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31/07/2010

L’harmonie de la société traditionnelle

L’harmonie de la société traditionnelle

face aux horreurs du capitalisme libéral

 

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« Dieu établit les rois comme ses ministres et règne par eux sur les peuples.

C'est pour cela que nous avons vu que le trône royal n'est pas le trône d'un homme,

 mais le trône de Dieu même.

Le modèle pour le gouvernement monarchique est l'autorité paternelle,

se trouve donc dans la nature même.

Les rois de France se font sacrer à Reims,

ce qui donne ä leur pouvoir un caractère religieux. »

(Bossuet, La politique tirée de l'Ecriture Sainte, 1679,

Extrait du livre III.)

 

Il faut se garder de caricaturer l’Ancien Régime, comme on le fait trop souvent, qui fut le cadre de vie de nos ancêtres pendant des siècles, et donc représente un élément respectable de notre patrimoine, avant que la terrible Révolution Française ne vienne détruire un ordre fondé sur la religion, la fidélité à l'égard des devoirs et les liens entre les générations, temps où les hommes n’étaient pas encore asservis aux durs impératifs de l’argent roi et de la société libérale. C’est pourquoi il faut nécessairement sur ces sujets, se libérer rapidement des clichés distillés par les manuels d’histoire de la République !

 

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Il convient donc d’en finir avec une vision figée par les trois siècles qui nous en séparent, et la lecture idéologique du passé de la France qui a stérilisé les recherches des historiens. Heureusement, il n’en va plus ainsi de nos jours, où de nombreux travaux d’érudition ont fait bouger les choses, et ont montré que les conditions existentielles étaient bien plus douces que ce que la propagande républicaine n’a eu de cesse d’imposer aux esprits, nous faisant découvrir une société qui avait évidemment ses imperfections et ses limites comme tout système humain, mais néanmoins participait d’un ordre général de vie plutôt harmonieux et équilibré.
 
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Alexis de Tocqueville
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En effet, cet ordre, car s’en était un, était placé sous l’influence bénéfique de l’Église catholique tant décriée de nos jours, mais qui exerçait son ministère et rayonnait par son influence morale sur l’ensemble des populations, comme l’écrit Alexis de Tocqueville.

 

 

A notre époque où une majorité de français ne pratique plus la religion, il est difficile d’imaginer la société de jadis, totalement immergée dans la Foi. Que ce soit dans la vie quotidienne, ponctuée par les sonneries de cloches, les offices et fêtes religieux, ou dans les évènements marquants de l’existence (baptême, mariage, sépulture). Pour les chrétiens d'alors la vie sur terre n’était qu’un passage vers la vie éternelle et, pour mériter le Ciel, il fallait mettre un frein à ses mauvais instincts et racheter ses fautes.

 

Du point de vue économique, le système seigneurial, hérité du Haut Moyen Age, était basé sur une répartition des tâches entre celui qui assurait la sécurité le seigneur, et ceux qui produisaient les richesses, paysans, artisans, etc. En revanche, ce qu’on ignore, c’est qu’il existait de très nombreux contre pouvoirs reconnus comme les Etats provinciaux, les coutumes, qui permettaient un équilibre qui s’avéra durable et sage, évitant les régime des opinions. Sans oublier que Louis XVI que les révolutionnaires traînaient dans la boue, a, en dix-neuf ans de règne, signé tous les recours en grâce qu'on lui soumettait, de sorte qu'aucun condamné à mort ne fut renvoyé à l'échafaud, supprima l'usage de la torture dans les interrogatoires et celui des corvées.

 

De la sorte, issus des idées républicaines, le socialisme marxiste et le libéralisme sont les deux face d’une même médaille matérialiste et athée qui fonde toute sa pensée sur une vision purement économique du monde et des hommes.

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Le libéralisme comme le socialisme manifestent un optimisme humaniste fallacieux, puisque la société n’évolue pas vers la réalisation du Royaume céleste, qui serait une éthique de la perfection humaine, mais est en prise avec des forces négatives qui tendent à un asservissement toujours plus important de l’esprit de l’homme. Comme le dira fort justement le cardinal Billot : « les principes du libéralisme et du socialisme sont absurdes, contre nature et chimériques ». 

