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28/04/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 mai 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

26/04/2011

Nouveau tract

tract

Tel : 03-83-81-00-29

Histoire : L'adoubement autrefois

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauLe jeune et nouveau chevalier a d'abord été damoiseau ( titre de gentilhomme auprès des dames ) puis valet et enfin écuyer (jeune noble qui avant l'adoubement s'attachait au service d'un chevalier et portait son écu). Il deviendra désormais chevalier avec plusieurs de ses compagnons. Au cours d'une cérémonie très honorifique, on remet à l'apprenti-chevalier son épée attachée à sa taille, dans son baudrier de cuir, et ce, de la main du chevalier qui lui a tout enseigné.

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauTout d'abord, la partie préparatoire de l'écuyer, reçu au château de son futur suzerain (seigneur) : le jeune écuyer voulant devenir chevalier doit se recueillir, jeûner toute la journée, et prier une partie de la nuit précédant l'adoubement.

Ensuite vient la partie de la consécration : au matin de la cérémonie, le jeune homme assiste à la messe et communie. Par la suite, des moines et des serviteurs l'habillent et lui donnent les dernières recommandations. Ces préparatifs ont pour but de laisser un temps de réflexion au futur chevalier et de le purifier. Le jeune homme doit être parfaitement certain du choix de sa "destinée" lors de la cérémonie. Son engagement est à vie, et le serment qu'il prononce, inviolable.

Un geste essentiel par lequel le sacrement est administré est la colée. L'adoubant donne un coup léger du plat de la main droite sur la nuque de l'adoubé. Un geste aussi violent vérifiait la maturité du jeune homme pour figurer parmi les adultes, de manière à se tenir droit dans les coups durs et parfaitement maître del ui.

chevalerie, adoubement, cérémonie, escrime, écuyer, chevalier, damoiseauA la colée succède la remise des armes où chaque nouveau chevalier démontre devant tous son habileté dans l'escrime à cheval, en renversant d'un seul coup de lance des mannequins, appelés quintaines.

Maintenant armé de son épée, le nouveau chevalier se doit de prêter serment sur la bible. Entouré de son parrain et de ses amis, face au prêtre, il promet de servir Dieu, de rester loyal à son seigneur et de protéger les non-combattants.

La partie festive est maintenant un temps pour tous de se réjouir. Alors, pendant que tout le monde s'attable pour le festin, musiciens, jongleurs et acrobates se préparent à la fête. La journée se poursuit dans la sérénité et la joie, avec tournois de toutes sortes jusqu'au soir où le nouveau chevalier quitte le château de son seigneur.

  

25/04/2011

25 avril 2011, Anniversaire du Duc d'anjou

louis xx Le chef de la Maison de Bourbon est né le 25 avril 1974, 760 ans jour pour jour après Saint Louis. Il est le successeur de la dixième génération de Louis XIV.

Arrière petit-fils du Roi d’Espagne, Alphonse XIII, il a été baptisé le 30 Mai 1974, en la Chapelle du Pardo et fut tenu sur les fonts baptismaux par Monseigneur le Duc d’Anjou et de Ségovie, son grand-père, ainsi que par Dona Carmen Franco de Polo, épouse du Généralissime, son arrière grand-mère.

Il est issu du mariage célébré au Palais du Pardo, le 8 mars 1972, entre le Prince Alphonse de Bourbon , Duc d’Anjou et de Cadix ( 1936-1989 ) et Marie du Carmel Martinez-Bordiu y Franco .

Il fut investi par son père, Monseigneur le Duc d’Anjou et de Cadix, chef de la Maison de Bourbon, des titres d’attentes du Duc de Touraine, en date du 19 septembre 1981, puis du Duc de Bourbon, par acte du 27 septembre 1984, consécutivement au décès, le 7 février 1984, de son frère aîné, le Prince François (1972- 1984 ). Il a succédé à son père comme chef de Maison, le 30 janvier 1989, année du quatrième centenaire de l’avènement d’Henri IV.

