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23/02/2011

LE RÔLE DES ANGES DANS NOTRE HISTOIRE

anges.jpgSi notre raison nous fait entrevoir combien la création d’esprits purs est souverainement convenable à l’ordre du monde, seule la foi nous révèle avec certitude l’existence de myriades d’anges. Et l’Église, interprétant infailliblement les Écritures où ils sont sans cesse mentionnés, de la Genèse aux Évangiles et à l’Apocalypse, nous enseigne quelle est leur nature, quelles furent leur condition primitive et leur épreuve, quel est maintenant leur rôle dans notre histoire. 

Les Anges sont les plus nobles des créatures. Esprits purs, personnes individuelles d’une beauté étincelante, bons par nature et saints par grâce, ils furent créés pour la louange de la gloire de Dieu et le service de ses desseins providentiels dans la création et le salut universel. Cependant ils durent passer par une mystérieuse épreuve avant de se voir confirmés en grâce.

Les Pères de l’Église ont pensé, non sans raisons solides, qu’il leur fut demandé d’adorer en vision le Verbe Incarné, Jésus humilié et souffrant, et d’honorer conjointement à lui Marie, sa très sainte Mère. Les bons anges s’y soumirent avec amour et louanges, tandis que les mauvais, par orgueil, se révoltèrent avec haine contre leur Créateur et furent justement précipités en enfer. 

 Le terrible combat qui oppose les anges et les démons se poursuit désormais tout au long de l’histoire ; son enjeu est le salut ou la perte des hommes. Les démonsange-gardien5.jpg s’acharnent à notre perte par leurs tentations. Ils peuvent troubler nos sens et notre imagination, mais ils n’ont aucun pouvoir sur notre volonté toujours capable de leur résister et de les vaincre, avec la grâce de Dieu. Les bons Anges, au contraire, coopèrent à l’œuvre de notre salut. Serviteurs de Jésus, protecteurs de l’Église et de nos patries, Anges gardiens chargés de chacun de nous, ils sont souvent apparus aux saints. Ils intercèdent pour nous avec un pouvoir d’autant plus grand que nous les prions dévotement. Ils nous aiment et nous attirent dans la béatitude du Ciel pour nous associer à leurs louanges incessantes du Dieu trois fois saint.

 

21/02/2011

HISTOIRE ET NATURE DE LA RÉVOLUTION « FRANÇAISE »

louis-xvi-execution.jpgLes origines de la France contemporaine, l'arrachement de notre pays à l'Église et à sa monarchie, et sa remise à un État républicain, laïque et libertaire, sont rationalistes et maçonniques.

Au XVIIIe siècle, les « philosophes des Lumières » et les « sociétés de pensée » travaillent à émanciper le peuple de l'Église à laquelle il est profondément attaché. Mais ils se heurtent à l'obstacle formidable de la monarchie très chrétienne qui leur fait barrage en interdisant la franc-maçonnerie. Renonçant à la gagner et à la dominer, les adeptes de la secte se jureront de la renverser ; Dieu et le roi ont partie liée. L'aide de l'étranger, de l'Anglais ennemi, jaloux de la France, y est nécessaire. Et voilà le beau complot anticatholique et antimonarchiste, qui exacerbe les mécontentements, suscite des troubles dans le royaume, soudoie des agitateurs à Paris, puis déclenche enfin la Révolution de 1789.

Le but est atteint le jour où la Convention prononce la déchéance du roi Louis XVI, ordonne l'ouverture de son procès et enfin le conduit à la guillotine. Ce martyre, histoire,révolution,contre-révolution,franc-maçonnerie,louis xvi,convention,terreur,france catholique et royalevoulu par les loges en haine de la foi, décrété au nom du peuple français, brise l'alliance millénaire de la nation avec son roi, et, plus haut que lui, avec « Jésus-Christ, qui est vrai Roi de France » (Sainte Jeanne d'Arc). C'était le 21 Janvier 1793, et le crime moral en sera renouvelé le 29 Juillet 1830.