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Le libéralisme assujettit les peuples aux forces du marché, il gère la société sans aucune préoccupation religieuse, sociale, nationale et familiale, les livrant à la croissance continue de la production, il est une machine infernale condamnant la morale comme anti-économique. Exemple: le travail dominical. Bientôt, à quand le retour du travail des enfants ?  Quant à la gauche "socialiste" elle oppose à ce matérialisme des gouvernements qui développent la confiscation des activités politiques, économiques, éducatrices et sociales entre les mains d'une administration pléthorique, paralysante et parasite dont les militants mercenaires collaborateurs fournissent le personnel... 

 

 

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Sous l’Ancien Régime, si la vie était parfois dure pour beaucoup de gens, car les rares sources d’énergie extérieures, les moulins et les animaux ou la production de richesses, reposaient uniquement sur le travail des hommes, néanmoins des réseaux de solidarité existaient et il n’y avait absolument pas de barrière étanche entre les catégories. Le paysan et l’artisan habile ou le commerçant entreprenant pouvaient s’enrichir et même acheter des seigneuries, voire pour certains, au bout de plusieurs générations, accéder à la noblesse. Ainsi la plupart des gens avaient certes peu de biens, mais les faisaient durer et s’entre aidaient à l’inverse de notre société contemporaine, que l’on considère comme plus riche mais qui est infiniment plus égoïste.

 

Par ailleurs,  de cette « société d’ordres » - et en aucun cas de classes ! Car, sous Louis XIV, et contrairement aux idées reçues, un fils de pêcheur illettré pouvait devenir officier général (Jean Bart), le descendant de simples artisans champenois ministre (Colbert). Pour reposer sur des fondements radicalement différents de ceux que nous connaissons, la société française d’Ancien Régime a ainsi été une société ouverte, capable de faire progresser dans l’échelle sociale les plus méritants.

 

 

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La Doctrine sociale de l'Eglise, qui prendra fait et cause pour une population enchaînée à des conditions de travail inacceptables, continue donc toujours à s’élever logiquement contre les horreurs du libéralisme moderne, non par des injonctions tirées d'encycliques vieilles de plus de cent ans, mais par des analyses fondées sur l’observation des faits actuels, comme l’a déclaré Benoît XVI dans son discours aux Invalides parlant des biens matériels et de l’argent comme « des idoles à fuir, des mirages de la pensée ! »

 

 

 

 

 

25/07/2010

La démocratie totalitaire

Peut-on forcer quelqu’un à être libre ? Si la question parait saugrenue, la réponse du prophète de la démocratie ne lasse pas de surprendre.
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Quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie pas autre chose sinon qu’on le forcera à être libre
Jean-Jacques Rousseau, Contrat social, livre 1er, chap. VII

 

Autrement dit, pour Rousseau et ses disciples :

  • Les représentants de la volonté générale normalisent ce qui est le “bien” et le “vrai“ du moment, indépendamment de toute morale, de toute transcendance. Ils n’ont d’autre référence qu’eux-mêmes, que leur raison qu’ils sacralisent : le culte de la déesse Raison remplace le culte de Dieu comme source du bien et du vrai.
  • Les citoyens doivent se soumettre en conscience à ces lois indiscutables puisque la seule morale reconnue est celle de la volonté générale. S’ils n’obéissent pas, ils ne sont pas libres, ce sont des aliénés qu’il faut enfermer, soigner, rééduquer ou tout simplement éliminer !!!

Dans une société traditionnelle, on n’est tenu d’obéir en conscience à l’autorité que si ses lois sont conformes à la morale naturelle. Cette morale est une référence fixe, extérieure à l’homme, elle dépend de notre nature et en définitive de la volonté de l’Auteur de notre nature. Aucune autorité humaine n’a le pouvoir de décider de ce qui est bien ou mal, il y a une transcendance qui échappe à tout vouloir humain. Ainsi en était-il sous la monarchie française : si la morale était parfois transgressée, la transgression était reconnue comme telle mais personne ne songeait à remettre en cause la morale elle-même.