Comme chef de Maison il assume la grande maîtrise des anciens ordres royaux français. Il est notamment 19ème Chef et Souverain Grand-Maître de l’Ordre du Saint Esprit, dont il fut créé Chevalier, par son père en 1988.

Le 24 juin 2000 au château de Versailles, il devient le plus jeune Bailli Grand-Croix d'Honneur et Dévotion de l'Ordre de Malte.

Après son baccalauréat obtenu au lycée français de Madrid, le Prince Louis a poursuivi des études universitaires en sciences économiques et financières, couronnées par un diplôme de troisième cycle. Il parle couramment plusieurs langues.

Sportif comme tous les Bourbon, le Prince Louis pratique plusieurs disciplines, en particulier l’équitation, le hockey sur glace et la natation.

Intéressé par tous les problèmes de son temps, il effectue de nombreux déplacements en France et à l’étranger, reçu par les autorités.

mariageLe 6 Novembre 2004, le Prince Louis épousait en la Chapelle Saint Stanislas de Cracovie, à la Romana, Mademoiselle Maria-Margarita Vargas y Santaella, issue d’une ancienne et riche famille vénézuélienne.

Un millier d’invités, venu de France, d’Espagne, du Vénézuela, des Etats-Unis et d’autres pays, assistaient à cette cérémonie, si importante pour les légitimistes français.

famille royaleAujourd'hui 25 avril 2011 à 37 ans, le Duc d'anjou est père de 3 enfants : la Princesse Eugénie née le 05 mars 2007, Louis de Bourbon né le 28 mai 2010 (Dauphin de France), Alphonse de Bourbon né le 28 mai 2010.

Joyeux anniversaire Monseigneur, que ce nouvel an de grâce puisse vous rapprocher de vos sujets les plus fervents, et éclairer l'esprit des coeurs sensés. 

21/04/2011

Grande Fête Catholique et Légitimiste

affiche

à l’Auditorium de Péronnas (Bourg en Bresse) de 10h à 17h

 

*Matinée : 10h Accueil


Chants Royalistes par le Cœur de chants « La Joyeuse Garde » En uniformes d’époque.


10h45 Conférence Monsieur Louis Edgar du BOUEXIC de PINIEUX
« L’impossible bonne république »

Visite des stands, Librairie DPF de Chiré en Montreuil, dédicace d’ouvrages par Mr Daniel de MONTPLAISIR et Mr Etienne COUVERT, Sculpteur sur bois, articles royalistes, exposition de croquis et peintures, produits régionaux, épinglettes, insignes royalistes …


12h Apéritif gratuit


13h Déjeuner Buffet : 15€ avec réservation préalable impérative, ou buvette, sandwichs sur place ou pique-nique tiré du sac.


*Après midi :


Chants Royalistes par le Cœur de chants « La Joyeuse Garde »


14h30 Conférence Monsieur Daniel de MONTPLAISIR « Aujourd’hui la Monarchie »


Visite des stands


Clôture à 17h


Entrée : 8€ par personne, 15€ par ménage, 22€50 pour 3 personnes et plus de la même famille, gratuit pour les enfants de moins de 10 ans


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FORMULAIRE de RESERVATION A RETOURNER

AVANT  le 9 MAI 2011

 
NOM :……………………………………………………………………..


ACCOMPAGNE (E) de :…… personnes (Indiquer le nombre total de personnes présentes)
Entrées à 8€, 15€, 22€50 Total : …….€
Buffet sur réservation, validée à réception du chèque 15€ par personne …….€
Total Général : …….€


Règlement par chèque Etabli à l’ordre de l’Union Légitimiste, à adresser à :
Mr Guy BOYARD Mont Follet 01270 VILLEMOTIER

Tél pour renseignements 06 87 31 20 27 / 06 76 79 63 60 Mail : guy.m.boyard@orange.fr

 

Cliquez ci dessous pour télécharger votre bulletin de réservation :

reservation.pdf

17/04/2011

Le débat sur la laïcité....

guéant, débat laïcitéLa remise en cause sérieuse des tabous est devenu un sport national dans le système politique actuel, qui ne sait plus comment gérer la crise identitaire de plus en plus accentuée de notre monde contemporain.  

