population

- les esclaves, souvent anciens prisionniers de guerre.

Les Médiomatriques et les Leuques sont avant tout des guerriers. Ils se fixent sur les points élevés déjà occupés par les hommes de la préhistoire. Ces buttes fortifiées s'appellent des oppidums. Ils sont protégés par de solides murailles de pierre. Les guerriers ont un armement composé de lances, d'épées, de boucliers doublés de cuir.

oppi.jpgLes Celtes habitent des buttes de forme circulaire. Après avoir tracé un cercle, les hommes creusent le sol et rejettent la terre à l'extérieur pour former un mur sur lequel ils plantent des pièces de bois qui se croisent au sommet. Sur ce cône, ils fixent des branchages puis de la terre glaise en prenant soin de laisser un trou pour le passage de la fumée. L'habitat des paysans est souvent groupé et forme un village que l'on appellera vicus.

Les hommes portent un pantalon ou braie, une tunique à manches et le manteau (sagum). Les vêtements sont attachés avec des fibules.

Les celtes échangent leurs produits, le sel, le blé et le fer avec le vin venu des bords de la Méditerranée. Pour circuler à travers le pays, ils utilisent des pistes. Leurs pièces de monnaie ressemblent aux pièces grecques et bientôt chaque tribu aura ses propres pièces. Sur celles-ci figurent un cavalier, un sanglier, un taureau ou parfois le profil du visage d'un chef.  

08/11/2011

La naissance de Sainte Jeanne d'Arc célébrée l'an prochain à Domrémy sans les légitimistes !

basiliqueSuite à l'appel aux bénévoles lancé sur le site Eglise Catholiques des Vosges :

http://www.catholique-vosges.fr/spip.php?page=article-dom...

Président et secrétaire général du Cercle Robert de Baudricourt se sont rendus à la Basilique de Domrémy-la-pucelle (salle Saint-Michel) le lundi 07 novembre 2011, pour participer à la réunion de préparation dans le cadre de l'organisation des fêtes du 600ème anniversaire de la naissance de Sainte Jeanne d'Arc.

La réunion entamée, l'Abbé Lambert a demandé à Messieurs Reny et Miller dirigeants du Cercle, de présenter brièvement leur association légitimiste ainsi que leur motivation dans le cadre de ces journées de commémoration. Sur le premier point, nous avons rappelé tout d'abord la mission de Sainte Jeanne d'Arc mandatée par le ciel, qui consista essentiellement à conduire le dauphin à Reims pour qu'il prenne le Royaume de France en commande selon la volonté de « Messire ». Et que par conséquent l'objectif principal des légitimistes aujourd'hui, est de transmettre aux jeunes générations la tradition résultant de ce précieux héritage. Sur le deuxième point, dans le soucis d'apporter notre soutien et notre contribution bénévole à ces journées. Nous avons proposé à l'organisateur de cette réunion de disposer d'un stand visant à faire connaître le combat mené par la pucelle d'Orléans au service du trône et de l'autel, ainsi que notre amour pour l'histoire de France à travers les articles disponibles dans la boutique de notre Cercle.

En opposition à nos arguments, Monsieur l'Abbé nous a rappelé l'histoire de France contée par Michelet...! L'aspect strictement religieux et spirituel de ces fêtes a été avancé, oubliant pour le coup un peu vite qu'ateliers et conférences (conférences d'ailleurs dont nous pouvons déjà nous interroger sur l'orientation historique du contenu) sont déjà prévus au programme...

blasonIl nous est apparu que la partie était déjà jouée avant notre arrivée, l'assistance visiblement hostile et préparée s'est « démocratiquement » prononcée contre notre participation. Vous êtes nombreux sur nos pages à nous soutenir, n'hésitez pas transmettre votre avis via le site internet dédié à cette manifestation. Merci d'avance pour votre soutien.

 

Reny_F

02/11/2011

LA NOBLESSE DE LORRAINE AUX CROISADES

L'histoire de la noblesse de Lorraine se lie étroitement aux annales des guerres saintes.

Avec les croisades on voit la chevalerie naissante briller bientôt du plus vif éclat; les signes héraldiques deviennent d'un usage habituel; les tournois, les fêtes chevaleresques se multiplient; des modifications essentielles pénètrent dans le régime des fiefs, les noms de familles commencent alors à recevoir des règles déterminées; les chevaliers apprenent à mieux combattre; on discipline les hommes d'armes; et, dans les dernières croisades, on voit les rois de France prendre des barons à leur solde, signe précurseur de l'organisation des armées régulières.

 

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Les principales familles de Lorraine qui fournirent des combattants aux Croisades d'Orient.

 

Maison de Raigecourt

Maison de l'ancienne chevalerie de Lorraine, Gilles de Raigecourt était à la troisième croisade. Geoffroi de Raigecourt fut l'un des dix chevaliers qui portèrent le dais à l'entrée de l'empereur Charles IV dans la ville de Metz. Sous les ducs de Lorraine, la maison de Raigecourt a donné un maréchal de Lorraine et de Barrois, des grands veneurs, grands maîtres et généraux d'artillerie, des ambassadeurs, sénéchaux et chambellans; en France, des officiers généraux, un prélat, une dame d'honneur de Madame Elisabeth de France; en Allemagne, des lieutenants généraux, chambellans et dames de l'ordre de la Croix Etoilée. Alliance avec les Bauffremont, Briey, Gournay, Harancourt, Lenoncourt, Saint-Mauris, etc.