À l’inverse, les régimes modernes - et en particulier la démocratie (volonté générale) - parce qu’ils ne reconnaissent aucune transcendance, substituent à la morale naturelle une morale de majorité, une morale variable, une morale de circonstance qui produit des lois auxquelles il est impossible de dire “non”. En effet : à quel titre pourrait-on dire “non” quand il n’existe rien d’absolu sinon ce dogme de la volonté générale ?

La Déclaration “universelle” des droits de l’Homme n’a jamais pu combler l’abîme laissé par la transcendance abandonnée, elle n’en est que le pâle reflet, production elle même de la raison humaine sinon de l’esprit de quelques occidentaux. Elle est d’ailleurs considérée à juste titre par les autres peuples, au mieux comme une étrangeté, au pire comme une marque d’impérialisme.

Surtout, l’absence de transcendance consacre l’absence de limites : la volonté générale autoréférente est prête à toutes les redéfinitions du “vrai“ et du “bien”. Toutes les dérives sont désormais possibles, il n’y a plus d’obstacle au pire.

Cette petite phrase de Rousseau ne contient-elle pas en puissance toutes les horreurs et tragédies que l’humanité vit depuis maintenant plus de deux siècles ? N’y trouve-t-on pas en germe ces régimes inédits issus de la Révolution que sont les totalitarismes ?

Par ailleurs, il est entendu traditionnellement que la liberté suppose la vérité selon la phrase du Christ « …vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres ».

(Jn 8, 32)

Donc la liberté suppose une référence fixe, extérieure à l’homme : le réel. Précisons que cette référence du réel est universelle, accessible à toutes les intelligences puisqu’elle en est l’unique objet.

Autrement dit, la liberté découle de la soumission au réel.

Pour Rousseau et ses disciples la liberté réside dans la soumission à l’utopie de la volonté générale .

On atteint là une forme supérieure d’oppression intellectuelle puisque l’objet de l’intelligence n’est plus le réel mais l’utopie des dirigeants.

 

24/07/2010

Le Cercle Robert de Baudricourt ouvre sa boutique

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Le service à café du Sacré-Coeur.
25 Euros.
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Lot de 3 petites boites à dragées.
6 Euros
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Boite à dragées du Sacré-Coeur.
2 Euros
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Boites à dragées à Fleurs de Lys.
2 Euros l'unité
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Boite à Fleurs de Lys.
2 Euros
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Vases aux armes du Capitaine Robert de Baudricourt.
8 Euros l'unité.
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(fabrication artisanale)

Tee Shirt Légitimiste

 

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 Recto

 

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.Verso
 

Prix : 8 Euros l'unité. (Toutes tailles)

Fabrication artisanale 

 
Renseignements et commandes au : 06 46 77 66 85
 

23/07/2010

Tracts du Cercle légitimiste de Lorraine

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22/07/2010

L’essence satanique de la Révolution française

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La Révolution qui est survenue en France à la fin du XVIIIe siècle, faisant qu'il y a bien, malgré l'aveuglement de nos contemporains, un avant et un après 1789, le passage, par l'effet d'une fracture violente et radicale, entre un monde fondé sur des valeurs sacrées, et un autre livré et dominé par les puissances auxquelles nous sommes à présent soumis et asservis, est une révolte contre l'ordre naturel et surnaturel établi par Dieu. 
 

 

Foncièrement antichrétienne et antireligieuse, elle s’est attaquée avec une sorte de fureur irrationnelle à l'église, tuant son clergé, combattant sa hiérarchie, ses institutions, ses dogmes, et, pour mieux la renverser, elle a voulu arracher et détruire, par une politique systématique qui poussa la folie jusqu'à établir un nouveau calendrier afin d'effacer des mémoires le temps grégorien, définitivement les fondements mêmes du christianisme.

