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31/07/2011

31 juillet 1624 - décès De Henri II

blason duc de lorraineHenri II, dit le Bon, fils aîné du Duc Charles III et de Claude de France, et à ce titre Prince héréditaire de Lorraine (Héritier du duché), mourut à Nancy le 31 juillet 1624 à l’âge de 61 ans.

heaume de marquisTitré marquis de Pont-à-Mousson, il épousa en 1599 Catherine de Bourbon, sœur de Henri IV de France. A la mort de son père Charles III, Henri II âgé de quarante-cinq ans, reçoit un duché prospère et en paix. Lorsqu'éclate la guerre de Trente Ans, Henri II interdit aux Lorrains de se battre à l'étranger. La Lorraine reste neutre mais va souffrir du passage des armées protestantes d'Alsace qui pillent le nord de la Lorraine sans que les armées du duc, trop faibles, puissent intervenir. 

Il demanda à être inhumé à la Collégiale Saint Georges, aujourd’hui disparue. En 1743, ses restes furent transférés à l’Eglise des Cordeliers.

27/07/2011

Le site VIVE LE ROY / Le Forum Légitimiste

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Le site bibliothèque Vive le Roy, école de la légitimité.  

Après avoir mis en ligne plusieurs conférences données à l'occasion des universités d’été légitimistes, le site Vive le Roy a élargi ses sources pour inviter légitimistes et non-légitimistes à réfléchir sur les enjeux essentiels de notre civilisation. 

Plusieurs rédacteurs de ce site sont membres de L'UCLF, mouvement légitimiste qui s’attache à promouvoir la France royale.

Loin du trio infernal des idéologies post 1789 ( socialisme, nationalisme et libéralisme) qui polluent la pensée moderne et aveuglent les esprits par les passions qu’elles suscitent, l’UCLF prône : 

  • le droit naturel et chrétien,
  • la société organique (composée de corps intermédiaires) avec pour tête le roi (qui ne saurait aller contre l’intérêt du reste de ce corps),
  • la restauration d’une véritable autorité politique, l’autorité du roi, que Bossuet qualifiait très justement de paternelle,
  • la reconnaissance du Christ-Roi comme elle a toujours existé institutionnellement lors de la cérémonie du sacre.  

Cliquez sur le lien ci dessous pour accéder à VLR : 

http://www.viveleroy.fr/ 

Le Forum Légitimiste

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L’équipe de ce forum légitimiste adhére sans restriction à la pensée légitimiste traditionnelle, telle qu'elle est défendue et promue par l'U.C.L.F.

Son but est de faire connaître les Cercles UCLF de nos provinces, faciliter les contacts entre les légitimistes. Entretenir les échanges, produire des amitiés et des relations sincères.

Venez vous inscrire et participer au Forum Légitimiste :

http://royaume-de-france.clicforum.com/index.php

 

22/07/2011

Une "Saine colère".

Le Christ chasse les marchands du templeSi nous sommes encore hélas bien loin d'entreprendre une croisade politique sérieuse, en raison du fait des compromissions d'un nombre important de Français qui refusent la royauté légitime et préfèrent se corrompre avec les idéologies révolutionnaires (nationalisme - libéralisme - socialisme - bonapartisme - orléanisme - républicanisme !!). Notre devoir, à nous Légitimistes, est de toucher les consciences et de faire, à notre échelle ce que nous pouvons pour le triomphe de la Tradition et de la vérité politique Française.

Ce qui m'amène à vous parler dans cette nouvelle note de ce spectacle injurieux, intitulé "Golgota Pic Nic", prévu à l'affiche dans un Théâtre Parisien pour la fin de cette année.

Loin de pratiquer la stratégie de la "rage de dents", en raison qu'elle a échoué lorsque les catholiques étaient majoritaires, que celle-ci fixe l'attention sur un sacrilège, nous accoutume à tous les autres et épuise les derniers combattants. Le militant légitimiste afin d'utiliser son intelligence à bon escient, trouvera toujours plus judicieux de s'attaquer à la cause de ce qui cherche à nuire à notre Religion, plutôt que de concentrer toute son énergie à lutter contre UN seul des innombrables méfaits de la république...!

Voici donc le moment opportun de faire ici un bref rappel historique, concernant directement le sujet qui nous préoccupe.