Chef de nom et d'armes : M.le marquis de Raigecourt.

Armes : d'or, à la tour de geules.

Devise : Inconcussible.

 

Maison de Briey

Ancienne maison de Lorraine dont la filiation est connue depuis Jean de Briey, seigneur de Thionville, qui vivait à la fin du onzième siècle. Renaud et Hugues de Briey allèrent à la première croisade; Renaud mourut en Palestine. En 1284, Henri et Oury de Briey prirent part, avec la meilleure noblesse de Lorraine, aux célébres tournois de Chauvency. On trouve encore : Varin de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Antoine, duc de Lorraine; François de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Henri III; Jean-Gabriel de Briey, colonel des régiments de La Marck, de l'Ile-de-France et de Gâtinais; Auguste-François de Briey, chevalier de l'ordre de Marie-Thérèse et chambellan de l'empereur d'Autriche, etc. Alliances avec les maison d'Aspremont, Busancy-Pavant, Beauffort, Choiseul, Hangest, Haussonville, Mérode, Namur d'Elzée, Raigecourt, Scorailles, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Charles-Herbrand, comte de Briey.

Devise : Diex me conduie

Armes : d'or, à trois pals de gueules alaisés et fichés.

 

bauffremontMaison de Bauffremont

Maison illustre, originaire de Lorraine, Liébaud Ièr, baron de Bauffremont, prit part à la troisième croisade et vivait encore en 1203. Son petit-fils, Liébaud II, eut la charge de maréchal de Bourgogne vers la fin du treizième siècle. On disait au moyen âge : Li Bauffremont li bon barons. Parmi les seigneurs de cette maison on trouve : Jean de Bauffremont, tué à la bataille d'Azincourt; Nicolas de Bauffremont, lieutenant général au gouvernement de Bourgogne en 1596; Louis Bénigne, marquis de Bauffremont, prince de Listenois, seigneur héréditaire du duché de Pont de Vaux, prince du Saint-Empire; Joseph de Bauffremont, chef d'escadre sous Louis XV. Cette maison compte quatre chevaliers de la Toison d'or, deux chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, et s'est allié aux d'Aubusson de La Feuillade, Courtenay, Gontaut-Biron, La Rochefoucault, La Vauguyon, Montmorency, Narbonne-Lara, Polignac, Toulongeon, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Alphonse-Charles-Jean, duc de Bauffremont.

Devise : Dieu ayde au premier chrestien.

Légende : Plus de deuil que de joie.    

 

27/10/2011

Idéalisme ou réalisme politique ?

 

Lorraine LégitimisteSouvent les légitimistes sont accusés par leurs opposants d’être des « idéalistes », de mener un combat politique dépassé, utopique, stérile, inutile, irrationnel, bref « de ne rien faire concrètement pour la France ». Le manque de réalisme serait donc la « tare » du combattant légitimiste, alors qu’il est sollicité régulièrement par ceux qui ont fait le choix démocratique d’abandonner le camp de la Monarchie française traditionnelle, pour celui des clubs idéologiques révolutionnaires de la république...!

 

Tout d’abord, il convient de rappeler la signification de l’idéalisme. L’idéaliste est une personne coupée du réel, qui rêve d’une chose impossible à atteindre, « on rêve d’un idéal », d’une société que l’on exige parfaite (L’impossible égalité républicaine des socialistes est l’exemple sans doute illustrant le mieux cette pure démagogie). La France n’existe pas dans l’imaginaire du combattant légitimiste, elle est bien une réalité concrète et précise, que lui seul est en mesure de rappeler sans rentrer dans des balivernes démocratiques. De ce simple constat essentiel pour la suite de cette publication, nous pouvons affirmer en toute logique qu’il n’est pas possible de défendre l’âme d’un pays que l’on ne connaît pas ou plus. Comment prétendre défendre la France, alors que l’on ignore ce qu’elle est vraiment ? Rappeler sans cesse la tradition politique française (donc le réel) comme le font les légitimistes, sans céder aux chants des sirènes de la démocratie, est indispensable à une époque où le système habitue les Français à la cruelle perte progressive de notre identité nationale au profit de la « mondialisation ».

Et puis, que n’a-t-on pas raconté comme mensonges pour faire craindre la Monarchie aux Français ? Après tant d’années de lavage de cerveaux, que de gens, par exemple, sont fermement convaincus qu'avant la Révolution, la propriété était le privilège exclusif de la noblesse et du clergé. Alors que nos archives sont pleines de documents qui attestent le contraire, la propriété était accessible depuis longtemps à tous, nos ancêtres profitaient à cet égard même d'une plus grande liberté que nous.

Que n'a-t-on pas raconté sur les privilèges de la noblesse ? Pourtant, son premier privilège n'était-il pas de verser son sang pour la défense du Royaume ? La noblesse n'était pas une caste fermée. Jusqu'au 18ème siècle, le mérite en ouvrait d'ailleurs l'accès à tous.

Je ne m'étendrai pas sur la question des impôts. Et à vrai dire, si on faisait la comparaison du fisc ancien et du fisc actuel, elle ne serait pas à l'avantage de celui- ci. Il est puéril de se récrier contre la dîme de jadis, alors que peut-être nul pays n'a jamais été imposé comme l'est aujourd'hui la France.