 

Pourtant, les acteurs qui animèrent la Révolution semblent être de simples marionnettes sans réelle influence sur le cours des choses, des pantins suspendus à des fils actionnés par des mains inconnues ; à cet égard Joseph de Maistre écrit :

 

« La Révolution française mène les hommes plus que les hommes ne la mènent. (...) Plus on examine les personnages en apparence les plus actifs de la Révolution, et plus on trouve en eux quelque chose de passif et de mécanique. On ne saurait trop le répéter, ce ne sont point les hommes qui mènent la Révolution, c’est la Révolution qui emploie les hommes. On dit fort bien quand on dit qu’elle va toute seule. Cette phrase signifie que jamais la Divinité ne s’était montrée d’une manière si claire dans aucun événement humain. » 

  

De la sorte, dirigée par des fantômes, la Révolution n’en fut que plus dangereuse, plus menaçante, car non dépendante de la décision ou du charisme d’un homme. Ne reposant pas sur la volonté de ceux qui en servent la cause, la Révolution posséda de ce fait une capacité de nuisance non maîtrisable, un devenir et une logique échappant à toutes les règles habituelles qui, jusqu’alors, régissaient l’Histoire.

 

 

  

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Joseph de Maistre

 

Comme le souligne Joseph de Maistre :

 

« Un des plus grands crimes qu’on puisse commettre, c’est sans doute l’attentat contre la souveraineté, nul n’ayant des suites plus terriblesSi la souveraineté réside sur une tête, et que cette tête tombe victime de l’attentat, le crime augmente d’atrocité. Mais si ce Souverain n’a mérité son sort par aucun crime ; si ses vertus même ont armé contre lui la main des coupables, le crime n’a plus de nom. »

 

L’incroyable passivité générale, la quasi indifférence dans laquelle Louis XVI fut exécuté fait de ce régicide un crime collectif :

 

« jamais un plus grand crime n’appartint à un plus grand nombre de coupables »,

 

en conséquence :

 

« Chaque goutte du sang de Louis XVI en coûtera des torrents à la France... »

 

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Ainsi, on peut affirmer qu’un effroyable vertige criminel s’est emparé de la France révolutionnaire, est que ce mystère ne peut trouver son explication que dans un ordre d’une nature étrangère à l’intelligence humaine.

 

Pire encore, cet ordre étranger, échappe non seulement au domaine de la loi de la raison naturelle, mais aussi au règne substantiel de la vérité ontologique qui féconde et donne la vie. C’est pourquoi soutiendra Maistre :

 

« Le mal n’a rien de commun avec l’existence ; il ne peut créer, puisque sa force est purement négative : le mal est le schisme de l’être ; il n’est pas vrai. Or ce qui distingue la Révolution française, et ce qui en fait un événement unique dans l’histoire, c’est qu’elle est mauvaise radicalement ; aucun élément de bien n’y soulage l’oeil de l’observateur : c’est le plus haut degré de corruption connu ; c’est la pure impureté. »

 

Une « pure impureté », le jugement est implacable, mais il est certes à la hauteur de l’œuvre de forfaiture commise à l’encontre d’une institution sacrée, de l’attentat contre un monde qui avait sans doute ses imperfections, mais qui avait su protéger au fil des siècles par ses vénérables institutions les plus hautes vertus dont l’esprit est capable, respectant la bienfaisante hiérarchie des valeurs et plaçant la religion au centre de toutes les activités des hommes sur cette terre. Auparavant, comme nous le savons, les anciens levaient les yeux vers le Ciel, scrutant l’immensité en y cherchant la rassurante présence de Dieu. Le renversement du regard, la désorientation du cœur et de l’âme, le rejet de Dieu pour faire de l’homme, en l’exaltant inconsidérément, la nouvelle idole d’un culte sanguinaire, telle est l’entreprise sacrilège de la Révolution.  

 

Ceci explique pourquoi :

 

« Il y a dans la Révolution française, un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu et peut-être de tout ce qu’on verra. (...) Le discours de Robespierre contre le sacerdoce, l’apostasie solennelle des prêtres, la profanation des objets du culte, l’inauguration de la déesse Raison, et cette foule de scènes inouïes où les provinces tachaient de surpasser Paris ; tout cela sort du cercle ordinaire des crimes, et semble appartenir à un autre monde. »

 

 

 

La contre-révolution et son principe

 

Joseph de Maistre comprendra donc très bien que la Révolution ne peut être authentiquement combattue que par la mise en œuvre d’un principe inverse, d’une négation radicale des bases doctrinales du ferment corrupteur révolutionnaire.

