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30/01/2011

30 janvier 1989, dècès d'Alphonse II

prince alphonse, Louis XX, duc d'anjou, monarchie, légitimitéRappel en ce jour du message de Monseigneur le duc d’Anjou pour le 20e anniversaire du décès du Prince Alphonse, son père, le 30 janvier 1989.

(Message adressé à l’Institut de la Maison de Bourbon et diffusé par la lettre électronique de l’UCLF Monarchie Info.)

 

Chers amis,

Nous célébrons le vingtième anniversaire de la mort de mon regretté père le Prince Alphonse, duc d’Anjou et de Cadix.

Pour un adolescent, heurté par le départ prématuré de son père, c’est un moment difficile. Enprince alphonse, Louis XX, duc d'anjou, monarchie, légitimité vingt ans, il faut se relever, se construire malgré tout, se préserver et penser à l’avenir.

Vingt ans, c’est aussi un laps de temps, une période courte sur une vie, voire sur une filiation.

Vingt ans, enfin c’est le temps des réflexions. Je suis très touché par cette assistance nombreuse qui est aujourd’hui réunie. La mémoire ne trahit pas l’image de mon père, sa gentillesse et son attention aux autres, mais aussi son engagement en particulier au moment du millénaire capétien en faveur de la Légitimité dont il était le dépositaire.

Maintenant, c’est à mon tour d’être. Comme le disait mon père, je ne prétends à rien, je suis le chef de la maison de Bourbon en tant qu’aîné des Capétiens et des descendants de nos rois.

Même si la France a changé, le contexte économique et politique modifié, j’assume la mission que m’a transmise mon père à sa mort. La même que reçurent mon père, mon grand père, mes aïeux…

Mon grand regret est de n’avoir pas pu recevoir tout ce qu’un père peut donner à son fils. Aujourd’hui, c’est à mon tour de transmettre, transmettre comme père, comme aîné, comme homme. Il faut être patient car le temps aide à se construire, mais aussi à construire. Le temps, c’est celui que Dieu donne à l’homme pour avancer.

Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui aujourd’hui sont nourris par une vision d’avenir, celle-là même qui a déjà bâti la France millénaire, et je leur dis d’avoir confiance.

La France et le monde vivent en ce moment des temps difficiles où les fausses certitudes d’hier sont remises en cause, où tout chancelle faute de socle solide. Notre premier devoir est un devoir de mémoire et de fidélité aux valeurs et aux principes incarnés par la royauté française.

Aucun de nous ne peut connaître de quoi sera fait demain, en revanche, chacun peut aider par son attitude personnelle et familiale, sa démarche professionnelle, mais aussi sa prière à construire notre avenir commun.

La France a élevé en son sein de grandes figures que l’Église a fait accéder à la sainteté et en particulier saint Louis. Prions-les pour notre avenir, pour celui de la France !

30 janvier 2009

Louis, duc d’Anjou

26/01/2011

Mise au point sur les Croisades

croisade1.jpgLes Croisades ont une image très négative dans l'opinion publique des sociétés occidentales contemporaines. Cela provient d'une désinformation systématique qui a été relayée par les révolutionnaires marxistes et tiers-mondistes. Elle permet de culpabiliser les Occidentaux et de miner les fondements des sociétés européennes ainsi que d'exonérer le monde arabo-musulman de ses responsabilités, de ses blocages et de ses insuffisances. Les arguments habituellement présentés sont simplistes et souvent contradictoires.


On veut absolument nous faire croire que les Croisades furent une agression contre le monde musulman. Cette affirmation fait fi de la chronologie et de la réalité historique. C'est l'Islam, à la suite de la prédication du prophète Mahomet, qui s'est étendu au moyen de la conquête militaire. Cette conquête, trop souvent pudiquement appelée "expansion musulmane", a été jalonnée de nombreuses exactions et massacres. Des communautés chrétiennes, parmi les plus anciennes n'ont eu d'autre choix que la conversion ou le statut d'inférieurs ou "dhimmis" que l'Islam reconnaît aux "gens du livre". Ce statut de "protégés" est en fait totalement discriminatoire et comporte un certain nombre d'obligations comme le paiement d'un impôt et le port d'un vêtement ou de signes spéciaux. Les communautés chrétiennes ont, dans un certain nombre de cas, pu survivre à la conquête musulmane comme en Egypte et en Syrie, mais le nombre de leurs fidèles a considérablement baissé au cours des siècles et de nombreux lieux de culte ont été confisqués par les autorités musulmanes pour être transformés en mosquées. Dans d'autres régions, comme en Afrique du Nord, les communautés chrétiennes ont simplement totalement disparu au bout de quelques siècles. Les terres reprises aux arabo-musulmans et aux Turcs n'étaient pour certaines que passées depuis fort peu de temps à l'Islam. Antioche, prise par les croisés, n'était que depuis douze ans aux mains des Turcs.

