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25/03/2011

25 mars : Fête de l'Annonciation

annonciation, christ, annonciation, archange gabriel, saint bernard, vierge marie, catholicismeL'Archange Saint Gabriel avait été envoyé à Daniel pour l'instruire de l'époque où devait naître le Christ, et à Zacharie, à l'heure où il offrait l'encens dans le Temple, pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste le précurseur du Messie. C'est lui encore qui fut choisi pour être le divin messager de l'Annonciation: « Seul parmi tous les anges, dit saint Bernard, Gabriel fut trouvé digne d'annoncer à Marie le dessein de Dieu sur elle ».

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Plein d'un saint respect, saint Gabriel s'approche de la Vierge choisie de toute éternité pour être la mère sur terre de celui dont Dieu est le Père au ciel. Avec des paroles dictées par le Très-Haut et que l'Église aime à nous voir répéter souvent, il lui dit: « Je vous salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes ». Et comme Marie s'étonne de cette salutation, l'ange lui explique qu'il est venu chercher son Fiat pour que s'accomplisse le grand mystère qui est la condition de la rédemption du genre humain. « Je suis Gabriel qui me tiens devant Dieu et j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette heureuse nouvelle ».
 
Marie veut rester vierge, et l'Ange du Seigneur lui annonce qu'elle concevra du Saint-Esprit et qu'elle enfantera un fils auquel elle donnera le nom de Jésus, c'est-à-dire Sauveur.
Marie alors sans hésiter, obéit avec la plus profonde humilité: « Voici La servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole ». Et en ce moment, s'opéra le plus grand de tous les miracles, Dieu élevant jusqu'à lui, dans une union personnelle, le fruit béni du sein de la Vierge: « Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous ».
Le Verbe épousa notre humanité, notre pauvreté, notre néant et nous donna en échange sa divinité.

23/02/2011

LE RÔLE DES ANGES DANS NOTRE HISTOIRE

anges.jpgSi notre raison nous fait entrevoir combien la création d’esprits purs est souverainement convenable à l’ordre du monde, seule la foi nous révèle avec certitude l’existence de myriades d’anges. Et l’Église, interprétant infailliblement les Écritures où ils sont sans cesse mentionnés, de la Genèse aux Évangiles et à l’Apocalypse, nous enseigne quelle est leur nature, quelles furent leur condition primitive et leur épreuve, quel est maintenant leur rôle dans notre histoire. 

Les Anges sont les plus nobles des créatures. Esprits purs, personnes individuelles d’une beauté étincelante, bons par nature et saints par grâce, ils furent créés pour la louange de la gloire de Dieu et le service de ses desseins providentiels dans la création et le salut universel. Cependant ils durent passer par une mystérieuse épreuve avant de se voir confirmés en grâce.

Les Pères de l’Église ont pensé, non sans raisons solides, qu’il leur fut demandé d’adorer en vision le Verbe Incarné, Jésus humilié et souffrant, et d’honorer conjointement à lui Marie, sa très sainte Mère. Les bons anges s’y soumirent avec amour et louanges, tandis que les mauvais, par orgueil, se révoltèrent avec haine contre leur Créateur et furent justement précipités en enfer. 

 Le terrible combat qui oppose les anges et les démons se poursuit désormais tout au long de l’histoire ; son enjeu est le salut ou la perte des hommes. Les démonsange-gardien5.jpg s’acharnent à notre perte par leurs tentations. Ils peuvent troubler nos sens et notre imagination, mais ils n’ont aucun pouvoir sur notre volonté toujours capable de leur résister et de les vaincre, avec la grâce de Dieu. Les bons Anges, au contraire, coopèrent à l’œuvre de notre salut. Serviteurs de Jésus, protecteurs de l’Église et de nos patries, Anges gardiens chargés de chacun de nous, ils sont souvent apparus aux saints. Ils intercèdent pour nous avec un pouvoir d’autant plus grand que nous les prions dévotement. Ils nous aiment et nous attirent dans la béatitude du Ciel pour nous associer à leurs louanges incessantes du Dieu trois fois saint.

 

01/02/2011

Justice, tradition, fidélité et devoirs.