Avant d'aborder un sujet aussi important que celui de la question de la place de la laïcité dans la cité, et de nous intéresser de plus prêt à ce qui tourmente aujourd'hui la république. Il convient dans un premier temps de redéfinir avec précision ce qu'est réellement la laïcité Française. Et cette définition doit se faire en fonction de l'histoire, à la lumière des siècles du passé, et d'après les principes structurels de notre authentique civilisation, et non pas d'après notre temps et des idéologies mortelles héritées des Lumières.

Il nous faut tout d'abord rappeler que la France en tant que civilisation a été bâtie et a prospéré à la lumière d'une alliance, fruit de deux principes : l'alliance du trône et de l'autel. Clovis le premier de nos rois, en se faisant baptiser a donné naissance à cette civilisation française que les légitimistes continuent aujourd'hui de défendre, et que Clovis a placé autrefois dans la continuité de l'Empire catholique romain. Cette alliance du temporel et du spirituel éveille bien souvent la méfiance chez nos contemporains qui traduisent celle-ci par l'idée d'un régime théocratique et dictatorial, habitués et conditionnés qu'ils sont à l'utopie de la soit disante « liberté républicaine ».

sacre ClovisEt pourtant, Clovis, en choisissant le catholicisme et non pas un christianisme arien comme les rois goths, a d'emblée embrassé un christianisme respectueux d'une distinction des pouvoirs temporel et spirituel, différent d'un arianisme qui penchait dangereusement vers un totalitarisme chrétien gothique. De par ce baptême, Clovis a initié la véritable laïcité française, qui est à la fois l'union et la distinction des pouvoirs temporel et spirituel, soit de la monarchie française et de la religion catholique. C'est ce dont témoignera le sacre des rois de France et le titre de fils aîné de l'Eglise pour le Roy. La France est donc structurellement et ontologiquement, un pays royaliste et catholique sans être pour autant une théocratie.

Bien différente est la conception de la laïcité pour les républicains, qui d'après la libéralisation maximale des esprits, héritée de 1789, ne s'occupent ni de réfléchir d'après l'histoire, ni d'après les racines et la tradition de notre pays. Tout part selon eux de l'homme abstrait, de l'individu totalement libre (Les droits de l'homme), de l'homme avec un grand H, dépouillé de toutes racines et traditions. Dès lors pour l'Etat laïc, la religion doit être contrôlée impitoyablement et cantonnée dans la sphère privée.

sacre napoléonTel est le sens du sacre inversé de Napoléon, le fils de la révolution qui place lui-même sa couronne d'empereur sur sa tête, en montrant ainsi au peuple qu'il n'y a plus d'union du trône et de l'autel, mais que l'autel devient le serviteur du trône... Telle est l'attitude des extremistes républicains qui veulent faire croire que l'homme est double et que le politique doit être impérativement dissocié du religieux. Ce qui est totalement inapplicable dans les faits, puisque la composition religieuse d'une nation influence obligatoirement la politique... La laïcité républicaine nie ainsi toute fidélité historique, comme toute notion de vérité et de transcendance en prétendant être au-dessus de toutes les religions et de jouer le rôle d'arbitre. Notons cependant que la religion catholique dans le système politique actuel, reste toujours la cible privilégiée des républicains et des révolutionnaires, car elle entretient un lien historique indiscutable avec la tradition et l'identité réelle de la France.

Ainsi nous voyons aujourd'hui des mairies comme c'est le cas à avignon, organiser et financer en toute impunité le blasphème, en autorisant publiquement l'affichages d'images honteuses et scandaleuses, visant à nuire à la seule religion catholique ! Voilà ou mène la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, coup qui avait fait écho à 1793 et à la mise à mort du Roy de France, fils aîné de l'Eglise.

Sachons donc bien distinguer une laïcité française, pleinement respectueuse de notre civilisation, d'une laïcité républicaine qui est la séparation du politique et du religieux visant à nier la civilisation française et nos racines profondes. 