Les croisades sont donc une "reconquête", à l'image de la Reconquista espagnole menée pendant plusieurs siècles par les royaumes chrétiens du nord pour libérer le pays de l'Islam et qui ne s'achèvera qu'en 1492, avec la prise de Grenade. Les Croisades furent également uneleee.JPG entreprise de libération des chrétiens d'Orient, un motif invoqué par le Pape Urbain II quand il prêcha la première croisade à Clermont en 1095.

 

Ceux qui ont en charge l'éducation de la jeunesse aujourd'hui (L'école de la république), enseignent de manière scandaleuse et mensongère à nos enfants que les Croisades étaient l'expression du fanatisme et de l'intolérance de la religion chrétienne. Cet argument reflète les préjugés de notre époque matérialiste et athée à l'encontre de toute affirmation de la foi religieuse.

Il faut à cet égard rappeler la cause immédiate de la première croisade. La ville sainte de Jérusalem occupait une place centrale dans l'imagination médiévale. Mais le calife musulman Al-Hakim entreprit de détruire le Saint-Sépulcre et d'interdire l'accès des Lieux Saints. Les Chrétiens ne voulaient pas au départ s'emparer militairement des Lieux Saints. Ce n'est que lorsqu'il s'avéra impossible d'aller s'y recueillir que germa l'idée de Croisade. Dès que l'accès aux Lieux Saints redevint possible, les Croisades s'arrêtèrent.


Les Croisades sont souvent qualifiées volontairement par les "bien-pensants" de "guerre sainte". Afin d'être mises en parallèle avec la guerre sainte musulmane ou Djihad. Le Djihad est un devoir pour tout bon musulman qui doit répandre par les armes la religion de Mahomet. Le monde est un vaste champ de bataille et le but final est la conversion de tous à la foi du Prophète.

Ce parallèle des idéologues des droits de l'homme avec la croisade est fallacieux et malhonnête. Le Christ n'a jamais été un chef politique et militaire alors que Mahomet a encouragé la conquête violente et s'est présenté comme le chef d'une communauté autant religieuse que politique qui s'appelle l'Umma. Le monde païen antique est passé à la nouvelle religion du Christ pacifiquement par la prédication.

La Croisade fut une institution temporaire, fruit de circonstances particulières et née de la nécessité de défendre la Chrétienté tandis que le Djihad est une institution permanente créée dans un but évident de conquête religieuse. Les Croisades, plutôt que des "guerres saintes", sont des "guerres justes" qui sont à distinguer des guerres privées. La Croisade fut avant tout un pèlerinage armé. La prise de la croix ressemble au voeu du Pèlerin. La croisade est ponctuée de messes, de jeûnes, de processions. 

 

Autre argument qui revient souvent, on nous rabâche que les Croisades ont obéi à des motivations purement économique... Cette affirmation a été sans cesse répétée à des générations d'élèves et d'étudiants par des professeurs d'obédience marxiste pour lesquels tous les faits historiques s'expliquent par des raisons économiques. Il s'agit de réduire les Croisades à de vulgaires pillages organisés dans le but de s'emparer de nouvelles terres.
Il est exact que l'Occident connaissait depuis l'an mille une forte poussée démographique. Les défrichements nombreux des forêts en sont une preuve. Cependant, les terres disponibles sont encore très nombreuses en Occident. On ne voit pas bien l'intérêt des paysans d'Occident d'entreprendre un périlleux et long voyage pour un résultat très aléatoire. Les terres de Syrie et de Palestine n'étaient pas très fertiles et on y pratiquait un élevage dans le cadre du nomadisme.

