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04/04/2021

Les fêtes religieuses font partie de notre héritage – Message de Mgr le Duc d’Anjou

14046_800x480 (2).jpgChers Français,

Après 2019 où la France était meurtrie par l’incendie de Notre-Dame de Paris survenu durant la Semaine Sainte ; après 2020, où les fêtes de Pâques furent presque celles du retour à une église des catacombes, voici qu’une nouvelle fois nous vivons une Semaine Sainte et une Fête de Pâques dans des conditions anormales.

Quand donc retrouverons-nous la possibilité d’exprimer librement, en famille, dans la joie de la Résurrection, la Foi bi-milllénaire de la fille aînée de l’Église ?

Que l’on soit croyant ou non, les fêtes religieuses font partie de notre héritage et de la mémoire de la France. Ne pas pouvoir les vivre dans leur plénitude est une atteinte à ce qui unit tous les Français dans une histoire où tous puisent de communes racines.

Mes pensées et celles de la Princesse Marie-Marguerite se tournent vers toutes les familles et particulièrement les personnes seules et les malades afin que, malgré les conditions difficiles, elles puissent retrouver dans cette Fête de Pâques, l’Espérance dont elles ont toutes un si grand besoin.

 

Louis,

Duc d’Anjou

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SOURCE :  Page officielle du Prince sur Facebook : https://www.facebook.com/louisducdanjou

12/04/2020

Message de Louis XX pour la fête de Pâques 2020

W8qToG10_400x400.jpgChers compatriotes,
Chers Français,

Rappelons-nous : Pâques 2019 et la France pétrifiée par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Pâques 2020, une épreuve d’une toute autre nature dans un domaine où l’on ne l’attendait pas, atteint la France qui, avec l’Italie et l’Espagne, se partage le record des décès en Europe. Tous les continents sont frappés. Une mondialisation du risque !

Hier c’était l’âme du pays qui était touchée, et aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes ; les enfants et les vieillards. Selon les mots forts prononcés par le Saint-Père dans son homélie du 27 mars, « nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse ». Devant le danger saurons-nous réagir et à l’ombre de cette cruelle épreuve, refonder nos actions sur plus de bon sens et redonner du sens à nos vies ?
Réagir, au-delà de la compassion que l’on a vis-à-vis des milliers de victimes et de leurs familles affrontant la mort souvent en grande solitude et sans secours spirituel; au-delà de l’admiration vis-à-vis des soignants aux moyens parfois si dérisoires et de tous ceux qui se dévouent souvent en prenant des risques pour que le pays continue à vivre ; au-delà des encouragements adressés à ceux qui, confinés, doivent assumer une vie familiale bouleversée et exercer leurs activités dans des conditions précaires ; au-delà de l’angoisse face aux situations désespérées que nombre d’artisans, de commerçants, d’entrepreneurs auront à affronter après le brusque arrêt de la vie économique.

Les Français courageux et fidèles à l’image de l’idée qu’ils ont de leur pays — celui du baptême de Clovis, celui de la justice de Saint-Louis, celui des quinze siècles de gloire et d’honneur —, doivent faire front animés d’une énergie à toute épreuve. Ils doivent résister pour sauver leur pays, retrouver l’esprit de Bouvines. Si l’oriflamme de saint Denis n’est plus élevée pour précéder les combattants, son esprit doit être là. Vivant.

L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles.

En France, déjà, plus de vingt-cinq évêques ont placé leur diocèse sous la protection divine par l’intercession du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie, de Saint-Joseph ou encore de saints locaux ayant déjà été invoqués lors d‘épidémies plus anciennes. Je me plais à songer au poids qu’aurait une consécration solennelle de la France effectuée par l’ensemble de son épiscopat à laquelle s’associerait le maximum de fidèles. Pâques, la fête de la résurrection, pourrait en être l’occasion. En tant que successeur légitime des rois de France qui ont toujours compris leur fonction dans sa double dimension terrestre et divine, ce serait de mon devoir de m’y associer et je le ferais en mon âme et conscience.

Demandons, en cette fête de la Résurrection, le secours de saint Louis, de sainte Geneviève et de sainte Jeanne d’Arc et leur protection sur la France.

 

Louis de Bourbon, duc d'Anjou

21/04/2019

Message pascal de Monseigneur Louis de Bourbon, duc d’Anjou

Mes chers compatriotes,

ressuc.jpgEn ce jour où toute la Chrétienté célèbre dans la joie et l’Espérance la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, comment ne pas vous souhaiter une joyeuse et belle fête de Pâques !

La Semaine Sainte a pourtant commencé de manière terrible par le tragique incendie de Notre Dame de Paris qui nous a tous profondément bouleversés.
Dieu merci, la cathédrale a survécu à ce déluge de feu et d’eau.
Et ses principaux trésors ont été miraculeusement épargnés, en particulier la couronne d’épines, la tunique de Saint Louis, le maitre-autel de Louis XIV, les rosaces...et bien d’autres encore.
Et si la charpente et la flèche se sont effondrées sous l’assaut violent des flammes, les murs eux ont tenu.