C'est de cette façon que nous voyons aujourd'hui Monsieur Guéant, ministre de l'intérieur empêtré dans les contradictions républicaines, s'inquiéter de la place de la laïcité (au sens révolutionnaire) dans la cité. Les républicains semblent s'alarmer de l'espace occupé par l'islam sur notre sol. Ils ne parviennent pas à maîtriser le problème, forcément puisqu'ils en sont eux même la principale cause  

Retenons bien que la laïcité républicaine c'est la négation de la religion catholique. Cette laîcité républicaine c'est Le NEANT. Les républicains en sont les prédicateurs zélés et ils en incarnent magnifiquement la vacuité. Cette "culture" républicaine, cet "art républicain", ces "valeurs républicaines" ne sont que des clapotis de néant.... D'ailleurs les discours et gesticulations des politiques n’intéressent plus personne.

Voilà où en sont leurs "fondamentaux". Sans oublier la dissolution de notre pays dans une Europe qui se contrefiche de la racine des peuples. Le désintérêt est général, la république n'a jamais été rien d'autre qu'une vieille prostituée décatie qui ne charme désormais plus personne...

Français, il est plus que temps de tourner enfin la page...

 

 

Rappel : Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 23 avril 2011, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr 

15/04/2011

Le Duc d'Anjou au 35ème marathon de Paris

maison de Bourbon, duc d'anjou, Louis XX, princesse Maria Margarita de bourbon, marathon de parisLe Prince Louis-Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou, chef de la Maison de Bourbon et héritier des rois de France, a participé le dimanche 10 avril 2011, au 35ème marathon de Paris sous le dossard 19502, en présence de la Princesse Maria Margarita de bourbon. Le départ était donné à 8H45 sur l'avenue des Champs-Elysées (Ancienne place Royale..), l'arrivée ayant lieu avenue Foch.

 

maison de Bourbon, duc d'anjou, Louis XX, princesse Maria Margarita de bourbon, marathon de parisSportif accompli, à bientôt 37 ans, il a déjà participé trois années de suite au Marathon de New-York (3h36mn ; 3h24mn et 3h23mn). C'est la première fois qu'il participe au Marathon de Paris. Le Prince Louis, Duc d'Anjou a encore amélioré son temps : 3h 18 min 57 secondes (temps net) contre 3h23 au dernier marathon de New York. 

 

14/04/2011

14 avril 1711 : décès de Louis de France, le Grand Dauphin

Louis_de_France_1661_1711.jpgLouis de France, dit « Le Grand Dauphin » ou « Monseigneur », n’a jamais régné. Bien qu’il soit l’héritier de la Couronne, il meurt prématurément, avant Louis XIV. Pourtant, son père le prépare à devenir roi. Le Grand Dauphin occupe des postes tant politiques que militaires tout en conservant son goût pour l’art.

Marie-Thérèse d’Autriche, épouse de Louis XIV, donne naissance à Louis de France, en 1661, au Château de Fontainebleau. Dauphin durant sa vie, il reçoit le titre de Grand Dauphin à sa mort.

Le Grand Dauphin, éduqué par Bossuet, jouit d’une bonne réputation auprès de la Cour comme du peuple de Paris. Doté d’une solide culture, passionné par l’art et l’opéra, le fils du Roi, installé dans un appartement à Versailles, témoin de son âme de collectionneur, se rend régulièrement au Palais-Royal  pour y voir un nouveau spectacle. Fidèle à la tradition, le Grand Dauphin chasse régulièrement.

Dans les années 1680, le Roi l’invite à s’investir dans les affaires politiques du royaume. Entré au Conseil des dépêches et à celui des finances en 1682, il obtient même en 1688 le droit d’opiner. A la même époque, il assure ses premières campagnes militaires dont il sort victorieux et admiré de ses troupes.

histoire,grand dauphin,louis de francfe,versailles,chateau de meudon,philippe v,roi d'espagneLe Grand Dauphin partage son temps entre le Château de Versailles et sa propriété de Meudon qui concurrence par son somptueux décor le palais de Louis XIV.  Ce fervent collectionneur y a rassemblé des tapisseries des Gobelins, des tableaux de Poussin ainsi que du mobilier rare.