180px-Chatillon_Urbain2.jpgLes Croisades ne sont en aucun cas une "colonisation" de peuplement. Les Croisés ne furent en Terre sainte qu'une minorité noyée. Les rois francs de Jérusalem ne disposeront pour se défendre que d'un peu plus d'un millier de chevaliers. Le même argument vaut pour les chefs croisés qui avaient dans l'aventure tout à perdre et rien à gagner : Raymond de Saint-Gilles, le comte de Toulouse, était un des plus grands princes d'Occident. Godefroy de Bouillon, duc de Basse Lorraine, refusera le titre de "roi de Jérusalem", préférant le titre d'avoué du Saint-Sépulcre et se retrouvera à la tête d'un modeste Etat. Certains chefs croisés se sont même endettés personnellement pour partir en croisade.

 

Les dates clés

 
1095-1099 : Première croisade.

 1095 : La première croisade est prêchée par Urbain II à Clermont.

 1096 : les croisades populaires sont conduites par Pierre l'Ermite.

 1099 : Prise de Jérusalem par les croisés. Fondation du royaume franc de Jérusalem.

 1147-1149 : Deuxième croisade.

 1187 : Les croisés défaits à la bataille d'Hattin.

 1189-1192 : Troisième croisade.

 1202-1204 : Quatrième croisade.

 1204 : Les Croisés prennent Constantinople.

 1248-1254 : Septième croisade conduite par Saint Louis.Hdf1960_19CSaintLouis_WEB.jpg

 1270 : Huitième croisade.

 1270 : Saint Louis meurt devant Tunis.

 

A noter


"L'idée de la croisade fut bien l'oeuvre propre du pape Urbain II. Il en garda longtemps le secret et ne révéla son projet que soigneusement mûri, dans un manifeste solennel, au concile de Clermont-Ferrand, le 27 novembre 1095. Ce jour-là il appela la chrétienté aux armes pour la délivrance du Saint-Sépulcre, pour la délivrance aussi des chrétiens opprimés par l'Islam (...).

 

La perle du siècle dernier !

Le maire socialiste de Clermont a patronné lors de l'anniversaire du début de la première Croisade en 1995 un voyage de jeunes de sa municipalité. Il s'agissait de demander pardon aux Musulmans pour les horreurs commises par les Croisés...

Les Chrétiens d'Orient victimes de la montée quotidienne du fanatisme islamiste, comme nous l'avons vu dernièrement en Irak et plus récemment encore en Egypte doivent sans aucun doute apprécier ce genre d'initiative de la politique républicaine de la "lâche repentance"... !

20/01/2011

Les Français et le rendez-vous du 21 janvier.

De nos jours les Français ont la mémoire courte et souvent ils apparaissent comme bien changeants. Pourtant force est de constater que dans leur mémoire, des permanences existent. Chaque année il en est une qui n’est pas sans étonner l’observateur, celle qui concerne les commémorations de la mort du roi Louis XVI, le 21 janvier 1793. Elles se comptent par centaines en France et même à l’étranger.Portrait_de_Louis_XVI.jpg L’essentiel de ces manifestations sont des messes. Mais il y a aussi des repas, des marches, des dépôts de gerbes. Cette date apparaît ainsi comme un rendez-vous annuel que les Français ont avec leur histoire. En dehors des anniversaires liées aux deux dernières guerres et aux évènements qui s’y rattachent, aucun autre évènement historique n’est solennisé si régulièrement et si nationalement.

Le plus remarquable est que ces manifestations sont spontanées. Les grandes villes, Paris, Lyon, Marseille, se permettent d’avoir plusieurs cérémonies. Des églises plus ou moins pleines en temps ordinaire, se retrouvent l’espace d’une messe remplies.