Et si nous passons à la question de l'éducation qui fait tant de bruit aujourd'hui, je soutiendrai que le passé n'avait rien à nous envier sous ce rapport. Surtout lorsque l’on voit les tragédies actuelles dans les établissements scolaires...Voilà le résultat, depuis que l’état jacobin a voulu imposer aux enfants du peuple l'enseignement sans Dieu… Il est impossible que l'homme, être doué d'intelligence et de volonté, ait une autre fin que de connaître et d'aimer Dieu.

L’idéalisme politique contrairement aux arguments fallacieux avancés par les démocrates conservateurs, n’est rien d’autre que la suite logique du « pragmatisme », du choix possible, et de la politique du moindre mal… La vérité est que, dans une écrasante majorité, les opposants à la légitimité sont des adeptes du suffrage universel. L’histoire nous démontre tout d’abord que cette pratique n’a jamais fait progresser les vertus chez l’homme (Contrairement à la pratique de la religion catholique), que le vote a engendré les pires erreurs humaines et les pires dictatures révolutionnaires, et surtout qu’il n’a cessé d’éloigner les Français du Royaume du Lieu-tenant du Christ vrai Roi de France.

Le vote pour désigner le chef d’Etat serait la solution trouvée au problème politique qui nous préoccupe ? Voilà une imposture contre-nature, qu’il n’est pas difficile de vérifier :

Prenons l’exemple d’une société humaine plus petite que le Royaume : l’entreprise. Avons-nous déjà vu des ouvriers choisir leur chef d’équipe, et des chefs d’équipes leur directeur ? Non...! Il y a une suite logique et hiérarchique dans l’établissement de l’ordre naturel (donc de droit divin) des choses. Nous touchons la à une réalité métaphysique que l’on ne peut renverser sans menacer l’objet lui même. L’ouvrier est lié à son entreprise, il doit participer par son travail à son développement et ne pas faire le jeu de la concurrence...

Considérer un objet indépendamment de son lien avec la matière et de ses lois métaphysiques, c’est ce que l’on appelle une abstraction. Considérer la France en dehors de ses lois fondamentales, de sa constitution naturelle et surnaturelle, serait passer à côté de ce qui la forme essentiellement. Aussi, quand nous proclamons qu'il n'y a de salut pour la société et pour la France Catholique et Royale que dans une rupture complète avec les idées révolutionnaires, on ne pourra plus nous accuser de rêver je ne sais quelle résurrection du passé ! Si l'on voulait comprendre ces vérités qui sont élémentaires et dont l'évidence saute aux yeux, nous ne verrions pas tant de gens, animés par ailleurs d'excellentes intentions, mais d'un aveuglement à nul autre pareil, chercher entre la fille aînée de l'Eglise et la Révolution je ne sais quelle conciliation !

 

Alors idéalisme ou réalisme politique ? Comment ceux qui remettent sans cesse en cause la nature réelle de la France par « pragmatisme », peuvent-ils en parler et s’en réclamer encore ?

 

Reny_F

 

25/10/2011

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 26 novembre 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

01/10/2011

Reunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 22 octobre 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

 

03/09/2011

Pèlerinage annuel à Domrémy de la FSSPX

Pèlerinage à Domrémy

Dimanche 18 septembre 2011

Voir le magnifique reportage du pèlerinage 2010

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Pour tout renseignement et les inscriptions

Secrétariat
Ecole de L'Etoile du Matin
57230 Eguelshardt

03 87 06 53 90

03 87 06 59 09

 

Source de cette information :

http://www.laportelatine.org/district/ecoles/activiteseco...

28/08/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La réunion prévue initialement en date du 03 septembre 2011 est reportée au samedi 10 septembre 2011 pour 16h00 à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

 

16/08/2011

Le Cercle Robert de Baudricourt fait sa rentrée

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 10 septembre 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

 

08/08/2011

Journal de l'Abbé Michel

abbé michelMême s'il n'y a pas eu beaucoup de publicité autour de la béatification à Rome, le 1er octobre 1995, d'une soixantaine de martyrs victimes de la Terreur révolutionnaire, sans doute savez-vous que plusieurs étaient originaires de notre diocèse. 

4 béatifiés... alors que 48 prêtres du département de la Meurthe ont été déportés et que 10 seulement sont rentrés.  

Le jeune abbé Michel, diacre, né en 1768 à Haraucourt, était l'un des 48 déportés et il a - dès 1796 - publié une relation des événements dans son Journal de la déportation des ecclésiastiques du département de la Meurthe dans la rade de l'Ile d'Aix, près Rochefort, en 1794 et 1795. Très peu de noms... Les faits sont rapportés en omettant de mentionner l'identité des personnages. Il paraît évident que l'abbé Michel et, peut-être, son éditeur, prudents, n'ont pas voulu risquer de provoquer des réactions qui auraient pu nuire aux familles des déportés, aux déportés eux-mêmes ou encore au clergé en général alors que la persécution était loin d'être terminée. Une autre interprétation à cette discrétion réside sans doute dans la volonté de ne pas mettre en avant telle ou telle personnalité. Dans les éditions plus tardives, l'abbé Michel donne la liste des 38 victimes avec les dates de décès, mais sans plus de précisions.

Le témoignage de l'ancien déporté est divisé en trois parties : 1. le voyage depuis la Lorraine jusqu'à l'arrivée sur le vaisseau Les Deux Associés ; 2. le temps passé dans les bâteaux ; 3. la libération, le débarquement et le retour à pied jusqu'à Nancy. 