Tous les pères de famille, tous les patrons, furent ce jour-là guillotinés en effigie, car le roi était leur vivante image et le garant de leur autorité naturelle. Dieu est détrôné avec le roi. La déesse Raison est adorée siégeant sur l'autel de la cathédrale de Paris ; elle représente l'homme qui se fait dieu comme déjà il s'est fait roi. La République proclame la souveraineté du peuple et l'instaure dans le sang de la famille royale, des prêtres, des nobles et d'innombrables gens du peuple, bons catholiques ou simples mécontents. Déjà, quelles hécatombes au nom de la Liberté ! La Terreur, qui présage les horreurs des États totalitaires modernes, a commencé l'année de la mort du roi.

Les principes de 1789 conduisent mécaniquement à la recherche de la destruction totale du christianisme. Le principe comme le but de la révolution est d’éliminer le christianisme tout entier, la révélation divine et l’ordre surnaturel, pour s’en tenir uniquement à ce que ses théoriciens appellent les données de la nature et de la raison. Lisez la « Déclaration des droits de l’homme » soit de 89, soit de 93, voyez quelle idée l’on se forme, à ce moment-là, des pouvoirs publics, de la famille, du mariage, de l’enseignement, de la justice et des lois : à lire tous ces documents, à voir toutes ces institutions nouvelles, on dirait que pour cette nation chrétienne depuis quatorze siècles, le christianisme n’a jamais existé et qu’il n’y a pas lieu d’en tenir le moindre compte. C’est le règne social de Jésus-Christ qu’il s’agit de détruire et d’effacer jusqu’au moindre vestige. La Révolution, c’est la nation chrétienne débaptisée, répudiant sa foi catholique traditionnelle, et cherchant à se reconstruire, en dehors de l’Évangile, sur les bases de la raison pure.

Sous l’excitation de diatribes furieuses et de calomnies atroces, on vit surgir en France en 1789 une bande de scélérats tel qu'il ne s'en était jamais vu sur la scène du monde. Auprès de ces forcenés, les Césars païens les plus cruels pouvaient passer pour des hommes modérés ; et c’est avec raison que Macaulay a pu appeler ces massacres à froid « le plus horrible événement que raconte l’histoire ». Tant il est vrai que l’idée de Dieu une fois disparue, il fait nuit dans l’âme humaine, et qu’on peut y prendre au hasard le vice pour la vertu, et le crime pour la légalité !

C’est bien en 1789 que la France a reçu la blessure profonde dont elle souffre depuis lors, et qui pourra causer sa mort si une réaction Légitimiste, Contre-révolutionnaire forte et vigoureuse ne parvient pas à la ramener dans les voies d’une guérison complète...

 

20/02/2011

La Vie est un Don de Dieu

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Garder un enfant ou ne pas le garder, cela équivaut à se demander si on veut tuer un innocent ou pas... Ce qui est bien entendu totalement immoral et inconcevable pour un Chrétien.

L’argument de l'idéologie révolutionnaire dominante mis en avant par les "pro-avortement" est bien souvent le suivant : « C’est le droit de la femme de disposer de son corps... »

Rappelons simplement pour contrer de manière efficace cet argument que :


1) - Le foetus n'est pas un « organe » ou une « excroissance » de la mère. Car il n'a pas le même patrimoine génétique.

2) - Le foetus est simplement « nourri » par la mère, mais ceci ne lui donne pas pour autant le droit de décider de la vie ou de la mort de son enfant. Ou alors, sous prétexte que vous élevez vos enfants, les nourrissez, leur donnez de quoi vivre sous votre toit, vous auriez droit de vie et de mort sur eux ! Aurions-nous donc droit de vie et de mort sur tous ceux qui dépendent de nous pour vivre ? Exemples : enfants en bas âge, personnes âgées dépendantes, personnes gravement handicapées, etc...  Belle société qui se dessine avec ce genre d'idéologies ! Voilà ou peut très bien conduire la dérive des libres penseurs et des défenseurs de l’IVG, si l’on pousse le raisonnement mis en avant par ceux-ci jusqu'au bout...

La mère (Ou le père qui prend cette décision, ou parfois encore la pression que la femme subit de son entourage) qui avorte prend une vie qui ne lui appartient pas. Le fait que le foetus grandisse dans le ventre de la mère, ne lui donne strictement aucun droit de la vie ou de la mort de l’enfant. Le rôle naturel de la mère est de protéger son enfant dès sa conception, pas de le détruire. Une société qui propose l’inverse est une société que l’on ne peut plus qualifier d’être une société « humaine », c’est une cité qui n’est plus respectueuse de l’ordre naturel voulu et établit par Dieu.