Au-delà des signes et des symboles que nous pouvons y voir, c’est vraiment toute la France qui a tremblé saisie d’émotion pour ce joyau qui fait partie de notre Histoire, de notre patrimoine.
Souhaitons que cette unité d’une nuit, restaurée quelques instants autour de ce qui constitue le départ de toutes les routes de France, de ce qui en est le cœur spirituel et culturel, puisse régner durablement, plus forte que les divisions qui nous minent trop souvent.
Témoignons notre reconnaissance aux héroïques Sapeurs-Pompiers de Paris, et pensons tout particulièrement à leur frère d’armes blessé dans cette bataille contre le feu. Prions pour son rétablissement complet et rapide.

oeufs.jpgQue le peuple de France, conduit par les architectes des bâtiments de France et des monuments historiques, s’appuyant sur le professionnalisme exceptionnel de nos corps de métiers restaure à présent patiemment Notre Dame, en prenant le temps comme meilleur allié, pour lui rendre sa splendeur, dans l’esprit de Foi et de sacrifice qui était celui de ses bâtisseurs, nos ancêtres.
Et que ce brutal événement nous soit une incitation à convertir nos cœurs, à les dépouiller du superficiel, à les ramener à l’essentiel.

Que le Christ règne sur nos cœurs apaisés et que Notre Dame qui est la Reine de France, protège le peuple de France qu’Elle affectionne tant!

Le Christ est ressuscité !

Joyeuse fête de Pâques à vous tous !

Louis
Duc d’Anjou

 

05/04/2010

NÉCESSITÉ DE LA RÉSURRECTION DU CHRIST

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Il fallait que le Christ souffrit et qu’il ressuscitât des morts. (Luc 24, 46)

La Résurrection du Christ fut nécessaire, pour cinq raisons :

1° Pour faire éclater la divine justice, à laquelle il appartient d’exalter ceux qui s’humilient pour Dieu, selon cette parole : Il a renversé de leur trône les potentats, et il a élevé les petits. (Luc 1, 52.) Et donc, comme le Christ, par amour et obéissance envers Dieu, s’est humilié jusqu’à la mort, il fallait qu’il fût exalté par Dieu jusqu’à la Résurrection glorieuse. Et c’est de sa personne qu’il est dit au Psaume (138, 1) : Vous m’avez connu, c’est-à-dire, vous m’avez approuvé, soit que je fusse assis, c’est-à-dire humilié et souffrant, ou que je fusse levé, c’est-à-dire glorifié dans la Résurrection.

2° Pour l’instruction de notre foi, parce que c’est par sa Résurrection qu’a été confirmée notre foi en la divinité du Christ, comme le dit saint Paul (1 Cor. 15, 14) : Si le Christ n’est pas ressuscité, notre prédication n’a plus d’objet, et votre foi elle-même devient sans objet. Et il est dit au Psaume (29, 10) : Quelle utilité dans mon sang, c’est-à-dire, dans l’effusion de mon sang, si je descends, comme par une graduation de maux, dans la pourriture? comme s’il disait : Aucune. Car, si je ne ressuscite pas aussitôt, et que mon corps soit corrompu, je ne pourrai pas prêcher, je ne ferai aucun gain, comme l’expose la Glose.

3° Pour le soutien de notre espérance, parce que, en voyant ressusciter le Christ, qui est notre tête, nous espérons que nous aussi, nous ressusciterons. Comme dit saint Paul (1 Cor. 15, 12) : Si l’on prêche du Christ qu’il est ressuscité des morts, comment certains d’entre vous peuvent-ils prétendre qu’il n’y a pas de résurrection des morts? Et Job (19, 25) : Je sais, par la certitude de la foi, que mon Rédempteur, c’est-à-dire le Christ, est vivant, ressuscité des morts, et qu’à cause de cela, je ressusciterai de la terre au dernier jour. C’est là l’espérance que j’ai et qui reposera toujours dans mon sein.

4° Comme plan de vie des fidèles, selon cette doctrine de saint Paul (Rom. 6, 4) : De même que le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi, menons une vie nouvelle : et plus loin : Le Christ ressuscité des morts ne meurt plus… Vous, de même, regardez-vous comme morts au péché, et vivants pour Dieu, dans le Christ Jésus.

5° Comme complément de notre salut, parce que de même qu’il a supporté des maux et qu’il a été humilié dans la mort pour nous délivrer du mal, de même, il a été glorifié dans la résurrection, pour nous promouvoir au bien, selon cette parole de saint Paul (Rom. 4 , 25) : Il a été livré à cause de nos péchés, et ressuscité à cause de notre justification. La Passion du Christ a opéré notre salut, pour ce qui concerne l’abolition du péché; sa résurrection, pour ce qui concerne le commencement et l’exemplaire du bien.