Les déportés étaient dirigés vers La Rochelle en vue d'être embarqués pour la Guyane : 

« Condamnés à traverser toute la France, traînés comme des criminels au milieu de gens armés, nous servions de spectacle à tout un peuple, à qui la calomnie nous dépeignait comme ses plus cruels ennemis. Vexations à Toul, peur d'être noyés à Nantes dans la Loire... et aussi quelques gestes de compassion. Les déportés avaient pu emporter quelques effets personnels et de l'argent. Ils seront systématiquement dépouillés lors de plusieurs fouilles sur le parcours et à l'arrivée.» 

Avec ses compagnons, l'abbé Michel est transféré sur le bâteau les Deux-Associés, navire négrier qu'il décrit minutieusement : 

« journal de l'abbé michelIl n'est pas possible de se représenter comment nous y étions entassés les uns sur les autres, la comparaison serait triviale, (mais je n'en connais point d'aussi exacte) si je disais que nous étions comme des harengs en caque. (...) Nous étions tellement serrés, que nous ne pouvions nous coucher sur le dos, il fallait toujours nous tenir sur le côté...»

Avec l'été, l'atmosphère devient irrespirable, les maladies déciment les prisonniers. Un officier de santé, envoyé dans le mois d'août pour visiter le bateau remonte précipitament, en disant que si l'on eût mis quatre cents chiens dans cet endroit-là, ils seraient tous crevés dès le lendemain, ou ils seraient tous devenus enragés. Les malades les plus atteints sont mis sur des barques, soignés par des détenus, puis déposés sur l'île d'Aix ou l'île Citoyenne (Madame) qui sera aussi leur cimetière. La nourriture est insuffisante.

En décembre 1794, une lueur d'espoir de libération vient les soutenir. L'attitude des geôliers se modifie :

« Ils nous remirent même deux bréviaires qui n'étaient pas encore déchirés et nous eûmes enfin la consolation de recommencer notre office, que nous avions été forcés d'interrompre depuis dix mois.» 

En janvier, la nouvelle du débarquement circule à nouveau. Mais ce n'est que le 6 février que les prêtres sont dirigés vers la terre. Le 8, ils arrivent à Saintes où ils vont séjourner, dans un couvent, entourés de manifestations de solidarité de la part des habitants :

« Les uns apportaient des habits, des chemises et d'autres effets pour remplacer nos méchants vêtements tout couverts de vermine ; d'autres, prévoyant l'extrême besoin où nous étions de manger, distribuaient du pain, du vin, de la viande, des légumes etc

L'abbé ajoute un peu plus loin :

« Après avoir été pendant deux ans poursuivis comme des bêtes féroces, comment nous voir, sans une émotion qui nous mit hors de nous-mêmes, fêtés, caressés et comblés des bienfaits les plus inespérés ?»

Le 21 février, la Convention proclame la liberté des cultes. L'accalmie ne sera que de courte durée : en septembre 1795, la persécution reprendra. Mais l'abbé Michel et ses compagnons survivants (10 sur 48) auront eu le temps de rentrer chez eux. Le 12 avril, ils sont libres, ils se mettent en route le 14, et après un voyage plein de péripéties, ils arrivent aux portes de Nancy le jeudi 30 avril. Les tribulations ne sont pas terminées pour le jeune diacre : on ne lui avait pas demandé ses papiers depuis Saintes... on les lui prend à Nancy et il est interné pendant un mois, sans trop de tracas avec un geôlier - un des rares acteurs de cette histoire à être connu par son nom - Labonté, cela ne s'invente pas !

Si - dès 1796 - l'abbé Michel invitait à ce que l'épreuve soit source de renouveau, comment pourrions-nous, deux siècles plus tard, relire autrement les terribles événements de cette période ?

 

Abbé Bernard Stelly

 

Source : La Bibliothèque du diocèse de Nancy

http://www.bdnancy.fr/

 

LISTE ALPHABÉTHIQUE
Des Écclésiastiques de la Meurthe, déportés, morts pendant l'année 1794, à bord des Deux Associés.

 

Nota : Les lettres A et C, qui précèdent les noms des morts, font connaître s'ils sont enterrés
à l'Île d'Aix ou à l'Île Citoyenne.(Île Madame)

 

A - ANTOINE (Pierre) Cordelier,
mort le 10 Août, âgé de 50 ans.

A - BARTHELÉMI (Jean-Baptiste) Chartreux Coadjuteur de Bosserville,
mort le 12 août, âgé de 54. ans.

C - BRUNEL (Gervais) Prieur de la Trappe,
mort le 20 août, âgé de 50 ans.

A - CHEVRESSON (Jean-Baptiste) chanoine-Régulier,
mort le 17 août, âgé de 53 ans.

A - CLAUDE (Nicolas) Prébendé de. Nancy,
mort le 16 août, âgé de 49 ans.

A - COLLIN (Jean) Cordelier de la, Maison de Toul,
mort le 19 août, âgé de 51 ans.

C - COURVOISIER (Pierre-Étienne) Bénédictin, Procureur de la Maison de Nancy,
mort le 22 août, âgé de 44 ans.

A - DESBROCHERS (Denis) Chartreux de Nancy,
mort le 17 août, âgé de 45 ans.

C - DRAND (Jean) Chanoine- régulier, Prieur de Belchamp,
mort le 3 septembre, âgé de 54 ans.

A - DUBOIS (François) dit Père. Joseph, Capucin et Gardien de Pont-à-Mousson
mort le 11 juin, âgé de 47 ans.

A - DUJONQUOI (Michel-Joseph) prêtre religieux de la Trappe,
mort le 21 août, âgé de 48 ans.