Et pour ce qui est de la « liberté » rappelons que pour l'Eglise, la « vraie liberté » c'est de s'orienter vers le bien, pas de faire n’importe quoi avec la vie où de faire tout ce qu'on veut dès que ça nous passe par la tête...

N'oublions jamais par ailleurs que l'enfant n'est pas un « droit » mais un DON de Dieu ; même avortement,société,morale,science,doctrine de l'église,droit à la vie,légitimité,cité catholiqueissu d'une « conjonction humaine » catastrophique à nos yeux limités. Un être vivant conçu a, de toute éternité, été voulu et aimé de Dieu : voilà pourquoi nous devons tous, à l'échelle qui est la nôtre, savoir exercer aide, soutien, fraternité chrétienne pour aider celles qui vont devenir mères à accepter ce don.

Le foetus est un être vivant qui, si on le laisse se développer, donnera un être humain à part entière. La vie s'accueille, elle ne se choisit pas.

 

Reny_F

15/02/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 05 mars 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

11/02/2011

Jacques Dufilho, le comédien-paysan

jacques dufilho,acteur,cinéma,légitimismeJacques Dufilho, décédé à l'âge de 91 ans, était un homme aux convictions traditionnelles, amoureux du théâtre et du cinéma mais aussi très proche de l'univers paysan, qu'il n'a jamais complètement abandonné au profit des planches.

Né le 19 février 1914 à Bègles (Gironde), Jacques Dufilho eut en effet la vocation de l'agriculture avant celle du théâtre, une vocation qui accompagna toute sa vie, partagée entre ses terres du Gers et la scène.

Il monte à Paris en 1938 pour suivre les cours de Charles Dullin et joue aux côtés de Jean-Louis Barrault, André Barsacq, Maurice Jacquemont, Georges Vitaly, ou encore Georges Wilson.

Ce comédien de grand talent, au regard noir perçant sous des sourcils broussailleux et à la voix reconnaissable entre toutes, joue dans des dizaines de pièces, notamment Anouilh ("Colombe"), Audiberti ("Le Oullou", "Le mal court" et "L'effet Glapion"), Marcel Aymé ("Les Maxibules"), Pinter ("Le Gardien") Dürrenmatt ("Le mariage de monsieur Mississipi" et "La visite de la vieille dame") où il a connu de véritables triomphes.


Son interprétation de "L'Avare" en 1962 est restée dans les annales. En 1994, Jacques Dufilho avait fêté ses 80 ans sur scène en jouant "Show bis" de Neil Simon.

Parallèlement à cette brillante carrière sur les planches, Jacques Dufilho a joué dans près de 60 films, depuis "Premier de cordée" en 1943 jusqu'à "Là-haut, un roi au-dessus des nuages" de Pierre Schoendoerffer en 2002.

Il a tourné, des rôles souvent secondaires mais toujours remarqués, avec des réalisateurs tels que Louis Malle ("Zazie dans le métro"), Henri-Georges Clouzot ("Les espions"), Yves Robert ("La Guerre des boutons"), Jean-Jacques Annaud ("La victoire en chantant"), Werner Herzog ("Nosferatu, fantôme de la nuit"), Pierre Schoendoerffer ("Le Crabe-tambour"), Claude Chabrol ("Le Cheval d'orgueil").

Il fut aussi la tête d'affiche dans "Pétain" de Jean Marboeuf (1993), où il incarne le Maréchal face à Jean Yanne dans le rôle de Laval.


1981---jacques-dufilho.jpgMonarchiste légitimiste, catholique traditionnaliste fidèle à la messe en latin, Jacques Dufilho ne cachait pas son opposition au suffrage universel, pas plus que son hostilité aux communistes et aux socialistes.

Tout au long de sa longue carrière, Jacques Dufilho a décroché de nombreuses récompenses : le Trophée Dussane, un Molière (1988) et deux Césars du meilleur rôle masculin pour "Le Crabe tambour" de Pierre Schoendoerffer et "Un mauvais fils" de Claude Sautet.