Ce n'est qu'à partir de la Révolution française que Dieu et la notion de blasphème contre Lui a été évacué du droit. Les événements qui survinrent en 1789 en France représentent le passage, par l’effet d’une fracture violente et radicale, entre un monde fondé sur des valeurs sacrées, et un autre livré et dominé par des puissances occultes auxquelles nous restons à présent prisonniers et asservis. La Révolution, maçonnique dans son essence, est une révolte contre l’ordre naturel et surnaturel établi par Dieu.

En 1789, les articles 10 et 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, supprimèrent la notion de blasphème du droit français. Mais celle-ci fut heureusement rétablie sous la Restauration de 1815, pour éviter que puisse se reproduire les actes assassins commis pendant la période de la Terreur. Une loi sur le sacrilège fut donc étudiée et envisagée, puis enfin appliquée en janvier 1825.

Sans grande surprise la loi interdisant le blasphème est à nouveau abrogée dans les années 1830, au moment même de l'usurpation du trône par Louis Philippe d'Orléans... Puis enfin sera supprimée définitivement du droit français par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.

Voilà d'où viennent donc ces innombrables blasphèmes, fruits de la société actuelle "super évoluée" ou la notion des droits de Dieu a complètement été effacé, pour qu'une pièce de théâtre puisse cracher son venin contre la Religion Catholique en toute impunité. Alors que pendant des siècles dans la France Catholique et Royale le blasphème était sévèrement puni par les tribunaux.

Pour supprimer les innombrables méfaits de ce système pervers et sans valeurs, dans l'ordre politique, il serait plus utile de commencer par apprendre et à faire connaître la monarchie légitime. A la suite de quoi un jour, la mise en pratique d'activités purement "chouannes" apparaîtra comme une nécessité à une minorité suffisante de Français pour renverser la table, et rétablir le vrai droit Royal... Un Catholique n'a pas d'autres choix que de l'entrevoir...

D'ailleurs Notre-Seigneur s'est aussi irrité et a brandi le fouet dans le Temple pour chasser les marchands qui insultaient Dieu par leurs trafics. Par là, Il nous a montré qu'il existe une "saine colère" !

 

Reny_ F

21/07/2011

L'implantation du Christianisme en Lorraine

constantinC'est vers l'an 300 que le christianisme apparaît en Lorraine. Surtout après l'an 313, quand l'empereur romain Constantin publia l'édit de Milan, qui autorise l'exercice public de la religion chrétienne. Mais les progrès furent très lents.

Le premier évêque de Metz est Saint Clément. Il précède de quelques années celui de Toul, Saint Mansuy et celui de Verdun, Saint Saintin. Malgré l'édit de Constantin, il y a encore des persécutions dans notre région. Elophe et Libaire eurent le tête tranchée à Soulosse et Saint Livier subit la même peine à Vic-sur-Seille. C'est d'abord dans les villes que la religion chrétienne s'implante et plus lentement dans les campagnes où subisteront encore longtemps des traces de la religion païenne.

Les moines vont jouer un grand rôle dans le développement du christianisme en Lorraine. Très tôt, vers le début de 6è siècle, un moine irlandais fonde une abbaye à Saint-Avold et un autre, venu du même pays, saint Colomban, s'installe à Luxeuil. A partir de l'an 600, de nombreux monastères s'implantent à proximité des villes comme Saint-Pierre-aux-Nonnains, Sainte-Glossinde, Saint-Symphorien et Saint-Martin à Metz, Saint-Vanne à Verdun et Saint Mansuy à Toul.

évêque de metz ChrodegangD'autres moines préfèrent la solitude, comme ceux de Saint-Mihiel et construisent des monastères à Senones, Etival, Moyenmoutiers et Remiremont. Plus tard, en 757, Chrodegang, évêque de Metz, rappelle aux moines le respect de la règle de Saint Benoît. Il fonde une abbaye à Gorze, près de Metz, abbaye qui deviendra célèbre dans tout l'Occident chrétien. Il impose aussi aux chanoines de sa cathédrale un mode de vie proche de celui des moines et travaille au renouveau de la vie liturgique.

Chrodegang, fait de Metz la ville où va naître le chant grégorien, avec une notation qui se répand dans toute l'Europe.  