A - FRANÇOIS (François) dit Père Sébastien, Capucin,
mort le 10 août, âgé de 45 ans.

C - GAGNOT (Jacques) dit Père Hubert, Carme de Nancy,
mort le 18 août, âgé de 42 ans. Béatifié par Jean-Paul II le 1er Octobre 1995 avec 64 autres prêtres de France.

C - GEORGIN (Chrétien-Nicolas) Secrétaire de l'Évêché de Nancy,
mort le 2 Septembre, âgé de 40 ans.

C - GRANGURY (Jean-Louis) dit Père Louis, Capucin, ancien Gard de Ramberviller,
mort le 23 août, âgé de 56 ans.

A - GRANDMAIRE (Jean-Baptiste-Joseph).dit Père Barnabé, Tiercelin de la Maison de Sion,
mort le 22 mai âgé de 60 ans.

A - GRIMOND (Louis-Joseph) Chanoine de Saint Gengoult de Toul
mort le 9 juin, âgé de 48 ans.

C - GUÉRIN (Joseph-Jean-Baptiste-François) dit Père Colomban, Tiercelin,
mort le 30 août, âgé de 51 ans.

C - GUILLAUME (Jean-Baptiste) Frère non-Profès des Écoles Chrétiennes de Nancy,
mort le 28 août, âgé de 39 ans. Béatifié par Jean-Paul II le 1er Octobre 1995 avec 64 autres prêtres de France.

C - HENRY (Jean-Baptiste-Nicolas) préhendé de Nancy,
mort le 13 octobre âgé de 43 ans.

A - HEYBERGER (Jacques) Cordelier,
mort le 17 juin, âgé de 46 ans.

A - HUSSENOT (Jean-Baptiste) dit Père Apollinaire, Tiercelin,
mort le 14 août, âgé de 47 ans.

C - JACQUES (Louis) dit Frère Jean-Baptiste, Récollet,
mort le 4 octobre âgé de 40 ans.

A - JEANSON (Jean-François) dit Père Barnabé, Capucin,
mort le 21 juillet,âgé de 49 ans.

C - LALLEMAND (Claude-Joseph) dit Père Clément, Carme,
mort le 7 Septembre, âgé de 50 ans.

C - LEMOINE (Joseph) dit Père Honoré, Tiercelin,
mort le 12 septembre, âgé de 54 ans.

A - MATHEBS (Antoine) Cordelier,
mort le 12 août, âgé de 45 ans.

A - MATHIEU (Pierre) Vicaire de Lemainville,
mort le 20 juin, âgé de 38 ans.

A - MICHELANT (Joseph-Thomas) Minime,
mort le 31 juillet, âgé de 36 ans.

C - NICOLAS (Florentin) dit Père Bernardin, Carme,
mort le 5 août, âgé de 54 ans.

A - OREL (Jean-François) Chanoine de Nancy,
mort le 19 août, âgé de 50 ans.

A - PRÉSVOST (Jean-François) Cordelier,
mort le 17 août, âgé de 34 ans.

C - POIRSON (Joseph) Cordelier, Gardien de Toul,
mort le 23 août, âgé de 43 ans.

A - RAMBOUR (Charles.) Vicaire de la Chartreuse de Bosserville,
mort le 2 juillet, âgé de 46 ans.

A - RICHARD (Claude) Bénédictin,
mort le 9 août, âgé de 53 ans.

C - RICHY (Éloi) Frère convers de. la Trappe,
mort le 29 août, âgé de 42 ans.

A - SIREJEAN (Pierre) Cordelier,
mort le 25 juillet, âgé de 45 ans.

C - THOMAS (Jean-Georges) Dominicain,
mort le 11 août, âgé de 40 ans.

02/08/2011

Notre Dame du Froidmont

 notre dame du froidmont

notre dame du froidmont Butte témoin détachée des côtes de Moselle, à quelques kilomètres de Pont-à-Mousson, le Froidmont, avec ses 394 m est depuis l'antiquité un haut lieu religieux et historique.

Au Moyen-âge il se trouvait à la frontière des terres lorraines et messines. Au douzième siècle Messins et Lorrains étaient continuellement en conflit. En 1153, l’armée messine conduite par Etienne de Bar, évêque de Metz, donne l’assaut au château de Mousson, appartenant à Renaud II, comte de Mousson affilié au duché de Lorraine.

saint bernardMis en échec par l’armée lorraine, les Messins se réfugient sur le Froidmont.

Appelé par l’archevêque de Trêves, Saint Bernard de Clervaux se rendit sur place et après d’âpres négociations réussit à tirer un accord de paix entre les deux parties.  

 

notre dame du froidmont  En mémoire des morts, une église fut construite en haut du mont. Frappé d’interdit en 1747 par l’évêque de Metz, l’église fut détruite et ses pierres servirent à la construction de l’église actuelle de Bouxières sous Froidmont. Cependant le Froidmont reste un lieu de culte et de pèlerinage important. En 1827, une croix de mission fut érigée à l’emplacement du chœur de l’ancienne église, puis ce fut une chapelle qui fut érigée pour accueillir Notre Dame du Froidmont. Détruite en 1914, la chapelle rénovée devint un lieu de pèlerinage rassemblant chaque année plusieurs milliers de personnes et ce jusqu’en 1973.