chateau de meudonPeu de temps avant la mort de son père, il meurt dans son Château de Meudon, le 14 avril 1711 à l'âge de quarante-neuf ans, dans la chambre de son Grand Appartement Frais.  On lui avait prédit « fils de roi, père de roi et jamais roi », prédiction qui se réalisa puisque le Grand Dauphin, fils de Louis XIV fut le père du roi d’Espagne Philippe V

12/04/2011

Le légitimisme ou la pensée royaliste traditionnelle

charles XAprès la Révolution, l’avènement de la Ire République et du Ier Empire, il y eut deux rois légitimes régnants : Louis XVIII (de 1814 à 1824) et Charles X (de 1824 à 1830). Leurs règnes furent marqués par une politique courageuse allant à l’encontre de la révolution de 89.

Après le règne de Charles X, Louis-Philippe d’Orléans usurpa le trône de France en empêchant le roi légitime (Henri V, Comte de Chambord) de succéder. Ce fut la véritable naissance du courant légitimiste qui s’opposait à l’usurpation dynastique des Orléans, et surtout à la politique libérale des grands bourgeois qui soutenaient Louis-Philippe, digne continuateur de la révolution bourgeoise de 89.

Ce courant, dit légitimiste ― parce qu’il voulait renouer avec la légitimité politique de la monarchie chrétienne ― connut un vif succès : Henri V sut rassembler les français restés fidèles à la tradition catholique et monarchique. Le mouvement légitimiste assure depuis lors l’héritage de la pensée de l’Ancienne France ; il s’oppose diamétralement à la Révolution libérale, nationaliste ou socialiste ; en cela il est le seul mouvement politique authentiquement contre-révolutionnaire parce que le seul antérieur à la Révolution ; sa devise est celle des Chouans : “Dieu et le Roi”.

Louis PhilippeHenri V, tout comme le célèbre écrivain légitimiste Antoine Blanc de Saint-Bonnet, prit toujours position dans la vie politique française contre les injustices sociales ou lorsque l’enseignement de l’Église catholique se trouvait bafoué par la fausse “monarchie” louis-philipparde. Son intervention la plus notable fut, sans doute, sa Lettre sur les Ouvriers, dans laquelle il s’opposait à l’égoïsme bourgeois qui exploitait les populations ouvrières, allant à l’encontre de la dignité qu’on doit aux créatures de Dieu. Nombre d’auteurs catholiques suivirent l’exemple de leur Prince (La Tour du Pin, Albert de Mun qui fut à l’origine de toute nôtre législation sociale,…)

Jusqu’à sa mort en 1880, Blanc de Saint-Bonnet dénoncera la démocratie, la politique du grand Capital, et le socialisme anti-chrétien.

Avec le décès d’Henri V, en 1883, le courant légitimiste, se trouva en sommeil. L’idée de monarchie avait été salie par le règne de Louis-Philippe, ce qui éloigna beaucoup de français de leurs princes (y compris ceux qui demeuraient légitimes). Mais c’est surtout le désastreux Ralliement de Léon XIII à la République qui porta le coup le plus rude au mouvement.

À partir de 1883, la flamme légitimiste se maintint pourtant malgré les obstacles : les princes (depuis Jean III jusqu’à Alphonse II puis Louis XX, l’actuel successeur légitime) rappelèrent leurs droits et devoirs à l’égard de la France. Des intellectuels, des organisations (Notamment, l’A.G.L.F. dans les années Cinquante fondée par G. Saclier de la Bâtie, à la demande de Mgr le duc d’Anjou et de Ségovie), des journaux se succédèrent : l’audience était mince, mais les principes purent ainsi se transmettre jusqu’à aujourd’hui.

Le légitimisme aujourd’hui

légitimisme, monarchie de juillet, comte de chambord, uclf, gérard saclier de la bâtieAprès l’éclosion, dans les années 1960-70, de nombreuses associations culturelles proches des légitimistes, Gérard Saclier de la Bâtie entreprît de recréer un grand mouvement politique “royaliste-légitimiste” : ce fut la fondation de l’Union des Cercles Légitimistes de France (U.C.L.F.), à la Toussaint 1979. Ce mouvement reprend toute la tradition défendue par Henri V et le légitimisme historique : une tradition qui restaure le droit dynastique de France, et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution.