 

Si la Révolution est de nature satanique, écrit Maistre à l’évêque de Raguse en 1815,

« elle ne peut être véritablement finie, tuée, que par le principe contraire, qu’il faut simplement délier (c’est tout ce que l’homme peut faire) ; ensuite il agira tout seul. »

 

Au fond la méthode du redressement salvateur est simple pour Maistre, il s’agit en effet de « délier le principe contraire », pour ainsi dire de le libérer, de lui rendre sa capacité d’action et d’intervention au sein de la réalité collective, de l’autoriser à pénétrer de nouveau spirituellement et organiquement toutes les différentes couches du corps social. Le résultat de ce redressement « contre-révolutionnaire », Maistre l’expose sans détour avec une surprenante clarté  :

« Cette immense et terrible Révolution fut commencée, avec fureur qui n’a pas d’exemple contre le catholicisme et pour la démocratie ! Le résultat sera pour le catholicisme et contre la démocratie. »

 

De ce fait, voici la définition la plus précise, la plus juste, la plus exacte de ce qu’est l’essence profonde de la contre-révolution, de sa perspective et son objet propre :

 

« Le rétablissement de la monarchie qu’on appelle "contre-révolution", ne sera point une "révolution contraire", mais le "contraire de la révolution". »

 

Enfin, comment ne pas citer en forme de synthèse de la conception politique maistrienne les dernières lignes du chapitre V des Considérations sur la France, lignes où Maistre prédit un possible rétablissement du christianisme et de la royauté, après leur triomphe sur les épreuves infligées par l’histoire :

 

Français ! faites place au Roi très-chrétien ; portez-le vous même sur son trône antique ; relevez son oriflamme, et que son or, voyageant d’un pôle à l’autre, porte de toute part la devise triomphale :

 

CHRISTUS REGNAT, VINCIT, IMPERAT ! 

 

 

 

21/07/2010

Le Blason Lorrain et Godefroy de Bouillon

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Le blason aux alérions tire son origine de Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lorraine.
En 1099, Godefroy commandait en chef l'armée qui, après avoir pris Saint-Jean-d'Acre, était venue assiéger Jérusalem. Le siège durait depuis des semaines et le sort ne semblait pas décidé à choisir le camp des vainqueurs car si la situation des assiégés n'était pas bonne, celle des assiégeants ne valait guère mieux.
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Fatigués par les combats, le rude climat et les privations, décimés par les maladies, les Croisés s'affaiblissaient de jour en jour. Un matin, Godefroy, désespéré, implora la Ciel de lui envoyer un signe pour savoir s'il voulait la victoire des armées chrétiennes.
Comme il achevait sa prière, trois oiseaux blancs apparurent dans le ciel.
 
Aussitôt, Godefroy s'écria: “Seigneur, si vous avez décidé de notre victoire, daignez guider la flèche que je vais lancer et permettez que j'abatte un de ces oiseaux”. Il banda son arc et tira. La flèche partit dans les airs et toucha non pas un oiseau, mais les trois en même temps. Un grand cri s'éleva dans les troupes, on cria au miracle. Godefroy brandit son épée en clamant: “Dieu le veut ! Dieu le veut ! Aux échelles” Les préparatifs rapidement achevés, Godefroy ordonna l'attaque et, au bout de plusieurs heures d'un combat acharné Jérusalem fut prise. C'est en souvenir de ce jour que les trois oiseaux de Godefroy de Bouillon, devenus alérions, figurent sur le blason Lorrain.
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Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem

L’ordre du Saint-Sépulcre est un ordre de chevalerie militaire et religieux, dont la fondation est attribuée à Godefroy de Bouillon, le vainqueur de la première croisade en 1099 à Jérusalem. Depuis 1847, l’ordre est une association de fidèles catholiques reconnue par le Saint-Siège et qui œuvre pour aider la communauté chrétienne installée en Terre Sainte.