Jacques Dufilho avait publié en 2003 une autobiographie intitulée "Les sirènes du bateau-loup" (Fayard).

10/02/2011

La matrice révolutionnaire à l’origine du démantèlement de la France

Nées de la Révolution, droite et gauche sont deux soeurs ennemies. Pour la gauche, la révolutionpolitique,droite,gauche,assemblée nationale,révolution,contre-révolution,légitimité,royalisme,doctrine légitimiste est une mère ; pour la droite, une marâtre.

A partir de 1789, la hantise des origines s’investit précisément sur la rupture révolutionnaire". Cette hantise des origines investit aussi le champ du politique. Chaque famille, chaque parti doit se trouver une légitimité. Et que peut-on trouver de mieux pour la fonder qu’un passé glorieux, une histoire ancienne ? Les rapports entre la droite et la gauche en France ne naissent pas dans la paix. 1789-1793 : quatre année fondatrices d’un système, qui expliquent que parler de la gauche aujourd'hui soit si simple et parler de la droite si compliqué.

Acte de naissance d’un système nouveau : la Révolution

La dénomination des deux tendances de la vie politique française naît bien avec la Révolution. La césure est d’abord spatiale : à la fin de l’été 1789, l’Assemblée constituante discute droits de l’homme, veto royal et liberté religieuse. A droite du président, se rassemblent spontanément ceux qui restent attachés au roi et à la religion, car dans la partie gauche, celui qui ne vote pas comme ses voisins est immédiatement hué. L’habitude est prise. En 1791, à l’Assemblée législative, les "novateurs", les enthousiastes de la révolte permanente occupent la partie gauche.

Cette  (prétendue) évolution pourrait relever de l’anecdote. Pourtant, dès ce moment, la confusion est installée : en 1789, on trouve à la droite du président les défenseurs du roi, soit les contre-révolutionnaires. En 1791, on trouve à la droite du président, les défenseurs de la Constitution, soit les conservateurs. Les premiers s’opposaient à un système, les seconds adoptent un positionnement au sein de ce système. Avec un dénominateur commun : pour leurs adversaires, ils seront toujours perçus, malgré cette nuance de taille, comme des opposants au soit disant progrès.

Si la Révolution est l’événement fondateur des deux familles politiques "républicaines" et non pas "françaises", il ne devrait pas y avoir, a priori, une difficulté plus grande pour la droite que pour la gauche à jouer ce jeu de la dialectique. Mais on l’a vu, à droite du président s’étaient placés ceux qui, en accord avec la Révolution, continuaient cependant d’y poser une simple limite, fixée par la Constitution. Ce que définit la Constitution, c’est précisément ce qui ne peut être débattu ordinairement. Ce qui ne peut être soumis à l’exercice quotidien de la remise en cause dialectique. La droite, même née de la Révolution, a donc voulu conserver intacts certains pans de la vie politique. Elle est conservatrice. Pas contre-révolutionnaire, mais bien conservatrice. Conserver un état antérieur constitue d’emblée un frein à la Révolution dont le champ d’exercice est, par définition, indéfini.

C’est donc la gauche qui a l’apanage du "progrès" révolutionnaire, car dès sa fondation elle en a accepté le caractère illimité et indéfini. La Révolution est de gauche. La gauche, c’est la Révolution. il est simple de dire dans un dîner en ville "je suis de gauche". Personne ne pose de question, n’exige de justification. L’assemblée sait immédiatement ce que l’intervenant veut dire. Cette compréhension instinctive pour l’homme de gauche, la bienveillance commune dont il bénéficie ne sont que le résultat de l’immunité dont bénéficie la Révolution.

Différence de valeurs ou simples positionnements ?

La droite se retrouve finalement comme une étrangère dans un système qui n’est pas complètement le sien. Mais appartenant au système, elle joue avec ses règles, enfermée dans la confusion de ses origines et de ses motivations.

Quelle place pour la droite dans la dialectique républicaine ? Une place confuse, à la mesure de ce que fut la confusion de sa naissance. Quand on débat de la famille, deux options s’offrent à elle : affirmer d’emblée que la famille ne devrait pas devenir un objet d’exercice de la dialectique politicienne ou se placer sur le terrain choisi par les "progressistes" en entrant dans leur jeu et en jouant l’amendement contre le projet de loi. En choisissant la première voie, la droite s’oppose à un système. En choisissant la seconde, elle se positionne au sein du système. On le voit, la confusion de 1789-1791 n’est pas morte. Elle explique toute la difficulté qu’il y a à se dire de droite quand il est si simple de se dire de gauche.