Pour nous, il est clair que les institutions monarchiques sont le rempart nécessaire d’une société de Droit naturel et chrétien. Les royalistes trouvent naturellement leurs armes politiques dans un esprit opposé à celui qui défait les sociétés occidentales (attaque de la religion catholique, subversion culturelle, terrorisme d’État ou terrorisme totalitaire importé des pays ennemis de l’Occident chrétien).

Cet esprit de la monarchie chrétienne traditionnelle existe toujours : c’est lui, et lui seul, qui peut encore sauver nos sociétés minées par ces créatures révolutionnaires que sont, le socialisme délétère, le nationalisme haineux et enfin, le libéralisme individualiste dont la forme totalitaire (la technocratie asservie au grand capital) s’impose de plus en plus.

06/04/2011

Nous ne serons jamais républicains, parce que nous sommes Français !

Armoiries_royales_France.jpgVoici résumé très exactement dans le simple titre de cette nouvelle note, la devise et l'exigence qui s'imposent aux légitimistes.

Dans cette société anesthésiée par la logorrhée du gouvernement et des partis politiques, c'est le devoir des défenseurs du Royaume de France et de ses lois, de continuer inlassablement le combat entamé naguère par « les Chouans ». C'est le meilleur moyen de rendre hommage à ces redoutables soldats de Dieu et du Roy, en témoignant par notre exemple que leur sacrifice pour la France n'a pas été vain. Il nous faut revenir, comme aiment à dire les modernes, « aux traditionnels fondamentaux », continuer le combat Contre-Révolutionnaire avec les moyens d'aujourd'hui.

Ce combat passe inévitablement par la formation. Nous former, nous instruire, élargir nos connaissances des institutions royales comme du monde contemporain. Faute de quoi, nous nous laisserons prendre par la matrice républicaine qui nous conduira inexorablement dans les voies du « politiquement correct » et du nivellement par le bas. Adopter le vocabulaire de l'ennemi, prétendre se déguiser momentanément « en républicain », pratiquer l'entrisme dans les partis politiques, c'est déjà entrer dans la défaite... Les mots et la façon d'agir ne sont jamais neutres. A les mal utiliser, on peut perdre son âme...

La république a proclamé que le peuple était « son propre souverain »... L'attitude des maîtres actuels de la France lorsque que le résultat d'un référendum est contraire à leurs intérêts, nous révéle le mépris que cette classe politique de corrompus vouent à ce « prétendu souverain ». Dès lors ils s'empressent toujours de modifier les règles du jeu pour contenir le nouveau problème et les mécontentements... Décidement il faut être bien naïf, où « aux ordres » pour croire qu'il est possible de reconquérir le pouvoir ou de faire respecter un droit naturel en s'appuyant sur une vague reconnaissance par l'opinion publique. Et pourtant certains continuent de croire qu'il suffira un jour d'élire un « bon président de la république » pour redresser la France, mais ce jour là n'arrivera jamais. Les faits nous démontrent au contraire, que c'est depuis que l'on use de ce moyen, que l'on s'éloigne de la France Catholique et Royale. Comment est il possible de continuer à préférer patauger dans la médiocrité d'un tel système, alors que nos armes naturelles pour la France se trouvent dans l'excellence Royaliste ?

L'opinion du peuple ? Les « vrais tenants » du système n'en n'ont que faire, elle n'est pour eux qu'une arme qu'ils s'efforcent de manipuler mais qu'il faut tenir à l'écart dès lors qu'elle risque de leur échapper des mains. Les états majors des partis politique de la république ne laissent pas entrer les intrus dans la puissante matrice, sinon en petit nombre, et toujours dans le but de les compromettre et les assimiler...

Notre fidèlité au Royaume de France nous impose ce refus catégorique de « l'assimilation » aux idéologies révolutionnaires. Nous ne pouvons pas être « républicains », parce que nous sommes, et entendons bien rester « Français » !

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