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14/07/2017

VOUS AVEZ DIT : "DEVOIR DE MEMOIRE" ?...

Jacques.jpgLE JOUR DU 14 JUILLET J'INSTALLE LE DRAPEAU FLEURDELISE à ma fenêtre avec un crêpe noir noué au tiers supérieur... provocation ? Même pas ! Ceux qui lèvent les yeux vers cette bannière ne savent pas qu'il s'agit de l'hommage à l'un des héros de Vendée, assassiné ce jour-là par leurs ancêtres révolutionnaires, Jacques Cathelineau. Souvent ils m'ont demandé pourquoi je ne participais pas aux "festivités" du village... ma réponse fut toujours la même : je n'ai pas pour habitude de me réjouir des génocides. Leur stupéfaction est, je l'espère, au début d'un questionnement dont ils ne trouveront pas la réponse dans les manuels de la dite "éducation" nationale. Mais certains, ont (signe d'espérance) ajouté "je ne voyais pas les choses sous cet aspect"... puissent-ils avoir creusé la question ! Car, si devoir de mémoire, ce jour-là, il y a... pour nous royalistes, c'est le jour d'un deuil d'autant plus douloureux que les nombreuses victimes françaises de français sont (si j'ose !) "royalement" reléguées à la rubrique "pertes et profits"....

La gent "politiquement correcte" parle bien trop souvent de choses destinées à sa propre psychothérapie plutôt qu'à l'enseignement des foules ou à développer une conscience endormie par les merdias.

C'est pourquoi, en ce mois de juillet, on voit s'avancer à grands pas, en même temps que la visite de M. Trump, le sempiternel "devoir de mémoire" consacré, cette année, aux braves américains venus se faire tuer sur le sol de France dans une guerre qui ne les concernait pas.

DEVOIR DE MEMOIRE, ai-je écrit ! Mais où commence véritablement la mémoire en ce 14 juillet ? En 1917 ? En 1787 quand Louis XVI arma La Fayette pour que les américains retrouvent aussi leur liberté contre l'envahisseur anglais ? En 1789, quand on a dansé parce qu'on avait démoli une Bastille vide de sens et d'occupants, qui n'abritait plus qu'un fou et un libidineux et deux escrocs ? En 1793 quand la Terreur était passée comme un vent de folie sur un pays promis aux lendemains qui chantent ? En 1797 enfin, pour les 220 ans à venir de Liberté, d'Egalité et de Fraternité après que DEUX MILLIONS de Français sur les VINGT MILLIONS que comptait notre pays aient été sauvagement assassinés qu'ils soient combattants, femmes, enfants ou vieillards..... TOUS FRANCAIS ASSASSINES PAR DES FRANCAIS.... Ce qui s'appelle un GENOCIDE.... perdu dans la mémoire comme dans le devoir de conscience !!!!

DEVOIR DE MEMOIRE, ai-je écrit ! Mais où commence le devoir lorsqu'on fait la part belle aux génocides perpétrés chez et par nos voisins mais que l'on oublie sciemment, et malhonnêtement, de balayer dans sa propre maison ?

Mais où commence le devoir -et de qui- lorsqu'on va psalmodier la repentance de la France dans nos anciennes colonies après y avoir envoyé nos soldats combattre la naturelle velléité d'indépendance ?

Mais où commence le bout de fil à tenir fermement pour ne pas s'égarer dans le labyrinthe de l'obscurité politique, car, enfin, soyons sérieux, Messieurs les politicards... c'est bien au peuple que s'adressent ces DEVOIRS, ces OBLIGATIONS, ces REPRESSIONS, ces PUNITIONS ! On sait qu'en absurdie républicaine il n'y a que deux prédations qui ne soient jamais punies : la guerre, la raison d'Etat (avec son corollaire, le secret d'Etat !) mais, Dieu !, mais c'est bien sûr... c'est parce que, justement, les coupables sont à la tête de l'Etat. Et pour avoir châtié la France et les Français d'avoir vécu 1300 ans sous régime monarchique, on les châtie aujourd'hui d'avoir osé croire au pharamineux mensonge gravé aux frontons des palais républicains : LIBERTE - EGALITE - FRATERNITE, devise qui n'a ni devoir, ni mémoire et qui devrait se traduire par : FORFAITURE - MEURTRES - TRAHISON, dont j'écris les noms

pour que la mémoire les retienne

parce que j'ai le devoir d'éclairer les générations à venir

et parce que lorsque j'écris le nom REPUBLIQUE cela signifie la déchéance du beau pays de FRANCE !

Sonja G.

12/07/2012

Le Marquis de Launay et la Bastille

marquis-launay.JPGBERNARD-RENE JORDAN, MARQUIS DE LAUNAY (1740 - 1789)

Gouverneur de la Bastille

Mousquetaire du roi de France, puis dans les Gardes Françaises, il devient gouverneur de la Bastille.

Le 14 juillet 1789, durant l'attaque de la Bastille par des factieux et malgré une tentative de médiation, ne se résolvant pas à donner du canon sur les émeutiers, la Bastille capitule après la promesse qu'il n'y aura aucun mort, mais la tête du gouverneur est découpée au canif par un garçon boucher pour être fichée au bout d'une pique et promenée dans les rues de Paris avec celle, entre autres, de Jacques de Flesselles. De nombreux invalides et gardes de la garnison seront ainsi massacrés. bastille.JPG

Le Marquis de Launay est l'une des premières victimes de la Révolution. L'épisode de la Bastille est le premier d'une longue liste d'atrocités commises par les factieux, le 14 juillet est donc pour un Français (digne de ce nom), un jour de deuil national...