14/07/2011

La séparation de l'Eglise et de l'Etat

Pape Léon XIIILes dernières années de la vie de Léon XIII avaient vu le commencement de l'exécution de cet assaut définitif que la « libre pensée » préparait en France, contre l'Eglise catholique, et qui serait la séparation de l'Eglise et de l'Etat. La liste des lois antireligieuses, votées sous ce Pontificat, par le Parlement français, accuse un plan médité de détruire la foi. Nous n'avons pas besoin de la reproduire toute entière pour expliquer le trouble général des esprits, la violence des luttes électorales, pleine licence étant laissée aux journeaux et aux orateurs populaires de calomnier l'Eglise ; l'exode de nombreuses congrégations religieuses, d'hommes et de femmes, la vie conventuelle, selon leur vocation, leur étant devenue difficile, ou impossible. Pour mesurer le chemin parcouru, dans la période à laquelle nous faisons allusion, il n'est que de regarder les bornes principales qui le jallonent.

- 1884 (27 juillet), loi rétablissant le divorce, qu'avait supprimé, dans le Code civil, une loi de 1816.

- 1884 (14 août), loi supprimant les prières publiques, lors de la rentrée du Parlement.

- 1884 (29 décembre), loi frappant d'un droit d'accroissement le patrimoine des communautés et associations religieuses.

- 1886 (30 octobre), loi excluant les congréganistes de l'enseignement public.

- 1886 (15 juillet), loi sur l'organisation de l'armée, imposant le service militaire aux clercs.

- 1901 (1er juillet), loi proclamant la liberté d'association, mais excluant du droit commun les congrégations religieuses, pour lesquelles elle exige l'autorisation législative préalable.

- 1901 (mars), refus, par la Chambre des Députés, d'examiner les demandes d'autorisation présentées par cinquante et une congrégations d'hommes (dont vingt-cinq enseignantes), et quatre-vingt-une congrégations de femmes, toutes enseignantes. 

- 1904 (7 juillet), loi interdisant l'enseignement de tout ordre et de toute nature aux membres de congrégations religieuses, et ordonnant la suppression, dans un délai de dix ans, des congragations exclusivement enseignantes.

On ne peut voir sans quelque étonnement, ni indignation, que pendant un règne à tant d'égards glorieux, le Pape Léon XIII n'a ainsi obtenu aucune justice pour la religion. Rien de sa volonté « d'arrangement », ni de sa politique du « ralliement », rien n'avait désarmé la haine secrète ou avouée du système républicain, contre l'Eglise elle même...

Saint-Pie xPie X commençait donc son règne au moment où la persécution ne faisait que s'accroître. Il avait, de la France, une compréhension mystérieuse, infiniment touchante ; ce pays qu'il n'avait pas visité, était au nombre de ses tendresses chrétiennes. Comment agir ? A qui parler ?

Parmi tant de personnages instables, le pape chercha un homme qui eût puissance, et qui pût comprendre une plainte juste. Quatre mois après son élection au Suprême Pontificat, il écrivit une lettre au Président de la République française, M.Loubet. La lettre était daté du 2 décembre 1903. Le Pape y déplorait l'exode de ces milliers de religieux et de religieuses, contraints à chercher un asile et la liberté en des terres étrangères ; il rappelait que le gouvernement n'avait pas voulu examiner les demandes d'autorisation qu'elles avaient présentées, conformément à la loi nouvelle, et les attaques contre le pape, et les suspensions de traitements ecclésiastiques, et la menace imminente de priver du droit d'enseignement à ses trois degrès, supérieur, secondaire et primaire, tout membre d'une congrégation religieuse, même autorisée. Alors avec tristesse et une fermeté légitimes, il disait au chef de l'Etat :

« En voyant cette longue série de mesures toujours plus hostiles à l'Eglise, il semblerait, monsieur le Président, qu'on veuille, comme certains le croient, préparer insensiblement le terrain, pour en arriver, non seulement à séparer complètement l'Etat d'avec l'Eglise, mais, si c'est possible, à enlever à la France cette empreinte de christianisme qui a fait sa gloire dans les siècles passés. Nous ne pouvons Nous persuader que les hommes d'Etat qui gouvernent actuellement les destinées de la France nourrissent de tels projets, qui entraîneraient fatalement, à l'intérieur, la plus grave perturbation religieuse, et, à l'extérieur, une diminution du prestige et de l'influence de la France ».