Le combat pour la justice :

saint-louis-rendant-la-justice-sous-un-chene-boissettes.jpgNotre combat est d’abord au service d’un principe, d’une tradition (la civilisation Française) ; il est avant tout consacré à une personne : le Roy de France légitime. Nous nous battons pour quelqu’un et c’est là notre spécificité. A l’inverse dans le combat « laïcard », on se bat pour une idée abstraite et désincarnée, mais on ne se bat pas pour une personne. On se bat même contre quelqu’un et, si l’on se réfère au combat anticlérical de la fin du XIXe siècle, il faut nous souvenir que les républicains se battaient contre la présence de Dieu dans les tribunaux, les écoles, les hôpitaux et dans toutes les institutions publiques.

Dans les tribunaux, jusqu’en 1882, il y avait une croix au dessus des fauteuils de la cour ; pour les avocats et les juges, même dansjustice,france,devoirs,fidélité,légitimité,droits de dieu,catholicisme,royauté,monarchie,roi de france,saint louis la routine, c’était une référence que chacun connaissait et qui avait toute sa signification. Cette croix rappelait en effet au magistrat qui rendait la justice qu’il le faisait devant Celui qui le jugerait au dernier jour, car Dieu est le juge suprême de qui dépend tout pouvoir de juger sur la terre comme au ciel.

Cette référence commune a été remplacée par le buste de Marianne, qui n’est qu’une chimère puisqu’elle ne représente personne de réel. Car Marianne est un symbole creux et vide. On peut même se demander si l’on n’est pas revenu aux temps pré-chrétiens où l’on adorait des idoles. En effet, soit le buste de Marianne ne signifie rien du tout et, dans ce cas, on rend la justice au nom d’un symbole vide de sens, soit on lui voue une sorte de culte en le faisant trôner à la place de Dieu dans les tribunaux, et alors Marianne est devenue une idole, semblable au veau d’or des Hébreux égarés...

Nous, Royalistes et Catholiques, sommes dans une logique différente, héritée de l’histoire, une logique beaucoup plus humaine et réelle. Nous sommes au service de Quelqu’un, qui a vécu parmi nous et de qui nous avons reçu un enseignement à la fois surnaturel et naturel. Cet enseignement se perpétue dans le temps par l’Eglise qu’Il a fondée. Nous sommes les serviteurs de ce très grand Roi.

Distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel :

Notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa délicatesse et son intelligence, prévient des difficultés. Afin d’éviter toute confusion des pouvoirs susceptible de conduire au totalitarisme ou au fanatisme, Il institue Lui-même la distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel, non de manièrerendre.a.césar.jpg abstraite et théorique, mais en répondant à une question très concrète des pharisiens : doit-on payer l’impôt à César ? Cette question était un piège car, s’Il répondait positivement, le Christ était accusé d’être un collaborateur de l’occupant romain et s’Il répondait négativement, Il était pris pour un révolutionnaire et dénoncé à Pilate. On connaît la réponse du Christ. Ce n’est qu’au fil des siècles, avec la réflexion des Pères de l’Eglise et l’expérience historique des relations entre l’Eglise et le pouvoir politique, que l’on a théorisé la distinction entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel.

Cette évolution, fondamentale dans l’histoire de l’humanité, n’a existé que grâce au christianisme. On ne la retrouve nulle part ailleurs, que ce soit avant ou après le Christ. Chez les Romains, César cumulait les deux pouvoirs : il était à la fois le Pontifex Maximus, pontife suprême, divinisé et faisant l’objet d’un véritable culte, et le détenteur du pouvoir politique. Dans l’islam, il n’y a pas non plus cette distinction. Chez les athées, enfin, la question ne se pose pas car ils évacuent toute notion de pouvoir spirituel...

Le Christianisme, en distinguant ces deux pouvoirs, crée un espace de liberté en érigeant l’ordre divin au-dessus du pouvoir politique. Il s’agit d’une véritable libération. La Révélation chrétienne, c’est que l’homme est nature et grâce, raison et foi. Chaque chose doit être à sa place, distinguée et organisée : il y a un royaume spirituel, mais qui s’incarne dans les royaumes de la terre, lesquels doivent être à l’image du royaume céleste. Les institutions temporelles ne sont donc pas en dehors du plan de Dieu car, si les deux domaines sont distincts, ils sont imbriqués l’un dans l’autre.