Sa devise est Deus Lo Vult (Dieu le veut).

20/07/2010

La Famille ROYALE

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Vive le Roi, vive la Reine !
 
Vive la princesse Eugénie !

Vive le dauphin de France et son frère !

18/07/2010

Le drapeau de la France réelle.

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A notre époque, nos compatriotes estiment à tort que le drapeau tricolore est un symbole irréfutable de notre pays. On le retrouve constamment mis en évidence et à l'honneur dans les divers mouvements du patriotisme républicain où se réclamant du nationalisme Français.

C'est oublier un peu vite que la France réelle n'est pas née en 1789 comme veulent absolument nous le faire croire les révolutionnaires à travers les manuels scolaires de l'éducation nationale, mais qu'elle est née avec le baptême de Clovis.

En ce sens, le Français soucieux de défendre la tradition politique de notre pays devra s'interroger sur la légitimité de ce "bleu blanc rouge". Car en effet, on ne peut se contenter de défendre un patriotisme irréfléchi et stérile.

Ce drapeau loin d'être celui de la France, est au contraire celui de la république et des prétendues valeurs défendues par cette dernière.

Il est illégitime car il a été imposé par la violence, de la même manière que le roi Louis XVI a été contraint de se coiffer du bonnet phrygien. Dès son apparition, il est le symbole du rejet brutal de la Royauté et de la religion Catholique.
Un royaliste sincère et soucieux de défendre la Monarchie Française, ne peut épouser le tricolore. Qui est, rappelons-le, une composition habile sortie tout droit de l'imaginaire du Franc-maçon La Fayette.

Stupéfiante incohérence et insupportable contradiction des partis politiques républicains qui pensent honorer Sainte Jeanne d'Arc en agitant le tricolore, et en chantant la Marseillaise à l'occasion de cérémonies et commémorations !

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N'oublions jamais que la Sainte de la patrie a servi les Lys. Qu'elle incarne donc en vérité le combat Royaliste et Catholique par excellence. Sa mission première étant de redonner confiance au dauphin :

"Tu es le vrai héritier de France et fils de roi".

Ensuite, elle devait le faire sacrer, lui et non la NATION à Reims.

Elle rappelait explicitement au Roi ce qui était implicite depuis Clovis, à savoir que le vrai Roi de France est Notre-Seigneur Lui-même et que le roi d'ici-bas n'est que son lieu-tenant.

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Le combat de Sainte Jeanne d'Arc n'a absolument rien à voir avec le drapeau tricolore, qui est celui des bourreaux du Roi Louis XVI, de la Reine Marie-Antoinette, de Louis XVII et de tant d'autres encore... Ce drapeau est entaché du sang des Chouans, des Vendéens et de tous les martyres Catholiques, prêtres et laïcs victimes de la cruauté des soldats de la révolution "des droits de l'homme"...

Ces trois couleurs ne sont pas celle de la vraie France Catholique, Royale, Traditionnelle et Légitime.

Relisons avec intérêt ce message du comte de Chambord qui a su refuser cette imposture pour conserver toute sa fidélité à la tradition politique de notre pays. Tradition que sa personne a incarné avec droiture et honneur à un moment donné de l'histoire :

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FRANÇAIS !