N'était-ce pas l'évidence même ? Mais l'évidence n'arrêtait pas le Gouvernement. Une note verbale du chargé d'affaires de France à Rome, du 30 juillet 1904, signifiait au Saint-Siège la rupture des relations diplomatiques. Cette rupture préparait et annonçait comme imminente la séparation totale de l'Eglise et de l'Etat. Celle-ci fut votée par le parlement (loi du 11 décembre 1905). Sans négociation préalable, contrairement aux règles du droit, le Gouvernement français dénonçait le contrat bilatéral appelé « Concordat ». Il se déclarait déchargé de l'obligation de payer le traitement du clergé, obligation inscrite, il est vrai, dans le Concordat, mais qui n'était qu'une restitution partielle, et réduite au minimum, pour la spoliation des biens du clergé pendant la période révolutionnaire... Les fondations pieuses, confiées à l'Eglise, les sommes données aux menses et aux fabriques , afin que des messes fussent dites, à perpétuité, pour l'âme des fondateurs, disparaissaient dans le même gouffre : les églises, de par la volonté du plus fort, étaient déclarées biens de « communes », le prêtre n'y était plus qu'un « usager surveillé » ; l'inventaire du mobilier de toutes les églises devait être fait par les agents de l'Etat...

« La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». La République reniait ainsi ses dettes, ce qui n'a jamais passé pour honnête ; elle offensait, en outre et surtout, cette règle première ; que les nations doivent un culte à Dieu, quelle que soit la constitution.  

Alors dans une forme solennelle, le Pape Pie X condamna la loi de Séparation, déclarant :

« Nous condamnons la loi votée en France sur la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, comme profondément injurieuse vis-a-vis de Dieu, qu'elle renie officiellement, en posant en principe que la République ne reconnaît aucun culte. Nous la réprouvons et condamnons comme violant le droit naturel, le droit des gens, et la fidélité publique due aux traités ; comme contraire à la constitution divine de l'Eglise, à ses droits essentiels et à sa liberté ; comme renversant la justice et foulant aux pieds les droits acquis à des titres multiples. Nous la réprouvons et condamanons comme gravement offensante pour la dignité de ce Siège apostolique, pour Notre Personne, pour l'Episcopat, pour le clergé et pour tous les Catholiques Français. »

11/07/2011

Au pays de Sainte Jeanne d’Arc

A un peu plus de deux mois du Traditionnel pèlerinage de septembre à Domremy-la-pucelle organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Nous publions un billet spécial « vacances » consacré à Sainte Jeanne d’Arc patronne de la Légitimité. 

musée

Photos du musée Johannique

 

musée domrémyPour nos lecteurs en vacances en Lorraine ou simplement de passage, où bien encore pour les Lorrains en quête d’idée (et d’identité), pensez à visiter le musée Jeanne d’Arc situé au 8 rue principale à Domrémy-la-pucelle. Dans quatre salles sont exposés de très riches collections de statues et statuettes représentant la Sainte de la Patrie. Vous trouverez également des affiches, des gravures et autres objets ayant rapport avec la vie de Jeanne. Il est à préciser que l’entrée de ce musée JOHANNIQUE est totalement gratuite, et que celui-ci fonctionne sans aucune aide extérieure.

 

Archange saint Michel

Jeanne devant l'Archange Saint Michel (Basilique)

 

basiliqueEt puis outre la maison natale de Sainte Jeanne d’Arc et l’église Saint Rémy, lorsque vous vous trouvez à Domrémy-la-pucelle il ne faut surtout pas manquer de monter à la basilique du Bois-Chenu, exactement là où Jeanne disait avoir entendu « les Voix » lui commandant de conduire l’héritier de la couronne de France à Reims ville du Sacre.

C'est à cet endroit précis et en souvenir de quoi, au XVIe siècle, une chapelle avait été érigée par Étienne Hordal, chanoine de la cathédrale de Toul et arrière-petit-neveu de Jeanne.

statue équestrePrenez ensuite la route pour Vaucouleurs, pour marcher sur les traces de la patronne de la légitimité mandatée par le ciel. Vous découvrirez au centre de la ville une superbe statue équestre de la Pucelle d'Orléans. 

Créée suite à une commande d'Etat passée en 1937, elle fut d'abord installée à Alger en 1951. Mais elle subit des mutilations en 1962... Il fut alors décidé de la rapatrier à Vaucouleurs, la ville qui arma la pucelle. Cette statue en bronze pèse 2,5 tonnes. 