Les Français et la question politique :

devoirs.JPGSouvent, dans notre devoir d’état, nous oublions que nous appartenons au Royaume de France et que, à ce titre, nous sommes débiteurs de notre patrie de qui nous avons infiniment reçu, ne serait-ce que la langue que nous parlons. Il nous faut aujourd’hui plus que jamais intégrer dans nos devoirs d’état celui de rendre à la France d’aujourd’hui l’héritage que nous avons reçu de la France d’hier. Rappeler à nos compatriotes dévorés par le libéralisme, que le Roy (Le père légitime de la nation) ne se choisit pas, mais qu’il nous est donné par Dieu Lui même en raison de sa naissance. Ceux qui veulent choisir un autre Roy que celui que Dieu nous donne pour la France, sont dans le camp de la révolution (Orléanisme, bonapartisme, nationalisme, républicanisme).

Car ce sont nos Rois Chrétiens Légitimes qui ont fait la France. La France est, au coeur de la civilisation occidentale et chrétienne, un royaume aux valeurs chrétiennes, aux moeurs chrétiennes ; si vous ôtez le christianisme à la culture française, il n’y a plus de culture française du tout..

Pour se continuer, la France a besoin aujourd’hui de se convertir, s’attacher à ce qui est l’essentiel de sa personnalité et de sa substance, autant dire faire le contraire de la politique qui est menée actuellement. La France, les Français, doivent rechercher d’où ils viennent, quel a été leur parcours pour arriver jusqu’à aujourd’hui, se réconcilier avec eux-mêmes, se débarrasser de leurs mauvais apôtres qui les fustigent et exigent d’eux des repentances qu’ils n’ont pas à faire. Car il faut savoir qui l’on est et d’où l’on vient pour posséder un avenir !

Autant dire que pour faire renaître la France telle qu’elle est, essentiellement, au coeur des Français il n’est d’autre alternative que de faire appel aux Royalistes et aux Catholiques. C’est aujourd’hui faire oeuvre d’efficacité, de charité politique et de patriotisme que de rendre ce service à la France ! Seuls les Légitimistes peuvent faire ce travail, car au service de l'héritier de nos Rois Chrétiens, ils sont la mémoire vivante « de l’âme Française ».

26/01/2011

Mise au point sur les Croisades

croisade1.jpgLes Croisades ont une image très négative dans l'opinion publique des sociétés occidentales contemporaines. Cela provient d'une désinformation systématique qui a été relayée par les révolutionnaires marxistes et tiers-mondistes. Elle permet de culpabiliser les Occidentaux et de miner les fondements des sociétés européennes ainsi que d'exonérer le monde arabo-musulman de ses responsabilités, de ses blocages et de ses insuffisances. Les arguments habituellement présentés sont simplistes et souvent contradictoires.


On veut absolument nous faire croire que les Croisades furent une agression contre le monde musulman. Cette affirmation fait fi de la chronologie et de la réalité historique. C'est l'Islam, à la suite de la prédication du prophète Mahomet, qui s'est étendu au moyen de la conquête militaire. Cette conquête, trop souvent pudiquement appelée "expansion musulmane", a été jalonnée de nombreuses exactions et massacres. Des communautés chrétiennes, parmi les plus anciennes n'ont eu d'autre choix que la conversion ou le statut d'inférieurs ou "dhimmis" que l'Islam reconnaît aux "gens du livre". Ce statut de "protégés" est en fait totalement discriminatoire et comporte un certain nombre d'obligations comme le paiement d'un impôt et le port d'un vêtement ou de signes spéciaux. Les communautés chrétiennes ont, dans un certain nombre de cas, pu survivre à la conquête musulmane comme en Egypte et en Syrie, mais le nombre de leurs fidèles a considérablement baissé au cours des siècles et de nombreux lieux de culte ont été confisqués par les autorités musulmanes pour être transformés en mosquées. Dans d'autres régions, comme en Afrique du Nord, les communautés chrétiennes ont simplement totalement disparu au bout de quelques siècles. Les terres reprises aux arabo-musulmans et aux Turcs n'étaient pour certaines que passées depuis fort peu de temps à l'Islam. Antioche, prise par les croisés, n'était que depuis douze ans aux mains des Turcs.