Cette confusion est telle qu’on en vient à se demander ce que valent les fameuses "valeurs" de droite ou de gauche qui alimentent le débat politique français. Pour la gauche, là encore, rien de très compliqué. Sa valeur principale : la Révolution, avec pour corollaires toujours le prétendu progrès et la dialectique. Le changement permanent, avec pour idée principale que ce qui vient après est forcément mieux que ce qui était avant. Pour la droite, la tâche est aussi ardue que quand il s’agit de construire ses origines. Car parler de valeurs exige que l’on se penche sur les principes qui les fondent. Pour une droite qui se construit sans cesse une légitimité, qui justifie en permanence de sa loyauté à une histoire révolutionnaire, les principes sont flous. Sur le thème de la famille par exemple : s’oppose-t-elle aux réformes de la gauche par simple positionnement sur un échiquier politique ou par principe ? Estime-t-elle qu’il est des domaines où les règles de la dialectique ne doivent pas pénétrer ou ne fait-elle que jouer avec cette dialectique pour tenir son rôle ?

La tentation est grande de parler de positionnement plus que de valeur. La majorité de droite vient d’ailleurs d’en apporter une preuve en promouvant une réforme qui facilite le divorce, en fait un événement quasiment anodin et une formalité administrative. Dans l’opposition, face à une telle loi proposée par la gauche, la droite s’y serait opposée. Dans la majorité, elle en est l’origine et l’agent de propagande.

La droite telle que nous la connaissons actuellement ne s’appelle finalement droite que parce qu’elle est moins à gauche que la gauche... Elle n’est pas à droite du système mais à droite dans le système. Il n’y a pas de différence de fondements philosophiques ni de valeurs, mais une différence de positionnement. La droite, comme la gauche, a accepté le préalable révolutionnaire. D'ailleurs il ne viendrait pas à l’idée d’un homme politique de droite de remettre en cause la devise "Liberté, égalité, fraternité"...

Etre de droite dans le système, être de droite face au système

Parler de droite et de gauche n’a donc finalement de sens que si l’on accepte le système révolutionnaire, à l’exclusion de toute autre logique politique. Mais alors, il n’y a pas vraiment d’alternative politique au conflit indéfini inauguré par la Révolution. Pour qu’il y ait une alternative, mieux vaut parler de Révolution et de Contre-Révolution que de gauche et de droite. Car c’est bien là qu’est la véritable césure. Il est cependant impossible d’identifier la droite actuelle à la Contre-Révolution. On l’a vu, elle aussi profite de la dialectique et en accepte les règles. Cependant, par son positionnement, elle joue parfois un rôle de frein à la Révolution. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle est née : en prétendant en 1791, défendre la Constitution et poser ainsi un obstacle au déroulement rapide et sans faille de la logique révolutionnaire.

Sans doute alors faut-il introduire une autre notion : celle du conservatisme. La droite passe pour conservatrice et elle l’est effectivement en partie puisqu’elle refuse que certains pans de la vie sociale et politique soient abandonnés totalement à la logique dialectique. Ce faisant, elle freine le processus révolutionnaire. Mais dans le même temps, elle joue le jeu de la Révolution, participant à cette opposition voulue et nécessaire à la vie du système.

 Face à la Révolution, en dehors du système auquel elle a donné naissance, il n'existe comme remède que la Contre-Révolution, qui se place d’emblée dans une logique totalement différente. La Contre-Révolution Catholique et Royale ne se positionne pas au sein du système et n’en accepte pas le préalable dialectique. C'est la position des Légitimistes, en cela, elle n’est pas une idéologie, mais bien une conception différente de l’art politique. Un attachement sans faille à la Monarchie Catholique, régime politique naturel de la France Traditionnelle.

La droite oscille entre le conservatisme au sein du système et la Contre-Révolution. C’est ce qui fait la confusion de ses origines, de ses valeurs, de son rôle. C’est ce qui fait également toute la difficulté et l'incohérence parfois de l’engagement politique de "l’homme de droite". Ou plutôt de l’homme de bonne volonté, convaincu du mal politique que représente la Révolution...