31/07/2011

31 juillet 1624 - décès De Henri II

blason duc de lorraineHenri II, dit le Bon, fils aîné du Duc Charles III et de Claude de France, et à ce titre Prince héréditaire de Lorraine (Héritier du duché), mourut à Nancy le 31 juillet 1624 à l’âge de 61 ans.

heaume de marquisTitré marquis de Pont-à-Mousson, il épousa en 1599 Catherine de Bourbon, sœur de Henri IV de France. A la mort de son père Charles III, Henri II âgé de quarante-cinq ans, reçoit un duché prospère et en paix. Lorsqu'éclate la guerre de Trente Ans, Henri II interdit aux Lorrains de se battre à l'étranger. La Lorraine reste neutre mais va souffrir du passage des armées protestantes d'Alsace qui pillent le nord de la Lorraine sans que les armées du duc, trop faibles, puissent intervenir. 

Il demanda à être inhumé à la Collégiale Saint Georges, aujourd’hui disparue. En 1743, ses restes furent transférés à l’Eglise des Cordeliers.

21/07/2011

L'implantation du Christianisme en Lorraine

constantinC'est vers l'an 300 que le christianisme apparaît en Lorraine. Surtout après l'an 313, quand l'empereur romain Constantin publia l'édit de Milan, qui autorise l'exercice public de la religion chrétienne. Mais les progrès furent très lents.

Le premier évêque de Metz est Saint Clément. Il précède de quelques années celui de Toul, Saint Mansuy et celui de Verdun, Saint Saintin. Malgré l'édit de Constantin, il y a encore des persécutions dans notre région. Elophe et Libaire eurent le tête tranchée à Soulosse et Saint Livier subit la même peine à Vic-sur-Seille. C'est d'abord dans les villes que la religion chrétienne s'implante et plus lentement dans les campagnes où subisteront encore longtemps des traces de la religion païenne.

Les moines vont jouer un grand rôle dans le développement du christianisme en Lorraine. Très tôt, vers le début de 6è siècle, un moine irlandais fonde une abbaye à Saint-Avold et un autre, venu du même pays, saint Colomban, s'installe à Luxeuil. A partir de l'an 600, de nombreux monastères s'implantent à proximité des villes comme Saint-Pierre-aux-Nonnains, Sainte-Glossinde, Saint-Symphorien et Saint-Martin à Metz, Saint-Vanne à Verdun et Saint Mansuy à Toul.

évêque de metz ChrodegangD'autres moines préfèrent la solitude, comme ceux de Saint-Mihiel et construisent des monastères à Senones, Etival, Moyenmoutiers et Remiremont. Plus tard, en 757, Chrodegang, évêque de Metz, rappelle aux moines le respect de la règle de Saint Benoît. Il fonde une abbaye à Gorze, près de Metz, abbaye qui deviendra célèbre dans tout l'Occident chrétien. Il impose aussi aux chanoines de sa cathédrale un mode de vie proche de celui des moines et travaille au renouveau de la vie liturgique.

Chrodegang, fait de Metz la ville où va naître le chant grégorien, avec une notation qui se répand dans toute l'Europe.  

11/07/2011

Au pays de Sainte Jeanne d’Arc

A un peu plus de deux mois du Traditionnel pèlerinage de septembre à Domremy-la-pucelle organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Nous publions un billet spécial « vacances » consacré à Sainte Jeanne d’Arc patronne de la Légitimité. 

musée

Photos du musée Johannique

 

musée domrémyPour nos lecteurs en vacances en Lorraine ou simplement de passage, où bien encore pour les Lorrains en quête d’idée (et d’identité), pensez à visiter le musée Jeanne d’Arc situé au 8 rue principale à Domrémy-la-pucelle. Dans quatre salles sont exposés de très riches collections de statues et statuettes représentant la Sainte de la Patrie. Vous trouverez également des affiches, des gravures et autres objets ayant rapport avec la vie de Jeanne. Il est à préciser que l’entrée de ce musée JOHANNIQUE est totalement gratuite, et que celui-ci fonctionne sans aucune aide extérieure.

 

Archange saint Michel

Jeanne devant l'Archange Saint Michel (Basilique)

 

basiliqueEt puis outre la maison natale de Sainte Jeanne d’Arc et l’église Saint Rémy, lorsque vous vous trouvez à Domrémy-la-pucelle il ne faut surtout pas manquer de monter à la basilique du Bois-Chenu, exactement là où Jeanne disait avoir entendu « les Voix » lui commandant de conduire l’héritier de la couronne de France à Reims ville du Sacre.

C'est à cet endroit précis et en souvenir de quoi, au XVIe siècle, une chapelle avait été érigée par Étienne Hordal, chanoine de la cathédrale de Toul et arrière-petit-neveu de Jeanne.

statue équestrePrenez ensuite la route pour Vaucouleurs, pour marcher sur les traces de la patronne de la légitimité mandatée par le ciel. Vous découvrirez au centre de la ville une superbe statue équestre de la Pucelle d'Orléans. 

Créée suite à une commande d'Etat passée en 1937, elle fut d'abord installée à Alger en 1951. Mais elle subit des mutilations en 1962... Il fut alors décidé de la rapatrier à Vaucouleurs, la ville qui arma la pucelle. Cette statue en bronze pèse 2,5 tonnes. 