Les croisades sont donc une "reconquête", à l'image de la Reconquista espagnole menée pendant plusieurs siècles par les royaumes chrétiens du nord pour libérer le pays de l'Islam et qui ne s'achèvera qu'en 1492, avec la prise de Grenade. Les Croisades furent également uneleee.JPG entreprise de libération des chrétiens d'Orient, un motif invoqué par le Pape Urbain II quand il prêcha la première croisade à Clermont en 1095.

 

Ceux qui ont en charge l'éducation de la jeunesse aujourd'hui (L'école de la république), enseignent de manière scandaleuse et mensongère à nos enfants que les Croisades étaient l'expression du fanatisme et de l'intolérance de la religion chrétienne. Cet argument reflète les préjugés de notre époque matérialiste et athée à l'encontre de toute affirmation de la foi religieuse.

Il faut à cet égard rappeler la cause immédiate de la première croisade. La ville sainte de Jérusalem occupait une place centrale dans l'imagination médiévale. Mais le calife musulman Al-Hakim entreprit de détruire le Saint-Sépulcre et d'interdire l'accès des Lieux Saints. Les Chrétiens ne voulaient pas au départ s'emparer militairement des Lieux Saints. Ce n'est que lorsqu'il s'avéra impossible d'aller s'y recueillir que germa l'idée de Croisade. Dès que l'accès aux Lieux Saints redevint possible, les Croisades s'arrêtèrent.


Les Croisades sont souvent qualifiées volontairement par les "bien-pensants" de "guerre sainte". Afin d'être mises en parallèle avec la guerre sainte musulmane ou Djihad. Le Djihad est un devoir pour tout bon musulman qui doit répandre par les armes la religion de Mahomet. Le monde est un vaste champ de bataille et le but final est la conversion de tous à la foi du Prophète.

Ce parallèle des idéologues des droits de l'homme avec la croisade est fallacieux et malhonnête. Le Christ n'a jamais été un chef politique et militaire alors que Mahomet a encouragé la conquête violente et s'est présenté comme le chef d'une communauté autant religieuse que politique qui s'appelle l'Umma. Le monde païen antique est passé à la nouvelle religion du Christ pacifiquement par la prédication.

La Croisade fut une institution temporaire, fruit de circonstances particulières et née de la nécessité de défendre la Chrétienté tandis que le Djihad est une institution permanente créée dans un but évident de conquête religieuse. Les Croisades, plutôt que des "guerres saintes", sont des "guerres justes" qui sont à distinguer des guerres privées. La Croisade fut avant tout un pèlerinage armé. La prise de la croix ressemble au voeu du Pèlerin. La croisade est ponctuée de messes, de jeûnes, de processions. 

 

Autre argument qui revient souvent, on nous rabâche que les Croisades ont obéi à des motivations purement économique... Cette affirmation a été sans cesse répétée à des générations d'élèves et d'étudiants par des professeurs d'obédience marxiste pour lesquels tous les faits historiques s'expliquent par des raisons économiques. Il s'agit de réduire les Croisades à de vulgaires pillages organisés dans le but de s'emparer de nouvelles terres.
Il est exact que l'Occident connaissait depuis l'an mille une forte poussée démographique. Les défrichements nombreux des forêts en sont une preuve. Cependant, les terres disponibles sont encore très nombreuses en Occident. On ne voit pas bien l'intérêt des paysans d'Occident d'entreprendre un périlleux et long voyage pour un résultat très aléatoire. Les terres de Syrie et de Palestine n'étaient pas très fertiles et on y pratiquait un élevage dans le cadre du nomadisme.

180px-Chatillon_Urbain2.jpgLes Croisades ne sont en aucun cas une "colonisation" de peuplement. Les Croisés ne furent en Terre sainte qu'une minorité noyée. Les rois francs de Jérusalem ne disposeront pour se défendre que d'un peu plus d'un millier de chevaliers. Le même argument vaut pour les chefs croisés qui avaient dans l'aventure tout à perdre et rien à gagner : Raymond de Saint-Gilles, le comte de Toulouse, était un des plus grands princes d'Occident. Godefroy de Bouillon, duc de Basse Lorraine, refusera le titre de "roi de Jérusalem", préférant le titre d'avoué du Saint-Sépulcre et se retrouvera à la tête d'un modeste Etat. Certains chefs croisés se sont même endettés personnellement pour partir en croisade.