En haut de la cité, les ruines du château de Robert de Baudricourt, Seigneur de Vaucouleurs, qui fournit à Jeanne une escorte pour la conduire à Chinon. « Va, va Jeanne, va et advienne que pourra ! » 

château robert de baudricourt 

Ruines du Château de Baudricourt 

Pour ceux qui passent à proximité de Dieulouard, il faut savoir qu’il existe des liens forts entre notre Jeanne de Lorraine et cette ville voisine de Pont à Mousson. Une statue de la Sainte de la patrie se trouvait d’ailleurs dans l’église paroissiale Saint Sébastien jusqu’aux années quarante en compagnie de Jean de Dieulouard (compagnon de Sainte Jeanne d’Arc, qui a accompagné la pucelle sur la route de Chinon). Avant 1940 en effet se trouvait dans la crypte médiévale un groupe statuaire composé de quatre personnages, que l’on peut admirer sur cette carte postale ancienne :

 

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musée dieulouardDe nos jours, les statues de Jean de Dieulouard et de Jeanne d’Arc ont été restauré, les visiteurs peuvent désormais les contempler au « Musée des Amis du Vieux Pays » à Dieulouard… rappelant ainsi à tous la halte que fit Jeanne à Dieulouard sur son chemin vers Nancy en 1428 pour un pélerinage, tout juste avant le début de son épopée.

Voilà de quoi vous distraire, de vous promener au coeur de la Lorraine et de vous émerveiller dans ce haut-lieu historique et incontournable de l’histoire de la France Royale et Catholique. Voilà de quoi patienter, en attendant le Traditionnel pèlerinage du 18 septembre prochain à Domrémy-la-Pucelle, organisé par la Fraternité Sacerdotale Sainte Pie X. La date de ce pèlerinage a été confirmé dans le dernier bulletin de l’étoile du matin (Voir page 6  "le coin des annonces" - merci de cliquer sur le lien ci-dessous ) :

http://www.laportelatine.org/district/ecoles/activiteseco...

 

 Vive la France ! Vive Jeanne !

 Vive le Christ-Roi ! 

 

07/07/2011

Décès de Son Altesse Impériale et Royale Otto de Habsbourg-Lorraine

Otto_von_Habsburg_Lorraine.jpgSon Altesse Impériale et Royale Otto de Habsbourg-Lorraine.

L'archiduc Otto de Habsbourg s'est éteint, ce 4 juillet, à l'âge de 98 ans.
Il était le fils du bienheureux Charles Ier, dernier empereur d'Autriche, et de
l'impératrice Zita, princesse de Bourbon-Parme.
Il avait épousé la princesse Regina de Saxe-Meiningen, décédée en 2010.
Il laisse sept enfants, 22 petit-enfants et deux arrière-petits-enfants.

Les obsèques auront lieu le 16 juillet en la cathédrale Saint-Étienne de Vienne,
suivies de l'inhumation en la Crypte des Capucins, nécropole impériale.
Une messe de requiem sera célébrée à Nancy le samedi 9 juillet.

À la suite de son décès, le chef de la Maison de Habsbourg est dorénavant son fils aîné,
S.A.I.R. Karl de Habsbourg-Lorraine.


Monarchie Info présente ses respectueuses condoléances à

L.L.A.A.I.I.R.R. l'archiduc et l'archiduchesse Karl de Habsbourg ainsi qu'à tous les membres de la Maison de Habsbourg.

Source : Monarchie info

04/07/2011

« Le Légitimisme »

le légitimisme,stéphane rialsNous reproduisons ci-dessous un court extrait du livre « Le Légitimisme » de Stéphane Rials. Ce passage traite de l’argumentaire récurrent mis en avant par les partisans de l’Orléanisme, visant à bafouer les droits des Bourbon-Anjou sur la couronne de France. Nous invitons nos lecteurs à s’inspirer du développement fait ici, et à utiliser le solide argumentaire juridique suivant pour continuer à défendre « le principe » qui était comme nous le savons, si cher au Comte de Chambord :

Dès après la mort de Henri V, les légitimistes se rallièrent à l’aîné des Bourbon-Anjou en s’appuyant sur une démonstration juridique irréfutable. Reprise par les historiens du droit, elle compte deux volets. Partant de l’aînesse des Anjou sur les Orléans, elle réfute deux objections : l’une touchant aux renonciations d’Utrecht et l’autre à un prétendu vice de pérégrinité.