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08/02/2011

L'obélisque de Stofflet à Maulévrier (Anjou)

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Un curieux monument se dresse près de l'entrée du château Colbert à Maulévrier. Caché par un bouquet d'arbres, cet obélisque couronné d'une fleur de lys perpétue la mémoire d'un valeureux général de l'armée catholique et Royale, Jean-Nicolas Stofflet.


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  C'est sous la Restauration que furent érigés nombre de monuments en l'honneur des chefs vendéens : les statues de Cathelineau au Pin-en-Mauges et de Charette à Legé, le tombeau de Bonchamps à Saint-Florent-le-Vieil, etc.


Stofflet n'eut pas les honneurs d'une statue, mais d'un obélisque offert par le comte de Colbert-Maulévrier à son ancien garde-chasse. Le monument fut dignement fêté par une foule venue nombreuse, le 20 juin 1826. 
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On lit sur le côté orienté vers le château l'inscription suivante : À la mémoire de Jean-Nicole Stofflet, né le 3 février 1753 à Barthellemont*, arrondissement de Lunéville, général en chef de l'armée royale du Bas-Anjou, mort à Angers le 26 février 1796. Toujours fidèle à Dieu et au Roi, il mourut en obéissant. Et au dos : Ce monument fut érigé par Édouard Victurnien Charles René de Colbert comte de Maulévrier 1820. 


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La duchesse de Berry vint s'incliner devant ce monument, lors de son passage à Maulévrier, le 8 juillet 1828.

(* Bathelémont-lès-Bauzemont)

 

 

 Vu sur le site Vendéens et Chouans :

http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2011/02/04/2...  

 

01/02/2011

Justice, tradition, fidélité et devoirs.

Le combat pour la justice :

saint-louis-rendant-la-justice-sous-un-chene-boissettes.jpgNotre combat est d’abord au service d’un principe, d’une tradition (la civilisation Française) ; il est avant tout consacré à une personne : le Roy de France légitime. Nous nous battons pour quelqu’un et c’est là notre spécificité. A l’inverse dans le combat « laïcard », on se bat pour une idée abstraite et désincarnée, mais on ne se bat pas pour une personne. On se bat même contre quelqu’un et, si l’on se réfère au combat anticlérical de la fin du XIXe siècle, il faut nous souvenir que les républicains se battaient contre la présence de Dieu dans les tribunaux, les écoles, les hôpitaux et dans toutes les institutions publiques.

Dans les tribunaux, jusqu’en 1882, il y avait une croix au dessus des fauteuils de la cour ; pour les avocats et les juges, même dansjustice,france,devoirs,fidélité,légitimité,droits de dieu,catholicisme,royauté,monarchie,roi de france,saint louis la routine, c’était une référence que chacun connaissait et qui avait toute sa signification. Cette croix rappelait en effet au magistrat qui rendait la justice qu’il le faisait devant Celui qui le jugerait au dernier jour, car Dieu est le juge suprême de qui dépend tout pouvoir de juger sur la terre comme au ciel.

Cette référence commune a été remplacée par le buste de Marianne, qui n’est qu’une chimère puisqu’elle ne représente personne de réel. Car Marianne est un symbole creux et vide. On peut même se demander si l’on n’est pas revenu aux temps pré-chrétiens où l’on adorait des idoles. En effet, soit le buste de Marianne ne signifie rien du tout et, dans ce cas, on rend la justice au nom d’un symbole vide de sens, soit on lui voue une sorte de culte en le faisant trôner à la place de Dieu dans les tribunaux, et alors Marianne est devenue une idole, semblable au veau d’or des Hébreux égarés...

Nous, Royalistes et Catholiques, sommes dans une logique différente, héritée de l’histoire, une logique beaucoup plus humaine et réelle. Nous sommes au service de Quelqu’un, qui a vécu parmi nous et de qui nous avons reçu un enseignement à la fois surnaturel et naturel. Cet enseignement se perpétue dans le temps par l’Eglise qu’Il a fondée. Nous sommes les serviteurs de ce très grand Roi.

Distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel :

Notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa délicatesse et son intelligence, prévient des difficultés. Afin d’éviter toute confusion des pouvoirs susceptible de conduire au totalitarisme ou au fanatisme, Il institue Lui-même la distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel, non de manièrerendre.a.césar.jpg abstraite et théorique, mais en répondant à une question très concrète des pharisiens : doit-on payer l’impôt à César ? Cette question était un piège car, s’Il répondait positivement, le Christ était accusé d’être un collaborateur de l’occupant romain et s’Il répondait négativement, Il était pris pour un révolutionnaire et dénoncé à Pilate. On connaît la réponse du Christ. Ce n’est qu’au fil des siècles, avec la réflexion des Pères de l’Eglise et l’expérience historique des relations entre l’Eglise et le pouvoir politique, que l’on a théorisé la distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel.

Cette évolution, fondamentale dans l’histoire de l’humanité, n’a existé que grâce au christianisme. On ne la retrouve nulle part ailleurs, que ce soit avant ou après le Christ. Chez les Romains, César cumulait les deux pouvoirs : il était à la fois le Pontifex Maximus, pontife suprême, divinisé et faisant l’objet d’un véritable culte, et le détenteur du pouvoir politique. Dans l’islam, il n’y a pas non plus cette distinction. Chez les athées, enfin, la question ne se pose pas car ils évacuent toute notion de pouvoir spirituel...

Le Christianisme, en distinguant ces deux pouvoirs, crée un espace de liberté en érigeant l’ordre divin au-dessus du pouvoir politique. Il s’agit d’une véritable libération. La Révélation chrétienne, c’est que l’homme est nature et grâce, raison et foi. Chaque chose doit être à sa place, distinguée et organisée : il y a un royaume spirituel, mais qui s’incarne dans les royaumes de la terre, lesquels doivent être à l’image du royaume céleste. Les institutions temporelles ne sont donc pas en dehors du plan de Dieu car, si les deux domaines sont distincts, ils sont imbriqués l’un dans l’autre.

Les Français et la question politique :

devoirs.JPGSouvent, dans notre devoir d’état, nous oublions que nous appartenons au Royaume de France et que, à ce titre, nous sommes débiteurs de notre patrie de qui nous avons infiniment reçu, ne serait-ce que la langue que nous parlons. Il nous faut aujourd’hui plus que jamais intégrer dans nos devoirs d’état celui de rendre à la France d’aujourd’hui l’héritage que nous avons reçu de la France d’hier. Rappeler à nos compatriotes dévorés par le libéralisme, que le Roy (Le père légitime de la nation) ne se choisit pas, mais qu’il nous est donné par Dieu Lui même en raison de sa naissance. Ceux qui veulent choisir un autre Roy que celui que Dieu nous donne pour la France, sont dans le camp de la révolution (Orléanisme, bonapartisme, nationalisme, républicanisme).

Car ce sont nos Rois Chrétiens Légitimes qui ont fait la France. La France est, au coeur de la civilisation occidentale et chrétienne, un royaume aux valeurs chrétiennes, aux moeurs chrétiennes ; si vous ôtez le christianisme à la culture française, il n’y a plus de culture française du tout..

Pour se continuer, la France a besoin aujourd’hui de se convertir, s’attacher à ce qui est l’essentiel de sa personnalité et de sa substance, autant dire faire le contraire de la politique qui est menée actuellement. La France, les Français, doivent rechercher d’où ils viennent, quel a été leur parcours pour arriver jusqu’à aujourd’hui, se réconcilier avec eux-mêmes, se débarrasser de leurs mauvais apôtres qui les fustigent et exigent d’eux des repentances qu’ils n’ont pas à faire. Car il faut savoir qui l’on est et d’où l’on vient pour posséder un avenir !

Autant dire que pour faire renaître la France telle qu’elle est, essentiellement, au coeur des Français il n’est d’autre alternative que de faire appel aux Royalistes et aux Catholiques. C’est aujourd’hui faire oeuvre d’efficacité, de charité politique et de patriotisme que de rendre ce service à la France ! Seuls les Légitimistes peuvent faire ce travail, car au service de l'héritier de nos Rois Chrétiens, ils sont la mémoire vivante « de l’âme Française ».