 

Les dates clés

 
1095-1099 : Première croisade.

 1095 : La première croisade est prêchée par Urbain II à Clermont.

 1096 : les croisades populaires sont conduites par Pierre l'Ermite.

 1099 : Prise de Jérusalem par les croisés. Fondation du royaume franc de Jérusalem.

 1147-1149 : Deuxième croisade.

 1187 : Les croisés défaits à la bataille d'Hattin.

 1189-1192 : Troisième croisade.

 1202-1204 : Quatrième croisade.

 1204 : Les Croisés prennent Constantinople.

 1248-1254 : Septième croisade conduite par Saint Louis.Hdf1960_19CSaintLouis_WEB.jpg

 1270 : Huitième croisade.

 1270 : Saint Louis meurt devant Tunis.

 

A noter


"L'idée de la croisade fut bien l'oeuvre propre du pape Urbain II. Il en garda longtemps le secret et ne révéla son projet que soigneusement mûri, dans un manifeste solennel, au concile de Clermont-Ferrand, le 27 novembre 1095. Ce jour-là il appela la chrétienté aux armes pour la délivrance du Saint-Sépulcre, pour la délivrance aussi des chrétiens opprimés par l'Islam (...).

 

La perle du siècle dernier !

Le maire socialiste de Clermont a patronné lors de l'anniversaire du début de la première Croisade en 1995 un voyage de jeunes de sa municipalité. Il s'agissait de demander pardon aux Musulmans pour les horreurs commises par les Croisés...

Les Chrétiens d'Orient victimes de la montée quotidienne du fanatisme islamiste, comme nous l'avons vu dernièrement en Irak et plus récemment encore en Egypte doivent sans aucun doute apprécier ce genre d'initiative de la politique républicaine de la "lâche repentance"... !

13/06/2010

Saint Antoine de Padoue

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Le 13 juin, nous fêtons Saint Antoine de Padoue, l'un des saints les plus populaires de la chrétienté, dont la statue se trouve dans presque toutes les églises du monde.
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Antoine de Padoue (1195 - 13 juin 1231) est un saint catholique romain (fête le 13 juin), docteur de l'Église, surnommé aussi « le Thaumaturge ».

Fernando di Buglione naquit vers 1195 à Lisbonne, dans une famille noble et militaire. Il suivit des études brillantes chez les chanoines Réguliers de saint Augustin à Saint-Vincent da Fora puis au monastère de Sainte-Croix de Coimbra, un important centre d'études et de vie religieuse, où il fut ordonné prêtre.

En 1220, les restes d'un groupe de Franciscains martyrs furent ramenés du Maroc. Cet événement le conduisit à joindre l'ordre de François d'Assise, où il reçut le prénom Antoine. Il partit en mission, à sa demande, au Maroc mais dut être rapatrié en Europe dès 1221 pour des problèmes de santé. Son bateau fut dévié par les vents sur la côte de Sicile où il rencontra les frères de Messine et se rendit avec eux au Chapitre général en 1221, et passa ensuite près d'un an en retraite au couvent de Montepaolo, pratiquement isolé du reste de la communauté.

En 1222, lors de l'ordination de plusieurs franciscains, il dut prendre la parole et montra un grand talent d'orateur et d'érudit. François d'Assise l'envoya alors prêcher en Italie et en France. Il prêcha et enseigna la théologie en Italie, notamment à Bologne, puis alla s'établir dans le sud de la France entre autre à Toulouse et Montpellier. Antoine connaissait très bien la théologie et ses prédications rencontrèrent un succès important, favorisant la conversion de nombreux hérétiques. Il fonda un monastère à Brive, où il fit de nombreuses conversions.

En 1226, il est custode de Limoges et en 1227, après la mort de François d'Assise, il est Provincial d'Italie du nord, tout en continuant ses prêches et ses controverses avec les Albigeois. En 1230, au chapitre, il renonce sa charge de ministre provincial. Il fut envoyé à Rome où il fut un conseiller de Grégoire IX dans le problème de la validité du Testament de François d'Assise.

En 1231, il fut envoyé à Padoue où il poursuivit ses prêches durant le Carême mais il meurt d'épuisement le 13 juin suivant à Arcelle, près de Padoue.