a)      Comme on le sait, le duc d’Anjou, petit fils de Louis XIV, devint roi d’Espagne sous le nom de Philippe V en 1700. Cette élévation suscita une longue guerre, conduite au premier chef par l’Angleterre, qui se termina, après plusieurs défaites françaises, par les traités d’Utrecht, de Rastadt et de Bade, reconnaissant la royauté espagnole de Philippe à la condition qu’il renonce pour lui et ses descendants à ses droits sur la couronne de France. L’opération fut en vérité complexe : Philippe V renonça en novembre 1712 devant les Cortès qui enregistrèrent l’acte ; Louis XIV dut aussi donner des lettres patentes enregistrées par le Parlement en mars 1713. La paix fut signée à Utrecht le 11 avril 1713. Louis XIV et son petit-fils avaient toutefois fait observer qu’une telle renonciation était sans valeur. Non seulement la violence viciait le consentement de Philippe. Mais surtout, ce prince n’avait pas la capacité de renoncer à la couronne dans le cadre de la théorie statuaire. La monarchie française est successive et non héréditaire. La couronne est indisponible : le roi est désigné par la loi de succession et non propriétaire du trône. Les légistes ne varièrent jamais sur ce point depuis Terre-Rouge. N’ayant qu’une compétence, virtuelle et indépendante de sa volonté, Philippe V ne pouvait valablement renoncer pour lui-même et a fortiori pour ses successeurs.

 

b)      Certains invoquent cependant un prétendu vice de pérégrinité : le caractère « Espagnol »  des Anjou les exclurait automatiquement de la succession de France. M.Augé a démontré le caractère anachronique et extérieur à la tradition royale française d’une telle règle de nationalité. L’ancien droit n’admettait qu’un principe de sanguinité, ce qu’attestent les précédents de François II, roi d’Ecosse, de Henri III, roi de Pologne et de Henri IV, roi de Navarre à la seconde génération. D’ailleurs, les renonciations d’Utrecht démontrent à elles seules qu’on ne croyait pas, dans l’Europe du XVIIIe, au vice de pérégrinité. Sur tous ces points, les sentiments des rois de France comme des publicistes furent unanimes avant la révolution. La Constituante elle-même devait insérer dans l’article Ier du titre III de la Constitution de 1791, qu’il  « n’était pas préjugé de la valeur des renonciations dans la race actuelle régnante ». Ce n’est qu’au XIXe siècle qu’il y eut, selon l’expression de M.Augé, « estompage du droit traditionnel ». Ce qui n’empêcha pas Louis XVIII, la duchesse de Berry ou des publicistes comme Michaud, Revelière, Lourdoueix, Carrière, Coquille et tant d’autres, de maintenir les positions du droit traditionnel.

comte de chambordLes sentiments du comte de Chambord, souvent invoqués par les « fusionnistes » et les orléanistes, outre le fait qu’ils n’étaient pas susceptibles d’avoir une incidence sur le point de droit, n’étaient pas ceux que l’on prétend souvent.

En dépit de l’évident intérêt politique qu’il y aurait eu pour lui à parler en faveur des Orléans., il s’y refusa toujours. Il rappela qu’il y avait une règle de succession qu’il faudrait appliquer à sa mort. Les témoignages intéressés de certains sont sans valeur et infirmés par les aumôniers d’Henri, Mgr Curé et le P.Bole, comme par son exécuteur testamentaire Huet du Pavillon : tous affirment qu’il reconnaissait les droits des Anjou. D’ailleurs, par testament, Henri léguait à don Jaime les archives royales et les croix des ordres. Et il réglait ses obséques en désignant « pour prendre la tête du convoi (ses) neveux les princes d’Espagne ». Sa veuve voulut faires respecter ce vœu selon la formule du baron de Pinoteau, était la « démonstration que l’ordre dynastico-politique découlait de l’ordre familial ». Ce fut ainsi l’aîné de tous les Bourbons, don juan - Jean III - qui conduisit le convoi à Goritz. Les Orléans furieux n’assistèrent pas à la cérémonie...

 

01/07/2011

La République instrument politique de la Révolution.

Reny.jpgLa France traverse aujourd’hui la crise identitaire la plus grave de son histoire, et sans être de ces esprits pessimistes qui voient toujours en noir, on peut se demander avec raison si notre civilisation ne va pas disparaître totalement. Car c’est un fait, et l’histoire nous donne bien des exemples : les civilisations sont mortelles. Le danger de la situation actuelle provient surtout du triomphe de plus en plus complet des doctrines révolutionnaires. C’est là qu’est l’immense péril de l’heure présente. 