20/07/2009

Les dessous de la Bastille

bastille_1.jpg

Glorieuse, la prise de la Bastille ? Pas tant que ça... D’ailleurs, le 14 juillet n’a été choisi comme fête nationale qu’environ cent ans plus tard, en 1880, et la date a été largement discutée : les députés et les sénateurs ont proposé aussi bien le 4 août que le 5 mai que le 21 septembre, etc. et le 14 juillet ne l’emporte que de peu.

La Bastille : du mythe à la réalité

« Le matin fut lumineux et d’une sérénité terrible, écrira Michelet : Une idée se leva sur Paris avec le jour, et tous virent la même lumière. Une lumière dans les esprits et dans chaque cœur une voix : Va et tu prendras la Bastille ! ».
La prise de la Bastille est devenue dans les livres scolaires de la IIIe République le symbole de la victoire du peuple sur la « tyrannie ». En effet, chacun comprendra qu’il est toujours dans l’intérêt de ceux qui ont pris le pouvoir en 1789 de masquer leur propre violence et l’arbitraire sur lesquels ils ont assis leur domination. Se fabriquant ainsi leurs propres mythes fondateurs…  

La Bastille : sa réalité à la veille du 14 juillet

En 1789, il y avait déjà longtemps que la Bastille ne servait plus guère. On envisageait même de supprimer cette forteresse trop coûteuse.

Quand la Bastille est prise le 14 juillet, elle ne détient dans ses geôles que sept prisonniers : des fous, un faussaire et quelques personnes si peu recommandables qu’il est bien difficile de se glorifier de leur libération. Sept détenus c’était vraiment peu… Michel Winoch le déplorait, en ajoutant que la réalité n’a pas besoin de coïncider avec les idées reçues, les faux bruits ou les imaginations. De plus à la fin du XVIIIème siècle, le traitement des prisonniers à la Bastille était décent, mais pour légitimer l’émeute, les révolutionnaires  voulaient faire de la Bastille un engin de torture horrifique et injuste…

Le 14 juillet : on marche d’abord sur les Invalides, pas sur la Bastille

Au matin du 14 juillet, les émeutiers se dirigent vers les invalides. Ils exigent des armes demandées la veille, et comme le gouverneur, Sombreuil, avait voulu négocier, ils profitent de l’ouverture de la porte pour s’engouffrer et piller les fusils qui se trouvaient là, des canons et un mortier.
Et voilà donc les émeutiers en marche vers la forteresse.

Sur place, le dérapage...

Launay.jpg

Les émeutiers n’avaient pas rencontré d’opposition aux Invalides. Mais, à la Bastille, le gouverneur, Bernard de Launay, s’affole en voyant la foule approcher. Ses ordres sont contradictoires. Il envisage même de faire sauter le stock de poudre pour éviter qu’on ne s’en empare. Puis il tente de négocier. Enfin finalement, il laisse entrer les émeutiers dans les cours de la forteresse…

L’épisode qui suit est tristement célèbre : Launay est entrainé vers l’Hôtel de ville, harcelé de coups, finalement massacré au sabre. Sa tête, coupée au couteau par l’aide-cuisinier Desnot, est promené au bout d’un pique dans tout Paris, bientôt accompagné du prévôt des marchands. Flesselles, que l’on assassina dans la foulée. On but le sang des malheureuses victimes : « Acte d’un goût douteux, conclut le professeur Jean Tulard, mais qui va se généraliser durant les années suivantes et de devenir une forme de « civilité » révolutionnaire pour les victimes de marque ».

CONCLUSION :

 

 

La conclusion qu’inspire ce récit, pourtant résumé des événements est que, contrairement à une légende tenace, la Bastille n’a pas été prise d’assaut, mais elle s’est rendue. Autrefois les livres scolaires, aujourd’hui les encyclopédies ont diffusé et diffusent encore abondamment les images fortes d’un peuple vigoureux et courageux, faisant tomber par la seule force de son ardeur, l’une des plus puissantes forteresses médiévales. Et ainsi, de pierre en pierre, va se construire une nouvelle Bastille celle du « mythe ».

 

FETERA-T-ON LE TRICENTENAIRE DE LA REVOLUTION ?

Contester le mythe révolutionnaire, comme s’y emploient les historiens actuels, délégitimer la Terreur, c’est ruiner le présupposé ancien selon lequel les progrès sociaux s’obtiendraient par la violence. Conduite au nom du peuple, la Révolution s’est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même contre le peuple. Le bicentenaire n’a pas vraiment commémoré 1789, mais plutôt exalté l’idée que la France de 1989, du moins celle qui est au pouvoir, se fait d’elle-même…

Quittons l’histoire pour le champ de la prospective. Au rythme ou vont les choses… Que réserve 2089 ? Si la logique communautariste qui prévaut aujourd’hui n’a pas été renversée. Et que les Musulmans seront devenus majoritaire dans le pays. Pouvons sérieusement imaginer un seul instant ces nouveaux « Musulmans de France » célébrer 1789 ? Quant on sait que la pensée révolutionnaire ne s’accorde pas avec l’anthropologie exprimée par les textes sacrés de l’islam. Quelle signification pourrait revêtir pour eux en 2089 la commémoration de la révolution « française » ?   

L’histoire n’étant jamais écrite d’avance, et l’histoire de France ayant toujours réservé d’étonnantes et miraculeuses surprises. On ne peut s’empêcher d’imaginer, et d’espérer voir sur notre sol un retour en force de la Foi catholique. Certes il faudrait alors tout reconstruire, ces nouveaux chrétiens auront certainement donc d’autres urgences que de célébrer ou de contester le tricentenaire de 1789…

(Article proposé par Madame Charlène Courtois).