Il fut canonisé le 30 mai 1232 par le pape Grégoire IX. Le culte de saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le saint national du Portugal, dont les explorateurs le firent connaître du monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers.

À partir du XVIIe siècle, saint Antoine de Padoue fut également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé, et enfin pour exaucer un vœu. L'idée d'invoquer saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur qui lui avait dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre.

De nombreux épisodes surnaturels lui sont attribués, comme d'avoir tenu une nuit l'Enfant Jésus dans ses bras.
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On le représente souvent prêchant aux foules ou aux poissons, en discussion avec saint François, guérissant des malades, remettant en place la jambe qu'un homme s'était coupée en signe de pénitence, faisant s'agenouiller une mule devant le Saint Sacrement pour convaincre un Juif qui doutait de la présence de Dieu dans l'hostie, ou encore assistant à l'apparition de la Vierge Marie et de l'Enfant Jésus (assis ou debout sur un livre).

Ses principaux attributs sont la bure franciscaine, l'Enfant Jésus, une mule, un livre, des poissons, un cœur enflammé, un lys.
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Prière à Saint-Antoine de Padoue

Saint-Antoine,
Vous que l'on n'invoque jamais en vain,
une fois encore, je me tourne vers vous,
pour que vous m'obteniez du Seigneur Dieu
les grâces dont j'ai grand besoin,
et particulièrement ce qui me tient tant à coeur

Vous avez toujours été mon bon et fidèle protecteur.
Accueillez, s'il vous plaît, ma demande,
pour que, grâce à votre intercession,
Dieu veuille bien m'exaucer,
si telle est Sa Volonté.

Que le Seigneur augmente ma Foi
et me garde le coeur ouvert et miséricordieux !

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

26/02/2010

Sainte Jeanne d'Arc, patronne céleste de la France

Jeanne d'Arc est de Dieu ; elle est l'envoyée de Dieu ; elle n'a de cesse de le dire. Et quel Français se sentirait le triste courage de nier le témoignage des paroles de Jeanne, si magnifiquement confirmé par le témoignage de ses oeuvres et par le témoignage de sa vie et de sa mort? Et cela, pour ne pas vouloir reconnaître cette vérité si consolante, savoir : que Dieu aime la France, et qu'au besoin Il la sauve par des miracles. “Prince de Bourgogne, écrivait Jeanne à l'ennemi de son roi, je vous fais assçavoir, de par le Roi du ciel, pour votre bien et pour votre honneur, que vous ne gaignerez point bataille à l'encontre des loyaulx Françoys, et que tous ceux qui guerroyent audit sainct royaulme de France, guerroyent contre le Roy Jhésus, roy du Ciel et de tout le monde ; s'il vous plaît aguerroyer, allez sur le Sarrazin.

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” Vous l'entendez, Messieurs, le saint royaume de France, le royaume des loyaux Français, c'est le royaume de Dieu-même ; les ennemis de la France, ce sont les ennemis de Jésus. Oui, Dieu aime la France, parce que Dieu aime son Eglise, rapporte tout à son Eglise, à cette Eglise qui traverse les siècles, sauvant les âmes et recrutant les légions de l'éternité ; Dieu, dis-je, aime la France parce qu'il aime son Eglise, et que la France, dans tous les temps, a beaucoup fait pour l'Eglise de Dieu. Et nous, Messieurs, si nous aimons notre pays, si nous aimons la France, et certes nous l'aimons tous, aimons notre Dieu, aimons notre foi, aimons l'Eglise notre Mère, la nourrice de nos pères et la nôtre.

” Le Français, on vous le dira du couchant à l'aurore, son nom est CHRETIEN, son surnom CATHOLIQUE. C'est à ce titre que la France est grande parmi les nations ; c'est à ce prix que Dieu la protège, et qu'il la maintient heureuse et libre. Et si vous voulez savoir en un seul mot toute la philosophie de son histoire, la voici : “Et non fuit qui insultaret populo isti, nisi quando recessit a cultu Domini Dei sui : Et il ne s'est trouvé personne qui insultât ce peuple, sinon quand il s'est éloigné du Seigneur son Dieu”.

(Extrait de l'éloge de Jeanne d'Arc  prononcé le 8 mai 1844 dans la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans par l'abbé Edouard Pie, futur évêque de Poitiers et cardinal.)