La République instrument politique de la Révolution ne fait que ruiner la France, elle ne ressemble en rien à la civilisation Française Traditionnelle. Elle n’est qu’une usurpation qui s’est appropriée de manière illégitime l’oeuvre capétienne pour la dénaturer sous des contre-valeurs nihilistes dont nous voyons le plein effet aujourd'hui. Au point de vue strictement politique, sa forme de gouvernement ne saurait convenir à un grand pays, surtout quand ce pays est comme la France, essentiellement monarchique par tempérament et catholique par tradition. Le maintien du régime républicain, en effet, ne présente que des inconvénients et ne fait que compromettre gravement l’avenir même de notre pays.

La République, c’est l’incarnation politique de la Révolution; elle est la Révolution, et c’est ce qui nous impose l’obligation stricte, le devoir rigoureux de la combattre : il y a là pour nous Français une question de vie ou de mort.

La République est de toutes les formes politiques celle qui a le plus d’affinité avec la Révolution. Elle n’a fait, du reste, sa première apparition chez nous qu’au moment même de l’avènement du renversement de 1789. Les républicains de droite et de gauche qui la défendent ne le font pas parce qu’elle leur paraît assurer mieux la liberté, se prêter moins à l’arbitraire, réaliser plus d’économies que la monarchie. Non ! Ils la soutiennent parce qu’elle personnifie surtout la Révolution, il suffit pour s’en convaincre d’écouter les discours actuels des politiciens.

Il est absolument nécessaire de se pénétrer de ces vérités, si l’on veut travailler efficacement au relèvement de notre mère patrie. Quiconque sera bien convaincu que la République perd la France parce qu’elle est la Révolution, comprendra du même coup sur quel terrain il faut porter la lutte. Il verra que c’est peu de renverser la République si le gouvernement qui lui succède est, lui aussi, imbu des doctrines révolutionnaires. De la position d’adversaire idéologique, peut-être, mais de collaborateur pratique, celui qui refusera la régle du jeu que nous impose la république, sera capable de porter au coeur même de la Révolution les coups fatals qui lui ont été si souvent épargnés. Et la plus évidente preuve du fait que le combat réel se situe ici, c’est la haine farouche et disproportionnée avec laquelle l’ennemi nous attaquera si nous portons nos efforts sur ce terrain...

Mgr Louis XXSi l’on veut tenter politiquement quelque chose pour la France, il nous faut concentrer nos énergies sur le refus total et sans nuances de toutes espèces de discussions démocratiques dans le cadre des institutions républicaines. Refusons la règle du jeu du système, refusons la jusqu’au bout ! Nous devons être des réfractaires, unissons-nous autour du Roi pour former la France réelle, cette grande nation Traditionnelle, Monarchiste et Contre-révolutionnaire, c’est là qu’est le salut, inutile de le chercher ailleurs. Ceux qui cherchent la France en dehors de ses principes irréductibles, en dehors de l’union du Trône et de l’Autel, s’épuisent en efforts stériles.

Si néanmoins les Français soucieux de préserver l’avenir de la France, pérsistent à garder de secrètes attaches pour les principes de la Révolution, le Roi, quelles que puissent être, d’ailleurs ses intentions, ne sera-t-il pas, au moins dans une grande mesure, condamné à l’impuissance ? Tout ne dépend donc pas du Roi seul. Le concours de la France est nécessaire, et de même que la France sans le Roi ne peut que s’enfoncer chaque jour un peu plus dans l’abîme, le Roi sans la France ne peut rien pour le redressement salutaire de notre patrie et de notre peuple.

La Monarchie sauvera la France, seulement si la France est franchement Contre-révolutionnaire, c’est à dire franchement Catholique et Royale. Au contraire, si elle n’est que la substitution d’un régime politique à un autre, si elle n’est que le changement de l’étiquette gouvernementale, et qu’au lieu du Roi légitime, elle se borne à placer à la tête du pays une fois « la gauche » et l’autre fois « la droite », elle ne sauvera rien et ne fera qu’aggraver sa situation. Voilà ce qu’il faut à tout prix faire comprendre à ceux qui cultivent encore l’amour de la France, voilà ce qu’il faut faire comprendre et admettre à tous les nombreux « déçus » de la république. 

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