En haut de la cité, les ruines du château de Robert de Baudricourt, Seigneur de Vaucouleurs, qui fournit à Jeanne une escorte pour la conduire à Chinon. « Va, va Jeanne, va et advienne que pourra ! » 

château robert de baudricourt 

Ruines du Château de Baudricourt 

Pour ceux qui passent à proximité de Dieulouard, il faut savoir qu’il existe des liens forts entre notre Jeanne de Lorraine et cette ville voisine de Pont à Mousson. Une statue de la Sainte de la patrie se trouvait d’ailleurs dans l’église paroissiale Saint Sébastien jusqu’aux années quarante en compagnie de Jean de Dieulouard (compagnon de Sainte Jeanne d’Arc, qui a accompagné la pucelle sur la route de Chinon). Avant 1940 en effet se trouvait dans la crypte médiévale un groupe statuaire composé de quatre personnages, que l’on peut admirer sur cette carte postale ancienne :

 

sa11.gif

 

musée dieulouardDe nos jours, les statues de Jean de Dieulouard et de Jeanne d’Arc ont été restauré, les visiteurs peuvent désormais les contempler au « Musée des Amis du Vieux Pays » à Dieulouard… rappelant ainsi à tous la halte que fit Jeanne à Dieulouard sur son chemin vers Nancy en 1428 pour un pélerinage, tout juste avant le début de son épopée.

Voilà de quoi vous distraire, de vous promener au coeur de la Lorraine et de vous émerveiller dans ce haut-lieu historique et incontournable de l’histoire de la France Royale et Catholique. Voilà de quoi patienter, en attendant le Traditionnel pèlerinage du 18 septembre prochain à Domrémy-la-Pucelle, organisé par la Fraternité Sacerdotale Sainte Pie X. La date de ce pèlerinage a été confirmé dans le dernier bulletin de l’étoile du matin (Voir page 6  "le coin des annonces" - merci de cliquer sur le lien ci-dessous ) :

http://www.laportelatine.org/district/ecoles/activiteseco...

 

 Vive la France ! Vive Jeanne !

 Vive le Christ-Roi ! 

 

22/06/2011

Formation Légitimiste

Cercle Robert de BaudricourtDans un pays dont la majorité des habitants ne connaît plus ses racines, où la presse de caniveau, dite "presse people", détourne l'attention d'un public largement chloroformé par une habile désinformation. Seule une solide formation politique permet d'être responsable et libre.

 

Le Cercle Robert de Baudricourt vous propose une formation à la pensée légitimiste, c'est-à-dire d'un ensemble de principes qui émanent de la loi naturelle, renforcés, en France, par des interventions historiques du surnaturel. Les principes sont intangibles. Seule leur mise en oeuvre varie, elle a varié au cours des siècles de la monarchie, elle s'adapte encore parfaitement aux temps présents. Dire que les principes sont dépassés parce que "si la France connaissait un roi demain, il ne se présenterait pas avec un manteau bleu, le camail d'hermine,…" c'est laisser entendre que ces accessoires constituaient l'essence de la monarchie. Perception caricaturale peut-être mais largement partagée par les citoyens de Marianne…

 

Être légitimiste ce n'est pas davantage avoir "un mouvement de coeur". Écrire que cela  s'exprime par l'adhésion, la foi profonde à l'égard d'un homme " est contraire à la tradition monarchique même si, aujourd'hui encore, la France a la chance d'avoir pour successeur de ses rois, un homme jeune, mûri par les épreuves de la vie, courageux et pleinement conscient de ses devoirs, le Prince Louis de Bourbon. Le sentimentalisme pur en politique finit généralement soit par un repli dans un ghetto et le découragement, soit par un ralliement progressif à un mouvement libéral ou à un parti républicain. Parmi nous, les plus anciens du combat légitimiste ont connu tour à tour l'engouement extraordinaire suscité par le charisme du prince Alphonse puis, après la mort de ce Prince, le reflux précipité de ceux qui n'avaient pas voulu méditer les paroles de Henri V : "Ma personne n'est rien, mon principe est tout ".

 

blason lorrainSans être une garantie absolue de fidélité et de perspicacité, la formation permet une adhésion de raison à la monarchie. Certes, elle implique quelques ressources internes qui se font rares : - l'humilité, contraire à l'orgueil de l'électeur - la générosité, opposée à l'égoïsme de l'aigri – l'effort intellectuel, quant il paraît si simple de s'en remettre à son "bon sens". Mais c'est à ce prix que nous pouvons espérer rétablir la vérité, ouvrir les yeux aux Français, faire connaître et aimer le régime qui a fait la France.

 

 

- Un cercle, c’est l’accès facilité à une culture légitimiste

 

- Un cercle, c’est votre participation, dans un cadre amical, aux affaires publiques 

 

Léon XIII- "Refuser de prendre aucune part aux affaires publiques serait aussi répréhensible que de n'apporter à l'utilité commune ni soin ni concours".     Léon XIII

 

Louis XX- « Le régime monarchique a un sens pour l'avenir parce qu'il est celui de la tradition française. Je vous demande de prendre votre place dans la société. »   Prince Louis de Bourbon

 

 

L’équipe du Cercle Robert de Baudricourt

07/06/2011

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 11 juin 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

03/06/2011

Le rattachement de la Lorraine à la France

françois III de lorraineAccord à la Pragmatique Sanction.

Se pose la question de la succession de l'empereur d'Allemagne, Charles VI de Habsbourg. Celui-ci n'a qu'une fille, Marie-Thérèse, à laquelle il tient à céder ses possessions héréditaires. Il publie à cette fin un texte appelé Pragmatique Sanction.

marie thérèse de habsbourgLes diplomaties des grands pays s'activent et négocient leur accord à la Pragmatique Sanction. C'est ainsi que le duc de Lorraine et du Barrois, François III, qui est destiné à épouser Marie-Thérèse, cède ses duchés à Stanislas. Il est convenu aussi qu'à la mort de leur nouveau titulaire, les duchés reviendront au roi de France.