Je suis prêt à tout pour aider mon pays à se relever de ses ruines et à reprendre son rang dans le monde. Le seul sacrifice que je ne puisse lui faire est celui de mon honneur. Je suis et je veux être de mon temps, je rends un sincère hommage à toutes ses grandeurs, et quelle que fut la couleur du drapeau sous lequel marchaient nos soldats, j’ai admiré leur héroïsme, et rendu grâce à Dieu de tout ce que leur bravoure ajoutait aux trésor des gloires de la France. Entre vous et moi, il ne doit subsister ni malentendu, ni arrière-pensée. Non, je ne laisserai pas, parce que l’ignorance ou la crédulité auront parlé de privilèges, d’absolutisme, ou d’intolérance, que sais-je encore? de dîme, de droits féodaux fantômes, que la plus audacieuse mauvaise foi essaie de ressusciter à vos yeux, je ne laisserai pas arracher de mes mains l’étendard d’Henri IV, de François 1er et de Jeanne d’Arc. C’est avec lui que vos pères, conduits par les miens, ont conquis cette Alsace et cette Lorraine dont la fidélité sera la consolation dans nos malheurs. Il a vaincu la barbarie sur cette terre d’Afrique, témoin des premiers faits d’armes des princes de ma famille. C’est lui qui vaincra la barbarie nouvelle dont le monde est menacé. Je le confierai sans crainte à la vigilance de notre armée : il n’a jamais suivi, elle le sait, que les chemins de l’honneur. Je l’ai reçu comme un dépôt sacré du vieux Roi mon aïeul, mourant en exil. Il a toujours été pour moi inséparable du souvenir de la patrie absente, il a flotté sur mon berceau et je veux qu’il ombrage ma tombe.

Dans les plis glorieux de cet étendard sans tache, je vous apporterai l’Ordre et la Liberté.

Henri V ne peut abandonner le drapeau blanc d’Henri IV.

Chambord, 5 Juillet 1871

Henri.

15/07/2010

Ouverture du Prieuré Saint Nicolas à Nancy

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L’annonce de l’ouverture de ce Prieuré était murmurée, aujourd’hui elle est officielle. Le Prieuré Saint-Nicolas ouvrira ses portes pour l’Assomption 2010 !

 

Une grande nouvelle pour la communauté nancéienne traditionaliste qui s’étoffe de dimanche en dimanche. Monsieur l’abbé John Brucciani, qui connaît la région, est nommé Prieur de ce nouveau Prieuré.

 

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Que la divine Providence et les prêtres de l’étoile du matin qui se sont dépensés, en soient remerciés !

 

Dans le bulletin de juillet de la chapelle du Sacré Coeur. Monsieur l’abbé Dominique Rousseau parle déjà de fonder une école primaire prochainement sur Nancy. Le combat de la tradition continue et avec lui l’esprit de sacrifice !

 

 

En savoir plus sur le site de la Porte Latine :
 

14/07/2010

Louis-Joseph de Montmorency-Laval

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Louis-Joseph de Montmorency-Laval, né le11 décembre 1724 et mort le 17 juin 1808, est un ecclésiastique français, évêque d'Orléans de 1754 à 1758 ; évêque de Condom de 1758 à 1760 puis 94évêque de Metz de 1760 à 1801 et grand aumônier de France depuis 1786, nommé cardinal le 30 mars 1789.

 

Quand la Révolution s’en prit au clergé et aux ordres religieux, il lutta de toutes ses forces contre la constitution civile du clergé. Nonobstant, fin avril 1791, il dut se retirer de la cour, d’abord dans la partie germanophone de son diocèse puis, finalement, à Trèves, archidiocèse dont dépendait l’évêché de Metz et dont le titulaire, le duc Clément Wenceslas de Saxe était un oncle maternel du roi. Il était alors âgé de 67 ans.

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Fin octobre 1792, il se rendit à Düsseldorf où il resta jusqu’au 15 février 1793. De là, il rendait visite à des émigrés à Maastricht. Fin octobre, il célébra dans l’église des jésuites de Mannheim une neuvaine de messes pour le repos de l’âme de la reine Marie-Antoinette qui avait été exécutée le 16. Il revint ensuite à Düsseldorf.

Quelques années plus tard, sur la demande du prétendant en exil et futur Louis XVIII, le cardinal maria à Mittau Madame Royale (fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette) avec son cousin le duc d'Angoulême (1799).

Il mourut à 84 ans, le 17 juin 1808 et fut inhumé dans la crypte de l’église Saint-Joseph dans l’église de la « Grosse Freiheit ». Presque cent ans plus tard, c’est-à-dire le 4 juillet 1900, Metz et Altona n’étant plus séparées par une frontière, ses restes furent transférés et inhumés dans la crypte de la cathédrale de Metz.