Le fait que cela soit spontané, mérite que l’on s’y arrête. Les commémorations ne peuvent s’imposer légalement. Le récent débat sur la mémoire officielle le montre bien. Elles ne se décrètent pas ou alors il faut les associer à des jours fériés…

En revanche, le souvenir de Louis XVI s’est imposé naturellement et cela dure depuis des décennies et des décennies. Sans doute parce qu’il est un symbole. A lui seul, il marque l’ancien régime et le synthétise. Les Français savent plus ou moins inconsciemment que toute leur histoire, leur culture, leurs institutions, leur langue se sont mises en place et se sont épanouies « à l’ombre des Lys » comme disent les poètes. Quant à la fin de Louis XVI, n’est-elle pas non plus le symbole de la dérive des hommes et du pouvoir. Plus personne ne reconnaît au roi une quelconque responsabilité ou une faute. Coupable de rien, si ce n’est d’avoir été là LOUIS XVI EN 1786.jpgau mauvais moment, sa mort correspond au premier procès politique. Il montre aussi les limites d’une telle justice, celle de l’arbitraire. En un mot, sa mort est le signal qu’il faut conserver et qui génération après génération, rappelle qu’en politique il faut savoir raison garder et ne pas aller trop loin. Le message vaut pour hier comme pour aujourd’hui. Pour aujourd’hui comme pour demain !

Cet instinct qui fait que les Français conservent pieusement les temps forts de leur histoire est le même que celui qui s’observe dés qu’un monument éponyme est atteint : ancien Parlement de Bretagne, Château de Lunéville, Versailles et les Trianons après les tempêtes de 1999, plus récemment le château du roi René à Angers. Chaque fois comme les messes pour le roi Louis XVI, les Français se mobilisent et envoient leurs dons pour maintenir cette part d’éternité que leur procure leur histoire. Ils savent que pour écrire demain il faut savoir lire le passé, c’est à dire conserver ses racines.

16/01/2011

Légitimistes de Lorraine à vos Agendas !

Les adhérents du Cercle Robert de Baudricourt et son encadrement ont le grand honneur de vous annoncer la visite prochaine en Lorraine de Monsieur Bodin Pierre, Président de l'Union des Cercles Légitimistes de France, les 12 et 13 février 2011.

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La réunion du Cercle en date du samedi 12 février 2011 se déroulera au Domaine de l'Asnée à Villers-les-Nancy (54 600), à partir de 20H30.

(inscriptions avant le 05/02/2011 - attention places limitées)

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

14/01/2011

Sortons de la matrice européenne !

euro.jpgLa polémique au sujet de l’agenda édité par la Commission européenne à destination des élèves de l’Union européenne bat son plein en Occident. « Tout le monde en parle », comme le titre d’une célèbre émission... Diffusé à plus de 3 millions d’exemplaires, cet agenda mentionne les fêtes musulmanes, hindoues, sikhs, juives, etc. à l’exception des fêtes chrétiennes bien évidemment... Pour nous qui sommes dans la lumière, il est particulièrement difficile de nous étonner de cette nouvelle violence mondialiste faite à l’égard de notre religion.

Le reste de la France et de l’Europe semble découvrir la nouvelle avec stupéfaction, indignation, horreur et inquiétude. On hurle au scandale, voilà donc une bonne occasion pour nos républicains « conservateurs » de se manifester et de monter au « front ». Alors que le reste du temps ils ne font que pactiser avec ceux qu’ils prétendent aujourd’hui combattre... Voilà venu le temps des « déclarations médiatiques »,  « des pétitions », et de la stratégie de la « récupération politique ». Les Français (pensant toujours bien faire) se laissent piéger et s’associent immédiatement sans se poser plus de questions avec les collaborateurs des agents de notre propre disparition (Méditez bien cette dernière phrase, elle est importante !).

Nous pouvons d’ores et déjà le prédire, sans prendre trop de risques. Tout cela finira comme d’habitude par un marchandage démocratique honteux, dans lequel sera sacrifié une fois encore, une partie non négligeable de notre identité au profit de celle des autres. A croire que le système tape plus fort dès le départ, pour accorder ensuite aux « démocrates contestataires » quelques miettes dont ces derniers ne manqueront pas de se satisfaire (sic) !

Impossible dans ce cadre démocratique de viser la restauration de l’ordre social chrétien. Il manque à ceux qui veulent vraiment faire quelque chose pour la France cette lumière surnaturelle et spécifique qu’est le véritable esprit du catholicisme. Cette cécité intellectuelle étant le péché de tous les naturalistes, châtiment de l’orgueil. On ne peut admirer profondément l’Eglise Catholique, lutter contre ses ennemis avec efficacité, sans savoir que cet ordre Chrétien est l’effet d’une action surnaturelle.

Voilà la raison profonde des échecs répétés par ceux qui veulent défendre une certaine idée de la France, de ceux qui veulent utiliser la religion comme un « simple accessoire » de notre identité.  Accessoire que l’on pourrait brandir quand ça nous plaît ou simplement quand le besoin s’en fait sentir - le reste du temps se laissant aller à des choses secondaires, matérielles et superficielles. Cette attitude contraire vient de leur fausse vision du réel, essentiellement parce qu’ils oublient que la France est avant tout une création de Dieu, et que la république (le contraire de la France) ne peut être combattue qu’avec une authentique Contre-Révolution visant à restaurer l’ordre social chrétien.


Ainsi les « catholiques républicains » (contresens et mariage impossible) se dépensent donc inutilement à répondre à nos ennemis sur leur propre terrain. Folies dont les conséquences sont fatales ! Que d’efforts, que de sacrifices, pour récolter une série renouvelée d’échecs de plus en plus graves. Il faut bien le dire, car c’est d'un constat qu'il s'agit, les Français ont perdu ledlr.jpg sens du vrai combat contre-révolutionnaire, parce qu’ils n’ont plus le sens du surnaturel. Ils ne savent plus que s’il faut combattre, certes, c’est cependant « Dieu qui donne la victoire » ! Le retour au réel, et le vrai combat pour la France passe obligatoirement par une pratique plus rigoureuse et traditionnelle de notre religion, doublée d’un attachement sans équivoque à la légitimité naturelle.

 

      Reny.F

13/01/2011

Des promesses électorales aux actes de gouvernement

elect.jpgComment ne pas s'imaginer que la France, un jour, pourrait connaître une situation semblable à celle de l’ex-Yougoslavie ? Un territoire éclaté, divisé et meurtri.  Aujourd’hui elle n’est plus qu’un simple pays « d'électeurs » formatés pour le consumérisme, où subsisteraient quelques ruines grandioses, restes d'un passé effacé, presque mythique...

Tragique destin d'un si beau pays, qui par invasion perd sa langue, renie ses origines, oublie son histoire et laisse tomber en ruine les châteaux et les cathédrales élevés par des siècles de persévérance et de foi.

Tous les poisons de la décadence nous ont été versés depuis plus de deux cents ans, et les Français les ont bu docilement... Dédain de notre langue et de notre littérature refus de la enri.jpgsource chrétienne de notre civilisation. Puis enfin, effacement programmé de notre histoire dans les écoles. Bref..., la politique de la table rase du passé !

Subsiste encore néanmoins le passé tangible et visible : notre patrimoine architectural. Négligé très souvent, abandonné parfois, on lui consentait, par un reste d'honneur et de mémoire, un modique budget : celui que les enfants parvenus mais ingrats sont obligés de verser à leurs parents pauvres... Assez pour que le « tourisme », mot abjecte, apporte à l'Etat de quoi poursuivre ses ultimes gaspillages. Or, l'Etat d'aujourd'hui est perdu de dettes. Ce que font le mauvais père de famille, ou le mauvais entrepreneur, avant de se pendre, il s'y livre : il vend les meubles, puis les terres, puis les murs.

Comment les Français attachés à nos traditions peuvent-ils croire encore au « bon parti de droite républicaine » ? Tous finissent par trahir le fil des engagements qu’ils prennent solennellement devant les Français, lors de la campagne présidentielle. Pour l’occasion du grand rendez-vous, on ne cesse de proclamer avec obstination à qui veut l’entendre, la volonté politique de préserver l’intégrité du patrimoine historique de la Nation...!!
LARP.JPGDes promesses électorales aux actes de gouvernement, la duplicité de la République saute pourtant aux yeux, tant l’ambition affichée sur cette question est à ce point contredite par la réalité de la politique mise en oeuvre. Dans l’application de cette politique de démolition de notre patrimoine culturel, aussi sournoise que méthodique, la détermination du gouvernement maçonnique est sans faille... Le sentiment d’impunité éprouvé par nos gouvernants est tel que ceux-ci s’autorisent désormais toutes les audaces une fois au pouvoir !

Autrement dit..., la France réelle..., ne serait-elle pas au fond prisonnière des idéologies révolutionnaires de 1789 ?

Notre pays traverse sans doute la crise identitaire la plus grave de son histoire, processus de défiguration historique, auquel il faut nous opposer, résolument, pendant qu’il en est encore temps...

Le mouvement Légitimiste doit désormais s’amplifier car nul ne peut admettre qu’un projet aussi condamnable que celui de la disparition historique de la France puisse demain aboutir.
Les Français, célèbres ou anonymes, simple amoureux du patrimoine de la France, doivent donc conjuguer leurs forces autour de la tradition politique de la vraie France (Roy protecteur de l'Eglise et Lieu-Tenant de Dieu sur terre), sans réticence, ni attentisme, car l’enjeu collectif pour notre pays est immense. N’en va-t-il pas au fond de la sauvegarde durable de la mémoire de notre pays et donc de la préservation de l’héritage de la France Traditionnelle, Catholique et Royale...

Reny.F

11/01/2011

Affiches : Cercle Robert de Baudricourt

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10/01/2011

La Basilique de Saint-Denis, Haut Lieu de la France

SAINT_DENIS-e59b0.jpgLa basilique royale de Saint Denis est surtout connue pour être le lieu où sont enterrés les rois de France et abriter un exceptionnel musée de sculptures, mais elle est plus que cela.

Il existe dans d'autres nations d'Europe des nécropoles royales : l'Escurial à Madrid, Westminster à Londres, la crypte des Capucins à Vienne. Mais l'abbatiale de Saint Denis, infiniment plus ancienne, est surtout bien autre chose que l’ultime tombeau des rois. Par son origine, son rayonnement et sa puissance dus à la renommée de ses reliques et des miracles qui s’y sont accomplis, à sa perfection architecturale, à son histoire, elle est le garant de toutes les légitimités royales et reste le témoin, depuis ses origines, de l’histoire de France.

Clovis et Saint-Denis

Le baptême de Clovis à Reims, en 496, est à l'origine de la christianisation de la France. Parmi différentes justifications c’est aussi en raison du rayonnement, déjà très important, du sanctuaire de Saint-Denis que Clovis a choisi Paris comme capitale de son royaume, sans doute sous l'influence de sainte Geneviève. Bapteme_de_Clovis_par_St_Remy.jpg

A sa suite, ses successeurs, les rois mérovingiens vouèrent un culte très important à ce lieu devenu prestigieux. Ils s'y faisaient enterrer "ad sanctos" (auprès et à l'ouest du tombeau sacré). Les fouilles ont confirmé que cette pratique existe depuis le Ve siècle, de même qu’elles ont permis de constater que l'église de Sainte Geneviève était beaucoup plus grande qu'on le supposait précédemment.

Dagobert, devenu roi en 622, entreprit, avec son ministre, l'évêque Saint Eloi, de reconstruire splendidement la basilique en l'élargissant par deux nefs latérales. C'est à Dagobert que l'on doit également la fondation de la première communauté monastique régulière destinée à assurer la permanence du service divin et la garde des reliques.

En 732, Charles Martel, fils de Pépin d'Héristal et Maire du Palais sauvait l'Occident à Poitiers.

Les derniers Mérovingiens étant en pleine décadence, Fulrad, élu abbé de Saint-Denis en 749, négocia avec le pape Zacharie Ier de leur substituer Pépin le Bref, fils de Charles Martel.

Premier sacre à Saint-Denis

Zacharie Ier étant mort, le pape Etienne II, son successeur, vint en 754 à Saint-Denis sacrer Pépin le Bref. Le roi avait entrepris la construction d’une seconde et plus grande église qu'acheva son fils Charles, dit Charlemagne.

Le sacre de Pépin a une portée historique dépassant de beaucoup le cadre de Pépin_le_bref.jpgl’histoire de France. Sa portée est européenne.

Le Pape Etienne II trouvait en Pépin le protecteur de l'Eglise que menaçaient les Lombards. Pépin descendit en Lombardie et, après la victoire, remit au Souverain Pontife les villes conquises. Ce fut l'origine du pouvoir temporel des Papes et de la reconnaissance pour son rôle de "La France fille aînée de l'Eglise".
L'Abbé Fulrad doit en être considéré comme le principal artisan.

Lors du sacre de Pépin, la nouvelle basilique était loin d'être achevée. C'est seulement le 24 février 775, dans la 7e année de son règne que l'empereur Charlemagne assistera à la dédicace de l'abbatiale carolingienne.

Dom Doublet donne un texte très précieux de la "charte de Charlemagne" car il est très caractéristique de la fusion de la fortune et de la gloire de Saint Denis avec le personnage idéalisé de Saint Charlemagne : "De Dieu seul et de Toi (Saint Denis) je tiens le royaume de France" dit le grand empereur qui fit solennellement l'abbé de Saint Denis le premier des prélats de France

Avec Charlemagne la reconnaissance européenne de Saint-Denis

Le rayonnement spirituel et artistique de l’Abbaye de Saint-Denis se répandit dans toute l'Europe et Charlemagne avait proclamé l'Abbatiale "Chef et maîtresse des églises du royaume". Ce rayonnement continua malgré le déclin de la dynastie carolingienne et les premiers capétiens purent le recueillir à leur profit. 20B8EF~1.JPG

Si Hugues Capet fut proclamé et sacré roi de France en 987 et triompha du dernier carolingien Charles de Lorraine ce fut, en grande partie, parce qu'il était abbé laïque de Saint-Denis dont la puissance et le prestige rayonnaient sur toute l’Europe.


Les temps capétiens

Les Français adoptèrent pour cri d'armes MONJOIE SAINT-DENYS et le rouge gonfanon de l'abbaye devint l'Oriflamme, le symbole de l'unité de la France, levé oriflamme_saint_denis_gr.jpgsolennellement dans la Basilique Royale à chaque occasion de grand péril extérieur. Il fut levé victorieusement en 1124 par Louis VI le Gros. En 1214, Philippe Auguste le lève et ce fut la bataille victorieuse de Bouvines où face à la coalition qui menaçait la France, le rassemblement des forces venues de tout le royaume, du nord au sud, de la fleur de la chevalerie française alliée aux milices populaires et bourgeoises, brisa l'effort des envahisseurs. L'Oriflamme a disparu à la bataille d'Azincourt, probablement détruit par ceux qui en avaient la garde, pour éviter qu'il ne tombe entre les mains de l’ennemi.

A Saint-Denis est né l'art gothique.

Suger, abbé de Saint-Denis (1081-1151), un des plus grands ministres de France, veut reconstruire l'église carolingienne qui tombe en ruine. Il commence par le narthex consacré en 1140 et l'abside consacrée en 1144. Il dote ces nouvelles constructions de merveilleux vitraux dont quelques uns subsistent encore.

BasiliqueSaintDenis400.jpgLe plan de cette église supérieure est l'archétype de celui de toutes les cathédrales qui vont fleurir en France et dans toute l’Europe

Saint Louis fait en partie réédifier l'église par Pierre de Montereau, l'architecte de la Sainte Chapelle, sur un plan plus grand et plus parfait que celui de Suger, l'art gothique ayant en un siècle fait des progrès. Le roi aménage l'ensemble des tombeaux de ses prédécesseurs des trois dynasties : "Saint Louis désirait que Saint Denis soit également un mausolée où les tombes de ses ancêtres royaux ou leurs monuments commémoratifs puissent être disposés avec honneur".

Saint-Denis, les Regalia, et le cœur symbolique de la France

Depuis au moins le douzième siècle, les insignes royaux sont déposés dans le Trésor : c'est de là qu'ils sont apportés à Reims pour chaque sacre : l'abbaye de Saint-Denis fait figure de centre moral de la France.

Philippe III le Hardi dépose à Saint-Denis le corps de son père Saint Louis mort à Tunis, et Charles V y fait ensevelir le connétable du Guesclin.

Le 8 septembre 1429, Jeanne d'Arc, blessée devant Paris, vint déposer son épée sur l'autel de Saint Denis peu de temps avant d'être faite prisonnière. Elle y eut connaissance de la fin de sa mission. jeannedarc1.jpg

La Renaissance élève à Saint-Denis de merveilleux monuments : tombeaux de Louis XII, de François Ier et de Henri II.

Henri IV embrasse à Saint-Denis la foi catholique en 1593 achevant ainsi la réconciliation des Français. 

Saint-Denis haut lieu de la royauté française 

Louis XIII et Richelieu réforment l’abbaye.
Bossuet y fit entendre trois de ses admirables oraisons funèbres.
Louis XIV fit élever un splendide tombeau à Turenne

Mais tout n'était pas que deuils ou gravités.
Que de sacres de reines, que d'illustres visites depuis celles des papes Etienne II, Adrien Ier, Léon III, etc. à tel point que l'abbaye fut appelée l'Hostellerie des Papes.
Les fastes des réceptions des empereurs Charles IV et Charles-Quint sont restés célèbres. 800px-Louis_XVI_et_Marie-Antoinette.jpg

La rupture de la Révolution

Les évènements de la fin du 18ème siècle amenèrent un changement aussi brutal que profond.
Le décret de l'Assemblée Nationale du 18 février 1790 supprimait les ordres monastiques.
Le 12 septembre 1792, les Bénédictins chantèrent leur dernier office.

Pour célébrer "le premier anniversaire de la victoire du peuple" Barrère proposa "de détruire tous les monuments de l'église de Saint-Denis, effrayants souvenirs des ci-devant rois ;". Les 6, 7 et 8 août 1793, 51 sépultures royales ainsi que 47 gisants furent détruits. Puis ce furent les effroyables profanations des tombes.
"Les fabuleuses richesses de l'ancien trésor de Saint-Denis accumulées par la piété royale depuis Dagobert jusqu'à Louis XVI, ont été à jamais anéanties par le vandalisme Jacobin, en 1793. Ses épaves sont dispersées entre la galerie d'Apollon au Louvre et le Cabinet des Médailles à la Bibliothèque Nationale " (Jean Feray ).
L'Abbatiale devint le Temple de la raison puis elle fut fermée et vouée à l’abandon.
Chateaubriand écrivit dans le Génie du Christianisme "Saint Denis est désert, l'oiseau l'a pris pour passage, l'herbe croît sur ses autels brisés ; au lieu du Cantique de la mort qui retentissait sous ses dômes, on n'entend plus que les gouttes de pluie qui tombent par son toit découvert, la chute de quelques pierres qui se détachent de ses murs en ruine ou le son de son horloge qui va roulant dans les tombeaux ouverts et les souterrains dévastés"...

04/01/2011

Adhésion du Cercle Robert de Baudricourt à l’UCLF.

Suite à l'article paru dans le numéro 125 de la gazette Royale, nous avons l'honneur de vous annoncer que le Cercle Robert de Baudricourt adhère officiellement à l'Union des Cercles Légitimistes de France. Cet agrément a été validé par Monsieur Pierre Bodin à l'occasion de la réunion annuelle des présidents des Cercles de l'UCLF qui s'est tenue le samedi 13 novembre 2010 dans les locaux de la DRAC à Paris.

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Monsieur le Duc de Bauffremont et Monsieur le Prince Charles-Emmanuel de Bauffremont président de l'IMB, avaient bien voulu répondre favorablement à l'invitation que leur avait faite le Président de l'UCLF.

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Le président du Cercle Robert de Baudricourt, Monsieur Reny a fait part à l'occasion de cette journée des activités développées par la nouvelle structure légitimiste présente en lorraine et désormais adhérente à l'UCLF : formation à la pensée légitimiste, éveil des plus jeunes aux principes de la Monarchie Traditionnelle Française, gestion d'un site internet particulièrement actif.

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01/01/2011

Bonne et Sainte année 2011 !

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Le Cercle Robert de Baudricourt et ses adhérents vous souhaitent une bonne et Sainte nouvelle Année 2011 !

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  Le Grand rendez-vous de janvier :



Dimanche 23, 218ème anniversaire de la mort du roi Louis XVI, Messe à la chapelle Expiatoire à Paris (Suivie d'un déjeuner, voir sur le site officiel de l'Institut de la Maison de Bourbon).

 

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