Le rattachement de la Lorraine à la France.

stanislasLe 23 février 1766, Stanislas Leszczinski, duc de Lorraine et de Bar, ancien roi de Pologne, s’éteint à Lunéville. Les duchés, qui lui avaient été remis en viager par Louis XV, dont il était le beau-père, passent sous juridiction française.

Le 5 février 1766, en s’approchant d’une cheminée de son appartement, Stanislas Leszczinski met le feu à sa robe de chambre. Il ne parvient pas à éteindre le feu et, quand on finit par l’entendre, il est déjà gravement brûlé. A sa vieille gouvernante qui l’aide à se relever du brasier et qui se brûle elle-même en l’aidant, il aurait dit en plaisantant : « Madame, qui eut cru qu’à nos grands âges, nous brûlerions un jour des mêmes feux ? ». Stanislas Leszczinski meurt des suites de ses blessures, à l’âge de 88 ans.

C’est ainsi que disparaît le duché, fondé 800 ans auparavant. 

Le duché de Lorraine était en effet issu du partage de la Lotharingie, au Xe siècle, qui avait vu l’apparition d’un duché de Haute-Lotharingie, appelé au XIe siècle duché de Lorraine.

01/06/2011

Sous la bannière du Royaume des Lys.

 

bannière

La légitimité, c’est l’ordre, la tradition, la stabilité et le vrai. Rompant avec le désordre que la France subit depuis 1789.

Il n’y a pas d'autres « issues » possible pour les hésitants, les demi-vrais, les demi-faux, les partisans d’une monarchie constitutionnelle, ceux qui pensaient pouvoir vivre avec des « fragments » de vérité sans être obligés de rompre complètement avec les idéologies du carnage révolutionnaire de 1789. Si on veut le rétablissement de l’ordre et du droit pour la France, alors il faut le vouloir tout entier, c’est à dire avec le retour de la Monarchie Catholique Traditionnelle. Dont le droit ne peut être discuté, et ne peut être sujet aux caprices et tergiversations. L'existence d'un parlement composé de partis « politiques et clubs idéologiques » prétendant représenter la souveraineté du peuple au côté du roi n’est pas compatible avec la Tradition politique Française. A ce titre gardons nous bien de l'orléanisme et du bonapartisme, qui sont les seuls monarchismes à promouvoir la fusion avec les valeurs révolutionnaires, pour le résultat que nous connaissons déjà de par l’histoire...

Dans ce combat, il faut bien choisir, ou bien l’on se trouve du côté de l’ordre avec la légitimité et la tradition, ou bien l’on se trouve dans le camp de la révolution. Les entre-deux sont des révolutionnaires qui parfois s’ignorent, en regardant des deux côtés ils pensent qu’on peut faire de l’ordre avec du désordre, de l’autorité avec des principes qui sapent l’autorité à la base... Il faut bien choisir, c’est ou la Royauté Française, ou la république illégitime et maçonnique. Ou le drapeau blanc à fleurs de lys, ou le drapeau tricolore entaché du sang des martyrs catholiques et royalistes de la révolution... Il n’existe rien d’autre de possible entre les deux étendards.

Le grand défi de notre temps, consiste à nous débarrasser de ces haillons révolutionnaires et républicains ensanglantés qui nous déshonorent, et que l’on ose encore nous présenter comme les « grandes avancées » de 1789. Jusqu’à quand les méchants seront-ils seuls à montrer de l’énergie, à agir, à l’emporter presque partout, malgré leur infime minorité ?

Cette défection des forces contre-révolutionnaires vient sans doute de la réduction progressive des foyers légitimistes populaires qu'on pouvait encore trouver dans certaines campagnes très catholiques autrefois. Viviers Légitimistes qui ont hélas difficilement survécu à la reconnaissance de la république par l'Église. La prise de position de l'Église en faveur du « ralliement » ne nous facilite clairement pas la tâche, elle aurait toujours dû rester un allié solide en souvenir de l'alliance du trône et de l'autel. Il en va d'ailleurs de son propre intérêt, car la Révolution est tout autant spirituelle que politique. Aujourd'hui, quand on dit à certains catholiques qu'ils devraient être royalistes par cohérence, ils répondent justement que l'Église n'a plus de problème avec la république... Ce qui est une grave erreur de discernement, car l'Église reste toujours la cible privilégiée du système républicain mondialiste et apatride.

bannièreL’héritier de nos rois chef de la Maison de Bourbon, a l’honneur et la charge de représenter seul, aujourd’hui le grand principe de la légitimité. C’est de par ce principe, de par la tradition millénaire qu’il incarne, qu’il tient en ses mains le salut de notre France. La résurrection de notre patrie passe obligatoirement par le roi et la tradition. C’est pour cette raison que tous les hommes d’ordres doivent venir se ranger, sous la bannière du Royaume des Lys. Tous les gens de bien doivent aider le fils de Saint-Louis à accomplir toujours mieux sa mission au service du Christ qui est vrai Roi de France. 

Puissent les Français s'affranchir du joug maçonnique, en revenant franchement à la vraie tradition chrétienne et nationale, dont l'héritier de nos rois de par sa naissance, c'est à dire par la volonté de Dieu, est le seul représentant légitime.

20/05/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 11 juin 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr